Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 15 mars 2014

Réunion au Liban de la conférence épiscopale grecque-catholique de Syrie - L'Orient-Le Jour


14/3/2014-Réunion au Liban de la conférence épiscopale grecque-catholique de Syrie

Empêchée de se tenir en Syrie, en raison des difficultés de transports internes, la conférence épiscopale de l'Église grecque-catholique en Syrie s'est tenue mecredi au siège du patriarcat de Raboué (Liban), et a appelé à un cessez-le-feu, à un règlement pacifique et rapide du conflit et à la poursuite de la conférence de Genève.
« Nous voulons une Syrie unifiée, libre, démocratique et pluraliste, ou tous jouissent des droits de la citoyenneté, ou tous vivent une vie de dignité pour toutes les composantes du tissu social et communautaire syrien », assure le communiqué final publié hier matin.
La conférence s'est réunie sous la présidence du patriarche Grégorios III, en présence du patriarche des syriaques-catholiques Ignace Youssef III Younan et du nonce apostolique en Syrie, Mario Zenari, ainsi que de tous les évêques membres.
À l'issue de ses travaux, qui se sont limités à un seul jour, la conférence épiscopale a publié un communiqué dans lequel, pour commencer, elle a repris à son compte les paroles du préambule de la Constitution Gaudium et Spes (1965) : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. »
Dans son communiqué, la conférence affirme ensuite qu'elle « porte le deuil des martyrs et prie pour les malades, les blessés et les handicapés, les sinistrés et les marginalisés, qu'elle se souvient des otages et des disparus, et plus particulièrement des deux évêques Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi, ainsi que des prêtres Michel Kayyal et Ishac Mahfouz, ainsi que d'un grand nombre de paroissiens ».
La conférence rejette ensuite « toutes les formes d'extrémismes, de stigmatisation religieuse (takfir), de meurtre, de criminalité et de chantage, et toutes les agressions contre l'homme et les édifices ». Elle dénonce en outre « toutes les atteintes aux lieux de culte, églises et mosquées, et en particulier contre les églises de la communauté grecque-catholique ».
« Plus de cent églises relevant de toutes les communautés ont été endommagées ou détruites à ce jour », précise-t-elle.
La conférence épiscopale se déclare en outre « solidaire de la Syrie, gouvernement et peuple » et affirme qu'elle appuie « tous les efforts déployés pour un règlement pacifique et rapide du conflit, notamment à travers la conférence de Genève ».
« Nous voulons une Syrie unifiée, libre, démocratique et pluraliste, où tous jouissent des droits de la citoyenneté, où tous vivent une vie de dignité pour toutes les composantes du tissu social et communautaire syrien », assure le communiqué.
À l'occasion du grand carême, la conférence « invite à la prière et au jeûne, ainsi qu'à la solidarité envers les populations déplacées, à l'intérieur de la Syrie ou à l'étranger ». Elle se dit résolue à ne se laisser entraîner « ni au désespoir, ni à l'abattement, ni à la peur, en dépit de la grandeur de l'épreuve et du drame qui s'aggrave de jour en jour ». « Elle entend bien la voix du pape et sa prière pour la Syrie l'invitant à ne pas perdre le courage de la prière et à ne pas laisser la flamme de l'espérance s'éteindre dans les cœurs », indique le texte.
La conférence appelle ensuite tous les Syriens à « œuvrer par tous les moyens, localement, régionalement et internationalement, pour un cessez-le-feu, l'ouverture du dialogue, la réconciliation et la reconstruction ».
Enfin, après avoir formulé ses vœux au pape, à l'occasion du premier anniversaire de son élection (13 mars), la conférence invoque le secours et l'intercession de la Vierge, Notre-Dame de Damas, et Notre–Dame de Sayednaya.


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 14 mars 2014

ÉDITO : Le Liban n’est pas aujourd’hui une priorité pour l’Arabie saoudite... - OLJ » Chrétiens de la Méditerranée


ÉDITO : LE LIBAN N'EST PAS AUJOURD'HUI UNE PRIORITÉ POUR L'ARABIE SAOUDITE… – OLJ

À la veille de la visite du président américain Barack Obama à Riyad prévue le 22 mars, les diplomates arabes et occidentaux en poste à Beyrouth ont les yeux fixés sur le royaume wahhabite pour tenter de comprendre ce qui s'y passe. Certains d'entre eux ont le sentiment que derrière le calme de façade, les orages grondent et l'inquiétude devient palpable, tant le royaume est sur la sellette. Mais en raison de l'absence de transparence, il est difficile d'obtenir des informations crédibles et précises sur les coulisses du pouvoir saoudien. La mise à l'écart du chef des services de renseignements du royaume et ancien homme fort, l'émir Bandar ben Sultan, ainsi que la guerre désormais ouverte entre l'Arabie et le Qatar ne sont que les signes visibles d'un malaise de plus en plus profond.
Selon un spécialiste du royaume, ce dernier traverse actuellement une des plus graves crises depuis sa création, due à une inquiétude quasiment existentielle. Cette inquiétude est motivée par plusieurs facteurs : d'une part, le fait que le pouvoir se fait vieux et le grand nombre d'émirs au sein de la famille royale favorise les guerres de clans pour la succession. D'autre part, la montée en flèche des Frères musulmans, une confrérie islamique qui partage les thèses wahhabites en matière de religion musulmane, mais est en plus structurée, tout en ayant désormais l'expérience du pouvoir dans certains pays de la région et en restant rodée à la clandestinité. Cette confrérie est la seule formation musulmane sunnite en mesure de concurrencer les wahhabites sur le plan de la légitimité islamique et, par conséquent, son développement en Arabie est une menace réelle pour le pouvoir. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les dirigeants du royaume ont quasiment déclaré « une guerre douce » aux Frères musulmans et à l'émirat du Qatar accusé de continuer à les protéger et à les financer. Le troisième facteur qui provoque l'inquiétude des dirigeants wahhabites est la guerre en Syrie et l'échec du pari sur une chute du régime syrien, qui aurait permis l'installation d'un nouveau régime sous la coupe de l'Arabie. Le spécialiste du royaume précise, à ce sujet, que les dirigeants wahhabites craignent que la chute devenue imminente de Yabroud ne soit pour le pouvoir saoudien ce que la chute de Qousseir a été pour l'émirat du Qatar. On se souvient en effet que la chute de cette zone stratégique autour de Homs et d'une partie de la frontière du Liban a coûté au Qatar son émir et son Premier ministre, rapidement remplacés par le fils de l'ancien émir et une nouvelle équipe. C'est donc en partie dans ce but que le pouvoir en Arabie a procédé à la mise à l'écart de l'émir Bandar, dont le plan de renverser le régime syrien en préparant un assaut contre la capitale par la Ghouta orientale et par Deraa a échoué, au moment où les États-Unis ont renoncé à lancer des frappes contre la Syrie.
Le pouvoir saoudien a ainsi désigné l'émir Mohammad ben Nayef pour remplacer Bandar, et cette décision est essentiellement destinée à satisfaire les Américains qui considèrent cet émir comme un interlocuteur acceptable, notamment en raison de ses positions hostiles à el-Qaëda, à la suite d'un attentat qui l'avait visé il y a quelques années.
Le quatrième facteur d'inquiétude pour le royaume d'Arabie est le rapprochement entre l'Iran et les États-Unis, qui l'a totalement pris de court et qui lui a soudain montré qu'en réalité, il n'est pas un partenaire dont les Américains tiennent compte quand ils décident de la politique à suivre.
Bien entendu, l'administration américaine a multiplié par la suite les signes de considération envers les dirigeants de l'Arabie dans une tentative de calmer leur colère et leur déception, mais l'inquiétude des Saoudiens persiste. D'ailleurs, dans certains milieux diplomatiques arabes, on est convaincu que la prochaine visite d'Obama à Riyad est en façade destinée à montrer la considération que les États-Unis portent au roi Abdallah, mais dans le fond, elle serait destinée à préparer la succession du roi et à éviter au royaume une guerre de succession fatale, surtout dans le contexte de l'éveil des forces islamiques dans l'ensemble du monde arabe et le retour éventuel des jihadistes envoyés en Syrie dans leur pays, l'Arabie. C'est d'ailleurs là le dernier facteur qui provoque l'inquiétude des Saoudiens. Car, en dépit du décret royal qui punit de prison les jihadistes qui reviennent au royaume, ce dossier risque de provoquer des remous internes qu'il sera difficile de gérer.
Au sujet de la succession, il faut rappeler que le roi actuel Abdallah souhaite favoriser l'accession au trône de son fils Meteeb, désigné récemment chef de la garde royale, alors que les Américains lui préfèrent l'émir Mohammad ben Nayef qui a d'ailleurs été reçu récemment (en février) à Washington par Obama lui-même et par les principaux responsables au sein de l'administration américaine…
Les dirigeants du royaume ont donc actuellement plusieurs dossiers à gérer en même temps : la Syrie d'abord, où les possibilités d'une victoire militaire sur les forces du régime s'amenuisent, en dépit des fonds et des combattants envoyés sur place, l'Iran et son influence grandissante dans la région et, enfin, les Frères musulmans et la mise au ban du Qatar, qui ne fait pas l'unanimité au sein du Conseil de coopération du Golfe, puisque le sultanat d'Oman a refusé de prendre des mesures contre Doha, alors que le Koweït a préféré se tenir à l'écart.
La suprématie de l'Arabie saoudite sur les pays du Golfe et dans le monde arabo-musulman est donc mise en cause et rejaillit sur l'ensemble de la région. Dans ce contexte, il est clair que, pour le royaume, la situation interne libanaise n'est plus une priorité…
Scarlett Haddad
Orient Le Jour


