Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 8 février 2017

États-Unis – Décret anti-réfugiés : le scepticisme des chrétiens d’Orient - Monde - Politique - société - famillechretienne.fr

États-Unis – Décret anti-réfugiés : le scepticisme des chrétiens d'Orient - Monde - Politique - société - famillechretienne.fr

États-Unis – Décret anti-réfugiés : le scepticisme des chrétiens d'Orient

Par un décret, aujourd'hui suspendu, Donald Trump veut interdire provisoirement l'entrée des réfugiés et des ressortissants de sept pays à majorité musulmane sur le sol américain. Les chrétiens d'Orient, qui pourraient déroger à la règle, jugent cette distinction dangereuse.

On se rappelle les effets désastreux de la gaffe de George Bush qui, en 2001, avait, pour qualifier la guerre contre le terrorisme, utilisé le mot « croisade ». L'emploi de ce terme, qu'il a publiquement regretté depuis, avait provoqué un vif émoi au Moyen-Orient parce qu'il faisait des chrétiens d'Orient les protégés des Occidentaux et donnait aux fondamentalistes musulmans une raison supplémentaire de les haïr.

En signant le 27 janvier le décret « Protéger la nation contre l'entrée de terroristes étrangers aux États-Unis », le président Donald Trump a provoqué un malaise comparable chez les chrétiens d'Orient. Le texte prévoit la suspension pendant quatre mois du programme d'admission des réfugiés, ainsi que l'arrêt pour trois mois de l'accès des ressortissants de sept pays musulmans (Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen) aux États-Unis.

Pour ce qui est du programme d'admission des réfugiés, un passage du décret stipule que des dérogations seront possibles pour « accorder la priorité aux demandes faites par des individus [qui seraient victimes] d'une persécution religieuse, à condition que la religion de l'individu soit une religion minoritaire dans son pays ».

L'ensemble de ces mesures a été temporairement suspendu le vendredi 3 février par la décision d'un juge fédéral, et on ne sait pas encore si ce décret sera finalement appliqué.

Le jour même de la signature du texte, le nouveau président américain a accordé une interview à la chaîne de télévision chrétienne CBN, dans laquelle il entend à l'avenir donner la priorité aux réfugiés chrétiens persécutés. « Ils ont été traités de façon terrible. Savez-vous que si vous étiez un chrétien en Syrie, il était impossible, ou du moins très dur, d'entrer aux États-Unis ?, s'est-il insurgé avant d'affirmer : Nous allons les aider. »

La question complexe de l'immigration

Si cette attention toute particulière de la part de l'administration américaine aux chrétiens d'Orient apparaît à première vue une bonne chose, ce traitement de faveur risque toutefois de se retourner contre eux. « Déclarer être favorable seulement aux chrétiens ne nous rend absolument pas service. Au contraire ! », a réagi Mgr Georges Casmoussa, ancien archevêque syrien-catholique de Mossoul. « Nous ne voulons pas de statut spécial, mais simplement être reconnus comme des citoyens à part entière. Si certains optent pour l'immigration, que leurs cas soient examinés à partir de leur situation et non en fonction de leur religion », poursuit le prélat, qui juge ces déclarations « imprudentes ».

Même son de cloche du côté de Marc Fromager, directeur d'Aide à l'Église en détresse (AED). « Tout ce qui touche à Donald Trump suscite des réactions souvent excessives et un peu hystériques. On ne peut pas reprocher à un État de prendre soin de sa sécurité intérieure. M. Trump estime que cette mesure provisoire doit permettre de renforcer à terme les procédures d'admission. C'est son droit. Mais il est vrai que le fait de mettre un coup de projecteur uniquement sur les chrétiens peut s'avérer contre-productif. »

« C'est du populisme au plus bas niveau », dénonce quant à lui Mgr Yousif Thomas Mirkis, archevêque chaldéen de Kirkouk, en Irak, qui s'interroge sur le choix des sept pays touchés par le décret. « Alors que des chrétiens sont persécutés au Pakistan et que nous savons que des terroristes vivent là-bas, pourquoi ne pas avoir aussi intégré ce pays dans la liste ? Quand on est à ce niveau de responsabilité, on ne peut pas trancher aussi catégoriquement sur une question aussi complexe que celle de l'immigration. » C'est l'incohérence de la mesure que l'archevêque irakien ne comprend pas. « On sait bien que des terroristes sont partis de France pour le Moyen-Orient. Est-ce qu'il faudrait interdire à tous les Français le voyage vers les États-Unis ? »

Tout comme Marc Fromager, Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient, regrette que les médias, et en particulier la presse française, s'acharnent systématiquement contre tout ce que dit ou fait Donald Trump. « Cela ne permet plus de réfléchir sereinement. » Mais cette considération ne l'empêche pas de porter un regard très critique sur le bilan de la politique américaine au Moyen-Orient.

Mieux vaut aider les pays à se reconstruire

De retour d'un voyage en Irak où il a pu constater les ravages de Daech dans les villages de la plaine de Ninive, il reste persuadé que la meilleure façon d'aider les chrétiens d'Orient est de réparer les pays dans lesquelles ils vivent. Appelant les États-Unis à faire « un examen de conscience », notamment sur leur action en Irak, Mgr Gollnisch assure qu'« il n'est pas possible de prétendre être l'ami des chrétiens d'Irak tout en ayant dévasté leur pays […] et qu'il n'y aura pas de salut pour ces chrétiens s'il n'y a pas de salut pour l'Irak ! »

En ce sens, Mgr Casmoussa insiste sur le fait que l'aide des États-Unis serait plus efficace si elle était concentrée sur le rétablissement de l'État irakien. « Aller dans cette direction serait bien plus utile que de nous envoyer des missiles ou des tanks. Il fait aider nos pays à s'établir en État de droit et à séparer la religion de l'État, afin que l'on n'instrumentalise plus l'un au profit de l'autre. »



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Le père Majdi el-Allaoui : l’amour absolu - Tania HADJITHOMAS MEHANNA - L'Orient-Le Jour

Le père Majdi el-Allaoui : l'amour absolu - Tania HADJITHOMAS MEHANNA - L'Orient-Le Jour

Le père Majdi el-Allaoui : l'amour absolu

Il est parfois des rencontres dont on ne sort pas indemne. Plonger dans le monde du père Majdi el-Allaoui, c'est entrer dans une autre dimension. Celle où l'amour est si omniprésent qu'il n'y a plus de place pour l'inutile, le futile, le dérisoire. En face de cet homme aux yeux profonds, on se dit que la foi déplace les montagnes. Foi en l'homme, en l'amour et surtout en ce Liban qu'il a dans le cœur. La simplicité avec laquelle le père Majdi raconte comment il vient en aide à des dizaines de milliers de personnes en détresse est désarmante. Et l'on a juste envie de le suivre et de l'aider à aider.

