Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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jeudi 10 septembre 2015

Hollande : Le Liban est « épuisé », il faut le « protéger » - E. M. - L'Orient-Le Jour

Hollande : Le Liban est « épuisé », il faut le « protéger » - E. M. - L'Orient-Le Jour
9/9/2015

Hollande : Le Liban est « épuisé », il faut le « protéger »

Le Liban a été représenté à la conférence internationale sur les minorités persécutées au Moyen-Orient, qui s'est ouverte hier à Paris sous l'égide de l'Onu, par le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, ainsi que par l'archevêque maronite de Beyrouth, Boulos Matar.

Ce dernier, représentant le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a eu un entretien avec le président français, François Hollande, en marge des travaux de la conférence qui a rassemblé une soixantaine de pays, ainsi que des représentants d'une quinzaine d'ONG. M. Hollande a assuré à son hôte qu'à travers sa visite au Liban, prévue après l'Assemblée générale de l'Onu, qui s'ouvrira le 22 septembre à New York, il souhaite « faire part de sa solidarité avec le peuple libanais ».

« Je compte visiter le Liban bientôt pour témoigner ma solidarité au peuple libanais qui fait face à de nombreux défis internes et externes », a déclaré le chef de l'État, selon un communiqué publié par l'Élysée. « Les relations que nous entretenons avec l'Église maronite font partie de notre patrimoine. Elles sont en grande partie la raison de notre rapprochement du Liban et du monde arabe », a-t-il ajouté, selon le texte.

(Pour mémoire : Hollande bientôt au Liban en signe de solidarité face à la crise politique et au flux de réfugiés)



Dans le discours qu'il a prononcé au cours de la conférence, le président Hollande a réaffirmé son soutien au Liban, précisant que le pays du Cèdre accueille « à lui seul plus d'un million et demi de réfugiés » et qu'il n'a plus les moyens de supporter ce fardeau. « Il est important que le Liban reçoive des aides pour régler la crise des déplacés. Les forces de ce pays sont épuisées. Il œuvre pour la coexistence. Notre rôle consiste à le protéger. Nous en discuterons lors de la réunion prévue à New York », a-t-il dit. Il a ajouté que « le Liban connaît des tensions internes » mais qu'il « parvient à résister et à maintenir son unité malgré les secousses subies ».
« Le Liban, a ajouté le chef de l'État, continue de sauvegarder la coexistence de ses communautés en dépit des crimes qui se commettent à quelques kilomètres de ses frontières. » Il a encore dit : « Il faut soutenir ce pays financièrement et ce sera là le but de la conférence de soutien au Liban qui se tiendra à New York en marge des travaux de l'Assemblée générale des Nations unies. » Et M. Hollande de conclure : « Les crises au Moyen-Orient nous concernent tous et c'est pour cela qu'il nous appartient de mieux aider les réfugiés au Liban. L'exode ne s'arrêtera pas et il faut protéger les communautés et le patrimoine de cette région. »

Dans son allocution à la conférence, M. Bassil a fait remarquer que « le modèle libanais qui constitue un laboratoire pour la démocratie consensuelle permet de recourir aux choix du peuple, seule source de la légitimité ».
Après avoir estimé que « c'est la voix du peuple qui garantit une solution politique aux conflits », le chef de la diplomatie s'est dit opposé à « tout compromis qui se fera aux dépens des intérêts légitimes de nos entités et des équilibres sur lesquels a été édifié le Liban ». « Nous refusons également de faire des concessions quant à nos valeurs fondées sur la tolérance et la diversité », a-t-il encore dit.
Lire aussiHumanitaire, politique, et judiciaire : le « plan de Paris » se veut une véritable feuille de route

Syrie : les nouvelles incohérences de Paris, le décryptage d'Anthony Samrani
Quel Moyen-Orient après-demain ?, la tribune d'Alain Marsaud
Pour mémoire
Le nouvel ambassadeur de France évoque « la responsabilité historique » à l'égard du Liban souverain



vendredi 14 mars 2014

ÉDITO : Le Liban n’est pas aujourd’hui une priorité pour l’Arabie saoudite... - OLJ » Chrétiens de la Méditerranée


