Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 11 septembre 2015

Prochaine tournée de Raï dans le caza d'Aley - L'Orient-Le Jour

Prochaine tournée de Raï dans le caza d'Aley - L'Orient-Le Jour

Prochaine tournée de Raï dans le caza d'Aley

Liban 9/9/2015
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, effectuera à partir de vendredi une visite pastorale de trois jours dans le caza d'Aley, a indiqué mercredi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Sa visite, qui le conduira dans les principales localités du caza, débutera vendredi matin par une étape dans la ville d'Aley et s'achèvera dimanche soir à Choueifate.
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Déclaration du patriarche Fouad Twal à la Conférence de Paris, le 8 septembre. Texte intégral.


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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 10 septembre 2015 21:21:56 UTC+3
Moyen-Orient : il faut en finir avec les ventes d'armes !
Déclaration du patriarche Fouad Twal à la Conférence de Paris, le 8 septembre. Texte intégral.
Patriarche Fouad Twal
Rome, (ZENIT.org)
« Je demande de mettre fin aux trafics d'armes à destination de ces pays, ainsi qu'aux ventes d'armes aux rebelles dits "modérés". Les rebelles modérés n'existent pas ! Il n'y a aucune action ou réaction "modérée" en état de guerre », déclare le patriarche Twal.
Le patriarche latin de Jérusalem, Fouad Twal, s'est en effet adressé, mardi 8 septembre, à Paris, lors de la Conférence internationale sur les minorités et les chrétiens du Moyen-Orient, au ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ainsi qu'au ministre des Affaires étrangères de Jordanie, Nasser Judeh.
Le secrétaire du Saint-Siège pour les Rapports avec les États, Mgr James Richard Gallagher y a également participé (cf. Zenit du 8 septembre 2015).
Le patriarche Twal a insisté sur le caractère dramatique de la situation actuelle du Moyen-Orient et il a demandé que des actions concrètes soient mises en place pour porter secours aux réfugiés syriens et irakiens et pour que la paix soit ramenée dans cette région.
Il a aussi rappelé la place importante occupée par l'Église et l'énergie qu'elle déploie dans la prise en charge des personnes réfugiées en Jordanie.
Voici le texte intégral du discours du patriarche à Paris.
A.B.
Discours du patriarche Twal
 Monsieur le ministre Laurent Fabius,
Monsieur le ministre Nasser Judeh,
Mesdames et Messieurs les délégués,

Monsieur le ministre Laurent Fabius, le 27 mars dernier, vous déclariez devant le Conseil de sécurité des Nations unies : « Je vais parler clair : au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse. » Permettez-moi aujourd'hui, Monsieur le ministre, de faire miennes vos paroles, et de « parler clair » à mon tour.
Le temps des paroles est révolu : celui des actes est venu. Le Moyen-Orient, lacéré par les guerres, submergé par un déferlement de violence inouïe, connaît une des pires crises de son histoire. De ce spectacle tragique, l'Occident ne peut plus être le spectateur indifférent.
Les responsables de ces effroyables guerres doivent faire leur examen de conscience, et en assumer les conséquences ; conséquences dont nous sommes chaque jour les témoins horrifiés et impuissants, voire les victimes.
Une des conséquences directes de ces conflits est l'afflux de réfugiés dans les pays voisins de la Syrie ou de l'Irak. En Jordanie, ils sont 740 000 réfugiés Syriens et 8 000 réfugiés Irakiens chaldéens. Les conditions de vie de ces réfugiés deviennent, de jour en jour, plus précaires. Ils doivent s'intégrer. Ils ont besoin de travailler, et leurs enfants ont besoin d'une solide instruction dans les écoles privées et publiques du pays.
L'Église catholique en Jordanie est en première ligne dans l'aide aux réfugiés, mais elle ne peut plus porter seule le poids de ces conflits. L'Église est fatiguée, la Caritas est fatiguée, les réfugiés sont fatigués. L'avenir est sombre.
Mesdames et Messieurs, disons-le clairement : la nécessité de cette conférence ne se serait pas faite sentir, sans cet afflux de réfugiés auquel l'Europe est à présent confrontée. Ces populations, poussées par le désespoir, cherchent aide, assistance, et vie. Elles ne peuvent échapper à la mort en Irak ou en Syrie pour la retrouver sur les rivages de l'Europe.
Inutile de prétendre les renvoyer chez elles, tant que la paix ne régnera pas sur leurs terres. Une chose s'impose donc : ramener la paix en Irak, et en Syrie.
A la suite du pape François, je demande de mettre fin aux trafics d'armes à destination de ces pays, ainsi qu'aux ventes d'armes aux rebelles dits « modérés ».
Les rebelles modérés n'existent pas ! Il n'y a aucune action ou réaction « modérée » en état de guerre.
Il est nécessaire que les auteurs de crimes puissent être jugés, ainsi que ceux qui les commanditent ou les protègent.
Il est urgent, enfin, de résoudre le conflit israélo-palestinien, depuis trop longtemps source de tension dans la région.
Le Moyen-Orient a besoin de paix. Ses populations ont besoin de paix. Ses minorités ont besoin de paix, et l'Europe a besoin de paix.

Je vous remercie.

Koweit : audience au Premier ministre au Vatican, et signature d’un accord


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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 10 septembre 2015 21:21:56 UTC+3

Koweit : audience au Premier ministre au Vatican, et signature d'un accord
Le Saint-Siège annonce la signature d'un accord avec le Koweit et souligne la participation de la minorité chrétienne à la société, l'importance de l'éducation et celle de la paix dans la région.
Cardinal Pietro Parolin
Rome, (ZENIT.org)
Communiqué du Saint-Siège
Le Saint-Père a reçu ce matin le Premier Ministre koweïtien S. A. le Cheik Jaber Mubarak al-Hamad al-Sabah, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État, accompagné par Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les États.
Les parties ont abordé plusieurs sujets d'intérêt commun, comme la participation de la minorité chrétienne à la société ou l'importance de l'éducation afin de développer une culture du respect et de la coexistence pacifique entre peuples et religions différentes.
Après quoi a été formalisé un accord de principe entre le ministère koweïtien des Affaires étrangères et la Secrétairerie d'État, signé par Mgr Gallagher et par son homologue le Cheik Sabah Khalid al-Hamad al-Sabah, qui engage les contractants à renforcer et étendre leurs relations, notamment leur collaboration en faveur de la paix et de la stabilité régionale et internationale.

