Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mercredi 20 décembre 2017

TERRE SAINTE - Déclarations du Président palestinien aux représentants des Eglises et communautés chrétiennes de Terre Sainte concernant la défense des Lieux Saints de Jérusalem
 
Ramallah (Agence Fides) – « Le monde et le droit international reconnaissent Jérusalem est comme Etat de Palestine et nous demeurerons unis dans la défense de Jérusalem, des terres et des propriétés chrétiennes et islamiques ». C’est en ces termes que le Président palestinien, Abu Mazen (Mahmud Abbas), s’est adressé à une trentaine de Chefs et de représentants des Eglises et communautés chrétiennes de Terre Sainte qu’il a reçu à Ramallah pour l’échange de vœux en vue des prochaines fêtes de Noël. « Certaines déclarations récentes visent à nier notre histoire mais ceci est notre terre et les palestiniens continueront à lutter de manière pacifique » a ajouté Abu Mazen, se référant implicitement à la décision de l’administration américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. Dans son discours, il a également rappelé la coordination constante avec la Monarchie jordanienne en ce qui concerne la protection des Lieux Saints chrétiens et musulmans de Jérusalem, à commencer par la mosquée d’al Aqsa et par le Saint Sépulcre.
En réponse au discours présidentiel, le Patriarche grec orthodoxe de Jérusalem, Théophile III, a insisté sur la nécessité – soutenue par toutes les Eglises et communautés chrétiennes locales – de protéger le statu quo de la Ville Sainte contre toute violation unilatérale, remerciant le Président M. Abbas pour la sollicitude démontrée dans le soutien apporté à la présence chrétienne en Terre Sainte. Le Président palestinien a été invité à participer aux liturgies solennelles qui seront célébrées par l’Eglise catholique de rite latin et par le Patriarcat grec orthodoxe à l’occasion de Noël, suivant leurs calendriers liturgiques respectifs. (GV) (Agence Fides 19/12/2017)

dimanche 17 décembre 2017

Statut de Jérusalem: les inquiétudes du Patriarcat latin

RV) L'annonce par Donald Trump d'une reconnaissance officielle de Jérusalem comme capitale de l'État d'Israël suscite la colère des Palestiniens. Le Patriarcat latin de Jérusalem alerte contre les «conséquences imprévisibles» de cette situation.
Ce vendredi 8 décembre, de nombreux affrontements ont eu lieu entre l'armée israélienne et des jeunes Palestiniens, faisant au moins deux morts et plus de 80 blessés. La situation restait extrêmement tendue ce samedi matin.
Voici le communiqué du Patriarcat Latin de Jérusalem:
«Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite m’oublie ! (Ps 137:5)
8 décembre 2017
En ces jours, les déclarations sur Jérusalem et son avenir se sont multipliées et nous sommes tous inquiets de la violence qui pourrait s’ensuivre et des conséquences imprévisibles.
Le Saint-Père, se référant également aux diverses résolutions de l’ONU, a exprimé sa profonde préoccupation, et a demandé que de nouveaux prétextes qui favoriseraient plus de violence au Moyen-Orient ne soient pas créés, mais que tout soit fait pour préserver le statu quo dans la Ville Sainte et garantir une égalité spirituelle entre les communautés religieuses des trois religions et entre les deux parties de la ville qui, en réalité, est déjà affectée depuis un certain temps.
Compte tenu d’une situation de conflit évident et de la grande instabilité de la Ville Sainte, nous pensons que toute solution unilatérale ne saurait être considérée comme une solution.
En effet, Jérusalem est un trésor pour toute l’humanité. Toute revendication exclusive, qu’elle soit politique ou religieuse, est contraire à la logique même de la ville. Chaque citoyen de Jérusalem et chaque personne qui s’y rend en visite ou en pèlerinage devrait être en mesure de percevoir et de s’approprier d’une manière ou d’une autre le message de dialogue, de coexistence et de respect que la Ville Sainte nous rappelle et que nous avons souvent terni par notre comportement. Jérusalem est une ville qui doit accueillir, où les espaces doivent être ouverts et non fermés. Depuis trop longtemps, ses habitants sont les otages de ces tensions incessantes qui en dénaturent le caractère.
Il n’y a rien qui puisse empêcher Jérusalem, dans son unicité et son unité, de devenir le symbole national des deux peuples qui la revendiquent comme capitale. Les Israéliens et les Palestiniens devraient parvenir à un accord qui corresponde d’une certaine manière à leurs aspirations légitimes et qui respecte les principes de justice. Les décisions unilatérales qui modifient la configuration actuelle de la ville n’apporteront pas de bénéfices, mais seulement de nouvelles tensions et elles enlèveront la possibilité de rétablir la paix.
Si Jérusalem est sacrée pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, elle l’est aussi pour de nombreux peuples du monde entier, qui la considèrent comme leur capitale spirituelle, qui y viennent en tant que pèlerins pour prier et rencontrer leurs frères dans la foi.
Le caractère sacré de Jérusalem ne se limite pas à des sites ou des monuments individuels, comme s’ils pouvaient être séparés les uns des autres ou isolés de leurs communautés respectives, mais porte sur Jérusalem dans son ensemble, ses lieux saints et ses communautés, avec leurs hôpitaux, leurs écoles et leurs activités culturelles et sociales.
Les deux parties devraient veiller à préserver le caractère universel actuel de la ville et ne ménager aucun effort pour qu’elle reste le lieu où juifs, chrétiens et musulmans continuent de se rencontrer dans les rues de la vieille ville, chacun avec sa mentalité et ses traditions propres, liées de manière si unique les unes aux autres.
La discussion sur Jérusalem ne peut donc pas être réduite à un simple conflit territorial et à la souveraineté politique, précisément parce que Jérusalem est unique, parce qu’elle est le patrimoine du monde entier, et qu’elle a une vocation universelle qui parle à des milliards de personnes dans le monde, croyants et non-croyants.
Une solution réaliste au problème de Jérusalem devrait inclure tous ces éléments.
Patriarcat latin de Jérusalem»


