Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 3 avril 2013

Depuis octobre dernier, 340 000 nouveaux réfugiés syriens sont entrés au Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

3/4/2013-Depuis octobre dernier, 340 000 nouveaux réfugiés syriens sont entrés au Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

« Aujourd'hui, le Liban compte environ un million de réfugiés syriens. Du 1er octobre 2012 jusqu'à la fin du mois de mars, 340 000 réfugiés sont entrés dans le pays. Ils devaient être aux environs de 600 000 avant octobre dernier », précise à L'Orient-Le Jour une source autorisée à la Sûreté générale.
Ce chiffre augmentera inévitablement, surtout que les combats ne se sont pas encore intensifiés à la frontière libanaise et que la crise syrienne sera difficile et longue.

Ces 340 000 ressortissants syriens sont entrés légalement au Liban. Leur nombre est facile à quantifier vu qu'il répond à une équation simple, effectuée en déduisant le nombre total des entrées de celui des sorties, sur les postes frontaliers. Il faut compter également quelque 30 000 réfugiés palestiniens des camps de Syrie, vivant dans les camps du Liban. Ce chiffre n'a pas augmenté depuis les bombardements de l'armée syrienne du camp de Yarmouk, en décembre dernier.

Tous les jours, des tableaux informatisés, en provenance des quatre postes frontaliers entre le Liban et la Syrie, parviennent à la Sûreté générale à Beyrouth, sur le mouvement des personnes qui franchissent la frontière.
Côté libanais, on compte quatre points de passage légaux toujours opérationnels. Celui de Masnaa, qui est le plus fréquenté, de Arida, de Boukaya et de Abboudiyé. Le cinquième point de passage, situé à Mcharih el-Qaa, a été fermé du côté syrien l'été dernier.

La source à la Sûreté générale reconnaît qu'il existe « un certain nombre de ressortissants syriens illégaux au Liban. Les autorités ne peuvent pas intervenir dans ce cadre, ou encore disposer de chiffres relatifs à leur nombre. Ce sont généralement des hommes, des blessés, d'anciens combattants ou des déserteurs de l'armée. Certains d'entre eux entrent au Liban sans papiers d'identité ou encore se débarrassent de leurs papiers une fois arrivés au Liban. S'ils sont arrêtés, nous les relâchons à la condition qu'ils montrent des documents authentifiant leur identité. Généralement, leurs proches ou leurs parents se présentent à la Sûreté générale avec les documents en question ».Ö

En les relâchant, la Sûreté générale leur donne sept jours pour quitter le pays. « Mais nous savons qu'ils restent et nous ne pouvons rien faire. Nous ne les poursuivons pas », souligne cette source, précisant que « ces Syriens, entrés illégalement au Liban, sont arrêtés suite à des vols, ou des contrôles effectués aux barrages de l'armée ou de la police ».

Six mois d'affilée et sortir pour 24 heures
L'entrée et le séjour des ressortissants syriens au Liban sont régis par des accords bilatéraux signés sous le mandat de l'ancien président de la République, Émile Lahoud.

Un ressortissant syrien peut rester au Liban six mois d'affilée, sortir 24 heures du pays au moins et revenir pour six mois, ressortir pour 24 heures au moins, sans visa, sans permis de séjour, sans payer de frais et revenir encore pour six mois... À la douane libanaise, il reçoit une carte portant le tampon de la Sûreté générale.

« Depuis le début de la crise en Syrie, la Sûreté a trouvé une formule permettant aux déplacés de ne pas être obligés de rentrer chez eux tous les six mois. Comme tous les étrangers, ils paient désormais 300 000 livres par an le permis de séjour. Leur carte de séjour doit cependant être tamponnée tous les six mois », souligne la source autorisée, notant que « s'ils ne rentrent pas chez eux au moins durant un jour tous les six mois, c'est que ces réfugiés ont soit perdu leurs maisons, soit qu'ils ne veulent pas rejoindre les rangs de l'armée, soit qu'ils ont tout simplement peur ».
Elle indique également que « les réfugiés enregistrés auprès de l'UNHCR doivent avoir des papiers en règle auprès de la Sûreté générale, sinon ils seront considérés comme illégaux ; ceux qui entrent illégalement via la frontière du Akkar ou de la Békaa ne viennent jamais se faire enregistrer auprès des autorités libanaises ».

Mis à part les quatre postes-frontières légaux et les zones frontalières minées par l'armée syrienne, il existe des points de passage illégaux et sécurisés, dans le Akkar, la Békaa et la Békaa-Ouest. À Ersal par exemple, une frontière de 60 kilomètres s'étend dans une montagne aride où, depuis décembre dernier, il n'y a plus aucun soldat ou garde-frontière syrien. L'armée libanaise n'a jamais mis en place des postes sur cette frontière.
« La troupe libanaise doit être partout, au Sud, au Nord, à l'Est et à l'intérieur du pays pour veiller à la sécurité. Il faut tout un dispositif pour qu'elle puisse contrôler la frontière avec la Syrie, que ce soit sur le plan du nombre d'hommes déployés ou encore du matériel, comme la pose de caméras de surveillance », indique la source, qui exclut l'existence de groupes organisés qui s'entraînent en territoire libanais, notant cependant qu'il « y a quelques Libanais qui se battent en Syrie ».

En ce qui concerne le travail des ressortissants syriens, les journaliers peuvent depuis toujours travailler au Liban sans permis de travail. Ce sont seulement ceux qui travaillent dans des usines, des entreprises et des bureaux, les salariés donc, qui ont besoin d'un permis de travail. Au cours des derniers mois, 25 à 30 % des permis de travail octroyés par la Sûreté générale sont destinés à des ressortissants syriens. Des chiffres comparatifs n'existent pas avec les années précédentes.

Cette source autorisée n'exclut pas la possibilité que des ressortissants syriens travaillent au noir auprès de petites entreprises comme des salons de coiffure ou d'esthétique, ou encore de petits restaurants, les patrons préférant les considérer comme des journaliers.

Cette main-d'œuvre syrienne pourrait prendre la place des Libanais non qualifiés. Cela est déjà visible, selon les ONG travaillant dans les bidonvilles de Beyrouth, dans les zones les plus pauvres du pays.
Cela s'applique également aux loyers dans les quartiers pauvres. Selon diverses ONG, des familles libanaises ont été délogées à Bourj Hammoud et Nabaa pour être remplacées par des locataires syriens qui sont prêts à payer cinquante ou cent dollars de plus de loyer mensuel. C'est plus facile pour eux car plusieurs familles partagent le même petit appartement. Ce qui n'est pas de mise auprès des familles libanaises, même les plus démunies.
« On s'attend que la crise en Syrie soit difficile et longue. Le Liban ne peut pas venir seul à bout du dossier des réfugiés syriens, il faudra que la Ligue arabe et la communauté internationale interviennent pour l'aide », note cette source à la Sûreté générale.

« Nous n'avons pas de solution à ce dossier, nous effectuons certes des prévisions. Contrairement aux autres pays limitrophes de la Syrie, le Liban a décidé de ne pas fermer ses frontières face aux réfugiés. Il faut donc trouver une solution politique », souligne-t-elle en conclusion.

 Reportage

Dans le Nord syrien, les déplacés survivent en mangeant des herbes

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mardi 2 avril 2013

Raï met en garde : Des forces obscures œuvrent à désarticuler les États et les institutions ... | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

2/4/2013-Raï met en garde : Des forces obscures œuvrent à désarticuler les États et les institutions ... | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le patriarche a couronné hier deux messages musclés prononcés en fin de semaine, à Bkerké, par un troisième, émis au cours de la traditionnelle messe du lundi de Pâques « aux intentions de la France, de l'État et du peuple français ». L'office a été célébré en présence de l'ambassadeur Patrice Paoli et du personnel diplomatique de l'ambassade de France, et suivi d'un déjeuner.

Des propos tenus au cours de l'homélie, puis du toast prononcé à cette occasion, on retiendra surtout ceux dans lesquels le chef de l'Église maronite met en garde contre « des forces obscures qui œuvrent à désarticuler les États » du monde arabe et « à y semer la discorde, au nom de la démocratie ». Ainsi, le patriarche prend une fois de plus ses distances à l'égard d'un « printemps arabe » dont le masque démocratique cache de plus en plus mal la grimace totalitaire et l'exode des chrétiens qu'il provoque, indirectement .

