Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 2 septembre 2015

Priorité à l’élection d’un président, affirme le sommet chrétien de Bkerké - L'Orient-Le Jour

Priorité à l'élection d'un président, affirme le sommet chrétien de Bkerké - L'Orient-Le Jour

Priorité à l'élection d'un président, affirme le sommet chrétien de Bkerké

C'est finalement un sommet religieux chrétien et non pas islamo-chrétien qui s'est tenu hier à Bkerké sous la présidence du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. Le patriarcat maronite n'a donné aucune précision au sujet des raisons qui ont induit ce changement. Le sommet islamo-chrétien a été reporté mais sans qu'une nouvelle date ne soit fixée.
À l'issue de leurs délibérations, les prélats chrétiens ont fait paraître un communiqué dont lecture a été donnée par M. Harès Chéhab, membre de la commission nationale de dialogue islamo-chrétien. Le ton est donné dès les premières lignes, avec une insistance particulière sur l'élection d'un président. « Les chefs des communautés chrétiennes appellent l'ensemble des courants politiques à se dépêcher d'adopter une feuille de route qui commence par l'élection d'un chef de l'État, conformément aux règles constitutionnelles, souligne le communiqué. Cette élection est prioritaire et fondamentale dans la mesure où elle concerne tous les Libanais, toutes appartenances communautaires confondues. Les chefs spirituels placent le Parlement devant ses responsabilités historiques et constitutionnelles, et demandent à tous ses membres de se rendre place de l'Étoile afin d'élire un président », indique le communiqué qui précise que la formation d'un nouveau gouvernement « à même de pouvoir régler l'ensemble des problèmes politiques, socio-économiques et constitutionnels, et d'élaborer une nouvelle loi électorale, doit suivre la présidentielle ».
Dans le même temps, les prélats ont affirmé que « le gouvernement actuel doit rester en place ». « Il ne faut pas qu'il chute ou qu'il démissionne, tant que le vide persiste à la tête de l'État, relèvent les chefs spirituels chrétiens. Il faut soutenir ce que le chef du gouvernement et son équipe entreprennent en collaboration avec le président de la Chambre, Nabih Berry, pour accélérer l'élection d'un président. Cette élection est une revendication sur laquelle insistent les chefs des communautés ici présents parce qu'elle constitue une échéance nationale qui préserve les principes de la justice et de l'équité, lesquels sont à la base du partenariat national », ont-ils souligné.
Des garde-fous constitutionnels
S'arrêtant sur « la crise politique sans précédent et la détérioration de la situation économique », qu'ils ont attribuées à la vacance présidentielle, « laquelle a provoqué la paralysie de toutes les autres institutions et constitué une violation de la République », les prélats chrétiens ont jugé « indispensable, une fois cette crise réglée, d'établir un nouveau mécanisme et des garde-fous constitutionnels susceptibles d'empêcher une répétition de cette malheureuse expérience ». Ils ont mis en relief sur ce plan « l'importance d'une coopération entre les différents dirigeants et forces politiques en vue d'un retour à l'entente et pour que les divergences restent dans un cadre démocratique ». Selon eux, ces deux facteurs sont « nécessaires pour préserver la stabilité qui est primordiale pour nous et pour notre environnement arabe ». Dans ce cadre, les chefs religieux chrétiens ont appelé la communauté internationale à mettre fin à « la guerre, la violence, au terrorisme et aux opérations d'épuration religieuse pratiquées en Syrie, en Irak, au Yémen et en Palestine ». Ils ont souligné la nécessité d'œuvrer pour une solution politique dans ces pays.
Les chefs spirituels chrétiens ont en outre commenté les manifestations populaires organisées contre la classe politique. Ils les ont approuvées, mais avec quelques réserves. Tout en exprimant leur attachement au droit d'expression « pratiqué suivant les règles en vigueur », ils ont estimé que « le recours à la rue recèle des dangers, surtout lorsque les tensions sont exacerbées et que les flammes qui entourent le Liban risquent d'ébranler sa stabilité ». S'adressant indirectement aux protestataires, les chefs religieux ont souligné la nécessité d'une « lecture saine des priorités, qui doit être accompagnée d'une échelle de mesures à prendre pour faire face aux événements et aux revendications socio-économiques et sécuritaires ». Les responsables religieux ont qualifié d' « expression démocratique » les pressions exercées par la rue sur le gouvernement, mais ils ont fait part de leur opposition aux actes de violence qui ont ponctué les manifestations ainsi qu'au blocage de la vie publique.
Les prélats ont dans le même temps mis en garde contre « l'infiltration de fauteurs de troubles parmi les manifestants pacifiques », avant de dénoncer les actes de violence et de vandalisme au centre-ville de Beyrouth, appelant à sanctionner leurs auteurs. Ils ont aussi relevé le ras-le-bol populaire face à « l'impuissance de la classe dirigeante à assurer les services les plus élémentaires indispensables à une vie digne ».
En conclusion, les chefs spirituels ont invité les chrétiens à « faire primer le dialogue et la fraternité », et « faire passer l'intérêt national avant les intérêts privés, pour éviter que le Liban ne plonge dans l'inconnu et pour lui éviter les drames qui se déroulent autour de nous et qui inquiètent la population ».

Les participants aux assises chrétiennes
Voici la liste des personnalités qui étaient présentes à la réunion des chefs spirituels chrétiens, qui s'est tenue à Bkerké en présence des membres de la commission nationale de dialogue islamo-chrétien : NNSS, les patriarches maronite, Béchara Raï, grec-orthodoxe, Youhanna X Yazigi, arménien-orthodoxe, Aram 1er, grec-catholique, Grégoire III Lahham, syriaque-catholique, Ignace III Younan, le pasteur Sélim Sahyoun, président du Conseil supérieur évangélique au Liban et en Syrie, Mgr Georges Saliba, représentant le patriarche syriaque-orthodoxe, Ignace Efram II, Mgr Patrick Mouradian, représentant le patriarche arménien-catholique, Grégoire Pierre XX, le vicaire apostolique latin, Mgr Boulos Dahdah, le chef de l'Église chaldéenne au Liban, Mgr Michel Kassarji, le métropolite Élias Audi, l'archimandrite Roueiss Orchelimi, représentant l'Église copte-orthodoxe, le corévêque Yatroun Coliana, représentant l'Église assyrienne, ainsi que plusieurs évêques et les membres de la commission nationale de dialogue islamo-chrétien, Harès Chéhab, Camille Menassa, Jean Salmanian et Michel Abs.
Le nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia, a été également convié au sommet.



