Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 2 juin 2016

Syrie: les États-Unis et leurs alliés lancent une bataille pour isoler Daech de la Turquie

Syrie: les États-Unis et leurs alliés lancent une bataille pour isoler Daech de la Turquie


Syrie: les États-Unis et leurs alliés lancent une bataille pour isoler Daech de la Turquie
Plusieurs milliers de combattants syriens appuyés par les États-Unis ont lancé une offensive pour reprendre à l'État islamique la poche de Manbij, au nord de la Syrie.
INFOGRAPHIE - Appuyés par des commandos américains, des combattants kurdes et arabes avancent en direction de Manbij, dernier point de passage des djihadistes vers la Turquie à partir du nord de la Syrie.


Objectif: Manbij, dernier point de sortie des djihadistes vers la Turquie puis l'Europe. Depuis mardi, plusieurs milliers de combattants syriens appuyés par les États-Unis ont lancé une offensive pour reprendre à l'État islamique la poche de Manbij, au nord de la Syrie. Il s'agit d'une zone clé que les djihadistes utilisent comme une base logistique pour assurer la circulation des combattants venant d'Europe ou y repartant, via la Turquie.
De discrets préparatifs avaient démarré, il y a plusieurs semaines, à l'instigation d'un petit contingent de forces spéciales américaines qui aident les combattants syriens. Pour cette opération, qui devrait durer plusieurs semaines, les commandos américains se tiendront toutefois à distance de la ligne de front, ont précisé des responsables américains à l'agence Reuters. Ils seront couverts par l'aviation de la coalition internationale qui a effectué 18 frappes aériennes en 24 heures.
Si la neutralisation du couloir de Manbij est indispensable pour tarir les allées et venues de volontaires étrangers en Syrie, l'opération est sensible. Politiquement d'abord. La Turquie voisine ne tient pas à la voir conduite par les forces kurdes des unités YPG, alliées des Américains contre Daech dans le nord de la Syrie. D'où le recours à des Arabes syriens qui formeront les 4/5ème des combattants anti-djihadistes enrôlés dans les Forces démocratiques syriennes (FDS).
«Après la prise de Manbij, l'accord est que les YPG ne resteront pas (…). Vous aurez des Arabes syriens occupant la terre traditionnelle arabe syrienne», a souligné un responsable américain, bien conscient des craintes turques. Ankara s'oppose à ce que Manbij soit contrôlée par ses ennemis kurdes et l'a clairement signifié à son allié américain. Par conséquent, les combattants kurdes se contenteront de chasser Daech de Manbij avant de s'en retirer, selon la planification initiale de cette opération.

300 militaires des forces spéciales américaines

Priver Daech de cette poche aidera à isoler encore un peu plus les djihadistes et affaiblira leur capacité à livrer des armes à leur fief de Raqqa, plus à l'est, menacé lui aussi d'une intervention américaine épaulée par ses alliés kurdes et arabes.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, des raids de la coalition conduite par les États-Unis ont tué quinze civils, dont trois enfants, près de Manbij. Depuis mardi, plusieurs villages auraient été repris par les forces kurdo-arabes, qui ne seraient plus qu'à une quinzaine de kilomètres de leur objectif. Le président Barack Obama a autorisé 300 militaires des forces spéciales à opérer sur le terrain à partir de deux lieux tenus secrets en Syrie.
Le 24 mai, les Forces démocratiques syriennes avaient déjà lancé une offensive appuyée par les États-Unis contre Raqqa. Depuis, elles avancent lentement face à Daech, et n'ont pas enregistré de gains stratégiques. Avec cette offensive sur Manbij, c'est donc un deuxième front que l'alliance kurdo-arabe pro américaine a ouvert en Syrie contre l'État islamique qui contrôle de larges portions du territoire, à l'ouest du pays.
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Les  USA ont créé un monstre ,Daech, dont ils ne savent plus quoi en faire , suite a ses degats incontrolables .
JTK

mardi 31 mai 2016

« L’enseignement catholique francophone au Moyen-Orient est menacé » - La Croix

« L'enseignement catholique francophone au Moyen-Orient est menacé » - La Croix

« L'enseignement catholique francophone au Moyen-Orient est menacé »


