Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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dimanche 9 avril 2017

Égypte : deux explosions près de deux églises coptes, au moins 28 morts

, le 
Mis à jour le 09/04/2017 à 13h17

Un attentat à la bombe près d’une église copte, au nord du Caire, a fait au moins 22 morts et 59 blessés, dimanche 8 avril, à trois semaines de la visite du Pape. Une deuxième explosion, encore près d’une église, à Alexandrie, a fait 6 morts.

Ces explosions meurtrières intervienent au moment où la communauté chrétienne célèbre la semaine sainte qui débute aujourd’hui avec la fête des Rameaux.
La communauté copte d’Égypte a une nouvelle fois été prise pour cible par des terroristes. Dimanche 8 avril, au moment de la messe des Rameaux, au moins 22 personnes ont été tuées par un attentat qui aurait également blessé une soixantaine de fidèles présents dans l’église Mar Girgis de Tanta, une ville au nord du Caire.
Il n’y a pas encore d’informations précises sur la nature de l’attaque. « Soit une bombe a été placée dedans, soit quelqu’un s’est fait exploser », a indiqué le gouverneur de Gharbiya (delta du Nil), le général Ahmad Deif. Selon lui « l’explosion a eu lieu à l’intérieur de l’église ». Les services de sécurité ont ratissé la zone de l’église pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’autres engins explosifs dans les environs.

Deuxième explosion à Alexandrie

Une deuxième explosion a eu lieu dimanche près d’une église en Egypte, dans la ville d’Alexandrie, ont indiqué des médias étatiques, quelques heures après un attentat contre une église à Tanta. Au moins 6 personnes ont été tuées. Le pape copte Tawadros II y assistait en début de journée aux célébrations de la fête des Rameaux, selon une page officielle Facebook de l'Eglise copte orthodoxe.

L’ombre de Daech

Ces explosions interviennent, à moins de trois semaines d’une visite du pape François prévue les 28 et 29 avril en Égypte, alors que la branche locale de Daech a appelé à poursuivre les attaques contre « tout infidèle ou apostat en Égypte et partout ». Le groupe djihadiste avait déjà revendiqué l’attaque suicide de décembre dernier, qui avait tué 29 personnes en pleine célébration, dans deux églises coptes au Caire.
L’attaque du Caire a relancé les appels à durcir la lutte contre la mouvance djihadiste en Égypte, en particulier dans le Sinaï où elle a mené une série d’attaques sanglantes contre les forces de sécurité.

Les coptes, victimes de l’islamisme

Les coptes-orthodoxes d’Égypte représentent la communauté chrétienne la plus importante et la plus ancienne du Moyen-Orient – 10 % des 92 millions d’Égyptiens. Ils dénoncent régulièrement les discriminations à leur égard aussi bien de la part des autorités que de la majorité musulmane.
Lors de leur visite ad limina à Rome début février, les évêques égyptiens avaient exposé au souverain pontife quelques-unes de leurs difficultés dans un contexte politique et économique tendu en Égypte : montée de l’islamisme entraînant des tensions régulières sur la construction ou la rénovation d’églises, persistance du djihadisme dans le Sinaï. Ces derniers temps, plusieurs chrétiens ont été tués dans le nord de la péninsule contraignant de nombreuses familles à fuir leurs domiciles.
En août 2013, des partisans de l’ancien président, l’islamiste Mohamed Morsi, renversé par l’armée, avaient aussi incendié des dizaines d’églises et de propriétés coptes après une répression policière qui a coûté la vie à des centaines de manifestants islamistes au Caire.
Rodrigue Arnaud Tagnan (avec AFP)

http://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Egypte-nouvel-attentat-sanglant-contre-Eglise-copte-2017-04-09-1200838247

mardi 17 janvier 2017

En Égypte, les agresseurs islamistes d’une femme copte échappent à la justice

La Croix -, le 
Les autorités judiciaires égyptiennes ont décidé de ne pas ouvrir de procès à propos du cas de Suan Thabet. Cette femme copte de 70 ans avait été agressée et humiliée par des islamistes, en mai 2016, dans un village égyptien.

En mai 2016, Suan Thabet, une femme copte âgée, avait été rouée de coups, dénudée en public et traînée dans les rues du village Karm, dans la province de Minya, en Égypte, par des agresseurs musulmans.
Mis en colère par une rumeur de relation amoureuse entre une musulmane et le fils, chrétien, de cette femme, ils avaient incendié sept maisons et magasin avant de se présenter au domicile du jeune homme. C’est en tentant de s’interposer que cette femme avait été agressée. Huit interpellations avaient eu lieu quelques jours après cette agression, et la victime avait identifié trois personnes comme faisant partie de ses agresseurs.
Mais le parquet local a décidé, samedi 14 janvier, de classer l’affaire pour « manque de preuves ». La femme âgée, interrogée par une chaîne de télévision copte basée aux États-Unis, a indiqué qu’elle et sa famille n’étaient pas retournées chez eux après l’attaque, ayant reçu des menaces.
L’université Al-Azhar du Caire avait rapidement condamné ces violences, et le patriarche copte-orthodoxe Tawadros II avait appelé « à faire preuve de contrôle de soi et de sagesse, pour préserver la paix sociale ».
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi avait lui-même fait appel aux ministères compétents afin que les responsables des violences de Karm, survenues quelques jours seulement après la rencontre entre le pape François et l’imam d’Al-Azhar, soient rapidement identifiés et punis.