Signature d’un accord diplomatique entre le Saint-Siège et le Koweït | La-Croix.com - Rome

Signature d'un accord diplomatique entre le Saint-Siège et le Koweït | La-Croix.com - Rome

Signature d'un accord diplomatique entre le Saint-Siège et le Koweït

Le Saint-Siège et le Koweït ont signé jeudi 10 septembre au Vatican un accord de principe qui les engage à renforcer et étendre leurs relations.
« Cet accord consolide encore les liens de collaboration entre la Secrétairerie d'État et le ministère des affaires étrangères de l'État du Koweït, en particulier au niveau politique et culturel, en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale, souligne un communiqué du Saint-Siège. En outre, il propose des instruments de consultation entre les deux parties. »
La signature de cet accord est intervenue en marge de la rencontre, jeudi matin, entre le pape François et le cheikh Jaber Moubarak al-Hamad al-Sabah, premier ministre du Koweït depuis 2011 et cousin de l'actuel émir.

Environ 200 000 catholiques au Koweït

À l'issue de sa rencontre avec le pape, le cheikh Jaber s'est également entretenu avec le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Saint-Siège et Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les rapports avec les États.
L'occasion d'aborder des sujets d'intérêt commun comme « la participation de la minorité chrétienne à la société ou l'importance de l'éducation afin de développer une culture du respect et de la coexistence pacifique entre peuples et religions différentes », souligne le communiqué du Vatican.
Le Saint-Siège et le Koweït entretiennent des relations diplomatiques depuis 1968 et une nonciature apostolique, qui couvre l'ensemble des pays de la Péninsule arabique, est installée à Koweït City depuis 2000.
Le pays, où l'islam est religion d'État et la charia la principale source de la législation, compte 85 % de musulmans et environ 10 % de chrétiens, en grande partie des expatriés et des immigrés, majoritairement catholiques (200 000 fidèles environ).



jeudi 10 septembre 2015

Actualités- Chrétiens d'Orient - Récapitulatif quotidien


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Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 10 septembre 2015 12:05:05 UTC+3
Récapitulatif quotidien


Chrétiens d'Orient
ACTUALITÉS


Les c... ont les reconnait, ils osent tout, et le notre a osé, n'oublions pas qu'un chrétien d'orient est un arabe comme un autre. Cette discrimination ...
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20minutes.fr


L'Express


Les chrétiens d'Orient doivent être accueillis, mais il y a aussi des musulmans qui sont persécutés et il y a d'autres minorités qui le sont avec le même ...
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Hollande : Le Liban est « épuisé », il faut le « protéger » - E. M. - L'Orient-Le Jour

Hollande : Le Liban est « épuisé », il faut le « protéger » - E. M. - L'Orient-Le Jour
9/9/2015

Hollande : Le Liban est « épuisé », il faut le « protéger »

Le Liban a été représenté à la conférence internationale sur les minorités persécutées au Moyen-Orient, qui s'est ouverte hier à Paris sous l'égide de l'Onu, par le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, ainsi que par l'archevêque maronite de Beyrouth, Boulos Matar.

Ce dernier, représentant le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a eu un entretien avec le président français, François Hollande, en marge des travaux de la conférence qui a rassemblé une soixantaine de pays, ainsi que des représentants d'une quinzaine d'ONG. M. Hollande a assuré à son hôte qu'à travers sa visite au Liban, prévue après l'Assemblée générale de l'Onu, qui s'ouvrira le 22 septembre à New York, il souhaite « faire part de sa solidarité avec le peuple libanais ».

« Je compte visiter le Liban bientôt pour témoigner ma solidarité au peuple libanais qui fait face à de nombreux défis internes et externes », a déclaré le chef de l'État, selon un communiqué publié par l'Élysée. « Les relations que nous entretenons avec l'Église maronite font partie de notre patrimoine. Elles sont en grande partie la raison de notre rapprochement du Liban et du monde arabe », a-t-il ajouté, selon le texte.

(Pour mémoire : Hollande bientôt au Liban en signe de solidarité face à la crise politique et au flux de réfugiés)



Dans le discours qu'il a prononcé au cours de la conférence, le président Hollande a réaffirmé son soutien au Liban, précisant que le pays du Cèdre accueille « à lui seul plus d'un million et demi de réfugiés » et qu'il n'a plus les moyens de supporter ce fardeau. « Il est important que le Liban reçoive des aides pour régler la crise des déplacés. Les forces de ce pays sont épuisées. Il œuvre pour la coexistence. Notre rôle consiste à le protéger. Nous en discuterons lors de la réunion prévue à New York », a-t-il dit. Il a ajouté que « le Liban connaît des tensions internes » mais qu'il « parvient à résister et à maintenir son unité malgré les secousses subies ».
« Le Liban, a ajouté le chef de l'État, continue de sauvegarder la coexistence de ses communautés en dépit des crimes qui se commettent à quelques kilomètres de ses frontières. » Il a encore dit : « Il faut soutenir ce pays financièrement et ce sera là le but de la conférence de soutien au Liban qui se tiendra à New York en marge des travaux de l'Assemblée générale des Nations unies. » Et M. Hollande de conclure : « Les crises au Moyen-Orient nous concernent tous et c'est pour cela qu'il nous appartient de mieux aider les réfugiés au Liban. L'exode ne s'arrêtera pas et il faut protéger les communautés et le patrimoine de cette région. »

Dans son allocution à la conférence, M. Bassil a fait remarquer que « le modèle libanais qui constitue un laboratoire pour la démocratie consensuelle permet de recourir aux choix du peuple, seule source de la légitimité ».
Après avoir estimé que « c'est la voix du peuple qui garantit une solution politique aux conflits », le chef de la diplomatie s'est dit opposé à « tout compromis qui se fera aux dépens des intérêts légitimes de nos entités et des équilibres sur lesquels a été édifié le Liban ». « Nous refusons également de faire des concessions quant à nos valeurs fondées sur la tolérance et la diversité », a-t-il encore dit.
Lire aussiHumanitaire, politique, et judiciaire : le « plan de Paris » se veut une véritable feuille de route

Syrie : les nouvelles incohérences de Paris, le décryptage d'Anthony Samrani
Quel Moyen-Orient après-demain ?, la tribune d'Alain Marsaud
Pour mémoire
Le nouvel ambassadeur de France évoque « la responsabilité historique » à l'égard du Liban souverain



EGYPTE - Déclarations du Patriarche copte orthodoxe à propos de la mission de son Eglise