Né à Jbeil, Majdi el-Allaoui connaîtra l'exil, la pauvreté et l'instabilité que la guerre a créés. Mais cet homme était voué à un destin exceptionnel et c'est dès l'âge de neuf ans qu'il connaît la révélation du Christ. Il se convertit au christianisme, quitte l'école à 14 ans et se dirige vers une carrière artistique. La vie le mènera en Italie où il suit des cours de peinture. Son attachement à ses racines le pousse à créer des tableaux qui racontent les beautés du Liban. Il voyage beaucoup, va à la rencontre de la diaspora libanaise et lui montre, à travers ses œuvres, tout l'amour qu'il a pour son pays.

Habité par l'amour de son prochain, le père Majdi consacre sa vie à enseigner la peinture dans les établissements scolaires jusqu'au jour où, côtoyant la misère et le monde douloureux des drogués, il quitte tout pour se consacrer entièrement aux démunis. Et comme souvent lorsqu'on trouve sa voie, animé par une énorme énergie, rien ne l'arrêtera désormais. Ce que cet homme a accompli « en suivant les lois de Jésus », comme il dit, donne le tournis. C'est d'abord un village, le Village de l'Homme, 10 000 mètres carrés à Nahr Ibrahim, avec une mosquée et une église, qui accueille les personnes sous addictions pour un programme de 18 mois sans médicaments, mais avec des soins basés sur l'amour, la confiance, la solidarité et la prière. C'est aussi une association : Bonheur du Ciel qui, aidée par des bénévoles et de belles âmes, va au secours de ceux qui ont faim et froid, de ceux qui sont en détresse. Beit Allah Mahhabé, Beit Ibné... Des foyers pour personnes âgées, des centres pour les sans domicile fixe, des maisons pour les femmes battues, pour les enfants violentés, pour les adolescents délinquants se dressent contre tous ces insoupçonnables malheurs et détresses.

(Pour mémoire : À Bourj Hammoud, les plus démunis ont leur restaurant)

En racontant les histoires de ces enfants des rues, de ces vieillards abandonnés, de ces bébés abusés qui ont perdu leurs facultés, le père Majdi a des larmes dans les yeux. Il connaît chacune de ces personnes à qui il a tendu la main et qu'il a prises dans ses bras.

En 2015, il ouvre un premier restaurant qui sert aujourd'hui 450 repas gratuits par jour. Et tout va continuer en tentant d'aller plus vite que la détresse du monde. Plus de 10 restaurants accueillent aujourd'hui, dans tout le Liban, ceux qui ont faim, avec même un restaurant de burgers pour que les enfants défavorisés puissent fêter leurs anniversaires. Et bientôt un restaurant gratuit ouvrira à Jbeil. Il ne fera travailler que les handicapés, les ex-drogués et les délinquants avec, les week-ends, des bus qui iront chercher des familles dans d'autres régions pour leur offrir un peu de tourisme. Un salon de coiffure, un centre de médiation avec des avocats bénévoles, un supermarché qui nourrit 1 500 familles, un programme de solidarité avec les expatriés et les agriculteurs, et des dizaines de projets sont en devenir. On en reste sans voix.

La liste est longue, mais l'amour dans le cœur du père Majdi n'a aucune limite. Il ne cherche jamais à savoir d'où viennent toutes ces personnes. Il les prend dans ses bras, c'est tout. Et quand on lui demande d'où arrivent les aides, c'est dans un magnifique sourire qu'il évoque Jésus, la bonté des gens et sa foi indestructible. Pour l'accompagner dans sa mission, il attend des bénévoles, des dons, des partages et de la solidarité. On peut le rejoindre sur Facebook, mais surtout dans cette dimension bien au-dessus de tout où l'on a juste envie de s'élever à notre tour.

* Positive Lebanon est un concept basé sur les initiatives concrètes de la société civile libanaise. Ces initiatives qui font que le pays tient encore debout. Mais derrière chaque initiative se tient un Libanais ou une Libanaise courageux, innovant, optimiste et plein d'amour pour son pays.

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mardi 7 février 2017

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 07-02-2017



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Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 7 février 2017 14:52:22 UTC+2
Destinataire: fidesnews-fr@fides.org
Objet: [Agence Fides] Newsletter Fides del 07-02-2017
Répondre à: no-reply@fides.org

ASIE/IRAQ - Visite de l'Evêque syro orthodoxe de Mossoul à l'église Saint Ephrem, libérée de l'occupation des djihadistes   Mossoul (Agence Fides) – L'église syro orthodoxe de Mossoul dédiée à Saint Ephrem, un temps utilisée par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » en tant que siège du « conseil d'Etat des moudjahiddines » située dans une zone de la vile déjà libérée par l'armée irakienne, a reçu la visite de l'Evêque syro orthodoxe de Mossoul, Nicodemus Daoud Matti Sharaf. Des clichés publiés par le site Internet ankawa.com montrent l'église gravement endommagée mais non détruite après plus de deux ans et demi d'occupation djihadiste et l'offensive militaire de l'armée irakienne pour la libération de Mossoul, appuyée par les opérations aériennes de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis. Les photographies publiées montrent que, sur la façade et les murs de l'édifice de culte chrétien, se trouvent encore les banderoles et les affiches noires du prétendu « Etat islamique ».
Les miliciens du prétendu « Etat islamique » avaient dès juillet 2014 choisi l'église Saint Ephrem comme siège du conseil d'Etat des moudjahiddines ». La croix se trouvant sur la coupole avait été démolie. Le 9 septembre de cette même année, les opérations aériennes lancées contre les positions djihadistes avaient endommagé gravement certains édifices adjacents à l'église Saint Ephrem et à l'église syro-catholique Saint Paul, elle aussi située dans ce qu'il est convenu d'appeler le quartier de la police. Par la suite, en novembre 2014, l'église Saint Ephrem avait été vidée de son ameublement interne et des rumeurs persistantes circulant sur Internet avaient fait penser – sans que cela soit jamais confirmé – que le lieu de culte chrétien aurait été bientôt transformé en mosquée. (GV) (Agence Fides 07/02/2017)

samedi 4 février 2017

évêque chaldéen de Téhéran

Un Irakien en Iran – de Téhéran à Paris, rencontres avec Mgr Ramzi Garmou, évêque chaldéen de Téhéran

mgr Ramzi Garmou

Né à Zakho, en Irak, près de la frontière turque, lePère Ramzi Garmou, 73 ans cette année, a passé plus de la moitié de sa vie en Iran.

Envoyé en Perse comme prêtre, par sa hiérarchie en 1976, à l'âge de 32 ans, il n'en est plus reparti. Évêque chaldéen de Téhéran depuis février 1999, Mgr Garmou n'a plus que de rares contacts avec son pays d'origine : « Mes frères et mes sœurs se sont installés aux Etats-Unis. Je n'ai plus de famille en Irak. C'est à Téhéran, où je vis depuis plus de 40 ans, que je me sens chez moi. »

Que ce soit lors de notre première rencontre en 1999 à Téhéran, juste après sa nomination, ou lors de notre dernière entrevue, en novembre 2015 à Paris, la première question posée reste la même : peut-on vivre en chrétien en République islamique d'Iran ?

