Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 9 avril 2014

Décès du cardinal Emmanuel III Delly, ancien patriarche chaldéen | La-Croix.com

Décès du cardinal Emmanuel III Delly, ancien patriarche chaldéen | La-Croix.com

Le cardinal Emmanuel III Delly en 2005 à Paris.

Le cardinal irakien Emmanuel III Delly, 86 ans, patriarche émérite de Babylone des Chaldéens, est mort mardi 8 avril dans un hôpital de San Diego (Californie, ouest des États-Unis), a annoncé l'agence vaticane Fides.




Né en 1927 à Telkaif, près de Mossoul dans le Kurdistan irakien, Emmanuel-Karim Delly avait été envoyé à Rome par son Église pour accomplir sa formation à l'Université pontificale urbanienne où il obtint un doctorat en droit canonique et une licence en philosophie. Ordonné prêtre en 1952, il rentre à Bagdad pour assurer le secrétariat, à partir de 1960, du patriarche Paul II Cheikho, dont il est nommé vicaire patriarcal décembre 1962. Il participe alors aux sessions du concile Vatican II puis à la commission de révision du droit canonique oriental

Nommé archevêque en 1967, tout en restant vicaire patriarcal, il avait présenté sa démission en 2002 avant d'être élu, en octobre 2003, pour succéder au patriarche Raphaël Bidawid. Au long de son patriarcat, il doit notamment faire face à la difficile situation des chrétiens en Irak après l'invasion américaine.

Créé cardinal en 2007 par Benoît XVI, il présente sa démission en décembre 2012. Il était alors le dernier évêque catholique en activité à avoir été un des pères du concile Vatican II.

Après la mort du cardinal Delly, le Sacré Collège compte désormais 216 cardinaux, dont 119 âgés de moins de 80 ans, électeurs en cas de conclave.



Envoyé de mon Ipad 

Nouvel appel du pape à la paix en Syrie | La-Croix.com

Nouvel appel du pape à la paix en Syrie | La-Croix.com

9/4/2014-Le pape François à son arrivée place Saint-Pierre pour l'audience générale, mercredi 9 avril à Rome.





Le pape François a lancé, mercredi 9 avril lors de l'audience générale, un nouvel appel à la fin de la violence et des destructions en Syrie, ainsi que pour la libération des personnes enlevées, parmi lesquelles des prêtres et des évêques. Deux jours après l'assassinat du jésuite Frans van der Lugt à Homs, le pape a fait part de sa douleur et demandé avec force « que les armes se taisent ».

« De tout cœur, je vous invite tous à vous unir à ma prière pour la paix en Syrie et dans la région », a demandé le pape François aux 50 000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre à Rome avant de poursuivre : « Je lance un appel plein de tristesse aux responsables syriens et à la communauté internationale : que les armes se taisent, que l'on mette fin à la violence ! Jamais plus la guerre ! Plus de destructions ! »

Alors que la foule saluait l'appel du pape François par des applaudissements nourris, celui-ci a souhaité que le droit humanitaire soit respecté, que l'on prenne soin de la population qui a besoin d'assistance humanitaire et que l'on parvienne à la paix tant désirée à travers le dialogue et la réconciliation.

« Les nombreuses personnes enlevées, chrétiens et musulmans »

« Lundi dernier, à Homs, en Syrie, le P. Frans van der Lugt, l'un de mes confrères néerlandais de 75 ans, a été assassiné », a rappelé le pape François avant de relever que ce prêtre jésuite était arrivé dans le pays il y a près de 50 ans.

« Il a toujours fait du bien à chacun, avec gratuité et amour, et il était pour cela aimé et tenu en estime par les chrétiens et les musulmans, a-t-il poursuivi d'une voix grave. Son meurtre brutal m'a rempli d'une douleur profonde et m'a fait une fois encore penser aux nombreuses personnes qui souffrent et meurent dans ce pays éprouvé, en proie depuis trop longtemps à un conflit sanglant, qui continue de semer mort et destruction. »

Le pape a alors évoqué « les nombreuses personnes enlevées, chrétiens et musulmans, de Syrie et d'autres pays, parmi lesquelles on trouve des évêques et des prêtres ». « Demandons au Seigneur qu'elles puissent bientôt revenir auprès des leurs », a-t-il ajouté. Parmi les personnes disparues figurent deux évêques orthodoxes d'Alep, enlevés fin avril 2013, ou encore le jésuite italien Paolo Dall'Oglio, disparu dans le Nord du pays quelques mois plus tard.



