Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 26 janvier 2016

Raï demande au pape François d’intervenir auprès de Rohani pour l’élection d’un président - L'Orient-Le Jour

Raï demande au pape François d'intervenir auprès de Rohani pour l'élection d'un président - L'Orient-Le Jour

Raï demande au pape François d'intervenir auprès de Rohani pour l'élection d'un président









26/1/2016

http://www.lorientlejour.com/article/966843/rai-demande-au-pape-francois-dintervenir-aupres-de-rohani-pour-lelection-dun-president.html

Le patriarche maronite Béchara Raï, en visite à Rome, a demandé hier au pape François d'intervenir auprès du président iranien Hassan Rohani qu'il doit rencontrer aujourd'hui, « pour faciliter l'élection d'un président de la République », d'autant que « les deux candidats sont du 8 Mars ». C'est ce qu'a révélé hier à l'agence d'information al-Markaziya le représentant du patriarche maronite auprès du Saint-Siège, Mgr François Eid.
Le cardinal Raï a demandé au pape François « d'apporter son soutien au pays du Cèdre qui souffre depuis un certain temps du vide présidentiel, avec les conséquences que peut avoir ce vide sur le fonctionnement des institutions ». Il l'a aussi invité « à se pencher sur le sort des chrétiens d'Orient, et plus particulièrement à organiser une rencontre entre les patriarches d'Orient et le souverain pontife sur la question, en présence des ambassadeurs occidentaux accrédités au Vatican ».
Mgr François Eid a de son côté appelé les Libanais, et plus particulièrement les hommes politiques, lors d'une transmission radiodiffusée, « à œuvrer efficacement à l'élection d'un président de la République et à considérer le Liban comme leur responsabilité première et absolue ».

L'appel de Mikati au Vatican
Par ailleurs, l'ancien Premier ministre Nagib Mikati a salué hier, lors d'une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères du Vatican, Mgr Paul R. Gallagher, les efforts déployés par le Vatican « pour une réconciliation et un rapprochement des points de vue dans le monde ». Il a surtout lancé un appel au Saint-Siège, invitant le Vatican « à un rôle efficace au Moyen-Orient, d'autant qu'il jouit du respect de toutes les parties ». M. Mikati et Mgr Gallagher ont notamment évoqué la situation au Liban et dans la région, les répercussions de la crise des réfugiés syriens et les possibilités de sortie de crise. De son côté, Mgr Gallagher a insisté sur l'intérêt du Saint-Siège pour la région et émis l'espoir que soient trouvées « des solutions rapides et justes aux problèmes de la région ».



Jtk

Entre François et Raï, un souci commun pour la paix au Moyen-Orient - L'Orient-Le Jour

Entre François et Raï, un souci commun pour la paix au Moyen-Orient - L'Orient-Le Jour

Entre François et Raï, un souci commun pour la paix au Moyen-Orient

25/1/2016
http://www.lorientlejour.com/article/966649/entre-francois-et-rai-un-souci-commun-pour-la-paix-au-moyen-orient.html


C'est un rapport exhaustif sur la crise présidentielle au Liban et son insertion dans la réalité géopolitique d'un Moyen-Orient en feu que le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a remis samedi au pape François, au secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, et à son chargé des Relations extérieures, Mgr Paul Gallagher.

Le document a été remis à François au terme d'une audience au palais pontifical au cours de laquelle le patriarche a brossé un rapide tableau de la situation du Liban et de la région, insistant sur l'hémorragie humaine qui la vide peu à peu de sa composante chrétienne, et par conséquent de son identité réelle.
Le patriarche a insisté sur l'importance de toute initiative qui pourrait aboutir à un règlement politique en Syrie et en Irak, et permettre notamment le retour des populations syriennes déplacées, allégeant ainsi le fardeau humanitaire, pédagogique et économique pesant sur le Liban... alors même que ses institutions sont paralysées par une crise présidentielle qui ne semble pas près de finir. L'intervention du pape a été sollicitée par le patriarche pour une sortie de crise aussi rapide que possible, maintenant que le jeu des alliances politiques semble permettre l'élection d'un président.

Par ailleurs, le patriarche a reçu samedi au Collège maronite, son lieu de résidence, l'ancien Premier ministre Nagib Mikati. À cette rencontre assistaient l'ambassadeur du Liban au Saint-Siège, Georges Khoury, ainsi que le représentant du patriarcat maronite auprès du Saint-Siège, Mgr François Eid, et l'évêque maronite du Batroun, Mounir Khairallah. L'entretien a porté sur la situation politique et la rencontre du patriarche, un peu plus tôt, avec le pape.