Gauthier Vaillant avec cath.ch

mercredi 14 décembre 2016

Commentaires du Patriarche copte orthodoxe après l’attentat contre l’église de Botrosiya


Expéditeur:
Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 14 décembre 2016


AFRIQUE/EGYPTE - Commentaires du Patriarche copte orthodoxe après l'attentat contre l'église de Botrosiya

Le Caire (Agence Fides) – « Nos martyrs, et le martyre en soi, nous unissent au Ciel et font monter notre cœur jusqu'à ceux qui sont déjà là et de là intercèdent pour nous » : c'est en ces termes que le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, a célébré les 25 victimes de l'attentat terroriste perpétré Dimanche dernier, 11 décembre, au cours de la Messe, contre l'église de Botrosiya, se trouvant dans le complexe d'édifices adjacent à la Cathédrale copte orthodoxe du Caire. Les mots du Patriarche copte orthodoxe ont été prononcés au cours de l'homélie donnée au cours des obsèques des victimes, célébrées hier dans la Cathédrale Saint Marc.
« Nous appelons notre Eglise, l'Eglise des martyrs. – a ajouté le Patriarche copte orthodoxe, rappelant que – Depuis le I° siècle après Jésus Christ, les coptes ont donné leur vie en sacrifice par amour pour le Christ ». Au cours de son homélie, Tawadros II a également rappelé que les nouveaux martyrs coptes ont perdu la vie au cours du mois de Kiahk, mois dédié à la Très Sainte Vierge Marie dans le cadre du calendrier copte et qui précède Noël, un mois de joie et de louange. « Disons adieu à ses êtres chers dans le même esprit de louange – a déclaré le Patriarche copte orthodoxe – parce que nous croyons qu'il n'existe pas de mort pour ceux qui aiment Dieu. Ils seront ressuscités dans la joie pour la vie éternelle ». Le Patriarche copte orthodoxe a conclu en soulignant que la main du terroriste ne pourra jamais échapper à la punition divine.
Pascal Maguesyan devant l'Église Sainte-Croix d'Aghtamar (Arménie Occidentale, Turquie) en septembre 2010. Crédit Pascal Maguesyan.Hier déjà, au cours de la commémoration civile des victimes ayant eu lieu au Mémorial du soldat inconnu, le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi, avait annoncé l'arrestation de quatre personnes, soupçonnées d'être impliquées dans l'attentat et a indiqué comme responsable du massacre un jeune kamikaze. Après les relevés de la police scientifique, les forces de sécurité affirment avoir identifié l'auteur de l'attentat suicide dans la personne de Mahmud Shafik Mohamed Mostafa, 22 ans, affilié à la Wilayat Sinaï, groupe égyptien lié au prétendu « Etat islamique », accréditant la piste djihadiste comme matrice de l'attentat. Cependant, les deux plus importantes organisations djihadistes actives au Caire, le mouvement Hasam et le groupe Liwaa al Thuwrah, ont condamné l'attaque. Hasam a accusé les services répondant au Président al Sisi d'avoir perpétré l'attentat pour terroriser la population et consolider son pouvoir.
Les familles et les amis des victimes – indique la presse égyptienne – avaient accueilli hier l'arrivée du Patriarche copte orthodoxe dans la Cathédrale par un mélange de douleur et de jubilation, certains invoquant la pitié de Dieu et d'autres lançant des cris de victoire dans la certitude que leurs proches avaient été accueillis au Paradis.
Le Patriarche copte orthodoxe, visiblement attristé, s'est placé, la tête baissée, face aux cercueils, avant de prononcer l'homélie. La cérémonie funéraire a débuté par une prière d'action de grâce, a continué au travers de la lecture de l'Ecriture Sainte et de la prière pour la vie éternelle des défunts.
Les paroles du Patriarche copte orthodoxe au cours de l'homélie pour les dernières victimes coptes du terrorisme attestent de manière simple et désarmante le regard que les chrétiens posent toujours sur leurs martyrs et aident à vaincre le manque de mémoire qui semble le plus souvent voiler cette caractéristique sans pareil de l'histoire chrétienne dans le monde : un amas d'équivoques et de dénaturations alimentés non seulement par la propagande djihadiste – qui exalte comme martyrs les auteurs des attentats suicides – mais également par des slogans et autres petites phrases relayés par le réseau des institutions mobilisées à temps plein pour défendre les chrétiens persécutés. (GV) (Agence Fides 13/12/2016)

jeudi 22 septembre 2016

Précisions du Patriarche copte orthodoxe sur la signification de son invitation à soutenir le Président égyptien

EGYPTE - 
 
Le Caire (Agence Fides) – L’invitation à manifester publiquement leur soutien au Président Abdel Fattah al Sisi lors de sa visite à New York adressée par l’Eglise copte orthodoxe à ses fidèles résidant aux Etats-Unis ne manifeste ni sujétion ni ne constitue une ingérence de la réalité ecclésiale vis-à-vis du pouvoir politique mais constitue seulement un « acte de patriotisme ». C’est ce qu’a voulu souligner nettement le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, dans un entretien en direct accordé à la chaîne de télévision ONTV. Les visites à l’étranger du Président égyptien – a souligné le Patriarche – ont pour but de « présenter le nouvel Egypte ». Dans son entretien télévisé, Tawadros II a également affirmé que les récentes violences sectaires ayant éclaté dans la province de Minya ne peuvent être interprétées comme un signal que tout le pays soit en proie à un conflit sectaire généralisé, faisant remarquer que, dans cette province, le sous-développement et les forts taux d’analphabétisme concourent à augmenter la tension entre les groupes sociaux et les clans familiaux.
Ces jours derniers (voir Fides 19/09/2016), ce même Patriarche Tawadros II avait diffusé un Message invitant les coptes égyptiens à réserver un accueil chaleureux au Président égyptien au cours de sa visite à New York, à l’occasion de sa participation à la 71ème session de l’Assemblée générale de l’ONU. Après cette intervention, 84 coptes, intellectuels et membres des professions libérales, y compris des activistes d’organisations engagées dans l’affirmation des droits civils, avaient signé et diffusé une lettre critiquant l’implication directe des Eglises présentes en Egypte dans les campagne de mobilisation en faveur du Président égyptien, dénonçant comme graves les interventions directes des institutions et des hiérarchies religieuses dans les questions concernant les équilibres politiques du pays. (GV) (Agence Fides 22/09/2016)

mardi 19 juillet 2016

Nouveaux retards dans l’approbation de la norme relative à la construction d’églises

