Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 25 avril 2013

Enlèvement des deux évêques syriens : communiqué conjoint des patriarcats grec et syriaque orthodoxes | L'observatoire de la Christianophobie

- Enlèvement des deux évêques syriens : communiqué conjoint des patriarcats grec et syriaque orthodoxes

Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient

Patriarcat syriaque orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient

Communiqué officiel (23 avril 2013)

Nous avons été surpris, en ce 23 avril 2013, par la nouvelle de l'enlèvement de nos confrères en Christ, Mgr Paul (Yazigi), métropolite d'Alep et d'Alexandrette pour les grec-orthodoxes d'Antioche, et Mgr Youhanna (Ibrahim), métropolite d'Alep pour les syriaques orthodoxes, au moment où ils revenaient d'une mission humanitaire. Nous déplorons cet acte d'enlèvement ainsi que tout acte d'enlèvement qui porte atteinte à nos concitoyens indépendamment de leur appartenance. Nous souhaitons également porter à l'attention de l'opinion publique, locale et internationale, les points suivants :

1. Les chrétiens sont dans cette région une partie intégrante du tissu des peuples qui la constituent. Ils souffrent avec toute personne qui souffre. Ils œuvrent en tant qu'émissaires du bien auprès de toute personne qui subit l'injustice, en prenant pour ce faire, exemple sur l'enseignement de leur Évangile qui fonde la conduite des uns à l'égard des autres sur l'amour. Les positions officielles prises par les autorités spirituelles des différentes Eglises, sont la meilleure illustration de cela. La mission qu'entreprenaient les deux évêques enlevés s'inscrivait dans ce contexte aussi.

2. Les chrétiens dans cet Orient meurtri déplorent la violence qui traverse leurs pays qui ne fait que creuser la distance entre les citoyens de la même patrie. Cela expose aussi la vie des personnes qui sont censées vivre en sécurité à de multiples dangers, dont l'enlèvement constitue une des facettes les plus cruelles en raison de l'irrationalité qu'il comporte. C'est là une forme de dévastation de la vie des personnes sans défense. Tout en appelant les responsables de cet enlèvement à respecter la vie de nos confrères enlevés, nous invitons tout le monde à cesser toutes les actions qui contribuent à semer les divisions communautaires et confessionnelles entre les enfants de la même patrie.

3. Nous comprenons l'angoisse qui pèse sur l'esprit des chrétiens en raison d'un tel acte. Nous les invitons à rester patients, à s'accrocher aux fondamentaux de leur foi, à se remettre à Dieu dont la force réside même aussi dans nos faiblesses. La défense de notre terre réside en premier dans le fait d'y rester et d'y demeurer, et dans le fait aussi d'œuvrer pour que cette terre soit une terre d'amour et de coexistence. Nous sommes conscients aussi que des concitoyens à nous de toutes les communautés sont entrain de souffrir les mêmes peines en raison d'actions similaires, nous prions pour que Dieu les fortifie dans leur épreuve. Nous croisons nos mains sur les leurs, afin que nous élevions ensemble la voix le plus haut possible, pour refuser ensemble toutes les formes de violences qui déchirent le corps de nos patries et qui meurtrissent nos cœurs.

4. A cette occasion douloureuse, nous ne pouvons qu'inviter le monde entier pour qu'il œuvre sans cesse, pour mettre fin au drame qui se déroule en Syrie la bienaimée, afin qu'elle soit de nouveau une oasis d'amour, de sécurité et de coexistence, et afin que les équations politiques ne se fassent pas aux dépends de la personne humaine dans cette région.

5. Nous invitons les Églises chrétiennes dans le monde entier pour qu'elles prennent une position ferme devant les évènements en cours, à travers laquelle elles témoignent de leur foi dans l'action de l'amour dans ce monde, pour qu'elles prennent aussi des initiatives qui peuvent traduire leur refus de toutes les formes de violence que subit aujourd'hui la personne humaine en Orient.