L'Œuvre d'Orient, qui fête ses 160 ans, a organisé avec le Centre Sèvres un colloque sur « l'enseignement catholique au Moyen-Orient et la francophonie ». Délégué national adjoint de l'Œuvre d'Orient, Michel Petit de la Perelle, ne cache pas ses inquiétudes pour l'avenir.
La Croix : Que représente l'enseignement catholique au Moyen-Orient ?
Michel Petit de la Pérelle : Un formidable vecteur de la francophonie ! Au Liban, 325 écoles catholiques – dont 250 entièrement francophones – gérées par une trentaine de congrégations, scolarisent 250 000 élèves, soit plus de la moitié des petits Libanais : 40 % d'entre eux sont musulmans.
En Égypte, 177 écoles catholiques scolarisent 150 000 élèves, parmi lesquelles 50 délivrent leur enseignement en français. À côté des deux grands collèges de garçons – celui des jésuites, et celui des Frères des écoles chrétiennes au Caire – une foule d'écoles de filles enseignent le français aux Egyptiennes. La Terre sainte accueille, elle, 50 établissements dont 35 francophones sur le territoire du Patriarcat latin. Et en Turquie, on trouve encore six écoles catholiques de congrégations (dont 3 gérées par les Frères des écoles chrétiennes) à Istanbul et Izmir : les élèves sont à 97 % musulmans. Quant à la Syrie, nous n'avons plus d'informations fiables sur la situation.
La contribution de ces écoles catholiques n'est-elle pas aussi citoyenne ?
Michel Petit de la Pérelle : Si bien sûr, ces établissements sont avant tout des lieux précieux pour éduquer au vivre-ensemble, au dialogue interreligieux, à la citoyenneté. Grâce à leur enseignement de qualité, à l'implication des religieux et religieuses qui les gèrent, ils jouent un rôle important pour la place de la femme, le développement personnel des enfants, l'apprentissage du respect mutuel.
D'ailleurs, les familles musulmanes ne s'y trompent pas et elles sont nombreuses à vouloir y inscrire leurs enfants, y compris les responsables politiques quelle que soit leur étiquette… Tous connaissent les valeurs défendues par ces écoles et savent que la liberté de conscience y est respectée.
La France est-elle consciente de l'importance de ce secteur pour la francophonie ?
Michel Petit de la Pérelle : Dans le discours, oui, mais dans la réalité, c'est plus compliqué. Beaucoup de ces établissements ont des difficultés financières : parce que les États n'ont plus d'argent et ne les subventionnent que de manière symbolique, et parce que les familles – frappées par la crise – ne peuvent plus payer. Pour le moment, les congrégations se débrouillent : les établissements élitistes de centre-ville font vivre cinq ou six écoles dans la montagne libanaise ou en Haute-Egypte. Mais la situation n'est pas viable dans la durée.
> À lire aussi : Les écoles chrétiennes en Terre sainte en « crise budgétaire »
En outre, l'homologation comme établissement francophone coûte cher et les instituts culturels français n'apportent plus la même aide qu'avant pour former les enseignants en français.
Quelles solutions imaginer à l'avenir pour préserver ce réseau ?
Michel Petit de la Pérelle : Pendant ce colloque, nous avons étudié plusieurs pistes. Des réseaux privés se créent, comme le réseau Barnabé par lequel des écoles françaises aident celles de Terre sainte, ou Francophonia-Liban. L'Œuvre d'Orient, dont c'est la mission initiale, apporte aussi une contribution, mais elle n'est qu'une goutte d'eau par rapport aux besoins.
Il faut donc le reconnaître : l'avenir restera un gros point d'interrogation. Ce secteur est menacé sans un engagement fort des instances chargées de la francophonie. Or, pour le moment, celles-ci, comme le quai d'Orsay, observent tout ceci avec beaucoup de détachement. C'est très préoccupant.
À lire aussi : Au Moyen-Orient, la guerre prive d'école près de 14 millions d'enfants
Propos recueillis par A-B.H.



