Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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vendredi 6 septembre 2013

Le roi Abdallah appelle à la conservation de l’identité chrétienne arabe historique | Patriarcat latin de Jérusalem

http://fr.lpj.org/2013/09/05/le-roi-abdallah-appelle-a-la-conservation-de-lidentite-chretienne-arabe-historique/
Le roi Abdallah appelle à la conservation de l'identité chrétienne arabe historique

128055_le-roi-de-jordanie-abdallah-ii-le-1er-septembre-2010-a-washingtonAMMAN – (Agence Petra 4-09-2013) - Dans une allocution prononcée le 3 septembre 2013 lors de l'ouverture de la conférence sur « Les défis qui affrontent les Chrétiens arabes », le roi Abdallah II de Jordanie a soutenu que « les défis et les difficultés conjointes que nous – chrétiens  et musulmans – affrontons, exigent que nous concertions les efforts, que nous procédions à  une étroite coopération, afin de pouvoir les surmonter, et de parvenir à un consensus sur un code de discipline qui réunit mais qui ne divise pas. »
« Notre région, poursuivait-il, fait face à un cycle de violence, de luttes inter-communautaires et idéologiques, dont nous avions depuis longtemps mis en garde contre les conséquences néfastes qui engendrent des formes de conduite tout à fait étranges à notre héritage humanitaire et civique, lequel repose sur les principes de la raison, de la réconciliation, de la tolérance, et de l'acceptation de l'autre. »
Le roi a répété son appui à tout effort visant « à conserver l'identité chrétienne arabe historique, ainsi que  le droit à la liberté du culte, basée sur la crainte de Dieu et sur la charité, exprimée encore à travers l'initiative 'A Common Word' ».
Le monarque jordanien a également appelé les participants « à renforcer le processus de dialogue inter-religieux, et à approfondir les liens communs entre les adeptes des trois religions », faisant allusion notamment à nombreuses initiatives lancées par la Jordanie, telles que « le message d'Amman »,  l'initiative « A Common Word », la Semaine d'entente mondiale, qui vont toutes dans le même sens.
« Nous sommes fiers de signaler que la Jordanie constitue un modèle caractérisé en matière de coexistence et de fraternité entre musulmans et chrétiens. Les chrétiens arabes sont les plus proches à comprendre l'Islam et ses réelles valeurs. Ils sont de plus invités à défendre l'Islam dans cette conjoncture où il  traverse beaucoup d'injustices, en raison notamment de l'ignorance d'aucun à saisir le joyau de l'Islam, qui appelle à la tolérance, à la modération, à l'éloignement de toutes formes extrémisme et d'isolationnisme. »
« La ville de Jérusalem qui fait face, très malheureusement, à la plus scandaleuse forme de judaïsation est un vif témoignage, et ce depuis 14 siècles, de la profondeur de la fermeté des relations fraternelles islamo-chretiennes, renforcée par la Charte de Omar, recommandée encore par notre grand-père le Shérif Hussein ben Ali, suivie très fidèlement par mon père le feu roi Hussein ; je m'engage à suivre la même voie. »
« Nous avons le droit de défendre l'identité arabe de la ville de Jérusalem, de la sauvegarde des sanctuaires islamiques et chrétiens. Les chrétiens arabes, en revanche, devraient adhérer à leur identité arabe. Nous avons tous le devoir de déjouer toutes les pratiques visant à les faire évincer ou à les marginaliser. »
« Je souhaite enfin à tous les participants beaucoup de succès, je souhaite qu'ils parviennent à des recommandations pratiques qui feront  l'objet de nos consultations avec les dirigeants arabes et la communauté internationale pour y justement assurer le soutien nécessaire. »
« Salaam aleikoum »
Par opposition a cette vision celle de l'Occident ,le president Sarkouzy :
Le Président Sarkozy au Patriarche maronite, Monseigneur Raï : « Que les chrétiens de Syrie et du Liban émigrent pour l’Europe, ils n’ont plus leur place au Proche Orient »
Lors de l’entrevue du Patriarche maronite, Mgr. Bechara Boutros Raï avec le Président français Nicolas Sarkozy (5 septembre 2011) ce dernier lui aurait demandé : « Puisque les chrétiens ne sont plus que 1,3 million au Liban et 1,5 million en Syrie, pourquoi ne viendraient-ils pas vivre en Europe, sachant que 2 millions de chrétiens irakiens y sont d’ores et déjà réfugiés ? ».
D’après le quotidien « Al-Dyar » citant un membre de la délégation qui accompagnait Mgr. Raï à Paris, le Président Sarkozy lui aurait expliqué 
http://www.silviacattori.net/article2394.html

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mardi 4 juin 2013

Raï invite les futurs membres du gouvernement à respecter la déclaration de Baabda | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/817385/rai-invite-les-futurs-membres-du-gouvernement-a-respecter-la-declaration-de-baabda.html
3/6/2013-Raï invite les futurs membres du gouvernement à respecter la déclaration de Baabda
« La décision prise, vendredi dernier dans l'après-midi, par les députés libanais en moins de 15 minutes en vue de proroger leur propre mandat, après avoir échoué à adopter une nouvelle loi électorale pendant six ans (...), a poussé le peuple libanais à perdre confiance en ses représentants. » C'est ce qu'a déclaré le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, hier lors de son homélie, à Bkerké.
Le patriarche a souligné que « les parlementaires ont renouvelé leur mandat sans prendre en compte la volonté du peuple, voire même contre cette volonté, et sans avancer des raisons convaincantes », précisant que l'unique motif était « les intérêts personnels ».

« De notre côté, nous déplorons le fait que les requêtes formulées lundi dernier par le Conseil des évêques – qui a invité les députés à ne pas procéder à la prorogation sans avoir préalablement adopté une nouvelle loi électorale – n'aient pas été prises en compte. »

Rappelant les difficultés économiques auxquelles font face les Libanais, et la tension qui prévaut sur le plan sécuritaire, le prélat maronite a exhorté le Premier ministre désigné et le chef de l'État à œuvrer en vue de la formation d'un gouvernement en passant outre les raisons et les conditions qui ont empêché à ce jour sa formation.
« Toutes les parties qui désirent participer à ce gouvernement doivent respecter en premier lieu les règles constitutionnelles qui doivent également régir leurs décisions, ainsi que la teneur de la déclaration de Baabda », a ajouté Mgr. Raï.
Le patriarche a exprimé l'espoir de voir accéder au pouvoir des politiciens qui travaillent en « toute neutralité et avec courage en faveur du salut du Liban et de sa libération des mains de ceux qui portent atteinte à sa sécurité, à sa dignité et à son peuple ».
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mercredi 1 mai 2013

Raï du Brésil : Le Libanais a une identité particulière | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


1-5/2013-Raï du Brésil : Le Libanais a une identité particulière

Le patriarche maronite Béchara Raï poursuit son voyage au Brésil, où il était arrivé lundi et avait été accueilli par l'évêque Edgar Madi et de nombreuses personnalités.
La première étape de la visite de Mgr Raï hier a été Porto Alegre, où il a visité une maison de repos qui fait partie des institutions maronites de la ville. Il a ensuite célébré la messe dans la ville, assisté par Mgr Madi.
Après Porto Alegre, le patriarche maronite s'est dirigé vers la ville de Coritiba, au sud-ouest du Brésil, où il a été accueilli par le gouverneur de cette région, Carlos Pietro Richa, lui-même d'origine libanaise. Étaient également présents cinq ministres et députés d'origine libanaise, ainsi que de nombreuses personnalités. Le gouverneur Richa a décerné au patriarche la plus haute distinction de cette région.

À cette occasion, Mgr Raï a exprimé sa conviction que le Libanais « est fort et ouvert au monde, et a une identité particulière imprégnée de la chrétienté et de l'islam ». S'adressant au Liban et au Moyen-Orient en général, il a lancé un appel : « Sortez du brouillard de la guerre, de la violence et du terrorisme, reflétez au monde la vraie image qu'il attend de vous. »
De Coritiba, le patriarche maronite a été reçu par la communauté libanaise, chrétienne et musulmane, à Foz di Iguaçu. S'adressant aux nombreuses personnalités venues l'accueillir, Mgr Raï a appelé la communauté internationale à « mettre un terme aux conflits et à la violence au Moyen-Orient ». Il a également évoqué le cas des deux évêques enlevés en Syrie et a espéré leur libération prochaine.

