Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 4 février 2013

Général Kahwaji: "Toute main dirigée contre l’armée sera coupée"

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=95066&frid=18&seccatid=23&cid=18&fromval=1
Général Kahwaji: "Toute main dirigée contre l'armée sera coupée"

Après une réunion dimanche avec le ministre de la Défense Fayez Ghosn et le commandant en chef de l'armée Jean Kahwagi, consacrée aux affrontements entre la troupe et des éléments armés vendredi à Ersal (est du Liban), le Premier ministre libanais Nagib Mikati a assuré que l'institution militaire bénéficie de tout le soutien et de la couverture politiques, appelant les habitants de Ersal à coopérer avec elle.

Prenant la parole au ministère de la Défense, le chef du gouvernement a en outre appelé à livrer le plus vite possible les accusés qui ont tiré sur les membres des services de renseignements de l'armée.

"Il faut permettre à l'armée de régler l'affaire avec sagesse, loin de toute provocation, a ajouté M. Mikati. Nous refusons qu'une partie libanaise se sente visée, mais cette crise ne doit pas s'amplifier. L'armée est le gardien de la patrie".

De son côté, le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, a salué les membres de l'institution militaire, pour leurs efforts, face aux tentatives de déstabilisation du pays pour plonger ce dernier dans le chaosrégional, duquel l'armée s'acharne de prémunir le Liban.

"Dans cette triste journée, nous affirmons à ceux qui comptent prendre pour cible l'armée, que notre comportement sage à l'égard des événements, ne relève guère de la faiblesse. Ceux qui pensent que notre lutte contre le terrorisme visant notre société et notre coexistence, pourrait prendre fin, commettent une grave erreur de jugement. Nos efforts se poursuivront et ne s'arrêteront pas en faveur des intérêts de n'importe quelle partie, quelle que soit son importance locale ou régionale", a martelé le général dans son message.

"Nous affirmons à nos deux confrères martyrs et aux blessés, que le baptême du sang face au complot se poursuivra. Nous ne nous tairons guère et n'admettrons aucun compromis autour du sang de nos deux martyrs, le colonel Pierre Bachaalani, et le sergent Ibrahim Zahraman. Nous refusons toute tentative, quel qu'en soit l'auteur, de minimiser l'ampleur du crime prémédité, commis à l'encontre de l'armée, de manière barbare, loin de nos croyances chrétiennes et musulmanes", a poursuivi le général.

Il a enfin affirmé, que l'armée est déterminée à poursuivre les criminels, quelles que soient leur identité et leur appartenance, et en dépit de la réaction de leurs défenseurs.

Selon le commandant en chef de l'armée, les criminels et leurs complices seront punis, quel qu'en soit le prix payé, pour présever l'union et la stabilité du Liban.

De son côté, le patriarche maronite Mgr Bechara Raï a déclaré dans son homélie dominicale que "les deux martyrs de l'armée libanaise, Pierre Bachaalani et Ibrahim Zahraman, sont les victimes de ladite sécurité à l'amiable". Le chef de l'Eglise maronite a ainsi tenu toutes les parties pour responsables de leur mort du fait de la  couverture politique assurée à de telles attaques contre l'armée et les forces de sécurité et de l'atteinte au prestige de l'Etat."

Mgr Raï a également appelé l'Etat à mettre un terme à de tels actes et à se débarrasser des armes illégitimes sur tout le territoire.

 
Condamnant vivement l'incident, le président Michel Sleiman a pour sa part appelé samedi l'armée à empêcher toute action qui pourrait porter atteinte à la sécurité du pays.

 "Toute atteinte à la sécurité sera combattue fermement", a déclaré M. Sleiman, appelant le commandement de l'institution militaire à empêcher toute attaque "contre les officiers et les soldats".

Du côté des familles des deux militaires décédés, les adieux sont émouvants.

Ainsi, c'est dans une atmosphère très émouvante que le corps du commandant Pierre Bachaalani est arrivé dimanche matin à son domicile à Ballouneh, au Kesrouan, en provenance de l'hôpital militaire de Beyrouth. Le cercueil du commandant a été tenu sur les épaules par ses proches qui l'ont escorté jusqu'à son domicile. Le militaire tué a été salué par une danse de cercueil sur fond de musique militaire et de feux d'artifice.