AFRIQUE/EGYPTE - Déclarations du Patriarche copte orthodoxe à propos de la mission de son Eglise
Le Caire (Agence Fides) – L'Eglise copte orthodoxe est une réalité de nature spirituelle qui sert toute la société égyptienne, sans exception, et réalise ce service sans revendiquer de rôles politiques directs, se limitant à exercer sa propre mission ecclésiale. C'est ce qu'a réaffirmé avec force le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II, en parlant dans un théâtre paroissial du Caire. Dans son intervention, le Patriarche a répété intentionnellement que l'Eglise copte orthodoxe n'offre d'appuis directs et personnels à aucun candidat et que ses initiatives sociales, d'assistance et de nature éducative doivent être toutes mises en relation avec sa mission spirituelle, au profit du salut de tous.
Le pays se prépare actuellement aux élections législatives qui se dérouleront à compter du 17 octobre prochain. La date limite pour la présentation des candidats et des listes est prévue pour les jours prochains et en vue de cette échéance, le climat de mobilisation pré-électoral devient plus évident. Au cours de ces dernières heures, le responsable de la Fédération égyptienne pour les droits fondamentaux, Naguib Gabriel, de religion copte, a présenté aux organismes compétents la documentation requise pour participer aux élections. Est par ailleurs confirmée la présence de chrétiens coptes dans les listes du parti salafiste al-Nour. Au cours de ces derniers mois, pour répondre aux polémiques reprises par la presse, des responsables de la formation islamique ont précisé que l'insertion de candidats chrétiens au sein de ses listes électorales représentait « un acte dû », rendu obligatoire par la loi électorale et qu'elle fait partie des pré-requis constitutionnels auxquels les formations politiques doivent obtempérer pour être admises aux prochaines élections législatives.
L'activiste copte Nader El-Serafy, représentant de la formation politique Ghad el-Thawra et cofondateur de Copts 38 – mouvement laïc créé en 2011 pour demander la réintroduction des dispositions canoniques introduites par l'Eglise copte orthodoxe et abrogées par la suite qui admettaient 9 cas dans lesquels les coptes orthodoxes pouvaient divorcer – a annoncé depuis longtemps son intention de se porter candidat sur les listes du parti conservateur salafiste. L'Eglise copte orthodoxe n'a jamais explicitement condamné le choix des chrétiens qui décident de militer dans des partis d'inspiration islamiste. La loi électorale en vigueur établit que les chrétiens coptes doivent être représentés par au moins 24 candidats dans les listes des partis participants au niveau national. (GV) (Agence Fides 09/09/2015)
JTK

LIBAN - Rencontre entre une délégation du Hezbollah et le Patriarche d’Antioche des Maronites

Beyrouth (Agence Fides) – Une délégation du parti chiite Hezbollah, conduite par le Président du Conseil politique, Ibrahim Amin el –Sayyed, a rencontré hier, 9 septembre, le Patriarche d'Antioche des Maronites, S. Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, à Bkerkè, au siège patriarcal. A l'issue de la rencontre, les portes paroles officiels du parti ont indiqué que la situation régionale avait été au centre du colloque ainsi que la nécessité d'un dialogue entre les différentes composantes du pays, dans le but de faire émerger une « volonté nationale partagée » pour conduire la nation hors de la crise.
Le Cardinal Rai – ainsi que l'indiquent des sources libanaises consultées par l'Agence Fides – a souligné l'urgence de sortir de la paralysie politique qui, depuis mai 2014, empêche de parvenir à l'élection d'un nouveau Chef de l'Etat. Le Patriarche a réaffirmé que le vote institutionnel est à la base du mécontentement populaire et des nouvelles tensions sociales qui s'expriment dans les manifestations déclenchées à partir de l'urgence liée au traitement des ordures.
Dans le complexe système institutionnel libanais, la fonction de Président de la République revient de droit à un chrétien maronite. Les portes paroles officiels du Hezbollah ont également réaffirmé hier que le parti chiite considère le Général Michel Aoun – responsable du Mouvement patriotique libre – comme la personne qui « incarne les caractéristiques nécessaires à un Chef de l'Etat ». (GV) (Agence Fides 10/09/2015)
JTK

lundi 7 septembre 2015

ASIE/SYRIE - Pour le Président de Caritas Syrie, il n’est pas possible de pousser les personnes au départ


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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 7 septembre 2015 14:13:35 UTC

ASIE/SYRIE - Pour le Président de Caritas Syrie, il n'est pas possible de pousser les personnes au départ
Alep (Agence Fides) – L'appel du Pape François afin que les Paroisses et sanctuaires européens accueillent chacun une famille de réfugiés « exprime sa sollicitude envers ceux qui souffrent et constitue une invitation faite à tous les chrétiens à aider concrètement, conformément à l'Evangile, ceux qui se trouvent dans des situations d'urgence, telles que celles vécues par ceux qui sont repoussés aux frontières ». Dans le même temps, « face aux guerres qui bouleversent le Proche-Orient, notre désir, en tant que chrétiens et en tant qu'Eglise, est de demeurer dans notre pays et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour tenir cette espérance vivante ». C'est ainsi que l'Evêque d'Alep des Chaldéens, S.Exc. Mgr Antoine Audo SI, Président de la Caritas Syrie, expose à l'Agence Fides un certain nombre de considérations à propos de l'initiative pontificale visant à mobiliser les communautés chrétiennes d'Europe en faveur de l'accueil des réfugiés provenant des zones de conflit d'Afrique et d'Asie.
Les émigrants ayant fui la Syrie et se dirigeant vers l'Allemagne – qui leur a ouvert ses portes – sont ces jours-ci au centre de l'attention des moyens de communication du monde entier. Les critères selon lesquels le Président de la Caritas Syrie considère ces phénomènes sont ceux d'un réalisme géopolitique lucide et de la sollicitude pastorale : « La situation d'avilissement, l'augmentation de la pauvreté, la difficulté à soigner les maladies après plus de quatre ans de guerre – indique Mgr Audo – nous usent tous actuellement. A Alep, l'été dernier a été terrible, avec des problèmes de ravitaillement en eau et en énergie électrique. Aujourd'hui, la ville a été enveloppée par une tempête de poussière. On ne voit rien et nous nous sommes dit entre nous : il ne manquait plus que cela… Dans le même temps, nous ne nous sentons pas le courage de dire aux personnes : fuyez, allez-vous en, quelqu'un vous accueillera. Nous respectons les familles qui ont des enfants et qui s'en vont . Je ne prononcerai jamais un mot, un jugement qui ne soit pas bienveillant contre ceux qui s'en vont parce qu'ils veulent protéger leurs enfants des souffrances. Mais pour nous, c'est une douleur que de voir les familles partir et parmi elles, nombreuses sont les familles chrétiennes. C'est un signe que la guerre ne finira pas ou qu'à la fin prévaudront ceux qui veulent détruire le pays ».
Le scénario envisagé par l'Evêque chaldéen est celui d'une lente et mortelle hémorragie qui prive le pays de ses meilleures forces : « Même à Alep, j'entends les récits de jeunes qui se disent entre eux : formons un groupe et allons-nous en, fuyons seuls, sans demander la permission de nos familles… Il s'agit d'un phénomène grave, de désespoir. Mais c'est ce qui est en train d'arriver. Ce qui veut dire qu'ici ne resteront que les personnes âgées ». En outre, par rapport au phénomène des réfugiés et des fuites en masse, le Président de la Caritas Syrie dénonce l'occultation systématique des dynamiques géopolitiques et militaires qui les ont provoquées : « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour défendre la paix – explique à Fides Mgr Audo – alors qu'en Occident, ils disent tout faire en défense des droits fondamentaux et il continuent, au travers de cet argument, à alimenter également cette guerre infâme. C'est là le paradoxe terrible dans lequel nous nous trouvons et nous ne parvenons même plus à comprendre ce qu'ils veulent vraiment ». (GV) (Agence Fides 07/09/2015)