AFRIQUE/EGYPTE - Nouveaux retards dans l’approbation de la norme relative à la construction d’églises
 
Le Caire (Agence Fides) – Le début de la discussion parlementaire concernant la nouvelle loi qui devrait réglementer la construction des églises et lieux de culte avait été annoncée pour la fin mai mais, près de deux mois plus tard, le texte du projet de loi n’a pas encore été porté devant l’assemblée et se trouve soumis à de continuelles retouches. Ces retards suscitent la préoccupation des Eglises et communautés chrétiennes présentes en Egypte. Le Patriarche copte orthodoxe lui-même, Tawadros II, dans un entretien récent, a indiqué prier souvent pour que la procédure législative concernant la nouvelle norme soit bientôt portée à terme.
Des sources égyptiennes, consultées par l’Agence Fides, indiquent que l’Evêque copte orthodoxe de Tanta, Paula, continue, en sa qualité de représentant des Eglises, à rencontrer des fonctionnaires du Ministère de la Justice et des Commissions parlementaires compétentes afin d’apporter d’ultérieures corrections au texte de travail, de manière à ce qu’il puisse être approuvé et ne risque pas d’être rejeté par l’assemblée.
Le projet de loi, présenté par les bureaux parlementaires compétents à la mi-mai (voir Fides 16/05/2016) comprenait 13 articles. Il reconnaissait entre autre le droits des Evêques à faire recours devant le Conseil d’Etat en cas de retards indus dans le cadre des procédures relatives à la construction de nouvelles églises.
La nouvelle législation, dans les attentes des chrétiens égyptiens, devrait porter à la totale abrogation des règles mises en place par ce qu’il est convenu d’appeler le décret Hamayoni, norme remontant à la période ottomane, qui est à l’origine de nombreuses controverses au niveau local. Selon les règles en question, la construction des églises chrétiennes est soumise à des conditions ne pesant pas sur la construction de mosquées, comme l’interdiction de les édifier à proximité des écoles, des canaux, des édifices gouvernementaux, des voies ferrées et des zones résidentielles. (GV) (Agence Fides 19/07/2016)

lundi 11 juillet 2016

EGYPTE - Quatre maisons attaquées et incendiées à Kom el Loofy dans le cadre de violences sectaires contre les coptes



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 9 juillet 2016 13:56:48 UTC+3
violence

AFRIQUE/EGYPTE - Quatre maisons attaquées et incendiées à Kom el Loofy dans le cadre de violences sectaires contre les coptes
Samalut (Agence Fides) – Quatre maisons appartenant à des familles coptes ont été attaquées par quelques 300 fanatiques islamistes dans le village de Kom el Loofy, non loin de la ville de Samalut, en Haute Egypte. L'assaut a eu lieu après que se soit propagée la rumeur d'un projet de construction d'une nouvelle église dans la zone et ce malgré les démentis du propriétaire des terrains sur lesquels aurait dû être construit le lieu de culte, démentis qui avaient également été communiqués à la police. Aux violences sectaires du début de semaine, a suivi une tentative de conciliation inspirée par les autorités locales.
Le Diocèse copte orthodoxe de Samalut a cependant contesté dans ce cas la praxis des rencontres de réconciliation, imposées de facto par les forces de sécurité, soulignant la nécessité de poursuivre les comportements criminels en application de la loi en vigueur, et faisant remarquer que, souvent, les victimes de violences sectaires demeuraient dans leur condition de partie offensée sans qu'aucune justice ne soit faite. Entre temps, selon des sources égyptiennes consultées par l'Agence Fides, les représentants locaux de la Maison de la Famille égyptienne, organisme de liaison interreligieux institué voici quelques années comme instrument visant à prévenir et à mitiger les oppositions sectaires, ont lancé une collecte de fonds afin de financer la réparation des maisons attaquées par les fanatiques. (GV) (Agence Fides 09/07/2016)

jeudi 10 octobre 2013

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?
Dans un rapport publié mercredi 9 octobre, Amnesty International accuse les autorités égyptiennes d’avoir manqué à leur devoir de protection de la minorité copte.
lire la suite :
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Quelle-est-la-responsabilite-des-autorites-egyptiennes-dans-les-violences-contre-les-coptes-2013-10-09-1037705

vendredi 16 août 2013

Burning of Virgin Mary Monastery in DeirMawas, Minya, Bishop Tadros Monastery in Fayoum and Sohag Diocese’s services building.
Brotherhood supporters continue to demolish and burn Atfih Diocese in Giza [Greater Cairo], a large number of churches in Minya [Upper Egypt], Fayoum, Assiut, Suez, Arish [Sinai], Luxor [south Egypt], the Bible Society headquarters in Cairo, and the Franciscan school in Suez.
Sohag Diocese burnt and destroyed

Sohag (Egypt), 14 August /MCN/ by Nader Shukri

A number of Islamists broke into the St. George Diocese in Sohag and set fire to the church. Fire trucks arrived too late, after the fire had consumed the building.