http://fr.radiovaticana.va/news/2017/12/09/statut_de_j%C3%A9rusalem_les_inqui%C3%A9tudes_du_patriarcat_latin/1353819

samedi 16 décembre 2017

LIBAN - Déclaration du Sommet interreligieux de Bkerké sur le choix américain concernant Jérusalem, « une offense faite à trois milliards de croyants »
 
Bkerkè (Agence Fides) – La décision du Président des Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël est « fondée sur des calculs politiques particuliers » et représente « une provocation pour trois milliards de croyants », « qui offense profondément leur foi ». C’est ce que l’on peut lire dans la déclaration émise au terme de la réunion interreligieuse organisée le 14 décembre au siège patriarcal de Bkerké par le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, afin d’exprimer une position commune sur la question de Jérusalem et des nouvelles tensions provoquées autour de la Ville Sainte après la décision de l’Administration américaine de transférer son Ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. Jérusalem – peut-on lire dans la déclaration – « n’est pas une ville comme les autres ». Elle « est pleine de Lieux Saints des trois religions monothéistes, tels que le Saint Sépulcre et la mosquée d’al Aqsa ». 
En reconnaissant ce fait, « tous les pays du monde se sont engagés à respecter les résolutions des Nations unies, lesquelles considèrent Jérusalem et le reste de la Cisjordanie comme territoire occupé » et « se sont abstenus de créer des Ambassades dans Jérusalem occupée ». Les Etats-Unis ont, eux aussi « partagé cet engagement de la communauté internationale jusqu’au moment où le Président Trump l’a violé au travers de sa décision catastrophique du 6 décembre dernier ». Cette décision, outre à violer la légalité internationale, « nuit à la signification spirituelle de Jérusalem et lui porte préjudice ». 
Le texte publié par les responsables religieux ayant participé à la réunion réaffirme le soutien au peuple palestinien et en particulier aux palestiniens vivant à Jérusalem, exprimant leur satisfaction devant leur volonté de résister y compris face aux tentatives visant à modifier le profil religieux et multiethnique de la Ville Sainte.
 La déclaration demande aux responsables arabes et des autres pays de faire pression sur l’Administration américaine afin que la disposition relative à Jérusalem soit retirée. Ils font également appel au peuple américain et à ses organisations sociales et religieuses afin qu’ils manifestent leur alarme face à une décision qui risque de déchaîner de nouvelles spirales de violence. 
Les responsables religieux qui ont signé la déclaration de Bkerké expriment également leur soutien à la requête présentée par le Président libanais, Michel Aoun, à l’ONU afin que le Liban soit reconnu en tant que « centre international » du dialogue entre les religions et les cultures. Toutes les principales communautés religieuses présentes au Liban ont répondu à l’invitation du Cardinal Rai, étant ainsi présents le Patriarche syro catholique, S.B. Ignace Youssef III Younan, le Patriarche grec melkite, S.B. Youssef Absi, le Catholicos arménien apostolique, Aram I, le grand mufti sunnite Abdellatif Daryan, le mufti Kabalan représentant les musulmans chiites et un représentant de la communauté druze.
Au cours de la journée du 14 décembre, le Ministre des Affaires étrangères libanais, Gebran Bassil, a annoncé avoir soumis au gouvernement la proposition d’établir à Jérusalem-est l’Ambassade du Liban près l’Etat de Palestine. (GV) (Agence Fides 15/12/2017)

mercredi 13 décembre 2017

Jérusalem, trois fois sainte/ Ed. Desclée de Brouwer

Ouaknin, Philippe Markiewicz et Mohammed Taleb, Jérusalem, trois fois sainte/ 

Ed. Desclée de Brouwer (***)