vendredi 4 septembre 2015

L'émigration des chrétiens de Syrie blesse Gregoire III LahamRadio Vatican

L'émigration des chrétiens de Syrie blesse Gregoire III LahamRadio Vatican

L'émigration des chrétiens de Syrie blesse Gregoire III Laham


Le patriarche Gregoire III Laham en mars dernier - EPA
(RV) Le patriarche de l'Église grecque-melkite en Syrie, Mgr Gregoire III Laham, s'inquiète devant l'exode de nombreux jeunes chrétiens. Dans une lettre envoyée à l'Aide à l'Église en Détresse, le patriarche ne mâche pas ses mots. Pour lui, l'exode est si grave qu'il met sérieusement en question l'avenir de l'Église en Syrie.
« La vague presque générale d'émigration des jeunes, en particulier de Syrie, mais aussi du Liban et d'Irak, me brise le cœur, me blesse profondément et me porte un coup fatal, écrit-il. Compte tenu de ce tsunami d'émigration, quel avenir reste-t-il à l'Église ? Qu'adviendra-t-il de notre patrie ? Qu'adviendra-t-il de nos paroisses et de nos institutions ? »
Reconnaissant les nombreux problèmes de la vie en Syrie, minée depuis plus de quatre ans par une terrible guerre civile, Mgr Laham implore les jeunes de rester : « Malgré toutes vos souffrances, restez ! Soyez patients ! N'émigrez pas ! Restez pour l'Église, pour votre patrie, pour la Syrie et son avenir ! Restez ! » exhorte-t-il.
Dans sa lettre ouverte, le Patriarche rappelle également d'autres périodes de persécutions, comme la révolution de 1860 en Syrie, qui avait causé le meurtre de milliers de chrétiens et la destruction de nombreuses églises dans la vieille ville de Damas, tout en précisant : « Nos ancêtres ont subi de grandes difficultés, mais ils ont été patients, c'est pourquoi l'Église s'est maintenue, le christianisme a perduré et le nombre de chrétiens a même augmenté après 1860. »
Selon l'AED, au moins 450.000 des quelque 1.170.000 chrétiens qui vivaient en Syrie avant 2011 sont désormais des déplacés intérieurs ou bien vivent comme réfugiés à l'étranger. 



jeudi 3 septembre 2015

Communiqué de la réunion mensuelle des evêques maronites

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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>