(Lire aussi : Le printemps arabe, du doux rêve à l'interminable cauchemar)

Les reliques de saint Maron
Hier, le patriarche a inauguré un autel latéral dédié à saint Maron, à l'intérieur de la cathédrale Saint-Félicien, patron de la ville de Foligno (Ombrie). C'est dans cette cathédrale qu'est conservée la plus grande partie du crâne du saint ermite du IVe siècle. Le lever du voile sur le nouvel autel s'est fait au cours d'une cérémonie religieuse solennelle à laquelle assistaient notamment le président de la Congrégation pontificale des Églises orientales, le cardinal Leonardo Sandri, l'évêque de Foligno, Gualtiero Sigismondi, ainsi que de nombreux officiels de la communauté ecclésiastique et diplomatique libanaise au Vatican. La cérémonie a coïncidé avec la fête Saint-Félicien de Foligno, le 24 janvier.
Au premier rang des fidèles présents se trouvaient l'ambassadeur Georges Khoury, ainsi que Rose Antoine Choueiri, de la Fondation maronite dans le monde, généreux donataires des trois reliquaires.
La cérémonie comprenait également la cession à l'Église maronite d'une partie du crâne de saint Maron, conservé dans la cathédrale, cette précieuse relique devant être transportée au Liban dans les reliquaires sculptés à cette fin, dont l'un sera installé solennellement au siège patriarcal de Bkerké.

Dans l'homélie qu'il a prononcée à cette occasion, le patriarche Raï a notamment fait le parallèle entre saint Maron et saint Félicien, évêque, mort en martyr en l'an 251 sous l'empereur Dèce. Il a ensuite prié pour la paix au Moyen-Orient et le retour des réfugiés et déplacés dans leurs pays, partie d'une région biblique foulée par le Christ.
« Le Moyen-Orient, où se parlent aujourd'hui toutes les langues du monde, a besoin d'entendre la langue de l'Évangile, celle du Prince de la paix, Jésus-Christ », a-t-il dit.
De son côté, le cardinal Sandri devait se féliciter de la profondeur des liens qui unissent le Saint-Siège à l'Église maronite.
Une procession traditionnelle des reliques de saint Félicien sur les places de Foligno a suivi.

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Recension - Pensée et politique dans le monde arabe / Georges Corm » Chrétiens de la Méditerranée

Recension - Pensée et politique dans le monde arabe / Georges Corm » Chrétiens de la Méditerranée

25/1/2016

Chrétiens de la Méditerranée

Titre : Pensée et politique dans le monde arabe 

Sous-titre : Contextes historiques et problématiques, XIXe – XXIe siècle

Auteur : Georges Corm

Editeur : La Découverte, 2015

Collection : Sciences humaines

345 pages.- 23 €

Attaché à déconstruire la vision réductrice d'un monde arabe seulement déterminé par sa relation à l'islam, Georges Corm[1] donne dans ce livre richement documenté une magistrale leçon d'histoire et d'analyse politique. Il met en lumière la diversité et la richesse d'une pensée arabe trop ignorée confrontée  à trois questions : pourquoi sommes-nous si faibles ? Pourquoi sommes-nous si désunis ? Quelle est notre identité ?

Soulignant les fortes contraintes historiques et géopolitiques dans lesquelles cette pensée s'est déployée, l'auteur rappelle le puissant désir de modernité qui a traversé la période de la renaissance arabe, la Nahda (1850-1950), avec notamment l'apparition d'un mouvement féministe militant  pour l'éducation, le dévoilement des femmes, leur droit de vote : les Egyptiennes Hoda Charaoui (1874-1947) et Doria Chafik (1908-1975), les Libanaises Nazira Zeineddine (1908-1976) et May Ziadé (1886-1941) préfigurent les combats de l'Egyptienne Nawal El-Saadawi et de la Marocaine Fatima Mernissi (1940-2015).

On trouvera aussi une analyse des crises secouant les nationalismes arabes après l'échec du panarabisme et la défaite de 1967 face à Israël, entraînant  l'apparition de nationalismes islamiques conçus comme un antinationalisme arabe.  Le slogan « L'islam est la solution » promu par le wahhâbisme et l'idéologie des Frères musulmans contribue à enfermer la pensée arabe – et nombre d'arabisants occidentaux -  dans le débat insoluble entre arabité et islamité.