JTK

dimanche 29 mai 2016

46% des Français en faveur de l'accueil des migrants mais 62% s'il s'agit de Chrétiens d'Orient | Atlantico.fr

Les Arabes chrétiens, pas juste victimes - SudOuest.fr

Les Arabes chrétiens, pas juste victimes - SudOuest.fr

Les Arabes chrétiens, pas juste victimes

Les Arabes chrétiens, pas juste victimes
La récente interview de Mgr Pascal Gollnisch dans « Sud Ouest » (mardi 3 mai) rappelle opportunément combien le sort des chrétiens d'Orient demeure préoccupant, non seulement en Irak et en Syrie, mais également au Liban, en Palestine, voire en Égypte où leur situation pourrait être affectée, quand elle ne l'est pas déjà, par l'exode massif de leurs coreligionnaires irakiens et syriens. Elle témoigne également des difficultés du vivre-ensemble dans des pays qui ne connaissent pas la laïcité, en tout cas telle qu'on l'entend et la pratique en France. Ces chrétiens vivent des temps difficiles, et Mgr Gollnisch a raison de le souligner.
Mais il convient de rappeler, avec la même force, que ces Arabes chrétiens - nom qu'ils se donnent eux-mêmes, l'expression « chrétiens d'Orient », de même que le terme de « minorité », ayant été « inventés » par les puissances européennes, et singulièrement la France, au XIXe siècle pour justifier leurs ingérences au Levant, qui était alors sous domination ottomane - n'ont pas toujours été des victimes même s'ils étaient des dhimmis, c'est-à-dire des protégés (du pouvoir musulman, arabe d'abord, ottoman ensuite), assujettis à ce titre à un impôt spécifique, la jizya, et à de nombreuses contraintes d'ordres matériel et symbolique.
Ils ont joué un rôle politique, économique et culturel important, parfois pionnier, à différents moments de l'histoire du Moyen-Orient. Leurs relations avec leurs compatriotes musulmans ont connu des hauts et des bas, mais ont souvent été marquées par la coopération et le respect mutuel. Les identités communautaires, longtemps fluides, ne se sont fixées et durcies, et avec elles les relations entre communautés, qu'à partir de la seconde moitié du XIXe siècle puis la création des États contemporains à la suite du démembrement de l'Empire ottoman par les accords Sykes-Picot (1916).
Les Arabes chrétiens émigrent beaucoup aujourd'hui, chassés par les exactions de Daesh, qui, rappelons-le, touchent aussi les non-chrétiens comme les Yézidis, ou dans l'espoir d'une vie meilleure pour eux et leurs enfants. Mais, contrairement à une idée reçue, ils ne sont pas moins nombreux actuellement qu'au début du siècle dernier. Ils sont même plus nombreux aujourd'hui en chiffres absolus, selon Bernard Heyberger (1) : 10 millions, contre à peine 2 millions vers 1900. Ce qui a changé, c'est la proportion des chrétiens par rapport aux musulmans, qui s'est effondrée depuis un siècle pour différentes raisons liées au différentiel des taux de natalité, à l'émigration, aux conflits (Liban, Israël-Palestine, Irak, Syrie), aux politiques des pouvoirs autoritaires arabes perçues comme discriminatoires à leur égard par les chrétiens, comme c'est le cas des Coptes d'Égypte.
Sans remonter trop loin dans l'Histoire, rappelons néanmoins quelques vérités avérées, aussi bien à l'intention de ceux parmi nos compatriotes qui les ignoreraient de bonne foi qu'à celle des djihadistes et autres porteurs de discours de haine et d'exclusion qui ne voient dans les chrétiens arabes que des « mécréants ». Ce sont des intellectuels chrétiens, du Liban, de Syrie, d'Égypte, qui ont été à l'origine de la Nahda (« éveil », « renaissance »), ce moment des Lumières arabes du XIXe siècle, aux côtés de réformateurs musulmans comme Jamal al-Dîn al-Afghani et Mohammed Abdou.
Ils militaient alors pour une identité arabe transcommunautaire, affranchie de la religion. Certains d'entre eux, tels les Libanais Nassif al-Yâzigi et Boutros al-Bustani, ont même redonné ses lettres de noblesse à la langue arabe. Plus tard, ce sont encore des chrétiens, syriens et palestiniens notamment, qui ont été à l'avant-garde du nationalisme arabe et du panarabisme, idéologies qui se voulaient supra-communautaires et séculières. Et même si une majorité des chrétiens libanais s'est engagée dans la douteuse guerre dite civile qui a ravagé leur pays de 1975 à 1989, cet apport des Arabes chrétiens à l'histoire du Moyen-Orient ne saurait être oublié.
La situation des Arabes chrétiens aujourd'hui appelle à un devoir de solidarité mais qui doit inclure, de manière égale, toutes les victimes, quelles que soient leur religion ou ethnie, de la violence qui sévit dans leurs pays. Mais il faut également sortir du discours victimaire qui fait de ces chrétiens des agents passifs de leur marginalisation, et d'abord en leur rendant leur identité, celle d'Arabes chrétiens et non pas de « chrétiens d'Orient » en laquelle, de toute façon, ils ne se reconnaissent pas.
(1) « Les Chrétiens au Proche-Orient. De la compassion à la compréhension », Manuels Payot, 2013, 160 p.
L'appellation dans laquelle ils se reconnaissent est celle d'Arabes chrétiens