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samedi 20 avril 2013

L’émigration maronite, entre aventure et nécessité | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


20/4/2013-L'émigration maronite, entre aventure et nécessité | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Certes, les visites pastorales du patriarche ont, d'abord, pour but de coordonner le travail entre les évêchés et les ordres religieux, dans les pays d'expansion maronite – coordination qui n'est jamais facile –, mais ces visites offrent en outre aux autorités de l'Église maronite de renforcer l'amitié et la coordination avec les Églises locales, qui travaillent dans le même « territoire » pastopral, comme avec les autorités officielles des pays où les maronites sont installés.
« Ces contacts ne sont jamais superflus, même s'ils sont protocolaires, souligne l'un des prêtres qui voyagent avec le patriarche. Ils permettent aux autorités locales de nous connaître et, éventuellement, les conduisent à nous accorder des facilités administratives ou des aides diverses dans notre travail pastoral. »
C'est une visite de cet ordre que le patriarche Raï, entouré d'une délégation d'évêques et de supérieurs généraux, a effectuée hier au gouverneur de la province de Tucuman, José Jorge Alperovich. La visite de courtoisie s'est tenue en présence notamment du ministre de la Santé, Juan Mansour, un maronite pur et dur, chirurgien de profession, et sur le visage duquel on ne lit jamais d'indécision. Le patriarche a été élevé par décret au rang de visiteur de marque de la ville de Tucuman. La visite, marquée par un échange de cadeaux, s'est terminée par une rapide visite guidée du palais du gouverneur, situé sur la place centrale de Tucuman, avec un arrêt particulier aux fresques peintes sur tissu qui ornent le salon à miroirs du premier étage. La veille, le patriarche avait rendu une autre visite de courtoisie, cette fois au président de la municipalité de Tucuman, Domingo Amaya.
 (Pour mémoire : Raï et Kirchner discutent en Argentine du problème des réfugiés syriens)
Pour en revenir aux travaux de la conférence épiscopale, ils ont porté au cours de ces deux jours sur les trois premiers points de l'ordre du jour, à savoir la création de nouvelles paroisses dans les pays d'émigration, les vocations sacerdotales et les rapports entre les évêques et les ordres religieux.
Le septième point relatif à l'organisation au Liban d'un congrès maronite mondial ou de plusieurs congrès régionaux a également été abordé. Un chercheur laïc représentant de la Fondation maronite dans le monde au sein du congrès, Youssef Douayhi, participe de près à cet ambitieux projet sur lequel il faudra revenir.

Phénomène irréversible
La tendance dominante en ce qui concerne la création de paroisses dans les pays d'émigration est que le phénomène migratoire doit être considéré le plus souvent comme irréversible, et que, plutôt que de songer à amener le troupeau vers l'enclos libanais, il est préférable de songer à créer des paroisses pour encadrer les maronites là où l'aventure, la nécessité, ou les deux, les ont poussés.
Le patriarche, pour sa part, a relevé la particulière indigence en prêtres et en paroisses de l'Amérique du Sud, par rapport aux évêchés d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Australie, avec une préférence marquée des séminaristes et missionnaires formés au Liban et interrogés sur leurs choix, pour les pays anglophones. Pour le patriarche, il faut venir en aide d'urgence aux maronites de ces pays, dispersés ou assimilés dans les paroisses latines.
Les uns après les autres, les évêques des deux Amériques et celui de France et d'Europe ont souhaité la création de nouvelles paroisses dans leurs diocèses. Ainsi, Georges Abi Younès (Mexique) a parlé de Vera Cruz et Pachoka, en particulier, Grégory Mansour (New York), de North Carolina et West Palm Beach. Pour sa part, Robert Chahine (Saint Louis-Midwest) a parlé de la possibilité de construire une dizaine de nouvelles églises, et peut-être autant de paroisses, s'il y a un ombre adéquat de prêtres pour les prendre en charge.
Mgr Nasser Gemayel (France), lui, a annoncé qu'en plus des paroisses existantes de Paris, Lyon et Marseille, une nouvelle paroisse maronite sera instituée à Suresnes, et prise en charge – règlement d'un vieux différend – par l'ordre maronite libanais. Par ailleurs, il a annoncé que les choses bougent pour l'instauration d'une paroisse à Bordeaux, tandis que des paroisses maronites à Strasbourg et Lille sont envisagées.
 (Pour mémoire : Des propos prêtés à Raï créent la polémique)
Prêtres mariés
Un sujet entraînant l'autre, c'est à Mgr Grégory Mansour qu'est revenue la tâche de remettre sur le tapis l'éternelle question de la tradition des prêtres mariés, en vigueur dans l'Église maronite et dans l'Orient en général. L'évêque de New York a affirmé que trois prêtres mariés de son diocèse ne demanderaient pas mieux qu'à prendre du service, si l'autorisation canonique leur est accordée. Une possibilité que le vicaire patriarcal maronite, Mgr Paul Sayah, a dit ne pas vraiment voir venir.
Pour pallier le manque, certains, comme le supérieur des antonins, Daoud Reaïdy, ont proposé que les évêques du Liban soient associés à la réunion de Tucuman, jugeant que le contraste entre la pléthore de prêtres au Liban et leur rareté dans les pays d'émigration est inacceptable.
Mais le principal réservoir de missionnaires, ce sont les ordres religieux, est-il apparu, en dépit des conflits de prérogatives qui éclatent parfois entre l'évêque et les supérieurs d'ordres, comme cela s'est passé en France ou au Canada.
Ainsi, le P. Nehmetallah Hachem, de l'ordre maronite libanais, qui représente son supérieur à la conférence de Tucuman, a affirmé que non moins de 50 moines de son ordre sont engagés dans la mission, aussi bien dans les pays riches que dans les pays émergents d'Afrique et d'Amérique du Sud. Symptomatique de ce qui se produit sur le terrain, le P. Hachem a remercié Mgr Nasser Gemayel pour la prochaine reconnaissance de la paroisse de Suresnes.

La formation
Non sans courage de sa part, et apparemment en contradiction avec cet avis, l'abbé Boutros Torbey a soulevé le problème du manque d'esprit missionnaire au sein du clergé libanais, estimant qu'il faut s'aider des textes canoniques pour inciter les religieux libanais à s'engager dans les missions, à condition que cet engagement soit vécu dans l'esprit religieux monastique même, et s'exprime donc à partir d'un couvent.
C'est à la formation des prêtres, un sujet aussi capital que sensible, que la conférence s'est ensuite attaquée. Où faut-il former les prêtres ? Quelle formation leur accorder ? Comment les souder dans un même esprit, au cas où ils doivent être suivis dans des instituts différents, proches de leur évêque ? Voilà le genre de questions qui se pose quand on parle formation sacerdotale. Le patriarche Raï a même évoqué la nécessité d'ouvrir des séminaires dans les pays d'Amérique latine qu'il a commencé de visiter. À n'en pas douter, l'état de la communauté maronite en Argentine, tel qu'il l'a vu jusqu'à présent, lui fend le cœur.
Lire aussi
À Tucuman, un avenir qui se cherche...
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mardi 29 janvier 2013

Benoît XVI demande au patriarche Raï de rédiger les méditations du chemin de croix au Colisée | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

29/1/2013- Les textes des 14 stations du chemin de croix au Colisée seront préparés, cette année, par le patriarche Béchara Raï, a annoncé hier une dépêche du Vatican.
« Le Saint-Père, en mémoire de son récent voyage au Liban (14-16 septembre) et pour inviter toute l'Église à inclure dans sa prière le Moyen-Orient, ses problèmes et les communautés chrétiennes vivant sur ses terres, a invité, par le biais du cardinal-secrétaire d'État Tarcisio Bertone, le patriarche Raï à rédiger les textes pour la Via Crucis du vendredi saint au Colisée », a indiqué un communiqué daté de Rome.
Les textes des 14 stations du chemin de croix « seront préparés par le patriarche », a-t-il précisé.
Le chemin de croix, suivi dans la nuit par des dizaines de milliers de personnes dans ce lieu symbolique de Rome où de premiers chrétiens avaient été martyrisés, a lieu chaque année deux jours avant Pâques, pour marquer la crucifixion de Jésus. Il est un moment fort de l'Église : les textes, les thèmes, les auteurs sont soigneusement choisis et significatifs des principales préoccupations de l'Église et du pape.

La guerre en Syrie et le drame des chrétiens d'Orient, qui sont nombreux à quitter leurs pays d'origine, préoccupent au plus haut point Benoît XVI et l'Église.
L'an dernier, deux laïcs avaient rédigé les méditations du chemin de croix. Il s'agissait d'un couple d'Italiens, Danilo et Anna Maria Zanzucchi, du mouvement Focolari.

Pour mémoire
Au cœur du vendredi saint, le chemin de croix




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samedi 8 octobre 2011

الموارنة والمسيحيون بعد "نهاية التاريخ" في سوريا

هؤلاء المسيحيون الذين تحمل الحداثة رائحة وازياء احيائهم ومدارسهم سنكتشف انهم يستقبلون الآن المرحلة الاكثر حداثية وغربية في المنطقة منذ عقود بتحفظات بل باعتراضات.