Un chapitre est consacré aux débats suscités par le nationalisme islamique depuis le début des années 1980.  On y trouve l'analyse de la controverse sur le patrimoine islamique (univers fermé ou ouvert) et sa relation avec la pensée arabe. On note la longue liste de réformistes laïcs payant de leur vie ou de l'exil leur opposition au « maccarthysme[2] religieux » dominant : exil forcé de Nasr Ahmed Abou Zeid, assassinats du soudanais Mahmoud Taha (1909-1985)  et de l'Egyptien Farag Foda (1946-1992). L'opposition sur la laïcité entre Al-Messiri (1938-2008), intellectuel égyptien rallié aux thèses islamiques et le moderniste syrien Al-Azmeh  donne une idée de la virulence des disputes.

Un autre chapitre analyse de façon critique les différents essais de conciliation idéologique entre islamité et arabité. G. Corm souligne que cette pensée,  incarnée par des intellectuels comme le libanais  Fouad Ajami (1945-2014), ou le tunisien Larbi Sadiki, est fortement inspirée d'un modèle de libéralisme économique occidental qui propose une forme de démocratie intégrant une islamisation. Laïque convaincu, G. Corm leur oppose la longue liste des penseurs rationalistes arabes critiquant  l'interprétation littérale de l'islam. Il signale l'apparition récente d'une école de pensée islamique dite  du « juste milieu » (wassatiyya), portée par le prince Hassan ben Talal de Jordanie et le soudanais Sadik Al-Mahdi.

Enfin, le chapitre se clôt sur l'apport des penseurs se réclamant du christianisme arabe : au Liban, Michel Chiha (1891-1954) partisan d'une démocratie communautaire libanaise, et Antoine Messara, né en 1938, qui vante les mérites d'une démocratie consensuelle. Toutefois l'auteur souligne que leur approche repose sur une forte méfiance de l'islam. Il leur oppose les réflexions d'autres chrétiens  soucieux de déconstruire l'image exclusivement négative de l'islam : deux prêtres de la communauté maronite : Youakim Moubarac (1924-1995) et Michel Hayek (1928-2005) ; un prêtre de la communauté grecque catholique, partisan de la laïcité, Grégoire Haddad (1924 – déc. 2015) ; et l'évêque de la communauté grecque orthodoxe engagé dans le dialogue islamo-chrétien, Georges Khodr, né en 1924. Leurs travaux sont recensés dans l'ouvrage d'Antoine Fleyfel[3], chercheur libanais dirigeant la collection Pensée religieuse et philosophique arabe  pour la maison d'édition L'Harmattan.

En conclusion, Georges Corm appelle la jeunesse arabe à se libérer des carcans intellectuels imposés par les récits canoniques tronqués de la réalité de la pensée arabe.

Loin des poncifs politico-théologiques habituels, cet ouvrage de référence est un guide indispensable pour se familiariser avec la complexité et la richesse d'une pensée méconnue.

 

Laure Borgomano



[1] Economiste et historien libanais, G. Corm est un des éminents spécialistes du Moyen-Orient et de la Méditerranée. Outre son statut de consultant économique et financier international, il est professeur depuis 2001 à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, dans le cursus des sciences politiques.

[2] Nom donné à l'idéologie anticommuniste et à la campagne du sénateur américain McCarthy (1908-1957) contre les intellectuels, les artistes et les employés fédéraux soupçonnés de sympathies pour le communisme. Depuis, ce terme est devenu synonyme de répression de toute expression d'opinions politiques, sociales ou religieuses jugées déviantes par le pouvoir en place.

lundi 25 janvier 2016

Liban : le cardinal Raï demande au pape d’intervenir - La Croix

Liban : le cardinal Raï demande au pape d'intervenir - La Croix

Liban : le cardinal Raï demande au pape d'intervenir

Le cardinal Bechara Boutros Rai, patriarche maronite, a été reçu, samedi 23 janvier, par le pape François. Les deux hommes ont évoqué la situation au Moyen-Orient, notamment la guerre en Syrie et de ses répercussions sur les chrétiens de la région, ainsi que la crise des réfugiés qui « menace l'identité de l'Orient ». Mgr Raï et le pape ont souligné la nécessité de mettre fin aux violences afin de permettre aux réfugiés de rentrer chez eux « le plus rapidement possible ».
>A lire  : Le patriarche maronite s'inquiète de la montée des tensions au Moyen-Orient
Par ailleurs, le cardinal Raï a appelé le pape François à intervenir afin d'accélérer l'élection d'un chef d'État au Liban, et « permettre au pays de reprendre son rôle important dans la région ». La vacance présidentielle au Liban perdure depuis la fin du mandat de l'ancien président Michel Sleiman, le 25 mai 2014.
>A lire  : Pourquoi le Liban n'a-t-il toujours pas de président ?
La prochaine séance parlementaire pour l'élection présidentielle, la 35e, est prévue pour le 8 février.
Avant de quitter Beyrouth, le patriarche Raï avait de nouveau appelé les députés à élire un président de la République, sans pour autant se prononcer en faveur de l'un ou de l'autre des candidats  : « Les blocs politiques et parlementaires doivent se retrouver autour d'une table afin de plancher sur toutes les initiatives pour parvenir à élire un nouveau président, un président qui puisse rassembler les Libanais. Le pays ne peut pas être doté d'un chef de l'État dont l'élection serait considérée comme un défi, mais d'un homme accepté de tous, sage et ayant une vision d'avenir et bénéficiant de la confiance du peuple. »
>A lire  : Le Liban pourrait bientôt avoir un président
Frédéric Mounier