Envoyé de mon Ipad 

mardi 8 avril 2014

Syrie: un prêtre néerlandais abattu à Homs

Syrie: un prêtre néerlandais abattu à Homs
Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 07/04/2014 à 12:50 Publié le 07/04/2014 à 12:24

Un homme armé a abattu aujourd'hui le prêtre jésuite néerlandais Frans van der Lugt, 75 ans, installé depuis des décennies à Homs, dans le centre de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Arrivé en Syrie en 1966, le prêtre avait choisi de rester dans la Vieille ville de Homs, assiégée et bombardée par les forces du régime de Bachar el-Assad, mais l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants, n'était pas en mesure de préciser le motif du meurtre.

"Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés", avait-il expliqué à l'AFP en février via internet. "Je suis le seul prêtre et le seul étranger à être resté. Mais je ne me sens pas comme un étranger, mais comme un arabe parmi les arabes", avait-il dit un sourire aux lèvres.

"Nous avons très très peu à manger. Les gens dans la rue ont le visage fatigué et jaune (...). C'est la famine ici mais les gens ont également soif d'une vie normale. L'être humain n'est pas seulement un estomac, il a aussi un coeur, et les gens ont besoin de voir leurs proches", expliquait-il. Quelques jours plus tard, 1.400 personnes avaient pu être évacuées de la Vieille ville de Homs, en vertu d'un accord négocié par l'ONU entre le régime et les rebelles, mais cet homme aux yeux vifs avait encore choisi de rester.

Envoyé de mon Ipad

Syrie: le père van der Lugt était "comme un Arabe

Syrie: le père van der Lugt était "comme un Arabe parmi les Arabes"

http://www.romandie.com/news/Syrie-le-pere-van-der-Lugt-etait-comme-un-Arabe-parmi-les-Arabes/465847.rom

Un prêtre jésuite néerlandais a été abattu lundi devant sa maison dans la Vieille ville de Homs, dans le centre de la Syrie, où il était resté malgré la faim et les bombardements de l'armée syrienne. Le Vatican a rendu hommage à "un homme de paix".

Frans van der Lugt, 75 ans, a été exécuté de sang froid par un inconnu, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Une nouvelle confirmée par le secrétaire de l'Ordre des Jésuites néerlandais, Jan Stuyt. "Un homme est venu le chercher, l'a sorti de la maison et lui a tiré à deux reprises dans la tête, dans la rue, en face de sa maison", a-t-il expliqué.

Le prêtre résidait depuis 1966 en Syrie. Malgré les conditions de vie extrêmement difficiles et la pénurie de nourriture, le jésuite avait choisi de rester dans la Vieille ville de Homs, assiégée et bombardée depuis près de deux ans par les troupes de Bachar al-Assad, afin de témoigner sa solidarité à la population syrienne.

Un homme de paix
"C'est ainsi que meurt un homme de paix, qui, avec un grand courage, a voulu rester fidèle, dans une situation extrêmement risquée et difficile, à ce peuple syrien à qui il avait donné depuis longtemps sa vie et son assistance spirituelle", a déclaré Federico Lombardi, porte-parole du Vatican.

On ignorait pour le moment les raisons de cet assassinat. Jan Stuyt a dit ne pas savoir si le prêtre faisait l'objet de menaces particulières. Le père van der Lugt, qui a passé près de cinq décennies en Syrie, sera enterré dans ce pays, "conformément à sa volonté", a souligné Jan Stuyt.

"Comme un Arabe parmi les Arabes"
En février, le père avait confié à l'AFP qu'il considérait la Syrie comme sa patrie. "Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés", avait-il expliqué.

"Je suis le seul prêtre et le seul étranger à être resté. Mais je ne me sens pas comme un étranger, mais comme un Arabe parmi les Arabes", avait-il dit, un sourire aux lèvres. Des dizaines de milliers de chrétiens qui vivaient dans la Vieille ville de Homs, il n'en reste que 66, avait alors dit le prêtre.

Paolo Dall'Oglio toujours disparu
Un autre père jésuite, Paolo Dall'Oglio, symbole du dialogue entre chrétiens et musulmans, est porté disparu en Syrie depuis huit mois. Prenant fait et cause pour l'opposition démocratique, ce prêtre italien de 59 ans a été enlevé près de Raqqa (nord) le 30 juillet, alors qu'il était entré clandestinement dans le pays.



(ats / 07.04.2014 19h59)




Envoyé de mon Ipad

Syrie : un prêtre jésuite néerlandais assassiné à

Syrie : un prêtre jésuite néerlandais assassiné à Homs
Le point 7/4/2014

Le jésuite néerlandais Frans Van der Lugt, salué comme "un homme de paix" par le Vatican, a été abattu lundi devant sa maison dans la vieille ville de Homs, où il était resté malgré la faim et les bombardements de l'armée syrienne. Âgé de 75 ans, le prêtre, qui résidait en Syrie depuis 1966, a été exécuté de sang-froid par un inconnu, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Le secrétaire de l'Ordre des jésuites néerlandais, Jan Stuyt, a confirmé que le père Van der Lugt avait été assassiné lundi matin. "Un homme est venu le chercher, l'a sorti de la maison et lui a tiré à deux reprises dans la tête, dans la rue, en face de sa maison", a-t-il expliqué. Malgré les conditions de vie extrêmement difficiles et la pénurie de nourriture, le jésuite avait choisi de rester dans la vieille ville de Homs, assiégée et bombardée depuis près de deux ans par les troupes de Bachar el-Assad, afin de témoigner sa solidarité à la population syrienne.