لا يمكن للمراقب السياسي، خصوصا اللبناني، الا ان يتوقع الضجة التي بدأت تثيرها التصريحات التي ادلى بها البطريرك الماروني بشارة الراعي خلال زيارته الى فرنسا.

فهذه التصريحات ليست مجرد مواقف غير مألوفة صادرة عن الرئيس الجديد للكنيسة المارونية، انما هي بما تعنيه حرفيا انقلاب حقيقي في مواقف هذه الكنيسة ليس قياسا بالبطريرك السابق مار نصرالله بطرس صفير وانما بما هو ابعد من ذلك.

لهذا تستلزم هذه التصريحات قبل اتخاذ موقف منها سلبا او ايجابا ان نسعى الى فهم اسبابها والمعطيات التي ادت الى صدورها. فهي لم تصدر فقط عن البطريرك بل اختار صاحبها اطلاقها في العاصمة الفرنسية التي تقود سياسات نقيضة لها، وهي اي باريس ماهي عليه من اهمية رمزية وعملية في حاضر وتاريخ الموارنة ولبنان الصغير ثم الكبير.

يمكن اختصار تصريحات البطريرك الراعي في اربع نقاط اساسية:

الاولى هي الموقف من خطر التشدد الاسلامي السني على المسيحيين السوريين وبالتالي اللبنانيين بل على مسيحيي المنطقة.

الثانية هي الموقف المتفهم لوضع النظام السوري من حيث حاجته الى الوقت لتنفيذ اصلاحاته الموعودة.وهذا يعني نوعا من التأييد لهذا النظام.

الثالثة وهي تأييد عدم تسليم "حزب الله" لسلاحه قبل انهاء الاحتلال الاسرائيلي لما تبقى من اراض لبنانية بحوزته ولتأمين عودة اللاجئين الفلسطينيين الى بلادهم.

الرابعة وهي اشتراطه ان لا تكون المحكمة الخاصة بلبنان مسيّسة او مزورة... لتأييدها.

هذه المواقف بالمعايير اللبنانية والاقليمية هي مواقف صاعقة وخصوصا لفريق مسيحيي 14 اذار، ناهيك عن انها تحمل تحديا مباشرا في نقاطها الثانية والثالثة والرابعة للسياسة الغربية الاميركية والاوروبية في لبنان والمنطقة وليس فقط للدولة المضيفة فرنسا.

لو حملنا على محمل الحرفية كلام السيد الراعي لكان بامكاننا ان نعتبر بلا اي تردد ان اقوال البطريرك الاخيرة تعني لاول مرة منذ عام 1920 انتقالا للكنيسة المارونية من اولوية خطاب الحفاظ على صورة ما للبنان السياسي التي هي مؤسِسة تكوينية بالشراكة مع الفرنسيين في قيامه كدولة الى اولوية استطيع القول ولو بحذر انها من نوع جديد هي اولوية الحفاظ على وجود المسيحيين المشرقيين في بلاد الشام بما فيها لبنان وفلسطين والاردن وطبعا مسيحيي مصر وما تبقى في العراق.

الكنيسة المارونية هي الكنيسة الوحيدة في العالم العربي التي تعتبر نفسها مسؤولة عن كيان وطني له دولته على غرار الكنيسة الارمنية في القوقاز والصربية واليونانية والبلغارية في البلقان والبولونية في شمال اوروبا ناهيك عن علاقة الكنيسة الروسية بالدولة الروسية ما قبل وما بعد الحقبة السوفياتية.الكنائس العربية الاخرى او الموجودة في العالم العربي لا تملك هذه الخاصية بما فيها الكنيسة القبطية التي وان كانت شديدة الاعتزاز حتى داخل العالم المسيحي باصالتها الوطنية الا انها لا تعتبر نفسها مسؤولة عن الدولة المصرية على الاقل منذ الفتح الاسلامي، بل العكس هو القائم اي كونها خاضعة لتقاليد الدولة "السلطانية" المسلمة المصرية.

منذ عام 1920 تأسست الثقافة السياسية المسيحية اللبنانية على الحساسية الكيانية اللبنانية حيال سوريا كداخل واسع ثم لاحقا ككيان موحد عاصمته دمشق باعتبار الاخيرة مصدر تهديد الاستقلال اللبناني. ستستمر هذه الحساسية اللبنانية وبكركي عنوان رئيسي فيها، لتبلغ بسبب مسؤوليات سورية ولبنانية متبادلة لسنا في مجال التدقيق فيها هنا، مستوىً عاليا من التوتر في العقدين المنصرمين.

تنزع تصريحات البطريرك الراعي الاخيرة اذا اعتبرناها "كُلا" مترابطا الى اولوية الوجود المسيحي المشرقي لا اللبناني وحده. وبهذا المعنى هي تحدث تعديلا نوعيا في خطاب الحساسية باتجاه تغييره الفعلي مرتبة الخطاب المشرقي داخل توجهاتها السياسية. وليس صدفة في هذا السياق ان تنضم هذه التصريحات الى النمط الغالب لخطاب الكنائس الانطاكية الاخرى ولكن طبعا سيعني، هذا لأن المارونية هي الكنيسة العربية الاقوى سياسيا- وان كانت ليست الكنيسة الاكبرعدديا وجغرافيا- سيعني انها ستحتل الموقع القيادي بين الكنائس في الخطاب المشرقي كونها الكنيسة "الدولتية" الوحيدة (السلبيون يقولون انها الكنيسة الوحيدة غير الذمية).

البعد الاخر لتصريحات البطريرك اذا كانت غير عابرة انها تنتقل الى تبني مفهوم تحالف الاقليات المسلمة والمسيحية في مقابل الاكثرية السنية. ادخال موضوع "حزب الله" في التصريحات يعني ان الشيعة الاثني عشرية جزء من هذه الاقليات في نظر البطريرك.

لا بأس هنا من التدقيق. بما ان مواقف السيد الراعي تضع ضمنا ومباشرة الطائفة الشيعية ضمن الاقليات في المنطقة، لا بد من التساؤل عما اذا كان هذا "التصنيف" للشيعة دقيقا قياسا بـ"معيارين"، الاول هو مسؤولية الحالة الايرانية التاريخية منذ العام 1979 عن تفعيل بل اطلاق الاسلام السياسي الذي يتوجس منه البطريرك الراعي بمعناه "الاكثري"داخل ايران ذات الثمانين مليون مواطن، وبمعناه الايديولوجي الذي سيساهم في تفعيل مد اصولي سني هائل اعتبارا من منتصف الثمانينات من القرن العشرين، رغم ان جزءا مهما من الجيل الثاني لهذا المد سيصبح معاديا للشيعية الخمينية.

المعيار الثاني هو دور الاسلام السياسي الشيعي ايضا الاغلبي في العراق - الى جانب الاسلام السني - في ما آلت اليه الحالة العراقية بعد العام 2003 ومن ضمنها اوضاع المسيحيين "الانقراضية" في بغداد المختلطة مذهبيا وفي الشمال الموصلي السني مع التذكير الدائم بأن تدهور اوضاع المسيحيين العراقيين بدأ في الثلاثينات من القرن الماضي. فبعكس الازدهار الاجتماعي الذي لاءم المسيحيين مع تأسيس الكيان السياسي السوري والحماية الملكية الدستورية للاقلية المسيحية الاردنية يجب ملاحظة ان الكيان العراقي منذ تأسيسه عام 1921 سيظهر سريعا انه لم يلائم بشكل عميق المسيحيين العراقيين لا في المجال السياسي بعكس لبنان والاردن، ولا في المجال الاجتماعي الاقتصادي بعكس سوريا، بينما سيشاطر المسيحيون الفلسطينيون سوء الطالع الذي اصاب المسيحيين العراقيين انما بشكل اقسى بما لا يقاس لان المسؤولية هناك تتعلق بالعدو الاسرائيلي وفي سياق وحشي لم يميز بين مسلمين ومسيحيين. لكن من الواضح في خلفية تصريحات سيد بكركي ان الشيعة في لبنان هم جزء من اقليات بلاد الشام رغم سيطرة نوع من الاسلام الاصولي على تمثيلهم السياسي.

دائما يخبىء التاريخ اشكالا غير متوقعة من ردود الفعل. ففي الزمن المفاجىء للثورات العربية شبه الشاملة تحت الشعار الديموقراطي اساسا شهدنا في جملة وقائع كثيرة ان حركات الاخوان المسلمين لاسيما في مصر هي في الواجهة الديناميكية للحدث. لكن شهدنا ايضا بروزا سريعا لحساسية سلبية من الفاتيكان حيال تأثير التيارات الاسلامية المتشددة المباشر في مصر. استدعى هذا رد فعل ليس من المتطرفين بل من المؤسسة التي عادت تحاول تحضير نفسها في ظل قيادة شيخها المتنور الدكتور احمد الطيب لقيادة تيار الاعتدال الاسلامي اي مشيخة الازهر.