Jtk

ASIE/LIBAN - Témoignage du Président de la Caritas Liban à propos de la position de l’Eglise maronite quant à la crise institutionnelle



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 21 janvier 2016 15:04:58 UTC+2

  Beyrouth (Agence Fides) – L'Eglise maronite « ne soutient pas un candidat à la présidence plutôt qu'un autre mais est en faveur de toute solution sérieuse permettant au pays de sortir de la paralysie institutionnelle et d'élire finalement un nouveau Président. Dans cette perspective, est également évalué positivement l'accord entre MM Geagea et Aoun ». C'est ainsi que le Père Paul Karam, Président de Caritas Liban, explique l'attitude de la communauté ecclésiale maronite face au nouveau scénario politique s'étant ouvert après que le responsable du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, ait annoncé la disponibilité de sa formation politique à appuyer la candidature du Général (2S) Michel Aoun, son rival de longue date, à la Présidence de la République (voir Fides 19/01/2016).
La décision de Samir Geagea révolutionne actuellement le système d'alliances et d'oppositions qui, depuis longtemps, caractérise la scène politique libanaise, portant le pays à la paralysie institutionnelle qui empêche depuis 18 mois l'élection d'un nouveau Chef de l'Etat. « Naturellement – ajoute le Père Karam – dans l'Eglise, on considère avec sympathie le fait que des forces et des responsables politiques chrétiens opposés s'accordent pour recomposer le cadre politique ou résoudre les problèmes du pays. Maintenant, il s'agit de voir si cette tentative produira des résultats concrets ou trouvera des oppositions insurmontables. Mais, dans l'ensemble, le rapprochement entre MM. Geagea et Aoun a répandu dans le pays une sensation de nouveauté, dans l'espoir qu'il contribue à faire sortir le pays de la grave crise institutionnelle dans laquelle il se trouve ». Le Général Aoun a 82 ans. Au sein du système institutionnel libanais, le poste de Président de la République est réservé à un chrétien maronite. Le Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, qui se trouve en Italie depuis aujourd'hui, continue à suivre avec attention les développements de la situation politique libanaise. (GV) (Agence Fides 21/01/2016)

dimanche 24 janvier 2016

Islam et christianisme : les impasses du dialogue interreligieux

Islam et christianisme : les impasses du dialogue interreligieux

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - L'islamologue François Jourdan revient sur les différences spécifiques qui distinguent l'islam du christianisme. Il déplore un déni de réalité ambiant qui masque les problèmes à résoudre dans le dialogue avec la religion musulmane.


Le père François Jourdan est islamologue et théologien eudiste.

Il est l'auteur de Islam et Christianisme, comprendre les différences de fond , paru en novembre 2015 aux éditions du Toucan.


LE FIGARO. - Votre livre Islam et christianisme - comprendre les différences de fond se penche sur une étude approfondie des conditions dans lesquelles pourraient s'amorcer un dialogue islamo-chrétien reposant sur des fondations solides. Quels en sont les principaux dysfonctionnements à l'heure actuelle?

François JOURDAN. - Nous ne sommes pas prêts au vrai dialogue, ni l'islam très figé depuis de nombreux siècles et manquant fondamentalement de liberté, ni le christianisme dans son retard de compréhension doctrinale de l'islam par rapport au christianisme et dans son complexe d'ancien colonisateur. L'ignorance mutuelle est grande, même si on croit savoir: tous les mots ont un autre sens dans leur cohérence religieuse spécifique. L'islamologie est en déclin dans l'Université et dans les Eglises chrétiennes. Le laïcisme français (excès de laïcité) est handicapé pour comprendre les religions. Alors on se contente d'expédients géopolitiques (histoire et sociologie de l'islam), et affectifs (empathie sympathique, diplomatie, langage politiquement correct). Il y a une sorte de maladie psychologique dans laquelle nous sommes installés depuis environ 1980, après les indépendances et le Concile de Vatican II qui avaient ouvert une attitude vraiment nouvelle sur une géopolitique défavorable depuis les débuts de l'islam avec les conquêtes arabe et turque, la course barbaresque séculaire en mer méditerranée, les croisades et la colonisation.