"Grand courage"

"C'est ainsi que meurt un homme de paix, qui, avec un grand courage, a voulu rester fidèle, dans une situation extrêmement risquée et difficile, à ce peuple syrien à qui il avait donné depuis longtemps sa vie et son assistance spirituelle", a déclaré le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican. "Dans ce moment de grande douleur, nous exprimons aussi notre grande fierté et gratitude d'avoir eu un confrère aussi proche des plus souffrants", a-t-il ajouté.
On ignorait pour le moment les raisons de cet assassinat, et Jan Stuyt a dit ne pas savoir si le prêtre faisait l'objet de menaces particulières. L'agence officielle syrienne Sana a rapporté sa mort en accusant un "groupe terroriste armé d'avoir tiré à l'aube sur le prêtre dans le monastère des pères jésuites dans le quartier de Boustane al-Diwane à Homs". Le père Van der Lugt, qui a passé près de cinq décennies en Syrie, sera enterré dans ce pays, "conformément à sa volonté", a souligné Jan Stuyt. En février, le père avait confié qu'il considérait la Syrie comme sa patrie. "Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés", avait-il expliqué.

"Arabe parmi les Arabes"

"Je suis le seul prêtre et le seul étranger à être resté. Mais je ne me sens pas comme un étranger, mais comme un Arabe parmi les Arabes", avait-il dit, un sourire aux lèvres. Des dizaines de milliers de chrétiens qui vivaient dans la vieille ville de Homs, il n'en reste que 66, avait alors dit le prêtre. "Nous avons très très peu à manger. Les gens dans la rue ont le visage fatigué et jaune (...). C'est la famine ici, mais les gens ont également soif d'une vie normale. L'être humain n'est pas seulement un estomac, il a aussi un coeur, et les gens ont besoin de voir leurs proches", expliquait-il.

Quelques jours plus tard, 1 400 personnes avaient pu être évacuées de la vieille ville, en vertu d'un accord négocié par l'ONU entre le régime et les rebelles, qui contrôlent ce secteur, mais cet homme aux yeux vifs avait encore choisi de rester. "Je ne vois pas les gens comme des musulmans ou des chrétiens, je vois d'abord un être humain", avait expliqué avant l'évacuation le prêtre, qui cherchait à aider les familles les plus pauvres, de toutes confessions. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans a rendu hommage au prêtre, devenu "un Syrien parmi les Syriens" et qui "n'a amené que du bien à Homs". "Il doit pouvoir compter sur notre contribution pour mettre fin à cette misère", a-t-il lancé.

Un autre père jésuite, Paolo Dall'Oglio, symbole du dialogue entre chrétiens et musulmans, est porté disparu en Syrie depuis huit mois. Prenant fait et cause pour l'opposition démocratique, dont il soutenait les revendications à la liberté, ce prêtre italien de 59 ans a été enlevé près de Raqqa (nord) le 30 juillet, alors qu'il était entré clandestinement dans le pays. Depuis le début du conflit en mars 2011, plus de 150 000 personnes ont été tuées en Syrie, selon l'OSDH, et plus de neuf millions forcées à quitter leurs foyers, d'après l'ONU.


Envoyé de mon Ipad

Syrie : un prêtre jésuite néerlandais assassiné à Homs - Le Point

Syrie : un prêtre jésuite néerlandais assassiné à Homs - Le Point

7/4/2014-Syrie : un prêtre jésuite néerlandais assassiné à Homs

Le jésuite néerlandais Frans Van der Lugt, salué comme "un homme de paix" par le Vatican, a été abattu lundi devant sa maison dans la vieille ville de Homs, où il était resté malgré la faim et les bombardements de l'armée syrienne. Âgé de 75 ans, le prêtre, qui résidait en Syrie depuis 1966, a été exécuté de sang-froid par un inconnu, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Le secrétaire de l'Ordre des jésuites néerlandais, Jan Stuyt, a confirmé que le père Van der Lugt avait été assassiné lundi matin. "Un homme est venu le chercher, l'a sorti de la maison et lui a tiré à deux reprises dans la tête, dans la rue, en face de sa maison", a-t-il expliqué. Malgré les conditions de vie extrêmement difficiles et la pénurie de nourriture, le jésuite avait choisi de rester dans la vieille ville de Homs, assiégée et bombardée depuis près de deux ans par les troupes de Bachar el-Assad, afin de témoigner sa solidarité à la population syrienne.