Envoyé de mon Ipad 

La destruction du patrimoine culturel préchrétien, chrétien et islamique de la Syrie dépouille les gens d’un puissant héritage, alimente la haine et hypothèque toute tentative de réconciliation


123/32014-La destruction du patrimoine culturel préchrétien, chrétien et islamique de la Syrie dépouille les gens d'un puissant héritage, alimente la haine et hypothèque toute tentative de réconciliation


LA DESTRUCTION DU PATRIMOINE CULTUREL PRÉCHRÉTIEN, CHRÉTIEN ET ISLAMIQUE DE LA SYRIE DÉPOUILLE LES GENS D'UN PUISSANT HÉRITAGE,
ALIMENTE LA HAINE ET HYPOTHÈQUE TOUTE TENTATIVE DE RÉCONCILIATION

On trouvera ci-après la déclaration intitulée « Halte à la destruction du patrimoine culturel syrien » qu'ont publiée le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, la Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Mme Irina Bokova, et le Représentant spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue des États arabes pour la Syrie, M. Lakhdar Brahimi:

Tandis que le peuple syrien continue de subir des souffrances et des pertes incalculables, le riche patrimoine culturel du pays est mis en lambeaux.

Les sites du patrimoine mondial ont été gravement, parfois irrémédiablement, endommagés.  Quatre sont utilisés à des fins militaires ou ont été transformés en champs de bataille: Palmyre, le Crac des Chevaliers, l'église de Saint Siméon dans les villages antiques du nord de la Syrie, et la ville d'Alep (dont la citadelle).

Les sites archéologiques font l'objet d'un pillage systématique et le trafic de biens culturels a atteint des proportions sans précédent.

Selon certaines informations alarmantes, le patrimoine syrien est délibérément pris pour cible pour des raisons idéologiques.  Les œuvres d'art représentant des êtres humains sont détruites par des groupes extrémistes déterminés à faire disparaître ces traces uniques de la riche diversité culturelle de la Syrie.

Pas une seule strate de la culture syrienne —préchrétienne, chrétienne, islamique— n'est épargnée.

La destruction d'un patrimoine aussi précieux porte gravement atteinte à l'identité et à l'histoire du peuple syrien et de l'humanité toute entière et sape pour longtemps les fondements de la société.  La protection du patrimoine culturel, matériel comme immatériel, est indissociable de la protection des vies humaines et devrait faire partie intégrante de l'action humanitaire et des efforts de consolidation de la paix.

Aussi lançons-nous ensemble l'appel suivant:

Nous appelons toutes les parties à mettre immédiatement fin à la destruction du patrimoine syrien et à préserver la riche mosaïque sociale de la Syrie et son patrimoine culturel en protégeant les sites du patrimoine mondial qui s'y trouvent, conformément à la résolution 2139 (2014) adoptée le 22 février 2014 par le Conseil de sécurité.

Nous condamnons l'utilisation des sites culturels à des fins militaires et appelons toutes les parties au conflit à respecter les obligations mises à leur charge par le droit international, en particulier la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé signée à La Haye en 1954 ainsi que le droit international humanitaire coutumier.

Nous appelons tous les pays et tous les groupements professionnels intervenant dans les domaines des douanes, du commerce et du marché de l'art, mais aussi les particuliers et les touristes, à se méfier des objets d'art syriens, qui sont susceptibles d'avoir été volés, à vérifier l'origine des biens culturels qui pourraient avoir été importés, exportés ou offerts à la vente illégalement, et à adhérer à la Convention de l'UNESCO concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels signée en 1970.

Il faut que la sauvegarde du patrimoine culturel de la Syrie s'inscrive dans l'action que nous menons pour mettre fin à la violence et avancer vers la paix. La destruction des vestiges du passé dépouille les générations futures d'un puissant héritage, accroît la haine et le désespoir et hypothèque toute tentative de réconciliation.  Il est temps de mettre un coup d'arrêt à ces destructions, de construire la paix et de protéger notre patrimoine commun.

*   ***   *


Envoyé de mon Ipad 

jeudi 13 mars 2014

-Elargissement des moniales de Maaloula-الإفراج عن راهبات معلولا

Elargissement des moniales de Maaloula . Regardez cette vidéo sur YouTube :

http://youtu.be/3llLIklWK9s


Envoyé de mon Ipad

Du Liban-Sud, Sleiman plaide de nouveau en faveur d’une stratégie de défense - L'Orient-Le Jour


Du Liban-Sud, Sleiman plaide de nouveau en faveur d'une stratégie de défense

À l'occasion de la visite du président finlandais, Sauli Niniistö, au Liban, le chef de l'État, Michel Sleiman, a effectué une tournée au Liban-Sud qu'il a entamée au quartier général de la Finul où il a été accueilli par le commandant en chef de la force internationale, le général Paolo Serra, et qui l'a conduit à la caserne de Tyr puis au siège du contingent finlandais, dans la village de Tiri. Il était accompagné du vice-président du Conseil, Samir Mokbel, et de l'ancien ministre Marwan Charbel, son conseiller pour les affaires de sécurité.
C'est devant les militaires libanais à la caserne de Tyr que M. Sleiman a souligné l'importance d'un rééquipement de l'armée et du rôle que celle-ci assume à l'échelle nationale. Il a rappelé dans le détail toutes les démarches qu'il a entreprises depuis son accession à la tête de l'État puis à la faveur de la réunion du Groupe international d'appui au Liban, à New York, pour arracher aux États amis, notamment l'Arabie saoudite, un engagement financier en faveur du réarmement des forces régulières « pour donner à celles-ci la possibilité d'accomplir leurs missions tel que les Libanais, dont les membres de la Résistance, le souhaitent pour qu'ils puissent s'adonner à leurs activités et rentrer chez eux du moment que la troupe possède les armes qu'il faut ».