Date: 2 septembre 2015 18:39:38 UTC
ماذا أتى في بيان اجتماع المطارنة الموارنة؟
الديمان، الاربعاء 2 أيلول 2015
بقلم فريق زينيت
لبنان, (وكالة زينيت)
في الثاني من شهر أيلول 2015، عقد أصحاب السيادة المطارنة الموارنة إجتماعهم الشهريّ في الكرسي البطريركي فيالديمان، برئاسة صاحب الغبطة والنيافة مار بشاره بطرس الراعي الكلِّي الطوبى، ومشاركة الرؤساء العامّين للرهبانيات المارونية، وتدارسوا شؤونًا كنسيّةً ووطنيّة. وفي ختام الإجتماع أصدروا البيان التالي:
1. افتتح الآباءُ اجتماعهم برفع الصلاة لراحة نفسَي المثلَّثَي الرحمة المطرانَين جورج أبي صابر، راعي أبرشية كندا سابقًا، ومارون صادر، راعي أبرشية صور سابقًا، اللَّذَين عادا الى بيت الآب بعد حياةٍ زاخرةٍ بالجهاد والتضحية، والعمل الدؤوب في خدمة الكنيسة، وممارسة رسالتها في التعليمِ والتقديس والتدبير. وهم يتقدّمون من أبرشيّتَيهما ومن ذويهما بالتعازي القلبيّة، سائلين الله أن ينيلَهما جزاءَ الخدّام الأمناء، والرعاة الصالحين.
2. انطلاقًا من رسالة قداسة البابا فرنسيس عن البيئة وإعلانِه عن إنشاء اليوم العالمي للصلاة من أجل العناية بالخليقة في الأوّل من ايلول، وتوصيته باتّخاذ مبادرات للحفاظ على الأرض "بيتنا المشترك"، ونظرًا إلى خطورة الأزمة البيئية التي يواجهها لبنان، وإلى المسؤولية التي تتحمّلها الكنيسة في هذا المجال، أنشأ الآباء لجنة بطريركية للبيئة مؤلّفة من السادة المطارنة: منير خيرالله رئيسًا، وبولس صيّاح وكميل زيدان أعضاء، تعمل بالتعاون مع خبراء، على وضع استراتيجية للعناية بالخليقة في ضوء تعاليم الكنيسة، وبخاصّة رسالة البابا فرنسيس والمجمع البطريركي الماروني.
3. تقلقُ الآباءَ حالُ التأزّم التي تجتاح البلاد، وهي تنذر بمستقبل قاتمٍ، وتشير إلى مستوى العجز السياسي الذي يضرِبُ عميقًا في الإرادة السياسيّة لدى المسؤولين، جرّاءَ الارتهان الضيِّق للخيارات المحدودةِ الأفق. فلا يمكنُ الخروجُ منها إلا بتوبةٍ سياسيّة صادقة، تَقُرّ بالدرجة الأولى بأنّ السبب الأساسي للإنحدار الحاصل، يكمنُ في غياب رأسٍ ناظمٍ للدولة، ومحاولة بعض المسؤولين استغلالَ هذا الغياب، لفرض نفسه على أنّه البديلُ الشَّرعي عن الرأس. إنَّ الأباء يطالبون الجماعةَ السياسية بالكفِّ عن التلاعب بمصير البلاد، والذهابِ إلى فراغ دستوري كامل، لا يخطُر على بالِ أحد مقدارُ نتائجه الوخيمة.
4. يذكّر الآباءُ بأن لا أحدَ أكبرُ من لبنان، ولا يحقّ لأحد أو لمجموعة إخضاع مصير البلاد لمصالح شخصية أو فئوية أو مذهبية أو إقليمية. فلبنانُ محكومٌ بإرادة شعبه وبدستوره وميثاقه وصيغته. لذلك يطلب الآباء من الجميع إعلان ولائهم لهذا الوطن الذي أعطاهم هُويةً وكرامةً ومقدَّرات، والذي يستعدُّ على يد المخلصين له للاحتفال بعد خمس سنوات بالمئويةِ الأولى لإعلانه دولةً مستقلَّة. ويذكّرون بإسهام البطريركية للخروج من الأزمات التي يتخبّط فيها لبنان، من خلال الوثائق التي أصدرتها وهي: "شرعة العمل السياسي" (2009) و"الوثيقة الوطنية" (9 شباط 2014) و"الوثيقة الاقتصادية" (25 أذار 2015)، ويدعون الهيئات السياسية والاقتصادية للرجوع إليها.
 5. إنَّ أثمنَ هبة من الله وعطيةٍ حباها التاريخُ للبنان وارتضاها أبناؤه، هي الحرية التي يصونها الدستور، وتضمنها الشرائعُ الدولية. وإذ يأسف الآباء للعنف الذي استُعمِل في قمع التعبير عن الرأي، في مسائلَ حيوية تمَسُّ كلَّ مواطنٍ لبناني واعٍ لخير المجتمع ولخيره الخاصّ، ولا سيّما مسألة النظافة العامة، يدينون في الوقت عينه اندساسَ مجموعاتٍ بين المتظاهرين شوّهت أهدافَهم الوطنية المُحقّة، كما يستنكرون العنف الذي مارسوه على رجال الأمن. ويهيبون بالوسائل الإعلامية توخّي الموضوعية والعملَ على تهدئة الخواطر، ويناشدون السلطات مسك الأمن بعيدًا عن الصراعات السياسية.
6. يدعو الآباء جميع ابنائهم وبناتهم إلى المشاركة في قداس يومي عند الساعة السادسة مساءً في معبد سيدة لبنان، وعبر إذاعة صوت المحبة وتلفزيون المحبة، يصلّون خلاله لأجل انتخاب رئيس للجمهورية اللبنانية، وتفعيل المؤسسات الدستورية، وإحلال السلام في سوريا والعراق وفلسطين واليمن وليبيا، وعودة جميع المخطوفين والنازحين واللاجئين إلى بيوتهم وأراضيهم.
7. في الرابع عشر من شهر أيلول تحتفل الكنيسة بذكرى ارتفاع الصليب المقدّس، الذي منه تُستَمدُّ قوةُ الرجاء الذي لا يخيِّب. والكنيسةُ تنظر إلى الصليب كمرءاةٍ تنكشف أمامها حقيقةُ التاريخ والإنسان والمجتمع. وهي تطلب من السيد المسيح الذي حوّل لعنة الصليب حياة، أن يحوّل حياتنا بركة، وتاريخَنا زمن رضى، ومجتمعَنا مجالاً لانتصار الحقيقة، بشفاعة السيدة العذراء التي تعيّد الكنيسة مولدها في الثامن من هذا الشهر

Raï exhorte les Libanais à restituer au Liban son essence et sa mission - L'Orient-Le Jour

Raï exhorte les Libanais à restituer au Liban son essence et sa mission - L'Orient-Le Jour