Publié le par Patrice Sabater
Jérusalem, trois fois sainte
Dans le contexte géopolitique actuel au Proche-Orient, les Editions Desclée de Brouwer présentent un livre publié en 2016, sur Jérusalem comme lieu du désir, espace convoité mettant régulièrement sur le devant de la scène un imaginaire toujours plus exacerbé les trois confessions monothéistes.
Dans cet ouvrage chacun des trois auteurs (Marc-Alain Ouakninrabbin et Docteur en philosophie – spécialiste d’Emmanuel LévinasPhilippe Markiewiczmoine bénédictin etMohammed Talebphilosophe algérien, spécialiste des questions relatives à l'environnement, de Droit des peuples et de spiritualité) expose son expérience personnelle de la Ville Sainte. L’expérience se veut concrète et fidèle aux textes de chacune des trois confessions. C’est
aussi, et cela n’étonnera personne, un regard à partir de sa foi en revenant aux racines spirituelles de ces lieux saints qu’ils revisitent. Ceux qui connaissent Jérusalem retrouveront des lieux, des sensations, des odeurs et l’écho de la prière qui monte vers Celui que chacun appelle par le Nom porté par sa Tradition. Trois regards pour une même ville tellement convoitée et disputée. Les auteurs ne sont pas, ici, en concurrence. Ce livre n’est pas un dialogue à proprement dit, mais il respire cette volonté de parler posément de ce qui fait vibrer au plus profond de son être spirituel, au creux de son humanité. Trois regards proposés au lecteur comme trois méditations à verser au titre du dialogue inter religieux. Quand on regarde ensemble vers un même, et que l’on essaye de porter plus haut son regard, il est inévitable que les sentiments se croisent et se renforcent en favorisant les lieux de dialogue pour la paix et la concorde ! « Tout ce qui monte converge », aimait dire le Jésuite Teilhard de Chardin. Ici, sans aucun doute, ce pari est réussi…

Marc Alain OuakninPhilippe Markiewicz et Mohammed Taleb n’abordent pas la dimension géopolitique liée à « la Ville Trois fois sainte ». D’autres ouvrages traitent savamment de ce sujet. Le sujet du livre est résolument plus spirituel. Le lecteur sera souvent entraîné dans les profondeurs des veines d’une cité qui porte en elle-même la profondeur des cris, des pleurs, des prières et des espoirs de deux peuples et de trois religions. On est pris aux tripes par certains mots, par certaines explications éclairantes. On est touché et bouleversé… par l’Autre. Les témoignages ont cette fonction de toucher celui qui acceptent d’entrer dans le mouvement d’altérité pour ne pas se cantonner à sa propre réalité spirituelle et à sa propre histoire. Le FrèrePhilippe Markiewicz évoque avec raison « nos racines » au cœur de « la pierre omniprésente dans tous les quartiers de la ville ancienne et moderne… Qu’a-t-elle de particulier, cette pierre, pour s’imposer ainsi à mon regard et à ma mémoire comme le signe de Jérusalem ? »Jérusalem perçut et nommée par la Bible et les chrétiens comme une mère… « Sion, notre Mère » (Ps 86,5) ne se laisse approcher que parce que le croyant apprend à marcher et à construire sa propre intériorité, sa propre demeure intérieure. Un temple nouveau est à construire qui nous plonge dans la Jérusalem physique, mais nous entraîne aussi dans cette Jérusalem céleste à laquelle chaque croyant est appelé à rejoindre un jour…, au dernier Jour. Marc Alain Ouaknin, quant à lui, nous dit que « Jérusalem nous arrache à l’existence ordinaire et nous porte vers un ailleurs, une autre manière d’être et de vivre… ». Des pierres, il est aussi question sur ces nombreux cimetières de Jérusalem, surtout ceux qui sont en attente du Messie sur le Mont des Oliviers Des pierres qui marquent un passage, une présence…, qui peuvent aussi être celles qui nomment ce terrible épisode qu’a vécu l’Humanité, et que fut la Shoah… Des pierres d’attente. Elles peuvent être aussi des pierres servant bien à autre chose au cœur de Yerouchalayim. Pour sa part, Mohammed Taleb nous rappelle la portée spirituelle pour l’Islam de la Ville Sainte :Al-Quds. « Ce à quoi j’aspire, dit-il au lecteur, à travers les pages qui suivent, c’est de mettre en pleine lumière l’islamité et l’arabité de la cité des prophètes, sa présence dans les lettres spirituelles de l’islam, sa radiance comme pôle de sacralité et d’excellence ». Elle est la troisième ville de l’Islam après La Mecque et Médine en raison de la venue d’Abraham sur leMont Moriah et du sacrifice qui est célébré. En raison également de la venue de Mohammed et de sa montée dans les Cieux… Al-Quds est aussi le « lieu d’orientation de la première prière musulmane ». Et, cela nous étonnera sans doute que ce philosophe musulman puisse aborder la figure de Jésus, tel que le Coran le perçoit et le place au cœur de « l’eschatologie islamique », comme « un signe de la fin des Temps ». (pp 193-199).
Le livre ne donne aucune conclusion à cet ouvrage, et peut-être faut-il revenir à l’Avertissementdu début de cet ouvrage pour retenir l’essentiel pour nous faire vibrer intérieurement pour ce qui pourrait être pour le Monde d’aujourd’hui une Annonciation, un Appel à lancer à ces deux Peuples et à ces trois religions de préserver cette Ville et de nous la donner concrètement et réellement comme un lieu d’espérance et de paix sur cette terre d’Orient. Le voulons-nous vraiment ? « Grâce à cet ensemble, les lecteurs pourront mieux saisir la complexité des couches spirituelles de cette ville dont la lumière reste un exceptionnel stimulant pour l’Esprit ». (p 7)
P. Patrice Sabater, cm
8 décembre 2017

Marc-Alain Ouaknin, Philippe Markiewicz et Mohammed Taleb, Jérusalem, trois fois 

http://www.chretiensdorient.com/2017/12/recension-du-livre-de-marc-alain-ouaknin-philippe-markiewicz-et-mohammed-taleb-jerusalem-trois-fois-sainte/ed.desclee-de-brouwer.htm?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