« À partir de là, il faut comprendre qu'aucune arme n'est interdite aux forces régulières, dont le commandement décide du matériel militaire à choisir, surtout que nous bénéficions d'un financement déterminé », a-t-il ajouté, en soulignant dans le même cadre l'importance de la réunion internationale de soutien à l'armée libanaise qui se tiendra en Italie. « Nous comptons solliciter la diaspora libanaise afin qu'elle use de pressions sur les gouvernements des pays d'accueil pour qu'ils viennent en aide à l'armée », a ajouté le président. Il a aussi rappelé la loi-programme établie juste après son accession au pouvoir pour le financement d'un plan d'armement de la troupe. Il a émis l'espoir que le Parlement se réunira pour l'approuver et que toutes les mesures prises dans le même cadre soient « couronnées par l'adoption d'une stratégie nationale de défense qui, une fois que les forces régulières seront dotées des équipements et du matériel militaire nécessaires, permettra à la Résistance de devenir un instrument de soutien à l'armée si jamais celle-ci aura besoin d'elle ». « Une vision de ce que cette stratégie devrait être a été établie. Elle sera examinée à l'avenir à la conférence nationale de dialogue. C'est ce que j'avais souligné dès le départ dans mon discours d'investiture lorsque j'avais appelé à une stratégie de défense dont la finalité est de tirer profit du potentiel de la Résistance et d'empêcher que ces réalisations ne soient rognées par les conflits politiques », a indiqué le président qui a mis l'accent sur le fait que l'armée bénéficie d'une couverture politique « totale pour agir dans toutes les directions et sans réserves ».

Après avoir rappelé les tentatives politiques de récupération de l'armée, il a insisté sur le fait que celle-ci « ne peut avoir d'allégeance que pour le Liban et pour l'autorité politique unifiée, et non pas pour les groupuscules politiques ». « Vous bénéficiez donc d'une couverture politique totale, mais malheureusement, cette même couverture est assurée à des fauteurs de troubles, qui en bénéficient secrètement des hommes politiques qui affirment pourtant publiquement l'avoir levée », a déploré M. Sleiman, en reprochant à des parties politiques qu'il n'a pas nommées de « ne pas assumer le rôle qu'elles sont censées assumer pour consolider les fondements du pays ».
(Lire aussi : La campagne du Hezbollah contre Sleiman vise à soumettre, d'emblée, le prochain président, l'éclairage de Philippe Abi-Akl)
La présidentielle
Le chef de l'État s'est ensuite arrêté sur les échéances qui attendent le Liban, dont l'adoption d'une déclaration ministérielle qui devrait, selon lui, être approuvée sans tarder. « C'est la responsabilité des hommes politiques, surtout que rien d'important n'empêche cette approbation à partir du moment où une entente s'est formée autour des points fondamentaux du texte et où personne ne s'oppose au vocabulaire employé. Personne n'affirme être contre l'armée, la déclaration de Baabda ou la Résistance. Sur quoi portent alors les divergences ? Sur certaines liaisons et certains pronoms ? Cela n'est pas acceptable. Il faut trouver une formule pour la déclaration ministérielle afin que nous puissions nous attaquer aux questions qui intéressent la population. »

M. Sleiman a ensuite abordé la présidentielle et plaidé en faveur d'un engagement parlementaire pour l'organisation de cette échéance, mettant en garde contre toute tentative de boycotter la séance électorale. Il a estimé que chaque député devrait accomplir son devoir électoral « indépendamment du candidat que son parti politique soutient à la présidence ». « Un député a le droit de se conformer au choix de son parti, mais celui-ci n'a pas le droit de violer la Constitution et de demander au parlementaire de boycotter la réunion », a-t-il dit.

Plus tard, le chef de l'État s'est rendu au siège du contingent finlandais où un accueil officiel lui a été réservé ainsi qu'à son homologue finlandais. MM. Sleiman et Niniistö ont passé en revue un détachement d'une brigade d'honneur, avant de tenir une réunion pour discuter des relations bilatérales et de la mission de la Finul.
Lire aussi
Déclaration ministérielle : tout reste à faire aujourd'hui en Conseil des ministres
Souhaid à « L'OLJ » : Le 14 Mars a imposé au Hezbollah le débat sur ses armes


Envoyé de mon Ipad 

لقاء مسيحيي المشرق يستنكر الصمت والتعتيم الدولي على إعدام سبعة أقباط في ليبيا


ويعبر عن فرحه لإطلاق سراح راهبات معلولا في بيان صحفي صادر عن لقاء مسيحيي المشرق 11/03/2014
القدس, 12 مارس 2014 (زينيت) - عقد لقاء مسيحيي المشرق نهار الاثنين الواقع في 10 أذار 2013 اجتماعه الدوري برئاسة أمينه العام سيادة المطران سمير مظلوم في مقره في مطرانية الكلدان في بعبدا وتداول في امور متنوعة. واثر اللقاء صدر عنه البيان التالي:
أولاً: يعبر اللقاء عن فرحه بتحرير راهبات دير مار تقلا- معلولا المخطوفات منذ حوالي مئة يوم اثر جهود جبّارة نشكر كل من قدّمها، منوهاً بشكل خاص بحرفية وجدية اللواء عباس ابراهيم مدير عام الامن العام اللبناني، الذي واكب الملف من ساعاته الاولى. ان اللقاء الذي يرفض بشكل مطلق أي تعد وأي حجز لحرية أي شخص، والذي يحذّر من استمرار استهداف المسيحيين كرهائن، يأمل ان تتكلّل المفاوضات باطلاق سراح المطرانين يوحنا ابراهيم وبولس اليازجي والأبوين ميشال كيال واسحق محفوظ كذلك المصور اللبناني سمير كسّاب.
ثانيا: دان اللقاء بأشد التعابير الممكنة الجريمة الوحشية التي أفضت الى اختطاف واعدام سبعة مسيحيين أقباط في ليبيا وقد هاله هذا الصمت المريب للمجتمع الدولي الذي لم يعر هذه الجريمة الاهتمام المطلوب. وعبر اللقاء عن وقوفه إلى جانب الكنيسة المصرية وهو يناشد السلطات الليبية والمصرية العمل الجاد من أجل القاء القبض على المجرمين الذين اقترفوا هذا الفعل الارهابي وسوقهم أمام العدالة.
ثالثا: توقف اللقاء أمام الاوضاع المتفاقمة في سوريا وانتشار الأفكار التكفيرية الغريبة عن تقاليد كافة أبناء المجتمع السوري. واعتبر أن فرض الجزية على المسيحيين من سكان مدينة الرقة من قبل بعض المجموعات المسلحة هو عمل مرفوض كونه يخالف الاعلان العالمي لحقوق الانسان ومبدأ المساواة بين المواطنين بغض النظر عن انتمائهم الديني أو العرقي أو السياسي. وطالب اللقاء المرجعيات الاسلامية في مختلف أقطار العالم العربي بفضح هذا التصرف وتجريده من أي شرعية دينية يتستر بها البعض من أجل تبرير مآربه السياسية وممارساته ضد المواطنين الأبرياء.
رابعا: تباحث اللقاء في القانون الذي أقره البرلمان الاسرائيلي والذي ميز بين المسيحيين وسائر الفلسطينيين وأعتبره محاولة مكشوفة لزرع الفتنة بين أبناء الشعب الواحد وضرب الهوية العربية للفلسطينيين. ودعا اللقاء المسيحيين في أراضي ال48 إلى رفض كل محاولات التفرقة التي تقوم بها السلطات الاسرائيلية عملا بمبدأ "فرق تسد" والذي اتخذته اسرائيل نهجا لها منذ تأسيسها بغية تسعير الخلاف بين مختلف مكونات المنطقة.

Moscou salue le rôle du Liban et du Qatar dans la libération des religieuses de Maaloula - L'Orient-Le Jour


Moscow salue le rôle du Liban et du Qatar dans la libération des religieuses de Maaloula

Le ministère russe des Affaires étrangères a salué mardi dans un communiqué le rôle du Liban et du Qatar dans la libération des religieuses de Maaloula. Moscou a dans ce contexte appelé toutes les parties influentes en Syrie à déployer des efforts pour résoudre la crise et œuvrer pour la libération des Syriens et des étrangers enlevés par des groupes armés en Syrie.
La Russie a dans le même temps assuré qu'elle œuvre pour la libération des ressortissants russes enlevés ou illégalement détenus en Syrie, ainsi que pour la libération des deux évêques d'Alep, Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, enlevés au printemps dernier, selon le communiqué.
Les treize religieuses et leurs trois auxiliaires, enlevées par des jihadistes début décembre du monastère de Sainte-Tècle à Maaloula, en Syrie, ont été libérées dans la nuit de dimanche à lundi en échange de 153 prisonnières détenues par le régime de Bachar el-Assad dans la prison de Adra, grâce à une médiation libano-qatarie.