Sa réponse ne varie pas. « Le Pouvoir est bienveillant à l'égard des Eglises officielles (*1). En Iran, les chrétiens travaillent, étudient, élèvent leur famille. Et s'ils ne transgressent pas les limites permises, il leur est possible de vivre leur foi. »

Les limites ? Ne pas évangéliser. Ne parler de sa foi qu'à l'intérieur de son Église.

Ne pas célébrer en persan, la langue courante pratiquée et comprise en Iran (*2). Interdiction de recevoir un musulman dans les paroisses, notamment les convertis, sous peine  du pire. Malgré les menaces et les persécutions, Ramzi Garmou confie  que ces «renégats » passés au christianisme « se comptent pourtant, chaque année, par dizaines. Obligés de vivre dans la clandestinité, ils sont poursuivis par la police religieuse, menacés par leurs voisins, leurs collègues de travail, et parfois leurs familles. La plupart découvrent l'Évangile par la lecture des poètes mystiques persans, » précise l'évêque.

Autre problème : l'absence de collaboration et de solidarité entre les confessions chrétiennes, chaldéenne et arménienne notamment.

« L'Église d'Iran est composés de groupe fortement marqués par leurs caractéristiques ethniques, regrette le religieux. On vit replié sur nos communautés, renfermés sur nous-mêmes. On manque de souffle missionnaire. »
Chrétien minoritaire, toléré dans une république islamique,  Mgr Garmou s'exprime toujours avec prudence pour décrire la situation des chrétiens d'Iran, pesant chaque mot  pour ne pas  exposer les communautés. Pourtant, lorsque l'injustice l'étouffe, il peut sortir de sa réserve. En octobre 2014, à la présentation à la presse du « Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde (*3) » à Paris, il se lève, se nomme, et s'emporte: «Personne n'ose dire que la politique de colonisation israélienne et l'extrémisme musulman se nourrissent l'un de l'autre. Et que les chrétiens en payent les conséquences. »

Sa sortie provoque la colère du grand rabbin de France, Haïm Korsia, contributeur à l'ouvrage, et présent ce soir-là dans la salle.
Irakien, Ramzi Garmou aime l'Iran. Il parle, mange et pense persan. Prêtre à la paroisse  Sainte Marie Mère de Dieu durant plus de 20 ans, il a vécu heureux dans ce quartier de Téhéran, où, dit-il, « il n'a jamais rencontré la moindre difficulté avec ses voisins, même durant la guerre qui a opposé  les deux pays, entre 1980 et 1988. »

Les chrétiens en Iran seraient moins de 100.000, toutes confessions confondues. Certaines sources descendent même le chiffre à moins de 60 000, avec une très forte majorité d'Arméniens. Difficile à vérifier en l'absence de recensement fiable, à laquelle s'ajoute une émigration continue. Rattachée à Rome, l'Église chaldéenne dont Ramzi Garmou est le pasteur, compterait environ 5000 membres. 5000 fidèles sur une population de près de 80 millions d'habitants, à 98 % musulmane…Comme pour atténuer la faiblesse de la statistique, Ramzy Garmou enchaîne immédiatement: «C'est par la force de son témoignage, la qualité de ses membres, son ouverture à la modernité que la présence de l'Eglise reste  indispensable en Iran. »
L'évêque de Téhéran met beaucoup d'espoir dans la jeunesse iranienne. Ces jeunes qui ont de plus en plus de mal a supporter les pressions et les diktats imposés par le régime des mollahs. Ces nouvelles générations qui protestent, se battent, et n'hésitent pas à descendre dans la rue comme en 2009, pour défier le pouvoir religieux. Conscientes de la richesse de leur culture, elles demandent juste le droit de vivre et de s'exprimer sans peur. Ce sont ces jeunes Iraniens qui changeront le pays et l'islam. Mrg Garmou en fait le pari.

Luc Balbont


http://blog.balbont.oeuvre-orient.fr/


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vendredi 3 février 2017

À Lyon, les visages des chrétiens d’Orient en son et lumière - La Croix

À Lyon, les visages des chrétiens d'Orient en son et lumière - La Croix

À Lyon, les visages des chrétiens d'Orient en son et lumière

Jeudi 2 et vendredi 3 avril, la basilique Saint-Martin d'Ainay, à Lyon, s'est illuminée des couleurs de la Mésopotamie et de l'Irak, emmenant les spectateurs à la rencontre des visages et des terres d'Orient.

Des photos, des images ont été projetées toute la soirée sur la façade, accompagnées de voix et de musique retraçant l'histoire de la région, de la naissance de l'écriture jusqu'aux manuscrits d'aujourd'hui. Les visages de milliers d'Irakiens ont recouvert la basilique romane.

Une manière, pour l'artiste Agnès Winter, de donner chair à « la diversité de leurs croyances et de leurs modes de vie, (qui) sont le visage de l'altérité qui fait la richesse de notre monde », a souligné le maire de Lyon, Gérard Collomb.

Berceau de plusieurs grandes civilisations

« La Mésopotamie fut le berceau de plusieurs grandes civilisations (…). Chacun peut mesurer ce que cette diversité a de précieux », a-t-il insisté, affirmant le lien « ancien et profond » entre la ville qu'il dirige « avec l'Eglise d'Orient ». Car parmi les premiers martyrs chrétiens qui ont introduit le christianisme en Gaule, « beaucoup étaient originaires d'Asie Mineure ».

« Les valeurs de liberté et d'égalité portées par les premiers chrétiens de Lyon ont marqué en profondeur l'identité de notre cité », estime donc Gérard Collomb. « Elles ont contribué à forger des idéaux d'ouverture, de tolérance, qui, au fil des siècles, ont fait de notre ville un foyer de l'œcuménisme et du dialogue interreligieux ».

Jumelage entre diocèses

Dès l'invasion de Daech à l'été 2014, le cardinal Philippe Barbarin s'est rendu sur place, proposant à son retour ce jumelage entre les diocèses de Lyon et de Mossoul. Celui-ci s'est concrétisé le 2 octobre 2014 en présence du patriarche des chaldéens, Louis Raphaël Sako.

A lire aussi : En solidarité avec les chrétiens d'Irak, Lyon organise un jumelage avec Mossoul

Plusieurs initiatives ont émergé depuis, avec le soutien de la Fondation Saint-Irénée, l'Institut Mérieux, l'Œuvre d'Orient et la ville : participation au déminage des villages de la plaine de Ninive, création d'un centre médical Pauline Jaricot destiné aux mères et à leurs enfants à Erbil...

« Pour l'avenir, vous projetez de contribuer à la reconstruction des villages de la plaine de Ninive et de lancer, à Lalesh (ndlr : haut-lieu du yézidisme dans le nord de l'Irak), la construction d'une maison de vie qui accueillera les jeunes femmes yézidies qui ont échappé à leurs bourreaux, pour leur permettre de se reconstruire », s'est félicité le maire.