"Grand courage"

"C'est ainsi que meurt un homme de paix, qui, avec un grand courage, a voulu rester fidèle, dans une situation extrêmement risquée et difficile, à ce peuple syrien à qui il avait donné depuis longtemps sa vie et son assistance spirituelle", a déclaré le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican. "Dans ce moment de grande douleur, nous exprimons aussi notre grande fierté et gratitude d'avoir eu un confrère aussi proche des plus souffrants", a-t-il ajouté.

On ignorait pour le moment les raisons de cet assassinat, et Jan Stuyt a dit ne pas savoir si le prêtre faisait l'objet de menaces particulières. L'agence officielle syrienne Sana a rapporté sa mort en accusant un "groupe terroriste armé d'avoir tiré à l'aube sur le prêtre dans le monastère des pères jésuites dans le quartier de Boustane al-Diwane à Homs". Le père Van der Lugt, qui a passé près de cinq décennies en Syrie, sera enterré dans ce pays, "conformément à sa volonté", a souligné Jan Stuyt. En février, le père avait confié qu'il considérait la Syrie comme sa patrie. "Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés", avait-il expliqué.

"Arabe parmi les Arabes"

"Je suis le seul prêtre et le seul étranger à être resté. Mais je ne me sens pas comme un étranger, mais comme un Arabe parmi les Arabes", avait-il dit, un sourire aux lèvres. Des dizaines de milliers de chrétiens qui vivaient dans la vieille ville de Homs, il n'en reste que 66, avait alors dit le prêtre. "Nous avons très très peu à manger. Les gens dans la rue ont le visage fatigué et jaune (...). C'est la famine ici, mais les gens ont également soif d'une vie normale. L'être humain n'est pas seulement un estomac, il a aussi un coeur, et les gens ont besoin de voir leurs proches", expliquait-il.

Quelques jours plus tard, 1 400 personnes avaient pu être évacuées de la vieille ville, en vertu d'un accord négocié par l'ONU entre le régime et les rebelles, qui contrôlent ce secteur, mais cet homme aux yeux vifs avait encore choisi de rester. "Je ne vois pas les gens comme des musulmans ou des chrétiens, je vois d'abord un être humain", avait expliqué avant l'évacuation le prêtre, qui cherchait à aider les familles les plus pauvres, de toutes confessions. Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans a rendu hommage au prêtre, devenu "un Syrien parmi les Syriens" et qui "n'a amené que du bien à Homs". "Il doit pouvoir compter sur notre contribution pour mettre fin à cette misère", a-t-il lancé.

Un autre père jésuite, Paolo Dall'Oglio, symbole du dialogue entre chrétiens et musulmans, est porté disparu en Syrie depuis huit mois. Prenant fait et cause pour l'opposition démocratique, dont il soutenait les revendications à la liberté, ce prêtre italien de 59 ans a été enlevé près de Raqqa (nord) le 30 juillet, alors qu'il était entré clandestinement dans le pays. Depuis le début du conflit en mars 2011, plus de 150 000 personnes ont été tuées en Syrie, selon l'OSDH, et plus de neuf millions forcées à quitter leurs foyers, d'après l'ONU.



Envoyé de mon Ipad 

vidéo هل تنجح المفاوضات في إخراج جثة الأب فرانس من حمص القديمة؟ ( تيلي لوميار).




telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne telelumiere a mis en ligne la vidéo هل تنجح المفاوضات في إخراج جثة الأب فرانس من حمص القديمة؟ ( تيلي لوميار). إستشهد الاب اليسوعي فرانس ف...

                                             
telelumiere a mis en ligne la vidéo هل تنجح المفاوضات في إخراج جثة الأب فرانس من حمص القديمة؟ ( تيلي لوميار).
telelumiere

Raï : Nous avons besoin d’un président fort et Bkerké n’exclut aucun candidat - L'Orient-Le Jour

Raï : Nous avons besoin d'un président fort et Bkerké n'exclut aucun candidat - L'Orient-Le Jour

8/4/2014-Raï : Nous avons besoin d'un président fort et Bkerké n'exclut aucun candidat

