Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
mardi 31 janvier 2012
سوريا: استشهاد كاهن شاب على يد متطرفين
dimanche 29 janvier 2012
Role et Culture-des-Chretiens d'Orient
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/21/73/59/Documents-textes/Christianisme-arabe/D-R-le-et-Culture-des-Chr-tiens-d-Orient---Ch.-Lochon.pdf
lire aussi:
http://www.chretiensdelamediterranee.com/categorie-11109673.html/">
قذيفة على دير سيدة صيدنايا بريف دمشق
Nouvelles des chrétiens du diocèse de Homs et de Hama - Syrie
Jeudi 26 janvier 2012
Pour mémoire et pour l'histoire :
Les chrétiens du diocèse de Homs, Hama et Yabroud sont intégrés au tissu social comme des citoyens à part entière. Avant les évènements qui ensanglantent la Syrie il était inconvenant de décliner sa confession religieuse. Aujourd'hui il n'en est plus ainsi. Le conflit qui s'instaure est passé d'une réclamation populaire de liberté et démocratie à une révolution islamiste. Le vendredi 20 janvier le slogan fatidique a été brandi par les comités de coordination de la révolution : « le peuple veut déclarer le Jihad ! ». Jusqu'à présent nous n'avons pas fait état d'une « persécution » directe qui frapperait les chrétiens. Ils étaient englobés dans les sévices ciblant la population participant à la vie civile. Mais il semble que la donne commence à changer. Comme si la tendance qui couvait devenait dorénavant une consigne. Le futur le dira. Toujours est-il que nous portons à votre connaissance diverses agressions désormais franchement antichrétiennes :
Aujourd'hui 25 janvier le Père Basilios Nassar, curé grec orthodoxe du village de Kafarbohom, province de Hama, a été abattu par des insurgés alors qu'il venait en aide à un homme agressé par les insurgés dans la rue Jarajima de Hama. C'est la première fois, depuis l'insurrection, qu'un prêtre est la cible de la violence aveugle qui est devenue l'arme redoutable d'une insurrection de plus en plus manipulée.
Le faire- part du décès du Père Basilios avec le tropaire byzantin en l'honneur des martyrs
Nous avons reçu plusieurs coups de fil de la part de prêtres amis qui devenaient inquiets.
Ce meurtre est alarmant. Il conforte les craintes de voir la révolution syrienne tourner au conflit confessionnel. Sous couvert d'une quête de liberté et de démocratie les insurgés se révèlent comme des islamistes qui s'en prennent à des civils innocents dans une démarche de discrimination religieuse.
Hier matin le fils de l'Emir islamiste de Yabroud, M.Khadra, attendait avec trois autres hommes en armes le major chrétien Zafer Karam Issa, âgé de 30 ans, marié depuis un an, à la sortie de sa maison. Ils le tuent en tirant sur lui une centaine de balles qui criblent tout son corps et s'enfuient.
Les funérailles ont eu lieu aujourd'hui à une heure, avec la participation du village en émoi. Le curé de Yabroud R.P. Georges Haddad a eu des paroles inspirées : « Dieu est amour et miséricorde. Il incite l'homme à aimer son prochain et à ne pas se détourner de lui. Nous nous adressons à ceux qui se sont érigés comme juges suprêmes de leurs frères qui s'octroient le droit de condamner à mort un être humain. Ils brandissent de faux slogans et mettent le pays à feu et à sang. Zafer, en bon soldat fidèle à sa patrie, voulait mourir dans un affrontement avec l'ennemi pour libérer le Golan. Il a été tué par qui ? et pourquoi ? Par un frère, dans son village, devant sa maison. Revenons à nous-mêmes et réfléchissons sur la voie que nous empruntons. Notre existence est basée sur l'amour et l'acceptation de l'autre. Ne laissons pas des étrangers nous dicter une conduite qui instille la méfiance, la haine et la division. Nous tendons nos mains en signe de réconciliation avec tous : ceux qui sont proches et ceux qui sont loin. Que le sang de nos martyrs donnent à notre cher pays la paix et des lendemains meilleurs ».
Dans la semaine, le jeune chrétien Khairo Kassouha, âgé de 24 ans, a été lui aussi abattu en sortant de chez lui à Kusayr.