Envoyé de mon Ipad 

II.- Réveil islamo-arabe, entité et neutralité du Liban - L'Orient-Le Jour


II.- Réveil islamo-arabe, entité et neutralité du Liban

Comment le Liban de 1943, qui a toujours représenté un exemple spécifique et original dans un Orient uniforme et unicommunautaire, va-il pouvoir continuer à défendre son entité face à ce réveil islamo-arabe et perdurer malgré toutes les pressions et les secousses qui ont fait suite à la guerre de 1975 et à ses prolongements à ce jour ? Pourra-t-il résister à cette nouvelle vague déferlante et aux options stratégiques en gestation des décideurs internationaux et régionaux ? Comment ses leaders vont-ils agir pour maintenir une cohésion nationale et continuer à respecter les obligations contractuelles qui lient entres eux tous les partenaires de la « sigha », surtout après la création par l'Iran d'une branche armée de la wilayet al-faqih au Liban au travers du Hezbollah, et l'action de mainmise progressive et systématique de ce dernier sur l'État libanais et ses institutions, et plus récemment celle de son intervention militaire directe en Syrie auprès du régime de Bachar el-Assad dans sa guerre intérieure contre son peuple ?
Beaucoup de questions qui malheureusement risquent de rester sans réponses certaines, tout au moins dans un avenir proche. (voir L'Orient-Le Jour du mardi 11 mars 2014).
Mais en tout état de cause, l'Occident se doit, au travers de cette évolution, de corriger ses objectifs et de lire attentivement le mouvement irréversible amorcé par certains peuples d'Orient dans leurs relations indéfectibles avec leur religion et ses implications socioéconomiques. Il lui faut rester vigilant vis-à-vis des choix stratégiques qu'il y adoptera. Entre une homogénéisation communautaire (et non une harmonisation) et le maintien de la pluralité intercommunautaire, le choix le plus facile et le plus pragmatique pour lui irait vers la première option, mais c'est certainement la seconde qui pourrait garantir à moyen et long terme sa stabilité et celle du monde libre.
Le Liban est d'ailleurs l'exemple vivant de ce second choix (jusqu'à maintenant...), sa dilution ou son effondrement éventuels devraient représenter pour l'Occident un signal d'alarme. Ce dernier doit en effet se mobiliser pour le maintenir en vie malgré toutes les tempêtes qui le secouent. D'autant que le Liban du vivre-ensemble tel qu'institué en 1943 a été un des premiers membres constituants et actifs de la Ligue arabe et respecté par tous, malgré et à cause de sa diversité. Les USA, de par leurs responsabilités de leader mondial, devraient – pour ces mêmes raisons et malgré leur alliance avec Israël et ses intérêts géostratégiques régionaux, suivis en cela par l'Union européenne qui, elle aussi, a des intérêts économiques et des relations historiques très anciennes dans la région – veiller à défendre et à garantir l'existence et l'indépendance de cette entité libanaise, sa « sigha » et sa souveraineté nationale, et garantir sa perduration grâce, pourquoi pas, à la reconnaissance de sa neutralité permanente*.
Le respect des grands décideurs du globe pour les spécificités, les moyens et la souveraineté des nations les plus vulnérables, et non leur asservissement, devrait se généraliser, sinon la paix dans le monde serait continuellement en péril. C'est grâce à l'application de ce modèle relationnel que le réveil islamo-arabe, amorcé dans la seconde moitié du siècle dernier, pourrait à la fin de son parcours international devenir lui aussi porteur de paix et de respect pour les autres religions et cultures.
Ce n'est certainement pas sans raison que le pape Jean-Paul II avait qualifié le pays du Cèdre de « terre message ». Il y avait vu en effet un exemple vivant de paix, de tolérance et de cohabitation entre les religions et les cultures. À travers sa grande sagesse, le Saint-Père anticipait, par cette métaphore, les modalités qui devraient régir les relations entre les peuples et les États et la nécessité de cohabiter entre eux de la même façon qu'au Liban, en respectant eux aussi les croyances et les libertés de chacun et surtout ses droits à être différent.
*Ce statut, s'il était agréé, ne saurait en aucun cas remettre en question la position internationale du Liban vis-à-vis d'Israël.


Envoyé de mon Ipad 

Groupes d'auto-défense dans des villages chrétiens au Liban - France Info


Groupes d'auto-défense dans des villages chrétiens au Liban


La frontière syrienne à proximité de Kaa au Liban © Reuters - Mohamed Azakir

ÉDITION SPÉCIALE SYRIE | Au Liban, l'intervention du Hezbollah aux côtés de l'armée de Bachar el-Assad a eu pour conséquence d'augmenter les attentats à la voiture piégée. Ils sont l'œuvre d'organisations qui se revendiquent d'Al Qaïda et qui visent les fiefs du parti chiite comme la banlieue sud de Beyrouth mais aussi la région du Hermel, frontalière de la Syrie. C'est dans cette région que des villages chrétiens ont décidé de se protéger de l'incursion de rebelles djihadistes.

Kaa est le dernier village avant la plaine qui mène jusqu'à la ville syrienne de Qousseir reprise l'an dernier par l'armée de Bachar el-Assad. A l'Est, une chaine de montagnes donne sur la région de Qalamoun, où les troupes syriennes ont lancé une offensive d'envergure depuis quelques semaines. A l'Ouest c'est le Hermel, contrôlé par le Hezbollah, qui se bat avec les soldats de Bachar el-Assad. Kaa est au carrefour de cette région stratégique.
Dans ce village chrétien, où l'on affiche sa neutralité, ce sont moins les bombardements de l'armée syrienne qui raisonnent parfois au loin que les attentats à la voiture piégée qui font peur aux habitants. Pour s'en prémunir, la municipalité a mis en place des patrouilles de surveillance.
Ces patrouilles regroupent une trentaine d'hommes tous volontaires. Ils communiquent entre eux grâce à des talkies-walkies. Certains sont d'anciens militaires qui ont repris du service comme Antoine Risk, caporal retraité de l'armée libanaise.
"On commence à patrouiller à la tombée de la nuit et jusqu'à 6h du matin. Il y a des petites routes qui sillonnent la montagne et on a peur que des voitures n'empruntent ces chemins. On surveille surtout ces passages.  Il arrive qu'on ait des informations comme quoi des voitures piégées pourraient passer par le village. A ce moment-là, nous augmentons les effectifs sur le terrain parce qu'on craint cette éventualité."

Les camps de réfugiés repères de terroristes ?

De par sa situation géographique, la région de Kaa a vu au fil des mois arriver des milliers de réfugiés syriens qui ont développé une haine viscérale contre le régime et ses alliés du Hezbollah. Dispersés dans des camps de fortune, ces réfugiés peuvent être recrutés pour mener des attentats confient à demi-mots les habitants de Kaa.
"On nous dit que l'armée syrienne est en train de bombarder les djihadistes qui se cacheraient dans les montagnes à côté de nous. Nous, on ne les a pas vus directement. Mais il y a beaucoup, beaucoup de syriens au Liban et on ne peut pas savoir si ce sont ou non des terroristes."
Ces patrouilles ressemblent à des milices d'auto-défense même si leurs membres affirment ne pas être armés... Elles viennent épauler les forces libanaises qui tentent d'empêcher l'infiltration de rebelles syriens au Liban. Le pays du Cèdre partage une frontière de plus de 300 kilomètres avec la Syrie. L'armée libanaise a mis en place des barrages militaires dans les régions les plus à risque, mais elle ne peut pas surveiller la totalité de la frontière extrêmement poreuse avec la Syrie comme l'explique cet ancien membre de la municipalité de Kaa.
"Chaque localité où l'Etat n'est pas présent et qui n'est pas sous le contrôle de l'armée libanaise peut être un repère pour les djihadistes et les terroristes."
Une heure après notre reportage une voiture piégée a explosé à quelques kilomètres de Qaa, à l'entrée de la ville de Hermel, bastion du Hezbollah. L'attentat s'est produit à la hauteur d'un barrage de l'armée libanaise. Deux soldats et un civil ont été tués. Il a été revendiqué par le Front al-Nosra au Liban.