Soulignant les grandes étapes de l'histoire de la basilique d'Ainay, « seule église romane de la ville », le cardinal Barbarin a cité Edouard Herriot : « Les trois gloires de Lyon sont d'avoir été en l'espace de deux siècles : une colonie de l'empire romain, la cellule initiale de la nation française et le premier foyer du christianisme en Gaule. »

Restés fidèles au Christ

« A ces trois gloires, le maire de Lyon d'alors aurait pu ajouter celle de l'Orient : la Gloire de Jérusalem et de Ninive, celle de Polycarpe, de Pothin et d'Irénée, les lumières de l'Egypte, de la Syrie et du Liban », a-t-il glissé.

Avec quelques dizaines de fidèles de sa ville, le cardinal Barbarin s'est rendu en Irak « pour alerter, c'est-à-dire montrer le destin de ceux qui sont restés fidèles au Christ et qui pourraient être oubliés dans les méandres de l'histoire ».

A lire aussi : Une troisième délégation du diocèse de Lyon en visite en Irak auprès des réfugiés

« En allant à la rencontre de ces personnes déplacées, parquées dans des camps, affrontant l'hiver, nous savions qu'en réalité, ce sont eux qui nous alertent sur l'état de notre société et de notre foi, eux qui ont préféré le choix de la conscience à celui des biens matériels, eux qui ont fait passer la vérité avant leurs intérêts particuliers. C'était le sens profond de ces lumignons de l'espérance qu'ils allumèrent devant leurs abris de fortune, comme les Lyonnais le font à leurs fenêtres, chaque année », a-t-il rappelé.

« Aujourd'hui, c'est cette même lumière qui est projetée sur la façade d'Ainay. Elle vient de tous ceux qui portent ensemble le souci des chrétiens d'Orient ».



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lundi 30 janvier 2017

En Irak, le patriarche Sako relève quelques « signaux positifs » - La Croix

En Irak, le patriarche Sako relève quelques « signaux positifs » - La Croix

En Irak, le patriarche Sako relève quelques « signaux positifs »

« Tout discours agressif ou incitant à la sédition » doit être « officiellement et légalement » être assimilé à un acte de terrorisme, « quelle que soit sa source ». « Il est très regrettable et dangereux que cet extrémisme horrible, qui favorise la haine contre d'autres religions, soit considéré simplement comme une sorte d'expression de la liberté », regrette Sa Béatitude Louis Sako.

Lors d'une conférence sur la protection de la liberté religieuse, organisée le 21 janvier par la Fondation Masarat à Bagdad, le patriarche de Babylone des Chaldéens, Louis Raphaël Sako s'est penché sur le discours incitant à la haine, comme « forme de terrorisme ».

Une prise de conscience à généraliser

Phénomène « terroriste effrayant et inquiétant dans la région et dans le monde entier », le discours extrémiste est « aussi une tragédie pour les chrétiens d'Orient et d'autres minorités religieuses », à laquelle ils ne peuvent faire face que par « la prière, l'émigration et la souffrance ». Aux yeux du patriarche Sako, la prise de conscience sur les dangers de « l'utilisation de la religion par les extrémistes et les fondamentalistes comme arme pour créer des conflits et la guerre » doit encore être « généralisée ».

Ensemble, musulmans et chrétiens doivent « redresser et corriger la situation immédiatement », estime ce responsable catholique oriental, en révisant notamment les programmes scolaires pour les « purifier des « toxines » de haine et d'exclusion » qu'ils contiennent.

Assurer la défaite de Daech

Dans son discours, le patriarche des Chaldéens a toutefois relevé quelques « signes positifs » comme cette « déclaration de l'Autorité de Najaf (NDLR : chiite) encourageant les musulmans à partager la célébration de Noël avec les chrétiens ». Mais aussi une déclaration du Cabinet (diwân) des affaires sunnites « sur les discours appelant à la haine et à la malédiction des chrétiens dans les prières musulmanes », ainsi que les mesures prises par le ministère des affaires religieuses au Kurdistan pour « interdire et sanctionner tout discours contre les autres religions ».

Les Émirats Arabes Unis, eux aussi, ont adopté une loi pour « criminaliser et responsabiliser tous les discours religieux qui nuisent la coexistence et sèment la discorde entre les gens », indique le patriarche.

« Le temps est venu d'investir dans la défaite de l'organisation terroriste Daech, afin de développer un état civil et démocratique reposant sur la pleine citoyenneté pour tout le monde, indépendamment de la religion ou de l'origine ethnique, implore Sa Béatitude Louis Raphaël Sako. Tel est le cas dans tous les pays développés à travers le monde et même certains pays islamiques en séparant la religion de la politique ».

> À lire : Non à l'instrumentalisation de la religion contre les minorités, affirme la Déclaration de Marrakech

Soucieux de maintenir la présence des chrétiens irakiens dans leur pays, l'Eglise chaldéenne a prévu de commencer début février « à reconstruire les maisons des villages » de la plaine de Ninive. « Deux équipes vont travailler ensemble sur ce projet », indique le patriarche Sako, composées de la Ligue chaldéenne et de comités de paroissiens : l'un autour de Telkaif et Alqosh, le deuxième autour de Qaramless.

« Sur les 1667 familles issues de ces trois villages, 1300 voudraient y retourner », assure Louis Raphaël Sako, en espérant qu'elles en entraîneront d'autres. Les comités listent les dommages subis et aideront à financer les travaux de reconstruction, ainsi que le déminage et la fourniture de centres de santé et de générateurs électriques.

dimanche 29 janvier 2017

tayyar.org - "البريطانيون أكثر اهتمامًا وهوسًا ببريكسيت منه بالمسيحيين المضطهدين" - الأمير تشارلز: إعلامنا يغفل اضطهاد المسيحيين

tayyar.org - "البريطانيون أكثر اهتمامًا وهوسًا ببريكسيت منه بالمسيحيين المضطهدين" - الأمير تشارلز: إعلامنا يغفل اضطهاد المسيحيين


"البريطانيون أكثر اهتمامًا وهوسًا ببريكسيت منه بالمسيحيين المضطهدين" - الأمير تشارلز: إعلامنا يغفل اضطهاد المسيحيين




عبد الاله مجيد-
لندن: شكا الأمير تشارلز من تحول البريطانيين إلى "مهووسين" بخروج بريطانيا من الاتحاد الاوروبي على حساب قضايا ساخنة أخرى، بينها أوضاع المسيحيين في الشرق الأوسط. ونقلت صحيفة "ديلي تلغراف" عن مصدر وصفته بالمطلع أن ولي العهد البريطاني أعرب عن شكواه خلال حفل استقبال أقامه جاستن ويلبي، كبير أساقفة كانتربري، وكان الأمير تشارلز ضيف الشرف فيه.

