Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 22 septembre 2015

« Nous attendons en vain le secours de l’Occident » déplore l’archevêque melkite d’Alep | La-Croix.com - Monde

« Nous attendons en vain le secours de l'Occident » déplore l'archevêque melkite d'Alep | La-Croix.com - Monde

« Nous attendons en vain le secours de l'Occident » déplore l'archevêque melkite d'Alep

Les chrétiens d'Alep « sans travail, sans ressources, sans sécurité, sans eau, sans électricité » sont également « privés de toute pitié espérée et du secours attendu en vain de l'Occident chrétien » écrit le métropolite Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec melkite d'Alep, dans une lettre publiée par l'Œuvre d'Orient lundi 21 septembre.

Après « quatre années de (…) guerre injuste, barbare et destructrice » « les citoyens de cette ville très laborieuse se retrouvent dans une situation lamentable » déplore Mgr Jeanbart qui dénonce « les gouvernements occidentaux » qui « semblent, les uns insouciants et les autres injustes ».

« Exil avilissant »

Dans ce courrier adressé à ses « amis » à l'occasion de l'anniversaire de ses 20 ans de ministère épiscopal au service des melkites d'Alep, l'archevêque rappelle la vitalité de sa communauté avant la guerre : « J'ai eu la joie d'ordonner dix prêtres » « de construire trois nouvelles églises, deux nouvelles écoles et quatre Instituts », « des projets d'habitat ont permis à plus de deux cents couples de se marier », « des foyers d'étudiants, des maisons de vacances pour les jeunes, un centre de congrès » ont de même été établis.

« J'ai dû ces trois dernières années oublier mes soixante-dix ans et courir partout pour trouver de quoi alléger le poids des privations multiples dont souffre mon peuple bien-aimé » confie Mgr Jean-Clément Jeanbart pour qui la priorité est « d'aider les fidèles dans leur détresse ».

Mais un « dernier fléau nous frappe aujourd'hui » poursuit le métropolite, celui de « l'exode, une forme de déportation, qui condamne nos fidèles à un exil avilissant ». « Les assaillants ont tout fait pour cela. Tout d'abord ils ont terrorisé les citoyens. Ils ont ensuite détruit les usines, le commerce, les institutions et les maisons pour obliger les gens à partir trouver leur gagne-pain ailleurs. Ils ont enfin rendu possible le transfuge en laissant des passeurs organiser des convois massifs vers l'Occident » dénonce-t-il.



Jtk

lundi 21 septembre 2015

L’Église assyrienne de l’Orient élit son nouveau patriarche, Mar Gewargis III | La-Croix.com - Carnet

L'Église assyrienne de l'Orient élit son nouveau patriarche, Mar Gewargis III | La-Croix.com - Carnet
21/9/2015

L'Église assyrienne de l'Orient élit son nouveau patriarche, Mar Gewargis III

À l'issue de deux jours de délibérations à Erbil (capitale du Kurdistan irakien), le Synode de l'Église assyrienne de l'Orient a annoncé dimanche 20 septembre 2015 l'élection de Mgr Gewargis Sliwa comme patriarche.
Le poste était vacant depuis le décès en mars de Mar Dinkha IV. Actuellement, le siège patriarcal de cette Église – héritière de l'antique Église de l'Orient – est actuellement près de Chicago (États-Unis) mais son synode a annoncé récemment son intention de le rapatrier à Bagdad, où il était installé depuis 780.
Les fidèles de l'Église assyrienne sont encore présents, en faible nombre, en Irak, en Syrie ou en Iran et beaucoup plus en exil, aux États-Unis notamment.

Déplacement et persécution des Assyriens

Gewargis Sliwa est né le 23 novembre 1941 à Habbaniya en Irak. Ordonné en 1980, il est consacré comme métropolite (évêque) de l'Irak en 1981 à Chicago par son prédécesseur, le patriarche Mar Dinkha IV.
Depuis sa consécration, le métropolite a installé son évêché dans la capitale irakienne, Bagdad, et « a été témoin des bouleversements politiques du pays et du déplacement et de la persécution des Assyriens », indique le communiqué publié par l'agence AINA.
Gewargis Sliwa, le 112e patriarche de l'Église de l'Orient, sera consacrée à la cathédrale Saint-Jean d'Erbil dimanche 27 septembre, et portera le nom de Mar Gewargis III.
« Le siège patriarcal de l'Église assyrienne de l'Orient sera de retour en Irak après avoir été établi en exil aux États-Unis depuis 1933 », conclut le communiqué.
Récemment, Sa Béatitude Louis Sako, le patriarche de l'Église chaldéenne – une Église héritière de l'Église assyrienne mais unie à Rome – avait proposé une réunification à cette dernière, ainsi qu'à l'ancienne Église de l'Orient. Plusieurs voix s'étaient élevées au sein de l'Église assyrienne pour refuser cette offre, estimant que c'était à l'Église chaldéenne de revenir à « l'authentique tradition ».
Dès lundi 21 septembre, le pape François a adressé un message au nouveau patriarche, au clergé et aux fidèles de l'Église assyrienne de l'Orient. Il souhaite à Mar Gewargis III d'être « un infatigable bâtisseur de paix ». Le pape exprime sa solidarité avec « tous ceux qui souffrent de la tragique situation au Moyen-Orient, spécialement nos frères et sœurs chrétiens et des autres minorités en Irak et en Syrie ».