H.G. Bishop Bakhoum stated that MB supporters had stormed the church, setting fire to the services building and looting all its contents, in addition to assaulting the priests who were inside.

Speaking to MCN, eyewitnesses said police forces and firefighters arrived late at the scene, while a number of MB supporters hijacked a fire truck to prevent it from putting the flames.

Vehicles transporting armed MB groups were seen by eyewitnesses, as they threatened to attack Copts and unarmed citizens on the streets.

Several other governorates in Upper Egypt have witnessed attacks on Copts and churches, after security forces broke up Brotherhood sit-ins at Rabaa el-Adaweya and Nahda squares. In Fayoum, the Friends of the Bible Association headquarters was burned, while MB supporters opened fire on a nuns’ school in BeniSuef, and Archangel Michael’s Church in Assiut was besieged. Meanwhile, several villages in Minya have also witnessed attacks targeting Copts’ houses and churches..
Two churches attacked in Assiut and Wasta, army protects Two Saints Church in Alexandria
Egypt, 14 August /MCN/ by Nader Shukri

The Muslim Brotherhood and other Islamist current supporters assaulted the Archangel Michael Church in Assiut [Upper Egypt], on Wednesday, as well as properties of citizens and Christians in the area.

Security was able to gain control of the situation in the two streets, Namees and Gomhuriya, after clashes with MB supporters around the governorate’s central building.

In Wasta City, BeniSuef [Upper Egypt], Father AngelosMaqar, priest of St. George Church in the village, reported, “Militants hurled stones at the church, breaking its windows.”

In Alexandria, “Troops secured the church and closed the streets leading to it in case of any violence,” said Joseph Malak, lawyer for the families of Two Saint Church bombing victims.

“At the same time, Christian youth went out to several areas to protect the churches, including the church of Maximous and Damadious in Street 45, SidiBeshr.”

He added there are now violent clashes between security forces and Islamists at al-Qa’ed Ibrahim Mosque.

Churches in Egypt had canceled morning masses, especially in the provinces of Minya, Assiut and Fayoum, and closed their doors in anticipation of any violence that would target the congregations.

It is worth mentioning that Brotherhood supporters have been rioting throughout Egyptian governorates since security forces broke up the sit-in at Rabaa el-Adaweya Square in Nasr City, Cairo. The sit-in was dismantled at 6.00 am on Wednesday morning.

Attacks are focused on police stations, churches and Christian homes, particularly in the Upper Egypt governorates, such as Minya. Islamists broke into Virgin Mary and St. Abraam Monastery in Delga village. They set fire to three churches and six services buildings, and marched in the village chanting against the Copts, surrounding their homes and assaulting them with stones, as security was completely absent.

The crowd also set fire to a church services building of St. Mina the Wondrous Church in the south of the province, and attacked the Evangelical Baptist church in BeniMazar.

The Islamists also besieged churches in Samalout and Mallawi, and set fire to two churches in the Fayoum governorate [southwest of Cairo] and attacked Coptic homes and burned churches in Suez.
Greek Church and two Coptic schools in Suez burned
Suez (Egypt), 14 August /MCN/ by Nader Shukri

A number of Muslim Brotherhood and GamaatIslamiyya extremists burned down the ancient Greek Church on Paradise Street in the Suez governorate, in addition to a monastery and a school. They also set fire to the Franciscan school on el-Geish Street.

Governorates throughout Egypt have witnessed attacks on Copts and churches, after security forces broke up Brotherhood sit-ins at Rabaa el-Adaweya and Nahda squares. In Fayoum, the Friends of the Bible Association headquarters was burned, while MB supporters opened fire on a nuns’ school in BeniSuef, and Archangel Michael’s Church in Assiut was besieged. Meanwhile, several villages in Minya have also witnessed attacks targeting Copts’ houses and churches.
Islamists storm St. Mary and St. Abraam Monastery in Upper Egypt, burn three churches and six buildings inside
Minya (Egypt), 14 Augut /MCN/

Islamists attacked St. Mary and St. Abraam Monastery in Delga village, Minya [Upper Egypt]. The crowd stormed the monastery and set fire to three churches and six services buildings inside.

Supporters of former President Mohamed Morsi have been rioting throughout Egyptian governorates since security forces broke up the sit-in at Rabaa el-Adaweya and Nahda squares. The sit-in was dismantled at 6.00 am on Wednesday morning.

Attacks are focused on police stations, churches and Christian homes, particularly in the Upper Egypt governorates, such as Minya.

The crowd also set fire to a church services building of St. Mina the Wondrous Church in the south of the province, and attacked the Evangelical Baptist church in BeniMazar. Islamists also besieged churches in the cities of Samalout and Mallawi.

Father SelwanesLotfi, priest of St. Mary and St. Abraam Church told MCN, “The Islamists set fire on the monastery, which includes three churches. They stormed the monastery, setting areas on fire as they went, including the historical St. Mary Church, St. George Church and St. Antony Church.”

Witnesses said the house of Fr. Angelous, also a priest of the church, was burnt. They blamed the absence of security forces for the current deteriorating situation witnessed in the village, and noted that a state of panic dominates the Copts of the village due to the siege imposed on their houses by the Islamists.

Christians of the area called on security authorities to intervene and prevent a potential massacre.

Islamists marched to St. Mary Church in DeirMawas, chanting against Copts and H.H. Pope Tawadros II. They assaulted the church with stones, breaking glass and windows of the building, and attacked a Coptic-owned shop.