قال تشارلز أمام الحاضرين إن تقريرًا واسعًا عن الاضطهاد الديني غرق "بلا أثر"، لأن تداعيات بريكسيت المستمرة طغت عليه. وأضاف أن البريطانيين "أكثر اهتمامًا وهوسًا ببريكسيت منه بالمسيحيين المضطهدين".
واكدت "ديلي تلغراف" أن مستشارين في البلاط لم ينفوا تصريحات تشارلز، فيما قال ناطق باسم قصر كليرنس هاوس أن القصر لا يعلق على أحاديث جرت في مجلس خاص.
لا تغطية
اصبح موضوع الاضطهاد الديني من مشاغل الأمير تشارلز الكبيرة في السنوات الأخيرة. وتحدث بلغة عاطفية مؤثرة عن لقائه بقس يسوعي من سورية أطلعه على "أعمال خطف بالجملة في سورية والعراق، وأنه يخشى تهجير المسيحيين جماعيًا من أراضيهم المذكورة في الكتاب المقدس".
وقال الأمير تشارلز في حفل الاستقبال الخاص الذي اقامه كبير اساقفة كانتربري في قصر لامبيث هاوس في لندن إنه يشعر بالاستياء لأن التقرير الذي نشرته منظمة "مساعدة الكنيسة المحتاجة" الخيرية التي تدعم المسيحيين المضطهدين لم يلق تغطية تُذكر في وسائل الاعلام.
وقد أُعلن عن تقرير "الحرية الدينية في العالم 2016" خلال فعالية حضرها الأمير، ونشر رسالة مسجلة على شريط فيديو يؤيد فيها ما جاء في التقرير عن أوضاع مسيحيي الشرق. لكن التقرير لم يحظ بتغطية في وسائل الاعلام الرئيسية، بما فيها تلفزيون بي بي سي، الأمر الذي اثار استياء الامير تشارلز.
مرحبة وشاكرة
ورحبت منظمة "مساعدة الكنيسة المحتاجة" بتصريحات الأمير تشارلز، مؤكدة أنها تلقت تبرعًا من مؤسسته الخيرية. وقال رئيس المنظمة نفيل كيرك سميث: "على الرغم من تسليط الضوء على اعتداءات هدفها إبادة المسيحيين والأقليات الأخرى في الشرق، فإن الصحافة العلمانية لم تبدِ اهتمامًا يُذكر بتقرير الحرية الدينية في العالم، ولم يرد له ذكر في التلفزيون الوطني".
وحضر الأمير تشارلز حفل الاستقبال بمناسبة مرور 50 عامًا على اقامة المركز الانجليكاني في روما لتحسين العلاقات بين الكنيستين الانجليكانية والكاثوليكية.
وقُدمت لولي العهد خلال الحفل هدية على شكل صليب خشبي مصنوع من حطام قارب كان على متنه لاجئون غرق قبالة جزيرة لامبيدوزا الايطالية التي تبعد نحو 110 كلم عن شواطئ شمال أفريقيا، على البحر المتوسط.

من أبعد المطران نصّار.. الفاتيكان أم جنبلاط ؟

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"ليبانون ديبايت"

لا زال قرار الفاتيكان القاضي بعزل وإقصاء المطران الياس نصّار عن أبرشية صيدا ودير القمر وتوابعهما للطائفة المارونية يتفاعل على أكثر من صعيد. وآخرها ما تعرّض له المحامي وديع عقل من تهديدات بملاحقته قضائياً، "تقف وراءها جهات كنسيّة وحزبيّة" على خلفيّة الآراء التي عبّر عنها عقل في هذه القضية ودعمه العلني للمطران نصّار على أكثر من صعيد.

تواصل "ليبانون ديبايت" مع المحامي وديع عقل، لمعرفة ملابسات ما تعرض له من تهديدات، وأكد في حديثه لموقعنا بأنه تلقى عدد من الرسائل التهديدية من أكثر من طرف، مفادها أن يبقى بعيدا عن قضية المطران نصار، ويقول بأن هذه الأطراف هي نفسها المتضررة من وقوفه الشخصي ، القانوني والإعلامي لجانب المطران المستهدف. والمتضررة بالتالي من الضغط باتجاه إظهار حقيقة ظلم الكنيسة للمطران نصار.

لا يتوانى عقل عن الإشارة إلى الجهات التي يمكن أن تقف وراء هذه التهديدات، ويقول بأنها الجهات نفسها المنزعجة من المطران نصار والقضايا التي كان يدافع عنها في الجبل، أي النائب وليد جنبلاط. حيث "كان المطران نصار مصدر إزعاج لجنبلاط لأنه كان دائم المطالبة بحقوق المسيحيين الذين تهجروا في الحرب وبحق عودتهم إلى الجبل" ومن أبرز المواضيع التي شكلت إزعاجا لجنبلاط هي عمل المطران نصار على حق المسيحيين بمياه نبع الصفا (وهو النبع المعروف تاريخيا وقام أخوت شاناي بجرّ مياهه إلى بيت الدين)، و"حصل نزاع بين جنبلاط والمطران على خلفية هذا النبع الذي أثبت نصار بأن ملكيته تعود للمطرانية المارونية، ولكن لا زالت كل المناطق التي يجب أن تتغذى من هذا النبع لا تستفيد من مياهه لأن جنبلاط يحتكر مياهه ويجرها". كما أن هناك نزاع بين الرجلين على بعض الأراضي وملكيتها.

ويرى عقل بأن الظلم اللاحق بالمطران نصار لا يقع عليه وحده بل على كل القضايا التي كان مدافعا شرسا عنها، وأهمها حق المسيحيين بالعودة، "وهي القضايا التي شكلت سببا أساسيا لعزله". ويشكك بقرار العزل، ويضعه في إطار المخالفة للقانون الكنسي فـ"المطران يُنتخب انتخاباً، ما يعني أن عزله ليس بالأمر السهل إلا إذا كان قد ارتكب مخالفة كبيرة"، ما يعني أن "هذا القرار إرادة داخلية مغلفة فاتيكانيا، كون المارونية كنيسة مستقلة بذاتها ولا تتدخل الفاتيكان بأمورها، ولكن غلّفت بكركي القرار بإطار فاتيكاني، لأنها لا تريد أن تأخذ المبادرة وتعزل مطرانا من أبرشيته، وهو الأمر الذي يُعتبر سابقة في التاريخ".

ويسرد عقل لـ"ليبانون ديبايت" رواية تثبت تشكيكه بالقرار الصادر بحق المطران نصار. ففي التاريخ الماروني، في أيار الـ1955 عندما توفي البطريرك أنطوان بطرس عريضة واجتمع المطارنة لينتخبوا بطريركا جديدا، دخل عليهم القاصد الرسولي في القدس "المونسينيور أودّي" آتيا من الفاتيكان، ويتلو عليهم رسالة يرجع تاريخها لـ27 أيار الـ1955 باللغتين اللاتينية والفرنسية موجّهة من البابا، وفيها قرارين اثنين (تعليق أعمال المجمع الماروني اللبناني أي حل مجمع المطارنة، وتعيين بولس المعوشي بطريركا على الطائفة المارونية). وكانت هذه الرسالة سابقة تاريخية لتدخّل الفاتيكان بشؤون الكنيسة المارونية. ولكن بعد سنة من القرار ذلك زار مطران طرابلس "مطران العبد" الفاتيكان، وعندها سأله البابا "كيف هو حال البطريرك الختيار" ويقصد هنا البطريرك عريضة، ليجيبه: "بطريركنا توفي وعينت الفاتيكان مكانه بطريرك آخر" ليتفاجأ البابا يومها وينفي أن يكون للفاتيكان علما بهذا الأمر، وعندها صلّحت الفاتيكان الوضع مع بكركي. أما السابقة التاريخية الثانية فهي بقرار عزل المطران نصار.