Jtk

ASIE/IRAQ - Election du nouveau Patriarche assyrien et possible retour en Irak du siège patriarcal


Jtk

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 21 septembre 2015 13:59:07 UTC+3
ASIE/IRAQ - Election du nouveau Patriarche assyrien et possible retour en Irak du siège patriarcal
Erbil (Agence Fides) – Le nouveau Patriarche de l'Eglise assyrienne d'Orient (orthodoxe) s'appellera Gewargis Sliwa III et la cérémonie liturgique de prise de possession sera célébrée à Erbil le 27 septembre prochain. Il succède à Dinkha IV, mort en mars dernier aux Etats-Unis, après un mandat patriarcal de 39 ans.
Le Synode de l'Eglise assyrienne d'Orient a choisi son nouveau Patriarche le 16 septembre. Gewargis Sliwa III, ancien Métropolite d'Irak, Jordanie et Russie, était le seul Métropolite assyrien encore résident en territoire irakien. Le siège patriarcal assyrien, suite à l'exil du Patriarche Eshai Shimun XXIII, a quitté le Proche-Orient depuis 1933 et s'était installé depuis 1940 à Chicago (Etats-Unis). Depuis 2006, a débuté le projet de construction d'une résidence patriarcale à Erbil, projet qui se poursuit encore aujourd'hui et rend ainsi plausibles les rumeurs concernant un possible transfert du siège patriarcal dans la capitale du Kurdistan irakien.
Gewargis Sliwa III est né le 23 novembre 1941 à Habbaniya, en Irak. Il a effectué ses études d'abord à Bagdad puis aux Etats-Unis. Il a été ordonné prêtre en juin 1980 et Archevêque métropolite pour l'Irak en 1981. (GV) (Agence Fides 21/09/2015)
ASIE/TERRE SAINTE - Condamnation de la violence sur l'esplanade des mosquées de la part des Chefs des Eglises de Jérusalem
Jérusalem (Agence Fides) – Les Chefs des Eglises de Jérusalem expriment leur « sérieuse préoccupation » suite aux récentes violences intervenues sur l'esplanade des mosquées au cours des affrontements entre la police israélienne et des musulmans palestiniens. Ils expriment par ailleurs une ferme condamnation des initiatives visant à manipuler les règles codifiées relatives à l'accès et à la gestion des lieux saints. Ces jours derniers, les forces de l'ordre israéliennes avaient permis l'accès des seuls adultes de plus de 40 ans.
Les préoccupations et les condamnations des Chefs des Eglises de Jérusalem sont contenus dans un communiqué diffusé par les sources officielles du Patriarcat latin de Jérusalem. « Les musulmans – peut-on lire dans le texte parvenu également à l'Agence Fides – ont le droit de libre accès et de culte près la mosquée d'al-Aqsa ». Les responsables chrétiens réaffirment que les Lieux Saints « ont besoin de protection vigilante et constante » et rappellent également le rôle de gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem reconnu à la Jordanie, y compris dans le cadre du traité de pays signé par l'Etat d'Israël et par le Royaume hachémite en 1994.
Le communiqué est signé par 13 Patriarches, Evêques et chefs d'Eglises et de communautés chrétiennes présentes à Jérusalem, dont le Patriarche de Jérusalem des Latins, S.B. Fouad Twal, le Custode de Terre Sainte, le Père Pierbattista Pizzaballa OFM, et le Patriarche grec orthodoxe Théophile III. (GV) (Agence Fides 21/09/2015

dimanche 20 septembre 2015

La France refuse des visas pour les membres d’une chorale chrétienne syrienne | La-Croix.com - France

La France refuse des visas pour les membres d'une chorale chrétienne syrienne | La-Croix.com - France

La France refuse des visas pour les membres d'une chorale chrétienne syrienne

Vingt musiciens syriens se sont vus refuser un visa pour la France où ils devaient participer à un festival de musique religieuse à Strasbourg, a-t-on appris, lundi 14 septembre, auprès des organisateurs. Mais le ministère de l'intérieur a demandé au consulat de « réexaminer » leur dossier.
« Nous avons découvert cette situation par voie de presse. Immédiatement, nous avons donné des instructions pour que le consulat procède à un réexamen bienveillant, la décision rendue ne nous paraissant pas adaptée », a déclaré Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'intérieur. Interrogé par l'AFP, un responsable de l'ambassade de France à Beyrouth avait précisé plus tôt dans la journée que « l'administration (était) saisie » et que « le dossier (était toujours) en cours d'examen à Paris ».

Leurs dossiers ont été jugés « pas fiables »

Ces artistes, âgés de 21 à 54 ans, sont membres du chœur Saint-Ignace de la cathédrale grecque-orthodoxe mariamite de Damas. Ils devaient se rendre en France début novembre pour donner trois concerts à Strasbourg dans le cadre des « Sacrées journées », un festival de musiques sacrées qui réunira, du 6 au 11 novembre, des fidèles de différentes religions, a expliqué son président, l'ancien pasteur Jean-Louis Hoffet.
Depuis Damas, les chanteurs orthodoxes se sont rendus en car à l'ambassade de France à Beyrouth pour y déposer leur dossier de demande. Ils étaient munis de billets d'avion aller-retour, d'une réservation d'hôtel et d'une attestation du maire de Strasbourg, dont la collectivité subventionne le festival. Selon Jean-Louis Hoffet cependant, les chanteurs ont essuyé un refus. Leurs demandes ont été refusées car leurs dossiers ont été jugés « pas fiables », a-t-il raconté.
« C'est ahurissant ! Je suis outré, stupéfait qu'on puisse refuser un visa à des gens qui viennent chanter leur foi dans nos églises, alors même qu'on fait des grands discours sur l'accueil de 24 000 migrants ! », s'est emporté l'organisateur.
» Lire aussi : Comment seront sélectionnés les réfugiés accueillis en France
Lors des « Sacrées journées » à Strasbourg, le chœur Saint-Ignace de Damas doit chanter en araméen et en syriaque, aux côtés notamment de bouddhistes tibétains chinois et indiens, de moines hindouistes et de musulmans soufis tunisiens. Parmi tous les artistes programmés, les membres de la chorale byzantine de Damas « sont les seuls qui se sont vus refuser leur visa », s'est désolé Jean-Louis Hoffet.


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vendredi 18 septembre 2015

Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le ! - L'Orient-Le Jour

Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le ! - L'Orient-Le Jour

Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le !