Voici des extraits des deux allocutions prononcées par le patriarche à cette occasion :

« Les événements inquiétants et douloureux qui nous menacent nous invitent, Français et Libanais, à multiplier nos efforts au service de la paix (...) la France des Lumières ne sera pas indifférente (...) face à la montée du radicalisme et du fondamentalisme et à la prolifération d'un obscurantisme fort des contradictions politiques et des pesanteurs régionales et internationales. »
« Les chrétiens d'Orient se sentent de plus en plus délaissés dans leur passion de rester sur leurs terres ancestrales et de continuer d'y promouvoir les valeurs chrétiennes et culturelles et celles de la modernité (...) »
« Des forces obscures œuvrent à désarticuler les États et les institutions, et à tenter inlassablement d'allumer la "fitna" entre les différentes confessions jusque-là coexistant paisiblement, et, quelle ironie, au nom de la démocratie et du printemps arabe. »
« Nous ne pourrons conjurer leurs méfaits calamiteux que par la certitude de la foi pascale du triomphe définitif de la Vie sur la Mort, et par la clairvoyance des pays amis et des hommes de bonne volonté. Cette foi nous pousse à rencontrer le Christ Sauveur, et à Le rechercher dans le visage de nos frères et sœurs, en nous mettant au service des plus faibles, des pauvres, des malades, des déplacés et des délaissés, comme les étrangers réfugiés parmi nous, les personnes âgées, les jeunes, les enfants et les opprimés de tous bords. »

Au déjeuner
Par ailleurs, fort des énoncés de la charte de saint Louis, roi de France, du 24 mai 1250, et la lettre de Georges Clemenceau, en date du 10 novembre 1919, adressée toutes les deux au patriarche maronite, le cardinal Raï a affirmé que « le premier document parle de la nation maronite, le second parle du Liban. Le dénominateur commun est le patriarcat maronite ». Cela veut dire que les maronites et le Liban sont devenus deux synonymes. Qui dit maronites dit Liban. C'est pourquoi, l'on dit que « les maronites sont pour le Liban et non le Liban pour les maronites ». L'amitié franco-maronite est par le fait même franco-libanaise. Toute collaboration entre la France et les maronites est toujours en faveur du Liban. Elle nous incite à promouvoir les causes communes :

a) Favoriser la convivialité islamo-chrétienne, la connivence entre les cultures, les libertés individuelles et collectives, le pluralisme qui est source de richesse, et ne semble pas unanimement partagé. Les valeurs qui traduisent la démocratie sont œuvres des chrétiens et s'avèrent une nécessité, pour les pays du Moyen-Orient. La montée du fondamentalisme islamique menace les musulmans, qui sont modérés dans leur majorité, de passer au fondamentalisme, si les chrétiens perdent leur présence effective et leur influence bénéfique sur les sociétés arabes.

b) Appuyer auprès des instances internationales la reconnaissance et l'instauration de la neutralité juridique, positive et effective du Liban, qui lui permet d'être un lieu de rencontre et de dialogue des cultures et des religions, et d'être promoteur de paix, de justice et d'entente entre les peuples dans sa région.

c) Œuvrer pour mettre fin à la violence et à la guerre en Syrie, et inviter les partis en conflit à la table de négociations, en vue d'une solution juste, équitable et durable. Le Liban subit les lourdes conséquences de la guerre en Syrie, sur les plans politique, économique, sécuritaire et social. Le nombre des déplacés et refugiés syriens avec tous leurs problèmes sur le territoire libanais s'approche à un million. Il faut absolument les redistribuer aux pays voisins de la Syrie selon la capacité de chacun, et solliciter de l'Union européenne les aides financières et matérielles pour eux.

Le message de Pâques
Dimanche, dans un message pascal aux Libanais et aux chrétiens en particulier, le patriarche Raï s'était fait le porte-parole d'une indignation générale face à ce que la classe politique libanaise dans son ensemble fait subir à la population.

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Accord Baabda-Bkerké pour « des législatives à n'importe quel prix »

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lundi 1 avril 2013

Messe de Pâques : "Le pouvoir politique doit être au service du peuple", rappelle Raï | À La Une | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/807847/Messe_de_Paques_%3A_%22Le_pouvoir_politique_doit_etre_au_service_du_peuple%22,_rappelle_Rai.html
Messe de Pâques : "Le pouvoir politique doit être au service du peuple", rappelle Raï | À La Une | L'Orient-Le Jour

Dans son homélie dominicale, le patriarche maronite libanais Mgr Béchara al-Raï a espéré hier que "la lumière de Jésus puisse éclairer la voie du Liban et le Moyen-Orient face aux dangers" qui les menacent. "Cette année, Le Liban et la région passent par des jours noirs, marqués par la faim, la violence, la guerre, le terrorisme, l'émigration et la peur", a dit Mgr Raï. "Mais la parole de Jésus reste plus forte que le mensonge et la Vérité est plus forte que la rancune et la mort", a-t-il ajouté.

S'adressant aux responsables libanais, le patriarche maronite a rappelé que "le pouvoir politique doit être au service du peuple". "Les citoyens n'accepteront plus d'être gouvernés par des politiciens qui ne travaillent que pour leurs intérêts personnels ou confessionnels, a dit Mgr Raï. Ils rejetteront ceux qui font obstruction aux institutions constitutionnelles (…) et ceux qui contribuent à la déstabilisation et à la propagation des armes illégales".

 Le patriarche a enfin appelé tous les responsables à coopérer avec le président de la République Michel Sleiman et à dialoguer afin de résoudre les problèmes du Liban. "Les citoyens n'accepteront pas le retard dans la formation d'un nouveau gouvernement (...) car il faut sauver le pays de la division et des problèmes économiques, a souligné Mgr Raï.

Nous ne pouvons pas accepter le vide, nous demandons un gouvernement efficace et un Parlement actif".

 (Lire aussi : Messe de Pâques : Le pape préconise "une solution politique à la crise" syrienne)

 Au Vatican, les méditations du Chemin de croix, présidé vendredi par le pape François au Colisée, ont mis l'accent sur les guerres au Moyen-Orient. Leur rédaction avait été confiée à deux jeunes Libanais par le patriarche Raï, conformément aux souhaits du pape Benoît XVI.

Elles ont dénoncé directement les "guerres qui dévastent divers pays du Moyen-Orient" et demandé que "les réfugiés et les migrants forcés puissent retourner le plus vite possible sur leurs terres".

 "Fais, Seigneur, que le sang des victimes innocentes soit la semence d'un nouvel Orient plus fraternel, plus pacifique et plus juste, et que cet Orient recouvre la splendeur de sa vocation de berceau de civilisation", ont supplié les deux jeunes catholiques libanais.

Ils ont plaidé pour les "Églises orientales", en proie à "diverses difficultés" et parfois même à la "persécution".

 Les méditations ont aussi porté sur les menaces dans les pays occidentaux que, selon l'Église, constituent l'avortement, l'euthanasie et les manipulations génétiques : "Prions pour tous ceux qui promeuvent l'avortement : qu'ils prennent conscience que l'amour ne peut être que source de vie. Pensons aussi aux défenseurs de l'euthanasie et à ceux qui encouragent des techniques et des procédés qui mettent en danger la vie humaine".

 (Lire aussi : Tristes Pâques pour les catholiques de Syrie)

 Les méditations ont évoqué le sort des "jeunes "victimes de la drogue, des sectes et des perversions", mais aussi des "mères affligées, femmes blessées dans leur dignité, violentées par les discriminations, l'injustice et la souffrance".

Elles ont renvoyé dos-à-dos "fondamentalisme violent" et "laïcisme aveugle qui étouffe les valeurs de la foi et de la morale au nom d'une supposée défense de l'homme".

 "Seigneur, ne permets pas que la raison humaine, que tu as créée pour toi, se contente de vérités partielles de la science et de la technologie sans chercher à poser les questions fondamentales du sens de l'existence", ont exhorté les rédacteurs, très proches sur ce point des vues de Joseph Ratzinger, le pape "émérite" Benoît XVI.

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Le Pape appelle à une «solution politique» en Syrie

Le pape François salue la foule place Saint-Pierre dimanche.

Pour son premier message urbi et orbi, le pape François a lancé un appel pathétique pour la paix au Moyen-Orient, en Syrie en particulier, mais aussi au Mali et en Corée. Il a également appelé les chrétiens à une conversion du «cœur».Conversion intérieure

De notre envoyé spécial à Rome

Devant une place Saint-Pierre noire de monde pour la fête de Pâques, le nouveau pape François, dont c'était le premier message urbi et orbi retransmis en mondovision a lancé un appel vibrant pour la paix avant de souhaiter de «joyeuses Pâques» au monde entier.