ÉDITO : LE LIBAN N'EST PAS AUJOURD'HUI UNE PRIORITÉ POUR L'ARABIE SAOUDITE… – OLJ

À la veille de la visite du président américain Barack Obama à Riyad prévue le 22 mars, les diplomates arabes et occidentaux en poste à Beyrouth ont les yeux fixés sur le royaume wahhabite pour tenter de comprendre ce qui s'y passe. Certains d'entre eux ont le sentiment que derrière le calme de façade, les orages grondent et l'inquiétude devient palpable, tant le royaume est sur la sellette. Mais en raison de l'absence de transparence, il est difficile d'obtenir des informations crédibles et précises sur les coulisses du pouvoir saoudien. La mise à l'écart du chef des services de renseignements du royaume et ancien homme fort, l'émir Bandar ben Sultan, ainsi que la guerre désormais ouverte entre l'Arabie et le Qatar ne sont que les signes visibles d'un malaise de plus en plus profond.
Selon un spécialiste du royaume, ce dernier traverse actuellement une des plus graves crises depuis sa création, due à une inquiétude quasiment existentielle. Cette inquiétude est motivée par plusieurs facteurs : d'une part, le fait que le pouvoir se fait vieux et le grand nombre d'émirs au sein de la famille royale favorise les guerres de clans pour la succession. D'autre part, la montée en flèche des Frères musulmans, une confrérie islamique qui partage les thèses wahhabites en matière de religion musulmane, mais est en plus structurée, tout en ayant désormais l'expérience du pouvoir dans certains pays de la région et en restant rodée à la clandestinité. Cette confrérie est la seule formation musulmane sunnite en mesure de concurrencer les wahhabites sur le plan de la légitimité islamique et, par conséquent, son développement en Arabie est une menace réelle pour le pouvoir. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les dirigeants du royaume ont quasiment déclaré « une guerre douce » aux Frères musulmans et à l'émirat du Qatar accusé de continuer à les protéger et à les financer. Le troisième facteur qui provoque l'inquiétude des dirigeants wahhabites est la guerre en Syrie et l'échec du pari sur une chute du régime syrien, qui aurait permis l'installation d'un nouveau régime sous la coupe de l'Arabie. Le spécialiste du royaume précise, à ce sujet, que les dirigeants wahhabites craignent que la chute devenue imminente de Yabroud ne soit pour le pouvoir saoudien ce que la chute de Qousseir a été pour l'émirat du Qatar. On se souvient en effet que la chute de cette zone stratégique autour de Homs et d'une partie de la frontière du Liban a coûté au Qatar son émir et son Premier ministre, rapidement remplacés par le fils de l'ancien émir et une nouvelle équipe. C'est donc en partie dans ce but que le pouvoir en Arabie a procédé à la mise à l'écart de l'émir Bandar, dont le plan de renverser le régime syrien en préparant un assaut contre la capitale par la Ghouta orientale et par Deraa a échoué, au moment où les États-Unis ont renoncé à lancer des frappes contre la Syrie.
Le pouvoir saoudien a ainsi désigné l'émir Mohammad ben Nayef pour remplacer Bandar, et cette décision est essentiellement destinée à satisfaire les Américains qui considèrent cet émir comme un interlocuteur acceptable, notamment en raison de ses positions hostiles à el-Qaëda, à la suite d'un attentat qui l'avait visé il y a quelques années.
Le quatrième facteur d'inquiétude pour le royaume d'Arabie est le rapprochement entre l'Iran et les États-Unis, qui l'a totalement pris de court et qui lui a soudain montré qu'en réalité, il n'est pas un partenaire dont les Américains tiennent compte quand ils décident de la politique à suivre.
Bien entendu, l'administration américaine a multiplié par la suite les signes de considération envers les dirigeants de l'Arabie dans une tentative de calmer leur colère et leur déception, mais l'inquiétude des Saoudiens persiste. D'ailleurs, dans certains milieux diplomatiques arabes, on est convaincu que la prochaine visite d'Obama à Riyad est en façade destinée à montrer la considération que les États-Unis portent au roi Abdallah, mais dans le fond, elle serait destinée à préparer la succession du roi et à éviter au royaume une guerre de succession fatale, surtout dans le contexte de l'éveil des forces islamiques dans l'ensemble du monde arabe et le retour éventuel des jihadistes envoyés en Syrie dans leur pays, l'Arabie. C'est d'ailleurs là le dernier facteur qui provoque l'inquiétude des Saoudiens. Car, en dépit du décret royal qui punit de prison les jihadistes qui reviennent au royaume, ce dossier risque de provoquer des remous internes qu'il sera difficile de gérer.
Au sujet de la succession, il faut rappeler que le roi actuel Abdallah souhaite favoriser l'accession au trône de son fils Meteeb, désigné récemment chef de la garde royale, alors que les Américains lui préfèrent l'émir Mohammad ben Nayef qui a d'ailleurs été reçu récemment (en février) à Washington par Obama lui-même et par les principaux responsables au sein de l'administration américaine…
Les dirigeants du royaume ont donc actuellement plusieurs dossiers à gérer en même temps : la Syrie d'abord, où les possibilités d'une victoire militaire sur les forces du régime s'amenuisent, en dépit des fonds et des combattants envoyés sur place, l'Iran et son influence grandissante dans la région et, enfin, les Frères musulmans et la mise au ban du Qatar, qui ne fait pas l'unanimité au sein du Conseil de coopération du Golfe, puisque le sultanat d'Oman a refusé de prendre des mesures contre Doha, alors que le Koweït a préféré se tenir à l'écart.
La suprématie de l'Arabie saoudite sur les pays du Golfe et dans le monde arabo-musulman est donc mise en cause et rejaillit sur l'ensemble de la région. Dans ce contexte, il est clair que, pour le royaume, la situation interne libanaise n'est plus une priorité…
Scarlett Haddad
Orient Le Jour