Le convoi funèbre s'est ensuite dirigé vers Mrayjate, le village natal de Pierre Bachaalani, où il été accueilli par un rassemblement populaire massif sur fond de tirs nourris avant les funérailles à l'église Saint-Georges. Plusieurs collègues du militaire étaient présents ainsi que le commandant en chef de l'armée qui s'est rendu sur place pour présenter ses condoléances.

 "Le crime de Ersal a été planifié à l'avance. Nous refusons toute tentative d'atténuer sa portée", a par ailleurs mis en garde le général Kahwaji dans l'ordre du jour. Et de marteler : "Toute main dirigée contre l'armée sera coupée."

 La même atmosphère de tristesse mêlée de colère régnait samedi au Akkar lors des obsèques du soldat Ibrahim Zahraman, deuxième victime de la troupe.

"L'armée est une ligne rouge et lui porter atteinte c'est souiller l'honneur du pays", ont scandé ses proches, exigeant que ses tueurs soient arrêtés et punis.

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dimanche 3 février 2013

Mgr Sako, un homme de dialogue à la tête de l’Eglise chaldéenne | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Mgr-Sako-un-homme-de-dialogue-a-la-tete-de-l-Eglise-chaldeenne-_NG_-2013-02-01-906247
                               Mgr Louis Sako :              
« Benoît XVI est venu au Liban pour tout le Proche-Orient »

« Je reconnais là le travail de ­l'Esprit Saint ! Mgr Sako est vraiment l'homme dont ont besoin l'Église chaldéenne, les chrétiens d'Irak et même la société irakienne dans son ensemble. » Dominicain, curé de la paroisse chaldéenne de Lyon, le P. Muhannad Al Tawil ne cachait pas sa joie, vendredi, aussitôt après avoir appris, au quatrième jour du synode des évêques de son Église à Rome, le choix du nouveau patriarche, auquel Benoît XVI a concédé la communion ecclésiastique : Mgr Louis Sako, 64 ans, jusqu'ici archevêque de Kirkouk, en Irak. Il succède, sous le nom de Louis Raphaël Ier Sako, au cardinal Emmanuel III Delly, démissionnaire en décembre 2012 pour raisons d'âge.

Formé par les dominicains de Mossoul

Né le 4 juillet 1948 à Zakho, formé par les dominicains de Mossoul, il a été ordonné prêtre en 1974 dans cette ville martyre depuis l'invasion américaine. Polyglotte – il parle parfaitement le français, l'anglais, l'italien, en plus de l'arabe, de l'araméen et du soureth –, il a également étudié à Rome, et notamment à l'Institut pontifical d'études arabes et d'islamologie (Pisai). Lauréat des prix Defensor fidei en 2008 et Pax Christi en 2010, Mgr Sako est très connu pour son engagement œcuménique – en faveur de l'unité des chrétiens dans son pays – mais aussi interreligieux, notamment en faveur du dialogue avec les musulmans.
Dans un pays en proie aux divisions à la fois ethniques – entre Arabes, Kurdes, Turkmènes notamment – et religieuses – entre sunnites, chiites, mais aussi yézidis, etc. –, cet homme de paix et de dialogue s'emploie à favoriser les rencontres entre Irakiens, insistant sans cesse sur ce qui les réunit (la culture notamment) pour mieux les inciter à dépasser leurs différences. Son discours vigoureux mais toujours affable, empreint de douceur, s'adresse aussi à ses frères chrétiens. Alors que certains partis « assyriens » prétendent les représenter sur le plan politique, lui ne cesse de leur redire que leur avenir passe par une « citoyenneté irakienne » laissant de côté ethnie et religion.