/LIBAN - Commentaires du Patriarche d’Antioche des Maronites sur la décision américaine concernant Jérusalem, « gifle infligée aux chrétiens d’Orient »

LIBAN - Commentaires du Patriarche d’Antioche des Maronites sur la décision américaine concernant Jérusalem, « gifle infligée aux chrétiens d’Orient »
 Jerus

Beyrouth (Agence Fides) – La décision de l’actuelle administration américaine de transférer son Ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem « représente une gifle infligée aux palestiniens, aux chrétiens d’Orient, aux musulmans et à tous les arabes ». Cette décision « a démoli les efforts de paix entre Israël, la Palestine et la pays arabes, alimentant le feu d’une nouvelle guerre des pierres et transformant Jérusalem, la ville de la paix, en une cité de guerre ». Telles sont les paroles claires prononcées par le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Béchara Boutros Raï, à propos des conséquences de la décision controversée relative à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël. Le Patriarche les a prononcées au cours de l’homélie de la Messe dominicale au siège patriarcal de Bkerkè. Demain, 14 décembre – indiquent à l’Agence Fides des sources libanaises – le Patriarche a convoqué, toujours à Bkerkè, une rencontre au sommet entre chrétiens et musulmans à laquelle participeront les chefs et représentants des Eglises et communautés chrétiennes ainsi que de hauts représentants des différentes communautés musulmanes présentes au Liban dans le but d’exprimer une position commune sur la question de Jérusalem et les nouvelles tensions déclenchées autour de la Ville Sainte par la décision de l’Administration américaine, qui, selon le Cardinal, contredit les critères de légalité internationale.
Dimanche dernier, au Liban, le Patriarche d’Antioche des grecs orthodoxes, Yohanna X Yazigi, a, lui aussi, fortement critiqué la décision américaine de déplacer le siège de son Ambassade en direction de Jérusalem, la qualifiant de « violation du droit international » et de grave injustice vis-à-vis des palestiniens destinés à alimenter des conflits et à saboter toutes les tentatives de pacification en cours dans la région.
Au Liban, nation qui accueille encore 400.000 réfugiés palestiniens, la journée de Dimanche dernier a vu avoir lieu des affrontements entre les forces de sécurité et les participants aux manifestations de protestation contre la décision américaine relative à Jérusalem organisées devant l’Ambassade américaine à Beyrouth, dans le district d’Awkar. (GV) (Agence Fides 13/12/2017)

mardi 12 décembre 2017

JORDANIE - Convocation d’une marche silencieuse de désapprobation de la décision américaine relative à Jérusalem de la part des Chefs des Eglises

JORDANIE - Convocation d’une marche silencieuse de désapprobation de la décision américaine relative à Jérusalem de la part des Chefs des Eglises
 
Amman (Agence Fides) – Evêques et chefs d’Eglises présentes dans le Royaume hachémite de Jordanie ont invité leurs compatriotes à participer à une marche aux flambeaux silencieuse visant à exprimer publiquement la désapprobation commune concernant la décision prise par l’Administration américaine de transférer son Ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. La marche aura lieu le 13 décembre à 18.00 de la Cathédrale grecque orthodoxe, en passant par le quartier d’As-Sweifiyeh, dans l’ouest d’Amman, pour s’achever à l’église catholique Marie de Nazareth. Au cours de la marche en question, toutes les cloches des églises disséminées sur le territoire jordanien sonneront simultanément.
Ces jours derniers, les Evêques et chefs des Eglises et communautés chrétiennes présentes dans le Royaume de Jordanie avaient déjà signé une lettre déplorant la décision américaine relative à Jérusalem. « Une telle décision – avaient-ils souligné dans cette lettre – révèle le caractère factieux des Etats-Unis et leur inaptitude à être des parrains honnêtes du processus de paix ». Les Evêques et chefs d’Eglises et de communautés chrétiennes de Jordanie avaient également rappelé les positions soutenues au sein des forums internationaux par le Roi Abdallah II de Jordanie, qui continue à revendiquer le rôle de gardien des Lieux Saints, musulmans et chrétiens, de Jérusalem. (GV) (Agence Fides 12/12/2017)

vendredi 15 avril 2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 15-04-2016



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 avril 2016 14:02:18 UTC+3

ASIE/TERRE SAINTE - Déclarations du Patriarche latin de Jérusalem sur le modus operandi de l'Etat d'Israël

Jérusalem (Agence Fides) – Israël « même s'il se proclame Etat laïc et démocratique se comporte actuellement en réalité toujours davantage comme un régime militaire confessionnel juif ». C'est ainsi que le Patriarche de Jérusalem des latins, S.B. Fouad Twal, a qualifié l'actuel modus operandi de l'Etat d'Israël. Les affirmations du Patriarche latin à propos de l'actuelle physionomie de la politique israélienne, ont été prononcées dans le cadre d'une intervention prononcée le 14 avril à Rome à l'Université pontificale de la Sainte Croix, intervention dédiée à la condition actuelle des chrétiens en Terre Sainte.
« C'est la première fois – souligne le Patriarche, dont le texte de l'intervention est parvenu à l'Agence Fides – qu'une minorité chrétienne se trouve à vivre au sein d'un Etat juif avec toutes les conséquences liées au fait d'être une minorité. Et il s'agit du premier cas dans l'histoire où une majorité juive dispose d'un Etat. Mais cette majorité continue à se comporter, et surtout à se défendre, comme si elle était en réalité une minorité, avec la tentation de vivre comme un Etat théocratique, inspiré par la Bible et non pas comme un Etat laïc ».
Le Patriarche souligne que, dans tous les cas, « en Israël aussi, l'Eglise se meut sur un terrain en majorité arabo-palestinien, se trouvant confrontée aux musulmans et aux défis du monde juif qui, s'il représente pour partie le monde de nos racines de foi, de l'autre représente politiquement l'occupant, celui qui détient le pouvoir ». (GV) (Agence Fides 15/04/2016)