Le Père Mayas Abboud, recteur du petit séminaire des grecs catholiques à Damas nous rapporte qu'il a été contacté hier par la veuve du martyr Nidal Arbache, un chauffeur de taxi abattu dernièrement par les insurgés. Dalal Louis Arbache lui dit au téléphone : « cher Père, ici à Kusayr nous sommes livrés au bon plaisir des insurgés qui font la loi chez nous. Nous nous attendons à toutes sortes de sévices. Nous n'avons rien ni personne pour nous protéger. Je vous en supplie Père, prenez cela comme un testament. S'il m'arrive quelque chose de fâcheux je vous confie mon fils, prenez soin de lui. Toute notre famille est menacée par les bandes armées ».
On nous rapporte aussi qu'André Arbache, mari de Virginie Louis Arbache a été kidnappé la semaine passée. On ne sait rien de lui. Sa famille craint pour lui le pire.
Toujours à Kusayr un cousin de Père Louka, curé de Nebek raconte ce qui suit : « je rentrai à Kusayr lorsqu'à un rond-point de la ville j'ai été arrêté par les insurgés. Ils m'ont réclamé mes papiers et m'ont fait attendre deux heures pour vérifier si mon nom est cité dans les listes issues par les comités de coordination de la révolution qui sont désormais des organes de référence judiciaire. Si mon nom avait été mentionné j'aurai été exécuté sur place comme ils le font avec d'autres.
A Homs la liste du Gouverneur s'allonge : il y a plus de 230 chrétiens qui ont été abattus. Plusieurs sont kidnappés. Souvent les insurgés réclament une rançon qui varie entre 20000$ et 40000$ par personne.
Certains quartiers mixtes comme Bab Sbah ou Hamidiyeh à Homs voient 80% de leurs habitants chrétiens les déserter pour s'établir chez des amis ou des parents dans les régions de la Vallée des chrétiens. Les chrétiens de Hama et de sa province font de même. Le mouvement est progressif mais implacable.
POSITION DU MONASTERE SAINT JACQUES L'INTERCIS PAR RAPPORT AUX EVENEMENTS EN SYRIE
Depuis le début de la crise la position de notre monastère et de son higoumène s'est tracée la ligne suivante en conformité avec ses convictions et les exigences de la conscience chrétienne et monastique.
Avoir une idée claire des enjeux géopolitiques à travers une étude approfondie et documentée.
Ne prendre aucune position politique non par peur des uns ou des autres mais parce que nous ne nous sentons pas interpellés politiquement. Notre témoignage se trouve ailleurs, dans le domaine de l'Avènement en nous et autour de nous du Royaume de Dieu dont les moyens ne sont pas ceux du monde. Nous ne sommes ni pour ni contre aucune des parties au conflit. Nous nous positionnons contre tout ce qui est contraire à la loi de Dieu et aux droits de l'homme.
Venir en aide à toute personne humaine dans la détresse quelle que soit son appartenance.
Si personne ne le fait : avoir le courage de stigmatiser à haute voix la désinformation parce qu'elle est une atteinte à la vérité et une manière d'encourager l'impunité des malfaiteurs, quels qu'ils soient.
Prendre position pour les pauvres et les maltraités. Particulièrement les civils innocents qu'ils soient ciblés par le régime ou par les bandes armées de l'insurrection.
Faire attention à l'identité des malfaiteurs ainsi qu'à celle des victimes afin de pouvoir discerner et de porter l'aide convenable à ceux qui sont dans le besoin.
A cet égard Mère Agnès-Mariam de la Croix a, en plein consensus avec sa communauté :
aidé l'opposition du village harcelée par l'armée. A la demande des insurgés Mère Agnès-Mariam a fait des pourparlers avec les militaires pour adoucir leur poigne et respecter la liberté de mouvement de la population.
lancé une opération pour la libération des prisonniers de droit commun retenus sans jugement.
accepté que des membres de l'opposition se réfugient au monastère pour une réunion secrète. De là a été lancé un manifeste en vue d'un dialogue national qui a été repris par le Président de la République.
accédé à la demande de l'UCIP-Liban pour inviter des journalistes catholiques. Ce groupe est le premier au monde à avoir noté que la population civile était la cible d'une violence qui ne provenait pas du régime. Le fait de le dire a déchaîné de graves accusations contre Mère Agnès-Mariam qui ne se sont pas tues à ce jour. La communauté est fière d'être persécutée parce qu'elle a contribué à faire la lumière sur ce volet ténébreux des guerres de l'ombre.