6. Nous saisissons cette occasion pour implorer nos partenaires dans la citoyenneté, de toutes les autres communautés musulmanes, afin que nous agissions ensemble pour proclamer notre refus de toute action par laquelle l'homme devient l'objet d'un commerce que ce soit en l'utilisant comme bouclier humain lors des combats ou bien une matière pour un échange ou un chantage financier ou politique.

7. Nous nous adressons en dernier lieu aux ravisseurs pour leur dire que les personnes qui ont été enlevées sont des émissaires d'amour dans le monde, dont témoigne pour eux leur action religieuse, sociale et nationale. Par conséquent, nous les invitons à traiter cet évènement douloureux loin de toute crispation qui ne peut servir en fin de compte, que les ennemies de la patrie.

En conclusion, nous implorons le Seigneur, à l'occasion de cette période bénie, pour que prenne fin cette tragédie rapidement. Nous l'implorons aussi pour que la quiétude puisse revenir dans les esprits de tous, et que notre patrie puisse profiter de la paix et la prospérité qu'elle mérite.

Patriarche Mar Ignace Zakka 1ER Iwas, Patriarche Jean X (Yazigi)



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mercredi 24 avril 2013

Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie


Objet: Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie

Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie
Des informations contradictoires circulent autour de la libération de Mgr Youhanna Ibrahim et Mgr Boulos Yazigi, enlevés lundi 22 avril non loin d'Alep, et qui seraient toujours aux mains de leurs ravisseurs


La Croix - 24/4/13

Une certaine confusion entourait, dans la matinée du mercredi 24 avril, le sort des deux évêques syriens enlevés deux jours plus tôt non loin d'Alep (nord-ouest du pays). Le diocèse grec-orthodoxe de cette ville était toujours sans nouvelles ce 24 avril des deux évêques enlevés, a affirmé un prêtre diocésain : « Nous n'avons pas de nouvelles informations. Nous ne pouvons pas dire qu'ils ont été libérés », souligne le P. Ghassan Ward.

« Nous n'avons eu aucun contact avec Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque orthodoxe d'Alep, et Mgr Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe de la même ville, a-t-il poursuivi, indiquant que les efforts pour leur libération se poursuivaient. Quelques heures plus tôt, un tweet provenant d'un compte présenté comme celui du diocèse orthodoxe d'Alep confirmait la captivité des deux hommes.

Pourtant, la veille, dans l'après-midi du mardi 23 avril, une source locale relayée par l'Œuvre d'Orient annonçait au conditionnel la libération de deux évêques enlevés le 22 avril dans le village de Kafr Dael, dans le nord-ouest de la Syrie. Les deux hommes auraient été libérés « grâce à des appuis internationaux » et se trouvaient le 23 avril à l'église grec-orthodoxe Saint-Elie d'Alep. Une information également confirmée par l'agence Reuters via ses propres sources, ou le site du journal catholique britannique The Tablet.

INFORMATIONS CONTRADICTOIRES
Mais dans la soirée du 23 avril, un communiqué conjoint signé du patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et du patriarche syrien orthodoxe d'Antioche est publié, sans qu'il soit fait mention d'une quelconque libération : «  Nous nous adressons en dernier lieu aux ravisseurs pour leur dire que les personnes qui ont été enlevées sont des émissaires d'amour dans le monde, dont témoigne pour eux leur action religieuse, sociale et nationale, soulignent-ils. Par conséquent, nous les invitons à traiter cet événement douloureux loin de toute crispation qui ne peut servir en fin de compte, que les ennemis de la patrie ».

Dans la matinée du 24 avril, des nouvelles contradictoires circulaient autour de cet enlèvement : « Hier soir, une information du Patriarcat grec-orthodoxe nous est parvenue, mettant en doute la libération des deux évêques », a précisé Catherine Baumont, responsable de la communication de l'Œuvre d'Orient, qui avait fait part la veille de la libération des deux hommes. « Aucune preuve tangible de la libération n'a pu hélas être obtenue. La situation reste confuse, et on ne sait toujours pas par qui ils ont été enlevés. »

Mgr Jean Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d'Alep, a démenti lui aussi auprès de l'agence Asianews, la nouvelle de leur remise en liberté : « Jusqu'à cette nuit, les deux hommes étaient toujours prisonniers ».