A witness told MCN that the march was organized to protest the breakup of the Rabaa el-Adaweya and Nahda squares demonstrations. They attacked all that was owned by Copts.

Security forces prevented an attempt to storm the village of Beni Ahmed and attack its Coptic residents, exchanging fire with Islamists. The Coptic residents of the villages of Rida, BeniMazar and Maghagha faced consecutive attacks from Morsi supporters, who opened fire indiscriminately on Christian homes.

Islamists threw Molotov cocktails at the Evangelical church in Abu Helal, south Minya, burning the church and its services building.

A witness said that masked people on motorcycles used automatic weapons and birdshot on St. Mina’s Orthodox Church, and then threw Molotov cocktails at the Evangelical church.

Pastor Samir Sadek, head of Minya's Evangelical Synod, told MCN that a number of extremists attacked the church. He rebuked the absence of the security forces, praising the role performed by the residents who exerted their efforts to contain the fire. He signaled that the fire trucks failed to reach to the church due to the narrow street.

The crowd also set fire to a tourist ferry owned by the Coptic Evangelical Authority and another owned by Coptic businessman Samuel ThabetZaki.
MB supporters surround Virgin Mary Church in Qena
Qena (Egypt), 14 August /MCN/

A number of Brotherhood supporters surrounded the Virgin Mary Church in West Qena [southern Egypt], locking worshipers inside the church. This attack is one of the organized violent measures taken by the MB and Islamic movements, which have increased significantly after security forces broke up the sit-ins at Rabaa el-Adaweya and Nahda squares.

Speaking to MCN, H.G. Bishop Kyrillos, Nag Hammadi’s bishop, said he learned of MB gatherings headed to Abu Tesht, which is about 35 kilometers from Nag Hammadi, to attack the local diocese.

He added he had contacted security forces to protect Copts’ places of worship and their properties.

“Dozens of MB supporters and GamaatIslamiyya surrounded the Virgin Mary’s Church in Qena,” explained a security source to MCN, pointing out that church officials had to close its doors for fear of being attacked by extremists.

The city of Qena has witnessed widespread riots by Islamists, while police forces used tear gas to disperse demonstrators who attempted to storm the Qena governorate office, while other Islamist groups surrounded the court building in Qena, which was evacuated of its employees.
Islamists demolish and burn Coptic diocese in Atfih amid security’s absence
Giza (Egypt), 14 August /MCN/ by Nader Shukri

Islamists looted, demolished and burned Atfih Coptic Diocese in the Giza governorate [Greater Cairo], during a lack of full security forces.

Hundreds besieged the diocese, setting fire to the building, looting its contents and have now begun to destroy the remaining structure.

The Copts were able to smuggle Fr. Makorious, priest of the diocese’s church, during the attack.

The Church called upon the military to intervene and protect the Copts and diocese in Atfih. Violence in the city is quickly escalating as news spread of the death of an Atfih Islamist during the military’s break-up of the Brotherhood sit-in in Rabaa el-Adaweya Square in Cairo, this morning.


samedi 3 décembre 2011

Chrétiens d'Orient : comment les aider sans les singulariser


   
 
OLJ/Agences | 03/12/2011

Une église copte en Egypte.
Une église copte en Egypte.
Papier d'angle Des religieux prédisent "un avenir noir" et même affirment craindre un "génocide" des chrétiens.

La poussée islamiste dans le monde arabe est un facteur d'inquiétude pour les chrétiens d'Orient et leurs soutiens occidentaux sont partagés entre le désir de les défendre ouvertement et celui d'éviter de les singulariser.
La difficulté de prévoir l'issue de la phase transitoire actuelle a été soulignée au long d'un colloque, organisé jeudi et vendredi par le Centre culturel français de Rome.
En Egypte, en Tunisie, en Libye, au Maroc, en Syrie, au Yémen et en Irak, l'islamisme est en progression, et les menaces salafistes incitent des chrétiens à émigrer.
Dans l'assistance, des religieux, notamment libanais, ont pris la parole pour prédire "un avenir noir" et, même craindre, pour l'un d'entre eux, un "génocide" des chrétiens.
Alors que 30 000 à 40 000 coptes ont déjà quitté l’Égypte depuis mars, tous les intervenants ont souligné que le départ des chrétiens sert la cause des islamistes, et appauvrit "la diversité" de la région.
Un départ massif "serait une catastrophe", selon Mgr Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux qui a appelé les communautés présentes avant l'apparition de l'islam, à "rester sur place".
"Pour cela, a-t-il conseillé, il faut leur rendre visite, ne pas leur donner l'impression qu'ils sont isolés".
Mgr Tauran a souligné aussi l'importance du dialogue inter-religieux : "dans les conditions très difficiles actuelles, il n'y a que le dialogue qui peut nous sauver".
Cet ancien "ministre des Affaires étrangères" du Vatican a conseillé aux chrétiens d'Orient "de ne pas trop répéter qu'ils sont une minorité". Ils sont "une minorité qui compte", a-t-il dit.
Si le chrétien reste souvent un "citoyen de seconde catégorie", les élites arabes sont très sensibles au rôle des écoles et universités catholiques, où leurs enfants vont souvent étudier, a-t-il observé. Les chrétiens jouent également, selon lui, un rôle reconnu de "facilitateur" dans les crises et de "pont" avec l'Occident.
Une préoccupation majeure naît de l'absence fréquente de statut juridique des chrétiens, selon Mgr Tauran. Même en Jordanie, a-t-il observé, tout se passe bien en raison de la protection du roi, "mais nous n'avons aucune carte, aucun accord en main" si la situation devait basculer.
Pour Joseph Maïla, directeur du pôle religions au Quai d'Orsay, alors que "les révolutions arabes sont nées au nom des valeurs universelles", les déclarations de certains nouveaux dirigeants "ne sont pas rassurantes".
Que peut faire la France, ancienne puissance au Proche-Orient ? Le langage sur la "protection" des chrétiens d'Orient est dépassé, et le ciblage d'une communauté peut être contre-productif: "Nous ne les protégeons pas, nous nous préoccupons d'individus qui sont persécutés pour leurs convictions religieuses", a-t-il dit.
Preuve de la préoccupation de Paris, a-t-il rappelé, la France avait adopté après les attentats antichrétiens de Bagdad (2010) et d'Alexandrie (1er janvier 2011) des positions sans précédent en saisissant le Conseil de sécurité de l'ONU et le Conseil européen. Elle avait considéré qu'une atteinte à la "pluralité" dans une société comme l'Irak pouvait entraîner indirectement une menace pour la sécurité internationale.
A la tête de l'Oeuvre d'Orient, association d'aide aux communautés catholiques du Moyen-Orient, le père Pascal Gollnisch, a invité les Européens, divisés sur l'attitude à adopter face au drame des chrétiens d'Orient, à cesser d'"avoir peur de leur ombre" et d'observer "un silence dommageable".
"Nous ne demandons pas de favoriser les chrétiens, mais de faire respecter certaines règles", a-t-il plaidé, en relevant que "les chrétiens d'Orient portent parfois un regard extrêmement critique" sur les pays occidentaux et leur neutralité au nom de la laïcité.
La chercheuse italienne Anna Bozzo relativise l'isolement des chrétiens: grâce à l'Internet, dit-elle, "ils sont dans le village global. En contact avec les autres chrétiens".
   