écrit, le 5 novembre 2011 dans l'Orient-le Jour, quotidien pro-opposition libanais, une lettre au Président Bachar El Assad pour réclamer des observateurs de la Croix Rouge qui vérifient que les blessés sont convenablement pris en charge dans les hôpitaux, abstraction faite de leur appartenance politique ainsi que pour solliciter la création d'un comité ad hoc qui s'occupe des prisonniers retenus indéfiniment en prison sans jugement.
continué à établir les vraies listes des vrais morts en contraste avec les fausses listes des faux morts produites honteusement par le frauduleux Observatoire syrien des droits de l'homme.
visité, au péril de sa vie, les quartiers de l'opposition dans la ville de Homs et dans le village de Kusayr. Durant cette visite Mère Agnès-Mariam cachée par une burqa a vu de ses yeux les bandes armées évoluer et, prise pour une musulmane, a recueilli les confidences des sunnites insurgés. Elle a été attristée de constater que l'esprit de ces populations minoritaires est gagné à l'islamisme militant. Elles forment un environnement porteur propice aux bandes armées qui sévissent cruellement contre la population civile toutes confessions confondues tant que celle-ci cherche à maintenir la normalité de la vie citoyenne à l'ombre des institutions en vigueur.
lancé une campagne d'aide aux familles sinistrées de Homs et de Kusayr.
hébergé des personnes et des familles sans abris et recueilli des enfants abandonnés.
obtenu des visas à la demande de la presse mainstream. Ce volet sera traité ultérieurement.
Dans un temps marqué par de graves manipulations et des conflits où les innocents payent le prix du sang notre communauté n'a pas peur, malgré les rumeurs et les quand dira-t-on, de s'avancer sur une voie qui est celle du Christ qui enseigne la véracité et prône l'amour du prochain ainsi que la protection des plus faibles et de toute personne humaine en danger.
Le dossier Syrie
sources:
http://www.palestine-solidarite.org/dossier.Syrie.Homs.260112.htm
decision prise samedi en raison de la recrudescence des violences
La Ligue arabe a décidé de suspendre sa mission d'observation en Syrie en raison de la «recrudescence des violences». «Il a été décidé d'interrompre avec effet immédiat les travaux de la mission de la Ligue arabe en Syrie, en l'attente de l'exposé de la situation devant le conseil de la Ligue», a déclaré le secrétaire général de l'organisation, Nabil Elarabi, dans le communiqué.
Le chef de la mission d'observation de la Ligue arabe en Syrie, le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi, avait déclaré vendredi que les violences avaient augmenté «de manière importante» depuis mardi, faisant au moins 193 morts, dont 137 civils, en particulier à Homs et Hama et à Idleb.
Samedi matin, sept soldats, dont un officier, ont été tués près de Damas dans une attaque menée contre un bus de l'armée par un «groupe terroriste armé», a rapporté l'agence officielle Sana. Dans le centre du pays, des affrontements entre l'armée et des déserteurs ont fait également huit morts: cinq militaires tués à Houla et trois déserteurs morts à Rastane.
165 observateurs déployés depuis le 26 décembre
Les 165 observateurs de la Ligue arabe ont été déployés à partir du 26 décembre avec l'accord de Damas pour surveiller l'application d'un plan de sortie de crise prévoyant l'arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait des chars des villes et la libre circulation des médias étrangers avant l'ouverture de négociations. Mais aucune de ces clauses n'a été mise en oeuvre par Damas.
Vendredi, Paris, Londres, Berlin et plusieurs pays arabes ont présenté au Conseil de sécurité un projet de résolution qui reprend les grandes lignes du plan de la Ligue arabe, qui prévoit un transfert du pouvoir du président syrien Bachar Al-Assad à son vice-président. La résolution exige également «que le gouvernement syrien mette immédiatement un terme à toutes les attaques et violations des droits de l'Homme» contre sa population civile. Mais Moscou s'oppose à ce texte
L'opposition va demander la protection de l'ONU
Dans ce contexte, le Conseil national syrien (CNS) va demander au Conseil de sécurité de l'ONU une protection contre la répression menée par le régime du président Bachar al-Assad, a annoncé un porte-parole du CNS, qui regroupe la plupart des courants de l'opposition.
Le CNS «a décidé de se rendre demain devant le Conseil de sécurité, sous la direction de Bourhan Ghalioun, pour présenter l'affaire syrienne [...] et exiger une protection», a déclaré Samir Neshar, membre du comité exécutif du CNS, lors d'une conférence de presse à Istanbul.