Le patriarche maronite Béchara Boutros Raï est arrivé hier à Genève, accompagné du vicaire patriarcal général, l'évêque Boulos Sayah. Mgr Raï passera plusieurs jours à Genève au cours desquels il donnera une conférence sur le rôle des chrétiens dans la région. À son arrivée hier, il a rencontré le médiateur de l'ONU, Lakhdar Brahimi, en présence du nonce apostolique à Genève.
À l'AIB, hier, le ministre du Travail Sejaan Azzi était présent pour faire ses adieux au prélat, représentant le président de la République Michel Sleiman. Avant son départ, le patriarche a affirmé qu'il rencontrera la diaspora libanaise à Genève. Interrogé à propos de la performance du cabinet Salam, il a fait part de sa satisfaction concernant l'application du plan de sécurité et les nominations. Il a en outre estimé que le projet de réajustement de la grille des salaires doit être réétudié, tout en prenant en considération les droits des citoyens et les capacités de l'État. Il a sur ce plan indiqué que le peuple libanais ne pouvait pas supporter de nouvelles taxes.
Interrogé sur l'élection présidentielle, Mgr Raï a tenu à remercier le président de la Chambre Nabih Berry qui a affirmé qu'il appellera bientôt à des séances parlementaires pour élire un nouveau chef de l'État, « car cela peut donner du temps aux concertations ». « Un président ne saurait être parachuté, mais il naît du jeu démocratique, a-t-il déclaré. En principe, je n'emploie jamais le mot "vide", car le vide signifie la mort. Un vide à la présidence constituerait la plus grande insulte à l'égard des Libanais et de l'État. Il est par ailleurs honteux qu'un député ne participe pas à la séance de l'élection. » Et d'ajouter : « Notre dignité en tant que Libanais requiert de nous que nous choisissions nous-mêmes notre président et que nous en avertissions les autres États par la suite et non pas le contraire. » Il a enfin affirmé n'avoir exclu aucun candidat du jeu démocratique à travers ses récentes positions. « Je suis un homme qui croit en la démocratie, et j'ai tout simplement dit que nous avons besoin d'un président fort de par son éthique, la suprématie de son parcours, son histoire, sa foi en l'État et sa souveraineté, et par ses relations à l'échelle régionale et internationale. Je n'ai aucune exception », a-t-il conclu, refusant les allégations selon lesquelles Bkerké favoriserait l'arrivée d'un président neutre à Baabda, et refusant de répondre au souhait de l'ancien ministre Fayçal Karamé qui a demandé que le patriarche donne son opinion sur la candidature de Samir Geagea.



Envoyé de mon Ipad 

VOEUX AU NOUVEAU PATRIARCHE SYRO-ORTHODOXE D'ANTIOCHE


Cité du Vatican, 4 avril 2014 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir un message de félicitations au nouveau Patriarche syro-orthodoxe d'Antioche Ignatius Aphrem II, formant le voeux qu'outre être un père pour son peuple, il soit un grand bâtisseur de paix et de justice au service du bien commun dans tout le proche et moyen Orient: "Il est important que tous les chrétiens témoignent de l'amour et de la fraternité qui nous unit, et qu'ils soient conscients de la volonté d'unité exprimée par le Seigneur à la dernière cène". Puis le Pape rend grâce à Dieu pour l'amitié existant entre l'Eglise orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient et l'Eglise catholique. Il prie pour son développement et son approfondissement, espérant que Dieu lui accorde la force d'accomplir la noble tâche qui l'attend.

lundi 7 avril 2014

Raï : Parler de vide présidentiel, c’est faire affront à la dignité des Libanais - L'Orient-Le Jour

Raï : Parler de vide présidentiel, c'est faire affront à la dignité des Libanais - L'Orient-Le Jour

7/4/2014-Raï : Parler de vide présidentiel, c'est faire affront à la dignité des Libanais

Raï : Assurer le quorum et élire un président est un engagement à la fois national et éthique. Photo Émile Eid

Bkerké

Le chef de l'Église maronite exhorte à nouveau les députés à « ne pas jouer avec l'échéance présidentielle ».

Le chef de l'Église maronite, le patriarche Béchara Raï, a exhorté hier le président de la Chambre Nabih Berry « à convoquer l'Assemblée en collège électoral aussitôt que les séances consacrées au vote des projets et propositions de loi seront achevées, pour que se dégage, par des scrutins successifs et les consultations qui les accompagneront, la personne du futur chef de l'État ».
Quinze jours de la période constitutionnelle consacrée à l'élection d'un nouveau chef de l'État sont déjà passés, a noté au passage du patriarche Raï, qui a demandé aux députés « de ne pas jouer avec cette échéance qui est à la base des institutions de l'État libanais ».
« Parler de vide, insinuer que certains y travaillent à des fins inavouées, c'est faire affront à la dignité de la patrie et du peuple. C'est un aveu d'impuissance de la part des députés et des responsables. Assurer le quorum et élire un président est un engagement à la fois national et éthique », a dit le patriarche Raï.
Pour lui, le Liban a besoin d'un président qui soit « fort », « qui se distingue par sa moralité et l'exemplarité de sa conduite personnelle et professionnelle », d'un président « qui soit capable de consolider l'État et les institutions (...) de défendre la Constitution, le pacte national et les constantes ». Ce doit être aussi « un président capable de lutter contre la corruption, les détournements de fonds publics et le pillage du Trésor », a renchéri le chef de l'Église maronite. « Enfin un président qui soit fort de l'appui de sa propre communauté, exactement comme le décrit le Mémoire national publié par Bkerké. »