  

Réactions des internautes à cet article

- Les chrétiens du Moyen Orient sont confrontés à un avenir noir exactement. Ils n'ont que deux alternatives, ou bien d'abandonner les terres de leurs aïeux ou d'accepter de vivre en moins que seconde classe, avec la crainte de se voir égorger à la première hystérie des extrémistes. Au Liban, il n'en est pas de même, pour le moment du moins. Si il 'ny aurait pas de Dialogue, d'Entente et d'Unité entre toutes les communautés du pays, ou, dans le cas contraire, des cantons, avec gouvernement central, garantis par les pays Arabes et les Nations Unies, l'avenir des chrétiens, ici même aussi, serait, sinon noir, gris et inconnu. Anastase Tsiris

mardi 15 novembre 2011

Aucune réaction de la communauté internationale, l'armée égyptienne noyautée par les islamistes peut continuer à massacrer les Chrétiens. Le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH ) égyptien a été créé par décret du Conseil suprême des Forces armée s, c’est-à-dire de la junte militaire actuellement au pouvoir au Caire. Ce CNDH vient de rendre mercredi son rapport de 14...
http://www.islamisation.fr/archive/2011/11/11/l-armee-egyptienne-s-absoud-de-ses-crimes-contre-les-chretie.html

  •  Le "printemps arabe" n'a pas amélioré le sort des Chrétiens d'Orient. Bien au contraire. En Egypte, les organisations chrétiennes chiffrent à entre 60.000 et 100.000 le nombre de Coptes qui ont quitté le pays depuis le début de la rébellion contre le régime de Moubarak. Les affrontements inter-religieux du mois d'octobre n'ont pas dû contribuer à ralentir les départs.

Cet exode se dirige en priorité vers les Etats-Unis et le Canada. Il s'ajoute à celui qui affecte l'Irak depuis la chute de Saddam Hussein. Le nombre de chrétiens d'Irak était de 1,2 million, il y a sept ans. Ils seraient moins de 500.000 aujourd'hui et continuent de partir.

 http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/2011/11/le-printemps-arabe-accelere-le.html

samedi 29 octobre 2011

Al-Azhar méprise l'invitation du pape pour Assise III


AL-Azhar, plus grande université islamique du monde musulman, dont l'autorité est indiscutée,  par la voix de son président Ahmed Al Tayyeb, a fait savoir qu'elle n'enverrait aucun émissaire à la troisième rencontre d'Assise voulue par Benoit XVI afin de réunir les représentants des différentes religion pour construire un monde de paix, qui se déroule à partir de demain. L'évènement est important, 25 ans après la première réunion d'Assise en 1986 organisée par Jean-Paul II. Plus d'info ici.
Le dialogue est en fait suspendu depuis le début de l’année en raison d’une déclaration de Benoît XVI après l’attentat terroriste du 31 décembre dernier contre l’église copte d’Alexandrie, qui avait coûté la vie à 21 personnes. Benoît XVI avait alors dénoncé « les discriminations, les abus et l’intolérance religieuse qui frappent aujourd’hui en particulier les chrétiens ». Il avait affirmé : « Les paroles ne suffisent pas, il faut l’engagement concret et constant des responsables des nations. »

En réponse, Ahmed Al Tayyeb avait qualifié les propos de Benoît XVI d’« ingérence inacceptable dans les affaires intérieures égyptiennes » et demandé : « Pourquoi le pape n’a-t-il pas appelé à la protection des musulmans quand ils se faisaient tuer en Irak ? » alors que Jean-Paul II et Benoit XVI ont condamné fermement l'invasion américaine de 2003, et qu'en Irak les Chrétiens sont persécutés odieusement, ce qui a entrainé la fuite de 500 000 d'entre eux. Quelques jours plus tard, le 12 janvier, le gouvernement égyptien avait  rappelé son ambassadeur près le Saint-Siège.

