--
Joseph khoreich
* Ucip Liban
*Labora-
*ISSR
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
Joseph khoreich
* Ucip Liban
*Labora-
*ISSR
Jeudi, 16 Février 2012 12:43
C'était il y a un an. Début février 2011. Les révolutions du Printemps arabe battaient son plein. Et la Syrie emboîtait le pas un mois plus tard. Aujourd'hui Bachar Al-Assad persiste dans sa politique de répression.
La diplomatie piétine. Les appels à la paix se multiplient, notamment depuis la Terre Sainte. Point de situation.
Onze mois de contestation en Syrie. Et après ?
L'heure des premiers bilans a sonné depuis les premiers soulèvements à Deraa, le 15 mars 2011. Aujourd'hui, on totaliserait plus de 6000 morts, victimes de la violente répression opposée par le régime.
Les appels répétés de la communauté internationale à la fin des violences n'ont été, à ce jour, entendus à Damas.
Mardi dernier - encore - le régime du président Bachar Al-Assad a lancé son assaut le plus violent sur Homs.
L'Assemblée générale des Nations unies doit se prononcer aujourd'hui, jeudi 16 février à 20H00 GMT, sur un projet de résolution qui condamne la répression. Ceci quelques jours après le blocage au Conseil de sécurité d'un texte aux mêmes vues... Quoi qu'il en soit, l'adoption de cette résolution, soutenue notamment par de nombreux pays occidentaux et arabes, aura seulement une portée symbolique.
Le président Bachar Al-Assad a, de son côté, fixé au 26 février la tenue d'un référendum sur la nouvelle loi fondamentale qui instaurerait un "Etat démocratique" basé sur le pluralisme. Cette initiative ressemble à une tentative du régime pour calmer l'émotion d'une communauté internationale choquée par le bain de sang.
Le Pape, dimanche dernier (12 février) a lancé un « appel pressant » pour que soit mis fin « à la violence et au sang versé ». Le Saint Père suit « avec beaucoup d'appréhension les épisodes de violence dramatique et croissante en Syrie ». Et confie prier pour toutes les victimes. Benoît XVI a déjà lancé plusieurs appels pour la paix en Syrie. En particulier, lors de ses voeux de Nouvel An au corps diplomatique. Le Patriarche latin de Jérusalem Mgr Fouad Twal, quant à lui, avait souhaité dans son homélie de Noël « la paix, la stabilité et la sécurité pour le Moyen-Orient » et confié qu'il priait « pour la réconciliation (notamment : ndlr) en Syrie. » Aujourd'hui, le Custode de Terre Sainte, le Père Pizzaballa a lancé un appel pour soutenir concrètement les nombreux chrétiens syriens et les Œœuvres de charité de la Custodie de Terre Sainte.
« Les dispensaires médicaux des couvents franciscains deviennent des lieux de refuge et d'accueil pour tous, suivant la tradition de la Custodie, sans aucune différence entre les ethnies d'alaouites, de sunnites, de chrétiens ou de rebelles et de gouvernementaux » annonce-t-il.
Exode chrétien
Au vu et au su de ces troubles aux couleurs de drame, faut-il craindre une vague d'exode des chrétiens ?
Ils représentent quelque deux millions de syriens ( soit environ 8% de la population). Dans des déclarations accordées à l'agence Zenit, Gregorios Yohanna Ibrahim, métropolite orthodoxe d'Alep décrit la situation et s'adresse aux chrétiens d'Occident et du Monde entier : « Ce dont nous avons vraiment besoin c'est de votre soutien moral et de vos prières pour la stabilité et la paix en Syrie.» Selon le prélat « les modèles libyen, égyptien et yéménite n'ont fait le bonheur de personne dans le monde arabe ». Dans toute cette situation, Mgr Ibrahim voit néanmoins un fait positif : « Il n'y a pas d'exode massif » des chrétiens. Ce que confirme dans la Croix du 14 férvier, Antoine Fleyfel, théologien et philosophe franco libanais. Ce dernier explique que : « La situation des chrétiens (…) varie selon les villes. Quelques familles chrétiennes de Homs et Hama fuient les combats pour se réfugier dans d'autres régions du pays, mais, pour le moment, il n'y a pas d'exode massif des chrétiens hors de Syrie. Dans la plupart des cas, musulmans et chrétiens subissent le même sort. »
C'est vrai que Homs est le théâtre de combats violents. C'est vrai que cela dure depuis plusieurs jours. C'est vrai que la ville s'est vidée de sa communauté chrétienne. Et selon l'Œuvre d'Orient, association qui vient en aide aux chrétiens de la région du Moyen-Orient, « les 30% de chrétiens de la ville ont dû se résoudre à partir ». Et d'expliquer: « C'est en larmes qu'ils abandonnent aujourd'hui leur maison pour chercher la sécurité. Quelques familles musulmanes ont également quitté la ville. Impuissants et terrés chez eux depuis plusieurs jours, les habitants du quartier de Boustane al Diwane, chrétiens et musulmans, ont vu leurs maisons endommagées, saccagées ou détruites ».