L’évêque de Toulon à la rencontre des chrétiens de Syrie | La-Croix.com - France

L'évêque de Toulon à la rencontre des chrétiens de Syrie | La-Croix.com - France

L'évêque de Toulon à la rencontre des chrétiens de Syrie

Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon (Var) est le premier évêque français à s'être rendu en Syrie depuis le début de la guerre qui ravage le pays, au cours d'un voyage du 23 au 29 août, organisé avec le diocèse grec-catholique de Homs et le Patriarcat grec-mekite de Damas.
Accompagné d'une délégation de 5 personnes (Gilles Rebêche, diacre permanent et responsable de la Diaconie du diocèse de Fréjus-Toulon, Marc Fromager, directeur de l'Aide à l'Église en détresse, deux laïcs du diocèse de Toulon, dont l'un est engagé dans l'accueil des migrants syriens, et un journaliste), Mgr Rey entendait donner une suite à l'initiative Christian bells qui a permis, samedi 15 août, que les cloches de 76 diocèses sonnent en solidarité avec le sort tragique des chrétiens d'Orient.

« Rentrer en contact avec différents évêques syriens »

« Ce voyage a permis de rentrer en contact avec différents évêques syriens, et de manifester de manière tangible notre fraternité et notre communion spirituelle avec ces chrétiens », explique Mgr Rey. L'évêque de Toulon s'est rendu sur place en lien avec la nonciature apostolique en Syrie et les évêques locaux. « Nous avons suivi un parcours sécurisé en convoi, nous rendant dans les lieux où régulièrement les évêques de Syrie se retrouvent, raconte-t-il. Nous n'avions pas reçu de mises en garde de sécurité particulière, et nous sommes calés sur ceux qui œuvrent là-bas quotidiennement, notamment les jeunes volontaires de l'association SOS Chrétiens d'Orient. » La délégation française s'est notamment rendue à Maaloula, ville qui fut plusieurs mois aux mains des rebelles islamistes, à Homs, dont plusieurs quartiers ont été totalement ravagés, et à Yabroud.
» Lire aussi : Les chrétiens de Syrie veulent croire à l'avenir de Maaloula
L'évêque de Toulon s'est dit marqué par le témoignage de parents chrétiens de Maaloula dont les enfants ont été fusillés sous les yeux, et par celui laissé par le P. Frans van der Lugt, jésuite néerlandais, assassiné à Homs à l'âge de 75 ans alors qu'il œuvrait à l'unité des différentes communautés. « C'est un drame qui dépasse largement la persécution des chrétiens, ajoute-t-il. Des musulmans ont dû partir, des mosquées ont été détruites. »« À Yabroud, nous avons vu des icônes mutilées par des islamistes, remarque pour sa part Gilles Rebêche. Mais c'est le Hezbollah qui les a libérés. On ne peut pas arriver là-bas avec des idées toutes faites. » Pour le diacre toulonnais, une des merveilles de la Syrie est la cohabitation religieuse : « Les personnes rencontrées nous suppliaient : "Surtout, ne dites pas que c'est une guerre de religion !". Il n'y a pas d'antagonisme entre l'aide aux chrétiens d'Orient et le dialogue avec les musulmans. »

« Aux périphéries des malheurs du monde »

Chez les personnes rencontrées « aux périphéries des malheurs du monde », Mgr Rey a vu parfois une « magnifique résilience », avec « des gens qui acceptent de continuer, de ne pas baisser les bras ». « Nous avons aussi vu des jeunes nous demandant de les aider à quitter le pays, car ils n'y voient pas d'avenir », ajoute Gilles Rebêche.
Un jumelage entre le diocèse de Toulon et celui de Homs a été annoncé, et sera concrétisé en novembre, à l'occasion d'une visite dans le Var de Mgr Jean-Abdo Arbach, évêque grec-melkites de Homs. « Ce jumelage prendra la forme d'une solidarité dans la prière et de dons matériels, précise Mgr Rey. Mais on ne pourra pas envisager de choses trop délicates en matière de sécurité. »



lundi 31 août 2015

ASIE/LIBAN - Vers un sommet islamo-chrétien pour surmonter la crise institutionnelle



Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 31 août 2015 10:09:28 UTC+3
ASIE/LIBAN - Vers un sommet islamo-chrétien pour surmonter la crise institutionnelle
Beyrouth (Agence Fides) – Un sommet religieux islamo-chrétien se tiendra lundi prochain au siège patriarcal maronite de Bkerké. Le but de la rencontre – indiquent les sources libanaises consultées par l'Agence Fides – est de manifester et de faire peser la convergence des responsables des différentes communautés religieuses, chrétiennes et musulmans, en ce qui concerne l'urgence partagée de mettre fin à la paralysie institutionnelle qui immobilise le pays, une situation dramatique rendue désormais insoutenable par l'afflux énorme de réfugiés syriens sur le territoire libanais et par l'explosion de nouvelles tensions sociales qui secouent le pays et qui verront encore aujourd'hui l'indignation populaire se manifester dans les rues.
Ces jours-ci, pour tenter de vérifier les voies praticables pour résoudre la crise institutionnelle, le Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, rencontre l'un après l'autre les responsables politiques libanais dans le cadre de colloques longs et intenses, privés de comptes-rendus et de communiqués officiels. Le 28 août, le Patriarche a eu deux heures d'entretien avec le Général Michel Aoun, responsable du Courant patriotique libre, la formation politique alliée des chiites du Hezbollah. Des sources médiatiques libanaises indiquent qu'au cours de la fin de cette semaine, sont prévues des rencontres entre le Patriarche et d'autres responsables politiques chrétiens, tels qu'Amin Gemayel, Sleiman Frangiè et Samir Geagea. Entre temps, la presse libanaise souligne que les manifestations et les protestations de rue de ces dernières semaines expriment le mécontentement convergent de la « base populaire » des différentes blocs politiques par rapport au « clientélisme confessionnel » qui conditionne les mécanismes politiques désormais incapables de répondre aux urgences nationales et régionales et de faire face aux risques croissants d'une déstabilisation générale du système libanais. (GV) (Agence Fides 29/08/2015)