Raï exhorte les Libanais à restituer au Liban son essence et sa mission

La cérémonie à l'occasion du 95e anniversaire de la proclamation du Grand Liban, organisée par un comité composé notamment de Mmes Hayat Arslane et Bahia Hariri, et parrainé par le patriarche Béchara Raï, s'est tenue mardi au musée de l'émir Fayçal Magid Arslane, à Aley, en présence des anciens présidents de la République, Amine Gemayel et Michel Sleiman, de Daoud Sayegh, représentant le chef du courant du Futur, Saad Hariri, de Zafer Nasr, représentant le chef du Rassemblement démocratique, Walid Joumblatt, de l'ancien ministre Michel Eddé, des députés Fouad el-Saad, Henri Hélou, Riad Rahhal, du représentant du chef du parti des Marada, Sleimane Frangié, Pierre Baaklini, et d'un grand nombre de personnalités du monde politique, sécuritaire et administratif.
À cette occasion, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, représenté par le vicaire patriarcal, Mgr Samir Mazloum, a appelé les Libanais à « œuvrer pour restituer au Liban son essence et sa mission », les exhortant à « se réconcilier et serrer les rangs » afin de remédier à la gravité de la situation que connaît actuellement le pays.
Le prélat a salué le Comité national pour la célébration de la proclamation du Grand Liban, remerciant particulièrement la présidente du comité, Hayat Arslane, « pour avoir organisé cet événement dans ce palais noble de l'émir Toufic Arslane, qui avait participé, en 1920, à la troisième mission envoyée à Paris par le patriarche Élias Hoyek en vue de faire reconnaître le Liban dans ses frontières actuelles ». Le dignitaire a également rendu hommage à l'émir Magid Arslane pour son rôle capital lors de la bataille pour l'indépendance du Liban, et à son fils, l'émir Fayçal Arslane, « homme pacifiste qui a œuvré pour répandre l'esprit d'entente entre les Libanais ».
Évoquant les efforts soutenus d'hommes nationalistes libanais qui ont abouti à la proclamation du Grand Liban, le 1er septembre 1920, par le général Henri Gouraud, sur les marches du Palais des Pins à Beyrouth, le prélat a invité les responsables, sans les nommer, à « suivre l'exemple des grands hommes qui ont sacrifié leurs intérêts personnels en faveur de l'intérêt national et se sont battus pour bâtir leur pays ». Il n'a pas manqué de déplorer l'attitude des maronites d'aujourd'hui qui « ne sont malheureusement pas à la hauteur de leurs responsabilités », rappelant que « le patriarche Hoyek avait cru, lorsqu'il se battait pour fonder le Grand Liban, que les maronites allaient être du niveau de ce Grand Liban et faire de tout pour le préserver ».
Mgr Mazloum a aussi dressé une sorte de bilan, visiblement négatif, de ce qu'ont fait les Libanais, 95 ans plus tard, de leur État et de leur société. Se demandant que sont devenues les institutions constitutionnelles, il a aussitôt lui-même répondu : « La présidence de la République est vacante depuis 15 mois, le Parlement est quasi paralysé après s'être autoprorogé à deux reprises, le gouvernement est menotté et se trouve incapable d'assurer aux citoyens leurs besoins les plus élémentaires en eau, en électricité, et par rapport au traitement des questions environnementales et sanitaires. » Il a en outre qualifié l'administration de « flasque, pourrie par les pots-de-vin et le vol des deniers publics à tous les échelons des courtages et des marchés », dénonçant « la propagation de la corruption au niveau de la société et la déchéance de la moralité ». Le représentant de Mgr Béchara Raï s'est également montré inquiet de l'état de la sécurité ainsi que de « la crise économique qui a provoqué une dette publique de plus de 70 milliards de dollars et a poussé plus de la moitié des jeunes à l'émigration », estimant que ce Liban n'est pas celui dont ont rêvé nos aïeuls, notamment « le patriarche Hoyek qui avait mis sur la balance tout le poids spirituel, moral, culturel et social de l'Église maronite » pour donner l'avantage à un "Grand Liban" .
Le dignitaire religieux a enfin invité toutes les parties à « unifier leur discours pour que le centième anniversaire de la proclamation du Grand Liban soit accueilli dans un État qui soit devenu un vrai État ».
Amine Gemayel
L'ancien président Amine Gemayel a pour sa part décrit le 1er septembre 1920 comme un « jour heureux qui a vu se réaliser un projet national dans lequel les volontés se sont ralliées, les chrétiens renonçant à l'occidentalisation et les musulmans à l'arabisation ». Écartant l'idée d'une catégorisation des Libanais selon leur confession, M. Gemayel a jugé qu' « en 1920, les musulmans n'étaient pas une minorité, tout comme les chrétiens ne sont pas une minorité en 2015 », affirmant tout simplement que « les Libanais sont majoritaires dans leur pays ».
L'ancien président a par ailleurs rendu hommage à ce Liban qui a su « résister contre les projets d'annexion ou d'abolition et les tentatives de destruction », appelant à « préserver notre indépendance en procédant à l'élection d'un président de la République ». Il a en outre affirmé la nécessité « d'unifier la volonté et la décision libanaises », rappelant sur ce point que « le général Gouraud avait recommandé aux Libanais de rester unis, les mettant en garde contre les rivalités confessionnelles ».

Michel Eddé
Prenant ensuite la parole, l'ancien ministre Michel Eddé a estimé que « le Liban proclamé en 1920 n'est que l'affirmation du Liban originel que le patriarche Élias Hoyek avait tenu à délimiter dans ses contours géographiques, sa hantise ayant toujours été de préserver un Liban basé sur la diversité religieuse et le vivre-ensemble ». M. Eddé a fait le rapprochement entre cette préoccupation et celle de l'ancien patriarche maronite, Mgr Nasrallah Boutros Sfeir, qui « a permis la conclusion de l'accord de Taëf sur base de la parité entre chrétiens et musulmans ». L'ancien ministre a également souligné que « ce Liban d'origine, avec sa formule unique, a représenté, depuis la création d'un État moderne, l'antithèse du monothéisme israélien », affirmant qu' « avant l'instauration de l'État d'Israël, les Libanais avaient refusé que leur pays soit considéré comme un État national chrétien, coupant court, ainsi, aux tentatives de justification d'un État national juif ».
Hayat Arslane
Enfin, Hayat Arslane a estimé que « le Grand Liban grandit lorsque nous respectons la légalité et que nous préservons ses institutions confessionnelles à travers une élection présidentielle et des élections législatives », déplorant « la catastrophe que constitue l'allégeance des Libanais à une confession plutôt qu'à une patrie ».



le vicaire Patriarcal maronite Mgr Paul Sayyah: les instances islamiques n'ont pas donné d'explication à leur absence du sommet spirituel tenu à Bkerké.

صياح: القادة الروحيون المسلمون غابوا عن قمة بكركي من دون أن يعطونا سببا

le vicaire Patriarcal maronite Mgr Paul Sayyah: les instances islamiques n'ont pas donné d'explication à leur absence du sommet spirituel  tenu à Bkerké.