«Demandons à Jésus ressuscité, qui transforme la mort en vie, de changer la haine en amour, la vengeance en pardon, la guerre en paix. Oui, le Christ est notre paix et, par lui, implorons la paix pour le monde entier!», a-t-il lancé.

«Paix pour le Moyen-Orient, en particulier entre Israéliens et Palestiniens, qui travaillent à trouver la route de la concorde, afin qu'ils reprennent avec courage et disponibilité les négociations pour mettre fin à un conflit qui dure désormais depuis trop de temps.»

Mais aussi: «Paix en Irak, pour que cesse définitivement toute violence, et, surtout, pour la Syrie bien-aimée, pour sa population blessée par le conflit et pour les nombreux réfugiés qui attendent aide et consolation. Que de sang a été versé! Et que de souffrances devront encore être infligées avant qu'on réussisse à trouver une solution politique à la crise?»

Enfin: «Paix pour l'Afrique, encore théâtre de conflits sanglants. Au Mali, afin qu'il retrouve unité et stabilité ; et au Nigeria, où malheureusement ne cessent pas les attentats qui menacent la vie de tant d'innocents et où de nombreuses personnes, même des enfants, sont retenues en otages par des groupes terroristes. Paix dans l'est de la République démocratique du Congo et en République centrafricaine, où nombreux sont ceux qui sont contraints à laisser leurs maisons et vivent encore dans la peur.»

Le pape François a terminé cette série d'appels d'une intensité rare pour l'Asie et «surtout dans la péninsule coréenne, pour que soient surmontées les divergences et que mûrisse un esprit renouvelé de réconciliation».

Il a également fustigé «l'avidité de ceux qui cherchent des gains faciles» qui «divisent» la vie humaine et la famille. Un «égoïsme» qui conduit à la «traite de personnes, l'esclavage le plus répandu en ce XXIe siècle», à «la violence liée au trafic de drogue» mais aussi à «l'exploitation inéquitable des ressources naturelles» alors que les hommes sont «des gardiens responsables de la création».

En commençant ce message, le pape François avait demandé que la «joie» de cette fête parvienne spécialement dans les lieux de souffrance: «C'est une grande joie pour moi de pouvoir vous faire cette annonce: le Christ est ressuscité! Je voudrais qu'elle arrive dans chaque maison, dans chaque famille, spécialement là où il y a plus de souffrance, dans les hôpitaux, dans les prisons…»

Mais que cette «joie» touche aussi tout un chacun, en reprenant le tutoiement de la veillée pascale : «Je voudrais que cette joie atteigne tous les cœurs, parce que c'est là que Dieu veut semer cette Bonne Nouvelle: Jésus est ressuscité, c'est une espérance pour toi, tu n'es plus sous la domination du péché, du mal!»

En se demandant «quel sens a cet événement», il a donné cette réponse: «Cela signifie que l'amour de Dieu peut transformer notre vie, faire fleurir ces zones de désert qui sont dans notre cœur.» Ajoutant: «Voilà ce qu'est Pâques: c'est l'exode, le passage de l'homme de l'esclavage du péché, du mal à la liberté de l'amour, du bien. Parce que Dieu est vie, seulement vie, et sa gloire est l'homme vivant.»

Il a nettement insisté sur cette conversion intérieure: «Ce passage de l'esclavage du mal à la liberté du bien doit se réaliser en tout temps, dans les espaces concrets de notre existence, dans notre vie de chaque jour.» Terminant par cet appel: «Laissons-nous renouveler par la miséricorde de Dieu, laissons-nous aimer par Jésus, laissons la puissance de son amour transformer aussi notre vie ; et devenons des instruments de cette miséricorde, des canaux à travers lesquels Dieu puisse irriguer la terre, garder toute la création et faire fleurir la justice et la paix.»



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Lettre de Mgr Maroun Gemayel au sujet d'un synode maronite diocesain de France

Un séminariste syrien tué par un obus à Damas | L'observatoire de la Christianophobie

Aide à l'Église en Détresse (AED) a reçu le 27 mars cette information tragique, une de plus, de Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas.

« Nous sommes à l'archevêché maronite de Damas une communauté de six. Le benjamin Camil, 35 ans se prépare pour être diacre permanent. Il s'occupe de la sacristie, assure l'accueil et donne un coup de main au service social débordé en ces jours douloureux…

Ce mardi 26 mars 2013, Camil veille sur la distribution du pain et des vivres aux pauvres comme chaque mardi. A 11 h 30 il se dirige vers la maison familiale déserte depuis l'éclatement des événements. Un obus tombe en route et lui arrache la vie. Son corps gisait sur le trottoir avant d'être placé à la morgue publique de Damas en attendant d'identifier son identité.

Depuis un certains moment les obus tombent n'importe où et à n'importe quel moment. Une roulette russe qui prend la vie des innocents.. Camil a été pleuré par tous..il était si proche de tous, toujours à l'écoute disponible à rendre service et partager ses modestes biens avec les plus nécessiteux.

Cette roulette russe qui plane sur la ville, choisit ses victimes au hasard, ils sont plusieurs chaque jour. Camil a fait un autre choix : Mourir pendant la Semaine Sainte avec le Crucifié pour servir et louer à jamais le Sauveur Ressuscité et implorer la Paix pour son pays martyrisé ».

Source : Aide à l'Église en Détresse



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Les maristes d’Alep décrivent la résignation et la lassitude de la ville syrienne | La-Croix.com

Les maristes d'Alep ont fait parvenir à La Croix une neuvième lettre décrivant la situation dans cette ville du nord-ouest de la Syrie où « résignation et lassitude résument assez bien l'état d'esprit actuel des habitants », affirment les religieux.

Selon eux, les Alépins se sont résignés à voir leur ville coupée en deux parties avec l'afflux de centaines de milliers de déplacés qui ont envahi les zones « sûres », sans se lamenter. « Et le flux continue : des petites camionnettes pleines de gens et quelques meubles et matelas circulent dans les rues à la recherche d'un abri », racontent-ils.

Ils décrivent également « le bruit assourdissant des rafales de mitrailleuses et des tirs de canons », « la menace d'obus de mortier qui tombent n'importe où », les « tirs de snippers qui tuent n'importe qui », les « voitures piégées qui explosent n'importe quand », les « kidnappings qui ont lieu quotidiennement ».

Les religieux constatent aussi la pauvreté due à une économie « complètement ruinée », « les usines démantelées et volées et les commerces brûlés ».

Les Alépins, continuent-ils « sont las de ne pas apercevoir un brin de solution à des événements qui durent en Syrie depuis deux ans (15 mars 2011) et à Alep depuis huit mois (23 juillet 2012), las de voir la Syrie, nommée "berceau de la civilisation" par la communauté internationale et Alep, la plus ancienne ville toujours habitée du monde, détruites, leurs trésors archéologiques volés, leur tissu social effiloché, la sécurité, qui y régnait et que les autres nous enviaient, disparue, et la coexistence entre les différentes communautés du pays et la tolérance remplacées par un fanatisme religieux importé. »

Ils décrivent aussi des habitants « las de devoir démentir tous les mensonges colportés par les médias étrangers » et « las de voir les grandes puissances proposer une solution négociée entre les deux parties tout en récusant l'une d'elle et de décider d'armer une partie en "armes défensives et non-létales" comme si ces dernières pouvaient exister ».

« Malgré ce contexte assez sombre, nous, "les maristes Bleus" continuons avec détermination notre action en faveur des déplacés qui logent dans les trois écoles de Cheikh Maksoud, expliquent-ils. Nous y allons quotidiennement passer la journée avec eux pour accompagner les mères, divertir, éduquer et instruire les enfants, distribuer les denrées pour le petit déjeuner et le souper, apporter chaque jour un repas chaud à midi, soigner les malades, nous occuper de l'hygiène et de l'état sanitaire, sans oublier le lait pour les enfants et les nourrissons ainsi que les couches. »

« Nous croyons en l'espérance chrétienne, sans quoi, la foi n'est que paroles »

Ils fournissent aussi quotidiennement le repas de midi aux déplacés dont ils ont la charge (fourni gratuitement par une association caritative musulmane) et continuent à offrir un panier alimentaire mensuel aux 300 familles chrétiennes du quartier de Cheikh-Maksoud qui sont sans ressources à cause des événements.