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lundi 10 mars 2014

Moyen-Orient - Les religieuses de Maaloula libérées après trois mois de captivité - France 24


Les religieuses de Maaloula libérées après trois mois de captivité


Dernière modification : 10/03/2014

La télévision libanaise Al-Mayadeen a annoncé, dimanche, la libération des religieuses enlevées le 3 décembre 2013 à Maaloula en Syrie. Leur libération a été obtenue en échange de celle de 150 prisonnières détenues par le régime.

Douze religieuses, enlevées dans leur couvent de Maaloula près de Damas, en Syrie, il y a plus de trois mois, ont été libérées, a annoncé dimanche 9 mars la télévision libanaise Al-Mayadeen.
Les 13 religieuses et trois de leurs auxiliaires étaient depuis détenues par le Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, à Yabroud, principale localité rebelle près de la frontière avec le Liban.
Cette libération, fruit d'une médiation libanaise et qatarie, a été obtenue en échange de la remise en liberté de 150 prisonnières détenues par le régime syrien, selon une organisation de défense des droits de l'Homme.
État d'extrême fatigue
Elles sont arrivées à Jdaidet Yabous, poste-frontière syrien, après un éprouvant voyage de neuf heures qui les a conduites de Yabroud au Liban, puis de nouveau jusqu'en Syrie.
Selon un journaliste de l'AFP présent à Jdaidet Yabous, les religieuses étaient dans un état d'extrême fatigue, et deux d'entre elles ont dû être portées hors de la voiture qui les transportait.
"Nous voulons remercier Dieu, qui nous a permis d'être ici aujourd'hui", a déclaré une des religieuses à des journalistes à la frontière syro-libanaise. "Nous remercions le président Bachar al-Assad d'avoir été en contact avec l'Émir du Qatar", a-t-elle ajouté, incluant dans leurs remerciements "l'honnête médiateur Abbas Ibrahim", chef de la Sûreté générale du Liban.
La nonne, qui s'est exprimée assise, a déclaré que les 16 otages avaient été "bien" traitées au cours de leur captivité.
Le Front Al-Nosra "nous donnait tout ce qu'on demandait", et "personne ne nous a importunées", a-t-elle assuré, démentant des rumeurs selon lesquelles les ravisseurs auraient obligé les religieuses à ôter leur croix.

Médiation libano-qatarie

Dans le même temps, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a déclaré que 150 prisonnières du régime syrien se trouvaient à bord de quatre bus à la frontière libano-syrienne après avoir été libérées en échange des religieuses.
"Une femme et ses quatre enfants qui étaient emprisonnés ont été libérés les premières et ont atteint Yabroud", a déclaré le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahman, qui a qualifié cette première libération de "geste de bonne volonté" de la part de Damas.
"Actuellement, 149 autres prisonnières se trouvent auprès de l'Agence générale de sûreté libanaise, après avoir été libérées des geôles syriennes, selon l'accord", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les efforts du chef de la Sûreté libanaise, Abbas Ibrahim, pour obtenir la libération des religieuses ont été secondés par le chef des renseignements du Qatar, Ghanem al-Kubeissi, arrivé samedi au Liban. Les deux hommes avaient déjà joué un rôle important dans la libération de pèlerins chiites libanais enlevés par les rebelles dans le nord de la Syrie en 2013.
Maaloula, qui compte un grand nombre d'églises, est l'un des hauts-lieux du christianisme en Syrie. Il est même hautement symbolique puisqu'il est l'un des rares lieux au monde où est encore parlé l'araméen, la langue de Jésus Christ.
Avec Reuters
Première publication : 09/03/2014


Envoyé de mon Ipad 

Les 13 religieuses de Maaloula enfin libérées au Liban - iloubnan.info


10/3/2014-Les 13 religieuses de Maaloula enfin libérées au Liban - iloubnan.info

 Religieuses de Maaloula
L'incertitude a pesé jusqu'au dernier moment sur la libération des sœurs enlevées dans la nuit du 1 au 2 décembre dans leur couvent de Sainte-Thècle, à Maaloula, en Syrie. Elle ont finalement été accueillies tard dans la soirée à la frontière libano-syrienne dans la région de Ersal, par des représentants de la Sûreté générale libanaise.
Le directeur de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, est arrivé, dimanche, à Jdeidat-Yabous, pour y attendre les religieuses orthodoxes, enfin libérées après trois mois de captivité en Syrie. Il a déclaré aux nombreux journalistes présents que les treize religieuses et les trois auxiliaires étaient saines et sauves et qu'elles avaient bien été récupérées à Ersal par des véhicules de la Sûreté générale. Le convoi était formé de 30 véhicules 4x4.

Le processus de leur libération a un temps été interrompu dimanche dans la soirée, laissant craindre une annulation pure et simple de la remise en liberté des seize otages. Selon le général Ibrahim, des changements continus dans les exigences des ravisseurs sont à l'origine des retards.

Le général a également déclaré que la remise en liberté des religieuses s'est faite en contrepartie de la libération de plus de 150 prisonniers anti-régime. Selon lui, aucune rançon n'a été versée. Il a, en outre, assuré que les efforts se poursuivaient dans le but de libérer les deux évêques et le photographe libanais, Samir Kassab ainsi que le journaliste mauritanien qu'il accompagnait, tous enlevés en Syrie.

Les félicitations n'ont pas tardé à se succéder après l'annonce de la récupération des seize otages. L'ancien Premier ministre Nagib Mikati a félicité sur Twitter les religieuses pour leur liberté retrouvée. L'ancien Premier ministre Saad Hariri a également salué cette libération, espérant qu'elle soit bientôt suivie de celle des deux évêques Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi.


Envoyé de mon Ipad 

Syrie : les religieuses de Maaloula libérées | La-Croix.com


10/3/2014-Les moniales de Maaloula sur une image tirée de la vidéo qui avait été envoyée le 9 février par leurs ravisseurs.


Les religieuses de la ville syrienne de Maaloula, enlevées le 3 décembre 2013 par des rebelles syriens, ont été enfin libérées dimanche soir 9 mars et remises aux forces de la Sûreté générale qui les attendaient dans la localité de Ersal, au Liban. La remise en liberté des treize religieuses et trois auxiliaires du monastère grec-orthodoxe de Sainte Tecla, à Maaloula, une ville chrétienne proche de Damas, devait avoir lieu plus tôt dans la journée, mais « plusieurs obstacles » avaient retardé leur libération, selon l'Agence nationale d'information (ANI), qui n'a pas donné plus d'informations.

libération de 150 prisonnières détenues par le régime syrien en échange

Les négociations ont été menées par le chef de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, et le chef des renseignements du Qatar, Ghanem al-Kubeissi, arrivé dimanche à Beyrouth. Les deux hommes avaient déjà joué un rôle important dans la libération de pèlerins chiites libanais enlevés par les rebelles dans le nord de la Syrie en octobre 2013.
La libération des religieuses a été obtenue en échange de la remise en liberté de 150 prisonnières détenues par le régime syrien, selon une organisation de défense des droits de l'homme. Les religieuses, de nationalité syrienne et libanaise, doivent se rendre à Damas via le poste-frontière de Masnaa.
Les moniales, qui s'occupaient d'orphelins, avaient été contraintes de quitter leur couvent par un groupe armé qui les avait emmenées vers Yabroud, au nord de Maaloula. Le pape François avait lancé un appel en décembre 2013 aux ravisseurs pour leur libération
S'adressant aux journalistes à la frontière syro-libanaise, l'archevêque Louka al Khouri, patriarche adjoint des grecs-orthodoxes de Syrie, a salué leur libération. « Ce que l'armée syrienne a réalisé à Yabroud a facilité cette évolution », a-t-il dit.