Cette confusion illustre le chaos qui règne en Syrie, et la difficulté d'obtenir des informations fiables et avérées sur l'évolution du conflit, et sur la nature des enlèvements qui y sont perpétrés.

L'IDENTITÉ DES RAVISSEURS INCONNUE
Selon plusieurs sources, les deux évêques étaient en train de mener des négociations pour la libération des P. Michel Kayyal et Maher Mahfouz, enlevés samedi 9 février sur la route conduisant d'Alep à Damas, lorsqu'ils ont été eux-mêmes capturés. L'annonce de leur enlèvement a suscité un émoi d'autant plus vif que Mgr Paul Yazigi n'est autre que le frère cadet du patriarche Jean X, élu en décembre 2012 à la tête du Patriarcat orthodoxe d'Antioche.

D'après certains spécialistes, les deux évêques peuvent avoir été enlevés par des rebelles syriens ou par des combattants étrangers ; mais cela pourrait bien être un acte crapuleux. Mardi 23 avril, l'opposition syrienne a même accusé Damas d'être derrière le rapt. Selon l'analyse de Carol Saba, avocat franco libanais proche du patriarche orthodoxe Jean X d'Antioche, « ce douloureux enlèvement constitue un tournant dans la crise syrienne ». Soulignant « l'urgence de mettre un terme à cette descente aux enfers », le communiqué des deux Églises exprime à ses yeux « un appel pressant adressé aux partenaires musulmans pour agir ensemble comme concitoyens, afin de dépasser les divisions communautaires. » Hier, après sa catéchèse hebdomadaire à Rome, le pape François a lui aussi prié « pour que les deux évêques retrouvent au plus tôt leurs communautés », appelant à « une solution politique à la crise syrienne ».

Le pape François a demandé mercredi 24 avril la libération des deux évêques enlevés, exigeant que « le sang cesse d'être versé » et qu' « une solution soit trouvée au plus vite à la crise » dans ce pays. Lors de l'audience générale sur la place Saint-Pierre, devant 100 000 personnes, le pape a prié pour que les évêques « reviennent vite dans leurs communautés ».


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Syrie: passage des métropolites d'Alep d'un groupe à l'autre?


Démentie la nouvelle de la libération
Anita Bourdin
ROME, 24 avril 2013 (Zenit.org) - Les nouvelles diffusées cet après-midi de la libération des deux métropolites orthodoxes d'Alep reçoit ce soir un démenti.
Selon une source proche des éparchies orthodoxes, la nouvelle de la libération annoncée de source syriaque "est partie à un moment positif des tractations". Mais elles ont pris ensuite un tour moins positif. On parlerait maintenant d'un "passage des otages d'un groupe à l'autre", avec des exigences plus dures.
Les guillemets et le conditionnel ne sont pas inutiles, les nouvelles venant d'une zone balayée par différents groupes, parfois difficiles à identifier.
Au moment où nous mettions cette nouvelle en ligne nous apprenons que les deux patriarches des Eglises orthodoxes ont lancé un appel en faveur des deux métropolites, ce qui confirme qu'ils n''ont pas rejoint leurs communautés (http://www.balamandmonastery.org.lb/index.php/news/344-bayan-apr-23).
Il s'agit du métropolite d'Alep pour les Grecs orthodoxes, Mgr Boulos (Paul) Yazigi, et du métropolite d'Alep pour les Syriaques orthodoxes, Mgr Gregorios Youhanna Ibrahim.
Mgr Ibrahim s'était rendu en voiture dans une zone tenue par les rebelles pour ramener Mgr Yazigi.
Leur voiture a été interceptée dans les environs d'Alep, par un groupe armé qui les a enlevés et tué le chauffeur.
Le pape François a lancé un appel ce mardi matin poru leur libération, pour uen solution à la crise humanitaire, un engagement pour la paix et la réconciliation en Syrie.