Le pere Boulad:le monde arabe est en train de virer dans l’islamisme avec la bénédiction des puissances Occidentales

Pour moi, il est clair que le monde arabe est en train de virer dans l’islamisme avec la bénédiction des puissances Occidentales. A croire que l’Occident n’a rien appris du passé. Qu’a-t-on fait de l’expérience de l’Irak ? Il faut dire aussi qu’il y a une manipulation médiatique de l’opinion. Les rebelles sont unanimement présentés comme des libéraux qui veulent la démocratie. Au lieu de démocraties, se sont des régimes islamistes qui vont se mettre en place.  Je pense que l’intervention de l’Occident dans les scénarios des pays arabes est dictée par des intérêts économiques et financiers. Il y a un manque d’objectivité total. Est-ce que l’Occident se rend compte qu’en mettant en place tous ces régimes dans le monde arabe, il se prépare à un avenir amer ? Personne n’a pas pris la véritable mesure de la puissance, de l’organisation et de la détermination des islamistes. Lire la suite
http://www.islamisation.fr/archive/2011/10/25/egypte-beaucoup-de-chretiens-preparent-leur-valise.html

jeudi 13 octobre 2011

Ils ne veulent plus de chrétiens en Égypte

L’armée a violemment réprimé une manifestation de plusieurs milliers de coptes, dimanche 9 octobre, dans le centre du Caire.

(AFP/MAHMUD HAMS)

Lors des funérailles, lundi 10 octobre, des femmes coptes pleurent l'un des leurs, un jeune homme tué lors des affrontements avec l'armée dimanche au Caire.

Au moins 24 personnes ont été tuées. Des émeutes ont ensuite éclaté dans la capitale égyptienne.
Avec cet article
Dans la petite salle de la morgue, l’air est suffocant. Douze corps sont allongés, épaules contre épaules. L’un a le crâne défoncé, les yeux exorbités. « Tantawi assassin (1) ! », hurlent les hommes et femmes qui se pressent pour voir et embrasser les « martyrs ».
Sur l’une des tables, Mina Daniel, un jeune homme aux longs cheveux noirs, baigne dans une mare de sang. Blogueur et militant socialiste, il a participé à toutes les batailles de la révolution de janvier. Son ami Khaled El Said, leader musulman de la Coalition des jeunes de la révolution, est hébété.
Autour de lui, la foule est hystérique : les femmes lèvent les bras au ciel en pleurant, les hommes aux tee-shirts tachés du sang des blessés scandent des slogans hostiles à l’armée. « Est-ce que l’on n’est pas égyptien ? Est-ce que l’on n’est pas des humains ? », s’exclame Romani Samir, un bijoutier de 30 ans. « Ils ne veulent plus de chrétiens en Égypte ! Que n’importe quel pays nous offre l’asile et nous partirons ! »
Un prêtre copte note minutieusement les noms des défunts. Au moins 24 victimes des violences de la veille avaient été identifiées lundi 10 octobre, parmi lesquels des soldats. Certains ont été tués par balles, d’autres écrasés par des véhicules de l’armée. « Cela rappelle les pires moments de la révolution, lorsque les manifestants de Tahrir étaient directement attaqués par la police », commente Mohsen Isaaq, 27 ans, qui était dans la marche. Il y a eu par ailleurs au moins 328 blessés.

Une manifestation pacifique

Il s’agissait, au départ, d’une manifestation pacifique pour réclamer que l’église du village de Merinab, en Haute-Égypte, en partie brûlée la semaine dernière, soit reconstruite et que les responsables de l’attaque contre l’édifice soient arrêtés et jugés.
Depuis plusieurs semaines, ce village proche d’Assouan est agité par une querelle : un groupe d’habitants musulmans – salafistes, selon certains –, affirme que l’édifice est en fait une « salle commune » et que les coptes ne disposent pas du permis nécessaire pour construire les dômes qu’ils veulent ajouter.
Le prêtre local assure au contraire que le lieu est enregistré comme église depuis plus de quatre-vingts ans. La manifestation de dimanche se saisissait de cette dernière attaque contre les coptes pour réclamer une loi unifiée sur la construction des lieux de culte en Égypte.
« Nous sommes partis de Choubra (quartier du nord du Caire) vers 16 heures. Il y avait environ 10 000 personnes. En arrivant dans le secteur d’Oulali, le cortège a été attaqué à coups de pierre par des habitants ou des “baltaguis” » (hommes de main du régime), raconte Bishoï Tamry, un activiste de l’Union des jeunes de Maspero, un groupe de défense du droit des coptes.
« Le calme est revenu et nous avons pu repartir. Arrivés devant l’hôtel Ramses Hilton, nous nous sommes retrouvés face à un cordon de soldats. Ils ont tiré en l’air pour disperser la foule », continue-t-il.