un état d'extrême fatigue

Peu après la disparition des religieuses, des rebelles islamistes avaient annoncé qu'elles étaient leurs « invitées » et que leur libération ne tarderait pas. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG proche de l'opposition syrienne, les ravisseurs étaient des membres du Front al Nosra, groupe lié à Al-Qaida.
Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, est un village majoritairement chrétien qui compte un grand nombre d'églises. Il doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ.
Selon un journaliste de l'Agence France-Presse qui a vu les religieuses après leur libération, elles sont apparues dans un état d'extrême fatigue. Deux d'entre elles ont dû être portées hors de la voiture qui les transportait.

une minorité chrétienne prise en tenaille dans la guerre civile en Syrie

 « Nous remercions le président Bachar al-Assad d'avoir été en contact avec l'émir du Qatar (Tamim Bin Hamad al-Thani) », a dit la supérieure, qui a inclus dans ses remerciements « l'honnête médiateur Abbas Ibrahim », chef de la Sûreté générale du Liban.
La minorité chrétienne de Syrie, qui soutient majoritairement le régime de Bachar Al Assad, est prise en tenailles dans la guerre civile. On est toujours sans nouvelles de deux évêques d'Alep, Mgr Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Mgr Yohanna Ibrahim (syrien orthodoxe), enlevés le 22 avril 2013, ainsi que du P. Paolo Dall'Oglio, prêtre jésuite qui a disparu en août 2013 alors qu'il était parti négocier la libération d'otages syriens et occidentaux à Rakka, dans le nord-est.
La Croix


Envoyé de mon Ipad 

dimanche 9 mars 2014

Raï apporte un soutien total à Sleiman - L'Orient-Le Jour


8/3/2014-Raï apporte un soutien total à Sleiman

Liban
Le patriarche maronite, Bechara Raï, a affirmé samedi soutenir tout ce qu'entreprend le chef de l'Etat Michel Sleiman pour renforcer l'unité et la stabilité au Liban.
"La présidence de la République est comme le cèdre, plus les tempêtes soufflent fort plus ses racines s'enfoncent dans la terre et renforce sa volonté de défendre la liberté du Liban et son indépendance", a déclaré Mgr Raï à l'issue d'un entretien avec le président à Baabda.
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Envoyé de mon Ipad 

samedi 8 mars 2014

Raï : Le Liban doit-il être récompensé de cette manière pour avoir ouvert ses frontières ? - L'Orient-Le Jour


7/3/2014- Raï : Le Liban doit-il être récompensé de cette manière pour avoir ouvert ses frontières ?

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a reçu hier à Bkerké les représentants de plusieurs ONG internationales ainsi que le commandant en chef de la Finul, Paolo Sierra.
Devant ses hôtes, le prélat maronite s'est félicité de cette opportunité qui, a-t-il dit, « permet à tous les présents d'entendre l'avis de l'Église, qui est aussi clair que direct, sur un certain nombre de sujets relatifs aux questions locales ».
Mgr Raï a évoqué le mémorandum national rendu public par Bkerké et qui comprend « des vérités ».
Les trois points les plus importants figurant dans ce texte, a-t-il dit, sont « la charte nationale, la coexistence et la formule libanaise sur lesquelles se fonde le régime libanais », insistant sur « la singularité du régime démocratique libanais ».
« Le Liban a été très affecté par la crise syrienne, surtout au lendemain du déplacement de centaines de milliers de Syriens vers son territoire », a relevé le patriarche.
Et de se demander : « Pourquoi le Liban doit-il être victime des guerres qui ont lieu entre les pays tiers ? Doit-il être récompensé de cette manière parce qu'il a refusé de fermer ses portes devant qui que soit ? »
Le patriarche a par ailleurs reçu une délégation formée de plusieurs hauts responsables et diplomates hongrois avec lesquels il a évoqué la situation générale dans la région et celle des chrétiens en particulier, à la lumière notamment des événements en Syrie et leur répercussion sur le Liban.


Envoyé de mon Ipad 

Bkerké devrait jouer le catalyseur en laissant aux députés le choix des candidats présidentiels - Émile Khoury - L'Orient-Le Jour

7/3/2014- Bkerké devrait jouer le catalyseur en laissant aux députés le choix des candidats présidentiels

Au lendemain du mémoire national rendu public récemment par Bkerké, le siège patriarcal est appelé à prendre une seconde initiative visant à assurer le déroulement de l'élection présidentielle dans les délais constitutionnels. Car le fait d'abandonner ce dossier délicat entre les mains des politiques – plus divisés que jamais entre eux, et certains ne voyant rien d'autre que leurs intérêts personnels–, risque d'entraver cette échéance et de provoquer son report à une date inconnue, laissant ainsi le vide au niveau de la magistrature suprême.
Certes, il n'est pas demandé à Bkerké de rassembler les leaders maronites pour les inciter à parvenir à une entente sur un seul et unique candidat, chose quasi impossible, mais de les encourager à s'accorder entre eux sur une liste de candidats provenant aussi bien du 8 que du 14 Mars, parallèlement aux indépendants.
Et quand bien même Bkerké aurait échoué à le faire, elle reste toute de même investie de la mission de rappeler à chacun que la tenue de l'élection présidentielle dans les délais reste un devoir national par excellence auquel aucun député ne saurait se dérober.
Son rôle consiste donc à donner l'impulsion, sans pour autant s'ingérer dans la désignation des candidats, afin d'éviter la remise en cause de cette échéance électorale au cas où le choix se porterait sur un candidat qui n'aurait pas reçu l'approbation de tous. Auquel cas, ce serait les chrétiens et les maronites particulièrement qui seraient portés responsables d'un éventuel vide au niveau de la première magistrature.
Chargée ainsi de relancer la dynamique de l'élection, Bkerké devrait cependant laisser le droit de vote aux députés qui pourront alors opter pour le candidat de leur choix sans que le patriarcat ne se risque à en imposer un, encore moins les soumettre à un test quelconque conditionnant leur candidature en leur posant des questions embarrassantes.
Afin donc de garantir l'organisation de ces élections dans les délais constitutionnels, le siège patriarcal maronite devrait prendre contact avec le président du Parlement afin de s'entendre avec lui sur la nécessité de convoquer les députés à l'élection d'un nouveau chef de l'État à partir du 25 mars, soit le délai du premier mois prévu par la Constitution sans avoir à attendre le délai du second mois précédant l'échéance.
Inutile de réitérer l'idée de l'impact positif sur le plan interne et externe que pourrait avoir cette élection qui, une fois accomplie, permettra de focaliser l'attention sur la formation du gouvernement appelé à être mis en place qui serait, le plus probablement, un gouvernement neutre chargé de superviser les élections après avoir réussi à arracher une entente sur une loi électorale juste et équitable.
Le siège patriarcal pourrait en outre s'entendre avec M. Berry sur l'idée de garder le Parlement en session ouverte qui ne serait levée qu'une fois l'élection d'un nouveau chef de l'État assurée, la crainte étant évidement de voir passer les deux mois prévus sans voir atteint le quorum nécessaire.
Une fois le délai expiré, le Liban se trouvera alors véritablement devant le vide présidentiel, les prérogatives du chef de l'État devant être dévolues au gouvernement actuel réuni. Une formule peu rassurante surtout que le pays serait livré au chaos et à l'inconnu.



Envoyé de mon Ipad 

Syrie : où sont passées les religieuses de Maaloula ? - Aleteia

sources: L'Orient Le Jour- Syrie : où sont passées les religieuses de Maaloula ?

Dans la région montagneuse de Qalamoun, frontalière du Liban, une bataille cruciale oppose depuis fin 2013 les rebelles menés par le Front Al-Nosra, la branche d'Al-Quaida en Syrie, à l'armée syrienne. Depuis jeudi, les troupes du régime multiplient leurs raids aériens contre Yabroud où sont censées se  trouver les 12 religieuses orthodoxes après avoir été enlevées, début décembre 2013, dans leur couvent situé dans la ville chrétienne de Maaloula, conquise par les rebelles.

Yabroud est située sur la même ligne que les autres villes prises par le régime, comme Qara, Deir Atiya, et Nabak. Elle  est l'un des plus importants bastions rebelles de la province de Damas, et l'armée, dont l'objectif n'est pas d'entrer dans la ville mais de prendre les localités et les collines des alentours avant de l'assiéger complètement, aurait depuis mercredi le contrôle total de la ville d'Al-Sahel, juste à côté.