« Nous tenons au Liban du vivre ensemble islamo-chrétien dans l'égalité. Nous tenons au Liban du Pacte, de la Constitution et de la formule, ce Liban que se distingue de tous les pays du Moyen-Orient, ce Liban respecté de tous », a affirmé hier le patriarche maronite Béchara Raï, au cours d'un déjeuner offert en son honneur à Kobeyyate (Akkar). Le patriarche y a notamment inauguré une résidence d'été construite pour l'archevêque maronite de Tripoli.
« Nous avons bâti ensemble une culture de la modération et de l'ouverture, tout au long des siècles de notre vie commune, a ajouté le patriarche (...) et ce qui se passe aujourd'hui donne l'impression qu'une guerre est menée contre cette culture et cette civilisation. Durant la guerre, nous avons vécu cette épreuve. Aujourd'hui, hélas, c'est la Syrie, l'Irak, la Palestine et le Yémen qui perdent le sens de leur civilisation et de leur culture. »
« Tous les États disent aujourd'hui tenir à la stabilité du Liban et à sa République, a enchaîné le dignitaire religieux, et nous invitent quotidiennement à élire un président (...) Les chrétiens du Moyen-Orient, de leur côté, considèrent que les chrétiens du Liban sont une sorte de garantie pour eux. Ils ont le sentiment que tant que les chrétiens du Liban préservent leur vivre ensemble avec les musulmans, dans l'égalité et conformément à la Constitution et au pacte, leur propre avenir est assuré. Comme l'a affirmé le pape Jean-Paul II dans son Exhortation apostolique : ce vivre ensemble ordonné entre chrétiens et musulmans est destiné à servir de modèle à tout le monde arabe ; il est pour le bien du monde arabe tout entier. »
« C'est pourquoi, a dit le patriarche, nous ne pouvons mettre en péril la patrie et notre histoire. Nous ne pouvons oublier la valeur que représente le Liban pour les musulmans et les chrétiens du Moyen-Orient. J'attire l'attention des députés chrétiens là-dessus. Nous ne pouvons pas nous permettre, consciemment ou pas, de mettre en péril par nos choix et notre conduite le sort des chrétiens au Moyen-Orient et celui du monde arabe. »
« On parle aujourd'hui de guerres de religions, de choc de civilisations. Par ses agissements, l'Occident alimente le feu de la discorde, notamment la guerre entre sunnites et chiites, cette guerre qui détruit toutes les valeurs de la civilisation arabe. Nous devons faire attention à ne pas verser nous-mêmes dans ce brasier, et à vivre exactement le contraire de ce que propage l'Occident en renforçant la culture du vivre ensemble entre toutes les religions, les cultures et les civilisations. »
Adressant enfin un mot aux manifestants, le patriarche a déclaré : « Nous appuyons votre mouvement et nous avons de la sympathie pour vos sacrifices, mais demander la chute du système, voilà ce que nous considérons comme des paroles dangereuses auxquelles nous ne pouvons adhérer. Ces slogans sont destructeurs. »


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jeudi 17 septembre 2015

ASIE/JORDANIE - Langage et conflit



Jtk

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 16 septembre 2015 13:47:54 UTC+3
ASIE/JORDANIE - Langage et conflit
Amman (Agence Fides) – Pour rechercher des solutions efficaces et durables aux conflits et aux dérives sectaires qui bouleversent le Proche-Orient, il faut s'affranchir du langage et des logiques qui interprètent la coexistence sociale comme un simple exercice de « rapports de force » entre communautés majoritaires islamiques et groupes religieux minoritaires, en réaffirmant le principe de la citoyenneté comme unique garantie contre toutes les discriminations. La proposition, provenant de secteurs de la société et des responsables politiques jordaniens, a été exprimée de manière autorisée notamment dans le contexte de la récente Conférence internationale réunie à Paris, à l'initiative des gouvernements français et jordanien, afin d'élaborer un plan d'action visant à secourir les victimes des violences ethniques et religieuses au Proche-Orient.
Avant l'ouverture de la Conférence – qui a vu, le 8 septembre dernier, la participation de 20 Ministres des Affaires étrangères ainsi que de représentants d'organismes régionaux et internationaux – le Ministre des Affaires étrangères jordanien, Nasser Judeh, a expliqué que le titre du sommet, initialement centré sur la protection des « minorités religieuses et ethniques », avait été ensuite modifié pour concentrer l'attention sur la nécessaire « protection des victimes de la violence ethnique et religieuse », sans référence à la catégorie de « minorité ». Nasser Judeh a également indiqué qu'en Jordanie, il n'était pas fait recours au terme « minorités » pour indiquer les composantes de la population jordanienne qui professent et suivent des religions différentes de l'islam sunnite.
« Dans cette perspective, le plan de travail de Paris, produit opérationnel de la Conférence – déclare à Fides le Père Rifat Bader, Directeur du Catholic Center for Studies and Media d'Amman et membre de la délégation jordanienne – représente une contribution pleine de potentialités et définit une approche nouvelle qui peut être efficacement valorisée dans notre pays, où l'on cherche à régler les rapports des citoyens entre eux et avec les institutions étatiques non pas sur la base des catégories de majorité et de minorité mais plutôt sur celle du principe de citoyenneté, avec les droits et les devoirs qui en dérivent ». (GV) (Agence Fides 16/09/2015)

mardi 15 septembre 2015

Koweït : nouvelle étape dans les relations avec le Saint-Siège, par le card. Parolin


Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 11 septembre 2015 20:41:03 UTC