وعليه، مجرد البحث في القانون الكنسي، والتاريخ الماروني والتمعن بهذه القصة، نستطيع التوصل إلى وضع إشارات استفهام عريضة على القرار الفاتيكاني الأخير، والذي على بكركي أن توضّح للرأي العام حيثياته القانونية، وتثبت بأنه قراراً فاتيكانياً في الشكل والمضمون...!!!


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samedi 28 janvier 2017

« Vos souffrances sont nos souffrances », assure François aux Églises orientales - La Croix

« Vos souffrances sont nos souffrances », assure François aux Églises orientales - La Croix

« Vos souffrances sont nos souffrances », assure François aux Églises orientales

Rencontrant, vendredi 27 janvier au Vatican, la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Église catholique et les Églises orthodoxes orientales, le pape François est revenu sur les souffrances des chrétiens, notamment au Proche-Orient, soulignant une nouvelle fois le témoignage œcuménique des martyrs.

Les Églises orientales sont toutes les Églises chrétiennes qui, pour différentes raisons, ne se reconnaissent pas dans les conclusions du concile de Chalcédoine (451) confessant « un seul et même Christ, Fils, Seigneur, l'unique engendré, reconnu en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation ».

« Facile de manipuler et d'inciter à la haine »

Copte-orthodoxe, syrienne-orthodoxe, arménienne apostolique, éthiopienne-orthodoxe, érythréenne-orthodoxe, toutes ces Églises ont leur siège au Proche-Orient, où vivent une grande majorité de leurs fidèles, exposés à l'instabilité politique de la région.

« Beaucoup d'entre vous appartiennent à des Églises qui assistent quotidiennement à l'épidémie de violence et d'actes terribles perpétrés par l'extrémisme fondamentaliste, a d'ailleurs relevé le pape qui a rappelé que « ces situations si tragiques de souffrances s'enracinent facilement dans des contextes de pauvreté, d'inégalité et d'exclusion sociale, en raison également de l'instabilité générée par des intérêts particuliers, souvent externes, et de précédents conflits qui ont entraîné de mauvaises conditions de vie, des déserts culturels et spirituels dans lequel il est facile de manipuler et d'inciter à la haine. »

« L'exemple de tant de nos martyrs »

« Chaque jour vos Églises sont proches de la souffrance, appelées à semer la concorde et à reconstruire patiemment l'espérance, réconforter avec la paix qui vient du Seigneur, une paix que, ensemble, nous sommes tenus d'offrir à un monde lacéré et blessé », a insisté François.

Rappelant les mots de saint Paul pour qui « si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance » (1Co 12, 26), il a assuré que « vos souffrances sont nos souffrances ».

Selon François, un « fort soutien des communautés chrétiennes » se trouve d'ailleurs dans « l'intercession et l'exemple de tant de nos martyrs et saints qui ont courageusement témoigné du Christ et ont rejoint sa pleine unité ».

Ne pas « se prêter à la logique de la force »

« Et nous, qu'attendons-nous ? », s'est-il interrogé, sortant de son texte pour exhorter l'ensemble des chrétiens à témoigner, unis, de la mort et de la résurrection du Christ.

« Lorsque la violence engendre la violence et que la violence sème la mort, notre réponse est le pur ferment de l'Évangile qui, sans se prêter à la logique de la force, fait surgir des fruits de vie même de la terre aride, et une aube d'espoir après les nuits de terreur », a insisté François.



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Au moins 100 lieux de culte détruits par Daesh en Irak - International - Aleteia : un regard chrétien sur l’actualité, la spiritualité et le lifestyle

Au moins 100 lieux de culte détruits par Daesh en Irak - International - Aleteia : un regard chrétien sur l'actualité, la spiritualité et le lifestyle

Au moins 100 lieux de culte détruits par Daesh en Irak

Dans un message diffusé le 25 janvier, par le biais des moyens de communication du Patriarcat, les paroisses et communautés chaldéennes de par le monde ont été invitées à soutenir financièrement les projets de reconstruction et de restauration envisagés dans les villes de la plaine de Ninive, libérées récemment de Daesh. Au même moment, rapporte l'agence Fides, le patriarche, Mgr Louis Raphaël I Sako, se trouvait en visite dans la zone, où il a prié pour la paix et le retour rapide des refugiés dans leurs maisons.

Selon des informations recueillies par l'agence auprès du Ministère pour les affaires religieuses de la Région autonome du Kurdistan irakien, au moins 100 lieux de culte auraient été vandalisés ou totalement démolis, dont une très grande partie sont des églises chrétiennes.

Les églises retrouvent leurs croix

À Telkeif, l'église du Sacré-Cœur, comme tant d'autres, malgré les terribles conditions dans lesquelles elles ont été laissées par Daesh après plus de deux ans d'occupation, a retrouvé sa croix sur le toit. Le patriarche y a présidé un temps de prière et a évoqué les efforts entrepris pour « accélérer la restauration d'habitations et d'églises endommagées ou détruites » pendant cette période, pour ainsi « permettre le retour de ceux qui désirent revenir dans leurs maisons, abandonnées entre juin et août 2014 devant l'avancée des milices du prétendu État islamique ». En même temps, un message était envoyé à toutes les paroisses et aux communautés chaldéennes de par le monde, « afin qu'elles prennent en charge le soutien financier des projets de reconstruction et de restauration des conditions d'habitabilité des villes libérées de la plaine de Ninive ».

Les premiers fonds, mis à la disposition des villes par le Patriarcat, ont été remis aux comités créés à cet effet : soit quelques 500 millions de dinars irakiens (soit plus de 380.000 euros). Les premières reconnaissances ont montré que Batnaya constitue le centre le plus touché par les dévastations djihadistes et les affrontements. D'autres villes telles que Tesqopa et Telkeif auraient en revanche subi moins de dommages.

Découverte inattendue

À Telkeif, lors de la reconquête, les troupes de l'armée irakienne ont trouvé une chrétienne de 60 ans, Georgette Hanna, qui, n'avait pas réussi à quitter la ville avec les autres membres de sa famille en août 2014. Celle-ci a été recueillie par une famille de voisins musulmans, qui a pris soin d'elle pendant tout ce temps, la cachant dans son habitation.