JTK

Fwd: Maronites en France


Expéditeur: Société de Presse France Catholique <francecatholique.mail@message-business.com>
Date: 28 mai 2016 22:36:29 UTC+

La lettre de France Catholique

Monachisme maronite en France

28 mai 2016
par Vincent AUCANTE
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Le monachisme est aux origines de la spiritualité maronite. Depuis saint Maron, l'ermite syrien qui vivait sans abri sur une colline au nord d'Alep, les moines sont un élément essentiel de l'Église maronite. Le monachisme maronite a été réformé au XVIIe siècle et on voit apparaitre les ordres monastiques sur le modèle des ordre latins, et qui sont placés directement sous l'autorité pontificale. Plusieurs de ces ordres sont aujourd'hui présents en France. À Lyon Suresnes ou Paris, les entretiens que ces relligieux libanais nous ont accordés, dressent, avec leurs similtudes et leurs différences, un portrait du monachisme maronite et de son évolution, ainsi que du rôle qu'il peut tenir et tient au cœur de la France. Ils nous font entrevoir également la très difficile situation du Liban confronté à une arrivée de réfugiés sans commune mesure avec celle que connaît aujourd'hui l'Europe.
Vous appartenez à l'Ordre antonin maronite et vous êtes le curé de paroisse maronite de Lyon. Quelle est la mission de votre ordre  ? La principale mission de l'Ordre antonin maronite est le dialogue interreligieux, notamment avec l'islam et les Druzes. Notre tout premier (...)
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L'ordre libanais maronite

28 mai 2016
par Vincent Aucante
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Moine libanais maronite, supérieur de la maison Saint Charbel à Suresnes, destinée au religieux libanais étudiant en France, le P. Aboud Chewan est également curé de la récente paroisse maronite de Suresnes.
Quelles sont les origines de l'Ordre libanais maronite  ? L'Ordre libanais maronite a été fondé en 1695. Initialement, c'était un ordre contemplatif dont les moines faisaient vœu de pauvreté et de chasteté. Ils demeuraient en communauté, et leur vie était partagée entre la prière et (...)
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Congrégation maronite de la Sainte Famille

28 mai 2016
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Enseignant-Chercheur à l'Institut catholique de Paris et à l'université Saint-Joseph de Beyrouth, sœur Yara Matta revient pour nous sur les relations interreligieuses au Liban.
Quelle est la vocation de la Congrégation maronite de la Sainte Famille  ?La Congrégation a été fondée en 1895 par le Patriarche Hoyek. Elle a eu dès le début pour vocation principale l'éducation de la jeune fille libanaise, en vue d'édifier et de consolider la famille. La (...)
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Congrégation maronite des sœurs antonines