Koweït : nouvelle étape dans les relations avec le Saint-Siège, par le card. Parolin
Allocution du cardinal Secrétaire d'Etat lors de la signature, au Vatican, d'un accord avec le Koweït. Traduction intégrale.
Rédaction
Rome, (ZENIT.org)
La signature d'un protocole d'accord entre le Saint-Siège et le Koweït, jeudi 10 septembre 2015, constitue « une nouvelle étape » dans leurs relations, souligne le cardinal Parolin.
Le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin s'est en effet entretenu avec la délégation du Koweït, conduite par le Premier ministre, le Cheikh Jaber Al-Moubarak Al-Hamad Al-Sabah, à l'occasion de la signature d'un accord, à l'issue de l'entretien du Cheikh avec le pape François.
Par ce protocole, les deux parties s'engagent à renforcer et étendre leurs relations et leur collaboration en faveur de la paix et de la stabilité régionale et internationale.
Le cardinal Parolin rappelle que le Koweït a été, en 1968, « le premier pays du Golfe à établir des relations diplomatiques avec le Saint-Siège ». Il rappelle aussi « la bienveillance du père fondateur de l'État moderne du Koweït, Son Altesse Abdullah Al-Salem Al-Moubarak Al-Sabah, qui a fourni un lieu de culte pour la communauté catholique au Koweït, il y a presque cinquante ans » : « La cathédrale dédiée à la Sainte Famille (…) est un symbole vivant de l'hospitalité et de l'accueil pour lesquels le Koweït est si renommé, et un signe concret des relations historiques entre le Saint-Siège et le Koweït. »
Il souligne l'importance du « dialogue », de la « culture de la rencontre » comme un « moyen nécessaire pour la paix et la réconciliation entre les peuples et les nations ».
Voici notre traduction intégrale de l'anglais de l'allocution du secrétaire d'État du Saint-Siège.
A.B.
Salutations du cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin à la délégation du Koweït
Je salue chaleureusement Votre Altesse Cheikh Jaber Al-Moubarak Al-Hamad Al-Sabah, Premier ministre de l'État du Koweït, ainsi que les autres membres de la délégation koweïtienne, à cette cérémonie de signature du Protocole d'accord entre le secrétariat d'État du Saint-Siège et le ministère des Affaires étrangères de l'État du Koweït, sur la conduite de consultations bilatérales qui seront signées respectivement par Son Excellence Mgr Paul Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États, pour le secrétariat d'État, et par Son Excellence Cheikh Sabah Khaled Al-Hamad Al-Sabah, premier vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, au nom du ministère des Affaires étrangères de l'État du Koweït.
La cérémonie de signature de ce jour représente une autre étape importante dans les relations bilatérales entre le Saint-Siège et le Koweït.
En 1968, le Koweït était le premier pays du Golfe à établir des relations diplomatiques avec le Saint-Siège. Toutefois, nos relations existaient déjà avant cela, grâce à la bienveillance du père fondateur de l'État moderne du Koweït, Son Altesse Abdullah Al-Salem Al-Moubarak Al-Sabah, qui a fourni un lieu de culte pour la communauté catholique au Koweït, il y a presque cinquante ans.
En effet, la cathédrale dédiée à la Sainte Famille, un repère familier pour tous ceux qui visitent le Koweït, est un symbole vivant de l'hospitalité et de l'accueil pour lesquels le Koweït est si renommé, et un signe concret des relations historiques entre le Saint-Siège et le Koweït.
Avec la signature du Protocole d'accord de ce jour, nous marquons une nouvelle étape dans cette relation. Nous sommes unis dans le désir commun de promouvoir le développement de relations amicales et d'une coopération dans les domaines politiques, religieux et culturels, convaincus que des consultations bilatérales régulières contribueront à l'approfondissement de la compréhension mutuelle et seront un instrument important pour développer davantage nos relations et notre dialogue dans tous les domaines et à différents niveaux.
Le pape François, dans la continuité de ses prédécesseurs, a parlé à plusieurs reprises de l'importance du dialogue comme instrument de paix, qu'il a souvent décrit comme la « culture de la rencontre », et c'est pour cette raison qu'il l'encourage comme un moyen nécessaire pour la paix et la réconciliation entre les peuples et les nations.
La mission du Saint-Siège est avant tout de nature religieuse et il apporte donc cette dimension spécifique dans ses rencontres avec la Communauté internationale, rappelant à tous que la vraie religion est au service de la paix et que les valeurs religieuses soulignent notre humanité commune.
Le secrétariat d'État est donc heureux de signer le protocole d'accord de ce jour avec le ministère des Affaires étrangères de l'État du Koweït, convaincu qu'il se révèlera être un instrument précieux dans la promotion de la « culture de la rencontre » désirée par le Saint-Père.
Permettez-moi de conclure en remerciant une fois encore Son Altesse pour sa visite aujourd'hui ici, au Vatican. Votre Altesse, veuillez transmettre mes salutations et mes meilleurs vœux à Son Altesse l'Émir de l'État du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah et l'assurer de notre amitié et de notre engagement en faveur de bonnes relations.
@ Traduction de Zenit, Constance Roques