صياح: القادة الروحيين المسلمين غابوا عن قمة بكركي من دون أن يعطونا سبباً

عاشت بكركي صولاتٍ وجولات من الاتصالات بين القائمين على الحوار الإسلامي – المسيحي والمرجعيات الإسلاميّة عقب إعلان القيادات الإسلامية عدم رغبتها في عقد القمة، والاكتفاء فقط بقمّة مسيحيّة.
وفي هذا السياق، أوضَح النائب البطريركي العام المطران بولس الصياح لـ»الجمهورية» أنّ «القادة الروحيين المسلمين غابوا عن قمة بكركي من دون أن يعطونا جواباً أو سبباً لغيابهم»، مشدّداً على أنّه «لم يحدّد أيّ موعد لانعقاد القمة الإسلامية – المسيحيّة».
وتَركت هذه المقاطعة أصداءً سلبيّة في الأوساط الروحيّة، لكنّ هذا الامر لم يمنع البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي من عقد قمّة روحية مسيحية طالبَت الأطياف السياسية بـ«إستعجال اعتماد خريطة طريق تبدأ بإنتخاب فوري لرئيسٍ للجمهورية وتأليف حكومة جديدة تتولّى معالجة كلّ القضايا السياسية والاجتماعية والمعيشية والاقتصادية، بدءاً من قانونٍ جديد للانتخاب».
وأكّد المجتمعون «وجوب استمرارية الحكومة الحالية في عملها، فلا تسقط أو تستقيل طالما هناك فراغ في سدّة الرئاسة الأولى، وما يقوم به رئيس الحكومة تمام سلام ومجلس الوزراء بالتعاون مع رئيس المجلس النيابي نبيه برّي ينبغي دعمه ومؤازرته، فيعجّل في إنجاز الاستحقاق الرئاسي، وهو المطلب الملِحّ لجميع رؤساء الطوائف المجتمعين».
وتوقّفَت مصادر بارزة في قوى 14 آذار عند الإعلان عن إرجاء القمّة الروحية في بكركي، وقالت لـ«الجمهورية»:
«أوّلاً، لقد شكّلَ تأجيل القمّة مفاجأة نظراً إلى دقّة الأوضاع وحاجتها.
ثانياً، قرأنا بياناً صادراً عن دار الفتوى بأنّ المفتي عبد اللطيف دريان كان سيشارك، لكنْ لم نقرأ شيئاً صادراً عن رئيس المجلس الإسلامي الشيعي الأعلى الشيخ عبد الأمير قبلان. لماذا؟
ثالثاً، نتمنّى العودة إلى القمة الروحية في أيّ مكان من المقامات الروحية الوطنية في لبنان، لأنّ ما يجري اليوم مفصليّ على المستوى السياسي والوطني والدستوري والمطلبي وكذلك على مستوى العيش المشترك. والمرجعيات الروحية، كما لعبَت دوراً دائماً خلال الحرب وبعدها لضبط العيش المشترك في لبنان، مدعوّةٌ اليوم أكثر من أيّ وقتٍ مضى لخلق شبكة أمان حقيقية من أجل عدم انزلاق الشارع إلى أيّ اتجاه».
ليبانون  فايلز.  



INTERRELIGIEUX : Le défi évangélique du dialogue avec l’islam | Lire pour croire…

INTERRELIGIEUX : Le défi évangélique du dialogue avec l'islam | Lire pour croire…

INTERRELIGIEUX : Le défi évangélique du dialogue avec l'islam

borrmansCe livre aborde des questions cruciales pour le dialogue islamo-chrétien, en faisant le choix de la compréhension plutôt que de la confrontation 

Chrétiens et musulmans. Proches et lointains

de Maurice Borrmans

Médiaspaul,  2015, 150 p. 16 €

« Le présent livret, écrit dans son introduction le P. Borrmanns, spécialiste reconnu de l'islam et grand promoteur du dialogue islamo-chrétien dans son introduction,voudrait être une modeste pièce à verser au dossier du dialogue culturel et spirituel entre les disciples du Christ et les fidèles du Coran. »
Pour ce faire, il a regroupé cinq de ses contributions parues dans diverses revues théologiques  au cours de la dernière décennie, abordant des questions cruciales et délicates comme la figure de Jésus dans l'islam, l'histoire des relations entre chrétiens et musulmans depuis les origines de l'islam jusqu'à Vatican II (où l'on découvre de part et d'autre, une abondante littérature apologétique et plus ou moins polémique selon les périodes), l'émergence  de la déclaration conciliaire Nostra Aetate sur les relations de l'Église avec les religions non chrétiennes qui aborde notamment le rapport avec les musulmans, l'accueil que font les musulmans à l'Évangile de Jésus.

Le « consensus musulman » au sujet de Jésus du Coran

Le livre s'ouvre par une remarquable synthèse sur Jésus vu par les musulmans, que ce soit dans le Coran, l'islam classique ou contemporain ou la mystique musulmane. « Pour mieux répondre aux exigences de vérité que suppose un dialogue authentique, les baptisés ont à connaître  ce qu'est le 'Jésus du Coran' pour les disciples de Muhammad », justifie le P. Borrmans, avant de résumer le « consensus musulman » : « Jésus est tout simplement prophète et messager, honoré et proche de Dieu, signe merveilleux et thaumaturge miséricordieux. Il n'a été ni tué, ni crucifié, mais on ne sait apparemment rien de sa fin ultime. Il est venu proclamer l'unicité de Dieu, il s'est toujours présenté comme 'le Fils de l'Homme' et n' arien prétendu de ce que les chrétiens lui attribuent indûment. »  
Le Jésus de l'islam est très éloigné du Jésus des évangiles… La raison est simple : pour les musulmans, l'Évangile authentique, comme la véritable Torah d'ailleurs, a disparu, « même si des bribes de l'un et de l'autre peuvent se retrouver dans les livres actuellement détenus par les juifs et les chrétiens ». « Pour les musulmans, explique plus encore l'auteur, la Torah, l'Évangile et le Coran sont des livres directement révélés par Dieu, sans qu'y interviennent une quelconque doctrine de l'inspiration et donc d'une collaboration possible entre un auteur divin et un auteur humain. » 

Un « cinquième évangile vivant »

Le P. Borrmans exprime au passage un regret : que cinquante d'efforts de dialogue islamo-chrétien n'ait pas « changé le 'regard' que jette aujourd'hui un milliard de musulmans sur 'Îsâ ibn Maryam' » (Jésus fils de Marie). Et le défi fondamentaliste auquel doivent faire face les penseurs et théologiens musulmans n'est pas très propice sinon à une ouverture, au moins à une curiosité sur ce que les sources chrétiennes disent de Jésus.
Mais le théologien ne dépose pas les armes et ouvre des pistes pour le dialogue, en s'appuyant sur différents documents magistériels. Il veut aussi prendre au sérieux les musulmans qui disent croire à l'Évangile, « dont le Coran nous dit qu'il est un livre et une partie du Livre », et apprécient les vertus que pratiquent les chrétiens. « Si donc l'Évangile chrétien, en ses dimensions historiques et théologiques, échappe à ce que croient les musulmans, il peut cependant les intéresser en ses dimensions sociales et spirituelles », écrit le père blanc qui voit là un appel lancé aux chrétiens à être pour les musulmans une « cinquième évangile vivant », que nul ne pourra contester s'il est vécu « en esprit et en vérité », dans le service de la justice et de la paix.