28 mai 2016
par Vincent Aucante
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Mère Marie Touma est à la tête d'un foyer d'étudiantes en quête de sens.
Quelle est l'origine de votre Congrégation  ?Les sœurs de la Congrégation étaient initialement un ordre de moniales de droit pontifical, fondé au début du XVIIIe siècle. Elles vivaient recluses dans leurs monastères, se consacrant à la prière et au travail, suivant en tout leur (...)
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samedi 28 mai 2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 27-05-2016





ASIE/IRAQ - Attaques verbales contre le Patriarche de Babylone des Chaldéens de la part de groupes de la diaspora après ses critiques relatives aux « milices chrétiennes »

Bagdad (Agence Fides ) – L'Assyrian Confederation of Europe, groupe de la confédération assysienne en Europe, organisation s'étant enregistrée en avril dernier auprès du Parlement européen en tant qu'organe représentant de groupes de militants de la diaspora assyrienne, chaldéenne et syrienne présente en Europe, a critiqué les récentes déclarations du Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, faites à l'Agence Fides, dans le cadre desquelles le Patriarche exprimait des jugements nets sur les soi-disant « milices chrétiennes » opérant dans le nord de l'Irak, lesquelles pourraient recevoir bientôt des financements et des fournitures militaires sur la base d'une décision du Congrès des Etats-Unis.
« Parmi les organisations assyriennes en Irak et de la diaspora – peut-on lire dans un communiqué envoyé par l'Assyrian Confederation of Europe à l'Agence Fides – existe un ample consensus concernant l'idée selon laquelle les assyriens doivent participer activement à la campagne militaire visant à libérer la plaine de Ninive (actuellement contrôlée en bonne partie par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » NDR) et à défendre la zone après sa libération. Les Unités de protection de la plaine de Ninive (NPU), qui s'acquittent de cette mission, sont officiellement reconnues et soutenues par le gouvernement irakien, contrairement à ce qu'affirme le Patriarche ».
Selon les responsables de l'Assyrian Confederation of Europe, la nécessité de créer des milices assyriennes s'est rendue évidente lorsque les kurdes se sont retirés et ont laissé les assyriens seuls dans la plaine de Ninive face au génocide perpétré par le prétendu « Etat islamique ». Selon le communiqué parvenu à l'Agence Fides, les groupes armés assyriens « ne constituent pas une milice sectaire, comme l'affirme le Patriarche, et visent à combattre aux côtés des autres forces légitimes et à contribuer à la survie d'un Irak multiethnique » : Les responsables de l'Assyrian Confederation of Europe intiment également au Patriarche de Babylone des Chaldéens de « ne pas interférer dans les affaires politiques de son peuple » et l'exhortent à « ne pas confondre son rôle de figure religieuse avec celle d'un responsable politique ».
La possibilité que les soi-disant « milices chrétiennes » soient financées sur la base d'une décision du Département de la Défense américain – ont fait remarquer les moyens de communication américains tels que Christian Today – représente un effet potentiel de la déclaration du Congrès qualifiant de génocide les violences subies par les chrétiens de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique ».
Le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, avait exprimé, dans les déclarations faites à Fides (voir Fides 20/05/2016) la conviction que « le fait de donner des armes à de soi-disant milices chrétiennes est une très mauvaise idée ». La conquête de Mossoul et de la plaine de Ninive de la part du prétendu « Etat islamique », qualifiée par beaucoup de génocide, a provoqué la mort de quelques chrétiens et la fuite en masse de dizaines de milliers de chrétiens syriens, assyriens et chaldéens en direction d'Erbil et d'autres zones du Kurdistan irakien contrôlées par les milices kurdes. (GV) (Agence Fides 27/05/2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 27-05-2016