Envoyé de mon Ipad 

jeudi 13 mars 2014

II.- Réveil islamo-arabe, entité et neutralité du Liban - L'Orient-Le Jour


II.- Réveil islamo-arabe, entité et neutralité du Liban

Comment le Liban de 1943, qui a toujours représenté un exemple spécifique et original dans un Orient uniforme et unicommunautaire, va-il pouvoir continuer à défendre son entité face à ce réveil islamo-arabe et perdurer malgré toutes les pressions et les secousses qui ont fait suite à la guerre de 1975 et à ses prolongements à ce jour ? Pourra-t-il résister à cette nouvelle vague déferlante et aux options stratégiques en gestation des décideurs internationaux et régionaux ? Comment ses leaders vont-ils agir pour maintenir une cohésion nationale et continuer à respecter les obligations contractuelles qui lient entres eux tous les partenaires de la « sigha », surtout après la création par l'Iran d'une branche armée de la wilayet al-faqih au Liban au travers du Hezbollah, et l'action de mainmise progressive et systématique de ce dernier sur l'État libanais et ses institutions, et plus récemment celle de son intervention militaire directe en Syrie auprès du régime de Bachar el-Assad dans sa guerre intérieure contre son peuple ?
Beaucoup de questions qui malheureusement risquent de rester sans réponses certaines, tout au moins dans un avenir proche. (voir L'Orient-Le Jour du mardi 11 mars 2014).
Mais en tout état de cause, l'Occident se doit, au travers de cette évolution, de corriger ses objectifs et de lire attentivement le mouvement irréversible amorcé par certains peuples d'Orient dans leurs relations indéfectibles avec leur religion et ses implications socioéconomiques. Il lui faut rester vigilant vis-à-vis des choix stratégiques qu'il y adoptera. Entre une homogénéisation communautaire (et non une harmonisation) et le maintien de la pluralité intercommunautaire, le choix le plus facile et le plus pragmatique pour lui irait vers la première option, mais c'est certainement la seconde qui pourrait garantir à moyen et long terme sa stabilité et celle du monde libre.
Le Liban est d'ailleurs l'exemple vivant de ce second choix (jusqu'à maintenant...), sa dilution ou son effondrement éventuels devraient représenter pour l'Occident un signal d'alarme. Ce dernier doit en effet se mobiliser pour le maintenir en vie malgré toutes les tempêtes qui le secouent. D'autant que le Liban du vivre-ensemble tel qu'institué en 1943 a été un des premiers membres constituants et actifs de la Ligue arabe et respecté par tous, malgré et à cause de sa diversité. Les USA, de par leurs responsabilités de leader mondial, devraient – pour ces mêmes raisons et malgré leur alliance avec Israël et ses intérêts géostratégiques régionaux, suivis en cela par l'Union européenne qui, elle aussi, a des intérêts économiques et des relations historiques très anciennes dans la région – veiller à défendre et à garantir l'existence et l'indépendance de cette entité libanaise, sa « sigha » et sa souveraineté nationale, et garantir sa perduration grâce, pourquoi pas, à la reconnaissance de sa neutralité permanente*.
Le respect des grands décideurs du globe pour les spécificités, les moyens et la souveraineté des nations les plus vulnérables, et non leur asservissement, devrait se généraliser, sinon la paix dans le monde serait continuellement en péril. C'est grâce à l'application de ce modèle relationnel que le réveil islamo-arabe, amorcé dans la seconde moitié du siècle dernier, pourrait à la fin de son parcours international devenir lui aussi porteur de paix et de respect pour les autres religions et cultures.
Ce n'est certainement pas sans raison que le pape Jean-Paul II avait qualifié le pays du Cèdre de « terre message ». Il y avait vu en effet un exemple vivant de paix, de tolérance et de cohabitation entre les religions et les cultures. À travers sa grande sagesse, le Saint-Père anticipait, par cette métaphore, les modalités qui devraient régir les relations entre les peuples et les États et la nécessité de cohabiter entre eux de la même façon qu'au Liban, en respectant eux aussi les croyances et les libertés de chacun et surtout ses droits à être différent.
*Ce statut, s'il était agréé, ne saurait en aucun cas remettre en question la position internationale du Liban vis-à-vis d'Israël.


Envoyé de mon Ipad 

Groupes d'auto-défense dans des villages chrétiens au Liban - France Info


Groupes d'auto-défense dans des villages chrétiens au Liban


La frontière syrienne à proximité de Kaa au Liban © Reuters - Mohamed Azakir

ÉDITION SPÉCIALE SYRIE | Au Liban, l'intervention du Hezbollah aux côtés de l'armée de Bachar el-Assad a eu pour conséquence d'augmenter les attentats à la voiture piégée. Ils sont l'œuvre d'organisations qui se revendiquent d'Al Qaïda et qui visent les fiefs du parti chiite comme la banlieue sud de Beyrouth mais aussi la région du Hermel, frontalière de la Syrie. C'est dans cette région que des villages chrétiens ont décidé de se protéger de l'incursion de rebelles djihadistes.

Kaa est le dernier village avant la plaine qui mène jusqu'à la ville syrienne de Qousseir reprise l'an dernier par l'armée de Bachar el-Assad. A l'Est, une chaine de montagnes donne sur la région de Qalamoun, où les troupes syriennes ont lancé une offensive d'envergure depuis quelques semaines. A l'Ouest c'est le Hermel, contrôlé par le Hezbollah, qui se bat avec les soldats de Bachar el-Assad. Kaa est au carrefour de cette région stratégique.
Dans ce village chrétien, où l'on affiche sa neutralité, ce sont moins les bombardements de l'armée syrienne qui raisonnent parfois au loin que les attentats à la voiture piégée qui font peur aux habitants. Pour s'en prémunir, la municipalité a mis en place des patrouilles de surveillance.
Ces patrouilles regroupent une trentaine d'hommes tous volontaires. Ils communiquent entre eux grâce à des talkies-walkies. Certains sont d'anciens militaires qui ont repris du service comme Antoine Risk, caporal retraité de l'armée libanaise.
"On commence à patrouiller à la tombée de la nuit et jusqu'à 6h du matin. Il y a des petites routes qui sillonnent la montagne et on a peur que des voitures n'empruntent ces chemins. On surveille surtout ces passages.  Il arrive qu'on ait des informations comme quoi des voitures piégées pourraient passer par le village. A ce moment-là, nous augmentons les effectifs sur le terrain parce qu'on craint cette éventualité."

Les camps de réfugiés repères de terroristes ?