Pour Raï, les chrétiens finissent toujours par payer le prix de l’instabilité régionale | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

24/4/2014-Pour Raï, les chrétiens finissent toujours par payer le prix de l'instabilité régionale | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

C'est partout la même question. Un Orient est-il pensable sans les chrétiens ? Cette question rhétorique, dont la réponse évidente est « non », a été de nouveau soulevée lundi soir dans l'église grecque-orthodoxe Saint-Georges de Buenos Aires, où le patriarche Béchara Raï a prononcé une conférence sur les chrétiens en Orient, en présence du métropolite Selouan, du métropolite russe Juan, d'un évêque syriaque-orthodoxe, du nonce apostolique et, côté laïc, de l'ambassadeur du Liban Antonio Andari, du consul de Syrie, Adnan Assaad, de notables des communautés syrienne et libanaise à Buenos Aires et d'une foule de fidèles.


La visite a coïncidé avec la nouvelle de l'enlèvement des deux évêques grec-orthodoxe et syriaque-orthodoxe d'Alep, et l'apparition d'une « piste tchétchène », comme pour l'attentat de Boston. Le double enlèvement que le patriarche a dénoncé illustre à ses yeux combien les chrétiens, quelles que soient les précautions qu'ils prennent, ou la neutralité positive qu'ils souhaitent assumer, finissent pas payer le prix de l'instabilité régionale, sans qu'il n'y ait la moindre provocation de leur part ; et combien, à cause de guerre en Syrie, ils font l'objet d'une prise d'otages virtuelle qui peut à tout moment devenir réelle.

 

(Pour mémoire : Réunis à Tucuman, les évêques maronites déplorent le recul de la démocratie au Liban)

L'opinion du patriarche sur la guerre en Syrie est connue. Elle rejoint celle de tous les chefs religieux chrétiens d'Orient catholiques, orthodoxes et protestants. Il est hostile à un prolongement du conflit militaire – puisque c'est d'abord de cela qu'il s'agit dans l'immédiat – et à l'afflux d'armes à toutes les parties. Il plaide au contraire pour une solution négociée qui épargnerait au peuple syrien un surcroît de morts, d'exodes et de destructions. Et aux chrétiens un surcroît de départs.


Sacrifier la démocratie ?
En privé, le patriarche rapporte, pour en nuancer la portée, une proposition de Nicolas Sarkozy faite en septembre 2011, lors de la première visite officielle en France du chef de l'Église maronite : « Il ne faut pas sacrifier la démocratie pour la stabilité », avait dit le président français. Mais le patriarche rappelle que la guerre d'Irak, livrée au nom de la démocratie, s'est soldée par l'exode d'un million de chrétiens, soit les deux tiers de la population chrétienne d'origine. Il rappelle que seul Jean-Paul II s'était élevé, en vain, contre l'expédition américaine, lançant son célèbre slogan prémonitoire : « La guerre est une défaite pour l'humanité. » Des attentats presque quotidiens prouvent aujourd'hui que la guerre civile en Irak n'est pas finie et que la démocratie ne peut être greffée sur un pays, qu'elle doit être le fruit d'un processus et d'une maturité interne des peuples qui y aspirent, épilogue en substance le patriarche, qui confie avoir eu un entretien en tête à tête avec le président François Hollande, lors de son récent passage à l'Élysée, et lui avoir parlé de la situation régionale sans précautions de langage.

 

(Pour mémoire : Raï et Kirchner discutent en Argentine du problème des réfugiés syriens)

Un débat insoluble
Ce débat insoluble qui résurgit à chaque rencontre avec un groupe d'émigrés, le patriarche le recentre toujours sur ce mal en soi qu'est la guerre, source de tous les malheurs. « Le chaos encourage les agressions contre les chrétiens, comme cela s'est produit en Irak et en Égypte, ainsi que l'émigration », répète le patriarche.
Profitant d'une question posée par le consul du Liban, il encourage les Argentins d'ascendance libanaise à renouer avec le Liban, à retrouver leur nationalité si la loi le leur permet, à revivre, au Liban et non plus en Argentine, la joie des retrouvailles, et à cette fin, à prendre contact avec la Fondation maronite dans le monde, qui œuvre inlassablement à cette fin et l'accompagne dans tous ses déplacements.

