Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 14 novembre 2015

SYRIE - Déclaration du Vicaire apostolique d’Alep pour les fidèles de rite latin à propos des attentats d’hier à Paris



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 14 novembre 2015 13:58:47 UTC+2
ASIE/SYRIE - Déclaration du Vicaire apostolique d'Alep pour les fidèles de rite latin à propos des attentats d'hier à Paris

Alep (Agence Fides) – « Nous sommes profondément touchés et désolés. Nous exprimons nos condoléances et notre solidarité aux victimes des massacres de Paris et à toute l'Europe. Le terrorisme constitue une idéologie qui n'épargne personne. Le peuple syrien comprend très bien la situation d'angoisse dans laquelle, aujourd'hui, se trouvent les citoyens européens. Ici, depuis des années, nous subissons des massacres et nous vivons dans la terreur. C'est pourquoi il faut retrouver l'unité et surtout arrêter de fournir financements, armes et entraînement à des groupes terroristes qui opèrent au Proche-Orient et maintenant aussi en Europe » : c'est ainsi que S.Exc. Mgr Georges Abou Khazen,Vicaire apostolique d'Alep des latins, s'exprime pour l'Agence Fides, en commentant les massacres de Paris où différents attentats terroristes, revendiqués par le prétendu « Etat islamique » ont fait plus de 127 morts et 200 blessés.
Mgr Georges Abou Khazen remarque : « Le terrorisme est un monstre qui ne se contrôle pas, une idéologie de mort qui ne respecte rien ni personne, qui tue toujours et partout. En Syrie, nous le connaissons bien parce que, depuis des années, nous souffrons suite à des attaques terroristes qui ont fait des milliers de réfugiés. Tout cela a eu lieu dans l'indifférence de la communauté internationale. Aujourd'hui, après le massacre de Paris, il faut trouver une unité forte et authentique pour lutter contre le terrorisme. Comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, les groupes terroristes comme le prétendu « Etat islamique », sont financés, armés et entraînés par les grandes puissances pour de purs intérêts économiques et politiques. Qui les soutient ? C'est un thème que le Pape a, lui aussi, soulevé, tout en n'étant pas écouté ».
C'est pourquoi, selon l'Evêque, « la réponse politique à apporter consiste dans l'arrêt de tout appui à ces groupes, promoteurs de mort, qui se servent d'une idéologie religieuse comme d'un bouclier ». Au plan religieux et spirituel, conclut-il, « en tant que chrétiens, nous pouvons seulement regarder au Jubilé de la Miséricorde et prier afin que le Seigneur envoie Son Esprit de miséricorde dans les cœurs et les esprits des hommes ». (PA) (Agence Fides14/11/2015)

vendredi 13 novembre 2015

Church in Iraq Protests Law That Would Force Children to Become Muslims | Aleteia.org

Church in Iraq Protests Law That Would Force Children to Become Muslims | Aleteia.org

Church in Iraq Protests Law That Would Force Children to Become Muslims

The Patriarch of the Chaldean Catholic Church is calling on Iraq's president to reject a law that would in effect forcibly convert non-Muslim children to Islam.

Patriarch Louis Raphael I Sako of Baghdad said that the legislation, part of a new national identity card law approved by the Iraqi parliament on Oct. 27, would "oblige children under 18 to automatically embrace the Muslim religion," even if only one parent decides to convert to Islam.

This week, Christians and other non-Muslims joined a protest at the Chaldean Church of Saint George in Baghdad, while hundreds of religious minorities protested outside the headquarters of the UN mission in Erbil.

According to Ankawa.com, the Baghdad protest, which was convened Tuesday by Patriarch Sako, was attended by several members of the Iraqi Parliament. The Patriarch said that if the Iraqi Parliament does not amend the law, he would take the matter up with international courts that protect human rights, starting with the UN High Commissioner for Human Rights. Ankawa.com reported:

The new law forces children from minority faiths to become Muslims if their father converts to Islam or their mother marries a Muslim. A number of religious minorities – including Christians, Yazidis, Mandeans and Bahais – tried without success to modify the proposal so that it read: "minors will keep their current religion until the completion of 18 years of age, then they have the right to choose their religion."

After the law was passed parliamentarians from minority religions walked out of the chamber in protest.