Sur quoi repose la perplexité des Français vis-à-vis de l'islam?

Sur l'ignorance et la perception subconsciente qu'on joue un jeu sans se le dire. On ne dit pas les choses, ou Œ est dit et les Ÿ restent cachés et ressortiront plus tard en déstabilisant tout ce qui a été dit auparavant; les mots ont tous un autre sens pour l'autre. Par exemple le mot prophète (nabî en hébreu biblique et en arabe coranique) ; or le prophétisme biblique actif n'est pas du tout de même nature que le coranique passif devant Dieu. Les erreurs comme sur Abraham qui serait le premier monothéiste et donc le père d'un prétendu abrahamisme commun au judaïsme, au christianisme et à l'islam ; alors que, pour les musulmans, le premier monothéiste de l'histoire est Adam. Mais chut! Il ne faut pas le dire! Pourtant l'islam est foncièrement adamique, «la religion de toujours», et non pas abrahamique puisque l'islam ignore totalement l'Alliance biblique faite avec Abraham et qui est la trame de l'histoire du Salut pour les juifs et les chrétiens où Dieu est Sauveur. En islam Dieu n'est pas sauveur. L'islam n'est pas une religion biblique. Et on se doit de le respecter comme tel, comme il se veut être… et en tenir compte pour la compréhension mutuelle que l'on prétend aujourd'hui afficher haut et fort pour se flatter d'être ouvert.

L'Andalousie de l'Espagne musulmane présentée comme le modèle parfait de la coexistence pacifique entre chrétiens et musulmans, les très riches heures de la civilisation arabo-islamique sont pour vous autant d'exemples historiques dévoyés. Comment, et dans quel but?

Les conquérants musulmans sont arrivés sur des terres de vieilles et hautes civilisations (égyptienne, mésopotamienne, grecque antique, byzantine, latine) ; avec le temps, ils s'y sont mis et ont poursuivis les efforts précédents notamment par la diffusion due à leurs empires arabe et turc ; mais souvent cela n'a pas été très

fécond par manque de liberté fondamentale. Les grands Avicenne et Averroès sont morts en disgrâce. L'école rationnalisant des Mu'tazilites (IXe siècle) a été rejetée. Cela s'est grippé notamment au XIe siècle et consacré par la «fermeture des portes de l'ijtihâd», c'est-à-dire de la réinterprétation. S'il y a eu une période relativement tolérante sous 'Abd al Rahmân III en Andalousie, on oublie les persécutions contre les chrétiens avant, et après par les dynasties berbères almoravides et almohades, y compris contre les juifs et les musulmans eux-mêmes. Là encore les dés sont pipés: on exagère à dessein un certain passé culturel qu'on a besoin d'idéaliser aujourd'hui pour faire bonne figure.

Estimez-vous, à l'instar de Rémi Brague, que souvent, les chrétiens, par paresse intellectuelle, appliquent à l'islam des schémas de pensée chrétiens, ce qui les mène à le comprendre comme une sorte de christianisme, l'exotisme en plus?

L'ignorance dont je parlais, masquée, fait qu'on se laisse berner par les apparences constamment trompeuses avec l'islam qui est un syncrétisme d'éléments païens (les djinns, la Ka'ba), manichéens (prophétisme gnostique refaçonné hors de l'histoire réelle, avec Manî le 'sceau des prophètes'), juifs (Noé, Abraham, Moïse, David, Jésus… mais devenus musulmans avant la lettre et ne fonctionnant pas du tout pareil: Salomon est prophète et parle avec les fourmis…), et chrétiens (Jésus a un autre nom 'Îsâ, n'est ni mort ni ressuscité, mais parle au berceau et donne vie aux oiseaux d'argile…). La phonétique des noms fait croire qu'il s'agit de la même chose. Sans parler des axes profonds de la vision coranique de Dieu et du monde: Dieu pesant qui surplombe et gère tout, sans laisser de place réelle et autonome à ce qui n'est pas Lui (problème fondamental de manque d'altérité dû à l'hyper-transcendance divine sans l'Alliance biblique). Alors si nous avons 'le même Dieu' chacun le voit à sa façon et, pour se rassurer, croit que l'autre le voit pareil… C'est l'incompréhension totale et la récupération permanente dans les relations mutuelles (sans le dire bien sûr: il faudrait oser décoder).