lundi 6 mai 2013

Les chretiens d'Orient:

Nouvelles - chretiens d'Orient:


1-Poutine envisagerait un sommet international sur la protection des chrétiens du Proche-Orient.

http://www.leveilleurdeninive.com/2013/05/poutine-envisagerait-un-sommet.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+LeVeilleurDeNinive+%28Le+Veilleur+de+Ninive%29

2-Les chrétiens orthodoxes reçoivent le "feu sacré" à Jérusalem
Boursorama - ‎
Des dizaines de milliers de chrétiens orthodoxes ont participé à la traditionnelle cérémonie du "feu sacré" de la Pâque orthodoxe samedi 4 ami dans la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, où les évangiles situent la crucifixion du Christ, sa mise au ...
Les Chrétiens orthodoxes d'Orient reçoivent le "feu sacré" à Jérusalem
7sur7 - ‎5 mai 2013‎
Des foules de chrétiens orthodoxes ont participé à la traditionnelle cérémonie du "feu sacré" de la Pâque orthodoxe samedi dans la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, en présence d'importantes forces de police. © getty. © reuters. © getty. © afp.

Samedi Saint orthodoxe et la Flamme Sainte du Saint-Sépulcre...
Come4News - ‎4 mai 2013‎
http: www come4news com images users 3100 SAMEDI%20SAINT jpg Samedi Saint orthodoxe et D'après le calendrier orthodoxe, aujourd'hui samedi saint est le jour de célébration du Feu sacré : une cérémonie qui prend ses sources à l'église du Saint- ...
L'avion transportant le Feu Sacré se dirige vers Moscou
Voix de la Russie - ‎4 mai 2013‎
L'avion, transportant le Feu Sacré, qui est descendu ce samedi dans le temple du Saint-Sépulcre à Jérusalem, se dirige vers Moscou. Une délégation de l'organisation publique russe « Fonds de Saint-André » se trouve à bord de l'avion. Le conteneur avec ...

Pâques orthodoxe : le feu sacré parcourt les ruelles de Jérusalem
euronews - ‎4 mai 2013‎
La traditionelle cérémonie du feu sacré de la Pâques orthodoxe a été célébrée ce samedi 4 mai à Jérusalem. Des dizaines de milliers de fidèles ont afflué dans la basilique du Saint Sépulcre, où aurait été crucifié, mis au tombeau et où serait ressuscité le ...

Le miracle annuel a eu lieu dans le temple du Saint-Sépulcre
Voix de la Russie - ‎4 mai 2013‎
Dans le temple du Saint-Sépulcre à Jérusalem, la descente du Feu Sacré a eu lieu, il symbolise la résurrection de Jésus-Christ. Toutes les bougies et les lampes dans le temple du Saint-Sépulcre étaient éteintes à l'avance. La flamme est apparue sous les ...
Chrétienté.info - ‎4 mai 2013‎
La retransmission en direct de la descente miraculeuse du Feu Sacré dans la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem a lieu samedi 4 mai sur le site de RIA Novosti. La descente miraculeuse du Feu Sacré se produit chaque année le samedi saint ...

Samedi 4 mai 2013
Terre Sainte/Liban: (Pâque Orthodoxe) - La Flamme De Pâques Est Arrivée À Beyrouth
La Sainte Flamme jaillissant du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, est arrivée samedi soir à l'aéroport de Beyrouth, venant de Jérusalem via Amman.
Plusieurs personalités politiques et religieuses ainsi que des fidèles ont accueilli le "Feu Sacré ", arrivé à bord d'un avion de la Middle-East Arilines (MEA) vers 20 heures 15 à l'aéroport Rafic Hariri de Beyrouth.
Le prêtre libanais Nektarios Khairallah a transporté la flamme vers la Cathédrale Saint-Georges des Grecs-orthodoxes, au centre-ville de Beyrouth, Place de l'Étoile, où elle a été confiée au Métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi, vers 21 heures.
Des centaines de fidèles se sont rendus à la Cathédrale pour allumer leurs cierges à cette "lumière sans couchant", venue de la Tombe du Christ, un prodige inexpliqué qui dure depuis le IVème siècle, et qui marque le Samedi Saint selon le calendrier orthodoxe.