Pas d'effet rétroactif
Par ailleurs, le patriarche a répété dans son homélie que l'Église maronite déconseille l'octroi de tout effet rétroactif aux augmentations que la grille des traitements et salaires pourrait consentir aux enseignants dans le secteur privé. Tout en plaidant pour l'octroi de leurs « justes droits » aux catégories sociales concernées, le patriarche a demandé que le financement de la nouvelle échelle « ne grève par le Trésor ni les Libanais par un surcroît d'impôts, en pleine crise sociale ». Pour le patriarche, l'effet rétroactif mettra en difficulté certaines écoles et entraînera la fermeture d'autres, ce qui signifie des pertes d'emplois pour le corps enseignant.
Les écoles catholiques au Liban scolarisent presque le tiers des élèves enregistrés dans les écoles privées, soit quelque 190 000 élèves, précise-t-on.
Par ailleurs, le patriarche a réclamé que la loi 210 sur les communautés religieuses soit amendée pour éliminer l'inégalité fiscale qui règne en ce moment entre les communautés.

Critique sociale
Sur le plan social, le patriarche s'en est pris hier aux trois courants du relativisme, du consumérisme et de l'utilitarisme dont, a-t-il dit, « le monde est aujourd'hui la proie ». « Le relativisme, a-t-il précisé, met la vérité de côté et conduit l'être humain à n'accepter que les vérités qui lui conviennent (...) empêchant la liberté d'être au service de la vérité ; le consumérisme, lui, rend l'homme esclave du marché et de l'argent ; quant à l'utilitarisme, il assourdit l'homme à tout ce qui ne lui est pas immédiatement utile, et notamment à l'appel des nécessiteux. »

Retour à la page "Liban"


Envoyé de mon Ipad 

Rahi se rend à Genève: Nous voulons un président fort connu pour ses valeurs morales et sa vie exemplaire - iloubnan.info

Rahi se rend à Genève: Nous voulons un président fort connu pour ses valeurs morales et sa vie exemplaire - iloubnan.info

7/4/2014-Rahi se rend à Genève: Nous voulons un président fort connu pour ses valeurs morales et sa vie exemplaire - iloubnan.info

Le patriarche maronite, Béchara Boutros Rahi, a quitté Beyrouth ce lundi matin pour Genève dans le cadre d'une visite qui s'étendra jusqu'à vendredi prochain durant laquelle il prononcera une conférence à l'invitation du représentant du Pape. Le patriarche rencontrera aussi le médiateur international Lakhdar Ibrahimi et la diaspora libanaise locale.

Avant son départ, le chef de l'église maronite a réitéré sa position concernant les élections présidentielles, remerciant le président de la Chambre, Nabih Berri, pour ses efforts et l'appelant à tenir une séance pour l'élection d'un nouveau président immédiatement après les séances législatives.

Le prélat a répété son refus du vide présidentiel, affirmant que le Liban a besoin d'un président "fort par ses valeurs morales, sa vie exemplaire, son objectivité et son histoire, un président qui croit en l'Etat et qui lui restitue sa dignité et aide les institutions à récupérer leur rôle."

Le patriarche a également souligné qu'un président fort c'est celui qui est "aimé par le peuple libanais et qui noue de fortes relations avec les pays occidentaux, régionaux et arabes."

Reste à savoir à quel candidat ce portrait peut correspondre.


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 4 avril 2014

Persécution des Chrétiens au Moyen-Orient: Communiqué des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte - Patriarcat latin de Jérusalem

Persécution des Chrétiens au Moyen-Orient: Communiqué des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte - Patriarcat latin de Jérusalem

Persécution des Chrétiens au Moyen-Orient: Communiqué des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte

logoACOHL

COMMUNIQUE- Le 2 avril 2014, les Ordinaires Catholiques de Terre Sainte et le Comité Justice et Paix ont publié un communiqué au sujet de la persécution des chrétiens au Moyen-Orient.

ASSEMBLEE DES ORDINAIRES CATHOLIQUES

DE TERRE SAINTE

COMITE JUSTICE ET PAIX

Les chrétiens sont-ils persécutés au Moyen-Orient ?

Persécution : Dans de nombreuses parties du monde occidental, ce mot est sur ​​toutes les lèvres. On ne cesse de dire qu'aujourd'hui les chrétiens sont persécutés au Moyen-Orient. Mais, que se passe-t-il réellement ? Comment, en tant que chrétiens et en tant qu'Eglise, parler en toute vérité et intégrité de la souffrance et de la violence qui sévit dans la région ?