اذن سيصبح السجال في مرحلته الاولى "الثورية" سجالا بين معتدلين (الفاتيكان-الازهر) وليس بين معتدلين ومتطرفين وهذا امر حمل معه خطر ظهور نوع من التوتر بين الاسلام والمسيحية. واسمح لنفسي بالقول انه تلاسن في المكان الخطأ لان مصر نفسها، دولة ونخبا، تبدو حتى في حالتها الثورية ذات فرادة مطمئنة عميقا على المدى الابعد وهي خوض التغيير من داخل المؤسسات القضائية رغم التحديات اليومية بل المخاطر اليومية للتطرف.

اما في المشرق "الليفانت"، بلاد الشام والعراق، فتبدو الامور اقل يقينية، حيث دول غير مكتملة الشرعية منذ تأسيسها ومجتمعات تزداد تفككا حتى لو ان الرؤية المتفائلة (دعونا نسمها الرؤية التماسكية) التي تحملها نخب علمانية ومتنورة معارضة في الداخل والخارج تستطيع الاتكاء على معطيات جادة من تاريخ الصراع السياسي في هذه الدول. لكن من اين لنا اليقين بل الثقة في ان اجنحة الاسلام السياسي في "الليفانت" قادرة على لعب ادوار "تماسكية" فاعلة بالمعنى الذي اظهرته القيادة الرئيسية للاخوان المسلمين في مصر ناهيك عن التجربة الميدانية "العلمانية" لتيار مهم من شباب "الاخوان" في ميدان التحرير مع اليساريين والليبراليين اقباطا ومسلمين؟ اذا كان للامور الكبيرة نِصابها فمن المستحيل ان يكون كلام البطريرك الراعي مجرد فورة عابرة كنسيا وفاتيكانيا. نعم انه انقلاب يقوده البطريرك ولكن علينا ان نفهم موجته الضمنية لاسيما في الفاتيكان. وحتى لو ان اعتراضات كبيرة عليه يمكن انتظارها من داخل النخب المارونية، فلن تكون المرة الاولى التي تختلف فيها هذه النخب على خيارات سياسية كبيرة.وسبق لبعض البطاركة ان اختلف مع المفوض السامي الفرنسي كما حصل عام 1936 في موضوع امتياز التبغ (وجعل ذلك رياض الصلح يلتقط الفرصة لمد جسور بين بكركي وقيادة الكتلة الوطنية السورية) او حتى كما تقول مذكرات الجنرال غورو التي نشرها ابن شقيقته عندما اعترض البطريرك حويك عام 1921 على النفوذ الذي يتمتع به جهاز المفوضية الفرنسية في دمشق!

واذا كانت النخب المسيحية عموما في بلاد الشام قد ساهمت في الحفر الثقافي والسياسي الذي ادى الى سقوط الامبراطورية العثمانية فسيكون من الترويج السطحي الادعاء ان هذه النخب وجماهيرها قد انخرطت بدون تعقيدات في عملية اخراج الانتداب الفرنسي من لبنان وسوريا. لقد كان الكثير منها واجفا وقلقا من ذلك التغيير "الوطني" حتى لو كان بعضها في قيادة التيار الاستقلالي. واي كلام آخر هو مجرد بروباغندا.

اليوم ها هي موجة التغيير الديموقراطي العربي التي يقودها الغرب بالاستناد الى ديناميات واحتقانات اجتماعية وسياسية واقتصادية محلية هي بنت زمننا الاكثر عولمة، واذا بالتاريخ الراهن يخبىء لنا مفاجأة كبيرة بدءا من الشكل: المسيحيون الذين هم بيئة الليبرالية الاجتماعية والثقافية في المنطقة، هؤلاء الذين تحمل الحداثة في بلادنا رائحة وازياء احيائهم ومدارسهم، هؤلاء انفسهم في سوريا بشبه صمت وفي لبنان بضجيج ما بعد تصريحات بشارة الراعي يثيرون اشكالية مدى اهلية التيارات الاسلامية لقيادة مرحلة التحول الديموقراطي!؟

لنكتشف انهم ايضا في الموجة الديموقراطية التي هم بائعو بضاعتها الغربية الاعرق في بلاد الشام منذ القرن التاسع عشر... لنكتشف انهم لديهم اسئلتهم وتحفظاتهم واعتراضاتهم - احيانا الوجودية - على اكثر مرحلة غربية وحداثية في المنطقة منذ عقود... كأنهم يفتحون كوة في جدار "نهاية التاريخ" نحو ما بعده....؟

جهاد الزين

jihad.elzein@annahar.com.lb

vendredi 23 septembre 2011

Le Patriarche, les catacombes et la révolution

Le Patriarche, les catacombes et la révolution

par Agnès-Mariam de la Croix, Higoumène du monastère Saint Jacques l’Intercis
jeudi 22 septembre 2011
C’est un miracle qu’un Patriarche parle à l’encontre de la majorité bien pensante du Nouvel Ordre Mondial. 
C’est une révolution que les chrétiens des catacombes du mutisme et de la répression retrouvent un chef qui dise leur vérité nue sans additifs ni édulcorants. 
Le monde en a été suffoqué, les médias abasourdis, les chancelleries, la française en premier, n’en reviennent pas que de l’Eglise d’Orient puisse sortir un chef si ancré dans la véracité qu’il n’a pas froid aux yeux de dire simplement ce qu’il pense.
Lire la suite>>>>>>>>>>>>>>

http://www.france-catholique.fr/Le-Patriarche-les-catacombes-et-la.html

mardi 20 septembre 2011

الراعي لن يستقبل بييتون قبل أن يعتذر



W460
لم يرض البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي عن الأسلوب الذي اعتمده السفير الفرنسي داني بييتون وصرّح الراعي أنه لن يلتقي الأخير "إلا إذا قدم اعتذارا وتوضيحا بشأن ما نقل عنه من كلام عن خيبة فرنسا من تصريحاته ونتائج زيارته".
وأعلنت أوساط كنسية أن "الراعي لن يحدد موعدا لبييتون في حال قرر الاخير لقاءه". وكان بييتون قد نفى أن يكون قد وصف زيارة البطريرك الرّاعي لفرنسا "بالناجحة"، وكان قد أوضح في حديث صحافي أنه وصفها بـ"المهمة" لكونها من العادات البروتوكوليّة المعروفة حيث يقدم بطريرك أنطاكيا وسائر المشرق الماروني بعد إنتخابه، بزيارة تشمل روما وفرنسا، وشدّد على أهميّة الزّيارة التي أتت بعد مرور 25 سنة من تسلّم البطريرك السّابق الكاردينال مار نصرالله بطرس صفير.
وذكرت مصادر لصحيفة "الانباء" الكويتية عن جانب من لقاء الراعي مع الرئيس الفرنسي نيكولا ساركوزي، قائلة ان "الراعي وجوابا عن كلام ساركوزي على رئيس الحكومة السابق سعد الحريري، قال انه ينظر بإيجابية إلى علاقته بالحريري، متمنيا عودته إلى لبنان في أقرب فرصة ممكنة للمشاركة في الحكم". واوصفاً الحريري بالسياسي المعتدل، وقال: "نحن نحبه" وأضاف الراعي ايضا انه ينظر بتقدير إلى رئيس الحكومز نجيب ميقاتي، واصفا إياه بـ"السياسي المعتدل والمحبوب".
وفي مجال آخر صرح الراعي: "ليس صحيحا أن هناك حزبا واحدا يسيطر على الحكومة اللبنانية الحالية. ليس صحيحا أبدا أن حزب الله يسيطر عليها. وليس صحيحا كذلك انه يمثل كل الطائفة الشيعية. هناك فيها حركة أمل ومستقلون ومعارضون لحزب الله."
http://www.naharnet.com/stories/ar/15401-report-al-rahi-rejects-to-meet-with-pietton-unless-he-apologizes