Raï : Seule l’élection d’un président permettra de sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

Raï : Seule l'élection d'un président permettra de sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

Raï : Seule l'élection d'un président permettra de sortir de la crise

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a estimé que « la situation tragique » dans laquelle se trouve le Liban est due à « la mentalité consommatrice, matérialiste, politique et morale » qui prévaut. « Une mentalité qui l'emporte sur l'édification de l'État fort à travers ses institutions constitutionnelles et publiques », a-t-il ajouté, dans son homélie du dimanche.
Selon le patriarche, « ce sont les objectifs personnels, matérialistes et politiques qui entravent l'élection d'un président de la République depuis un an et cinq mois », qui paralysent « l'activité de la Chambre » et « menacent de paralyser le gouvernement ». Ce sont ces mêmes objectifs qui permettent de « couvrir les crimes, le chaos sécuritaire et la corruption », de « prendre à la légère la vie et la sécurité des citoyens » et de les « priver de leurs droits les plus élémentaires ».
C'est pour toutes ces raisons que des manifestations populaires « justes » se sont déroulées au Liban et dans les capitales des pays où se trouvent des Libanais.
« Il est inacceptable de diluer leurs revendications ou de les dévier de leur objectif principal », a-t-il ajouté, soulignant que le peuple demande à avoir des « hommes d'État qui pratiquent une politique noble basée sur la vérité, la justice, le détachement et le dévouement pour assurer le bien public dans ses dimensions économique, sanitaire et sécuritaire ». Pour atteindre cet objectif toutefois, « il faudrait commencer par élire un président de la République dans les plus brefs délais, selon les principes constitutionnels », a conclu Mgr Raï.



Liban : béatification d'un prélat syro-catholique tué par les Ottomans en 1915 - L'Orient-Le Jour

Liban : béatification d'un prélat syro-catholique tué par les Ottomans en 1915 - L'Orient-Le Jour

30/8/2015-

Liban : béatification d'un prélat syro-catholique tué par les Ottomans en 1915

Un évêque syro-catholique, Mgr Flavien Michel Melki, a été béatifié samedi au Liban, un siècle après avoir été décapité en raison de sa foi par les Ottomans dans la foulée des massacres de 1915.

Le 8 août, le pape François avait officiellement reconnu comme "martyr" de l'Eglise ce prélat né au 19e siècle dans ce qui est devenu la Turquie actuelle et qui a tué pour avoir refusé de renoncé à sa foi.

Cette béatification intervient plus de quatre mois après l'évocation pour la première fois par le pape du terme "génocide" pour qualifier le massacre des Arméniens il y a 100 ans, provoquant la fureur de la Turquie qui a toujours récusé ce qualificatif.

La cérémonie de béatification s'est tenue dans le monastère Notre Dame de Charfé situé à Harissa, un site de pèlerinage chrétien au nord de Beyrouth.

Selon le site d'informations religieuses ACI, après avoir été nommé prêtre de l'Eglise syriaque catholique, Mgr Melki a vu son église saccagée et brûlée durant les massacres de 1895, et sa mère assassinée. Il est alors nommé évêque de Mardin et Gazarta, l'actuelle Cizre dans le sud-est de la Turquie.

Lorsque les massacres contre les minorités arméniennes, assyriennes et grecques commencent à l'initiative des autorités ottomanes, l'évêque refuse de fuir alors que ses amis musulmans le pressent de le faire, explique le site.  Il est arrêté le 28 août aux côtés de l'évêque chaldéen Jacques Abraham, et les deux religieux sont exhortés à se convertir à l'islam. Ils refusent: Mgr Abraham est tué d'un coup de fusil tandis que Mgr Melki est frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance, avant d'être décapité.

Selon ACI, il s'agit du deuxième évêque reconnu martyr "in odium fidei" ("en haine de la foi", c'est-à-dire par un non-chrétien, ndlr). La béatification permet d'autoriser le culte d'une personne localement. Elle peut précéder l'étape de la canonisation quand le bienheureux est recommandé au culte de toute l'Eglise.

La Turquie nie catégoriquement que l'Empire ottoman ait organisé le massacre systématique de sa population arménienne et récuse le terme de "génocide" repris par l'Arménie, de nombreux historiens et une vingtaine de pays.



samedi 29 août 2015

Liban : un bienheureux pour "nos frères humiliés"


Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 août 2015 20:17:16 UTC+
Liban : un bienheureux pour "nos frères humiliés"
Le cardinal Angelo Amato participera à la cérémonie de béatification de Mgr Flavien Michel Melki, martyr syro-catholique du génocide assyrien.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
La béatification de Mgr Flavien Michel Melki est « un message du pape François à tous les chrétiens, en particulier à ceux qui sont persécutés au Moyen-Orient, pour continuer à espérer dans le Seigneur et avoir la foi solide », a dit le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Il participera  à la cérémonie de béatification de l'évêque syro-catholique, samedi prochain 29 août, à Harissa, au Liban, annonce Radio Vatican.
« C'est un don pour sensibiliser le monde à la valeur humaine et chrétienne de ce héros du Christ… et donner du courage et de l'espoir aux frères humiliés et offensés par les oppresseurs d'aujourd'hui », a déclaré Mgr Amato.
Il a parlé de Mgr Flavien Michel Melki martyrisé il y a cent ans, durant les persécutions de l'Empire ottoman, à la lumière des nouvelles persécutions contre les chrétiens au Moyen-Orient. « Aujourd'hui, comme il y a cent ans, l'obscurité est tombée dans de nombreux pays de l'ancienne civilisation chrétienne, a-t-il dit. Les fidèles sont discriminés, persécutés, expulsés, tués ».
C'est pourquoi la béatification de Mgr Flavien Michel Melki est si importante aujourd'hui. « Les chrétiens au Moyen-Orient ont besoin de la solidarité, de la prière et de notre présence concrète », a souligné Mgr Amato.
Flavien Michel Melki est né en 1858 dans un petit village près de Mardin (Turquie) dans une famille appartenant à l'Église monophysite syrienne orthodoxe (également appelée jacobite). Envoyé à l'âge de 10 ans au monastère de Zaafarane, résidence du Patriarcat orthodoxe, pour ses études, il y est resté pendant 10 ans. À 20 ans, il a été ordonné diacre et est devenu bibliothécaire du monastère. Pendant ce temps, il a pris la décision d'adhérer au catholicisme. À 21 ans, malgré l'opposition de ses parents et les pressions des moines du monastère, il choisit le catholicisme en se rendant immédiatement au Liban, au Patriarcat catholique, pour continuer sa formation et devenir prêtre.
Après son ordination, le 13 mai 1883, Flavien Michel Melki a été nommé professeur du séminaire de Mardin et missionnaire dans les villages orthodoxes syriens et russes pour aider les familles catholiques qui vivaient dans ces endroits. Ensuite, il a été nommé vicaire patriarcal et plus tard évêque de Djezireh, région syrienne à la frontière entre l'Irak et la Turquie. Son activité sacerdotale a été centrée sur la formation des prêtres qui avaient quitté le jacobinisme, la réparation de nombreuses églises détruites et la construction de nouvelles.
Son martyre, qui eut lieu le 29 août 1915 à Djezireh-ibn-Omar en Turquie, est inscrit dans un contexte de persécutions musulmanes qui avaient provoqué l'extermination des Arméniens et le massacre des autres minorités chrétiennes. Lors de son arrestation, un de ses amis musulmans nommé Osman lui offrit la chance de se sauver, mais Mgr Flavien Michel Melki refusa en disant que cela s'opposait à sa foi et à son « devoir de berger ».
Mgr Flavien Michel a été tué et son corps a été jeté comme ceux des autres fidèles dans les eaux de la rivière Tigre.

Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre



Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 août 2015 20:17:16 UTC+3
Destinataire: francaishtml@list.zenit.org
Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre
L'évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon se rend auprès des chrétiens de Syrie. Il leur promet une « prière fervente » et une aide matérielle.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon, a entamé sa visite de deux jours dans l'éparchie de Homs, avec laquelle il s'apprête à jumeler son diocèse. C'est la première fois depuis le début de la guerre qu'un évêque français se rend auprès des chrétiens de Syrie, annonce le quotidien libanais L'Orient-Le Jour ce jeudi 27 août.
« Je suis venu ici pour vous dire face à face notre volonté et notre désir de communion spirituelle à vos souffrances », a dit Mgr Rey devant la cathédrale de Yabroud, petite ville de 60 000 habitants attaquée par des groupes terroristes en 2013.
« Vous êtes placés au pied de la croix du Christ, et c'est là où se vérifie la foi la plus authentique. Votre fidélité dans la foi, à travers l'épreuve, nous encourage, nous réveille et nous fortifie », a poursuivi Mgr Rey, auteur de l'initiative qui fit sonner, le 15 août dernier à travers la France, les cloches des églises, appelant les fidèles à prier pour les chrétiens d'Orient.
« Sa présence est un véritable réconfort parce que l'on se sent parfois abandonné. Il faut du courage pour venir jusqu'à nous », a dit une jeune mère de quatre enfants obligée de fuir sa maison pendant un an en raison de la présence des djihadistes dans le quartier. « Nous sommes rentrés, nous avons reconstruit notre maison et nous avons besoin de ce message de soutien et de paix pour continuer à espérer pour la Syrie », a-t-elle ajouté.
L'évêque français a promis une « prière fervente », mais il a également promis une aide matérielle. « Nous allons transmettre votre message, faire connaître aux Français votre souffrance, mais nous allons également vous aider concrètement », a-t-il dit. « Nous avons déjà accueilli des familles venues d'Irak ou de Syrie, mais nous voulons aider celles qui ont l'immense courage de rester sur place », a ajouté Mgr Rey.
L'évêque français a rencontré le patriarche grec-melkite catholique Grégoire III Laham à Maaloula, petit village majoritairement chrétien attaqué par des terroristes en septembre 2013. « Nous constatons dans ces églises de Maaloula le mystère de l'iniquité dont parle saint Paul, a dit le patriarche. Avec votre présence, nous touchons au mystère de la Résurrection. Merci de nous aider à reconstruire les églises de pierre, mais merci surtout d'être le signe de l'existence de l'Église de chair, au cœur de la souffrance. »
Durant ce voyage, Mgr Rey a eu l'occasion de remercier les bénévoles de l'association française SOS Chrétiens d'Orient qui l'avaient aidé dans la préparation de sa visite, et qui aident à la reconstruction d'églises, d'écoles et de maisons depuis

jeudi 27 août 2015

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

26/8/2015-

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient

La France, elle aussi, a prévu de tenir à Paris une grande Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques.
Le conseil pontifical Cor Unum, chargé de la solidarité, a invité les organisations caritatives catholiques à Rome le 17 septembre « pour évaluer ce qui doit être fait pour améliorer l'aide apportée aux personnes persécutées ». C'est ce qu'indique le site Rome Reports, s'appuyant sur une interview du P. Giampetro Dal Toso, secrétaire de ce dicastère.
Outre les organismes de bienfaisance, devraient aussi être présents certains nonces apostoliques, ainsi que des représentants orthodoxes de Syrie et du Liban et des membres de l'Organisation des Nations unies.
 « Il est très décevant de voir que l'aspect humain de cette crise n'est pas la priorité mais plutôt les considérations politiques, regrette le P. Dal Toso. La politique et l'action militaire sont les sujets de discussion. Il est important de rappeler au monde que, derrière cette guerre, il y a des gens qui souffrent. Les chiffres sont renversants et alarmants. »
Le conseil pontifical a notamment décidé d'affecter les dons récoltés dans le pavillon du Saint-Siège de l'exposition universelle de Milan, à l'éducation des enfants en provenance de Syrie et de l'Irak réfugiés en Jordanie.