Irak : appel du patriarche Sako à la France


Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 14 septembre 2015 21:55:28 UTC
Irak : appel du patriarche Sako à la France
Lettre au président de la République François Hollande. Texte intégral.
Rédaction
Rome, (ZENIT.org)
Le patriarche Sako demande « à la France d'agir diplomatiquement auprès du gouvernement irakien, de la région autonome du Kurdistan et de la coalition internationale pour que la reprise de la plaine de Ninive puisse avoir lieu le plus rapidement possible ».
L'Œuvre d'Orient publie en effet cette lettre des évêques catholiques d'Irak au président français François Hollande dans le sillage de la conférence de Paris à laquelle a participé le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin.
Le patriarche de Babylone des chaldéens Louis Raphaël Sako, confie : « Les centaines de milliers de réfugiés chrétiens, yézidis et autres qui vivaient dans la plaine de Ninive me demandent sans cesse quand sera libérée leur terre. »
Voici le texte intégral de la lettre du patriarche Sako.
Appel des évêques d'Irak au président Hollande
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères,
De retour à Bagdad suite à la conférence internationale sur les victimes de violences religieuses et ethniques au Moyen-Orient, je tenais à vous remercier.
En effet, « le Plan d'action de Paris » qui a été adopté par les nombreux participants que vous avez réunis est une grande avancée pour permettre l'émergence d'une citoyenneté réelle et préserver la diversité dans notre région du monde.
Permettez-moi de remercier la France qui s'engage sur la durée et de manière concrète pour les droits de l'homme et pour que toutes les composantes de nos pays continuent à vivre chez elles. Le fonds d'aide annoncé par la France est pour nous le signe concret de votre détermination à préserver la mosaïque religieuse et ethnique du Moyen-Orient.
Le berceau de cette mosaïque en Irak se trouve dans la plaine de Ninive aujourd'hui occupée par Daech. Les centaines de milliers de réfugiés chrétiens, yézidis et autres qui vivaient dans la plaine de Ninive me demandent sans cesse quand sera libérée leur terre. Les peshmergas se trouvent actuellement à moins d'une dizaine de kilomètres des villages où vivaient ces familles.
C'est pourquoi je veux demander à la France d'agir diplomatiquement auprès du gouvernement irakien, de la région autonome du Kurdistan et de la coalition internationale pour que la reprise de la plaine de Ninive puisse avoir lieu le plus rapidement possible.
Confiant dans votre volonté d'œuvrer pour la paix au Moyen-Orient, je vous prie de croire en l'expression de mes sentiments les plus respectueux.
Louis Raphaël Sako,
Patriarche de Babylone des Chaldéens
Nous Soussignés chefs des communautés chrétiennes en Iraq, nous sommes pleinement d'accord avec la lettre de S. B. Louis Sako
Georges Sliwa, Métropolite des Assyriens
Severios Hawa, Métropolite des Syriens Orthodoxes
Avvak Assadorian, Métropolite des Arméniens Orthodoxes
Jean Sleiman, Archevêque Latin
Petros Moshe, Archevêque des Syriens Catholiques
Yonan Alfred, Archimandrite des Grecs Orthodoxes

ASIE/SYRIE - Quatre chrétiens parmi les victimes des attentats djihadistes perpétrés à Hassakè


Jtk

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 septembre 2015 13:43:26 UTC+

ASIE/SYRIE - Quatre chrétiens parmi les victimes des attentats djihadistes perpétrés à Hassakè
Hassakè (Agence Fides) – Quatre chrétiens font partie de la vingtaine de victimes provoquée par deux attentats suicides perpétrés le 14 septembre à Hassaké, dans la province de Jézirah, au nord-est du pays. C'est ce que confirment des sources locales de l'Eglise syro-catholique contactées par l'Agence Fides. Les victimes chrétiennes appartenaient toutes à une même famille. Les deux attentats terroristes, revendiqués par le prétendu « Etat islamique », ont été perpétrés en ayant recours à des voitures piégées dans deux zones de la ville. Dans un cas, l'objectif de l'action terroriste était le quartier général des milices kurdes, qui s'opposent dans la région aux miliciens du prétendu « Etat islamique ». Le second attentat a été en revanche perpétré dans une zone contrôlée par l'armée syrienne.
Hassakè avait subi une attaque massive de la part des miliciens du prétendu « Etat islamique » à la fin du mois de juin. A cette occasion, l'offensive djihadiste avait provoqué également la fuite de milliers de chrétiens, en grande partie revenus chez eux après la reconquête de la ville de la part des milices kurdes et de l'armée syrienne. Les deux attentats d'hier confirment que, dans certains quartiers et faubourgs de la ville, sont encore présents des groupes djihadistes, prêts à soutenir de l'intérieur de nouveaux assauts du prétendu « Etat islamique » contre la ville. (GV) (Agence Fides 15/09/2015)

ASIE/JORDANIE - Réseaux sociaux, instruments de dialogue ou de propagande de la haine religieuse ?

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 septembre 2015 13:43:26 UTC+3
ASIE/JORDANIE - Réseaux sociaux, instruments de dialogue ou de propagande de la haine religieuse ?
Amman (Agence Fides) – Au sein de la tragédie que connaissent les peuples du Proche-Orient, un rôle indéniable et croissant est joué également par la communication passant au travers des réseaux sociaux. Les instruments de connexion au réseau, reniant leur vocation originaire, sont devenus l'un des principaux véhicules des campagnes instiguant à la haine religieuse et fomentant les conflits sectaires. Pour affronter cette urgence et redécouvrir les réseaux sociaux en tant qu'espace de dialogue et de connaissance entre identités différentes, le KAICIID (Centre international Roi Abdullah pour le Dialogue interreligieux et interculturel) a organisé à Amman le premier programme de formation s'adressant aux opérateurs du secteur et intitulé « Unis contre la violence au nom de la religion ».
Le cours d'approfondissement – qui a duré cinq jours et s'achève aujourd'hui, 15 septembre – avait pour but de disséminer sur Internet de puissants antidotes afin de neutraliser les stratégies des semeurs numériques de haine religieuse, en reconnaissant la pluralité culturelle et religieuse du Proche-Orient en tant que facteur d'enrichissement réciproque. Au séminaire de formation, articulé en sessions d'approfondissement confiées à des enseignants, des intellectuels et des opérateurs des moyens de communication, ont participé environ 120 jeunes élèves.
Inauguré officiellement le 26 novembre 2012, le Centre KAICIID a son siège à Vienne, en Autriche. Fondé par l'Arabie Saoudite, l'Espagne et l'Autriche, le Saint-Siège y ayant rang d'observateur fondateur, il comprend des représentants chrétiens, bouddhistes, hindouistes, juifs et musulmans. (GV) (Agence Fides 15/09/2015

ASIE/IRAQ - Célébration de la Fête de l’Exaltation de la Croix de la part des chrétiens d’al-Qosh

Jtk

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 14 septembre 2015 13:52:31 UTC+