L'enjeu de la polémique créée par le patriache maronite - Religioblog

L'enjeu de la polémique créée par le patriache maronite - Religioblog

La polémique qui a suivi les déclarations en France du nouveau patriarche des maronites, Bechara Raï, à son retour au Liban à propos de sa position sur la crise syrienne est très représentative.
Comme toute polémique, elle est née de déclarations très prudentes du patriarche sur le régime syrien mais dont on a laissé tomber les nuances - qu'il avait pourtant publiquement affirmées - pour l'enfermer dans une position tranchée en faveur du régime. Or ce n'est pas si simple même si sa marge de manœuvre d'homme d'Église est fort limitée.
J'en ai rendu compte de cette forte personnalité dans un portrait publié ce matin. J'ai pu le rencontrer lors de son passage en France il y a quinze jours mais je l'avais remarqué à Rome en 1995 lors du premier synode sur le Liban dont Jean-Paul II lui avait confié la coordination. Il s'était également illustré, l'automne dernier, lors du synode sur le Proche Orient voulu par Benoît XVI.
Pas un hasard donc s'il a été élu à l'unanimité en mars dernier par tous ses confrères évêques de l'Église maronite. Il a aussi la confiance de ce pape et du Saint-Siège car Rome cherche désespérément des hautes personnalités religieuses au Proche-Orient.
  • Capables,d 'une part, de fédérer les chrétiens et les catholiques plus que divisés.
  • Pour ensuite répondre, un peu moins désunis, aux défis posés par la montée de l'islam radical agressif vis-à-vis des chrétiens.
  • Et au défi posé par d'une démission intellectuelle occidentale qui reste muette devant la montée du communautarisme au Proche Orient dont la carte géo-politique devrait désormais épouser la carte religieuse.
On peut penser ce que l'on veut des déclarations du Patriarche à condition de les avoir lues et, j'oserais dire, dans un esprit "d'humilité" rationnelle devant ce théâtre complexe du Proche-Orient.
Je pense toutefois personnellement que le combat de ce patriarche en particulier mais il n'est pas le seul - beaucoup de chrétiens le mènent héroïquement au Proche-Orient - pour préserver les droits de la démocratie et les droits de tout citoyen, en tant que tel, avant toute qualification religieuse, représente un enjeu décisif.
Il apparaît en effet que la défense des communautés des chrétiens du Proche-Orient très mal en point, donne parfois l'impression que l'Église les défend de façon corporatiste. C'est oublier l'histoire culturelle des deux derniers siècles, de l'Égypte au Liban. Elle démontre que le "programme" des chrétiens dans cette région du monde a toujours été en faveur de la démocratie, de la citoyenneté, de la liberté, contre une vision communautariste qui voulait imposer le droit religieux avant le droit civil.
Et, de ce point de vue, le Liban, certes toujours déchiré en lui même et pris en tenaille entre la Syrie et Israël, reste malgré ses imperfections, un exemple de démocratie dans cette région.

Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi a reçu lundi à Bkerké l’ambassadrice américaine

ANI – 19/9/2011 – Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi a reçu lundi à Bkerké l’ambassadrice américaine Maura Connelly.
  1. Politique – Khalil flatte le discours d’Al-Rahi prononcé de Baalbek
  2. Politique – Al-Rahi adopte les constantes nationales prononcées par Cheikh Yazbek
  3. Politique – Al-Rahi pour l’ouverture vers les voisins et le monde arabe en leur prêtant main forte
  4. Politique – Al-Rahi de Ras Baalbek appelle à "l’attachement à la terre et à la coexistence"
  5. Le nouveau patriarche maronite reste dubitatif sur le Printemps arabe | La-Croix.com
URL simplifié: http://libnanews.com/?p=4972

فقر وإهمال وحرمان وصمود في الأرض سيكتشفها البطريرك في الجنوب


19 / 09 / 2011
عندما يصل البطريرك الماروني مار بشارة الراعي الى اقصى الجنوب في القليعة ومرجعيون وكوكبا وحاصبيا ودبل وعين إبل والعيشية ورميش وغيرها من القرى والدساكر المنسية عند الحدود مع فلسطين
المحتلة، في ما اصطلح على تسميته "الشريط الحدودي المحتل"، سيجد امامه شعبا يختلف عنه كل المناطق والرعايا التي زارها، لألف سبب وسبب. ليس اقلها، ان شعب تلك الانحاء يتمسك بكل شبر من ارضه رغم الضيق والحصار والعثرات التي تعترض مسيرة حياته وحاضره ومستقبله. ليست زيارة عادية لانها الاولى لبطريرك ماروني لتلك المنطقة، فأقصى ما بلغته اقدام البطاركة الموارنة كان دير سيدة مشموشة في جوار جزين مع البطريرك سمعان عواد الذي اختار منطقة جزين ليحتمي بين روابيها وتلالها، وعاش وصمد وتوفي ودفن هناك عام 1756.
عندما يطل على رعاياه الجنوبية، سيكتشف الراعي الآتي الى الجنوب من مناطق ذات غالبية مارونية، ان مسيحيي تلك الانحاء يعون تماما معنى العيش المشترك ويجسدونه في حياتهم التزاما وصمودا وتفاعلا مع كل ابناء الطوائف الاخرى والدروز والشيعة والسنة، ويتقاسمون معهم حياة مشتركة ربما كانت اكبر نموذج على شعار "شركة ومحبة" الذي رفعه البطريرك عند انتخابه. ولهذا السبب بالذات يصر مسيحيو الاطراف في مرجعيون وحاصبيا على ان تكون زيارة رأس الكنيسة المارونية شاملة لكل فئات الجنوب الطائفية والمذهبية، من الموحدين الدروز الذين يعيشون مع المسيحيين الموارنة والارثوذكس في بيوت متلاصقة وحارات متقاربة في حاصبيا وميمس والماري وكل انحاء وادي التيم والجبل، وهم ينتظرون زيارة البطريرك لخلوات البياضة، ارفع واهم مركز ديني لدى الموحدين الدروز. وكذلك ابناء الطائفة الشيعية الذين سيندفعون للترحيب بالبطريرك اثناء عبوره دساكر جبل عامل ينتظرون زيارة لرمز المقاومة في الخيام، والارثوذكس ينتظرون بدورهم من الراعي زيارة لمقرهم الروحي في مطرانية مرجعيون.
سيكتشف بطريرك الموارنة في اقصى الجنوب ان المسيحيين لا يبيعون ارضهم بسهولة اسوة بالمناطق الاخرى، وانهم يحتفظون بها لا بسبب من غنى مادي او ثروات يمتلكونها، بل لانها جبلت بذكريات تاريخية لهم وراء كل صخرة وتحت كل زيتونة. فهناك في القليعة وكوكبا ومرجعيون ودبل وعين ابل ورميش والعيشية وغيرها لائحة طويلة من "الشهداء" الذين غيبت شهاداتهم في دفاتر النسيان والاهمال، رغم انهم كانوا يدافعون عن ارضهم في زمن انحلال الدولة وانحسار هيبتها. وسيكتشف البطريرك ان ابناء شعبه في تلك الانحاء يتمسكون بولائهم للدولة اللبنانية ويقدمون على التطوع في الجيش والمؤسسات الامنية بملء ارادتهم، رغم كثافة مغريات الهجرة والنزوح والتخلي عن الارض.
والبطريرك الذي يريد لرحلته ان تكون فعل "شركة ومحبة" سيستمع الى حكايات الفقر والحرمان وشظف العيش والمعاناة والاهمال المزمن، الذي لم تجدِ المشاريع الاجتماعية المتواضعة وتزفيت بعض الطرق وتقديم بعض الاعانات الريعية في معالجته، لان مشكلة الحرمان والاهمال ليست حكرا على طائفة واحدة، بل تطول الجميع، شيعة ومسيحيين ودروزا وسنة، وثمة منازل في انحاء الجنوب تلك تنتظر راتب الحد الادنى نهاية كل شهر لكي تسد عوزها. وينتظر الشعب في الرعايا الحدودية ان يسمع كلاما مقرونا بوعد صادق وحقيقي بالمساندة الحقيقية على كل الصعد، وخصوصا الحياتية والاقتصادية والانتاجية، فمن امتنع عن بيع ارضه يحتاج الى مقومات الصمود والبقاء والدعم لكي يستمر ويبقى.
لا عقدة اقليات لدى مسيحيي الجنوب، وهم لا يفكرون في تحالف الاقليات بل في تحالف الفقراء والاهمال والحرمان، ولا تمييز لديهم عن اخوانهم من الطوائف الاخرى، والجميع شركاء في الحرمان والصمود.

بيار عطاالله / النهار

dimanche 18 septembre 2011

البطريرك الراعي: نطالب الأسرة الدولية باحترام قراراتها وأولها خروج إسرائيل من الأراضي اللبنانية


الأحد 18 أيلول 2011 - 11:54 صباحاً 
عبّر البطريرك مار بشارة بطرس الراعي عن فرحه في الزيارة الراعوية التي قام بها لمدينة بعلبك – الهرمل، موضحاً "انني وباعتزاز، اقوم بهذه الزيارة لهذه المنطقة بروح الشركة والمحبة للدلالة اننا لسنا في مجرد زيارة اجتماعية بروتوكولية، لكن ان اقوم بزيارة من اجل الشركة، نهدف ان نبني معا شركة روحية، اجتماعية، انمائية ووطنية".