Mobilisation populaire

 « La paix est toujours possible ». Tel sera le titre d'une autre conférence, organisée cette fois par la Communauté de Sant'Egidio. Elle se tiendra du 6 et 8 septembre à Tirana, en Albanie. « Nous assistons depuis plusieurs années désormais à des guerres que personne ne semble avoir la force ou la volonté d'arrêter, comme celle en cours en Syrie. Si la communauté internationale ne parvient pas même à imposer une trêve humanitaire, une mobilisation populaire est nécessaire », estime l'organisation.
Sur la proposition de la Communauté de Sant'Egidio, avec les Églises catholiques et orthodoxe d'Albanie, cette rencontre internationale aura pour thème « La paix est toujours possible – Religions et cultures en dialogue ». Un événement conçu dans l'« esprit d'Assise » – la première prière pour la paix voulue par Jean-Paul II en 1986 dans la ville de saint François –, pour montrer « la force pacifique des religions qui s'oppose à la violence par des propositions concrètes et réalisables ».
Pendant trois jours, dans dix tables rondes, se succéderont les plus importants responsables religieux d'Europe et de la Méditerranée, d'Asie et d'Afrique, ainsi que des représentants du monde de la culture et des institutions, indique la communauté sur son site Internet.
Le patriarche de Babylone des chaldéens, Louis Raphaël Ier  Sako, y sera présent, ainsi que Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient.

Conférence sur les chrétiens d'Orient

Tous deux rejoindront mardi 8 septembre au matin une autre grande conférence « sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques », organisée cette fois par la France à Paris.
 « Les musulmans sont ses premières victimes en Irak, en Syrie, au Koweït, en Libye, mais les minorités sont systématiquement pourchassées et martyrisées. C'est la raison pour laquelle j'ouvrirai dans quelques jours la Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques, organisée à Paris par Laurent Fabius », a expliqué François Hollande mardi 25 août, dans son discours ouvrant la semaine des ambassadeurs.
Celle-ci fait suite au discours prononcé par le ministre des affaires étrangères le 27 mars 2015, lors d'une réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU « sur les victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ».
 « Je vais parler clair, avait-il déclaré. Au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse. Les musulmans sont par leur nombre les premières victimes des djihado-terroristes mais les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yézidies, les turkmènes, les kurdes, les shabaks – tous sont menacés par ce que j'appellerai le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. »



Chretiens d'Orient- Actualités


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Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 27 août 2015 12:03:15 UTC


Chrétiens d'Orient
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Côté Toulouse


Les 3 et 4 octobre, une session de formation se déroule à Tarbes avec pour objectif d'aller aider les Chrétiens d'Orient dans différents pays de cette ...
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Le dimanche 23 août, au grand Meeting chrétien de Rimini, qui attire aussi chaque année de grandes personnalités du monde politique et ...
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Tous deux rejoindront mardi 8 septembre au matin une autre grande conférence « sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques » ...
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ASIE/SYRIE - Projection d’un documentaire de la télévision syrienne concernant le Génocide assyrien

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 27 août 2015 14:19:47 UTC+3

ASIE/SYRIE - Projection d'un documentaire de la télévision syrienne concernant le Génocide assyrien en présence du Patriarche syro-orthodoxe
Damas (Agence Fides) – Un documentaire préparé par la télévision d'Etat syrienne sur Sayfo, le Génocide assyrien, a été présenté en avant-première lors d'une projection sur invitation à laquelle a participé également le Patriarche syro-orthodoxe Ignace Ephrem II. Le reportage, qui concerne les massacres subis en 1915 par les communautés assyriennes, chaldéennes et syriaques sur le territoire de l'Empire ottoman à l'instigation des Jeunes Turcs, contient également les témoignages enregistrés de quelques survivants des massacres planifiés de 1915. La projection, qui a eu lieu au Théâtre de l'Opéra de Damas, s'est achevée par un concert du Chœur patriarcal Saint Ephrem, qui a exécuté son répertoire de chants traditionnels syriaques Le Patriarche Ignace Ephrem II, dans une intervention tenue au cours de la manifestation, a remercié le Ministère des Affaires sociales – qui patronnait l'événement – et a relié les persécutions de 1915 aux tribulations que connaissent aujourd' hui les communautés chrétiennes du Proche-Orient, dévasté par les conflits sectaires alimentés également par des intérêts d'ordre géopolitique. (GV) (Agence Fides 27/08/2015)

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

26/8/2015

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient

La France, elle aussi, a prévu de tenir à Paris une grande Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques.
Le conseil pontifical Cor Unum, chargé de la solidarité, a invité les organisations caritatives catholiques à Rome le 17 septembre « pour évaluer ce qui doit être fait pour améliorer l'aide apportée aux personnes persécutées ». C'est ce qu'indique le site Rome Reports, s'appuyant sur une interview du P. Giampetro Dal Toso, secrétaire de ce dicastère.
Outre les organismes de bienfaisance, devraient aussi être présents certains nonces apostoliques, ainsi que des représentants orthodoxes de Syrie et du Liban et des membres de l'Organisation des Nations unies.
 « Il est très décevant de voir que l'aspect humain de cette crise n'est pas la priorité mais plutôt les considérations politiques, regrette le P. Dal Toso. La politique et l'action militaire sont les sujets de discussion. Il est important de rappeler au monde que, derrière cette guerre, il y a des gens qui souffrent. Les chiffres sont renversants et alarmants. »
Le conseil pontifical a notamment décidé d'affecter les dons récoltés dans le pavillon du Saint-Siège de l'exposition universelle de Milan, à l'éducation des enfants en provenance de Syrie et de l'Irak réfugiés en Jordanie.

Mobilisation populaire

 « La paix est toujours possible ». Tel sera le titre d'une autre conférence, organisée cette fois par la Communauté de Sant'Egidio. Elle se tiendra du 6 et 8 septembre à Tirana, en Albanie. « Nous assistons depuis plusieurs années désormais à des guerres que personne ne semble avoir la force ou la volonté d'arrêter, comme celle en cours en Syrie. Si la communauté internationale ne parvient pas même à imposer une trêve humanitaire, une mobilisation populaire est nécessaire », estime l'organisation.
Sur la proposition de la Communauté de Sant'Egidio, avec les Églises catholiques et orthodoxe d'Albanie, cette rencontre internationale aura pour thème « La paix est toujours possible – Religions et cultures en dialogue ». Un événement conçu dans l'« esprit d'Assise » – la première prière pour la paix voulue par Jean-Paul II en 1986 dans la ville de saint François –, pour montrer « la force pacifique des religions qui s'oppose à la violence par des propositions concrètes et réalisables ».
Pendant trois jours, dans dix tables rondes, se succéderont les plus importants responsables religieux d'Europe et de la Méditerranée, d'Asie et d'Afrique, ainsi que des représentants du monde de la culture et des institutions, indique la communauté sur son site Internet.
Le patriarche de Babylone des chaldéens, Louis Raphaël Ier  Sako, y sera présent, ainsi que Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient.