Il ne fait aucun doute que les récents bouleversements du Moyen-Orient, d'abord appelés « printemps arabe », ont ouvert la voie à des groupes extrémistes et à de nouveaux rapports de force qui, au nom d'une interprétation politique de l'islam, font des ravages dans de nombreux pays , en particulier en Irak , en Egypte et en Syrie . Il ne fait aucun doute non plus que nombre d'extrémistes considèrent les chrétiens comme des infidèles, des ennemis, ou encore des agents de puissances étrangères hostiles ou comme une cible facile à extorquer.

Cependant, au nom de la vérité, nous devons souligner que les chrétiens ne sont pas les seules victimes de cette violence et de cette sauvagerie. Les musulmans laïques, tous ceux nommés «hérétiques», « schismatiques» ou simplement « non – conformistes » sont également attaqués et assassinés dans ce même chaos. Là où les extrémistes sunnites sont au pouvoir, les chiites sont massacrés. Là où les extrémistes chiites dominent, les sunnites sont tués. Oui, les chrétiens sont parfois touchés précisément parce qu'ils sont chrétiens, parce que leur foi est différente et parce qu'ils ne sont placés sous aucune protection. Cependant, en ces temps de violence où règnent la mort et la destruction, ils sont des victimes qui viennent s'ajouter à tous ceux, très nombreux, qui souffrent et qui meurent. Comme beaucoup d'autres, ils sont chassés de leurs maisons et deviennent réfugiés, partageant la même misère noire.

Ces soulèvements ont commencé parce que les peuples du Moyen-Orient rêvaient d'un nouvel âge de dignité, de démocratie, de liberté et de justice sociale. Les régimes dictatoriaux, qui auparavant garantissaient «l'ordre et la loi», mais au prix terrible de la répression militaire et policière, sont tombés. Avec eux, l'ordre qu'ils avaient imposé s'est écroulé. Les chrétiens vivaient dans une relative sécurité sous ces régimes dictatoriaux. Ils craignaient que, une fois le pouvoir autoritaire renversé, des groupes extrémistes semant le chaos prennent le dessus et s'emparent du pouvoir, au moyen de la violence et de la persécution. Par conséquent, certains chrétiens ont eu tendance à défendre ces régimes. Au lieu de cela, la fidélité à leur foi et leur préoccupation pour le bien de leur pays, auraient du peut-être les amener à parler beaucoup plus tôt, à dire la vérité et à en appeler aux réformes nécessaires, en vue de plus de justice et de respect des droits de l'homme, et à prendre position aux côtés de nombreux chrétiens et musulmans courageux qui ont su parler.

Nous comprenons parfaitement les peurs et les souffrances de nos frères et sœurs dans le Christ, qui ont perdu dans cette violence des membres de leur famille et ont été chassés de chez eux. Ils peuvent compter sur notre solidarité et nos prières. Pour certains, leur unique consolation et leur unique espérance se trouvent dans les paroles de Jésus : « Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la Justice : le Royaume des Cieux est à eux » (Mt 5,10). Néanmoins, la répétition du mot «persécution» dans certains milieux (pour désigner habituellement uniquement les souffrances endurées par les chrétiens aux mains de criminels qui se déclarent musulmans), sert aux extrémistes, chez nous comme à l'étranger, dont le but est de semer la haine et les préjugés, et de monter les peuples et les religions les uns contre les autres.

Chrétiens et musulmans doivent lutter ensemble contre les nouvelles forces de l'extrémisme et de la destruction. Tous les chrétiens et de nombreux musulmans sont menacés par ces forces qui cherchent à créer une société dépourvue de chrétiens et où seulement quelques musulmans agiront en maîtres. Tous ceux qui cherchent la dignité, la démocratie, la liberté et la prospérité sont attaqués. Nous devons être solidaires et parler haut et fort en vérité et en liberté.

Chacun d'entre nous, chrétiens et musulmans, doit également être conscient que le monde extérieur ne bougera pas réellement pour nous protéger. Les pouvoirs politiques locaux et internationaux cherchent leurs propres intérêts. C'est seuls que nous devons bâtir ensemble un avenir commun. Nous devons nous adapter à nos réalités, même face à la réalité de la mort, et nous devons apprendre ensemble à mettre fin à la persécution et à la destruction, afin de mener une vie nouvelle et digne dans nos propres pays.

Ensemble, nous devons unir nos voix à tous ceux qui rêvent comme nous d'une société dans laquelle musulmans, chrétiens et juifs seront citoyens égaux, vivant côte à côte, et construisant ensemble une société dans laquelle les nouvelles générations pourront vivre et prospérer.