The Patriarch wrote in a Nov. 6 statement: "We want to assert the principle that the child should keep their religious affiliation, so that he or she can freely decide their faith, according to belief, when they come of age. After all, religion is a matter which concerns only the relationship between God and man, and should not be bound by any obligations. Parliamentarians would do well to worry about an individual become a good citizen, and not meddle in his or her religious faith."

He pointed out that such a legal provision violates articles of the Iraqi constitution that protect citizens from discrimination. It also contradicts the teachings of the Quran, which says that there can be no pressure in religion, he said.

According to the Assyrian International News Agency, Patriarch Sako met with Iraqi President Fouad Masoum on Nov. 6, and Masoum acknowledged the new law's constitutional violations. He promised to work to find an acceptable solution.



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jeudi 12 novembre 2015

Mgr Boutros Rai, patriarche maronite : les musulmans veulent conquérir l’Europe avec « leur foi et leur taux de natalité » | La-Nouvelle-Gazette-Française

Mgr Boutros Rai, patriarche maronite : les musulmans veulent conquérir l'Europe avec « leur foi et leur taux de natalité » | La-Nouvelle-Gazette-Française

Mgr Boutros Rai, patriarche maronite : les musulmans veulent conquérir l'Europe avec « leur foi et leur taux de natalité »

patriarche boutros raiDans une interview au magazine italien Famiglia Cristiana, le patriarche maronite d'Antioche, le cardinal Béchara Boutros Rai, a dit que l'Islam avait une stratégie claire à deux voies pour prendre le pouvoir en Europe: la religion et la procréation.
Le cardinal a déclaré que «les musulmans voient les chrétiens comme faibles» et croient que « la conquête de l'Islam sera facile parce qu'ils pensent que les chrétiens n'ont pas d'enfants et pratiquent à peine leur foi. Malheureusement, les musulmans prennent leur foi plus au sérieux que la plupart des chrétiens et sont donc en train de gagner du terrain pour cette raison ». Le patriarche a expliqué que «la pratique de leur foi est essentiel et cruciale pour les musulmans. En Arabie saoudite, ils vont le vendredi prier, même s'ils ont besoin d'une canne. Ils connaissent le Coran par cœur et souvent le citent en parlant. La même chose n'est pas vraie pour les chrétiens qui ne font pas allusion à la Bible ou aux enseignements de l'Église « . « Les musulmans croient que la volonté de Dieu est la procréation et que le mariage est institué pour cela ». «Ils pensent que le nombre leur donne un avantage. Les chrétiens par contre se marient à peine et ont peu d'enfants « , a-t-il ajouté. Le cardinal a également averti « que les musulmans identifient tout ce qui vient de l'Occident comme chrétien. Toutes les politiques occidentales sont des politiques chrétiennes, c'est une nouvelle croisade. Ils disent que le christianisme et l'empire d'Occident continuent les croisades «
Dans le même temps, Mgr Rai a critiqué ouvertement la solution inefficace de l'Union européenne face à la crise de l'immigration, faisant valoir que la seule façon de mettre fin au chaos est l'arrêt de l'Etat islamique (AE) en Irak et la Syrie. Le cardinal, âgé de 75 ans, est patriarche maronite de l'ancienne ville d'Antioche, où le christianisme a des racines profondes et anciennes. Il a rappelé que le conflit en cours mené par l'État islamique oblige les chrétiens et les musulmans modérés à émigrer de la Terre Sainte : « Il est inutile pour l'Europe de lutter pour l'accueil des réfugiés sans aborder les causes profondes de la migration du Moyen-Orient: le conflit armé. La première chose à faire pour protéger les chrétiens au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre en Syrie, Irak, Yémen et Palestine. Chaque état européen lutte avec l'autre sur le nombre de réfugiés qui sera admis, mais ils ne font rien pour mettre fin au conflit. Le Moyen-Orient est vide et on laisse le terrain ouvert aux organisations terroristes et fondamentalistes. Pour quelque raison, les États ne parlent pas de cela. L'Europe évoque l'accueil des réfugiés, certains en voudraient 10.000, un autre prendra 3.000 personnes, mais cela ne nous aide pas. L'Europe a besoin de se concentrer sur la cause de la migration, la guerre. Ils doivent fermer le robinet et faire en sorte que les musulmans et les chrétiens retournent à leurs terres « . « Le Moyen-Orient sans chrétiens n'a pas d'identité», poursuit le cardinal. « Ceci est l'endroit de toute révélation divine. C'est l'endroit où Jésus a pris chair, est mort et ressuscité. C'est ici que l'Église est née et a commencé à proclamer l'Évangile au monde « . Mgr Rai a également noté que «les chrétiens du Moyen-Orient souffrent parce qu'ils sont considérés comme une simple minorité. Nous sommes ici depuis 2.000 ans, 600 ans avant l'arrivée de l'Islam.  » « Maintenant que l'Europe discute comment préserver son identité, il est urgent que nous le faisions aussi », a conclu le cardinal.