Les Meilleures Histoires

Donald Trump est un président atypique, personne n'en doutera. Mais il l'est d'autant plus que, contre toute habitude, une grande partie de…



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jeudi 26 janvier 2017

Rencontre interreligieuse sur le thème « Le Liban nous rassemble », à l’ambassade d’Arabie saoudite - L'Orient-Le Jour

Rencontre interreligieuse sur le thème « Le Liban nous rassemble », à l'ambassade d'Arabie saoudite - L'Orient-Le Jour

Rencontre interreligieuse sur le thème « Le Liban nous rassemble », à l'ambassade d'Arabie saoudite

Olj 26/01/2017

https://www.lorientlejour.com/article/1031513/rencontre-interreligieuse-sur-le-theme-le-liban-nous-rassemble-a-lambassade-darabie-saoudite.html

Rencontre interreligieuse sur le thème « Le Liban nous rassemble », à l'ambassade d'Arabie saoudite

Les participants à la rencontre interreligieuse à l'ambassade d'Arabie saoudite.

Sur le thème « Le Liban nous rassemble », le chargé d'affaires de l'ambassade saoudienne, Walid Boukhari, a organisé hier une rencontre interreligieuse au siège de l'ambassade saoudienne (Yarzé), histoire « de dissiper les nuages qui se sont amoncelés dernièrement dans le ciel des relations libano-saoudiennes », et comme en prolongement de la décrispation intervenue à l'issue de la visite officielle du président Michel Aoun dans les relations entre le Liban et l'Arabie saoudite.
La réunion s'est tenue en présence du mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, du cheikh Akl druze, cheikh Naïm Hassan, du délégué du patriarche maronite, l'archevêque de Beyrouth, Boulos Matar, et d'un certain nombre d'autres représentants de communautés religieuses au Liban, ainsi que des membres de la Commission nationale pour le dialogue islamo-chrétien Harèth Chéhab et Mohammad Sammak.
Par contre, la communauté chiite n'a pas été représentée à la réunion, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, s'étant excusé pour des raisons de santé. De source diplomatique, on a affirmé que son fils, cheikh Ahmad Kabalan, mufti jaafarite, devait normalement le représenter, mais que des contrariétés de dernière minute l'en ont empêché.

Solennité
Comme pour donner plus de solennité à la rencontre, le côté saoudien était également représenté par Mohammad el-Issa, secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique, et Fayçal ben Moammar, secrétaire général du Centre mondial du roi Abdallah pour le dialogue interreligieux, à Vienne.
Prenant la parole au début de la rencontre, M. Boukhari a précisé que celle-ci s'inscrit dans le prolongement de l'infinitive de dialogue interreligieux et interculturel lancée par le roi Abdallah au cours du Congrès mondial pour le dialogue organisé à Madrid.
« Le congrès, a-t-il ajouté, avait pour objectif d'opposer la foi à l'athéisme, la vertu au vice, la justice à l'oppression, la paix aux conflits et aux guerres, la fraternité humaine au racisme. » C'est à l'issue de ce congrès que le monarque saoudien avait fondé le Centre pour le dialogue dans la capitale autrichienne, a-t-il encore précisé.
« Au cœur même du Liban, cette rencontre veut marquer pour l'histoire que dans cet Orient, nous ne vivrons que sous le toit des messages divins », a conclu Walid Boukhari.

Relever les défis
Pour sa part, le mufti Abdel Latif Deriane a souligné « la nécessité de telles rencontres entre les chefs des communautés en ces circonstances difficiles que traverse un Orient saturé de défis lancés aux religions et à l'homme arabe ». « Nous préserverons, solidaires, le vivre-ensemble islamo-chrétien et ne permettrons pas le développement au Liban d'environnements favorables à l'intolérance et au terrorisme ».
« Le Liban ne saurait être qu'aux côtés de l'Arabie saoudite et des États du Conseil de coopération du Golfe ; vous êtes notre profondeur arabe, et nous sommes attachés au plus haut point à notre arabité », a encore lancé le mufti.
De son côté, Mgr Boulos Matar, représentant le patriarche Raï, a affirmé: « Musulmans et chrétiens réunis, nous formons la moitié des habitants de la planète. Dans l'entente, la fraternité et le respect mutuel voulus par Dieu, nous pouvons gagner le pari de la paix pour le monde entier. »
Et Mgr Matar de conclure: « Nous sommes rompus, au Liban, depuis des siècles, à la rencontre, et nous en sommes fiers ; nous savons parfaitement ce qu'est l'islam véritable comme vous savez vous-mêmes ce qu'est le véritable christianisme. L'image de l'islam est blanche dans nos cœurs et nos consciences, car l'islam est fondamentalement humanisme et ouverture sur tous. L'islam n'accepte pas l'extrémisme qui a sa source ailleurs que dans la religion et qui disparaîtra comme il est apparu. »



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Suspendu il y a un an par Rome, l'évêque maronite de Saïda quitte son diocèse - cath.ch

Suspendu il y a un an par Rome, l'évêque maronite de Saïda quitte son diocèse - cath.ch

Suspendu il y a un an par Rome, l'évêque maronite de Saïda quitte son diocèse

25.01.2017 par Jacques Berset

Mgr Elias Nassar, évêque maronite de Saïda, au Liban du Sud, a accepté de quitter son siège le 25 janvier 2017. Il avait été suspendu il y a un an par la Congrégation romaine pour les Eglises orientales,  décision prise en coordination avec le siège patriarcal maronite de Bkerké.

Le prélat se plie ainsi à la décision du pape François de l'éloigner de son diocèse à partir de cette date et de le nommer visiteur apostolique en Europe, rapporte le 25 janvier 2017 le quotidien francophone libanais  L'Orient-Le Jour .

Une décision "injuste"

Mgr Nassar s'est plaint toutefois "de n'avoir pas pu se défendre des accusations lancées contre lui et de n'avoir pu s'en expliquer personnellement devant le Saint-Père". Il qualifie cette décision d'"injuste", notamment parce qu'il n'a pas pu plaider son dossier de vive voix devant le pape, soulignant que cette décision avait été "clairement endossée" par le patriarche maronite.

"Tout le monde convient que mon dossier est propre, et qu'il n'y figure ni crimes ni pratiques justifiant un jugement de l'Eglise à mon encontre", a-t-il lancé au cours d'une conférence de presse tenue au siège de l'évêché de Saïda. Il y a un an, l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, avait été chargé de superviser les décisions administratives de Mgr Nassar.

"Mon dossier est propre… je suis victime d'une campagne diffamatoire"

"Mes positions politiques ont été exploitées par certaines personnes lésées ou d'influence qui ont mené une campagne diffamatoire pour déformer mon image aux yeux de l'opinion, me nuire et nuire à l'évêché", a-t-il affirmé.

A la suite d'une plainte transmise au siège patriarcal de Bkerké, "Mgr Nassar avait comparu devant un conseil restreint du synode des évêques maronites. Il était alors apparu que le différend entre l'évêque et ses paroissiens était trop profond pour qu'il puisse continuer à assumer ses charges pastorales dans un climat pacifié", écrivait le journal le 25 février 2016.