Espérer en Celui qui a détruit les 'murs de séparation' 

« C'est en un tel sens que la condition du chrétien est bien celle d'un 'défi évangélique', conclut le P. Borrmans.  Ce faisant, le dialogue interreligieux devient 'émulation spirituelle' et on peut alors envisager un passage graduel à une quadruple conversion aux valeurs du Royaume (les béatitudes), aux promesses de Dieu comme Père, à l'appel fascinant de Jésus 'modèle unique' et à la communion fraternelle en l'Eglise 'prémisse du Royaume'. La condition du chrétien est bien celle d'un 'évangile vivant' qui fait mystère et suscite des interrogations chez qui en est le témoin inattendu. » Condition certes « des plus incommodes », notamment à une période où le dialogue s'avère difficile, mais qui plonge les chrétiens au cœur du mystère pascal, les poussant à « mieux vivre leur espérance en Celui qui  déjà détruit les 'murs de séparation' par sa Croix et sa Pâque, et qui leur confie aujourd'hui 'le ministère de  la réconciliation' entre les fils de l'Eglise et les fidèles de l'islam ».
DOMINIQUE GREINER



mercredi 2 septembre 2015

Pour la Chredo, la spécificité des chrétiens d’Orient est niée par la Conférence sur les minorités | La-Croix.com - France

Pour la Chredo, la spécificité des chrétiens d'Orient est niée par la Conférence sur les minorités | La-Croix.com - France

Pour la Chredo, la spécificité des chrétiens d'Orient est niée par la Conférence sur les minorités

La Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo) a regretté mercredi 2 septembre que la conférence sur les minorités victimes de violences au Moyen-Orient organisée mardi 8 septembre à Paris, où elle sera présente comme observateur, « nie la spécificité des chrétiens d'Orient », victimes selon elle d'un « génocide ».
Une soixantaine d'États seront représentés lors de cette réunion présidée par la France et la Jordanie, de même que de nombreuses ONG et toutes les grandes agences de l'ONU.
« Celle conférence est un acte politique important, dans le contexte de persécution et d'accélération de l'exode des chrétiens d'Orient qui ne sont plus que 3 % alors qu'ils représentaient dans les années 1950 entre 15 et 20 % des populations » de la région, affirme dans un communiqué la Chredo, un collectif de religieux et d'ONG confessionnelles ou laïques. Mais la coordination basée à Paris estime que « cette conférence sacrifie au "politiquement correct" au détriment de la réalité du terrain, puisque son libellé, "les victimes des violences ethniques et religieuses", ne vise pas explicitement le génocide des chrétiens ». « Leur spécificité est niée puisqu'ils sont présentés comme des "victimes" parmi d'autres de simples "violences" et pas de crimes contre l'humanité ou de génocide », poursuit la Chredo.
Le collectif juge en outre que « la Turquie n'a pas sa place à la conférence de Paris », qui selon lui servira à ce pays « de tribune pour se dédouaner et regagner une crédibilité internationale alors qu'elle continue son double jeu » à l'égard de mouvements djihadistes, dont Daech.

Une manifestation prévue le 7 septembre devant l'ambassade de Turquie

La Chredo a d'ailleurs appelé à une manifestation la veille, lundi 7 septembre, devant l'ambassade de Turquie à Paris.
S'adressant le 27 mars au Conseil de sécurité de l'ONU à New York, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait estimé que la communauté internationale devait tout faire pour permettre le retour chez elles des minorités du Moyen-Orient fuyant les groupes djihadistes.
» Lire aussi : Laurent Fabius : « La protection des chrétiens d'Orient est une tradition pour la France »
Il avait évoqué le sort non seulement des chrétiens d'Orient, mais aussi des Yézidis du Kurdistan irakien ou des Kurdes de Kobané (Syrie).
Il ne reste qu'environ 400 000 chrétiens en Irak, contre environ 1,4 million en 1987. Pour Laurent Fabius, c'est la conséquence d'une « entreprise barbare d'éradication ethnique et religieuse ».



Congrès annuel des écoles catholiques sous le signe du service social - L'Orient-Le Jour

Congrès annuel des écoles catholiques sous le signe du service social - L'Orient-Le Jour

Congrès annuel des écoles catholiques sous le signe du service social

« L'homme est la route de l'Église. » Cette phrase-clé du concile Vatican II a été reprise hier par le patriarche maronite, Béchara Raï, à l'ouverture du congrès annuel du secrétariat des écoles catholiques, au Collège des Apôtres (Raouda).
Le congrès se tient sous le signe du « sens du service social » que l'école catholique s'est engagée à nourrir dans l'esprit de tous ses élèves, conformément à une orientation de l'Éducation nationale dont l'application est restée jusqu'à présent minimale.
Dans son intervention, le patriarche a demandé au gouvernement « d'appuyer et de protéger » l'école privée, et en particulier l'école catholique, affirmant que « l'école demeure la seule institution représentant un signe d'espérance pour le peuple libanais ». « Le droit à une éducation consiste à permettre aux parents de choisir pour leurs enfants l'école qu'ils considèrent la plus appropriée », a relevé le patriarche. « L'école catholique construit la civilisation de l'amour (...) et elle continuera de le faire en dépit des difficultés financières qu'elle rencontre, principalement dues à la crise politique qui a paralysé les institutions constitutionnelles », a jugé le patriarche.
« L'aspiration des manifestants, c'est d'être gouvernés par de véritables hommes d'État. C'est aujourd'hui un besoin fondamental, pour faire face à une pratique politique déviante dont les mobiles sont de servir les intérêts des personnes et des groupes, ainsi que des stratégies politiques et économiques, fût-ce en fomentant des guerres et en utilisant pour le faire des groupes terroristes, en assurant une couverture à leurs violences et à leur terrorisme. »
Lettre morte
Le secrétaire général des écoles catholiques, le P. Boutros Azar et Mgr Camille Zeidan, président de la commission épiscopale pour les écoles catholiques, ont également pris la parole au cours de cette première journée du congrès, qui sera suivie d'une seconde aujourd'hui, répartie en ateliers. Le P. Boutros Arar devait en particulier réclamer le paiement des contributions de l'État au financement des écoles gratuites, qui accuse un retard de trois ans, et noter que « les lois relatives à l'enseignement gratuit et obligatoire demeurent lettre morte » au Liban. Se voulant réaliste, Mgr Zeidan devait affirmer, pour sa part, que « l'école catholique fait face à d'immenses et graves défis, et a profondément conscience qu'elle ne peut accomplir que peu de choses. Ce qui ne l'empêche pas de chercher à vouloir rester fidèle à sa vocation et à ses racines ».

Baroud et Bahia Hariri à Bkerké
Le patriarche Raï a, par ailleurs, reçu hier à Bkerké l'ancien ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud ainsi que la députée Bahia Hariri. Cette dernière lui a remis un échantillon de la première pièce d'une piastre frappée après la déclaration du Grand-Liban.