Enfin, nous prions pour chacun, pour ceux qui joignent leurs efforts aux nôtres comme pour ceux qui cherchent à nous nuire ou même à nous tuer. Nous prions pour que Dieu leur permette de voir la bonté qu'Il a mise dans le cœur de chacun. Puisse Dieu transformer chaque être humain dans la profondeur de son cœur. Qu'Il nous permette d'aimer chaque être humain comme Dieu Lui-même l'aime,  Lui qui est le Créateur  et qui aime chacun. Notre seule protection est en notre Seigneur et comme Lui, nous offrons nos vies pour ceux qui nous persécutent, ainsi que pour ceux qui, avec nous, prennent position pour défendre l'amour, la vérité et la dignité.

Jérusalem, le 2 Avril 2014



Envoyé de mon Ipad 

Le siege patriarcal syriaque orthodoxe était et demeurera à Damas


Objet: telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne


telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne telelumiere a mis en ligne la vidéo الكرسي البطريركي للسريان الارثوذكس كان وسيستمر في دمشق‏ ( تيلي لوميار). رسالتي بناء الانسان نحو محب...

                                             
telelumiere a mis en ligne la vidéo الكرسي البطريركي للسريان الارثوذكس كان وسيستمر في دمشق‏ ( تيلي لوميار).
telelumiere

jeudi 3 avril 2014

Les évêques maronites engagent les députés à respecter leur mandat constitutionnel - L'Orient-Le Jour

Les évêques maronites engagent les députés à respecter leur mandat constitutionnel - L'Orient-Le Jour

3/4/2014-Les évêques maronites engagent les députés à respecter leur mandat constitutionnel

Le collège épiscopal maronite réuni à Bkerké, sous la présidence du patriarche Raï, comme chaque premier mercredi du mois, a exhorté hier les députés à respecter leur mandat constitutionnel et à élire un nouveau président de la République dans le délai constitutionnel qui a commencé à courir, à partir du 25 mars.
Dans le communiqué qui a clôturé leur réunion, les évêques maronites ont commencé par dénoncer la tentative d'enlèvement de Semaan Atallah, évêque maronite de Deir el-Ahmar-Baalbeck, sur une route de la Békaa, et demandé au gouvernement, à l'armée et aux forces de sécurité « d'éradiquer le phénomène des prises d'otages crapuleuses ».
Ils se sont félicités ensuite de l'entrée en vigueur d'un plan de sécurité et de pacification de Tripoli, et pressé les hommes politiques « de l'appuyer pour en garantir le succès ». Parallèlement, ils ont interpellé les combattants et les ont exhortés « à ne plus servir de courroie de transmission à des combats extérieurs au Liban qui compromettent un long passé de convivialité », considérant que « toute allégeance mercenaire à l'étranger, aussi gagnante qu'elle apparaisse, est une perte irréparable pour la patrie et le peuple libanais ».
Les évêques ont exprimé leur estime pour les efforts déployés pour la remise en liberté des religieuses de Maaloula, et réclamé que l'on redouble d'effort pour obtenir la libération des deux évêques enlevés Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi, de tous les prêtres et otages de la guerre en Syrie, « ainsi que les détenus libanais dans les prisons syriennes », ce qui contribuera à « tourner une page pénible des relations libano-syriennes ».
Parallèlement, les évêques ont condamné les atteintes aux lieux de culte et aux vestiges archéologiques, « comme si l'on cherchait à effacer la mémoire de la Syrie ».

Le gouvernement
Les Libanais « placent leurs espoirs dans le nouveau gouvernement en cette étape délicate de l'histoire du Liban », poursuit le communiqué, et « jugent regrettables les manifestations qui paralysent les institutions et le cours normal de la vie, faute de solutions satisfaisantes pour tous à des problèmes comme la violence domestique contre les femmes, l'échelle des traitements et salaires, les journaliers d'EDL, etc. ».
Par ailleurs, ajoute le texte, le collège épiscopal réclame « la promulgation de la loi relative à l'égalité fiscale entre toutes les communautés, le plus vite possible ».

L'élection présidentielle
« L'entrée en vigueur du délai constitutionnel pour l'élection d'un nouveau chef de l'État, à six ans du centenaire de la proclamation du Grand Liban, engage la responsabilité de toutes les personnes concernées à respecter les dispositions de la Constitution et l'esprit du pacte national, ainsi que l'exercice de la démocratie et le respect du principe de l'alternance », souligne enfin le communiqué.
L'Assemblée épiscopale « exhorte les responsables, députés en tête, à accomplir ce devoir le plus rapidement possible, et à hisser le Liban au niveau de ses responsabilités historiques internes et externes », conclut le texte.



Envoyé de mon Ipad