De par sa situation géographique, la région de Kaa a vu au fil des mois arriver des milliers de réfugiés syriens qui ont développé une haine viscérale contre le régime et ses alliés du Hezbollah. Dispersés dans des camps de fortune, ces réfugiés peuvent être recrutés pour mener des attentats confient à demi-mots les habitants de Kaa.
"On nous dit que l'armée syrienne est en train de bombarder les djihadistes qui se cacheraient dans les montagnes à côté de nous. Nous, on ne les a pas vus directement. Mais il y a beaucoup, beaucoup de syriens au Liban et on ne peut pas savoir si ce sont ou non des terroristes."
Ces patrouilles ressemblent à des milices d'auto-défense même si leurs membres affirment ne pas être armés... Elles viennent épauler les forces libanaises qui tentent d'empêcher l'infiltration de rebelles syriens au Liban. Le pays du Cèdre partage une frontière de plus de 300 kilomètres avec la Syrie. L'armée libanaise a mis en place des barrages militaires dans les régions les plus à risque, mais elle ne peut pas surveiller la totalité de la frontière extrêmement poreuse avec la Syrie comme l'explique cet ancien membre de la municipalité de Kaa.
"Chaque localité où l'Etat n'est pas présent et qui n'est pas sous le contrôle de l'armée libanaise peut être un repère pour les djihadistes et les terroristes."
Une heure après notre reportage une voiture piégée a explosé à quelques kilomètres de Qaa, à l'entrée de la ville de Hermel, bastion du Hezbollah. L'attentat s'est produit à la hauteur d'un barrage de l'armée libanaise. Deux soldats et un civil ont été tués. Il a été revendiqué par le Front al-Nosra au Liban.


Envoyé de mon Ipad 

mardi 4 juin 2013

Au Liban, la crise syrienne a des répercussions politiques


3/6/2013-Au Liban, la crise syrienne a des répercussions politiques
Le conflit syrien pèse de plus en plus sur le Liban. Vendredi, le parlement libanais a voté le prolongement de son mandat jusqu'au 20 novembre 2014, reportant ainsi les élections législatives prévues initialement en juin. « Les tensions sécuritaires et politiques empêchent la tenue d'une campagne électorale » affirme la proposition de loi déposée par un député chrétien indépendant, Nicolas Fattouche.

Le vote n'a fait l'objet d'aucune contestation puisque les 98 députés présents lors de la séance, s'y sont déclarés en faveur à l'unanimité. En revanche, les différents groupes parlementaires se rejettent la responsabilité de ce report des élections, preuve de l'extrême division des partis libanais en cette période délicate pour le pays. Aux répercussions de la guerre civile en Syrie, s'ajoute l'absence de consensus sur la réforme électorale.

Samedi, le président Sleimane a annoncé avoir saisi le Conseil constitutionnel, « conformément à l'esprit de la Constitution » pour annuler ce report. Mais rien n'indique que la loi autorisant le prolongement de l'actuelle législature soit invalidée.

Ce rebondissement dans la vie politique libanaise ne fait pas que des heureux. Mgr Paul El Hachem, évêque émérite de Baalbeck et membre du synode des évêques maronites n'apprécie pas ce report RealAudioMP3

Propos recueillis par Massimiliano Menichetti de la rédaction italienne de Radio Vatican

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samedi 1 juin 2013

L’implication libanaise dans la guerre syrienne, une atteinte au pacte, souligne Bkerké | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

28/5/2013-L'implication libanaise dans la guerre syrienne, une atteinte au pacte, souligne Bkerké

Ni prorogation du mandat de la Chambre ni retour à la loi électorale de 1960. L'Assemblée des évêques maronites, réunie hier à Bkerké sous la présidence du patriarche Béchara Raï, a exigé, au terme de sa réunion mensuelle, « qu'aucune date ne soit fixée pour les élections avant que la Chambre n'approuve une nouvelle loi électorale », tout en rejetant l'idée d'une prorogation du mandat de la Chambre.
Ces exigences peuvent paraître contradictoires, mais elles doivent être prises moins comme un calendrier d'action que comme des exigences d'éthique politique.
On rappelle que le mandat de la Chambre des députés actuelle expire le 20 juin, et qu'en toute logique, le dernier délai pour l'organisation du scrutin expire le 16 juin.
Réunie en présence du cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation des Églises orientales, l'Assemblée a commencé par souhaiter la bienvenue au patriarche, retour d'une longue visite pastorale en Amérique latine au cours de laquelle il a exhorté les fidèles maronites à « rester forts dans la foi et à garder vivant le lien qui les relie au siège patriarcal », et les Libanais en général à « préserver leur nationalité libanaise et les droits civils qui en découlent ».
L'Assemblée a ensuite réitéré sa condamnation du rapt en Syrie des deux évêques Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Youhanna Ibrahim (syriaque-orthodoxe), ainsi que celle des deux prêtres Michel Kayal et Ishak Mahfoud, estimant que de tels actes « sont une atteinte flagrante à la vie commune, à la dignité humaine et aux droits les plus élémentaires ».
Ces enlèvements « soulèvent les inquiétudes au sujet des développements qui se produisent en Syrie et de ce qui peut advenir, d'autant que les personnes enlevées sont des personnalités religieuses dont les efforts pour rapprocher les points de vue et maintenir la fraternité entre les fils d'un même peuple sont bien connus », souligne le texte. Les évêques ont ensuite lancé à nouveau un appel pour une solution pacifique à la crise syrienne et l'arrêt du « cycle de violence, avec le concours de la communauté internationale ».