Conférence sur les chrétiens d'Orient

Tous deux rejoindront mardi 8 septembre au matin une autre grande conférence « sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques », organisée cette fois par la France à Paris.
 « Les musulmans sont ses premières victimes en Irak, en Syrie, au Koweït, en Libye, mais les minorités sont systématiquement pourchassées et martyrisées. C'est la raison pour laquelle j'ouvrirai dans quelques jours la Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques, organisée à Paris par Laurent Fabius », a expliqué François Hollande mardi 25 août, dans son discours ouvrant la semaine des ambassadeurs.
Celle-ci fait suite au discours prononcé par le ministre des affaires étrangères le 27 mars 2015, lors d'une réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU « sur les victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ».
 « Je vais parler clair, avait-il déclaré. Au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse. Les musulmans sont par leur nombre les premières victimes des djihado-terroristes mais les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yézidies, les turkmènes, les kurdes, les shabaks – tous sont menacés par ce que j'appellerai le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. »



ASIE/SYRIE - Témoignage de l’Archevêque maronite de Damas après les tirs de mortier sur deux églises de la ville



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 26 août 2015 13:52:33 UTC+3
ASIE/SYRIE - Témoignage de l'Archevêque maronite de Damas après les tirs de mortier sur deux églises de la ville
Damas (Agence Fides) – Au cours de la journée du 23 août, « une pluie de mortiers s'abattent sur le quartier dont deux obus sur le toit de l'église » (maronite). C'est ce qu'indique l'Archevêque maronite de Damas, S.Exc. Mgr Samir Nassar, dans un appel sous forme de communiqué parvenu à l'Agence Fides. Il précise que les tirs d'artillerie ont provoqué la mort de neuf civils et blessé 47 personnes outre à endommager son église ainsi que celle de la Paroisse catholique de rite latin voisine. « Une partie de la guerre en Syrie consiste a vivre sous les bombardements aveugles. Un genre de roulette russe » ajoute l'Archevêque, indiquant par ailleurs que « les survivants disent (à leurs morts) : vous avez de la chance de ne plus voir et vivre ce cruel drame sans fin. Vous ne verrez plus vos enfants, vos amis et vos voisins souffrir et mourir dans la violence aveugle et l'intolérance meurtrière sans pouvoir les sauver ni les aider ni comprendre pourquoi ». « Les survivants en terrent les morts sans pouvoir soigner les blessés faute de moyens et de compétence... Ils s'enfoncent dans la prière silencieuse devant les reliques des martyrs, semences de la Foi ». (GV) (Agence Fides 26/08/2015)

mardi 25 août 2015

ASIE/LIBAN - Vers la béatification de S.Exc. Mgr Flavien Michel Melki, Evêque syro-catholique, martyr du Génocide assyrien

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 25 août 2015 13:58:59 UTC+3
ASIE/LIBAN - Vers la béatification de S.Exc. Mgr Flavien Michel Melki, Evêque syro-catholique, martyr du Génocide assyrien
Beyrouth (Agence Fides) – S.Exc. Mgr Flavien Michel Melki, Evêque syro-catholique martyrisé durant le Génocide assyrien, sera proclamé bienheureux le samedi 29 juin au soir dans le cadre d'une liturgie solennelle prévue au Couvent patriarcal de Notre-Dame de la Libération à Harissa (Liban) à laquelle participeront de nombreux Patriarches et chefs des Eglises chrétiennes d'Orient provenant du Liban, de Syrie et d'Irak. La cérémonie de béatification sera présidée par le Patriarche d'Antioche des Syriens, S.B. Ignace Youssef III Younan. Le Décret de béatification sera lu au début de la Divine Liturgie par S.Em. le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints.
Flavien Michel Melki fut tué in odium fidei le 29 août 1915 à Djézireh, sur le territoire de l'actuelle Turquie, au cours des massacres perpétrés à l'encontre des arméniens et des membres d'autres communautés chrétiennes à l'instigation des Jeunes Turcs.
« Cela fait très longtemps qu'aucun bienheureux de notre Eglise n'est proclamé – indique à l'Agence Fides le Père Nizar Semaan, prêtre syro-catholique – et Mgr Melki sera le premier des martyrs syro-catholiques de ce Génocide à être élevé à l'honneur des autels. Mais sa béatification constitue un don pour tous les chrétiens d'Orient. En ces temps de nouvelles tribulations – ajoute le Père Semaan – sa figure nous indique la foi lumineuse avec laquelle il vécut les terribles persécutions du siècle dernier et peut porter espérance et courage à tous les baptisés. Prions pour que, par son intercession, tous soient aidés à confesser la foi au Christ dans les pays du Proche-Orient et aussi pour que les responsables politiques et militaires soient illuminés jusqu'à entreprendre les chemins qui portent à la paix ».
Mgr Melki est né en 1858 à Kalaat Mara, village sis à l'est de Merdin. Ordonné Evêque de Gazarta en 1913, il vivait dans une extrême pauvreté et avait vendu jusqu'à ses parements liturgiques pour secourir les pauvres. Au cours de l'été 1915, alors qu'il se trouvait loin de son Diocèse, il décida d'y retourner rapidement après avoir su que, dans cette ville, les violences se seraient bientôt abattues également sur ses fidèles. Il fut arrêté par les autorités ottomanes le 28 août en compagnie de l'Evêque chaldéen de cette même ville. Selon des témoignages oculaires recueillis par des sources musulmanes, les deux Evêques durent tués après qu'ils aient refusé d'abjurer la foi et de se convertir à l'islam. Mgr Flavien Michel Melki fut torturé à mort et enfin décapité. (GV) (Agence Fides 25/08/2015