Les soldats ont tiré à balle réelle sur la foule

Sherif Azer, un militant des droits de l’homme, précise : « Il y avait une forte tension entre les soldats et les manifestants, qui scandaient des slogans contre le Conseil suprême des forces armées (Scaf). On m’a dit qu’il y avait eu des accrochages individuels entre soldats et manifestants, avant que la situation ne dérape. » Des coups de feu sont échangés dans la confusion.
« La télévision d’État a tout de suite choisi sa version : les coptes sont arrivés armés et ont tiré les premiers sur les soldats qui n’ont fait que se défendre », fulmine Bola Abdu. Il semble clair que des groupes de « baltaguis », des hommes de main payés pour provoquer des violences, ont attaqué les coptes présents.
La réaction de l’armée a été plus violente que jamais : après les tirs de sommations et les habituelles bastonnades, des véhicules blindés ont zigzagué au milieu des manifestants affolés, fauchant plusieurs personnes. Les soldats ont tiré à balle réelle sur la foule, au hasard.
« L’armée a voulu montrer qu’elle pouvait utiliser la violence contre les manifestants avant les élections. Comme pour prévenir qu’aller manifester maintenant, c’est risquer sa vie, avance Sherif Azer. Il est plus facile de s’en prendre aux coptes, parce qu’ils savent que la population sera moins solidaire. »
Beaucoup redoutent que les événements ne provoquent des affrontements entre coptes et musulmans dans tout le pays, notamment en Haute-Égypte où les chrétiens sont proportionnellement plus nombreux.
(1) Le maréchal Tantawi dirige le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak, le 11 février dernier.
NINA HUBINET, au Caire


http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Ils-ne-veulent-plus-de-chretiens-en-Egypte-!-_NG_-2011-10-10-721447

mardi 9 août 2011


Reportage interessant de CBN montrant comment les islamistes ont récupéré la révolution en Égypte au détriment des laïcs et des Chrétiens. Les prochaines élections risquent de porter les islamistes au pouvoir. 

Voir le dossier Egypte ( en langue française):

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07.01.2011

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03.01.2011

La tragédie des Coptes

03.01.2011

Le célèbre téléprédicateur Amr Khaled appelle à...

29.12.2010

http://www.islamisation.fr/archives/category/23-egypte.html

mercredi 13 juillet 2011

La justice égyptienne protège l’identité des chrétiens

La justice égyptienne protège l’identité des chrétiens
La Cour suprême égyptienne a prononcé récemment un arrêt permettant aux chrétiens convertis de ne plus être désignés comme « ancien musulman » sur leur carte d’identité mais bien comme chrétiens. Ceux enregistrés, par contrainte ou par erreur, comme musulmans pourront faire inscrire la juste dénomination de leur confession sur leur carte d’identité.
Pour changer cette mention, il faudra présenter un certificat de naissance qui atteste l’enregistrement comme chrétien et une confirmation de l’Eglise d’appartenance.
Jusqu’à présent, les personnes converties de l’islam au christianisme pouvaient se voir refuser une pièce d’identité indiquant leur nouvelle religion. Dans de nombreux bureaux d’état civil égyptiens, les nourrissons comme  les personnes qui devaient changer de statuts étaient enregistrés comme musulmans.
Souvent, les fonctionnaires refusaient de corriger la mention de la nouvelle confession, invitant les chrétiens à garder le statut de musulman présenté comme plus avantageux en Egypte. Dans le cas inverse d’un père se convertissant à l’islam, ses enfants de moins de 16 ans devenaient eux-mêmes automatiquement considérés musulmans.

Opposition de Habib Adli

« La décision de la Cour est un signal positif du changement qui s’opère dans le pays », a réagi Mgr Rafik Greiche, directeur du bureau catholique d’information en Egypte :  « Par le passé, la Cour a proposé plusieurs fois une révision de la norme discriminatoire, mais elle a toujours reçu une forte opposition de Habib Adli, ex-ministre de l’intérieur, désormais emprisonné pour corruption. »
« La loi ne sera peut-être pas appliquée par tous », a mis toutefois en garde Mgr Greiche :  « Pour obtenir des résultats, il sera nécessaire de vérifier son application effective, en particulier dans les zones les plus reculées du pays. »
L’islam sunnite est majoritaire en Égypte. Les coptes représentent un peu moins de 10% de la population égyptienne, évaluée à 80 millions d’habitants. Ils sont surtout regroupés en Haute-Égypte (sud du pays), ainsi qu’à Alexandrie et au Caire.

Dénonciation de Human Rights Watch 

Dès l'âge de 16 ans, obligation est faite à un Egyptien d'avoir une carte d'identité mentionnant sa religion. La carte d'identité est incontournable pour obtenir un emploi, un permis de conduire, pour ouvrir un compte en banque ou encore inscrire un enfant à l'école. Aucun document ne peut être obtenu sinon.
L'organisation non-gouvernementale américaine, Human Rights Watch (HRW), avait dénoncé, dans un rapport intitulé « Identités prohibées » paru en novembre 2007, la discrimination opérée par le ministère égyptien de l’intérieur par l’obligation de mentionner la religion sur la carte d’identité. Cette discrimination, faite non pas au nom de la loi égyptienne mais d’une interprétation de la charia, frappait les convertis au christianisme et les fidèles de minorités religieuses, comme les Bahaïs, non reconnues par l’Etat.
S. M. (avec Apic)12-7-2011

mardi 20 juillet 2010

http://www.islamisation.fr/archive/2010/07/09/les-egyptiens-convertis-au-chritiannisme-menaces-de-mort.html

Les Egyptiens convertis au chritianisme menacés de mort par l'Etat et les Cheikhs.


Sous-titrages aisément lisibles.
Ce qu'il faut retenir :
- L'islam officiel ordonne la mise à mort des apostats.
- Le ministère de l'Intérieur égyptien a rappellé dans la presse la justesse et la légalité de cette sanction. (min 2:12)
- Refus catégorique par les autorités de changer la religion des citoyens sur leur carte d'identité ("interdit pas la constitution").
- Les criminels accomplissant la sinistre besogne ne sont pas poursuivis par la "justice".
- Aucune fille née musulmane ne peut se marier avec un Chrétien.

http://www.islamisation.fr/archive/2010/07/09/les-egyptiens-convertis-au-chritiannisme-menaces-de-mort.html