3-L'inquiétude grandit pour les deux évêques syriens enlevés
On reste sans nouvelles de Mgr Boulos Yazigi et de Mgr Yohanna Ibrahim, les deux évêques orthodoxes enlevés le 22 avril près d'Alep, et dont la libération avait été annoncée, par erreur, dès le lendemain.
Depuis dix jours, de nombreux appels ont été lancés pour exiger leur libération immédiate. En vain.
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/L-inquietude-grandit-pour-les-deux-eveques-syriens-enleves-2013-05-05-956565

4-Syrie : deux villes chrétiennes investies par des islamistes
Posted on 4 mai 2013 by Daniel Hamiche
http://www.christianophobie.fr/breves/syrie-deux-villes-chretiennes-investies-par-des-islamistes

5-Raï depuis São Paulo :
Le patriarche maronite Béchara Raï a assuré, hier, que « les Libanais sont des gens de paix et non de guerre. Le Liban est un petit pays, mais son message est grand dans le monde ». Il a indiqué, lors d'une réception organisée en son honneur par le ...
http://www.lorientlejour.com/article/812985/rai-depuis-sao-paulo-les-libanais-sont-attaches-a-la-coexistence.html

6-Pâques des chrétiens d'Orient : voeux du pape
Il prie pour ceux qui vivent "dans les épreuves et les souffrances"
ROME, 5 mai 2013 (Zenit.org) - Le pape adresse ses vœux aux chrétiens d'Orient qui fêtent Pâques ce dimanche 5 mai 2013, selon le calendrier Julien. Il prie spécialement pour ceux qui "célèbrent Pâques dans les épreuves et les souffrances".

Lors de la prière du Regina Coeli sur la place saint-Pierre, au terme de la messe qu'il a célébrée en présence d'associations de laïcs du monde entier (« confraternités »), le pape s'est adressé aux Eglises d'Orient qui célèbrent la fête de Pâques.

« Je désire adresser à ces frères et sœurs une salutation spéciale, en m'unissant de tout cœur à eux pour proclamer l'annonce joyeuse : Christ est ressuscité ! », a-t-il déclaré.

Evoquant la situation du Moyen-Orient, il a également invoqué « le don de l'Esprit Saint, le Paraclet, afin qu'il console et réconforte tous les chrétiens, spécialement ceux qui célèbrent Pâques dans les épreuves et les souffrances, et qu'il les guide sur le chemin de la réconciliation et de la paix ».

Si l'unification des dates de Pâques au Moyen-Orient est prévue pour 2015 – selon une décision de l'Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) – déjà cette année, les catholiques de Terre Sainte fêtent Pâques en même temps que les orthodoxes (cf. Zenit du 25 mars 2013).

7-VISITE DU PRESIDENT LIBANAIS

Cité du Vatican, 3 mai 2013 (VIS). Ce matin, le Pape François a reçu le Président libanais M.Michel Sleiman, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat, et le Secrétaire pour les rapports avec les états: "Ces entretiens cordiaux ont permis d'évoquer la situation du pays et en particulier l'importance du dialogue et de la collaboration des diverses communautés ethniques et religieuses -constituant une richesse de la société- en faveur du bien commun et de la stabilité nationale. Les parties ont formé des voeux de réussite pour la formation d'un gouvernement qui devra répondre à de graves questions internes comme internationales. Il a également été question de la situation régionale, tout particulièrement du conflit syrien et du nombre préoccupant des réfugiés au Liban et dans les autres pays confinants. Pour eux comme pour les populations locales, on attend un accroissement de l'aide humanitaire internationale. Les parties ont ensuite exprimé leur espoir d'une rapide reprise des négociations israélo-palestiniennes, plus que jamais nécessaire pour la paix et la stabilité régionale. Elles ont enfin rappelé la délicate situation des chrétiens du Proche et Moyen Orient, et le rôle qu'ils peuvent y jouer, comme l'a mis en évidence l'exhortation post-synodale Ecclesia in Medio Oriente, document clef pour les communautés catholiques et les sociétés de la région".


Envoyé de mon iPad jtk

mercredi 1 mai 2013

Shimon Peres a invité le pape François en Israël | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Shimon-Peres-a-invite-le-pape-Francois-en-Israel-2013-04-30-954685
Les chrétiens de Palestine écrivent au pape pour protester contre l'extension du mur de sécurité israélien

L'ancien prix Nobel de la Paix, aujourd'hui chef de l'État d'Israël, a été longuement reçu par le pape ce mardi 30 avril. Âgé de 90 ans, Shimon Peres effectue une tournée italienne qui l'a conduit successivement, ce mardi 30 avril à 11 heures auprès du pape, puis du président italien Giorgio Napolitano et du nouveau président du conseil Enrico Letta, sans oublier une visite mercredi 1er mai à Assise, où il sera fait citoyen d'honneur.
« Le Vatican a un rôle important à jouer dans la stabilité du Moyen-Orient et je suis certain que cette visite bénéficiera à la fois à l'État d'Israël et à la cause de la paix » a déclaré Shimon Peres peu avant son départ.
Il a invité ce matin le pape à se rendre en visite d'État à Jérusalem : « Je vous attends à Jérusalem. Pas seulement moi mais tout le peuple d'Israël », a déclaré le chef de l'État au pape. « Les papes se rendent volontiers en Terre Sainte », a commenté le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de Presse du Saint-Siège, ajoutant : « Cette demande a été accueillie naturellement avec joie et disponibilité ». Mais aucun projet concret n'est encore envisagé.