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mardi 10 novembre 2015

« Nous en appelons avec François pour l’arrêt de la guerre et l’instauration d’une paix régionale juste, globale et permanente », plaide Raï - L'Orient-Le Jour

« Nous en appelons avec François pour l'arrêt de la guerre et l'instauration d'une paix régionale juste, globale et permanente », plaide Raï - L'Orient-Le Jour

« Nous en appelons avec François pour l'arrêt de la guerre et l'instauration d'une paix régionale juste, globale et permanente », plaide Raï

« La coopération pastorale entre les Églises orientales catholiques au Liban. » C'est sur ce thème d'actualité, compte tenu des circonstances, que se tient la 49e session ordinaire de l'Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban. Présidée par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, celle-ci s'est ouverte hier, à Bkerké, en présence notamment des patriarches grec-catholique Grégoire III, syriaque-catholique Youssef II Younan et arménien-catholique Grégoire Bedros XX Ghabroyan. Elle se poursuivra jusqu'à samedi et se conclura par la publication d'un communiqué final.
« L'union fait la force, la complémentarité des efforts permet de servir de plus grands ensembles géographiques et humains, et peut servir de modèle pour l'action de la société civile », a souligné en ouverture des travaux le patriarche maronite, qui a établi les grands axes de la réflexion synodale.

Questions nationales
Comme il le fait d'habitude, le patriarche a profité de l'occasion pour aborder les grandes questions d'importance nationale qui se posent en ce moment au Liban.
« Il est de notre devoir d'Église d'en appeler toujours à la Constitution et au pacte, ainsi qu'à l'élection d'un président de la République, afin de relancer les activités parlementaires, l'exécutif et les institutions publiques », a-t-il affirmé.
« Le Parlement doit se limiter à prendre des dispositions techniques, a ajouté le patriarche, avalisant ainsi la réunion législative des 12-13 novembre, et dans l'impossibilité qu'il est d'avoir une activité législative normale, voter les lois financières qui sont exigées par la communauté internationale depuis cinq ans. »
Au passage, le chef de l'Église maronite a précisé qu'il « déplore » la manière avec laquelle les blocs parlementaires traitent des questions nationales essentielles, et comment « les intérêts particuliers et communautaires prévalent sur l'intérêt général ».
En ce qui concerne l'insistance de certains blocs parlementaires à voir la loi électorale inscrite à l'ordre du jour des séances législatives des 12-13 novembre, le patriarche a jugé « qu'il n'y a aucune raison pour compliquer les choses », sachant par ailleurs que « la promulgation d'une loi par le Parlement exige le contreseing du chef de l'État » (articles 51 et 56 de la Constitution).Par ailleurs, le patriarche a pris fait et cause pour le projet de loi sur la récupération de la nationalité par les émigrés, relevant qu'il n'est pas à confondre avec le thème de l'acquisition de la nationalité, qui doit faire l'objet d'une loi indépendante.
Sur le plan régional, le patriarche a affirmé : « Nous élevons la voix avec le pape François pour demander aux gouvernants du monde arabe et du monde d'arrêter la guerre qui ravage nos pays, et pour trouver des solutions pacifiques et politiques afin d'y instaurer une paix juste, globale et permanente. »


(Lire aussi : Durcissement de certaines positions et flou artistique du CPL et du courant du Futur)