(avec AFP)
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L'islamisme un mouvement essoufflé ,épuisé et sans avenir
Dans les lignes qui suivent, je soutiens, ce qui paraîtra d'abord paradoxal, que l'islamisme n'est pas à craindre, et qu'en dépit de ses succès récents, c'est un mouvement essoufflé ,épuisé et sans avenir .Non pas qu'il soit bénin. Il est nocif, bien au contraire. D'aucuns veulent bien croire qu'il s'est assagi ou qu'il est devenu modéré. Mais il ne s'agit là que d'une modération de façade, reflétant une simple tactique. Les islamistes ont appris à modérer leurs idées pour ne pas offusquer. Mais le voile est mince et ne doit pas nous tromper.
Mais, d'abord, qu'est-ce que l'islamisme ? Et quelles sont ses racines profondes ?
L'explication la plus pertinente a été offerte par un historien canadien, Wilfred Cantwell Smith ( Islam in Modern History, 1957 ). Sa théorie a été reprise et élaborée par Daniel Pipes et Bernard Lewis. Smith soutient que pendant leurs premiers siècles, les musulmans ont eu un énorme succès. Ils ont fait irruption triomphalement dans les pays voisins. La nouvelle communauté s'est étendue ; elle a prospéré ; et elle est devenue puissante. La domination politique a été suivie de richesse et de progrès social et culturel. Bref, un succès foudroyant qui semblait décrété par la providence.
Et puis tout a changé. Vers le treizième siècle, le déclin commence. Les siècles suivants seront marqués par le repli de l'islam et l'ascension de l'Occident. Cependant, le monde musulman reste inconscient de ce qui se passe. L'alerte est finalement donnée en 1798, quand Bonaparte, à la tête d'une force expéditionnaire réduite, débarque en Égypte et parvient à la conquérir avec une aisance stupéfiante. La suprématie de l'Occident, aussi bien militaire que culturelle, devient de plus en plus visible. L'âge de l'impérialisme suivra, et bientôt la plupart des musulmans se retrouveront sous domination européenne. Les musulmans finiront par se convaincre que quelque chose avait mal tourné.
Se sentir pauvres et faibles après avoir été riches et puissants, se retrouver à la queue du progrès après avoir été au premier rang : les musulmans avaient du mal à se l'expliquer. En fait, selon tous les critères du monde moderne – développement économique, alphabétisation, réalisations scientifiques, liberté politique et respect des droits de l'homme – ce qui jadis avait été une civilisation puissante était tombée bien bas.
Le malaise de l'islam moderne provient de ce contraste marqué entre les succès d'antan et les tribulations plus récentes.
Que s'est-il passé ? Ou plutôt : qui est responsable de ce déclin ? Quand les choses vont mal, il est plus facile de rejeter la responsabilité de ses infortunes sur autrui. Ainsi, un certain nombre de coupables étaient successivement désignés. Pendant longtemps, les Mongols étaient les scélérats préférés. Ce rôle a été ensuite tenu par une série de boucs émissaires, entre autres l'impérialisme occidental, bien sûr, européen puis américain, sans oublier les juifs. L'histoire de ce jeu de blâme, avec ses fantasmes et ses théories du complot, est racontée de main de maître et avec une grande élégance par Bernard Lewis dans un livre qui, précisément, a pour titre : What Went Wrong (2003).
À cette question, deux réponses sont à présent apportées.
Les modernistes et les laïques pensent que les musulmans ne peuvent progresser qu'en imitant l'Occident. L'islam est un héritage estimable, certes, mais sa dimension publique doit être mise de côté.
Les islamistes rejettent les influences occidentales et préconisent un retour à un âge d'or mythique. Les échecs de l'islam seraient dus au fait que les musulmans se sont éloignés de l'islam authentique. Pour retrouver la gloire passée, les islamistes exigent l'application de la charia, ou loi de l'islam, dans son intégralité, comme c'était le cas, soi-disant, au premiers temps de l'islam.
Il y a là trois problèmes majeurs qui se posent.
D'abord, malgré leurs efforts visant à se débarrasser des influences occidentales, les islamistes restent imprégnés dans leur vie ,même de tous les jours ,par l'Occident beaucoup plus qu'ils ne sont prêts à l'admettre : Ils montent en voiture ,regardent la télé ,même porno,s'allûment à l'électricité ,utilisent le téléphone portable et naviguent sur internet et Facebook...