lundi 24 août 2015

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence - L'Orient-Le Jour

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence - L'Orient-Le Jour

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, s'est dit hier « très peiné » par « la manière dont les jeunes manifestants pacifiques ont été réprimés » à Beyrouth.
S'exprimant dans le cadre d'une homélie qu'il a prononcée à Aïtou (Zghorta), le patriarche a « salué et félicité les manifestants à Beyrouth et dans tout le Liban pour leur sens des responsabilités ». « Nous apprécions à leur juste mesure les sacrifices qu'ils consentent – la faim, la soif, la fatigue, le manque de sommeil – et nous adhérons à leur exigence d'un pays propre de toute pollution matérielle, morale et politique », a-t-il dit.
« En fait, nous souhaitons que leurs revendications soient redirigées vers ce qui nous semble le plus urgent : l'élection immédiate d'un président de la République », a-t-il renchéri. « Mais ce qui nous a peiné encore plus, a repris Mgr Raï, c'est que la manifestation pacifique (...) a dégénéré en affrontement sanglant avec les forces de l'ordre et a ainsi dévié de son noble objectif initial, que tous les Libanais soutiennent. »
Le dossier des déchets est « une honte » pour les responsables politiques qui « prennent à la légère les affaires du pays et des Libanais », a martelé le chef de l'Église maronite. « Cet état d'anarchie générale, où aucun compte n'est demandé aux responsables, est la conséquence naturelle du fait qu'ils se sont abstenus d'élire un président de la République », a jugé le patriarche. Et de préciser que s'il demande l'élection d'un président, c'est pour que soit mis fin « à la cupidité des gens du pouvoir, de ceux qui abusent du bien public ».



ASIE/IRAQ - Institution d’un comité ad hoc contre les abus et les violences contre les chrétiens



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 24 août 2015 14:08:52 UTC+3
ASIE/IRAQ - Institution d'un comité ad hoc contre les abus et les violences contre les chrétiens
Bagdad (Agence Fides) – Un comité ad hoc des forces de sécurité a été institué dans le but de recueillir des informations et de prendre des mesures concrètes à propos des violences et abus ciblés subis par les chrétiens en Irak et en particulier dans la capitale. C'est ce qu'indiquent des sources irakiennes consultées par l'Agence Fides. Le comité a été institué à l'initiative du Premier Ministre, Haydar al-Abadi, et vise à lutter en particulier contre l'augmentation du nombre des enlèvements de personnes et des expropriations abusives de maisons et de terrains qui, au cours de ces derniers mois, ont eu pour cibles les chrétiens irakiens, dans le cadre d'un acharnement ciblé. Les responsables du Comité ont déjà rendu visite au Patriarcat chaldéen à Bagdad pour rencontrer S.B. Louis Raphaël I Sako et commencer à recueillir des données et informations utiles à propos des abus subis par les chrétiens. En particulier, la première étape consiste à recenser les biens immobil ier soustraits abusivement aux familles chrétiennes, recueillant les titres de propriété et indiquant les personnes, les groupes et les organismes collectifs qui bénéficient actuellement des immeubles expropriés illégalement. Les Paroisses et les communautés chrétiennes pourront également fournir au comité de sécurité des informations concernant des cas de chrétiens enlevés, y compris les indices utiles pour identifier les auteurs de ses enlèvements.
Au cours de ces derniers mois, tant à Bagdad que dans d'autres villes irakiennes, les cas d'habitations et de terrains soustraits illégalement à leurs légitimes propriétaires chrétiens au travers de la production de faux documents légaux rendant de facto impossible leur récupération de la part de leurs propriétaires se sont multipliés. Le phénomène a pu prendre pied également grâce à des connivences et à des couvertures fournies par des fonctionnaires corrompus et malhonnêtes. En outre, à Bagdad, entre la fin du mois de juin et le début du mois de juillet, quatre chrétiens irakiens ont été enlevés et deux d'entre eux retrouvés sans vie par la police, alors même que leurs familles avaient payé la rançon exigée par leurs ravisseurs. Le 13 juillet dernier, le Patriarche de Babylone des Chaldéens avait adressé un appel public aux autorités politiques et institutionnelles du pays, demandant au gouvernement davantage de protection contre les bandes de délinquants qui portent attein te aux biens et aux personnes. (GV) (Agence Fides 24/08/2015)

ISIS ‘Beheading, Raping, Selling’ Christians - Obama Stands By

ISIS 'Beheading, Raping, Selling' Christians - Obama Stands By

ISIS IS 'BEHEADING, RAPING, SELLING' CHRISTIANS WHILE OBAMA DOES NOTHING, JUSTICE GROUP ASSERTS

genocide
The American Center for Law and Justice is urging President Barack Obama to defend Christians who are suffering intense persecution from Islamic State terrorists, especially by naming an ambassador to fill the vacant mission of Special Envoy to Promote Religious Freedom of Religious Minorities in the Near East and South Central Asia.
The ACLJ has drafted a petition appealing to the Obama Administration to act swiftly to stop the genocide of Christians and other minorities in the Middle East. The petition has already garnered more than 93,000 signatures.
The organization reminds the administration that ISIS is "beheading, raping, and selling Christians" and that hundreds of thousands of Christians have been forced to flee or die. But while ISIS tracks down Christians for sale and slaughter, the Obama Administration and other Western leaders stand by idle.
For more than a year, the justice group states in an article on Thursday, "President Obama has failed to appoint an Ambassador to lead a Special Envoy to Promote Religious Freedom of Religious Minorities in the Near East and South Central Asia."
"While Christians and other religious minorities are decimated in that region, the Obama administration leaves this vital position unfilled. This is why the ACLJ has urged them to fill this spot and will continue to do so," it said.
Just this week, in fact, the Catholic relief agency Aid to the Church in Need announced that "Christians have become a form [of] currency in this tragedy." They report that many Arab Christians are being abducted and held for ransom as a means of funding ISIS.  One priest's family managed to scrape together the $120,000 ransom put on his head, but once they paid the sum, they were mailed his cut-up body parts in a box, the ACLJ notes.
The Islamic State has seized significant territory across Iraq and Syria, and for more than a year now has been heavily targeting Christians and other religious minorities.
"Despite President Obama's insistence that there is no need for greater U.S. involvement with ISIS," the letters states, "these jihadists continue to gain more influence, money, and power.  Every day, we see new accounts of Christians & Yazidis begin captured, women being enslaved, and mass murders being committed by ISIS."
"If this is not the kind of evil that our government is established to stop, then one must ask what is," the ACLJ said. "This evil must be stopped."
When the Obama Administration when it intended to appoint a special envoy to protect religious minorities in the Middle East and South Central Asia—even though Congress passed legislation over a year ago creating the post—the White House responded that it does not know.
"We have no personnel announcement to make at this time," said Alistair Baskey, a spokesman for the White House's National Security Council told CNSNews.com in response to queries as to when the post will be filled and why there has been such a long delay in filling the position.
Follow Thomas D. Williams on Twitter @tdwilliamsrome



samedi 22 août 2015

Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père HilalRadio Vatican

Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père HilalRadio Vatican
21/8/2015-Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père Hilal