ASIE/IRAQ - Célébration de la Fête de l'Exaltation de la Croix de la part des chrétiens d'al-Qosh
Alqosh (Agence Fides) – Dans la plaine de Ninive, encore en grande partie sous le contrôle des djihadistes du prétendu « Etat islamique », Dimanche 13 septembre au soir, environ mille chrétiens ont accompli une procession entre les champs et les collines arides pour parvenir au monastère marial se trouvant hors de la ville et célébrer la Fête de l'Exaltation de la Croix. Cela a eu lieu à Alqosh, ville de la plaine de Ninive jamais tombée entre les mains du prétendu « Etat islamique » qui dispose pourtant d'une place forte à moins de 50 Km, dans la ville de Mossoul.
La multitude de pèlerins a voulu répéter le geste de dévotion accompli chaque année en se rendant, parmi les chants et les prière, au Sanctuaire chaldéen de Notre-Dame d'Alquosh, qui se trouve à plus d'un kilomètre du centre de la ville. A la tombée du jour, alors que le pèlerinage était en cours, la ville s'est émaillée de nombreuses croix lumineuses, allumées sur les toits et sur les façades des maisons. La grande croix placée le long du chemin, au flanc de la montagne, a été elle aussi illuminée toute la nuit, bien visible même de loin, alors que, dans le ciel, brillaient des feux d'artifice.
Dans la ville d'Alquosh – indique le site Internet irakien ankawa.com – ont également trouvé refuge des centaines de familles chrétiennes ayant fui les autres villages de la plaine de Ninive tombés sous le contrôle du prétendu « Etat islamique ». « Par cette procession et les signes extérieurs bien visibles qui l'ont accompagnée – indique à l'Agence Fides le Père Nizar Seeman, prêtre syro-catholique syrien – les chrétiens d'al Qosh ont envoyé un signal émouvant, qui nous interpelle tous. Ils ont voulu dire : nous sommes encore ici, même si personne ne nous protège parce que nous savons que le Seigneur Jésus pense à nous protéger, avec Marie Sa Mère ». (GV) (Agence Fides 14/09/2015)

lundi 14 septembre 2015

Raï, appuyé par le cheikh Akl druze : L’élection d’un président avant tout - L'Orient-Le Jour

Raï, appuyé par le cheikh Akl druze : L'élection d'un président avant tout - L'Orient-Le Jour
12/9/2015

Raï, appuyé par le cheikh Akl druze : L'élection d'un président avant tout

Dans le prolongement de la réconciliation de la Montagne de 2001, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a entamé hier une tournée de trois jours dans le caza de Aley. Accompagné par l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, le vicaire patriarcal général, l'évêque Boulos Sayah, Mgr Joseph Boueiri, et le secrétaire du patriarcat, le père Élie Khoury, le patriarche maronite s'est d'abord rendu à Aley, au siège de l'Association de la mission spéciale. Étaient réunis pour l'accueillir le ministre de l'Agriculture Akram Chehayeb, les députés Fadi Habre, Henry Hélou et Fouad el-Saad, l'ancien ministre Marwan Kheireddine, l'imam de Aley et plusieurs cheikhs druzes.
« Je ne vais pas vous souhaiter la bienvenue puisque ce foyer est le vôtre, et puisque Bkerké a sa présence rayonnante dans tous les esprits patriotiques et éclairés », a d'abord déclaré M. Chehayeb en s'adressant au patriarche, avant de poursuivre: « Votre visite pose une nouvelle pierre dans l'édifice de la réconciliation et de la confiance mutuelle, qu'avait construit, en 2001, la visite historique du patriarche Boutros Sfeir à Moukhtara et à la Montagne, rendant la Montagne à la Montagne. » « Nous vous rassurons que cette Montagne restera un modèle d'unité nationale, dont nous souhaitons la diffusion dans tout le pays », a-t-il ajouté.
Le ministre n'a pas manqué en outre de se prononcer sur la crise de la présidentielle. « Comme vous, nous sommes convaincus que la clé de la solution à toutes nos crises est l'élection d'un président de la République », a-t-il souligné, avant de conclure, en référence à tous les dossiers en suspens: « Ce qui fait peur, c'est que nous ayons atteint un temps où beaucoup de responsables ne veulent plus ni écouter, ni lire, ni comprendre autre chose que la paralysie. »
« Une crise de partenariat »
Renchérissant sur ce point, le patriarche maronite a déploré « la crise que nous vivons : une crise du partenariat, de la confiance et du respect mutuels (...). Il est désolant de voir le vide perdurer à la tête du système : comment cette maison peut-elle tenir sans toit ? Cela est inacceptable, et c'est depuis Aley que je le dénonce parce que c'est une ville profondément convaincue que le Liban passe en premier ». Évoquant également la crise des déchets, le patriarche a souligné que sa « résolution est prioritaire, étant liée à la santé des Libanais ». Il mettra ensuite en valeur, à Majdalya, le plan du ministre Chehayeb, « qui efface la honte infligée par la crise des déchets ».
Il reste que c'est « la présidentielle qui résoudra tous les autres dossiers et régulera la vie publique, y compris la relance du travail du Parlement et la tenue des législatives », a ajouté le patriarche maronite. Il a également salué « les jeunes et moins jeunes qui manifestent dans la rue, ainsi que les grévistes », les remerciant pour « leurs revendications contre la corruption », et les appelant à « rectifier le tir en se concentrant sur la revendication fondamentale qui répondrait à tous leurs besoins: l'élection d'un président ».