Les maristes ont également été à l'origine de rencontres régulières entre les 13 associations caritatives qui portent secours aux chrétiens démunis d'Alep.

« Nos bénévoles continuent leur engagement avec nous malgré qu'il soit devenu de plus en plus périlleux d'aller à Cheikh Maksoud, les accès sont parfois bloqués, des obus y tombent souvent et des snippers font parfois des victimes », affirment-ils, se disant « émerveillés par ce réseau de solidarité qui s'est tissé autour de nous tant au niveau local que national ou international ».

« Nous ne pouvons assez remercier tous ceux qui, par des pensées, des messages ou des dons nous ont manifesté leur amitié, leur solidarité et leur amour », concluent-ils en soulignant « que nous croyons en l'espérance chrétienne, sans quoi, la foi n'est que paroles et la charité n'est qu'aumône »



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Les méditations du chemin de croix écrites par des jeunes du Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/807711/Les_meditations_du_chemin_de_croix_ecrites_par_des_jeunes_du_Liban.html

Lire les textes des meditations ennclickant surble lien suivant :

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2803133_colysee

Les méditations du chemin de croix écrites par des jeunes du Liban
Quel est le chemin de la vie éternelle ? « Jésus a répondu à cette question, qui brûle au plus profond de notre être, en parcourant le chemin de la croix. » C'est par ces paroles que commencent les méditations qui ont été lues hier, pendant le rite du chemin de croix présidé pour la première fois par le pape François. À la demande de Benoît XVI, et dans le souci de sensibiliser les chrétiens du monde entier aux épreuves de leurs frères d'Orient, les méditations ont été préparées par de jeunes Libanais sous la conduite du patriarche Béchara Raï. Ces derniers, venus en délégation à Rome, ont participé hier à l'émouvante cérémonie, qui a commencé à 22 heures. Publié par les soins de la la Librairie éditrice vaticane, le texte des méditations est depuis hier en librairie à Rome.
Chacune des stations s'ouvre avec une des illustrations d'un chemin de croix du XIXe siècle, peintes par un artisan franciscain palestinien et conservées à Bethléem. Nombreux sont, dans le texte, les renvois à l'Exhortation apostolique postsynodale de Benoît XVI, Ecclesia in Medio Oriente, et les citations des saints d'Orient ou tirées de la liturgie orientale..
L'appel à suivre le Seigneur « s'adresse à tous, en particulier aux jeunes et aux personnes éprouvées par les divisions, les guerres ou l'injustice et qui luttent pour être des signes d'espérance et des artisans de paix au milieu de leurs frères », lit-on dans l'introduction.
Les messages contenus dans ce chemin de croix, exprimés dans un langage suggestif et poétique, touchent toutes les catégories de personnes, estime le communiqué.
La première station, en référence à Pilate, fait observer que ceux qui « mettent leur autorité au service de l'injustice et piétinent la dignité de l'homme et son droit à la vie » sont nombreux, et elle se conclut par une invitation à ceux qui sont détenteurs du pouvoir dans ce monde pour qu'ils « gouvernent dans la justice ».

Pensée pour la famille
Dans la IIe station, celle où Jésus rencontre sa mère, on trouve une pensée pour les familles. « Dans nos familles, nous vivons nous aussi des souffrances causées aux enfants par leurs parents, ou aux parents par leurs enfants. » On prie pour que, « en ces temps difficiles », les noyaux familiaux puissent être « des oasis d'amour, de paix et de sérénité, à l'image de la Sainte Famille de Nazareth ».
La souffrance qui, « accueillie dans la foi, se transforme en voie de salut », est au cœur de la Ve station. L'exemple de Simon de Cyrène, qui aide le Christ sur le chemin du Golgotha, « nous enseigne à accepter la croix que nous rencontrons sur les routes de la vie ». « La croix de la souffrance et de la maladie » doit être accueillie parce que le Seigneur est avec l'homme et qu'il l'aide à en supporter le poids. Les chrétiens sont invités à le remercier « pour toutes les personnes malades ou souffrantes qui savent être témoins de [s]on amour et pour tous les "Simon de Cyrène" qu['il]e met sur notre chemin ».
La VIe station montre Véronique qui essuie le visage de Jésus, rappelant que le Nazaréen est présent « dans toute personne qui souffre ». Le Seigneur enseigne « qu'une personne blessée et oubliée ne perd ni sa valeur ni sa dignité » et la station se termine par une prière pour ceux qui cherchent son visage « et qui le trouvent dans celui des personnes sans abri, des pauvres et des enfants, exposés à la violence et à l'exploitation ».

Le bien et le mal
Dans la VIIIe station, Jésus rencontre les femmes de Jérusalem : « Notre monde est rempli de mères éplorées, de femmes blessées dans leur dignité, maltraitées par les discriminations, l'injustice et la souffrance. Ô Christ souffrant, sois leur paix et un baume sur leurs bles
sures. »
On lit dans la XIe station, où Jésus est cloué sur la croix : « Ô Jésus, nous te prions pour tous les jeunes qui sont accablés par le désespoir, pour les jeunes victimes de la drogue, des sectes et des perversions. Libère-les de leur esclavage. »
Le regard des auteurs demeure vigilant sur tous les risques présents dans la société actuelle. La XIIe station propose une réflexion sur cet homme qui, « à toutes les époques, a cru pouvoir se substituer à Dieu et déterminer par lui-même le bien et le mal ». Un homme qui se croit « tout-puissant » au nom de « la raison, du pouvoir ou de l'argent ». Aujourd'hui, différentes réalités « cherchent à exclure Dieu de la vie de l'homme ». Par exemple, le « laïcisme aveugle » qui « étouffe les valeurs de la foi et de la morale au nom d'une prétendue défense de l'homme », ou le « fondamentalisme violent » qui « prend pour prétexte la défense des valeurs religieuses ». « Seigneur Jésus, (...) ne permets pas que la raison humaine, que tu as créée pour toi, se contente des vérités partielles de la science et de la technologie sans chercher à se poser les questions fondamentales du sens et de l'existence » : telle est l'invocation de la IIIe station.
Dans la IXe station, les auteurs parlent d'une Église « écrasée sous la croix des divisions qui éloignent les chrétiens les uns des autres et de l'unité » voulue pour eux par le Christ.

Avortement, euthanasie
Dans la XIIe, la prière s'élève « pour que tous ceux qui promeuvent l'avortement prennent conscience que l'amour ne peut être que source de vie ». On y trouve aussi une pensée pour « les défenseurs de l'euthanasie et ceux qui encouragent des techniques et des procédés qui mettent en danger la vie humaine », espérant que le Seigneur ouvre leur cœur afin qu'ils le connaissent en vérité et qu'ils « s'engagent dans l'édification de la civilisation de la vie et de l'amour ».
Les méditations font constamment allusion aux populations du Moyen-Orient : « Seigneur Jésus, (...) nous te confions tous les hommes et toutes les populations humiliées et dans l'épreuve, en particulier ceux de l'Orient martyrisé », prie-t-on dans la IIe station.
Dans la XIIe, la pensée se tourne vers « tant de nos situations qui nous paraissent sans issue ». Parmi celles-ci, « celles qui découlent des préjugés et de la haine, qui endurcissent nos cœurs et mènent aux conflits religieux ». C'est pourquoi cette prière est formulée : « Viens Esprit-Saint consoler et fortifier les chrétiens, en particulier ceux du Moyen-Orient, afin que, unis au Christ, ils soient, sur une terre déchirée par l'injustice et par les conflits, les témoins de son amour universel. »

Le courage de rester
Dans la Xe station, où Jésus est dépouillé de ses vêtements, on implore : « Accorde, Seigneur, aux enfants des Églises orientales – dépouillés par les nombreuses difficultés, parfois jusqu'à la persécution, et affaiblis par l'émigration – le courage de rester dans leurs pays pour annoncer la Bonne Nouvelle. »
Dans la XIIIe station, la prière est « pour les victimes des guerres et de la violence qui dévastent, actuellement, divers pays du Moyen-Orient, comme d'autres parties du monde », souhaitant que « les réfugiés et les migrants forcés puissent retourner dès que possible dans leurs maisons et sur leurs terres ». L'invocation se fait intense : « Fais, Seigneur, que le sang des victimes innocentes soit le ferment d'un nouvel Orient plus fraternel, plus pacifique et plus juste, et que cet Orient retrouve la splendeur de sa vocation de berceau des civilisations et des valeurs spirituelles et humaines. »
Enfin, devant Jésus qui vient d'être déposé dans le sépulcre, à la XIVe station, les auteurs font observer : « Accepter les difficultés, les événements douloureux, la mort requiert une ferme espérance, une foi vive. » Puis ils concluent : « Nous avons reçu la liberté des enfants de Dieu pour ne pas retomber dans l'esclavage; la vie nous est donnée en abondance pour que nous ne nous contentions plus d'une vie privée de beauté et de signification. »
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dimanche 31 mars 2013

Les maristes d’Alep décrivent la résignation et la lassitude de la ville syrienne | La-Croix.com

Les maristes d'Alep décrivent la résignation et la lassitude de la ville syrienne | La-Croix.com

Les maristes d'Alep ont fait parvenir à La Croix une neuvième lettre décrivant la situation dans cette ville du nord-ouest de la Syrie où « résignation et lassitude résument assez bien l'état d'esprit actuel des habitants », affirment les religieux.