L'implication libanaise en Syrie
L'Assemblée a en outre exprimé son « inquiétude » au sujet des « incidents sécuritaires qui se produisent à la frontière syrienne ainsi qu'à Tripoli et Saïda, avec toutes les tensions et les appels à la vengeance qui les marquent (...) » ainsi que de « l'implication libanaise dans les conflits à l'intérieur de la Syrie, de quelque camp qu'elle provienne ».
Pour les évêques, « il s'agit d'une entorse flagrante au pacte national, à la déclaration de Baabda agréée par toutes les composantes libanaises concernées, ainsi qu'une atteinte évidente à la souveraineté nationale et à la politique officielle de l'État libanais ». Les prélats « exhortent donc toutes les parties concernées, et en particulier les responsables, à respecter leur citoyenneté libanaise et leurs responsabilités constitutionnelles, et à n'en user que pour le bien du pays et la sauvegarde de sa sécurité ».
Partant, et au vu de « l'incapacité politique qui affecte le pays », il est nécessaire, estiment les évêques, « de parvenir à une loi électorale à la dimension du pays et non à la mesure des blocs et des intérêts partiels (...), une loi assurant une parité réelle qui est l'assise de la vie en commun (...) ». Ils demandent « qu'aucune prorogation ne soit décidée et qu'aucune date ne soit fixée pour les élections, avant le vote d'une nouvelle loi électorale ».
Enfin, l'Assemblée réclame la formation, au plus vite, d'un nouveau gouvernement, et « l'arrêt de toutes les campagnes médiatiques haineuses qui soulèvent d'anciennes rancœurs et le souvenir d'un passé qui n'a apporté que des drames et des catastrophes, portant ainsi atteinte à la vocation historique du Liban ».

vendredi 25 janvier 2013

Benoît XVI a confié les méditations du Vendredi Saint à de jeunes Libanais | La-Croix.com

Benoît XVI a confié les méditations du Vendredi Saint à de jeunes Libanais - Ce choix est un nouveau signe de l'attention portée par le pape au Liban

De jeunes Libanais lors de la rencontre avec Benoît XVI, le 15 septembre 2012 à Bkerké.

François-Xavier Maigre

De jeunes Libanais lors de la rencontre avec Benoît XVI, le 15 septembre 2012 à Bkerké.

Cette année, Benoît XVI a décidé de confier à des jeunes Libanais la rédaction des méditations du chemin de Croix au Colisée, qui se déroulera le soir du Vendredi saint, le 29 mars 2013. Selon le site d'informations religieuses italien Chiesa, ces jeunes ont participé à la veillée de prière à Beyrouth, lors du voyage de Benoît XVI au Liban, mi-septembre 2012. Ce choix du pape est un nouveau signe de l'attention qu'il porte à ce pays, symbole d'un Moyen-Orient multiconfessionnel.

Déjà, en 2012, Benoît XVI avait fait appel à des laïcs pour concevoir les méditations de son Chemin de croix au Colisée. Les auteurs avaient été Danilo et Anna Maria Zanzucchi, membres des Focolari.

Par le passé, Jean-Paul II avait, lui aussi, confié ces méditations à des laïcs – dont des journalistes – mais aussi à des représentants d'autres confessions chrétiennes, tels que le patriarche orthodoxe Bartholomeos Ier de Constantinople ou la religieuse protestante Minke de Vries.

F. M., avec I.Media

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Rome/Benoit-XVI-a-confie-les-meditations-du-Vendredi-Saint-a-de-jeunes-Libanais-_NP_-2013-01-25-903591


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jeudi 13 septembre 2012

Benedictus est quis venit in nomine Domini ad Libano

Appel de Benoit 16 pour son prochain voyage au Liban

Les chrétiens du Moyen-Orient, artisans de « paix » et de « réconciliation » Appel de Benoît XVI pour son prochain voyage au Liban A. Bourdin ROME, mercredi 12 septembre 2012 (ZENIT.org) –  La vocation des chrétiens du Moyen–Orient est de bâtir la « paix » et la « réconciliation », déclare Benoît XVI. Le pape a évoqué son prochain voyage au Liban (14-16 septembre) après sa catéchèse du mercredi, en la salle Paul VI du Vatican. En français, le pape a lancé cette invitation qui donne le ton à sa visite : « J’exhorte tous les chrétiens du Moyen-Orient, qu’ils soient de souche ou nouveaux arrivés, à être des constructeurs de paix et des acteurs de réconciliation », déclare le pape. Pour le pape en effet, le compte à rebours a commencé en prononçant également les mots clef de « paix » et « réconciliation »: « Dans deux jours à pareille heure, a-t-il dit, je serais en vol vers le Liban. Je me réjouis de ce Voyage apostolique. Il me permettra de rencontrer de nombreuses composantes de la société libanaise : des responsables civils et ecclésiaux, des fidèles catholiques de divers rites, et des autres chrétiens, des musulmans et des druzes de cette région. Je rends grâce au Seigneur pour cette richesse qui ne pourra continuer que si elle vit dans la paix et la réconciliation permanente ». Le pape invite à la prière et au témoignage, dans l’espérance : « Demandons à Dieu de fortifier la foi des chrétiens du Liban et du Moyen-Orient, et de les remplir d’espérance. Je remercie Dieu pour leur présence et j’encourage l’ensemble de l’Église à la solidarité afin qu’ils puissent continuer à témoigner du Christ sur ces terres bénies en recherchant la communion dans l’unité. Je rends grâce à Dieu pour toutes les personnes et toutes les institutions qui, de multiples manières, les aident dans ce sens ». « L’histoire du Moyen-Orient nous enseigne, insiste le pape, le rôle important et souvent primordial joué par les différentes communautés chrétiennes dans le dialogue interreligieux et interculturel. Demandons à Dieu de donner à cette région du monde la paix si désirée, dans le respect des légitimes différences. Que Dieu bénisse le Liban et le Moyen-Orient ! » Comme le message de dimanche, après l’angélus, le message du pape a été publié également par le Saint-Siège en arabe.