Quatre têtes de chapitre
Pour en revenir à la session, elle examinera quatre têtes de chapitre : les orientations définies par le synode sur la famille qui vient de se tenir au Vatican (4-25 octobre) ; le Jubilé de la miséricorde qui s'ouvre le 8 décembre prochain ; l'enseignement officiel de l'Église et les pratiques de piété ; le motu proprio du pape sur la réforme des règles canoniques dans les procès pour annulation du mariage.
La session de l'Apecl écoutera, sur ce thème, les explications de monsignor Pio VitoPinto, doyen du tribunal de la Rote domaine, qui explicitera pour ses auditeurs les intentions du Saint-Père et les objectifs recherchés.
À ces grands sujets s'ajoutera en particulier l'examen des activités et de la situation de Caritas-Liban, à la lumière de l'extension de situations de pauvreté au Liban et de l'afflux de plus d'un million et demi de réfugiés.
Sensible aux conditions de vie de plus en plus difficiles des Libanais, le patriarche a affirmé que « les Églises ne doivent pas se contenter de la pastorale sociale de Caritas, mais aller au-delà, et proposer les services de ses institutions éducatives, hospitalières et sociales ».
L'Apecl va également examiner le projet de « cité des médias » conçu par Télé-Lumière.

Coopération dans tout le Machrek
Enfin, le patriarche maronite a fait valoir que, « s'agissant de coopération entre les Églises orientales, il n'est pas possible de la limiter au Liban, mais qu'elle doit s'étendre à tout le Machrek ».
« Nous n'y sommes pas présents comme des communautés religieuses minoritaires, mais comme l'Église du Christ une dans la diversité de ses traditions spirituelles, liturgiques, culturelles et historiques », a-t-il souligné.
« Nous sommes le corps mystique du Christ dans ces pays du Machrek dont il nous faut préserver l'existence et dynamiser la mission, et dont nous sommes les citoyens d'origine. Nous voulons y préserver le vivre-ensemble avec les musulmans dans l'égalité, le respect mutuel, la coopération et l'édification de nos patries et de notre identité moyen-orientale. Le Liban a un rôle dynamique à jouer sur ce plan de par sa situation géographique sur la rive est de la Méditerranée, son régime politique et sa longue expérience. »

Lire aussi
Caccia : Le message du Liban reste valable pour l'avenir



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lundi 9 novembre 2015

Première visite officielle du nouveau patriarche des syriaques-orthodoxes au Liban - L'Orient-Le Jour

Première visite officielle du nouveau patriarche des syriaques-orthodoxes au Liban - L'Orient-Le Jour

Première visite officielle du nouveau patriarche des syriaques-orthodoxes au Liban

Le patriarche syriaque-orthodoxe Ignace Ephrem II a conclu hier sa première visite officielle au Liban par une messe solennelle en l'église Saint-Ephrem (Sioufi), en présence de représentants de toutes les personnalités officielles libanaises.
Le patriarche était arrivé vendredi au Liban venant de Sadad (Syrie), l'une des plus anciennes villes de présence syriaque d'Orient, menacée par l'avancée des combattants du groupe État islamique. Il avait interrompu une tournée aux États-Unis pour s'y rendre d'urgence.
Venu encourager les fidèles de son Église à rester attachés à l'Orient, le patriarche connaît bien le Liban. Né en 1965 à Kamichli, en Syrie, c'est en effet au couvent de Atchaneh (Metn) qu'il a entamé ses études de théologie, poursuivies en Égypte d'abord, puis en Irlande et en Grande-Bretagne. C'est également à Atchaneh que le synode de son Église l'a choisi pour succéder au patriarche Zakka II Iwas, le 31 mars 2014.
La messe s'est tenue notamment en présence du député Bassem Chab (représentant le président de la Chambre), du ministre Arthur Nazarian (représentant le Premier ministre), des députés Serge Torsarkissian (représentant Saad Hariri), Nadim Gemayel (représentant Amine Gemayel) et Hagop Pakradounian, chef du parti Tachnag, du nonce apostolique et d'une foule de personnalités religieuses et civiles de la communauté.
L'office divin a été l'occasion pour le patriarche d'appeler à l'élection rapide d'un nouveau président de la République au Liban, ainsi que de lancer un appel afin que musulmans et chrétiens libanais « œuvrent dans un esprit de partenariat et de fraternité à sauvegarder le Liban et son unité ».
« La région du Moyen-Orient est chère à nos cœurs. Nous y avons été enracinés et nous y avons grandi, et nous y resterons jusqu'à la fin des temps », a-t-il notamment affirmé dans son homélie.
« Comment pouvons-nous vivre sans voir la présence de Dieu sur chaque visage humain ?
Pourquoi œuvrons-nous à éliminer l'autre, plutôt qu'à l'élever et le sublimer ? » a-t-il encore dit, avant de prier pour que « les droits de l'homme et sa dignité soient respectés ».
Par ailleurs, après avoir félicité l'Église assyrienne pour la libération récente de 37 de ses fidèles pris en otages par Daech et libérés après le paiement de fortes rançons, le patriarche a prié pour le retour des évêques d'Alep, Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Youhanna Ibrahim (syriaque-orthodoxe), enlevés en Syrie depuis 18 mois et dont les traces semblent perdues.