Avec les religieuses,  « le contact a été perdu depuis mercredi », assure à l'AFP une négociatrice.  L'Orient Le Jour rapporte que la négociatrice était « en contact régulier avec elles » jusqu'à mercredi. Selon celle-ci ,  les religieuses ont pu être transférées vers une région entre Yabroud et la frontière libanaise. Elle fait savoir que « les contacts vont bon train pour assurer leur sécurité », et qu'un communiqué des autorités religieuses concernant « cette question cruciale et humanitaire » devrait être publié bientôt.

Selon la négociatrice, « jusqu'à présent les ravisseurs ont présenté une liste de demandes, dont la libération d'un grand nombre de détenues dans les prisons syriennes, le retrait des forces du régime de sites religieux chrétiens, l'approvisionnement en pain des habitants vivant dans les régions tenues par les rebelles (...) des choses difficiles à réaliser ».

Le 6 décembre dernier, une vidéo était diffusée par les médias, montrant les moniales assises sur des canapés alors que, sollicitées par une voix masculine, elles prononçaient des phrases rassurantes sur leurs conditions et sur leur enlèvement, présenté non en tant que tel mais comme une sorte d'opération humanitaire visant à les soustraire aux dangers après une nouvelle occupation de Maaloula par les milices rebelles : « Nous sommes bien traitées. Ils nous ont emmenées hors du couvent, pour échapper aux bombardements (...). Ils nous ont mises à l'abri, et nous sommes très bien avec eux », déclarait une moniale, entourée des autres religieuses.

La veille, Fides faisait état de sources de Damas confirmées par les Agences ainsi que par le Nonce apostolique, Mgr Mario Zenari, selon lesquelles la Supérieure des moniales, Pelagia Sayyaf, avait pu parler au téléphone avec le Patriarche grec orthodoxe d'Antioche le mercredi 4 décembre, assurant que les religieuses allaient bien.
 


Envoyé de mon Ipad 

La Libanaise célèbre une énième journée internationale sans droit de transmettre sa nationalité - Suzanne BAAKLINI - L'Orient-Le Jour

8/3/2014-La Libanaise célèbre une énième journée internationale sans droit de transmettre sa nationalité - Suzanne BAAKLINI

« J'ai donné la vie à mes enfants au Liban. Je les ai portés neuf mois dans mon ventre, ils ont hérité de moi bien plus que de leur père. Or je n'ai pas le droit de leur transmettre ma nationalité, alors que mon frère, s'il épouse une étrangère, le fait en un an à peine. Pourquoi ? Qu'a-t-il de plus que moi ? » Ce cri de révolte est celui de Randa Awada, mère de quatre enfants d'un époux pakistanais (qui vit au Liban depuis 45 ans), contre la loi libanaise sur la nationalité qui n'accorde le droit de sa transmission qu'aux hommes. Les enfants de Randa sont toujours à l'école, mais déjà, certains de leurs camarades les traitent d'« étrangers » alors qu'ils ont vécu toute leur vie dans ce pays.

Nadira Nahas n'avait jamais senti le poids que pèserait sur ses deux fils, d'un père américain, son impossibilité à leur transmettre la nationalité de son pays. « Aujourd'hui, mon aîné a 24 ans, il termine des études de médecine à l'AUB, et le premier obstacle auquel il fait face en tant que non-libanais est son incapacité à s'inscrire à l'ordre des médecins et à pratiquer son métier au Liban, déplore-t-elle. Mon cadet qui a 18 ans veut devenir pilote, or la compagnie nationale, la MEA, n'engage que des pilotes libanais. Je n'ai jamais voulu décourager mes fils à suivre les études de leur choix rien que parce qu'ils n'ont pas la nationalité. Mais tout cela est très injuste, ils sont de mère libanaise ! »


Pour Ghada Kaakani, la solution aux problèmes qui rendaient la vie impossible à ses quatre enfants de père palestinien a été radicale : ils sont désormais tous émigrés. « Mes filles aînées, qui n'ont eu la nationalité qu'après leur mariage avec des Libanais, avaient fait face auparavant à de nombreux problèmes au travail, raconte-t-elle. L'aînée a vu des portes se refermer à maintes reprises parce qu'elle est palestinienne. La cadette a enseigné dans plusieurs écoles, elle cotisait à la Caisse nationale de Sécurité sociale sans profiter des services. Les garçons ont dû quitter le Liban pour se construire un meilleur avenir. » Et ce n'est pas tout. « Je ne peux pas léguer mes biens, qui me viennent de mon mari, à mes enfants en raison de l'interdiction du droit à la propriété imposée aux Palestiniens, et cela est, pour moi, un grand motif d'inquiétude », poursuit-elle.

Comme le montrent ces témoignages, les soucis des Libanaises mariées à des étrangers ne se limitent pas à la nécessité de renouveler un permis de séjour aux membres de leur famille chaque quelques années. Le texte de loi sur la nationalité, datant de 1925, omet tout simplement d'évoquer la femme et stipule que « tout homme libanais qui épouse une femme étrangère peut lui transmettre sa nationalité » au bout d'un an, sans aucune autre condition. Ce qui met les Libanaises concernées dans une colère sans nom. « Pourquoi autant de discrimination dans la loi ? s'écrie Nadira Nahas. Le Liban a pourtant ratifié la Cedaw (Convention sur l'élimination de toutes sortes de discrimination contre les femmes) en 1995, mais n'a toujours pas levé la réserve sur la transmission de la nationalité. »

 

Ghada Kaakani, elle-même mariée à un Palestinien qui est au Liban depuis son tout jeune âge, balaie d'un geste le fameux prétexte de peur de l'implantation qu'on dresse, selon elle, comme un épouvantail pour refuser ce droit aux femmes. « Nous sommes à peine 6 000 Libanaises mariées à des Palestiniens, dit-elle. Et nos enfants sont attachés au Liban. Les unions avec des hommes d'autres nationalités sont bien plus nombreuses. »
« Le droit de transmettre la nationalité est un droit acquis, l'État ne devrait pas le considérer comme une faveur à faire aux femmes », s'insurge Randa Awada.

Une situation stagnante
Un droit acquis. C'est sur cette idée qu'est fondée la campagne « Ma nationalité, un droit pour moi et ma famille », lancée depuis plusieurs années déjà. La dernière tentative de faire adopter un projet de loi équitable sur la transmission de la nationalité en Conseil des ministres remonte à un an à peu près, à la veille de la démission du cabinet Mikati : il s'est heurté à un rapport négatif publié par une commission ministérielle chargée de l'examiner. Depuis, plus grand-chose ne s'est passé, mais les militants de la campagne ne chôment pas pour autant, comme nous l'indique Karima Chebbo, responsable de cette campagne au Collectif de recherche, de formation et de développement – Action (CRTDA).

« La campagne se poursuit quelles que soient les priorités des politiques, souligne Karima Chebbo. On s'étonne que nous continuions à soulever ce problème dans le cadre d'une telle situation sécuritaire. Or une manifestation que nous avons organisée en novembre a prouvé que l'intérêt pour de tels sujets ne se dément pas, à en juger par le millier de manifestants qui ont répondu à l'appel et la couverture médiatique importante. »


Selon la jeune femme, les militants de la campagne ne placent pas beaucoup d'espoir dans le nouveau gouvernement, vu son caractère temporaire, mais envisagent quand même des contacts avec les nouveaux ministres. « La commission ministérielle qui a publié un rapport si négatif la dernière fois n'a présenté aucun argument solide pour étayer son refus, toujours la même bonne vieille rengaine sur le changement démographique, dit-elle. Or de toute façon, la revendication porte sur un droit de la femme libanaise et n'est en aucun cas liée à des statistiques sur la nationalité du mari. »
Karima Chebbo souligne par ailleurs que la campagne n'est pas hostile aux garde-fous dans la loi sur la nationalité, mais refuse le principe des exceptions. « Notre projet de loi ne comporte aucune exception, ni celle de limiter la transmission de la nationalité aux enfants sans le mari, ni celle de priver certaines nationalités de ce droit », explique-t-elle.