lundi 10 septembre 2012

Printemps arabe vu par le St Siege


L’analyse du « réveil arabe » par le Saint-Siège
À quelques jours du déplacement de Benoît XVI au Liban, le nouveau secrétaire du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le P. Miguel Ayuso, est intervenu à Istanbul, le 8 septembre, sur la vision qu’a le Vatican du « réveil du monde arabe ».
Avec cet article
Spécialiste de l’islam, le P. Ayuso, nommé par Benoît XVI en juillet dernier secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux reconnaît que, si au début, le « printemps arabe » avait été regardé avec beaucoup d’espoir au Vatican, aujourd’hui, en revanche, le pape observe avec tristesse les violences et les craintes qui se manifestent, ainsi que « les atteintes à la dignité inaliénable de chaque personne humaine et de ses droits fondamentaux  ».
Dans un certain nombre de pays, la tenue d’élections démocratiques est un pas vers l’établissement d’une nouvelle légitimité, reconnaît encore le P. Ayuso dans un important discours prononcé lors d’une rencontre interreligieuse en Turquie, mais il ne faut pas sous-estimer le danger que « le pouvoir démocratique soit utilisé pour légitimer des idéologies fondamentalistes et extrémistes  ». Ces dernières représentent un danger, non seulement pour les minorités, et notamment les minorités chrétiennes du monde arabe, mais pour l’ensemble de la population musulmane qui se dit modérée. Cette dernière est tout aussi inquiète, note-t-il, « de l’extrémisme religieux, et de l’imposition de la charia comme unique source du droit dans ces pays  ».
Pour le Saint-Siège, explique encore le P. Ayuso, les nouveaux responsables du monde arabe doivent d’abord s’attaquer aux défis concrets du chômage et des difficultés économiques de la population. Malheureusement, des islamistes assimilent les démocraties occidentales aux défauts de celles-ci, (rejets des valeurs religieuses, consumérisme, immoralité), et de ce fait, rejettent l’ensemble des valeurs démocratiques.

RÉFLEXION SUR LES RELATIONS ENTRE L’ISLAM ET L’ÉTAT

De ce point de vue, le P. Ayuso fait longuement référence au document de l’université Al-Azhar, qui pour lui représente une contribution « extrêmement importante  » des plus hautes autorités religieuses au système politique, même si, ajoute-t-il, il est encore difficile de savoir si ce document aura un impact dans la construction politique en cours en Égypte.
Ce texte présente une réflexion sur les relations entre l’Islam et l’État, et appelle à la constitution d’une forme de gouvernement élu démocratiquement qui puisse garantir le respect des libertés individuelles. Ce document, qui « affirme les principes de dialogue, de tolérance et de respect, et rejette l’instrumentalisation de la religion  » s’inscrit dans le fil de toute une tradition de l’enseignement de l’islam. En particulier, le P. Ayuso rappelle les quatre principes mis en avant par Al-Azhar : liberté de croyance, liberté d’opinion et d’expression, liberté de recherche scientifique, liberté de création littéraire et artistique.
Dans ce même discours, le P. Ayuso précise aussi la position du Saint-Siège vis-à-vis du conflit syrien : cessation immédiate des violences de part et d’autre ; dialogue nécessaire pour répondre aux attentes légitimes du peuple syrien ; réaffirmation de l’unité du pays au-delà des affiliations ethniques et religieuses ; appel à la communauté internationale pour qu’elle s’implique dans un processus de paix en Syrie et dans toute la région.
La Croix-9/92012









jeudi 16 février 2012

grec- catho- syrie,synode,dialogue

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L'Orient-Le Jour > Liban > L'Église grecque-catholique plaide pour « le dialogue et la démocratie » en Syrie
LIBAN
L'Église grecque-catholique plaide pour « le dialogue et la démocratie » en Syrie
OLJ. 13/02/2012

Le synode de l'Église grecque-catholique a lancé samedi un appel pressant au dialogue en Syrie, en vue d'« une paix durable fondée sur la démocratie et la liberté ».
Réuni jeudi au siège patriarcal de Raboué, le saint-synode a clôturé ses travaux le 8 février 2012. Le communiqué final annonce que « les pères du synode ont établi leur choix pour les éparchies déclarées vacantes (Tripoli, Alep) et les sièges dont les titulaires ont atteint la limite d'âge canonique. » « La liste des noms sera envoyée au Saint-Siège pour approbation », précise le communiqué.
« Le saint-synode s'est penché sur la situation qui prévaut dans les pays du territoire patriarcal – en particulier en Syrie et en Égypte. Les pères lancent un appel pressant à la conscience des responsables de ces pays comme à celle des opposants pour que le bain de sang cesse et que chacune des parties accepte de recourir au dialogue sous l'égide de la communauté internationale et des pays arabes. Ce dialogue devrait aboutir à une paix durable fondée sur la justice, la démocratie et la liberté », ajoute le communiqué. « Les pères ont salué l'esprit d'ouverture qui a prévalu lors du sommet islamo-chrétien du 7 février à Beyrouth et auquel a pris part le patriarche, Sa Béatitude Grégoire III. Comme ils ont demandé au gouvernement libanais de veiller aux besoins de la population en espérant de chacun des responsables qu'ils sauront aller au-delà de leurs ambitions et de leurs intérêts personnels », poursuit le texte. Et de conclure : « Le saint-synode a apporté tout son soutien aux documents publiés en janvier par al-Azhar sur les libertés : la liberté religieuse et la liberté de conscience. »
Le prochain synode de l'Église grecque-melkite catholique se tiendra à partir du 18 juin 2012 au siège d'été du patriarcat à Aïn-Trez.