Ainsi aussi, l'ayatollah Khomeyni, pourtant très hostile à l'Occident, voulant fonder un gouvernement sur des principes soi-disant islamiques, a fini par établir une république, basée sur une Constitution, et qui représente une nation, à travers un Parlement, choisi par des élections populaires : cinq notions typiquement occidentales.
Ensuite, la charia est un vaste corpus de règles dont plusieurs vont à l'encontre des pratiques ou des sensibilités modernes. Même pendant la période classique de l'islam, les musulmans n'ont pas réussi à vivre en conformité avec la charia. Si les prescriptions concernant le rituel de la vie religieuse, les interdits alimentaires, et le statut personnel (mariage, divorce, pension, héritage) étaient généralement observés, l'application était beaucoup moins rigoureuse, et dans certains cas inexistante, quand il s'agissait de la loi pénale, la fiscalité et la vie politique. Une grande partie de la charia, surtout celle qui a trait à la vie publique, était soigneusement passée sous silence. Pendant la plus grande partie de leur histoire, les musulmans ont toléré cet écart entre l'idéal et le réel, et se sont contentés d'une application imparfaite de la charia.
Enfin, l'islamisme n'est pas l'islam. Et cela, les musulmans le savent. C'est une idéologie du vingtième siècle, agressive et bornée. Et, ce qui est peut-être le plus important, son succès a été limité. Bien qu'il exhale sa rage depuis plus de trente ans, l'islamisme n'a jamais joui d'un large soutien populaire. Il n'a pas vraiment accroché. On peut raisonnablement estimer à 10 % le nombre de musulmans qui y adhèrent. Son influence disproportionnée s'explique par le fait que les islamistes sont une minorité dévouée et bien organisée. La majorité des musulmans sont modérés et s'accommodent des conditions du monde moderne. Ils apprécient même la civilisation occidentale et la trouvent séduisante.
L'avenir du printemps arabe sera l'enjeu d'une âpre bataille entre les islamistes, d'une part, et les libéraux, les laïques, et les progressistes, d'autre part.
L'islamisme a pour le moment une longueur d'avance. Mais il n'est pas invincible. Après les régimes policiers, les barbus anachroniques, avec ou sans cravate, seront vaincus et dépassés à leur tour.
source : lorientlejour.com
samedi 28 janvier 2012
المسيحيون والمسلمون بعد عام من انطلاق الربيع العربي (6)
سوريا: استشهاد كاهن شاب على يد متطرفين
SYRIE : MORT D'UN JEUNE PRÊTRE ORTHODOXE
Il était en train de secourir un blessé
ROME, jeudi 26 janvier 2012 (ZENIT.org) – Le P. Basilius Nassar, prêtre grec orthodoxe, âgé de 30 ans, et dépendant de l'archevêché d'Alep, a été tué en Syrie, à Hama, dans le quartier d'al-Jarajmeh, hier, 25 janvier, rapporte l'agence missionnaire italienne MISNA.
Un groupe armé l'a abattu alors qu'il s'apprêtait à porter secours à un blessé. Des quartiers de Hama sont le théâtre de combats entre insurgés et forces loyalistes depuis mardi, 24 janvier.
L'agence de presse syrienne « Sana » accuse les « groupes armés » du soulèvement, et les comités révolutionnaires accusent les troupes loyalistes.
Le P. Paolo Dall'Oglio, jésuite, responsable du monastère de Deir Mar Musa, a confié à MISNA que c'est la première fois qu'un prêtre est visé : « Cela doit servir d'avertissement à la communauté internationale. Il est urgent qu'elle trouve une voie de méditation avec pour objectif que la Syrie sorte de cette crise au plus vite ».
Parmi les victimes du 25 janvier, la Croix Rouge déplore la mort du responsable du Croissant rouge de Idleb, Abdel Razzaq Jbeiro : il revenait de son travail lorsqu'il a été abattu, au volant de sa voiture, au nord de Khan Cheikhoun, à une cinquantaine de kilomètres au sud d'Idleb, dans des circonstances peu claires pour le moment.
La Croix Rouge déplore le manque de respect des activités médicales et humanitaires en Syrie en ce moment.
Anita Bourdin
ZF12012604 - 26-01-2012
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