Responsables civils et religieux
Samedi, le patriarche Ignace Ephrem II avait effectué une tournée des responsables civils et religieux libanais. Il avait été reçu par Nabih Berry et Tammam Salam, ainsi que par les cheikhs Abdellatif Deriane, mufti de la République, Abdel Amir Kabalan, vice-président du Conseil supérieur chiite, et Naïm Hassan, cheikh Akl de la communauté druze. La journée s'était achevée par un dîner communautaire dans un grand hôtel de Beyrouth. Le chef de l'Église syriaque-orthodoxe avait saisi l'occasion pour faire l'apologie du Liban, qui, en langue syriaque, signifie « cœur de Dieu », avant d'en faire l'éloge comme « pays refuge de tous ceux qui aspirent à la liberté ».
« Nous voulons que ce pays demeure le pays de l'ouverture au monde et de l'ouverture de tout Libanais à son compatriote », a-t-il plaidé, avant de souhaiter que les Libanais sachent « se solidariser et faire leur intérêt, à commencer par l'élection d'un nouveau chef de l'État ».
Après avoir exprimé l'ambition de voir élus ou choisis des députés et des ministres syriaques, le patriarche avait ajouté : « Notre mission en Orient est celle du serviteur, et non celle du maître. Travaillons pour la paix, chrétiens et musulmans de la région. Nous avons vécu ensemble pendant des centaines d'années et n'avons d'autre choix que de vivre ensemble dans l'esprit de famille et de l'amour fraternel mutuel. »
Après sa visite à Dar el-Fatwa, le patriarche Ignace Ephrem II a assuré : « Notre visite ici est plus que protocolaire. Elle vise à consolider les liens de cordialité et d'amour qui existent entre l'Église syriaque et les musulmans, en particulier dans ce quartier (Mousseitbé) qui abrite le siège de l'évêché de Beyrouth où se dresse la plus ancienne église syriaque contemporaine. »
Vendredi, le patriarche avait célébré la messe en l'église Saints-Pierre-et-Paul à Mousseitbé et béni l'une des deux stèles qui y ont été érigées pour commémorer le génocide de 1915 dont les syriaques, avec les Arméniens, les chaldéens et les assyriens ont été les victimes. La seconde a été installée dans l'église Saint-Ephrem.



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SYRIE - Remise en liberté de 37 autres otages assyriens de la vallée du Khabur de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 9 novembre 2015 10:48:13 UTC+2
ASIE/SYRIE - Remise en liberté de 37 autres otages assyriens de la vallée du Khabur de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »

Hassakè (Agence Fides) – Au moins 37 chrétiens assyriens ont été libérés ce jour par les miliciens du prétendu « Etat islamique » après avoir été pris en otage à compter du 23 février dernier, lorsque les djihadistes les avaient capturés au cours de l'offensive lancée sur les 35 villages assyriens présents le long de la vallée du Khabur, dans la province syrienne nord orientale d'Hassaké. Selon ce qu'indique l'Assyrian Information News Agency, les personnes remises en liberté – 27 femmes et 10 hommes – sont arrivées depuis quelques heures seulement dans la ville de Tel Tamar.
Les chrétiens assyriens de la vallée du Khabur pris en otage par les djihadistes en février dernier étaient plus de 250. Depuis lors, différentes remises en liberté de groupe de prisonniers se sont succédées. Pour le moment, les otages de ce groupe demeurant encore entre les mains des djihadistes du prétendu « Etat islamique » sont au nombre d'au moins 168. Au début du mois d'octobre, sur les sites djihadistes avait été diffusé la vidéo de l'exécution de trois chrétiens assyriens de la vallée du Khabur (voir Fides 08/10/2015). Le document, tourné selon les rituels macabres suivis également dans d'autres cas analogues par la propagande djihadiste, affirmait que les exécutions d'otages auraient continué jusqu'au versement de la somme demandée comme rançon en vue de leur libération. (GV) (Agence Fides 07/11/2015)