samedi 13 août 2011

من يشعل نار الفتنة عبر الاعتداءات على المزارات المسيحية؟

تمثال محطّم في بدارو (علي علّوش)
جعفر العطار
بجرأة واضحة، تحوّلت إلى تحد، أقدم مجهولون، فجر أمس الأول، على تحطيم تمثال السيدة العذراء بالقرب من محطة «براكس» في منطقة بدارو، ثم انتقلوا إلى شارع «العلم» المحاذي لشارع المحلّة الرئيسي، وعملوا على تهشيم مزار للعذراء، مثبت عند مدخل بناية «الفقيه»، بعد مرور حوالى شهر ونصف الشهر على تحطيمه للمرة الأولى.
وعمد الفاعلون، في الليلة ذاتها، إلى تكسير مزارات صغيرة، في المنطقة ذاتها، لمار الياس ومار شربل، في حملة يبدو أنها تندرج في سياق زمني متتابع، وفق مناطق مسيحية متفاوتة.
فقد سبق وشهدت الأشرفية، وعين الرمانة، والدكوانة، وفرن الشباك في بيروت، وعين الإبل الجنوبية والمتن اعتداءات مشابهة في الأشهر الأخيرة، وسط غياب تام لرقابة الأجهزة الأمنية، التي لم تتمكن، حتى اليوم، من معرفة الفاعلين، وبالتالي إماطة اللثام عن دوافعهم، التي أدت إلى بث حالة من الهلع في نفوس قاطني منطقة بدارو.
أسلوبان محترفان؟
وفي حين ما تزال المتابعة الأمنية والسياسية لحملة التعدّي على المزارات المسيحية، خجولة وبعيدة عن التحليل الجدّي الذي من شأنه استباق وقوع إشكالات طائفية مفاجئة، فقد علمت «السفير» أن مجهولين أقدموا، في ليلة تحطيم المزار الأخيرة، على اقتحام مدافن حرج بيروت، وتكسير محتويات الغرف، ومحاولة بعثرة القبور.
وفيما لم تتمكن الأجهزة الأمنية من تأكيد أو نفي، وجود خيط وثيق بين الحادثتين، إلا أن الاعتداءين الأخيرين يطرحان علامات استفهام حول خطة المجهولين، الذي اعتبر مصدر أمني أنهم يتصرفون بأسلوب يدل على احتراف وتحد واضحين: فشارع بدارو مزنر بثكنتين عسكريتين - بالإضافة إلى وجود المستشفى العسكري - ويُعتبر خط تماس مع مناطق ذات لون طائفي واحد.
إلا أن عنصر الطمأنة الوحيد يكمن ربما في إدراك غالبية سكان بدارو لدوافع «هؤلاء المجرمين، الذين لا دين لهم، ويرمون إلى زرع الفتنة بيننا وبين طوائف أخرى»، على حد تعبير عضو جمعية «تجّار بدارو» جورج شويري، وهو سبعيني يملك مكتبة في شارع المنطقة الرئيسي.
بثقة تحمل في طيّاتها افتخاراً متواضعاً، يقول شويري إن «شارع بدارو هو الوحيد في بيروت، الذي يضمّ أبناء طوائف عدة، لم يغادروا منازلهم بالرغم من الحروب التي شهدها، ومنها عائلات براكس وشويري، وحمادة، والرفاعي، وبيضون».
إلا أن الثقة التي يحملها شويري، يقابلها اهتزاز بالثقة تجاه الأجهزة الأمنية لدى جورج براكس، رئيس الجمعية التي ينضوي فيها شويري، الذي يعتبر أن «صبر أهالي المنطقة قد نفد جرّاء الاعتداءات على المزارات المسيحية»، متسائلاً: «هل سنصل إلى يوم نحمي منطقتنا ورموزنا بأيدينا؟ نحن لا نتمنى ذلك، ولكن ما العمل؟».
وقد بلغ استياء أهالي المنطقة من حملة التعدّي إلى حد حمل الجمعية، التي تُعنى بالاهتمام بشؤون المنطقة التي تتبع لبلدية بيروت وغير ممثلة بمختار، إلى التوجه للقاء رئيس الجمهورية ميشال سليمان، في الشهر الفائت، لتزويده بمطالبهم المتمثلة بدعوة الأجهزة الأمنية إلى إحكام سيطرتها في المنطقة، قبل تطوّر الأمور وانفلاتها.
ليلة تحطيم التمثال
عن ظهر قلب، حفظت هالة سعادة، الأربعينية ابنة منطقة بدارو، قصة تهشيم مزار السيدة العذراء أمام محل تصفيف الشعر الذي تملكه، في مبنى «الفقيه»، راويةً التفاصيل بأسلوب شبه آلي وسريع: «لقد كشف أمرهم، في المرّة الأخيرة، كريم مشرقي، عندما سمع أصوات التكسير، خرج إلى الشرفة، وشاهد سيارة تلوذ بالفرار، من دون تمكنه من تسجيل رقم لوحتها». وكريم، البالغ من العمر اثني عشر عاماً، كان قد سقط من شرفة منزله في الطابق الرابع، قبل أحد عشر عاماً، من دون أن يُصاب بأي أذى. و«تكريماً للعذراء، شيّد والد كريم، آنذاك، المزار، ثم تعرّض تمثال العذراء الكبير للتكسير ثلاث مرّات»، بحسب سعادة. تقول إنها لاحظت، بعد الحادثة الأخيرة، وجود عناصر أمنية في المنطقة، منهم ببزات عسكرية واضحة، ومنهم من يرتدي ثيابا مدنية عادية. ومع ذلك، لا تخفي مصففة الشعر أنها، كسائر أبناء المنطقة، متوجسة من احتمال تفاقم الأزمة، وإمكانية تطوّرها إلى إشكالات طائفية.
هروب عائلة؟
وبدا لافتاً في بدارو أمس، شيوع خبر مفاده أن عائلة مسيحية مؤلفة من ثلاثة أفراد، قد تركت منزلها عقب الاعتداء الأخير على تمثال العذراء، فيما أكّد وجهاء المنطقة أنهم لم يسمعوا بالخبر، الذي لو كان صحيحاً، على حد قولهم، فإنهم كانوا سيعرفون قبل غيرهم، على الأقل اسم العائلة أو مكان إقامتها بالتحديد. ويُصنف وجهاء المنطقة الخبر في خانة «صبّ الزيت على النار»، معتبرين أن مطلقيه يريدون تصوير مسيحيي المنطقة على أنهم ضحية، بغية شدّ العصب الذي يصبّ في نهاية المطاف حيث يستفيد المعتدون على المقدّسات الدينية: الفتنة.
وعلى الرغم من أن فتيل فتنة طائفية، يسعى مجهولون لإشعاله ببطء، لم يومض بعد، إلا أن احتمال وقوع إشكال طائفي كبير، يفضي إلى نتائج لا تحمد عقباها وينتهي ببيانات الاستنكار، ربما يكون قاب قوسين أو أدنى، ما إن يُمس مزار ديني.. في منطقة ذات لون طائفي آخر.