ولفت إلى أن "المقصود ان نبني شركة اجتماعية، اي الشركة هي ان يصنع كل منا ما عنده من ثروة، فالاسلام له ثروته العظمى والمتنوعة في كل طوائفه ومذاهبه، والمسيحية عندها ثروتها الكبيرة بكل طوائفها ومذاهبها، والتيارات السياسية والاحزاب لها كلها ثروتها وتطلعاتها وايجابياتها. ان نعيش الشركة الاجتماعية، يعني ان يضع كل ما عنده لكي نبني شركة واحدة".


واكد "ان جمال لبنان وثروته في اطيافه ومكوناته، واللبنانيون المسلمون والمسيحيون عندما استنبطوا من فكرهم اللبناني المميز الامر الذي لم يصل اليه احد، لا في العالم المشرقي ولا في العالم الغربي، ابتكروا ما يسمى بالميثاق الوطني، ميثاق العيش معا، هذا يعني ان الشركة هي من صميم الثقافة اللبنانية، ولهذا انا ادعو اخوتي ابناء الكنيسة المارونية واخوتي المسيحيين، وادعو اخواني المسلمين، لان نضع كلنا ما عندنا من ثروة في سبيل بناء هذا المجتمع اللبناني الواحد".

ودعا الراعي "اللبنانيين في هذه المنطقة وغيرها، الى عدم بيع ارضهم، لان من يبيع ارضه انما يبيع هويته وتاريخه، يبيع امه، يبيع مستقبله ويخون ربه"، مؤكداً أننا "سنعمل معا من اجل ان يستثمر كل شخص ارضه"، مطالباً الدولة ان "تدعم المزارعين في كل مجالات الدعم لكي يستطيع اللبناني ان يعيش بكرامة يتعلمها من ارضه".

وتطرق البطريرك إلى الهدف الوطني للزيارة موضحاً أن "الاوان قد آن لان يجلس اللبنانيون على مائدة الحوار، ينبغي ان نكون على مستوى الذين جلسوا قبلنا واستنبطوا الميثاق الوطني الاسلامي - المسيحي، هل نحن رجالات لهذا الزمن؟ نحن مدعوون لنكون كذلك. نحن لا نستطيع بعد الآن، والعالم العربي يعيش هذا المخاض، لا احد منا يدري، تصل هذه المطاردات التي اصبح فيها عنف وفيها قتل وفيها حرب، ونحن نعرف في لبنان ويلات القتل وويلات الحروب، ولا نرغب لاحد ان يختبر ما اختبر اللبنانيون".

وكرر الراعي ما كان قد اعلنه من فرنسا من مخاوف وخشية مما يجري هنا وهناك في البلدان العربية وخصوصا في العراق ومصر. وقال:" نحن أبدينا خشية الا تصبح وتؤدي هذه المطالبات وهذه الاحداث الدامية هنا وهناك، الى حروب اهلية، ونحن نعرف ما معنى الحرب الاهلية في لبنان، وفي هذا الشرق الحرب الاهلية هي حرب بين الطوائف والمذاهب، لان اساس العائلة عندنا هو الطائفية. وابدينا الخشية ثانيا الا نبلغ ويقال انه الى جانب ما يريده الشعب، ونحن اولهم اللبنانيون، نعم كل انسان حقه ان ينال كل حقوقه الاساسية، نعم لكل انسان الحق ان يعيش الحريات العامة، نعم كل انسان له كرامته ينبغي ان تحترم، نعم ينبغي ان تقام هنا وهنالك عندنا وعند غيرنا اصلاحات سياسية ودستورية. لكن نحن نخشى ان يكون هناك انتقال من انظمة شديدة الى انظمة اكثر تشددا فنعود الى الوراء، ونخشى ثالثا ان تقود كل هذه الاحداث، لا سمح الله، الى حروب طائفية ومذهبية، وقد يصل الامر بنا الى تحقيق المخطط بالشرق الاوسط الجديد وهو تفتيت العالم العربي الى دويلات طائفية ومذهبية. هذا ما اكدناه في فرنسا".

واعلن ان ما نريد ان نعيشه في لبنان "ان نتضامن مع عالمنا العربي وان نتفهم عالمنا العربي، فلنساعد عالمنا العربي لئلا يستمر في العنف وفي الحرب، وعلينا ان نساعده بكل الطرق لاننا جزء من العالم العربي. هذه الشراكة على المستوى الوطني تدعونا بالا نقف مكتوفي الايدي، لان لبنان جزء لا يتجزأ من العالم العربي ومرتبط به ارتباطا عضويا، لكي لا يصل لبنان ويدخل في عمق هذه النزاعات ونعود الى حالة اسوأ بكثير مما عشنا من عام 1975 الى اليوم، لذا يجب ان نسرع الى مائدة الحوار لكي نتدبر الامر ولكي نتجنب اي تداعيات بسببب ترابطنا العميق مع كل العالم العربي".

وطالب الاسرة الدولية والدول الصديقة "بان تعمل بكل قواها لتنفيذ القرارات الدولية، واولها خروج اسرائيل من اي شبر من ارض لبنان، وان تحترم الاسرة الدولية قراراتها، وان تعمل جاهدة على تنفيذ القرار 194 الذي صدر في العام 1948 لعودة اخواننا الفلسطينيين الى ارضهم قبل انشاء دولة فلسطين لان ما يضمن عودتهم هو القرار 194. هذه اسباب في لبنان كلنا يرف انما من اسباب خلافاتنا الداخلية".

وقال الراعي: "نحن لا نريد بعد اليوم ان يتلاعب بنا أحد، وان يقول اللبنانيون عجيب أمرهم لا يتفاهمون، كلا نحن قلنا انتم ترموننا في النار وتقولون لا تحترقوا، نحن نعرف انه عندما تنفذ الاسرة الدولية مسؤولياتها على ارضنا نحن نستطيع ان نتفاهم".

وتوجه الى السياسيين، قائلا: "آن الاوان للجلوس معا بشجاعة، ونفتح فلوبنا لبعضنا البعض، فان 95 في المئة من خلافات الناس هي بسبب سوء التفاهم"، واعتبر "ان الثقة لا تولد من الاتهامات"، وقال: "عندما استعمل الاعلام كلاما مجتزأ لي، علقت الدنيا ببعضها. أيكفي ان ارى كلمة ما في صحيفة مباعة؟ كل شيء مباع في لبنان، وكل شيء ويا للاسف اصبح بيعا وشراء في لبنان، ونعرف شرقا وغربا تدخلاتهم في لبنان، ونعرف كم هنالك من اشخاص مباعون، وان وسائل الاعلام في معظمها مباعة. نحن نصدق كلمة هكذا على جريدة لنبدأ حربا طويلة عريضة. لا يجوز ان نستمر بهذا الشكل في لبنان".

وختم الراعي: "لا يجوز لنا نحن ابناء هذا الزمن الا نجلس على مائدة محبة الحوار بشركة ومحبة".

La France ne pense plus qu'à ses intérêts

La France ne pense plus qu'à ses intérêts
Soraya Hélou

Mgr Bechara Raï
Samedi 17 septembre 2011
Les temps sont étranges. L'ambassadeur d'une ancienne puissance coloniale et mandataire au Liban se permet de critiquer en langage bien peu diplomatique, non pas une personnalité politique, une institution officielle, mais bien le chef de l'Eglise maronite dont les ouailles s'étendent aux quatre coins de la planète, du Brésil à la France, du Qatar à la Syrie, sans parler du Liban et des Etats-Unis. Pourquoi ? Parce que le chef de cette Eglise dont les racines se perdent dans l'Histoire du Moyen Orient en visite officielle à Paris « n'a pas réussi à faire passer le message des autorités françaises ».

Reçu par les plus hautes autorités françaises, le chef de l'Eglise maronite avait donc pour unique mission de se taire et d'écouter le message qui lui était transmis avant de le relayer à son tour : « Assad est fini, fini, fini » et il faudrait envisager des scénarios dans lesquels les groupes islamistes modérés prendraient le pouvoir, d'autant qu'ils seraient prêts à faire la paix avec "Israël". Le chef de l'Eglise qui a une responsabilité au moins morale à l'égard des chrétiens qui appartiennent à sa communauté, ne doit pas mentionner ses appréhensions et n'a surtout pas le droit d'avoir une opinion contraire à celle de ses interlocuteurs. La France qui, du temps où elle était la puissance mandataire au Liban avait écouté les maronites pour leur tailler un pays à leur mesure, (C'est ce qui se disait à l'époque sur la naissance du Grand Liban) ne veut même plus entendre leurs craintes, aujourd'hui, car elle est uniquement soucieuse de ses propres intérêts et de ceux d'"Israël". En Libye, elle court après le pétrole et se rachète une bonne conscience après ses positions controversées en Tunisie et en Egypte et en Syrie, elle veut un régime qui préserve les intérêts américains et israéliens et tant pis s'il lui faut pour cela sacrifier plus d'un million de chrétiens. Plus même, cette même France qui avait du temps du général De Gaulle « un destin » au Moyen Orient, ne peut même pas supporter d'entendre une opinion qui lui rappellerait ses devoirs moraux à l'égard d'une communauté qui l'a longtemps considérée comme « sa tendre mère ».