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 27 mai 2016 14:12:18 UTC+

AFRIQUE/EGYPTE - Intervention du Patriarche copte orthodoxe et du Président égyptien après des violences à l'encontre des coptes en province de Minya

Minya (Agence Fides) – Sept maisons et magasins appartenant à des chrétiens coptes ont été incendiés et saccagés, une chrétienne âgée insultée et rouée de coups et enfin dénudée en public par une bande d'assaillants furieux. Tel est le bilan provisoire de la nouvelle phase de violences sectaires à l'encontre des coptes ayant explosé à Al-Karm, en province de Minya, en Haute Egypte. Cette fois, la férocité des bandes extrémistes a été suscitée par des rumeurs locales concernant l'existence d'une relation sentimentale entre un égyptien copte – fils de la femme de 70 ans agressée – et une musulmane.
La nouvelle explosion de violence sectaire, arrivant quelques jours après la rencontre à Rome entre le Pape François et le grand imam d'al-Azhar, Ahmed al Tayyib, a attiré de nouveau l'attention du débat public en Egypte, surtout à cause des violences et des humiliations perpétrées à l'encontre de la femme âgée. Le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, actuellement en Autriche, a diffusé un communiqué dans lequel il estime possible que les faits d'al-Karm pourraient être utilisés pour déclencher une nouvelle spirale d'affrontements confessionnels et appelle tout un chacun à préserver ensemble la coexistence pacifique entre les différentes composantes de la population égyptienne. Le Président Abdel Fattah al Sisi – indique un communiqué du 26 mai provenant de la Présidence – a lui aussi fait appel aux ministères compétents afin que les responsables des violences d'al-Karm soient rapidement identifiés et punis. Selon ce qu'indique la presse locale, au moins cinq personnes auraient déjà été arrêtées pour avoir participé aux attaques contre la femme âgée et les habitations des coptes. (GV) (Agence Fides 27/05/2016

mardi 24 mai 2016

/EGYPTE - Commentaires du Patriarche d’Alexandrie des coptes catholiques après la rencontre entre le Pape et le grand imam de l’université d’al-Azhar

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AFRIQUE/EGYPTE - Commentaires du Patriarche d’Alexandrie des coptes catholiques après la rencontre entre le Pape et le grand imam de l’université d’al-Azhar
 
Le Caire (Agence Fides) – La reprise des rapports officiels entre le Saint-Siège et l’Université islamique al-Azhar, qui a été scellée par la rencontre cordiale entre le Pape François et l’imam Ahmed alTaiyyb, « pourra donner une nouvelle vigueur aux processus de collaboration et d’intégration que les responsables chrétiens et musulmans égyptiens mettent déjà en œuvre dans de nombreuses situations locales au quotidien ». Tel est l’espoir confié à l’Agence Fides par le Patriarche d’Alexandrie des Coptes catholiques, S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, commentant la rencontre d’hier au Vatican entre le Pape et le grand imam de la plus grande institution académique de l’islam sunnite.
La suspension des rapports entre le Saint-Siège et l’université remonte à 2011, après l’attentat perpétré contre la Cathédrale copte orthodoxe d’Alexandrie au cours de la nuit du nouvel An. A cette occasion, le Pape Benoît XVI avait rappelé les responsabilités des autorités locales en matière de défense des chrétiens. Ces propos avaient suscité les ires non seulement des responsables d’al-Azhar mais également des représentants du Patriarcat copte orthodoxe. Cela, rappelle S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, « a constitué un moment difficile, ayant débuté par un malentendu concernant les paroles du Pape Benoît XVI qui a peut-être été intentionnel chez certains. L’important est d’avoir repris le juste chemin. Maintenant, il faut attendre avec patience que les processus arrivent à maturation. Al Azhar est influente et peut exercer un rôle positif au sein de l’islam sunnite. Mais les difficultés, résistances et divisions ne manquent pas face au revirement du discours religieux sollicité par beaucoup, y compris le Président al Sisi. Il en est également qui perçoivent comme une menace et une attaque contre l’islam tout jugement et toute opinion exprimée librement, dans le cadre du légitime pluralisme. Nous devons respecter ce chemin interne au monde islamique, en le favorisant avec patience et délicatesse, en encourageant nos frères musulmans, y compris en tant qu’Eglise locale, en favorisant la collaboration au sein de la vie sociale, en ce qui concerne des problèmes concrets, sans nous limiter à la confrontation sur des questions strictement religieuses ».
Parmi les signes d’espérance, le Patriarche d’Alexandrie des Coptes catholiques cite les initiatives conjointes d’imams et de prêtres, inspirées par la Maison de la famille égyptienne – organisme de liaison interreligieux créé depuis des années par al-Azhar et par le Patriarcat copte orthodoxe en tant qu’instrument pour prévenir et mitiger les oppositions sectaires – ainsi que le document programmatique signé le 9 mai par le grand imam et par le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, définissant leur engagement commun en matière de lutte contre toute forme de violence et d’abus sur les mineurs (voir Fides 10/05/2016). Au sein de ce document, prédisposé sous le patronage de l’UNICEF, des chercheurs liés à l’université islamique et à la communauté copte orthodoxe ont contribué à déterminer la protection des mineurs comme priorité commune, citant parmi les formes de violence à combattre, les mutilations génitales et le phénomène des mariages précoces. (GV) (Agence Fides 24/05/2016)