Si l'on reconnaît parfois quelques différences pour paraître lucide, on est la plupart du temps (et sans le dire) sur une tout autre planète mais on se rassure mutuellement qu'on fait du 'dialogue' et qu'on peut donc dormir tranquilles.

Une fois que le concile Vatican II a «ouvert les portes de l'altérité et du dialogue», écrivez-vous «on s'est installé dans le dialogue superficiel, le dialogue de salon, faussement consensuel.» Comment se manifeste ce consensualisme sur l'islam?

Par l'ignorance, ou par les connaissances vues de loin et à bon compte: c'est la facilité. Alors on fait accréditer que l'islam est 'abrahamique', que 'nous avons la même foi', que nous sommes les religions 'du Livre', et que nous avons le 'même' Dieu, que l'on peut prier avec les 'mêmes' mots, que le chrétien lui aussi doit reconnaître que Muhammad est «prophète» et au sens fort 'comme les prophètes bibliques' et que le Coran est 'révélé' pour lui au sens fort «comme la Bible» alors qu'il fait pourtant tomber 4/5e de la doctrine chrétienne… Et nous nous découvrons, par ce forcing déshonnête, que «nous avons beaucoup de points communs»! C'est indéfendable.

Pour maintenir le «vivre-ensemble» et sauvegarder un calme relationnel entre islam et christianisme ou entre islam et République, se contente-t-on d'approximations?

Ces approximations sont des erreurs importantes. On entretient la confusion qui arrange tout le monde: les musulmans et les non-musulmans. C'est du pacifisme: on masque les réalités de nos différences qui sont bien plus conséquentes que ce qu'on n'ose en dire, et tout cela par peur de nos différences. On croit à bon compte que nous sommes proches et que donc on peut vivre en paix, alors qu'en fait on n'a pas besoin d'avoir des choses en commun pour être en dialogue. Ce forcing est l'expression inavouée d'une peur de l'inconnu de l'autre (et du retard inavoué de connaissance que nous avons de lui et de son chemin). Par exemple, la liberté religieuse, droit de l'homme fondamental, devra remettre en cause la charia (organisation islamique de la vie, notamment en société) . Il va bien falloir en parler un jour entre nous. On en a peur: ce n'est pas «politiquement correct». Donc ça risque de se résoudre par le rapport de force démographique… et la violence future dans la société française. Bien sûr on n'est plus dans cette période ancienne, mais la charia est coranique, et l'islam doit supplanter toutes les autres religions (Coran 48,28; 3,19.85; et 2,286 récité dans les jardins du Vatican devant le Pape François et Shimon Pérès en juin 2014). D'ailleurs Boumédienne, Kadhafi, et Erdogan l'ont déclaré sans ambages.

Vous citez des propos de Tariq Ramadan, qui déclarait: «L'islam n'est pas une religion comme le judaïsme ou le christianisme. L'islam investit le champ social. Il ajoute à ce qui est proprement religieux les éléments du mode de vie, de la civilisation et de la culture. Ce caractère englobant est caractéristique de l'islam.» L'islam est-il compatible avec la laïcité?

Cette définition est celle de la charia, c'est-à-dire que l'islam, comme Dieu, doit être victorieux et gérer le monde dans toutes ses dimensions. L'islam est globalisant. Les musulmans de Chine ou du sud des Philippines veulent faire leur Etat islamique… Ce n'est pas une dérive, mais c'est la cohérence profonde du Coran. C'est incompatible avec la liberté religieuse réelle. On le voit bien avec les musulmans qui voudraient quitter l'islam pour une autre religion ou être sans religion: dans leur propre pays islamique, c'est redoutable. De même, trois versets du Coran (60,10; 2,221; 5,5) obligent l'homme non musulman à se convertir à l'islam pour épouser une femme musulmane, y compris en France, pour que ses enfants soient musulmans. Bien sûr tout le monde n'est pas forcément pratiquant, et donc c'est une question de négociation avec pressions, y compris en France où personne ne dit rien. On a peur. Or aujourd'hui, il faut dire clairement qu'on ne peut plus bâtir une société d'une seule religion, chrétienne, juive, islamique, bouddhiste… ou athée. Cette phase de l'histoire humaine est désormais dépassée par la liberté religieuse et les droits de l'Homme. La laïcité exige non pas l'interdiction mais la discrétion de toutes les religions dans l'espace public car les autres citoyens ont le droit d'avoir un autre chemin de vie. Ce n'est pas la tendance coranique où l'islam ne se considère pas comme les autres religions et doit dominer (2,193; 3,10.110.116; 9,29.33).