L'« importante question de Jérusalem » évoquée par le pape François et Shimon Peres

Parmi les thèmes abordés durant l'entretien de Shimon Peres avec le pape, qui a duré trente minutes en présence d'un interprète, puis avec le secrétaire d'État, le cardinal Tarcisio Bertone, le communiqué final mentionne « une prompte reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens, afin que, les deux parties se rendant disponibles pour des décisions courageuses, et avec le soutien de la communauté internationale, on puisse arriver à un accord respectueux des légitimes aspirations des deux peuples et contribuer ainsi résolument à la paix et à la stabilité dans la région. » L'« importante question de Jérusalem » a également été évoquée, ainsi que « le conflit qui afflige la Syrie, souhaitant une solution politique, qui privilégie la logique de la réconciliation et du dialogue. »
Shimon Peres s'est déclaré attentif aux bonnes relations entretenues par le cardinal Bergoglio avec le grand rabbin de Buenos Aires, prélude à ses yeux à la qualité des relations du pape avec Israël. Il a offert au pape une bible dédicacée avec ces mots, inspirés du Livre des Rois (1., 2-3) signés de lui : « A sa Sainteté le pape François, afin que vous puissiez prospérer en tout ce que vous faites et où que vous alliez. » Par ailleurs, le communiqué final du Saint-Siège note « les progrès notables réalisés par la Commission bilatérale engagée dans l'élaboration d'un accord sur les questions d'intérêt commun, dans l'attente d'une conclusion rapide. » Au « Corriere della Sera », le président Peres avait confié, la veille de son départ : « 99 % des négociations avec le Vatican ont été conclues positivement. » Reste la question du Cénacle, sur le Mont Sion à Jérusalem, où les chrétiens veulent être autorisés à célébrer. « Un compromis apparaît possible » a confirmé le président de l'État d'Israël.

Une lettre ouverte adressée au pape par la communauté chrétienne des environs de Bethléem

C'est dans ce contexte que la communauté palestinienne chrétienne des environs de Bethléem (Cisjordanie) a adressé lundi 29 avril une lettre ouverte au pape François protestant contre une décision israélienne de bâtir un mur de sécurité qui va séparer Bethléem de la ville de Jérusalem au profit de colonies. « Nous sommes menacés de voir la plupart de nos terrains confisqués par l'occupant militaire israélien qui a déjà commencé à construire le fameux mur annexant la terre palestinienne chrétienne », écrivent les représentants de la ville chrétienne de Beit Jala, près de Bethléem. Ils accusent les autorités israéliennes de vouloir « séparer Bethléem et les régions avoisinantes de Jérusalem et de nos lieux saints ». La justice israélienne s'est prononcée la semaine dernière en faveur de la construction du mur de séparation dans la vallée palestinienne de Crémisan, près de Bethléem. Dans un communiqué, l'Assemblée des évêques catholiques de Terre Sainte a dénoncé « une décision injuste qui nous place devant le fait accompli. »


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mardi 30 avril 2013

Terre Sainte: Mur de séparation: lettre ouverte des Palestiniens chrétiens au Pape François - Le blog de Père Patrice Sabater


29/4/2013-Terre Sainte: Mur De Séparation: Lettre Ouverte Des Palestiniens Chrétiens Au Pape François


JERUSALEM, 29 avril 2013 (AFP)La communauté palestinienne chrétienne des environs de Bethléem (Cisjordanie) a adressé lundi une Lettre ouverte au Pape François protestant contre une décision israélienne de bâtir un mur de sécurité qui va séparer Bethléem de la ville de Jérusalem au profit de colonies.
"Nous sommes menacés de voir la plupart de nos terrains confisqués par l'occupant militaire israélien qui a déjà commencé à construire le fameux mur " annexant la terre palestinienne chrétienne ", écrivent les représentants de la ville chrétienne de Beit Jala, près de Bethléem, dans une lettre au pape obtenue par l'AFP.
Les signataires accusent les autorités israéliennes de vouloir "séparer Bethléem et les régions avoisinantes de Jérusalem et de nos lieux saints".
"Votre sainteté, votre élection nous a apporté l'espérance que les choses changeraient. Nous avons encore espoir", poursuit la missive envoyée au moment où le pape s'apprête à recevoir cette semaine le président israélien Shimon Peres –"un des principaux auteurs de la politique israélienne de colonisation en Palestine occupée", selon le texte.
La justice israélienne s'est prononcée la semaine dernière en faveur de la construction du mur de séparation dans la vallée palestinienne de Crémisan, près de Bethléem. Une commission spéciale d'appel, statuant sur les confiscations de terre, a rejeté les recours présentés par les propriétaires fonciers de Crémisan et par la Société Saint-Yves de Jérusalem, une association catholique de défense des droits de l'Homme qui représentait les religieuses d'un couvent salésien également affectées par le tracé du mur.
Depuis plus d'un siècle, les Palestiniens chrétiens de Beit Jala, à proximité de Bethléem en Cisjordanie occupée, cultivent les coteaux de Crémisan, célèbres pour leur vignoble –qui produit le vin de messe de Terre Sainte– et leur communauté monastique salésienne.
 Mais la construction de la barrière israélienne, que les Palestiniens ont baptisée "mur de l'Apartheid", doit séparer Bethléem, Beit Jala et les villages voisins de la vallée de Crémisan qui va basculer du côté israélien de la clôture.
Les Palestiniens de la région sont convaincus que le tracé du mur a pour objectif de les spolier de leurs terres. Ils accusent Israël d'avoir programmé l'annexion des zones limitrophes de Bethléem afin de séparer cette ville palestinienne de Jérusalem, distante de seulement cinq kilomètres. La plainte des agriculteurs de Crémisan, un vallée pittoresque de 170 hectares, remontait à 2006. Les plaignants n'ont plus comme seul recours que de saisir la Cour suprême israélienne.
Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé la barrière illégale et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'ONU. Israël excipe de raisons sécuritaires pour justifier sa construction.
"Construire le mur dans la région de Bethléem (…) est une attaque contre le tissu social palestinien et la présence palestinienne chrétienne", a affirmé à l'AFP Nabil Chaath, un dirigeant de l'OLP et du Fatah (nationaliste).
"Séparer Bethléem de Jérusalem pour la première fois dans l'Histoire, spolier les Palestiniens, la plupart chrétiens, de leurs terres pour bâtir et étendre des implantations coloniales, des murs et des check-points israéliens, est un crime cruel qui diminue encore les chances de paix basée sur deux Etats (palestinien et israélien)", a estimé M. Chaath.
Source : AFP et LPJ.org
Le 29 avril 2013 Rencontre, à Rome, entre le Pape François
et le Patriarche de Jérusalem, Mgr Fouad TWAL (Avril 2013)