vendredi 6 novembre 2015

/LIBAN - Assemblée des Evêques maronites

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 6 novembre 2015 14:00:35 UTC+2

ASIE/LIBAN - Assemblée des Evêques maronites

Beyrouth (Agence Fides) – La perspective – depuis longtemps envisagée – d'un démembrement sur base sectaire de la Syrie préoccupe les Evêques maronites, qui proposent de prendre en considération le modèle institutionnel libanais pour tenter de neutraliser les poussées centrifuges sectaires qui alimentent le conflit syrien, risquant de déchirer le pays. Telles sont les clefs de lecture de la crise syrienne ayant émergé de l'Assemblée des Evêques maronites, qui s'est réunie hier au siège patriarcal de Bkerkè, pour sa rencontre périodique, sous la présidence du Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai.
« Les rumeurs concernant les hypothèses d'une nouvelle carte de la Syrie – peut-on lire dans le communiqué final de la rencontre parvenu à l'Agence Fides – ne laissent présager rien de bon quant à l'avenir de la paix dans la région. La solution proposée n'est pas bonne ». De leur côté, les Evêques suggèrent que les négociateurs engagés dans la recherche d'une solution au conflit syrien prennent en considération l'expérience historique de coexistence vécue au Liban, qui, malgré toutes ses limites, ses crises et ses contradictions, a permis à toutes les communautés religieuses d'être impliquées dans la gestion de la chose publique. Seule la recherche de systèmes institutionnels capables de garantir un équilibre entre les différentes réalités ethniques et religieuses – affirment les Evêques maronites – pourra sauver l'ensemble de la région de la perspective usante d'un conflit permanent et généralisé.
Dans leur communiqué, les Evêques réaffirment également leur soutien plein et entier à l'armée et à toutes les forces de sécurité libanaises, joignant de nouveau leur voix à celle du Patriarche qui a lancé d'innombrables appels à sortir de l'impasse politique s'étant créée autour de l'élection du nouveau Chef de l'Etat. (GV) (Agence Fides 06/11/2015)

EGYPTE - Déclaration finale du Comité exécutif du Conseil des églises chrétiennes du Proche-Orient

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 6 novembre 2015 14:00:35 UTC+2
AFRIQUE/EGYPTE - Déclaration finale du Comité exécutif du Conseil des églises chrétiennes du Proche-Orient

Le Caire (Agence Fides) – Le chemin en vue de la promotion de l'unité des chrétiens comporte également l'adoption de mesures concrètes comme l'unification de la date de la célébration de Pâques. C'est le point programmatique important contenu dans la déclaration finale du Comité exécutif du Conseil des églises chrétiennes du Proche-Orient qui a achevé ses travaux au travers d'un moment de prière en l'église de Mar Girgis, faubourg d'Héliopolis.
A la réunion de travail, qui a eu lieu au centre copte Saint Marc, dans le district de Nasr City, ont pris part des membres éminents des Eglises du Proche-Orient dont le Patriarche d'Antioche des syro-catholiques, S.B. Ignace Youssef III Younan, le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, le Catholicos de la Grande Maison de Cilicie des Arméniens, Aram I, et le Patriarche grec orthodoxe de Jérusalem, Théophile III. Le niveau des délégations présentes à la rencontre laisse penser que, sur le thème de l'unification de la date de la célébration de Pâques se fait progressivement un consensus entre les différentes Eglises et communautés chrétiennes présentes au Proche-Orient.
Dans la déclaration conclusive de la rencontre, parvenue à l'Agence Fides, sont énumérées les plaies qui affligent tant de communautés chrétiennes locales au Proche-Orient, aux prises non seulement avec les conflits armés en cours dans différents pays mais également avec des attaques ciblées, des persécutions et des enlèvements, souvent perpétrés dans l'indifférence générale des responsables politiques. Dans le document, les chefs des Eglises du Proche-Orient rappellent l'urgence de continuer à approfondir le dialogue entre les chrétiens et les musulmans, qualifié de « pilier fondamental » de la coexistence entre les chrétiens du Proche-Orient et leurs compatriotes musulmans.
A propos des situations d'urgence politique qui affligent la scène régionale, la déclaration rappelle également la paralysie politique en cours au Liban, où notamment l'opposition entre les partis chrétiens empêche de trouver un accord pour élire le nouveau Président de la République. Dans le texte, les Patriarches et autres représentants chrétiens présents à la rencontre expriment également leur gratitude au Pape François pour la sollicitude pastorale démontrée par l'Evêque de Rome envers les souffrances des chrétiens d'Orient. (GV) (Agence Fides 06/11/2015)