Favoriser l'insertion des chrétiens dans leur pays

Désireux de favoriser l'insertion des chrétiens dans leur pays, il a même choisi, à la différence de certains de ses confrères, de revaloriser leur ancrage dans la culture et la langue arabe. Dans son diocèse de Kirkouk, la messe est majoritairement célébrée en arabe, quand l'araméen est historiquement la langue liturgique des chaldéens. La chorale qu'il a créée, très appréciée des fidèles, compose et chante en arabe.
Son élection devrait également rassurer ceux qui craignaient un déplacement du siège historique du Patriarcat de Babylone de Bagdad vers les États-Unis. De fait, la guerre et les attentats qui font rage en Irak depuis dix ans ont poussé à l'émigration une grande partie des chrétiens vers l'Europe, l'Amérique et l'Australie, au point que l'on estime désormais le nombre des chaldéens exilés supérieur à celui de ceux vivant actuellement en Irak, en Turquie et en Iran.
Comme le rappelle le P. Muhannad, Mgr Sako n'a « jamais encouragé l'hémorragie des chrétiens mais les a toujours incités à rester et à participer à la reconstruction de leur pays ». Récemment, il tentait même de mettre sur pied des programmes d'aide au retour pour les réfugiés en Syrie, Jordanie ou Liban, dont certains vivent dans des conditions misérables…

Défenseur d'une présence chrétienne en Irak

Fervent défenseur d'une présence chrétienne en Irak, il considérait avec prudence le choix de certains de ses coreligionnaires de Bagdad ou Mossoul d'accepter la main tendue par le Kurdistan irakien : pour des raisons parfois qualifiées de politiques ou stratégiques, celui-ci a offert ces dernières années terrains et argent aux chrétiens pour qu'ils construisent églises, maisons, et même une université.
Y voyant lui aussi un enjeu, Mgr Sako a ouvert à la rentrée 2012 une école chrétienne dans sa ville de Kirkouk, la première depuis l'avènement de Saddam Hussein. Elle accueille élèves chrétiens et musulmans, prodiguant à chacun un enseignement de sa religion « mais dans le respect de celle de l'autre ». « Il a de très bonnes relations avec les autres Églises, il a fait un travail énorme avec la communauté musulmane. Avec lui s'ouvrira peut-être une période d'épanouissement pour l'Église chaldéenne, lui permettant de trouver sa place dans la société irakienne », espère le P. Muhannad.


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Joseph Yacoub : « L’unité des Églises est une priorité » | La-Croix.com

3/2/2013-Joseph Yacoub : « L'unité des Églises est une priorité » | La-Croix.com

Joseph Yacoub, professeur honoraire de l'université catholique de Lyon

- Spécialiste des droits de l'homme, des minorités ethniques, linguistiques et culturelles, Joseph Yacoub est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les chrétiens d'Orient. Il a publié en 2012 « L'Humanisme réinventé » (Cerf).

- Membre de l'Église chaldéenne, il explique les défis qui attendent Mgr Zako, nouveau patriarche des Chaldéens.

« Dans la période difficile que traversent les chrétiens d'Irak, et particulièrement la communauté chaldéenne, cet homme de grande culture, polyglotte, à la fois historien des Églises d'Orient et pasteur, est une voix qui peut à la fois rassurer et unifier.

En Irak, les chrétiens, et notamment les Chaldéens, qui depuis 2004 souffrent en raison de l'insécurité et des attentats dont ils sont régulièrement victimes, ont besoin d'une voix plus forte, pour faire respecter leurs droits, et permettre aux différentes communautés - chaldéennes, syriaques orthodoxes, assyriennes - actuellement divisées, de s'unir pour parler d'une seule voix.

« La diasporisation de la communauté chaldéenne est inquiétante »

À l'extérieur, la diasporisation de la communauté chaldéenne, liée à l'exode massif des chrétiens, est inquiétante à la fois pour la survie de la communauté mais aussi pour le maintien du dialogue entre les différentes composantes de la société irakienne. Mgr Zako, qui a toujours critiqué cet exode, va aussi devoir trouver une parole forte pour l'endiguer. Récemment, aux États-Unis, j'ai pu constater le risque de dissolution qui menace notre communauté. 

Celle-ci n'a pas les mêmes moyens que d'autres, comme les Maronites, manque de berger et de vision commune de la situation et de l'avenir. L'urgence est la même à Chicago, Détroit, Turlock et Modesto en Californie. On retrouve une situation analogue à Toronto au Canada, en Australie et en Nouvelle Zélande, dans la Caucase, en Arménie, et Géorgie.