Selon eux, les Alépins se sont résignés à voir leur ville coupée en deux parties avec l'afflux de centaines de milliers de déplacés qui ont envahi les zones « sûres », sans se lamenter. « Et le flux continue : des petites camionnettes pleines de gens et quelques meubles et matelas circulent dans les rues à la recherche d'un abri », racontent-ils.

Ils décrivent également « le bruit assourdissant des rafales de mitrailleuses et des tirs de canons », « la menace d'obus de mortier qui tombent n'importe où », les « tirs de snippers qui tuent n'importe qui », les « voitures piégées qui explosent n'importe quand », les « kidnappings qui ont lieu quotidiennement ».

« Nous continuons avec détermination notre action en faveur des déplacés »

Les religieux constatent aussi la pauvreté due à une économie « complètement ruinée », « les usines démantelées et volées et les commerces brûlés ».

Les Alépins, continuent-ils « sont las de ne pas apercevoir un brin de solution à des événements qui durent en Syrie depuis deux ans (15 mars 2011) et à Alep depuis huit mois (23 juillet 2012), las de voir la Syrie, nommée "berceau de la civilisation" par la communauté internationale et Alep, la plus ancienne ville toujours habitée du monde, détruites, leurs trésors archéologiques volés, leur tissu social effiloché, la sécurité, qui y régnait et que les autres nous enviaient, disparue, et la coexistence entre les différentes communautés du pays et la tolérance remplacées par un fanatisme religieux importé. »

Ils décrivent aussi des habitants « las de devoir démentir tous les mensonges colportés par les médias étrangers » et « las de voir les grandes puissances proposer une solution négociée entre les deux parties tout en récusant l'une d'elle et de décider d'armer une partie en "armes défensives et non-létales" comme si ces dernières pouvaient exister ».

« Malgré ce contexte assez sombre, nous, "les maristes Bleus" continuons avec détermination notre action en faveur des déplacés qui logent dans les trois écoles de Cheikh Maksoud, expliquent-ils. Nous y allons quotidiennement passer la journée avec eux pour accompagner les mères, divertir, éduquer et instruire les enfants, distribuer les denrées pour le petit déjeuner et le souper, apporter chaque jour un repas chaud à midi, soigner les malades, nous occuper de l'hygiène et de l'état sanitaire, sans oublier le lait pour les enfants et les nourrissons ainsi que les couches. »

« Nous croyons en l'espérance chrétienne, sans quoi, la foi n'est que paroles »

Ils fournissent aussi quotidiennement le repas de midi aux déplacés dont ils ont la charge (fourni gratuitement par une association caritative musulmane) et continuent à offrir un panier alimentaire mensuel aux 300 familles chrétiennes du quartier de Cheikh-Maksoud qui sont sans ressources à cause des événements.

Les maristes ont également été à l'origine de rencontres régulières entre les 13 associations caritatives qui portent secours aux chrétiens démunis d'Alep.

« Nos bénévoles continuent leur engagement avec nous malgré qu'il soit devenu de plus en plus périlleux d'aller à Cheikh Maksoud, les accès sont parfois bloqués, des obus y tombent souvent et des snippers font parfois des victimes », affirment-ils, se disant « émerveillés par ce réseau de solidarité qui s'est tissé autour de nous tant au niveau local que national ou international ».

« Nous ne pouvons assez remercier tous ceux qui, par des pensées, des messages ou des dons nous ont manifesté leur amitié, leur solidarité et leur amour », concluent-ils en soulignant « que nous croyons en l'espérance chrétienne, sans quoi, la foi n'est que paroles et la charité n'est qu'aumône »



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Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient




Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient
Le Figaro
L'idée centrale de cette procession au cœur de Rome, donc symboliquement au cœur de l'Église catholique, était de «consoler et fortifier les chrétiens, en particulier ceux du Moyen-Orient», comme pouvait le signifier cette autre méditation, afin qu ...
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Le Figaro
Pape:"l'amitié de nos frères musulmans"
Le Figaro
Le pape François a salué ce soir au Colisée "l'amitié de tant de nos frères musulmans" au Moyen-Orient et exhorté les chrétiens à "répondre au mal par le bien". Le pape a remercié les jeunes Libanais qui ont rédigé les méditations. Rappelant le voyage ...
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Le pape François prie pour que l'Orient "redevienne le berceau des ...
FRANCE 24
François a rappelé le voyage de son prédécesseur au Liban en septembre, rendant hommage aux musulmans : "nous avons vu alors la beauté et la force de la communion des chrétiens de cette terre et de l'amitié de tant de nos frères musulmans et de ...
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FRANCE 24
Le pape François prie pour l'Orient en guerre et les menaces à la vie
Maritima.info
Un chant des chrétiens maronites en arabe accompagnait la cérémonie. Les fidèles du Moyen-Orient vivent une coexistence parfois difficile avec les musulmans, la montée de l'islamisme, le départ de nombre d'entre eux vers l'Occident. Les textes des deux ...
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Maritima.info
Vendredi saint: le pape parle du Moyen-Orient
Métro Montréal
Plusieurs prières faisaient référence aux souffrances des chrétiens du monde arabe, et réclamaient la fin du «fondamentalisme violent», du terrorisme et des «guerres et de la violence qui dévastent plusieurs pays du Moyen-Orient». François, qui est ...
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Web4 nouveaux résultats pour Chrétiens Orient
 
Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient - Yahoo! Actualités France
Lisez 'Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient' sur Yahoo! Actualités France. Les textes récités vendredi soir au cours du grand chemin de croix du Colisée ...
fr.news.yahoo.com/rome-lhommage-chrétiens-dorient-222700...
Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient - Boursorama
Les textes récités vendredi soir au cours du grand chemin de croix du Colisée ont été rédigés par de jeunes LibanaisL'idée est venue de Benoît XVI: confier à ...
www.boursorama.com/.../rome-l-hommage-aux-chretiens-d-or...
RCF à la demande - Actualité des chrétiens d'Orient - La famille/ La ...
Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient revient pour commencer sur la place de la famille au Proche-Orient avant d'évoquer la fête de Pâques.
podcast.rcf.fr/emission/142011/575013
II.- Chrétiens en attente | Opinions | L'Orient-Le Jour
Lentement, peut-être trop lentement, mais sûrement, le monde chrétien retrouvait avec les dix derniers papes le chemin le plus juste qui aura finalement braqué ...
www.lorientlejour.com/.../II.-_Chretiens_en_attente.html

Liban : Raï appelle les responsables à coopérer avec Sleiman - L'Orient-Le Jour

> Liban : Raï appelle les responsables à coopérer avec Sleiman
> L'Orient-Le Jour
> Dans son message de Pâques cette année, le patriarche maronite Béchara Raï a appelé tous les responsables à coopérer avec le président de la République Michel Sleiman et à dialoguer afin de résoudre les problèmes
> du Liban. "Les citoyens ...
> <http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/807755/Liban_%3A_Rai_appelle_les_responsables_a_cooperer_avec_Sleiman.html>

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Le Liban est un « signe d'espérance », déclare le pape François

> Le Liban, « signe d'espérance » pour le monde
> Chrétienté.info
> Le Liban est un « signe d'espérance », déclare le pape François qui
> évoque le voyage de Benoît XVI en septembre dernier. Le pape a en effet
> remercié, les jeunes qui ont participé à la rédaction des méditations
> du Chemin de Croix de ce Vendredi Saint, ...
> <http://www.chretiente.info/201303300705/le-liban-signe-desperance-pour-le-monde/>
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>
> Le pape François prie pour que l'Orient "redevienne le berceau des ...
> FRANCE 24
> Des séminaristes chinois, des familles italiennes, des religieuses du
> Liban et du Nigeria, des jeunes du Brésil - où se dérouleront les
> prochaines Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), fin juillet, en
> présence du pape François - ont porté la croix ...
> <http://www.france24.com/fr/20130330-le-pape-francois-prie-moyen-orient-guerre-syrie-liban-chretiens>
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Situation des chretiens de Syrie


Alep : situation désespérée des chrétiens

Posted: 30 Mar 2013 06:00 AM PDT

Je reçois grâce à un message laissé sur la page facebook de L'Obs (merci C. Z.), ce texte angoissant envoyé ce matin même par un frère mariste d'Alep (Syrie).