Après l'Oeuvre d'Orient la semaine dernière, plusieurs personnalités chrétiennes de Syrie ont tenté d'alerter l'opinion internationale sur la situation particulièrement dramatique dans le pays. C'est ainsi que Mgr Jean-Clément Jeanbart, le métropolite grec-catholique d'Alep, a confié à l'agence Apic ses craintes: « Avant, on avait la sécurité. Aujourd'hui, ceux parmi les chrétiens qui ont les moyens et de l'argent s'en vont ».
Intervention diplomatique du Vatican ?
Le père Paolo Dall'Oglio, un jésuite italien qui a fait de son couvent de Mar Moussa un lieu-symbole de la rencontre interreligieuse, a lui aussi fait part de ses appréhensions au Vatican Insider. Il a demandé au Vatican d'intervenir diplomatiquement. Immédiatement et au plus haut niveau. Il estimait que cette initiative devrait tenir compte des diverses sensibilités, exacerbées par la souffrance, celle des communautés chrétiennes orthodoxes byzantines qui entretiennent des rapports étroits avec le patriarcat de Moscou et qui ont donc un rôle très délicat actuellement, celles des arméniens, majoritaires parmi les chrétiens de Syrie. Le Vatican pouvait, selon lui, mettre à profit sa longue expérience de dialogue avec le monde musulman. Pour le jésuite, la guerre civile a déjà commencé en Syrie. Et il craint que les communautés chrétiennes finissent comme celles d'Irak. D'où l'urgence d'une « initiative efficace » et d'un « effort de dialogue » avec Téhéran et Moscou. Il redoute une « désagrégation du Moyen Orient » et voit bien peu de « perspectives démocratiques ».
Cette crainte des chrétiens de Syrie, en majorité des grecs-orthodoxes et des arméniens, ont effectivement une inquiétude globale pour leur avenir. C'est ce que confie à l'agence Apic, Mgr Abraham Nehmé, ancien métropolite grec-melkite catholique de Homs, Hama et Yabroud, en Syrie : « Nous nous sentons totalement abandonnés par les chrétiens d'Occident, et nous risquons de subir le sort des chrétiens d'Irak…». L'évêque craint pour l'avenir à moyen terme des chrétiens dans le pays et s'il reconnaît que « certains chrétiens en Syrie ont été ou sont encore trop proches du régime en place à Damas », il relève que les Frères musulmans, qui gagnent partout en influence grâce au "printemps arabe", « ne donnent pas l'impression de voir les chrétiens d'un bon œil ».
Pour autant, aujourd'hui il n'y a pas une répression à l'encontre des chrétiens syriens. Voire presque l'inverse. Le Nonce apostolique à Damas, Monseigneur Mario Zenari, dans une interview à Radio Vatican, vendredi dernier a affirmé que « Les chrétiens de Syrie pourraient jouer un rôle de pont entre les protagonistes du conflit, car ils sont jusqu'ici respectés ». L'ambassadeur du Saint-Siège en Syrie a ajouté que « jusqu'à aujourd'hui, les chrétiens n'ont pas été pris pour cible en tant que tels. Aucune église n'a reçu même une éraflure. Cette situation, si on compare avec d'autres pays de la région, donne un peu d'espérance ».