La couverture du numéro spécial de Charlie Hebdo commémorant les attentats du 7 janvier, tiré à un million d'exemplaires représente un Dieu en sandales, la tête ornée de l'œil de la Providence, et armé d'une kalachnikov. Il est désigné comme «l'assassin [qui] court toujours»… Que révèle cette une qui semble viser, par les symboles employés, davantage la religion chrétienne que l'islam?

Il y a là un tour de passe-passe inavoué. Ne pouvant plus braver la violence islamique, Charlie s'en prend à la référence chrétienne pour parler de Dieu en islam. Représenter Dieu serait, pour l'islam, un horrible blasphème qui enflammerait à nouveau le monde musulman. Ils ont donc choisi de montrer un Dieu chrétien complètement déformé (car en fait pour les chrétiens, le Père a envoyé le Fils en risquant historiquement le rejet et la mort blasphématoire en croix: le Dieu chrétien n'est pas assassin, bien au contraire). Mais il faudrait que les biblistes chrétiens et juifs montrent, plus qu'ils ne le font, que la violence de Dieu dans l'Ancien Testament n'est que celle des hommes mise sur le dos de Dieu pour exprimer, par anthropomorphismes et images, que Dieu est fort contre le mal. Les chrétiens savent que Dieu est amour (1Jn 4,8.16), qu'amour et tout amour. La manipulation est toujours facile, même au nom de la liberté.

Toutes les religions ont-elles le même rapport à la violence quand le sacré est profané?

Toutes les civilisations ont légitimé la violence, de manières diverses. Donc personne n'a à faire le malin sur ce sujet ni à donner de leçon. Il demeure cependant que les cohérences doctrinales des religions sont variées. Chacune voit 'l'Ultime' (comme dans le bouddhisme sans Dieu), le divin, le sacré, Dieu, donnant sens à tout le reste: vision du monde, des autres et de soi-même, et le traitement de la violence en fait partie. C'est leur chemin de référence. Muhammad, objectivement fondateur historique de l'islam, a été chef religieux, politique et militaire: le prophète armé, reconnu comme le «beau modèle» par Dieu (33,21) ; et Dieu «prescrit» la violence dans le Coran (2,216.246) et y incite (8,17; 9,5.14.29.73.111.123; 33,61; 47,35; 48,29; 61,4; 66,9…), le Coran fait par Dieu et descendu du ciel par dictée céleste, étant considéré par les musulmans comme la référence achevée de la révélation; les biographies islamiques du fondateur de l'islam témoignent de son usage de la violence, y compris de la décapitation de plus de 700 juifs en mars 627 à Médine. Et nos amis de l'islam le justifient.

Et selon la règle ultra classique de l'abrogation (2,106), ce sont les versets les derniers qui abrogent ceux qui seraient contraires ; or les derniers sont les intolérants quand Muhammad est chef politique et militaire. Ce n'est pas une dérive. Quand, avec St Augustin, le christianisme a suivi le juriste et penseur romain païen Cicéron (mort en 43 avant Jésus-Christ) sur l'élaboration de la guerre juste («faire justement une guerre juste» disait-il), il n'a pas suivi l'esprit du Christ. Gandhi, lisant le Sermon sur la Montagne de Jésus (Mt 5-7), a très bien vu et compris, mieux que bien des chrétiens, que Dieu est non-violent et qu'il faut développer, désormais dans l'histoire, d'autres manières dignes de l'homme pour résoudre nos conflits. Car il s'agit bien de se défendre, mais la fin ne justifie pas les moyens, surtout ceux de demain qui seront toujours plus terriblement destructeurs. Mais les chrétiens qui ont l'Evangile dans les mains ne l'ont pas encore vraiment vu. Ces dérives viennent bien des hommes mais non de Dieu qui au contraire les pousse bien plus loin pour leur propre bonheur sur la terre. Pour en juger, il faut distinguer entre les dérives (il y en a partout), et les chemins de référence de chaque religion: leur vision de Dieu ou de l'Ultime. Au lieu de faire lâchement l'autruche, les non-musulmans devraient donc par la force de la vérité («satyagraha» de Gandhi), aider les musulmans, gravement bridés dans leur liberté (sans les juger car ils sont nés dans ce système contraignant), à voir ces choses qui sont cachées aujourd'hui par la majorité 'pensante' cherchant la facilité et à garder sa place. Le déni de réalité ambiant dominant est du pacifisme qui masque les problèmes à résoudre, lesquels vont durcir, grossir et exploseront plus fort dans l'avenir devant nous. Il est là le vrai dialogue de paix et de salut contre la violence, l'aide que l'on se doit entre frères vivant ensemble sur la même terre.