À mes amis du monde, à mes frères et amis maristes.
Je suis sur que vous nous avez tenu présents dans votre prière du Vendredi Saint.
Je sais que vous vous inquiétez

Alep : 3 chrétiens égorgés, 312 familles chrétiennes en grand danger

Posted: 30 Mar 2013 01:00 AM PDT

Voici deux dépêches sous forme de témoignages que le blogue Le Veilleur de Ninive nous adressait le jour du Vendredi Saint sur l'atroce situation de ce qu'il reste de familles chrétiennes à Alep. En ce Samedi Saint, prions pour nos frères syriens !

● Alep – le Vendredi Saint, 29 mars 2013 – 11 h – Depuis hier, accrochages et bombardements se poursuivent de façon ininterrompue à Alep et impliquent … Lire la suite…


L'observatoire … Lire la suite...

Le pape François appelle à 'une solution politique' en Syrie

Le pape François appelle à "une solution politique" en Syrie

Le pape François a appelé lors de son premier message pascal à la ville et au monde ("urbi et orbi") à la "paix" et à "une "solution politique" dans "la Syrie bien-aimée". "Que de sang a été versé! Et que de souffrances devront encore être infligées avant qu'on réussisse à trouver une solution politique à la crise?", a-t-il demandé devant des centaines de milliers de fidèles massés sur la place Saint-Pierre au Vatican, évoquant aussi le conflit palestino-israélien et la violence en Irak.

Le pape François a aussi dénoncé les "nombreux otages" aux mains de "groupes terroristes" au Nigeria, lançant un appel pour les "enfants", qui concerne entre autres une famille française enlevée.

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Le Cardinal Béchara Raï et les méditations du Chemin de ... - News.va


 
Moyen-Orient : échos de l'élection du pape
Chrétienté.info
Le patriarche maronite d'Antioche Béchara Boutros Raï a coordonné, à la demande de Benoît XVI, la rédaction des méditations du Chemin de Croix du Colisée ...


Le Cardinal Béchara Raï et les méditations du Chemin de ... - News.va
Le cardinal Bechara Boutros Raï, le 77ème patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient est interrogé par Marie Duhamel. Le 30 mars, au soir du samedi ...
www.news.va/.../le-cardinal-bechara-rai-et-les-meditations-du-...

Raï : Ce sont les vendredi saint - Bkerke - ténèbres de l’ignorance qui maintiennent l’Orient dans la violence | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/807709/Rai+%3A_Ce_sont_les_tenebres_de_l'ignorance_qui_maintiennent_l'Orient_dans_la_violence.html
Raï : Ce sont les ténèbres de l'ignorance qui maintiennent l'Orient dans la violence | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a choisi la cérémonie religieuse du vendredi saint pour commenter la phrase de Jésus pardonnant à ses persécuteurs « car ils ne savent pas ce qu'ils font », et dénoncer en conséquence le dédain des lumières de la connaissance dans lequel certaines idéologies et croyances maintiennent l'homme.
Après avoir souligné « la grandeur d'un amour qui trouve des excuses aux fautes » les plus graves, le patriarche a souligné combien « l'ignorance réduit la responsabilité du pécheur et lui ouvre la voie du repentir », mais combien aussi il est de la responsabilité de l'être humain de tenter de sortir de son ignorance.

Le Christ, a affirmé le chef de l'Église maronite, a placé « l'ignorance » à l'origine de toutes les erreurs que commet l'être humain, car « la volonté se plie à ce que lui dicte la raison ».
Dans les Actes des Apôtres, ajoute-t-il, on voit l'apôtre Pierre accorder au peuple, en raison de son ignorance, des circonstances atténuantes pour la condamnation à mort « du Prince de la Vie ».
De même, saint Paul reconnaît dans l'épître à Timothée avoir agi « par ignorance », quand il s'était fait le persécuteur des premiers chrétiens.

Une responsabilité
Commentant ces trois passages des Écritures, le patriarche affirme : « Des vérités et des actions grandioses échappent à l'homme par ignorance. Cela signifie que l'ignorance est une responsabilité et une grande erreur en soi. Il faut éviter d'y sombrer ou d'y demeurer ; au contraire, il faut s'efforcer d'en sortir, de cultiver la raison et d'éclairer la conscience. »
« L'Exhortation apostolique Ecclesia in Medio Oriente, ajoute le patriarche, nous invite à assumer nos responsabilités de chrétiens, de citoyens authentiques et premiers dans les pays du Machrek, et à proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu, l'Évangile de la vérité, de l'amour et de la paix, l'Évangile de la fraternité universelle et de la justice entre les hommes. Les ténèbres de l'ignorance maintiennent notre Orient dans l'obscurité de la violence, de la guerre et du terrorisme. Ayons donc le zèle de Paul et son sens des responsabilités quand il affirme : "Malheur à moi si je ne prêche pas l'Évangile". »

Moquerie et ignorance
Le patriarche Raï a rangé « les moqueurs » qui tournaient le Christ en croix en dérision dans le rang des « ignorants ». « Ces ignorants étaient de trois genres, ajoute-t-il : les passants, qui le raillaient de se montrer si passivement impuissant devant ses bourreaux ; les membres du conseil ou du sanhédrin, prêtres, scribes et anciens, qui n'ont pas compris que le Père le sauverait par la résurrection; enfin la troisième classe des railleurs est figurée par les deux larrons entre lesquels il se trouvait suspendu, et dont l'un a eu la sagesse de reconnaître la royauté de celui que tourmentait le même supplice. »
L'histoire du « bon larron » est devenue, dans le christianisme, l'emblème du salut dont, jusqu'au dernier souffle, nul ne doit désespérer, a ajouté le patriarche. C'est l'image de l'espérance.
La liturgie de la Passion, qui comprenait, outre l'exhortation patriarcale, la lecture des quatre récits évangéliques de la Passion, ainsi que des lectures de l'Ancien Testament, des chants et des répons, s'est achevée par une procession symbolique des fleurs déposées par les fidèles sur la tombe du Christ et le baiser rituel de la croix.
Des cérémonies semblables ont été organisées dans toutes les églises catholiques, les détails des cérémonies variant d'un rite à l'autre, notamment en ce qui concerne le rite byzantin, suivi par la communauté grecque-catholique, et le rite syriaque, proche du rite maronite.
Malheureusement, les cloches des communautés suivant le calendrier latin n'ont pas sonné à l'unisson avec les cloches des églises orthodoxes, qui célèbrent la fête de Pâques, cette année, avec cinq semaines d'écart.

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 Les méditations du chemin de croix écrites par des jeunes du Liban

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mardi 26 mars 2013

Terre Sainte : catholiques et orthodoxes fêtent Pâques en même temps Selon le calendrier julien.


ROME, 25 mars 2013 (Zenit.org) - Cette année, à l'exception de Jérusalem et Bethléem, dans un souci d'unité, les catholiques de Terre Sainte fêteront Pâques en même temps que les orthodoxes, annonce le patriarcat latin de Jérusalem.

Les catholiques s'adapteront au calendrier julien – suivi par les orthodoxes – qui en 2013 est en décalage de 5 semaines par rapport au calendrier grégorien : le carême a donc débuté pour certains hier, mercredi 20 mars (mercredi des Cendres) et Pâques sera célébrée le 5 mai.

L'unification des dates suit une décision de l'Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS), qui a établi en octobre dernier que tous les catholiques de rite oriental et latin des diocèses de Terre Sainte adopteront le calendrier julien, d'ici 2015 (cf. Zenit du 16 octobre 2012).