Christophe Lafontaine, avec agences
Mise à jour le Vendredi, 17 Février 2012 15:05-
source:
http://lpj.org/index.phpoption=com_content&view=article&id=1849%3Ala-syrie-un-an-apres-ou-en-sont-les-chretiens&catid=94%3Adecryptage&Itemid=135&lang=fr
Le patriarche maronite, Mar Béchara Boutros Raï, a rendu hommage à l'État du Koweït pour son respect du pluralisme religieux et les facilités qu'il accorde aux chrétiens vivant dans l'émirat, afin qu'ils puissent en toute liberté célébrer leurs fêtes religieuses et leur culte. L'essentiel de ce message d'appréciation a été transmis à l'émir, au gouvernement et au peuple du Koweït par le vicaire patriarcal maronite pour les affaires canoniques, Mgr Hanna Alwane, que le patriarche Raï a délégué au Koweït à l'occasion de la Saint-Maron.
La célébration de la fête, marquée par un office religieux et des réceptions, s'est transformée dans l'émirat en une véritable fête nationale, grâce aux efforts du P. Youssef Fakhri, dont les charismes de rassembleur ne sont plus à prouver, ainsi que grâce au chef du conseil pastoral qui l'assiste, Charles Younès, et des membres.
L'office a été célébré en présence de l'ambassadeur du Liban Bassam Naamani, du représentant local de Dar el-Fatwa, Hajj Hassan Houhou, d'une délégation de la Fondation maronite dans le monde conduite par M. Antonio Andari et comprenant en outre MM. Talal Doueihy et Hikmat Abouzeid, ainsi que de M. Georges Bachir.
En outre, assistaient à l'office plusieurs hommes d'affaires libanais, des représentants des Églises catholique et orthodoxe au Liban et le représentant du nonce apostolique à Koweït City. À l'issue de la messe, une réception a été donnée en l'honneur des présents par les membres de la colonie libanaise au Koweït, au cours de laquelle des mots de circonstance ont été prononcés.
Joseph khoreich
* Ucip Liban
*Labora-
*ISSR
Par Mgr Samir Nassar
ROME, jeudi 16 février 2012 (ZENIT.org) – En Syrie, il faut avant tout « favoriser le dialogue », déclare l'archevêque maronite de Damas, Mgr Samir Nassar, au onzième mois de la crise.
« Nous cherchons tous un peu d'espérance, un peu de lumière dans cette nuit sombre », confie Mgr Nassar, qui fait allusion aux propos de l'éparque d'Alep et président de la Caritas syrienne, Mgr Antoine Audo, qui a invité la communauté internationale à « favoriser le dialogue entre les différentes parties, au lieu d'alimenter l'esprit de vengeance ».
L'évêque confie à « L'Aide à l'Eglise en Détresse » (AED), son inquiétude pour l'avenir des citoyens dont le moral, affirme-t-il, « est au plus bas », au point que les fidèles, devant un avenir si incertain , « se disent adieu à la fin de chaque messe ».
Le soutien psychologique des citoyens fait désormais partie du service pastoral de l'Eglise qui se retrouve à devoir répondre en même temps aux besoins des réfugiés irakiens et à ceux des réfugiés syriens dont la liste ne cesse de s'allonger.
Les violences ont fait, en près d'un an, plus de 6.000 morts, dont des centaines d'enfants, et l'Eglise se sent « impuissante et submergée par les besoins de la communauté qui dépassent largement ses modestes moyens », souligne l'évêque.
« Depuis le rappel des ambassadeurs arabes et occidentaux, explique Mgr Nassar, obtenir un visa est pratiquement impossible : un cauchemar surtout pour les irakiens bloqués à Damas ».
Inflation, pauvreté, forte augmentation du chômage, pénurie d'essence, de gaz et d'électricité, dues à une dévaluation de la monnaie et à l'embargo économique, poursuit-il, ont plongé la population syrienne dans une situation dramatique.
Face à cette situation, l'Eglise s'accroche à ses « valeurs évangéliques » et puise ses forces dans les paroles du pape qui « invite constamment au dialogue et à la non-violence ».
Traduction d'Isabelle Cousturié
Jo.Khoreich
Beyrouth - Liban