mercredi 15 juin 2011

Liban : le nouveau gouvernement dominé par le Hezbollah et ses alliés chrétiens

Le mouvement chiite islamique Hezbollah et ses alliés, dont le chrétien Michel Aoun, ancien général, ont raflé 18 portefeuilles. Les 12 autres, qui n’ont pas de vrai rôle politique, sont répartis entre les partisans du chef de l’État Michel Sleimane, du premier ministre, le sunnite Najib Mikati et du leader druze Walid Joumblatt.
Sur les 18 postes, deux vont au Hezbollah, les 16 autres reviennent à ses alliés – dont une majorité de chrétiens. Le Hezbollah et le général Aoun avaient conclu une alliance en février 2006. Un « document d’entente » avait alors été signé donnant à la milice chiite une place prépondérante dans la « résistance armée ». C’est la première fois qu’une coalition comprenant le mouvement proche de l’Iran domine le gouvernement.
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Liban-le-nouveau-gouvernement-domine-par-le-Hezbollah-et-ses-allies-chretiens-_EG_-1970-01-01-639217#

jeudi 22 juillet 2010

Les Chretiens Libanais face aux defis de la demographie

أوضح الباحث في «الدولية للمعلومات» محمد شمس الدين لـ«الشرق الأوسط» أن الدراسة التي أجرتها المؤسسة أظهرت تراجعا في نسبة النمو الديموغرافي لدى الطوائف المسيحية مقارنة بالطوائف الإسلامية، مشيرا إلى :
-أن الطائفة المارونية نمت منذ العام 1932 وحتى العام 2006 بمعدل 150 في المائة فقط، فيما تشهد بعض الطوائف المسيحية كالكاثوليك والأقليات تناقصا في أعدادها. 
وحدها طائفة الأرمن الأرثوذكس سجلت أكبر نسبة نمو سكاني بين الطوائف المسيحية بلغت 270 في المائة، ومرد ذلك على الأرجح إلى مرسوم التجنيس الشهير الذي أنجز في التسعينات.
وقد نمت الطائفة الأرثوذكسية بنسبة تقدر بـ133 في المائة
وفي المقابل كان نمو الطوائف الإسلامية أكبر بكثير. 
فالطائفة السنية نمت من194 الف نسمة في العام 1932 إلى مليون و336 في العام 2006 أي ما نسبته 588 في المائة،
أما الطائفة الشيعية فقد حققت النمو الأكبر على الإطلاق، إذ ازداد عدد أبنائها من 166 ألفا عام 1932 إلى مليون و333 ألفا، أي ما نسبته 703 في المائة،
فيما ازداد عدد السكان الدروز نحو 300 في المائة من 62 ألفا إلى 250 ألفا.

أتت الانتخابات النيابية، والإحصاءات التي أجريت على أساسها للسكان لتضفي على الواقع المسيحي المزيد من علامات الاستفهام. ففي العام 2006 مثلا أصبح عدد المسيحيين في لبنان يقارب الـ35 في المائة مقابل 65 في المائة من المسلمين من أصل 4 ملايين و571 ألف نسمة.
وتتوقع دراسة «اكتوارية» أجرتها «الدولية للمعلومات»، أن يتناقص عدد المسيحيين في لبنان مع الوقت ليصبح 30.4 في المائة في العام 2016 ثم 11.03 في المائة في العام 2081 إذا استمرت الأمور في سياقها الحالي.

http://www.abouna.org/Details.aspx?tp=7&id=4818http://www.abouna.org/Details.aspx?tp=7&id=4818

الى أي مدى يعي المسلمون خطر زوال المسحيين من الشرق الأوسط؟
السمّاك: يجب أن أعترف بأن حجم القلق المسيحي الآن على المستقبل هو أكبر من حجم الوعي الإسلامي لهذا الخطر. وهنا يتحتم علينا أن نوسع دائرة المعرفة الإسلامية بمعنى الهجرة المسيحية، بخطورة هذه الهجرة المسيحية على الإسلام في المنطقة وفي العالم، لأن الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يعيش مع الآخر وبالتالي فإن العالم الآخر أي العالم الغربي بشكل عام، من حقه عندئذ أن يقول – وبموجب هذا المنطق – أنه إذا كان المسلمون لا يتقبلون الوجود المسيحي فيما بينهم وهو وجود أصيل وتاريخي فكيف نتقبلهم في مجتمعاتنا. وهذا ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ومن أجل مصالح المسلمين المنتشرين في العالم أن يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ليس منّة أو تحبباً بالمسيحيين ولكن لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة
د.محمد السماك الى وكالة زينيت