Le décret définitif doit encore être approuvé par le Saint-Siège. L'agence vaticane Fides précise que le décret entre cette année en vigueur ad experimentum dans l'ensemble de la Terre Sainte, à l'exception des zones de Jérusalem et de Bethléem.

Les communautés de ces deux villes continueront à suivre le calendrier grégorien "tant pour respecter les dispositions imposées dans la Cité Sainte par le système du statu quo – qui règle la coexistence des différentes églises chrétiennes dans les Lieux Saints – que pour tenir compte de l'afflux des pèlerins qui viennent du monde entier pour célébrer Pâques à Jérusalem et à Bethléem", explique la même source.

Pour Mgr William Shomali, vicaire patriarcal du patriarcat latin de Jérusalem, l'unification de la date de Pâques entre les différentes confessions représente un pas éloquent du point de vue œcuménique et du témoignage : « Des membres de la même famille ou du même village appartenant à des réalités ecclésiales différentes peuvent désormais célébrer la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus Christ pendant les mêmes jours, de manière à porter un témoignage d'unité à nos voisins non chrétiens ».

D'ici 2015, la disposition portant sur l'unification de la date de Pâques devra être confirmée ou non suivant les indications qui proviendront notamment du Saint-Siège. 

Vatican : Chemin de croix avec le Moyen-Orient


Douser et espérance dans la Croix du Christ

ROME, 25 mars 2013 (Zenit.org) - En librairie à partir d'aujourd'hui, lundi 25 mars, publiées par la Libreria Editrice Vaticana, les méditations pour le Chemin de croix du Vendredi saint ont été écrites par des jeunes du Liban, sous la conduite du cardinal Béchara Boutros Raï, annonce un communiqué du Saint-Siège.

Quel est le chemin de la vie éternelle ? « Jésus a répondu à cette question, qui brûle au plus profond de notre être, en parcourant le chemin de la Croix. » C'est par ces paroles que commencent les méditations qui seront lues le Vendredi saint 29 mars, pendant le rite du Chemin de croix présidé pour la première fois par le pape François.

Les méditations, en librairie à partir d'aujourd'hui, pour la Librairie éditrice vaticane, ont été préparées par des jeunes libanais sous la conduite du patriarche d'Antioche des maronites, le cardinal Béchara Boutros Raï.

Chacune des stations s'ouvre avec une des illustrations d'un Chemin de croix du XIXe siècle, peintes par un artisan franciscain palestinien et conservées à Bethléem. Nombreux sont, dans le texte, les renvois à l'Exhortation apostolique post-synodale de Benoît XVI, Ecclesia in Medio Oriente, et les citations des saints d'Orient ou tirées de la liturgie orientale (chaldéenne, copte, maronite, byzantine).

L'appel à suivre le Seigneur « s'adresse à tous, en particulier aux jeunes et aux personnes éprouvées par les divisions, les guerres ou l'injustice et qui luttent pour être des signes d'espérance et des artisans de paix au milieu de leurs frères », lit-on dans l'introduction.

Les messages contenus dans ce Chemin de croix, exprimés dans un langage suggestif et poétique, touchent toutes les catégories de personnes, estime le communiqué.

La Première station, en référence à Pilate, fait observer que ceux qui « mettent leur autorité au service de l'injustice et piétinent la dignité de l'homme et son droit à la vie » sont nombreux, et elle se conclut par une invitation à ceux qui sont détenteurs du pouvoir dans ce monde pour qu'ils « gouvernent dans la justice ».

Dans la IIe station, celle où Jésus rencontre sa mère, on trouve une pensée pour les familles. « Dans nos familles, nous vivons nous aussi des souffrances causées aux enfants par leurs parents, ou aux parents par leurs enfants. » On prie pour que, « en ces temps difficiles », les noyaux familiaux puissent être « des oasis d'amour, de paix et de sérénité, à l'image de la Sainte Famille de Nazareth ».

La souffrance qui, « accueillie dans la foi, se transforme en voie de salut », est au cœur de la Ve station. L'exemple de Simon de Cyrène, qui aide le Christ sur le chemin du Golgotha, « nous enseigne à accepter la croix que nous rencontrons sur les routes de la vie ». « La croix de la souffrance et de la maladie » doit être accueillie parce que le Seigneur est avec l'homme et qu'il l'aide à en supporter le poids ». Les chrétiens sont invités à le remercier « pour toutes les personnes malades ou souffrantes qui savent être témoins de [s]on amour et pour tous les "Simon de Cyrène" qu['il]e met sur notre chemin ».

La VIe station montre Véronique qui essuie le visage de Jésus, rappelant que le Nazaréen est présent « dans toute personne qui souffre ». Le Seigneur enseigne « qu'une personne blessée et oubliée ne perd ni sa valeur ni sa dignité » et la station se termine par une prière pour ceux qui cherchent son visage « et qui le trouvent dans celui des personnes sans abri, des pauvres et des enfants, exposés à la violence et à l'exploitation ».

Dans la VIIIe station, Jésus rencontre les femmes de Jérusalem : « Notre monde est rempli de mères éplorées, de femmes blessées dans leur dignité, maltraitées par les discriminations, l'injustice et la souffrance. Ô Christ souffrant, sois leur paix et un baume sur leurs blessures. »

On lit dans la XIe station, où Jésus est cloué sur la croix : « Ô Jésus, nous te prions pour tous les jeunes qui sont accablés par le désespoir, pour les jeunes victimes de la drogue, des sectes et des perversions. Libère-les de leur esclavage. »

Le regard des auteurs demeure vigilant sur tous les risques présents dans la société actuelle. La IIe station propose une réflexion sur cet homme qui, « à toutes les époques, a cru pouvoir se substituer à Dieu et déterminer par lui-même le bien et le mal ». Un homme qui se croit « tout-puissant » au nom de « la raison, du pouvoir ou de l'argent ». Aujourd'hui, différentes réalités « cherchent à exclure Dieu de la vie de l'homme ». Par exemple, le « laïcisme aveugle » qui « étouffe les valeurs de la foi et de la morale au nom d'une prétendue défense de l'homme », ou le « fondamentalisme violent » qui « prend pour prétexte la défense des valeurs religieuses ». « Seigneur Jésus, (…) ne permets pas que la raison humaine, que tu as créée pour toi, se contente des vérités partielles de la science et de la technologie sans chercher à se poser les questions fondamentales du sens et de l'existence » : telle est l'invocation de la IIIe station.

Dans la IXe station, les auteurs parlent d'une Église « écrasée sous la croix des divisions qui éloignent les chrétiens les uns des autres et de l'unité » voulue pour eux par le Christ.

Dans la XIIe, la prière s'élève « pour que tous ceux qui promeuvent l'avortement prennent conscience que l'amour ne peut être que source de vie ». On y trouve aussi une pensée pour « les défenseurs de l'euthanasie et ceux qui encouragent des techniques et des procédés qui mettent en danger la vie humaine », espérant que le Seigneur ouvre leur cœur afin qu'ils le connaissent en vérité et qu'ils « s'engagent dans l'édification de la civilisation de la vie et de l'amour ».

Les méditations font constamment allusion aux populations du Moyen-Orient : « Seigneur Jésus, (…) nous te confions tous les hommes et toutes les populations humiliées et dans l'épreuve, en particulier celles de l'Orient martyrisé », prie-t-on dans la IIe station.