jeudi 5 novembre 2015

IRAQ - Chrétiens eux aussi mobilisés à Erbil contre la loi sur l’islamisation des mineurs

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 5 novembre 2015 13:51:58 UTC+2
ASIE/IRAQ - Chrétiens eux aussi mobilisés à Erbil contre la loi sur l'islamisation des mineurs

Erbil (Agence Fides) – Des centaines de membres non islamiques de la société irakienne ont irakienne qui dispose le passage automatique à la religion islamique des mineurs même lorsque seul l'un des parents se convertit à l'islam. La mobilisation a vu converger des militants de différents partis et mouvements politiques, des représentants d'organisations de la société civile et des groupes de chrétiens, de yézidis, de mandéens et de sabéens.
Selon ce qu'indique le site Internet irakien ankawa.com, une délégation de manifestants a été reçue par les fonctionnaires de l'ONU, auxquels a été remis un mémorandum dans lequel est documenté le caractère anticonstitutionnel de la loi en question. Les fonctionnaires de l'ONU ont, de leur côté, promis d'exercer des pressions sur le parlement irakien afin de chercher à obtenir une modification de la loi en question.
Le 27 octobre dernier (voir Fides 28/10/2015), le parlement irakien avait rejeté à une vaste majorité la proposition visant à modifier la loi avancée par les représentants chrétiens et soutenue par des parlementaires appartenant à des coalitions diverses. Cette proposition demandait d'ajouter au paragraphe de la loi concernant les mineurs une phrase permettant d'établir qu'en cas de conversion à l'islam de l'un des parents, les mineurs demeurent dans la religion originaire d'appartenance jusqu'à leurs 18 ans, pour choisir ensuite la religion à laquelle ils veulent appartenir en pleine liberté de conscience. (GV) (Agence Fides 05/11/2015)

mardi 3 novembre 2015

Chaldéens : la tragédie des réfugiés du Moyen-Orient | ZENIT - Le monde vu de Rome

Chaldéens : la tragédie des réfugiés du Moyen-Orient | ZENIT - Le monde vu de Rome

Chaldéens : la tragédie des réfugiés du Moyen-Orient

Message du synode de l'Église chaldéenne

Rome, (ZENIT.org) Marina Droujinina | 156 clics

Le patriarche de l'Église chaldéenne Louis Raphaël Ier Sako salue le travail des évêques et des prêtres dans la sensibilisation du public face à la tragédie des réfugiés et des migrants en Syrie.

Il remercie le clergé dans le document final du synode de l'Église chaldéenne qui a terminé son travail le 29 octobre à Rome.

Le message final du synode chaldéen constate la « détérioration » de la sécurité en Irak et au Moyen-Orient, en particulier en Syrie. Il souligne la nécessité de continuer le travail pour fournir de l'aide « matérielle et morale » aux réfugiés et aux migrants, forcés de fuir leurs maisons à cause de la violence et des attaques de Daesh.

Dans ce contexte, le patriarche Louis Raphaël Ier Sako a remercié tous « ceux qui avaient fourni de l'assistance à ce jour ».

Le message aborde également la question de l'unité et de la réconciliation au sein de l'Église chaldéenne. Les Pères synodaux espèrent qu'à l'avenir, des prêtres et des moines ne quitteront plus leurs diocèses et leurs monastères en Irak, sans l'autorisation de leurs supérieurs, pour s'installer dans les pays occidentaux où se trouve la diaspora chaldéenne.