« Le modèle du Liban, un besoin pour le monde »
Au village de Kayfoun, le patriarche Raï a été reçu à la husseiniyé par l'imam du village, le cheikh Hussein al-Haraké, Mahmoud Comaty et Mohammad Dagher représentant respectivement le Hezbollah et le mouvement Amal. Après le mot de bienvenue du mufti, chargé de références chrétiennes, le patriarche a souligné que « la rencontre avec nos frères chiites en ces lieux a renouvelé notre foi partagée d'une identité libanaise formée de chrétiens et de musulmans. En dépit de toutes les crises, nous n'avons jamais entendu un mot qui conteste cette identité, bien au contraire ». Il a valorisé en outre le discours du cheikh. « Écouter le cheikh prononcer un salut chrétien nous rappelle combien le monde a besoin du modèle libanais », a-t-il souligné.
L'appui du cheikh Akl
C'est au domicile du cheikh Akl druze, le cheikh Naïm Hassan, à Biniyé, que l'appel de Bkerké à élire un président s'est fait le mieux entendre. « Votre visite est le prolongement du processus d'ancrage de la convivialité, commencé avec Walid Joumblatt et le patriarche Sfeir », a déclaré le dignitaire druze à l'adresse du patriarche, avant de poursuivre: « La nation est menacée. Les responsables ne sont-ils pas conscients du danger de la situation ? Ce n'est que par le retour à la marche normale des institutions que notre pays ira mieux. Et nous nous joignons aux incitations faites par Bkerké aux élus de la nation d'élire au plus vite un président de la République. » De son côté, le patriarche a qualifié le cheikh Akl de « pionnier de la réconciliation ». Et c'est à partir de Biniyé que Béchara Raï a appelé les politiques à « aimer suffisamment le pays pour se réconcilier et élire un président ».
Poursuivant sa tournée-marathon jusqu'en début de soirée, Béchara Raï a réitéré à chaque étape l'attachement au partenariat national et à la réconciliation de la Montagne en appelant parallèlement à élire un président.
La réconciliation consolidée
À Bayssour, où il a été reçu par le député Ghazi Aridi, il a déclaré qu' « il est temps que cessent les querelles et l'état de vide présidentiel. C'est un cri du peuple ». Il a salué « les députés Walid Joumblatt et Talal Arslane pour leur coopération qui renforce l'édifice de la réconciliation de 2001. L'histoire nous montre en effet que l'unité du Liban passe par l'unité de la Montagne (...) et que nous sommes complémentaires par nos identités et notre diversité ».
C'est cette complémentarité identitaire qu'il a valorisée dans les villages portant les stigmates de la guerre, comme Majdalya, Souk el-Gharb et Kfarmatta.
C'est au domicile du cheikh Nasreddine Gharib qu'il a été reçu, à Kfarmatta, en présence du député Talal Arslane. Ce dernier a évoqué « une journée nationale historique, qui marque un retour à nos racines nationales, humanitaires et historiques ». Dans un communiqué, Hayat Arslane a annoncé que cette visite « historique » du patriarche à Aley, qui est « une bénédiction », inclura un passage, ce matin, au musée de l'émir Fayçal Arslane.
La tournée a inclus le village maronite de Dfoun, où il a souhaité que « nos jeunes puissent construire des maisons ici grâce au Fonds maronite », ainsi que Abey, l'église Saints Pierre-et-Paul de Aïn Ksour, l'église Saint-Élie de Aïnab et le couvent antonin de Chemlane (plaçant la pierre d'angle du chantier de reconstruction du couvent). « Je vois un peuple lucide qui a vécu la réconciliation avec héroïsme », a déclaré Mgr Raï.
C'est à Ramhala qu'il a achevé sa première journée de visite. Célébrant la messe en l'église Saint-Michel, en présence de personnalités politiques, sociales et spirituelles, le patriarche a dénoncé « le mauvais usage du pouvoir par la plupart des responsables politiques »...


Jtk

vendredi 11 septembre 2015

Prochaine tournée de Raï dans le caza d'Aley - L'Orient-Le Jour

Prochaine tournée de Raï dans le caza d'Aley - L'Orient-Le Jour

Prochaine tournée de Raï dans le caza d'Aley

Liban 9/9/2015
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, effectuera à partir de vendredi une visite pastorale de trois jours dans le caza d'Aley, a indiqué mercredi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Sa visite, qui le conduira dans les principales localités du caza, débutera vendredi matin par une étape dans la ville d'Aley et s'achèvera dimanche soir à Choueifate.
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Déclaration du patriarche Fouad Twal à la Conférence de Paris, le 8 septembre. Texte intégral.


Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 10 septembre 2015 21:21:56 UTC+3
Moyen-Orient : il faut en finir avec les ventes d'armes !
Déclaration du patriarche Fouad Twal à la Conférence de Paris, le 8 septembre. Texte intégral.
Patriarche Fouad Twal
Rome, (ZENIT.org)
« Je demande de mettre fin aux trafics d'armes à destination de ces pays, ainsi qu'aux ventes d'armes aux rebelles dits "modérés". Les rebelles modérés n'existent pas ! Il n'y a aucune action ou réaction "modérée" en état de guerre », déclare le patriarche Twal.
Le patriarche latin de Jérusalem, Fouad Twal, s'est en effet adressé, mardi 8 septembre, à Paris, lors de la Conférence internationale sur les minorités et les chrétiens du Moyen-Orient, au ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, ainsi qu'au ministre des Affaires étrangères de Jordanie, Nasser Judeh.
Le secrétaire du Saint-Siège pour les Rapports avec les États, Mgr James Richard Gallagher y a également participé (cf. Zenit du 8 septembre 2015).
Le patriarche Twal a insisté sur le caractère dramatique de la situation actuelle du Moyen-Orient et il a demandé que des actions concrètes soient mises en place pour porter secours aux réfugiés syriens et irakiens et pour que la paix soit ramenée dans cette région.
Il a aussi rappelé la place importante occupée par l'Église et l'énergie qu'elle déploie dans la prise en charge des personnes réfugiées en Jordanie.
Voici le texte intégral du discours du patriarche à Paris.
A.B.
Discours du patriarche Twal
 Monsieur le ministre Laurent Fabius,
Monsieur le ministre Nasser Judeh,
Mesdames et Messieurs les délégués,