Les temps ont décidément bien changé. La France qui s'est voulue pendant des décennies la protectrice des chrétiens du Liban les balaie aujourd'hui sans un regard, déclarant sans état d'âme au chef de l'Eglise maronite en visite sur son territoire qu'il ne faut plus soulever la question des minorités, mais parler de la liberté des peuples. En effet, qu'est-ce que le sort d'un peu plus de deux millions de chrétiens ( si on compte les chrétiens de Syrie et du Liban) face à la perspective historique d'une paix entre les « musulmans modérés » et les Israéliens, alors que les menaces pleuvent sur l'entité israélienne qui d'ailleurs ne veut plus être que celle des Juifs ? La liberté des peuples, comme le dit l'Occident, doit-elle se construire sur le sang des chrétiens d'Orient, alors que l'Occident chrétien ne veut même pas avoir une pensée pour les inquiétudes de ces derniers ?...

La France, qui de De Gaulle à Mitterrand, avait une place particulière chez les peuples arabes et qui de son propre aveu a toujours considéré avoir de l'influence sur les chrétiens du Liban et sur les maronites en particulier n'est plus qu'un pays comme les autres, ne songeant qu'à ses intérêts, balayant plus d'un siècle d'une politique en faveur des minorités de la région. Il est désormais bien petit le destin de la France dans la région et son espace démocratique se réduit comme une peau de chagrin puisque ses responsables ne veulent plus entendre un avis qui les dérange.

En réalité, le rôle de la France avait commencé à se réduire depuis quelques années déjà, surtout depuis les liens étroits établis entre le président de la France Jacques Chirac et l'ancien Premier ministre martyr du Liban Rafic Hariri. En raison de ces liens, les autorités françaises ne voyaient plus au Liban que Hariri et son camp, demandant aux maronites de s'allier avec eux pour leur bien et dans leur propre intérêt. C'est ainsi que les choses étaient présentées. C'est ainsi aussi qu'elles le furent en 2004, lors de l'adoption de la résolution 1559, qui a aligné la position de la France sur celle des Etats-Unis. Depuis ce jour, les maronites « protégés habituels de la France » n'avaient plus qu'un rôle aux yeux des responsables français, celui de soutenir le camp Hariri. Mais au cours de ces années, la forme était encore préservée. 
Aujourd'hui, avec la visite du patriarche Raï à Paris, elle ne l'est même plus, puisque « les sources françaises » ont commencé à faire circuler des rumeurs sur le fait que la visite ne s'était pas bien passée avant que l'ambassadeur de France n'exprime clairement ses critiques. S'il ne s'agit sans doute pas d'un changement stratégique, celui-ci ayant eu lieu depuis des années, il s'agit en tout cas d'un changement dans l'éthique, et la forme. Désormais, du côté français, les intérêts ne sont plus cachés et on ne prend plus de gants pour les exprimer. Mais la dignité des communautés, elle survivra malgré tout.

http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Soraya_Helou.170911.htm

la polémique autour du patriarche maronite Béchara Raï s’enflamme Liban :

2011-09-17 apic/orj
 la polémique autour du patriarche maronite Béchara Raï s’enflamme
Liban : 
Alors que le régime syrien est critiqué de toutes parts pour la répression sanglante de son opposition, le président syrien Bachar el-Assad a reçu, la semaine dernière, l’appui inattendu du patriarche maronite du Liban, Mgr Béchara Raï. A Paris, celui qui est aussi président de l’Assemblée des patriarches et évêques catholiques d’Orient, a demandé que l’on octroie une chance au président Assad. Au Liban, la polémique fait désormais rage.
Le patriarche maronite libanais, avec en arrière-plan le sort dramatique des chrétiens d’Irak depuis l’invasion américaine de 2003, craint que les révolutions en cours dans le monde arabe ne portent préjudice aux chrétiens du Moyen-Orient et n’amènent les Frères musulmans au pouvoir. "Les chrétiens en paieraient le prix fort", a-t-il laissé entendre, suscitant la polémique en justifiant les armes du parti chiite "Hezbollah" et en parlant de la présence des réfugiés palestiniens au Liban.
Au retour de son voyage en France, le patriarche a déclaré à la presse au siège patriarcal de Bkerké: "J’ai porté avec moi les appréhensions et préoccupations exprimées lors de la réunion, au Vatican, du synode pour les Eglises catholiques d’Orient d’octobre dernier (…) Ce sont les préoccupations des chrétiens non pas seulement au Liban, mais dans tout le Machrek et le Moyen-Orient arabe, en Egypte, en Palestine, en Syrie, en Irak, en Jordanie et en Terre sainte".
Attention à une prise de pouvoir par les Frères musulmans
Le patriarche a précisé que les forces armées syriennes sont attaquées par des groupes bien entraînés, bien armés et organisés. Il craint que la situation en Syrie ne dégénère en une guerre civile entre alaouites et sunnites, ou entre sunnites et chiites. Une guerre qui, éventuellement, débouchera sur une partition du pays et l’instauration possible d’un régime fondamentaliste. Dans ce cas, les chrétiens feront inévitablement les frais de ce conflit. Ils fuiront le pays ou seront poussés à l’exode, a-t-il déclaré à la presse.
Dans les colonnes du quotidien francophone "L’Orient-Le Jour", la journaliste Scarlett Haddad écrit que le patriarche maronite, "très à l’écoute de l’avis du Vatican et du pape Benoît XVI, ne s’est en fait pas écarté des recommandations du dernier synode du Vatican organisé pour les Eglises d’Orient". Elle rappelle cependant qu’au moment de la tenue de ce synode, les émeutes, ainsi que la répression, n’avaient pas encore commencé en Syrie.
Crainte de la fuite des chrétiens suite à la montée des fanatismes
"Toutefois, poursuit-elle, pour le patriarche et pour le Vatican, les chiffres seraient plus concluants que les discours, et nul ne peut oublier le fait que le nombre de chrétiens dans la région se réduit, suite aux exactions israéliennes en Palestine et à l’incapacité des troupes américaines à protéger les chrétiens d’Irak. Le patriarche Raï aurait voulu ainsi exprimer surtout la grande crainte des chrétiens du Liban et des pays voisins qui ont peur d’être contraints à l’exode, sans qu’aucune force ne soit en mesure de les protéger, face à la montée des fanatismes".
Dans les colonnes de ce même journal, d’autres contestent que le régime baassiste en place à Damas pourrait être une garantie pour les chrétiens de Syrie et du Liban, et qu’une victoire de la révolution syrienne risquerait de porter préjudice à ces mêmes chrétiens. Pour eux, pas question donc de donner "une chance" au président Bachar el-Assad.
Depuis les dernières élections parlementaires de 2005, le Liban est déchirée entre deux mouvements: celui du "8 Mars", coalition pro-iranienne et prosyrienne comprenant les chiites du Hezbollah et les partis Amal, Parti National Social Syrien (SSNP) et le Mouvement patriotique libre chrétien (FPM), face au mouvement du "14 Mars", une coalition anti-syrienne composée du parti chrétien Phalange et Forces libanaises (LF), des Druzes du Parti socialiste progressiste (PSP) et du groupe sunnite Future Movement.
Suite aux déclarations du patriarche maronite, le "8 Mars" exulte et le "14 Mars" fulmine, tout comme nombre de centristes ou d’indépendants, note mardi 13 septembre le quotidien "L’Orient-Le Jour". L’affaire envenime le climat ambiant et exacerbe le clivage entre les deux camps, peut-on lire dans le quotidien francophone, qui écrit que l’écho est très critique à Washington, "où Raï risque de payer l’écot de ses sorties de route".
"Pris de court, comme les Français, les Américains ont condamné sans ambages, par le truchement d’un cadre ministériel, les propos de Mgr Raï en faveur du régime syrien, qu’ils sanctionnent, et de l’armement du Hezbollah, qu’ils qualifient de terroriste. Il se peut dès lors que le patriarche, qui doit se rendre en tournée pastorale en Amérique du Nord, en visitant Washington, n’y soit pas reçu par les autorités, comme d’usage", écrit le journaliste Philippe Abi-Akl dans l’édition du 13 septembre de "L’Orient-Le Jour". Dans une déclaration au correspondant du quotidien libanais "an-Nahar" à Washington, un haut responsable américain souligne que les propos du patriarche sont "injustifiés et déplacés", de même qu’ils "portent préjudice à sa notoriété et son poste".
Des propos injustifiés et déplacés"
Au Liban, relève Philippe Abi-Akl, l’opposition juge que le patriarche tourne brusquement le dos aux constantes nationales que Bkerké (siège du patriarcat maronite) a toujours défendues. "Il s’inscrit contre la ligne libaniste, pour laquelle son prédécesseur, Mgr Sfeir, s’est battu". Le patriarche actuel, tout en rejetant la violence "d’où qu’elle vienne" et en soulignant que l’Eglise n’appuyait aucun régime politique, a estimé qu’"en Orient, nous ne pouvons pas transformer facilement les dictatures en démocraties. Les problèmes de l’Orient doivent être résolus en respectant la mentalité de la contrée".
Le patriarche maronite a considéré que l’armement du Hezbollah restait légitime tant qu’Israël occupe des terres libanaises et tant qu’il y a des Palestiniens armés, dans l’attente de leur retour dans leur pays. Mgr Béchara Raï relève qu’une portion de territoire libanais continue d’être occupée par Israël, qui détourne les richesses hydrauliques du Liban, et qu’un demi-million de Palestiniens résident au Liban, faute d’une application par Israël de la résolution 194 de l’ONU.