vendredi 20 mai 2016

ASIE/IRAQ - Réaction du Patriarche de Babylone des Chaldéens à l’hypothèse de distribution d’armes américaines aux prétendues milices chrétiennes

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ASIE/IRAQ - Réaction du Patriarche de Babylone des Chaldéens à l’hypothèse de distribution d’armes américaines aux prétendues milices chrétiennes
 
Bagdad (Agence Fides) – Le Congrès américain pourrait à court terme autoriser le financement d’une distribution d’armes et de fournitures militaires destinée de manière préférentielle aux prétendues « milices chrétiennes » opérationnelles dans la plaine de Ninive, justifiant cette opération par le fait qu’elle ferait partie intégrante de la guerre contre les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et constituerait une conséquence concrète de la définition de génocide donnée par ce même Congrès aux violences contre les chrétiens perpétrées par les djihadistes du prétendu « Etat islamique ».
Un projet de loi, sur lequel les législateurs américains seront appelés à se prononcer, vise à faire insérer dans le budget de la Défense des Etats-Unis, le financement et la distribution d’armes aux prétendues « milices chrétiennes » dans le cadre de la lutte contre les djihadistes. Une disposition parlementaire avait déjà par le passé crédité des fonds en faveur des forces de sécurité locales dans la plaine de Ninive. Le nouveau projet fait référence de manière spécifique à des « milices chrétiennes » comme destinataires privilégiés du soutien logistique et militaire américain. « La Commission estime que les Etats-Unis devraient soutenir des groupes locaux, équipés de manière adéquate et opérationnels, comme les milices chrétiennes irakiennes, ayant une mission de sécurité nationale ».
L’initiative – soulignent des moyens de communication américains tels que Christian Today – arrive dans la foulée de la décision prise à l’unanimité de qualifier de génocide le traitement réservé aux chrétiens et aux autres minorités par le prétendu « Etat islamique ». Steve Oshana, Directeur exécutif de l’organisation A Demand for Action – l’un des groupes de pression se battant en faveur de la protection des chrétiens – a qualifié cette initiative de « progrès important ». Selon lui, « les forces chrétiennes en Irak et en Syrie ont passé les 18 derniers mois à se consolider et un groupe a déjà reçu le soutien des Etats-Unis en Syrie ».
Le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, est convaincu quant à lui que la décision de fournir des armes à de prétendues milices chrétiennes « est une très mauvaise idée. Elle fait comprendre à quoi tend réellement cette déclaration relative au génocide ». Selon le Patriarche, « il n’existe pas de milices chrétiennes mais seulement des groupes politisés et des personnes simples qui ont un besoin désespéré d’un salaire. Les chrétiens demeurés en Irak sont seulement les pauvres et ceux des strates moyennes. Parmi eux, se trouvent 100.000 évacués ».
Voici quelques jours, de nombreux réfugiés chrétiens ont été contraints à signer une « déclaration de fidélité » à la région autonome du Kurdistan irakien et à son Président, Masud Barzani (voir Fides 13/05/2016). « Maintenant – explique le Patriarche à l’Agence Fides – les arabes sunnites veulent créer une région autonome à Mossoul avec l’appui de la Turquie alors que les kurdes veulent accentuer le processus d’indépendance du Kurdistan. Un autre groupe politique chrétien est appuyé par le gouvernement central de Bagdad. Une confusion totale règne ! Tous veulent instrumentaliser les chrétiens de la plaine de Ninive en fonction de leurs ambitions et leurs intérêts politiques. Cette zone se trouve à la limite. Il s’agit d’une région comprenant différentes ethnies et communautés religieuses, une zone de division entre la région dominée par le kurdes et celle dominée par les arabes sunnites. Tous considèrent les chrétiens de ce s ecteur dans la perspective de leurs propres intérêts, économiques ou politiques. Je crains que tous ces discours ne transforment la plaine de Ninive en une région de conflits continuels, sachant que, si cela était le cas, aucun chrétien ne retournera chez lui. Les chrétiens, s’ils veulent avoir un avenir – ajoute le Patriarche – doivent s’intégrer aux institutions et suivre les autorités légitimes qui gouvernent le lieu où ils vivent. Les Etats-Unis, s’ils veulent réellement vaincre le prétendu « Etat islamique », doivent soutenir les armées régulières qui dépendent du gouvernement central et du gouvernement autonome du Kurdistan au lieu de créer des milices sectaires ». (GV) (Agence Fides 19/05/2016)