Absence de courage
Au passage, Mgr Raï redit combien « la présence chrétienne en Orient est une garantie pour l'islam modéré », une proposition qui devrait faire bouger moins l'opinion publique que ces forces modérées elles-mêmes, ainsi que les chancelleries occidentales, qui sont aux prises aujourd'hui, de Boston à Londres et Paris, avec une résurgence de la menace jihadiste.


Le patriarche maronite insiste aussi sur le fait que bien des musulmans modérés comptent sur les chrétiens pour dire ce qu'ils n'ont pas toujours le courage d'exprimer à haute voix. « C'est ainsi, confie-t-il dans une digression, comme se parlant à lui-même, que l'on finit par ne plus oser défendre l'opprimé contre l'oppresseur. » Ou comme l'affirme un documentaire visionné durant le long vol Paris-Buenos Aires, « c'est ainsi qu'il arrive que les choses qu'on ne peut plus dire, on finit par ne plus pouvoir les penser ».


Le chef de l'Église maronite insiste enfin sur la volonté des Églises d'Orient de parler « d'une seule voix », sans attendre d'être en communion ecclésiale, afin de continuer à marquer de leur apport original et unique ce berceau des civilisations qu'est le Moyen-Orient. Il souligne que cette tendance est encouragée par le Saint-Siège et le Conseil des Églises du Moyen-Orient, qui souhaitent, avec des interlocuteurs musulmans comme al-Azhar, définir les valeurs communes d'un « vivre en commun » islamo-chrétien à la fois stable et démocratique.

Le patriarche clôture aujourd'hui son séjour prolongé en Argentine, où s'est tenue notamment la troisième conférence épiscopale des évêques maronites d'Amérique, en assistant à un grand dîner offert par l'ambassadeur du Liban, Antonio Andari. Il prendra demain l'avion pour le Paraguay, deuxième étape de sa tournée pastorale en Amérique latine, qui le conduira aussi au Brésil, en Uruguay, en Colombie, au Costa-Rica et au Venezuela.

Lire aussi

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À Tucuman, un avenir qui se cherche...


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Grégoire III invite le pape François à visiter les terres d’Orient | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

23-4-2013-Grégoire III invite le pape François à visiter les terres d'Orient

Le patriarche Grégoire III a invité le pape François à se rendre au Proche-Orient et à réunir autour de lui, de manière régulière, les patriarches des Églises catholiques d'Orient « pour renforcer et soutenir toutes les initiatives pour la paix, encourager l'œcuménisme et le dialogue islamo-chrétien ».
L'invitation a été lancée dans un long entretien entre les deux hommes qui remonte au 18 avril, mais dont les détails viennent d'être annoncés à partir du patriarcat de Raboué. Il s'agissait de la première audience accordée par le pape au patriarche grec-catholique. Grégoire III était accompagné des archimandrites Mtanios Haddad et Sleiman Abou Zeid. Après les présentations d'usage, le Saint-Père et le patriarche se sont isolés pour un entretien d'une 
demi-heure.
Le patriarche a souligné que le Machreq arabe « a besoin de la présence du pape », rappelant combien « le pape François connaît bien cette région et ses problèmes à travers sa profonde connaissance de sa diaspora en Argentine et tout particulièrement dans son ancien diocèse de Buenos Aires ».
Il a « remercié le pape François pour ses appels réitérés à la paix au Proche-Orient et tout particulièrement en Syrie », comme il a souhaité que le Saint-Père « prenne l'initiative pour trouver le chemin qui mène à la paix sur des bases solides. Car cette situation de crise risque de fragiliser encore plus la stabilité régionale et la paix dans le monde comme la présence chrétienne en Orient, singulièrement en Terre sainte ».
Pour faire face à la crise en Syrie, Grégoire III a demandé au Saint-Père de « réunir autour de lui les pasteurs de l'Église de Syrie pour trouver ensemble les moyens d'apporter la paix et d'ancrer les chrétiens sur leurs terres pour qu'ils soient pour tous des témoins de foi et d'espérance ».
Enfin, le patriarche a annoncé la prochaine visite du saint-synode de l'Église grecque-melkite catholique au Saint-Père dont cet entretien n'était que le prélude.

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