La campagne a organisé récemment une série d'assemblées générales dans les régions afin d'entrer en contact avec les femmes concernées sur tout le territoire. De plus, la campagne mobilise ses troupes en prévision de la marche de Kafa pour dénoncer la violence contre les femmes, qui a lieu aujourd'hui 8 mars, du secteur du Musée jusqu'au ministère de la Justice.


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Envoyé de mon Ipad 

jeudi 6 mars 2014

Les évêques maronites dénoncent l'attaque contre Sleiman, les agressions israéliennes et les bombardements syriens - iloubnan.info

5/3/2014-Les évêques maronites dénoncent l'attaque contre Sleiman, les agressions israéliennes et les bombardements syriens - iloubnan.info

Les évêques maronites ont regretté, ce mercredi, la campagne déchaînée contre le président Michel Sleiman, au terme de son dernier discours prononcé à l'USEK, dénonçant l'atteinte contre sa personne et sa dignité, étant la tête de l'Etat et le symbole de l'unité de la patrie.

"Quand la tête est atteinte par une flèche, c'est le corps entier qui souffre", ont déclaré les prélats dans un communiqué publié à l'issue de leur réunion mensuelle, présidée par le Patriarche maronite, Béchara Boutros Rahi, réclamant à toutes les parties politiques de cesser leur attaque, par respect à la dignité de tous, à la dignité de la Présidence et à la dignité de la patrie.

Ils ont ensuite souhaité la réussite de la conférence d'appui au Liban à laquelle participe le président Sleiman et qui a pour but le renforcement de la stabilité, l'économie du Liban et l'armée, ainsi que la résolution du problème des réfugiés syriens.

Concernant la déclaration ministérielle, les prélats ont espéré que la déclaration ministérielle soit inspirée du Mémoire de Bkerké, rendu public par le Patriarche lors de la Saint-Maron et soutenu à l'unanimité, appelant le gouvernement à déterminer ses priorités avant l'échéance présidentielle.

Ils ont ensuite salué les efforts fournis par l'armée libanaise et les réseaux de sécurité quant à la lutte contre le terrorisme, l'enlèvement et le vol. "Les évêques maronites considèrent que l'armement et le développement de l'armée et des forces de sécurité sont urgents, au coeur de la déstabilisation sécuritaire et les tentatives d'auto-sécurité", ont-ils précisé.

"Le Liban risque de devenir un pays sans frontières", ont mis en garde les évêques, dénonçant fermement le dernier raid israélien et les agressions récurrentes contre la souveraineté de l'Etat libanais, ainsi que le bombardement des régions libanaises du côté syrien et la violation de la frontière avec la Syrie, ayant pour but l'intimidation des Libanais.

Sur le plan syrien, les prélats maronites ont enfin appelé l'ONU, les pays arabes et islamiques, notamment les pays qui ont une influence directe sur les groupes takfiristes, à interférer immédiatement pour mettre fin aux atteintes contre les chrétiens en Syrie, concluant que l'islam est étrangère à de tels actes.


Envoyé de mon Ipad 

En Syrie, le retour de mesures discriminatoires pour les chrétiens | La-Croix.com

5/3/2014-En Syrie, le retour de mesures discriminatoires pour les chrétiens | La-Croix.com

Le groupe djihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL) impose un retour de la « dhimmitude », qui impose à la population chrétienne un statut inférieur en échange de sa sécurité.

Les femmes en général n'ont plus le droit de se promener seules, elles doivent être couvertes de la tête aux pieds et être accompagnées d'un homme de la famille.

Relent d'ottomanisme en Syrie. Le groupe djihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL), dont le projet est d'établir un grand califat au Moyen-Orient régi par la charia, a publié un communiqué, daté du 22 février sur des forums djihadistes, dans lequel l'EIIL dévoile le contenu d'un « pacte » imposé par son émir Abou Bakr al-Bagdadi aux habitants chrétiens de la ville syrienne de Raqqa (Nord), un bastion du groupe.

Les chrétiens visés par les djihadistes

Ainsi, ce groupe originaire d'Irak, qui tente depuis plusieurs mois de supplanter les autres rebelles syriens en lutte contre le régime du président Bachar Al Assad, affirme que la vie, les biens, les propriétés, et les lieux de culte des chrétiens seront protégés tant que ces derniers respecteront les 12 règles du pacte.

Parmi celles-ci, figure notamment le versement d'un impôt annuel pour chaque personne de sexe masculin, équivalent, pour les personnes aisées, à 17 grammes d'or pur, pour les classes moyennes, à la moitié de cette somme, et pour les plus pauvres, le quart. Sachant, précise le pacte, que l'impôt peut être versé en deux fois.

Construction d'église interdite

En outre, les djihadistes interdisent strictement la construction d'églises et de monastères, ainsi que la restauration des édifices déjà existants dans la ville et ses environs. Ils exigent également que les chrétiens ne se montrent pas avec « une croix ou toute chose de leur Livre dans les marchés ou les endroits où il y a des musulmans », s'abstiennent de « célébrer leurs rituels (…) hors de l'église », ainsi que d' « utiliser des haut-parleurs pour faire entendre leurs prières ».

Parmi les autres contraintes qui leur sont imposées, les chrétiens se voient interdits de porter des armes, d'empêcher l'un de leurs coreligionnaires de se convertir à l'islam, et doivent s'habiller de manière « discrète », conformément aux règles édictées sur ce sujet par l'EIIL. En conclusion, le texte avertit que ceux qui ne respecteraient pas l'une de ces règles feront face au même « sort » que celui réservé « aux séditieux et aux ennemis » du groupe djihadiste.

Retour de la dhimmitude

L'EIIL n'a rien inventé. Il reprend le principe de de la dhimmitude issu de la loi islamique et appliqué dès les premiers temps de l'islam, qui était censé garantir la « protection » des monothéistes non-musulmans, assujettis à un statut juridique inférieur à celui accordé aux musulmans, en échange du respect de règles discriminatoires et du paiement d'un impôt.

Selon Frédéric Pichon, docteur en histoire et spécialiste de la Syrie et des chrétiens d'Orient, « ces règles très strictes, tirées du pacte d'Umar, un document faussement daté du VIIe siècle et probablement forgé au Moyen Âge, sont brandies et mises en avant par les islamistes comme l'exemple de la tolérance et de la protection de l'islam à l'égard des non-croyants. Ces principes ont été déjà appliqués en Syrie, au moment de la conquête musulmane du pays au cours du VIIe siècle, qui était alors une province de l'empire byzantin ».

Toutefois, Frédéric Pichon indique que de telles pratiques ont déjà lieu en Syrie, à la faveur du chaos qui sévit dans le pays depuis mars 2011. « Il semble que la communauté chrétienne de la ville de Yabroud – importante localité rebelle au nord de Damas, NDLR –, verse chaque mois l'équivalent de 25 000 € pour assurer sa sécurité », précise-t-il.

Les combattants de l'EIIl sont principalement des étrangers

L'EIIL est un des groupes djihadistes les plus durs composé essentiellement de combattants étrangers venus combattre en Syrie. Il mène un combat non seulement contre le régime, mais aussi contre d'autres groupes de l'opposition syrienne.

En septembre 2013, ses combattants avaient investi et saccagé deux églises de Raqqa, situées au nord-est de la ville. Après ces attaques, un nombre important des habitants chrétiens de la ville, qui représentaient 1 % des 300 000 résidents de Raqqa, a fui la ville.

En plus de ces règles discriminatoires envers les chrétiens, l'EIIL s'attaque à toutes les femmes en les obligeant à revêtir l'abaya (une robe longue), ainsi que le hidjab (qui couvre complètement les cheveux), le niqab, un voile qui couvre le visage et les gants noirs. En cas de désobéissance, elles seront punies. De plus, les femmes ne sont plus autorisées à marcher seules dans les rues, elles doivent être accompagnées d'un homme de leur famille.



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