Le synode chaldéen souhaite également un renforcement de la présence des laïcs dans la vie de l'Église chaldéenne et souligne le principe de la « transparence financière » dans la gestion de chaque diocèse. Un « système uniforme » pour tous les diocèses chaldéens dans le monde sera préparé sous la direction des évêques Sarhad Jammu et Michel Kassarji.

Le patriarche et les évêques ont mis en place un comité pour l'octroi de bourses, ils encouragent le repos sabbatique pour approfondir les études et la prière, ainsi que d'autres activités telles que l'étude d'une langue étrangère.

Le synode chaldéen demande en outre de ne pas publier d'articles et de textes apportant de la « confusion » mais d'encourager les ouvrages sur « la propagation de la foi et de la conscience morale ».

Enfin, les évêques font appel au soutien de la Ligue chaldéenne, instrument de l'action politique et sociale des chrétiens dans leurs terres natales.

Le synode de l'Église chaldéenne qui s'est déroulé du 24 au 29 octobre à Rome avait d'abord été convoqué pour le 22 septembre dernier à Ankawa, un quartier chrétien d'Erbil, dans le Kurdistan irakien, où sont accueillies de nombreuses personnes qui ont fui la plaine de Ninive face à l'avancée des djihadistes. L'assemblée synodale a ensuite été reportée à Rome où sa nouvelle convocation a rendu plus facile le voyage pour les évêques provenant des États-Unis, du Canada et d'Australie.

L'Église chaldéenne connaît une période de difficulté exacerbée par la guerre qui a ravagé la Syrie et l'Irak, pays où vivent la plupart des fidèles. La violence et les conflits ont favorisé la fuite à l'étranger, un exode qui a réduit de moitié la population chrétienne dans la région.



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Synode de l'Église syro-catholique : nouvel appel à la paixRadio Vatican

Synode de l'Église syro-catholique : nouvel appel à la paixRadio Vatican

Synode de l'Église syro-catholique : nouvel appel à la paix

Le patriarche Ignace Youssef Younan, ici au Vatican en décembre dernier avec le Pape François - EPA

(RV) Le synode de l'Église syro-catholique s'est tenu à Harissa au Liban ces derniers jours, l'occasion pour les évêques présents de lancer un nouvel appel à la paix en Syrie et en Irak, et plus largement de revenir sur les différentes crises qui touchent le Proche et Moyen Orient.

Réunis sous la présidence du patriarche Ignace Youssef Younan, les participants à ce synode ont dénoncé une nouvelle fois la « barbarie » des membres de l'État islamique, condamnant en particulier les destructions et la profanation de tombes chrétiennes ou la transformation d'églises en mosquées.

Dans leur document final, les évêques syro-catholiques se réjouissent en revanche de la libération récente du père Jacques Mourad, qui a pu retourner auprès de son peuple après 4 mois passés aux mains de ses ravisseurs, dans le Nord-Est de la Syrie, mais demandent que soient relâchés toux ceux qui sont encore otages des djihadistes, en particulier les deux évêques orthodoxes d'Alep enlevés au mois d'avril 2013.

Le document final du synode est aussi un appel à la responsabilité des leaders politiques, en particulier en Irak, pour que les liens entre les différentes communautés du pays soient traités « à travers le dialogue et la compréhension », mais aussi aux Nations Unies pour que les chrétiens, une fois revenus sur leurs terres, puissent y vivre en sécurité et retrouver leurs biens.

Les évêques syro-catholiques font enfin part de leurs prières pour que tout effort soit entrepris afin de trouver une issue au conflit israélo-palestinien. Sur la crise politique libanaise, les membres du synode appellent enfin les responsables politiques à prendre des « initiatives sérieuses » afin de permettre l'élection d'un président. Le pays est en effet sans chef d'État depuis plus d'un an.

(OB-AG)



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Date: 2 novembre 2015 16:01:10 UTC+2


... 18 mois, et par conséquent le chômage du Parlement et la paralysie de l'action gouvernementale » a été dénoncée hier par le patriarche maronite, ...
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Le patriarche maronite, Béchara Boutros Rahi, a indiqué dimanche que ... Le patriarche a déploré la conjoncture