« Les Chaldéens ont besoin d'une main protectrice »

Aujourd'hui, où qu'ils se trouvent, les Chaldéens ont besoin d'une main protectrice et rassurante, ainsi que d'une parole unifiante. Ainsi, Mgr Zako va devoir guider l'Église chaldéenne qui est à un tournant de son histoire, tout en rassurant une communauté fragilisée et inquiète.

Mais il devra aussi continuer à œuvrer à la paix pour toute la population irakienne. Pour lui, le dialogue est le moyen le plus adapté pour sortir de la violence. Et il est convaincu que l'avenir du pays dépend de la capacité des chrétiens à agir ensemble et à dialoguer. Il incarne la voie pour défendre l'unité de l'Irak. 

À Kirkouk, ville convoitée à la fois par le Kurdistan irakien et le gouvernement central de Bagdad, et partagée entre les musulmans chiites et sunnites ainsi que la communauté turkmène, il a toujours défendu cette voix audacieuse du dialogue avec les différentes communautés, le gouvernement central irakien et les autorités kurdes. En janvier dernier, on y a inauguré le tout nouveau Centre socioculturel qu'il a fondé pour accueillir toutes les activités de l'évêché en faveur de la coexistence harmonieuse entre les différentes communautés.

Enfin, et il s'agit à mes yeux d'une priorité, il doit réactiver le dialogue entre les deux Églises héritières de l'ancienne Église d'Orient, l'Église assyrienne d'Orient (dite nestorienne) et l'Église chaldéenne. En 1994, l'Église assyrienne avait signé avec Jean-Paul II une déclaration christologique commune reconnaissant que les deux Églises « peuvent désormais proclamer ensemble devant le monde leur foi commune dans le mystère de l'Incarnation » et l'Église catholique accepte, depuis 2001, l'intercommunion entre les deux Églises. Il est urgent aujourd'hui de reprendre le dialogue théologique entre ces deux communautés qui partagent la même langue et la même culture. »



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Là où Dieu pleure_ Chrétiens à Mossoul, Irak by h2onewsfr



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Là où Dieu pleure_ Chrétiens à Mossoul, Irak
35.000 chrétiens environ vivent côte à côte avec les musulmans. Aujourd'hui, ce chiffre est descendu à environ 3.000. Les attaques systématiques, comme le bombardement de 2004 contre la résidence de l'évêque chaldéen, ont ravagé cette ancienne communauté.

Les chrétiens, à Mossoul, ont du faire face à une violence inouïe. Beaucoup sont morts pour leur foi. Parmi eux un jeune prêtre, le père Ragheed Ganni, tué par balles en 2007, tout près de son église. En mars 2008, le prédécesseur de Mgr Nona à Mossoul, son excellence Paulos Faraj Rahho, a été enlevé puis tué par des extrémistes islamiques.
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Vient de paraitre: L’INTERMINABLE GUERRE DES SUNNITES ET DES CHIITES
Grasset & Fasquelle, 16 janvier 2013.
lislam-contre-lislam.jpgLorsque les observateurs occidentaux se penchent sur « l’Orient compliqué », ils commettent généralement une erreur en lisant les événements égyptiens, syriens, iraniens ou irakiens à travers la grille « démocrates contre intégristes » – car ce partage est loin d’être pertinent. En vérité, la réelle ligne de fracture qui divise le monde arabo-islamique est celle, fort ancienne, qui sépare les deux branches de l’islam, à savoir le sunnisme et le chiisme. Mais sait-on, au juste, ce qui distingue l’un de l’autre ? Et comment comprendre cette « guerre de religions » qui dure depuis treize siècles?
De façon très pédagogique, cet ouvrage entreprend d’exposer les faits historiques, théologiques et politiques qui, depuis la mort du prophète Mahomet, ont figé le conflit entre une majorité sunnite et une minorité chiite. Il montre comment ce conflit, purement conceptuel au départ, s’est progressivement incarné.
Plusieurs cartes géopolitiques et des graphiques généalogiques permettent ici de mieux comprendre l’enchaînement des faits.
http://antoinesfeir.wordpress.com/2013/01/10/dedicace/