Bulldozer en train de détruire le monastère - AP
(RV) Entretien - C'est une nouvelle tragédie pour les chrétiens de Syrie : des membres de l'Etat islamique ont détruit un monastère dans la ville d'Al-Qaryatayn, au-sud-est de Homs et au nord-ouest de Damas. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, le monastère de Mar Elian, construit il y a 1500 ans, a été rasé à coup de bulldozer comme on peut le voir sur une vidéo des islamistes mise en ligne sur internet. On estime qu'environ 1400 syriaques orthodoxes et 400 catholiques assyriens vivaient à Al-Qaryatain avant de tomber aux mains de l'EI.
Le père jésuite Ziad Hilal, qui est basé à Homs, connait bien ce monastère. Ce prêtre syrien évoque, depuis Londres où il est actuellement en études, son attachement au monastère de Mar Elian et ses inquiétudes face à la présence des djihadistes dans la région de Homs. Il est interrogé par Cyprien Viet

Après la destruction du monastère et l'enlèvement de plusieurs dizaines de chrétiens par les terroristes, l'Œuvre d'Orient publie une déclaration du patriarche syriaque catholique. Mgr Younan interpelle l'Occident face à des « aberrations commises par des barbares qui se réclament d'Allah et de la religion de la miséricorde »



Syrie : le patriarche syriaque catholique crie au secours


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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 21 août 2015 20:50:30 UTC+3

Syrie : le patriarche syriaque catholique crie au secours
Dans une déclaration, le patriarche Ignace Y. III Younan exprime le désespoir et la peur des chrétiens syriens.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
Le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan lance un appel au secours face aux « horreurs » commises par les « barbares » de Daech. Il a adressé une déclaration à L'Œuvre d'Orient suite à la destruction du monastère Mar Elian, dans la ville d'Al-Qaryatayn, et à l'enlèvement de plusieurs dizaines de chrétiens par les djihadistes de Daech ce vendredi 21 août.
Le patriarche syriaque appelle le « monde dit "civilisé" à cesser de garder un silence hypocrite » face aux « horreurs » commises par les djihadistes de Daech. « Comment un pays qui se dit défenseur des droits de l'homme ferme-t-il les yeux devant des aberrations telles que décapiter, confiner en esclavage et violer enfants et femmes ? Est-ce que c'est ça la démocratie ? » s'exclame le patriarche Ignace Y. III Younan.
« Nous devons le crier à haute voix : nous craignons Daech, parce que nous avons été abandonnés et nous n'avons pas les moyens de nous défendre », continue-t-il.
Dans sa déclaration, le patriarche constate la destruction du monastère de Mar Elian, « vieux d'au moins quinze siècles » par « les criminels de Daech et compagnie ».
« Le prêtre qui le desservait, le père Jacques Mourad est toujours enlevé depuis trois mois, sûrement par ces mêmes terroristes qui se réclament de la religion de la miséricorde et commettent toutes sortes d'absurdités, au nom de leur Allah ! », continue le patriarche.
Il a exprimé sa crainte quant au sort de « dizaines de familles prises en otage » et a confirmé que la communication avec les lieux en question n'était pas établie pour le moment.

vendredi 21 août 2015

Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech | La-Croix.com - Monde

Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech | La-Croix.com - Monde
21/8/2015-Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech
Daech a détruit un monastère syriaque catholique du Ve siècle dans le centre de la Syrie, a rapporté vendredi 21 août l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
« L'EI a détruit hier (jeudi) le monastère de Saint-Elian à al-Qaryataïne », localité de la province de Homs capturée par les djihadistes le 5 août. « Au moyen de bulldozers, ils ont détruit le monastère sous prétexte que les gens y adoraient un (autre) dieu que Dieu », a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire.
Le patriarche syrien-catholique Ignace Youssef III Younan a publié une déclaration vendredi 21 août, s'alarmant des « horreurs à n'en plus finir » commises par Daech. « Le prêtre qui desservait (le monastère de Saint-Elian, NDLR), le P. Jacques Mourad est toujours enlevé depuis trois mois, sûrement par ces mêmes terroristes qui se réclament de la religion de la miséricorde et commettent toutes sortes d'absurdités, au nom de leur Allah !, écrit-il. J'essaie de communiquer avec notre administrateur du diocèse de Homs, car nous craignons pour les dizaines de familles prises en otage, mais sans succès ! »

« Jusqu'à quand le monde dit "civilisé" gardera-t-il un silence hypocrite ? »

« Jusqu'à quand le monde dit "civilisé" gardera-t-il un silence hypocrite, quand tout le monde est au courant des horreurs commises par ces barbares ?, poursuit le patriarche. Comment un pays qui se dit défenseur des droits de l'homme ferme-t-il les yeux devant des aberrations telles que décapiter, confiner en esclavage et violer enfants et femmes ?… Est-ce ça la démocratie ? En somme, nous devons le crier à haute voix : nous craignons Daech, parce que nous avons été abandonnés et nous n'avons pas les moyens de nous défendre comme c'est le cas au Liban ».
Daech a posté sur Internet des photos du monastère et celles de bulldozers opérant des destructions de parties du lieu. Le monastère, qui porte le nom d'un saint de Homs martyrisé par les Romains pour avoir refusé d'abandonner le christianisme, était un lieu de pèlerinage et de dialogue entre les religions à al-Qaryataïne, elle-même symbole de coexistence entre chrétiens et musulmans.
Le jour de la capture d'al-Qaryataïne, Daech a enlevé au moins 230 personnes, dont des dizaines de chrétiens. Selon l'Observatoire, 48 d'entre elles ont été relâchées et 110 ont été conduites vers le bastion de Daech à Raqqa (nord). Le sort des 70 autres reste inconnu.
En mai, un prêtre syriaque catholique du monastère, le P. Jacques Mourad, avait été enlevé par trois hommes masqués, au lendemain de la prise par Daech de la ville antique de Palmyre, proche de cette localité.
» Lire aussi : En Syrie, la communauté locale se mobilise pour la libération du P. Mourad