Jtk

samedi 23 janvier 2016

Fwd: Le Veilleur de Ninive



Expéditeur: Le Veilleur de Ninive <noreply+feedproxy@google.com>
Date: 23 janvier 2016 01:17:05 UTC+2

L'Armée islamique a bien pulvérisé le plus ancien monastère d'Irak.

Posted: 22 Jan 2016 12:22 PM PST


La fureur des terroristes de l'Etat islamique passe toujours par la purification culturelle. La destruction du monastère Saint-Elie, près de Mossoul, daterait de l'été 2014, mais n'a été mise en évidence que récemment par des photos aériennes

Encore un peu de patrimoine universel qui après avoir résisté à quinze siècles de guerres, d'intempéries, de colonisation et de vandalisme, cède finalement devant les coups des djihadistes de l'Etat islamique. Le monastère Saint-Elie, situé à 30 km à l'est de Mossoul, sur une colline, a visiblement été rasé par l'organisation terroriste, comme le montrent des images satellites distribuées le 20 janvier par l'agence Associated Press. Une destruction qui n'a pas été claironnée par les djihadistes, contrairement à ce qu'ils ont fait pour le musée de Mossoul ou pour le site de Palmyre par exemple. Sans les photos satellite, le saccage serait encore inconnu. Il aurait eu lieu à l'été 2014, un peu après la prise de contrôle de la région de Mossoul, 2e plus grande ville d'Irak, par les djihadistes.


Bâti entre entre 582 et 590, le monastère Saint-Elie était considéré comme le plus ancien édifice chrétien d'Irak. Les extrémistes auraient d'abord pillé le monastère qui compterait des manuscrits très anciens et des livres liturgiques inestimables, avant de le faire sauter. Les moines auraient été forcés à quitter le monastère sans rien emporter à l'arrivée des islamistes. 

L'histoire du monastère est emblématique des vicissitudes qu'a connues la région, et emblématique aussi de son passé multiculturel, lieu symbolique de la rencontre entre islam et chrétienté. Le monastère, appelé en arabe Dair Mar Elia, porte le nom du moine chrétien assyrien – Saint-Élie – qui l'a construit entre 582 et 590 AC, à une époque où les chrétiens étaient unis, avant le schisme entre Orthodoxes et Catholiques, d'où son importance symbolique. Ce fut un site sacré pour les chrétiens irakiens pendant des siècles.

L'escalier du Monastère
En 1743 les moines reçoivent des Perses l'ordre de se convertir, ils refusent  et 150 sont tués. Le monastère a servi de résidence à plusieurs patriarches orthodoxes syriaques jusqu'à 1790, puis a relevé de l'Eglise catholique syriaque pendant huit ans avant d'être remis à nouveau à l'Eglise orthodoxe syriaque. Des générations de moines ont prié dans sa chapelle à la lumière de la bougie, rappelle l'agence AP. Sur la porte d'entrée, avaient été creusées les lettres grecques «chi» et «rho», représentant les deux premières lettres du nom du Christ dans l'alphabet grec.


Restauré en 1986 c'était un lieu visité par des milliers de chrétiens et de musulmans de Mossoul, devenant l'objet de poèmes, de peintures, c'était un lieu important pour l'église en Irak. 

Un obus l'avait touché pendant l'invasion américaine de 2003, et les Américains voulaient un temps y installer un centre de commandement avant de convoquer experts et archéologues pour restaurer et protéger le site. La guerre qui finit par sauver l'histoire? En 2008, la revue du "Smithsonian" avait publié un long article sur le monastère; "Saint-Elie est sauvé pour des générations futures d'Irakiens qui, espérons-le, auront la sécurité pour pouvoir en profiter" pouvait-on lire. Un article signé James Foley; écrit six ans avant qu'il soit lui-même tué par les militants de l'EI.
«Je ne peux pas décrire ma tristesse», a confié le révérend Paul Thabit Habib, natif de Mossoul, dans un entretien toujours à l'AP. «Notre histoire chrétienne à Mossoul est victime d'une barbarie jamais égalée. Nous voyons cela comme une tentative de nous expulser [les chrétiens] d'Irak et d'éliminer notre existence sur cette terre.» 

Le sinistre décompte porte maintenant à une centaine le nombre d'édifices et de monuments détruits par l'Etat islamique. La fureur des terroristes de l'Etat islamique passe aussi par la purification culturelle.
Source : Le Temps avec AP - Maya Alleruzo
Publié jeudi 21 janvier 2016

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