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samedi 26 janvier 2013

Lettre de solidarité du patriarche Fouad Twal pour la Syrie souffrante

« Il existe sûrement une issue de sortie »

ROME, 25 janvier 2013 (Zenit.org) - « A toutes les communautés religieuses, à tous les prêtres, à tous ceux qui en Syrie, au péril de leur vie, rendent un service généreux envers les pauvres, les souffrants, les blessés, ceux qui ont besoin d'aide, nous exprimons du fond du cœur notre proximité spirituelle, notre solidarité dans la prière, et toute notre gratitude » : c'est ce qu'écrit Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, dans une lettre de solidarité pour la Syrie souffrante publiée au nom de l'Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) le 24 janvier.

Un message rempli de compassion qui est aussi un appel vibrant à « cesser toute violence » et un appel « à ceux qui peuvent intervenir pour promouvoir un dialogue qui soit enfin constructif » car « il existe sûrement une voie de sortie, si nous avons le courage et la volonté de l'entreprendre par amour de la paix et non pour d'autres intérêts ».

« Le drame des uns et des autres est immense et ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis longtemps, depuis trop longtemps, dure cette situation », écrit le patriarche : « notre humiliation et notre grande souffrance est de se sentir impuissants et incapables d'intervenir pour mettre immédiatement fin à cette violence et aider davantage les victimes ».

Lettre de solidarité du Patriarche Fouad Twal

A toutes les communautés religieuses, à tous les prêtres, à tous ceux qui en Syrie, au péril de leur vie, rendent un service généreux envers les pauvres, les souffrants, les blessés, ceux qui ont besoin d'aide, nous exprimons du fond du cœur notre proximité spirituelle, notre solidarité dans la prière, et toute notre gratitude pour l'infatigable témoignage de charité et de sollicitude fraternelle au milieu de la désolation et de circonstances si difficiles.

Nous sommes conscients que la Syrie et ses habitants vivent en ce moment tragique le drame de la Croix qui peut trouver une lumière seulement dans la Croix et la Passion de notre Seigneur. Notre voix s'élève en mémoire des défunts et pour la défense des vivants, de ceux qui continuent à rester sur leur terre et à tant de ces réfugiés qui ont tout perdu et ont dû quitter leur pays. Le drame des uns et des autres est immense – un drame que j'ai pu ressentir aussi de près lors de ma récente visite pastorale à Mafraq au nord de la Jordanie – et ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis longtemps, depuis trop longtemps, dure cette situation. Notre humiliation et notre grande souffrance est de se sentir impuissants et incapables d'intervenir pour mettre immédiatement fin à cette violence et aider davantage les victimes.

Notre appel à cesser toute violence, et à s'armer au contraire de miséricorde, de pitié et de compassion envers nos chers frères syriens souffrants, se joint à celui du Saint Père. Benoît XVI continue à demander, et nous avec lui, de prier pour la paix afin que "dans les différents conflits hélas en acte, cessent les massacres des civils sans défense, que soit mis fin à tout violence, et que l'on trouve le courage du dialogue et de la négociation."

Je lance un appel à ceux qui peuvent intervenir pour promouvoir un dialogue qui soit enfin constructif. Parce qu'il existe sûrement une voie de sortie, si nous avons le courage et la volonté de l'entreprendre par amour de la paix et non pour d'autres intérêts.

Que la Très Sainte Vierge Marie intercède auprès de son Fils pour ces intentions.

+ Fouad Twal, Patriarche latin,

jeudi 14 octobre 2010

Le synode pour les Eglies du Moyen Orient se penche sur Jérusalem


Dans une ambiance conviviale, face à l’impossible paix en Terre Sainte, les pères synodaux ont écouté avec attention le rabbin David Rosen, conseiller au grand rabbinat d’Israël
http://www.la-croix.com/Le-synode-se-penche-sur-Jerusalem/article/2442672/4078