Dans la XIIe, la pensée se tourne vers « tant de nos situations qui nous paraissent sans issue ». Parmi celles-ci, « celles qui découlent des préjugés et de la haine, qui endurcissent nos cœurs et mènent aux conflits religieux ». C'est pourquoi cette prière est formulée : « Viens Esprit-Saint, consoler et fortifier les chrétiens, en particulier ceux du Moyen-Orient, afin que, unis au Christ, ils soient, sur une terre déchirée par l'injustice et par les conflits, les témoins de son amour universel. »

Dans la Xe station, où Jésus est dépouillé de ses vêtements, on implore : « Accorde, Seigneur, aux enfants des Églises orientales – dépouillés par les nombreuses difficultés, parfois jusqu'à la persécution, et affaiblis par l'émigration – le courage de rester dans leurs pays pour annoncer la Bonne nouvelle. »

Dans la XIIIe station, la prière est « pour les victimes des guerres et de la violence qui dévastent, actuellement, divers pays du Moyen-Orient, comme d'autres parties du monde », souhaitant que « les réfugiés et les migrants forcés puissent retourner dès que possible dans leurs maisons et sur leurs terres ». L'invocation se fait intense : « Fais, Seigneur, que le sang des victimes innocentes soit le ferment d'un nouvel Orient plus fraternel, plus pacifique et plus juste, et que cet Orient retrouve la splendeur de sa vocation de berceau des civilisations et des valeurs spirituelles et humaines. »

Enfin, devant Jésus qui vient d'être déposé dans le sépulcre, à la XIVe station, les auteurs font  observer : « Accepter les difficultés, les événements douloureux, la mort, requiert une ferme espérance, une foi vive. » Puis ils concluent : « Nous avons reçu la liberté des enfants de Dieu pour ne pas retomber dans l'esclavage ; la vie nous est donnée en abondance pour que nous ne nous contentions plus d'une vie privée de beauté et de signification. »

Traduction d'Hélène Ginabat

La NOUVELLE THEOLOGIE Courrier de Rome.pdf

 — Ratzinger : un Préfet sans foi à la Congrégation pour la Foi 

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Fwd: L'avenir de l'Eglise, vu par le jeune Ratzinger | Textes


Objet: L'avenir de l'Eglise, vu par le jeune Ratzinger | Texts

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Foyer de charité et de lumière de Combs-la-Ville

ratzingerJeune théologien, Joseph Ratzinger a donné un cycle de conférences radiophoniques sur le thème Foi et avenir (édité en 1970). Impressionnante lucidité et continuité de sa vision. Prophétique ?

« L'avenir de l'Église ne peut venir et ne viendra aujourd'hui que de la force de ceux qui ont des racines profondes et vivent de la pure plénitude de leur foi. 

L'avenir ne viendra pas de ceux qui donnent seulement des recettes. Il ne viendra pas de ceux qui ne font que s'adapter au temps présent. 

Il ne viendra pas de ceux qui se contentent de critiquer les autres et se considèrent eux-mêmes comme d'infaillibles donneurs de leçons. 

Il ne viendra pas non plus de ceux qui ne choisissent que le chemin le plus facile, de ceux qui évitent la passion et qui déclarent faux et dépassé, tyrannique et légaliste, tout ce qui est exigeant pour l'être humain, ce qui fait souffrir et l'oblige à renoncer à lui-même. 

Disons-le de manière positive : 

*l'avenir de l'Église, aujourd'hui comme toujours, sera de nouveau marqué par l'empreinte des saints.

* Et par conséquent, par des êtres humains qui perçoivent mieux que les phrases qui sont précisément modernes.

* Par ceux qui peuvent voir plus que les autres, parce que leur vie comprend des espaces plus larges. 

La gratuité qui libère ne s'obtient qu'avec la patience des petits renoncements quotidiens à soi-même. 

Dans cette passion quotidienne, la seule qui permet à l'être humain d'expérimenter de combien de manières différentes son propre moi l'entrave, dans cette passion quotidienne et seulement en elle, s'ouvre l'être humain petit à petit. 

Lui seul voit, dans la mesure de ce qu'il a vécu et souffert. Si aujourd'hui nous pouvons encore à peine percevoir Dieu, on le doit au fait qu'il nous est très facile de nous éviter nous-mêmes, de fuir la profondeur de notre existence, anesthésiés que nous sommes par la recherche du confort.

 Ainsi ce qui est le plus profond en nous demeure sans être exploré. S'il est vrai qu'on ne voit bien qu'avec le cœur, quels aveugles nous sommes tous !Que signifie ceci pour notre thème ? 

Cela signifie que les grandes paroles de ceux qui prophétisent une Église sans Dieu et sans foi sont des paroles vides. Nous n'avons pas besoin d'une Église qui célèbre le culte de l'action dans des « prières » politiques. 

C'est complètement superflu et pour cette raison cela disparaîtra de soi-même. Demeurera l'Église de Jésus Christ, l'Église qui croit dans le Dieu qui s'est fait être humain et qui nous promet la vie au-delà de la mort.

 De la même manière, le prêtre qui serait un fonctionnaire social peut être remplacé par des psychothérapeutes et autres spécialistes. Mais demeurera encore nécessaire le prêtre qui n'est pas un spécialiste, qui ne se tient pas en retrait lorsqu'il conseille dans l'exercice de son ministère, mais qui, au nom de Dieu, se tient à la disposition des autres et se consacre à eux dans leur tristesse, leur joie, leurs espérances et leurs angoisses.

Avançons d'un pas. Encore une fois, de la crise d'aujourd'hui surgira demain une Église qui aura beaucoup perdu. Elle sera devenue petite, elle aura à tout recommencer depuis le début. Elle ne pourra plus remplir beaucoup des édifices construits dans une conjoncture plus favorable. Elle perdra des adeptes, et avec eux beaucoup de ses privilèges dans la société. Elle se présentera d'une manière beaucoup plus intense que jusqu'à maintenant, comme la communauté du libre vouloir, à laquelle on ne peut accéder qu'à travers une décision. Comme petite communauté, elle demandera avec beaucoup plus de force à chacun de ses membres des initiatives. Certainement elle connaîtra aussi de nouvelles formes de ministère et ordonnera prêtres des chrétiens éprouvés qui continueront à exercer leur profession : dans beaucoup de communautés plus petites et dans des groupes sociaux homogènes, la pastorale s'exercera normalement de cette manière. À côté de ces formes, demeurera indispensable le prêtre consacré entièrement à l'exercice de son ministère comme jusqu'à maintenant. Mais dans ces changements qu'on peut supposer, l'Église rencontrera de nouveau et avec toute sa détermination, ce qui est essentiel pour elle, ce qui a toujours été son centre : la foi dans le Dieu trinitaire, en Jésus Christ, le Fils de Dieu fait homme, l'aide de l'Esprit Saint qui durera jusqu'à la fin. L'Église reconnaîtra de nouveau dans la foi et la prière son vrai centre et elle expérimentera de nouveau les sacrements comme célébration et non comme un problème de structure liturgique.

Ce sera une Église intériorisée, qui s'aspirera pas à un rôle politique et ne flirtera ni avec la gauche ni avec la droite. Cela sera difficile. En effet, le processus de cristallisation et la clarification lui coûtera aussi de précieuses forces. Elle deviendra pauvre, une Église des petits. Le processus sera encore plus difficile parce qu'elle devra écarter aussi bien des sectaires à courte vue que des beaux parleurs entêtés. On peut prédire que tout cela demandera du temps et que le processus sera lent et laborieux, comparable à ce chemin qui a conduit des faux progressismes, à la veille de la Révolution française – quand même parmi les évêques il était de mode de ridiculiser les dogmes et si souvent même de prétendre que l'existence de Dieu était tout sauf sûre – jusqu'au renouveau du 19ème siècle. Mais après l'épreuve de ces divisions surgira, d'une Église intériorisée et simplifiée, une grande force, parce que les êtres humains seront indiciblement seuls dans un monde entièrement planifié. Ils expérimenteront, quand Dieu aura complètement disparu pour eux, leur absolue et horrible pauvreté. Et alors ils découvriront la petite communauté des croyants comme quelque chose de totalement nouveau. Christ une espérance importante pour eux, comme une réponse qu'ils ont longtemps cherchée à tâtons. C'est pour moi une certitude : l'Église doit s'attendre à des temps bien difficiles. Sa véritable crise a aujourd'hui à peine commencé. Il faut compter sur de fortes secousses. Mais je suis aussi totalement certain de ce qui demeurera à la fin : non l'Église d'un culte politique, qui a déjà échoué avec Göbel [et son « christianisme positif » ndlr], mais bien l'Église de la foi. Certainement elle ne sera plus jamais la force dominante dans la société, dans la mesure où elle l'a été jusqu'il y a peu. Mais elle fleurira de nouveau et se fera visible pour les êtres humains comme la patrie qui leur donne vie et espérance au-delà de la mort.

Pour cela il faut avoir le courage de résister au monde ambiant. Courage et force de se montrer différents de ce que propose la modernité… Nous devrons vivre ces heures sans avoir peur, avec une pleine espérance. Mais il n'en faut pas moins prendre conscience que ces heures ne pourront être assumées que moyennant la patience et le rude labeur de ceux qui acceptent la foi dans la solitude, dans les ténèbres et la contradiction du monde… Croire sera revenir à la personne de Jésus, non aux valeurs ou aux idées qu'il aurait pu promouvoir, mais à sa personne même, et ce contact fera une humanité nouvelle et libre ! »

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