mercredi 18 mai 2016

Les Syriens chrétiens face au risque de la marginalisation

http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Les-Syriens-chretiens-face-au-risque-de-la-marginalisation-2016-05-18-1200761063

Les Syriens chrétiens face au risque de la marginalisation


mardi 17 mai 2016

Ne ratez pas : "La fin des chrétiens d'Orient ?" -

Ne ratez pas : "La fin des chrétiens d'Orient ?" -

Ne ratez pas : "La fin des chrétiens d'Orient ?"

Ne ratez pas : "La fin des chrétiens d'Orient ?"
Chaldéens, Coptes, syriaques, Arméniens, maronites… Ils sont les premiers chrétiens de l'histoire. Ils seront aussi sûrement les premiers à disparaître. Persécutés dans tout le Moyen-Orient parce qu'ils sont assimilés à l'Occident qui a adopté leur religion, ils sont devenus les minorités à abattre d'un islam guerrier et intolérant d'obédience djihadiste ou simplement nationaliste. Lâchés par l'Occident qui a toujours préféré pactiser avec les puissants régimes arabes, ils ne sont déjà plus que 11 millions au milieu de 320 millions de musulmans.
Pour retracer leur tragédie, Didier Martiny a choisi de dresser un état des lieux pays par pays. La narration du film pâtit un peu de cet effet catalogue. Mais le panorama éclaire le funeste destin d'une minorité qui, pour surmonter sa faiblesse en nombre, a souvent choisi le mauvais allié (Saddam en Irak, Moubarak en Egypte, Assad en Syrie…) ou n'a pas pu résister à la déferlante génocidaire (les Jeunes-Turcs au début du XXe siècle). Seule lueur d'espoir au milieu de l'océan islamiste qui est en train de submerger la communauté chrétienne d'Orient, la réussite fragile du cas libanais avec ses 43 % de chrétiens, dont l'influence reste protégée par une Constitution écrite par la puissance coloniale d'antan et préservée sous la vigilance des puissances occidentales. Une exception qui confirme la règle éradicatrice et mortifère en vigueur dans le triangle Ankara-Le Caire-Bagdad.
Mardi 17 mai à 20h55 sur Arte. Documentaire de Didier Martiny (2016). 1h26. (Disponible en replay sur Arte+7)


JTK