Dans le passé, Mgr Nassar avait été très critique envers Samir Geagea, leader des Forces Libanaises. Il a également été dans collimateur de l'Alliance du 14-Mars pour ses prises de position. L'évêque sortant de Saïda a relevé au cours de sa conférence de presse que ses détracteurs lui reprochent d'avoir lancé des projets résidentiels à Jezzine, Rmeilé, et Deir el-Qamar. "Des pressions ont été exercées par des parties politiques et ecclésiastiques" pour amener les banques qui lui ont fait crédit à se rétracter, et même pour persuader près de 120 acquéreurs éventuels à renoncer à leurs projets, note L'Orient-Le Jour. (cath.ch/orj/be)



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mercredi 25 janvier 2017

Les coptes ne veulent pas de l’aide américaine pou

Les coptes ne veulent pas de l'aide américaine pour la construction de leurs églises

Jenna Le Bras, au Caire, le 16/01/2017 à 6h34
Une proposition de loi visant à assigner au secrétaire d'État américain la supervision de la construction des lieux de cultes chrétiens en Égypte doit être examinée ces jours-ci aux États-Unis. Une idée qui a provoqué la colère des Égyptiens, et en premier lieu des coptes eux-mêmes.

Dans la petite rue qui donne sur la place Bab-El-Louk, dans le centre du Caire, une dizaine de policiers en armes se tiennent près de l'église Sainte-Marie-et-Saint-Jean-le-Baptiste. L'édifice – dont la construction n'est pas terminée depuis 2008 – brille comme une île dans le ciel cairote en ce 6 janvier, soir de Noël.

Il est encore tôt, mais dans la nef, une quarantaine de fidèles est déjà réunie dans une ambiance feutrée. « Malgré les incidents récents, les gens viennent, ils viennent encore plus nombreux pour se recueillir », note le P. Youhanna Makin, qui célèbre l'office ce soir-là.

Cette année encore, Noël est célébré dans l'amertume : l'absence de 27 femmes et enfants, décédés dans l'attaque à la bombe survenue sur le site de la cathédrale Saint-Marc, en décembre, pèse sur les cœurs.

Une loi pour contrôler la délivrance de nouveaux permis de construire

Et, depuis quelques jours, à la tristesse s'est ajoutée la colère. Une proposition de loi visant à assigner au secrétaire d'État américain la supervision de la construction des lieux de cultes chrétiens fâche l'Égypte. Ce projet de loi, soumis au Congrès américain par le député républicain Dave Trott, a pour vocation de surveiller la bonne reconstruction des églises endommagées par les attaques islamistes post-Rabaa de 2013, mais aussi de contrôler la délivrance de nouveaux permis de construire dans le cadre de la nouvelle loi, votée par le Parlement égyptien, l'été dernier.

« C'est très gentil de la part des États-Unis de vouloir nous aider, mais nous ne pouvons pas accepter, s'excuse le P. Youhanna Makin. C'est à l'État de se charger de ces choses-là, et nous préférons garder la gestion de nos églises. »

Si le ton est mesuré, l'annonce dans la presse égyptienne de cette note, qui doit être présentée au Congrès américain prochainement, a crispé les autorités égyptiennes autant que les institutions religieuses du pays. Le ministère des affaires étrangères a rejeté la proposition assurant qu'elle « donnait le droit de saper la souveraineté nationale et imaginait que les autorités égyptiennes pouvaient se soumettre et rendre des comptes à une autorité étrangère ».

Construire des églises au sein d'une nation islamique est légitime

Dar Al-Ifta, l'autorité supérieure pour les fatwas, a aussi condamné le projet de loi pointant du doigt « l'ingérence dans les affaires intérieures de l'Égypte, qui fomente la discorde et la discrimination » entre les Égyptiens. L'organisme, chargé de diffuser les lignes directrices relatives à la bonne pratique de l'islam et de mettre fin aux controverses liées à l'application des préceptes coraniques, a toutefois rappelé qu'il était légitime de permettre aux chrétiens de construire des églises au sein d'une nation islamique dans le respect des lois.

« C'est une proposition sans intérêt et hors de propos », a réagi Mgr Anba Makarios, l'évêque très respecté d'Al-Minya, connu pour ses positions pro-régime. « Où étiez-vous en 2013 quand les Frères musulmans ont détruit et brûlé nos églises ? », a aussi martelé le P. Rafic Greiche, porte-parole de l'église catholique en Égypte.

Dans la foulée, l'Église orthodoxe copte a d'ailleurs insisté sur le fait que le gouvernement avait déjà accompli son « plein devoir dans la réparation et la rénovation des églises ». Une observation que remet en doute Mina Thabet, chercheur spécialiste de la minorité chrétienne pour l'ECRF : « Selon la presse, l'Égypte n'a pas besoin des États-Unis car 90 % des églises auraient déjà été reconstruites. ça me semble largement exagéré », assure-t-il.

Pour Georges Fahmi, chercheur au Middle East Directions European University Institute de Florence, « l'Église veut en finir avec l'idée qu'elle doit bénéficier d'une aide ou d'une protection extérieure quelconque ». « Elle a toujours été ferme sur ces questions, notamment car elle est régulièrement accusée d'être un agent de l'Occident par les islamistes », assure le spécialiste des rapports religion-État.

« Le problème vient de l'intérieur, il ne pourra être réglé que de l'intérieur, par les Égyptiens, insiste d'ailleurs Mina Thabet. L'Égypte a besoin d'une stratégie concrète pour lutter contre l'extrémisme religieux et les violences qu'il implique. La proposition américaine ne réglera rien. Reconstruire des églises sans ambition de faire respecter la liberté de culte ne sert à rien. Il faut venir à bout de ce type de violences par l'éducation. Le problème est plus profond que des murs à rebâtir. »

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Depuis les attaques de 2013

En 2013, les Frères musulmans et les salafistes tiennent les chrétiens responsables du renversement du président islamiste Mohamed Morsi. Ils sont accusés de se venger en attaquant des lieux de cultes chrétiens.

De nombreuses maisons et magasins appartenant à des coptes sont pillés, 84 églises sur 66 sites différents sont partiellement ou entièrement détruites.

Début 2016, le président Al Sissi promet que tous les bâtiments endommagés seront réhabilités avant 2017.

Lors du Noël copte, le 6 janvier, il annonce avoir tenu sa promesse, avec seulement deux églises à terminer. Aucun rapport officiel n'étant disponible, cette déclaration est mise
en doute par les spécialistes, les travaux n'ayant commencé qu'en janvier 2015.

À l'occasion de la messe de Noël copte, le 6 janvier, le président égyptien annonce la construction de la plus grande église du pays, qui sera inaugurée en 2018 dans la nouvelle « capitale » du pays, qui est en train de s'élever dans la périphérie du Caire. Il souligne avoir alloué 100 000 livres égyptiennes (environ 5 200 €) au projet.

Jenna Le Bras, au Caire
  
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