Monsieur le ministre Laurent Fabius, le 27 mars dernier, vous déclariez devant le Conseil de sécurité des Nations unies : « Je vais parler clair : au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse. » Permettez-moi aujourd'hui, Monsieur le ministre, de faire miennes vos paroles, et de « parler clair » à mon tour.
Le temps des paroles est révolu : celui des actes est venu. Le Moyen-Orient, lacéré par les guerres, submergé par un déferlement de violence inouïe, connaît une des pires crises de son histoire. De ce spectacle tragique, l'Occident ne peut plus être le spectateur indifférent.
Les responsables de ces effroyables guerres doivent faire leur examen de conscience, et en assumer les conséquences ; conséquences dont nous sommes chaque jour les témoins horrifiés et impuissants, voire les victimes.
Une des conséquences directes de ces conflits est l'afflux de réfugiés dans les pays voisins de la Syrie ou de l'Irak. En Jordanie, ils sont 740 000 réfugiés Syriens et 8 000 réfugiés Irakiens chaldéens. Les conditions de vie de ces réfugiés deviennent, de jour en jour, plus précaires. Ils doivent s'intégrer. Ils ont besoin de travailler, et leurs enfants ont besoin d'une solide instruction dans les écoles privées et publiques du pays.
L'Église catholique en Jordanie est en première ligne dans l'aide aux réfugiés, mais elle ne peut plus porter seule le poids de ces conflits. L'Église est fatiguée, la Caritas est fatiguée, les réfugiés sont fatigués. L'avenir est sombre.
Mesdames et Messieurs, disons-le clairement : la nécessité de cette conférence ne se serait pas faite sentir, sans cet afflux de réfugiés auquel l'Europe est à présent confrontée. Ces populations, poussées par le désespoir, cherchent aide, assistance, et vie. Elles ne peuvent échapper à la mort en Irak ou en Syrie pour la retrouver sur les rivages de l'Europe.
Inutile de prétendre les renvoyer chez elles, tant que la paix ne régnera pas sur leurs terres. Une chose s'impose donc : ramener la paix en Irak, et en Syrie.
A la suite du pape François, je demande de mettre fin aux trafics d'armes à destination de ces pays, ainsi qu'aux ventes d'armes aux rebelles dits « modérés ».
Les rebelles modérés n'existent pas ! Il n'y a aucune action ou réaction « modérée » en état de guerre.
Il est nécessaire que les auteurs de crimes puissent être jugés, ainsi que ceux qui les commanditent ou les protègent.
Il est urgent, enfin, de résoudre le conflit israélo-palestinien, depuis trop longtemps source de tension dans la région.
Le Moyen-Orient a besoin de paix. Ses populations ont besoin de paix. Ses minorités ont besoin de paix, et l'Europe a besoin de paix.

Je vous remercie.

Koweit : audience au Premier ministre au Vatican, et signature d’un accord


Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 10 septembre 2015 21:21:56 UTC+3

Koweit : audience au Premier ministre au Vatican, et signature d'un accord
Le Saint-Siège annonce la signature d'un accord avec le Koweit et souligne la participation de la minorité chrétienne à la société, l'importance de l'éducation et celle de la paix dans la région.
Cardinal Pietro Parolin
Rome, (ZENIT.org)
Communiqué du Saint-Siège
Le Saint-Père a reçu ce matin le Premier Ministre koweïtien S. A. le Cheik Jaber Mubarak al-Hamad al-Sabah, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État, accompagné par Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les États.
Les parties ont abordé plusieurs sujets d'intérêt commun, comme la participation de la minorité chrétienne à la société ou l'importance de l'éducation afin de développer une culture du respect et de la coexistence pacifique entre peuples et religions différentes.
Après quoi a été formalisé un accord de principe entre le ministère koweïtien des Affaires étrangères et la Secrétairerie d'État, signé par Mgr Gallagher et par son homologue le Cheik Sabah Khalid al-Hamad al-Sabah, qui engage les contractants à renforcer et étendre leurs relations, notamment leur collaboration en faveur de la paix et de la stabilité régionale et internationale.

Signature d’un accord diplomatique entre le Saint-Siège et le Koweït | La-Croix.com - Rome

Signature d'un accord diplomatique entre le Saint-Siège et le Koweït | La-Croix.com - Rome

Signature d'un accord diplomatique entre le Saint-Siège et le Koweït

Le Saint-Siège et le Koweït ont signé jeudi 10 septembre au Vatican un accord de principe qui les engage à renforcer et étendre leurs relations.
« Cet accord consolide encore les liens de collaboration entre la Secrétairerie d'État et le ministère des affaires étrangères de l'État du Koweït, en particulier au niveau politique et culturel, en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale, souligne un communiqué du Saint-Siège. En outre, il propose des instruments de consultation entre les deux parties. »
La signature de cet accord est intervenue en marge de la rencontre, jeudi matin, entre le pape François et le cheikh Jaber Moubarak al-Hamad al-Sabah, premier ministre du Koweït depuis 2011 et cousin de l'actuel émir.

Environ 200 000 catholiques au Koweït

À l'issue de sa rencontre avec le pape, le cheikh Jaber s'est également entretenu avec le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Saint-Siège et Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les rapports avec les États.
L'occasion d'aborder des sujets d'intérêt commun comme « la participation de la minorité chrétienne à la société ou l'importance de l'éducation afin de développer une culture du respect et de la coexistence pacifique entre peuples et religions différentes », souligne le communiqué du Vatican.
Le Saint-Siège et le Koweït entretiennent des relations diplomatiques depuis 1968 et une nonciature apostolique, qui couvre l'ensemble des pays de la Péninsule arabique, est installée à Koweït City depuis 2000.
Le pays, où l'islam est religion d'État et la charia la principale source de la législation, compte 85 % de musulmans et environ 10 % de chrétiens, en grande partie des expatriés et des immigrés, majoritairement catholiques (200 000 fidèles environ).