samedi 17 septembre 2011

Honte aux chretiens syriens

Je crains ... que le patriarche maronite pense tout bas ce que j'ai déjà souvent entendu tout haut au sujet des musulmans. "Ils ne sont pas capables de démocratie.""Des animaux, il n'y a que la force pour les administrer."Que le patriarche maronite cesse de se comporter comme un greffon qui peine à prendre et qu'il cesse de faire semblant de croire que son salut est lié aux alliances sur des sables mouvants. L'Histoire suivra son cours qu'on le veuille ou pas, et nous passerons peut-être au travers du tamis. Nous assistons sans doute, en temps réel, à notre dislocation. Mais, de grâce, Ô Eminences, du moins celles d'entre vous qui ne se sont pas encore exprimées - Grecs et Arméniens orthodoxes, Arméniens catholiques, syriaques et jacobites, chaldéens et autres -, taisez-vous ! Epargnez à notre peine la honte d'une alliance avec les assassin

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/17/honte-aux-chretiens-syriens_1573742_3232.html
http://www.assafir.com/Article.aspx?ArticleId=1407&EditionId=1921&ChannelId=45338&Page=4#Comments

Syrie: le patriarche des Maronites vole au secours du régime ...
Palestine Solidarité
Nicolas Sarkozy, en recevant le 5 septembre à l'Elysée le nouveau patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, ne s'attendait certainement pas à entendre le chef de l'Eglise maronite lui administrer sans ménagement une leçon de géopolitique qui démolit ...
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1 - Sa Béatitude Mar Bechara Boutros Raï / Catherine Dupeyron
RFI
1/ Grand invité : Sa Béatitude Mar Bechara Boutros Raï, patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient. Comme le veut la tradition, le nouveau chef de l'Eglise maronite, élu en mars 2011, a choisi pour son premier voyage officiel à l'étranger la ...
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Le Liban, patrie définitive ou éternelle ?
L'Orient-Le Jour
Face aux appels répétés et pour le moins inquiétants du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, à l'amendement de l'accord de Taëf, dans les conditions défavorables que l'on sait, le seul facteur rassurant est venu du discours du mufti de la République ...
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Le patriarche libanais : sans langue de bois : BELGICATHO
par Alceste
16.09.2011. Le patriarche libanais : sans langue de bois. 1376631684.jpg Mgr Béchara Raï. le nouveau patriarche maronite libanais craint que les révolutions en cours dans le monde arabe ne portent préjudice aux chrétiens du Moyen-Orient ...
BELGICATHO
Rahi appelle à faire primer le recours au dialogue pour promouvoir ...
par Carol Maher
Le Patriarche maronite Béchara Boutros el-Rahi a appelé les Libanais, à faire primer le recours au dialogue pour promouvoir des réformes et non à la violence qui n'aboutira qu'à davantage de peines et de destructions , ajoutant que les ...
Radio Sawt Beirut International...

Le patriarche maronite achève sa visite officielle en France

ROME, Dimanche 11 septembre 2011 (ZENIT.org) – Le patriarche Béchara Raï invite à vivre la «  communion  » avec Dieu pour que la société devienne plus juste et que la paix règne au Moyen Orient. Il indique les trois principaux dangers des bouleversements actuels dans le pourtour méditerranéen.
Le patriarche maronite Béchara Raï a en effet achevé sa visite officielle en France au milieu de la communauté maronite de l’Ile de France et des amis français de l’Eglise du Liban, à Suresnes, en l’église Saint-Leufroy.
L’intérêt des autorités françaises
Le nouveau patriarche maronited’Antioche et de tout l’Orient,S. B. Mar Béchara Boutros Raï aeffectué une visite officielle en France (3-11 septembre), à l’invitation du président Sarkozy  : une tradition «  historique  » après l’élection d’un patriarche maronite, qui a rang de visite de Premier ministre. Et une visite marquée par les événements qui ont bouleversé le printemps et l’été des pays du pourtour méditerranéen.
Le patriarche a remercié les autorités françaises de leur accueil «  chaleureux  », et il a évoqué cette tradition «  multiséculaire  » d’amitié qui remonte au Moyen Age et au roi de France saint Louis.
Pour S. B. Béchara Raï, la mission qu’il porte est marquée par le poids de 1600 ans d’histoire et s’inscrit dans la suite du ministère de 76 patriarches qui l’ont précédé.
Il insiste sur cette responsabilité vis-à-vis de toute «  l’Eglise catholique, de l’Eglise d’Orient et de l’Eglise maronite  », de transmettre ce patrimoine spirituel du Liban et des chrétiens du Moyen Orient, ou dispersés dans le monde.
Les dangers qui guettent le «  printemps arabe »
Il dit avoir «  apprécié l’intérêt  » que lui ont manifesté «  le président, les autorités, le peuple français  », pour «  le Liban et pour les chrétiens du Moyen-Orient  ».
Partageant son analyse des événements actuels, il a insisté sur le fait que «  tous les peuples ont besoin de vivre dignement et dans la liberté  ».
Il a aussi partagé ses craintes devant trois dangers principaux : que les événements dégénèrent en «  guerre civile  »  ; que les nations «  s’effritent en mini-Etats confessionnels  » dirigés par «  des régimes plus durs  »  ; et que «  les responsables du monde et de la communauté internationale aient à veiller sur l’établissement d’une paix juste et durable, sur la concorde et la sécurité  » des pays du Moyen Orient.
«  Le Moyen Orient mérite de vivre en paix, a le droit de vivre dignement  », a insisté le patriarche maronite en appelant les chrétiens à la prière par l’intercession de Notre-Dame du Liban, pour que soit vécue la devise patriarcale qu’il a choisie  : «  Communion et amour  ».
Communion avec Dieu et justice sociale
«  Oui, a-t-il expliqué, nous avons besoin de communion dans sa dimension verticale, avec Dieu  », dans un monde largement «  sécularisé  »  : une communion qui se réalise à la fois «  par la prière, par la pratique des «  sacrements  », par la fidélité aux «  enseignements de l’Eglise  », une communion qui est, «  dans les cœurs, le fruit de l’Esprit Saint  ».
Le patriarche souligne que cette communion se réalise alors aussi dans sa dimension «  horizontale  », dans les familles, la société, les Etats, par l’amour qui permet de «  comprendre  », «  avoir confiance  », d’ «  édifier une société plus juste, plus pacifique, plus paisible  ».
Après son allocution en arabe sur les mêmes thèmes, le patriarche a conclu la prière par la bénédiction de l’assemblée, avec l’icône de saint Charbel.
L’évêque auxiliaire de Nanterre, Mgr Nicolas Brouwet, le vicaire général de Paris pour les Orientaux, Mgr Claude Bressolette,Mgr Saïd Elias Saïd, vicaire patriarcal en France, curé de Notre-Dame du Liban et directeur du Foyer Franco-Libanais, ont participé à la rencontre, a constaté Zenit. Ils ont été accueillis par le P. AbboudChahwan, supérieur de la communauté Saint-Charbel.
Le patriarche était aussi accompagné de Mgr Samir Mazloum, visiteur apostolique pour les maronites en Europe, de Mgr Boulos Matar évêque de Beyrouth, et de Mgr Roland Abou Jaoudé, vicaire patriarcal.
Une semaine en France
Arrivé samedi 3 septembre à Paris, il avait présidé la messe patriarcale dimanche, 4 septembre, en l’église Notre-Dame du Liban, rue d’Ulm. Le lendemain, il avait rencontré le président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon, mais aussi le président du Sénat, Gérard Larcher, le ministre des Affaires étrangères, ministre d’État, Alain Juppé, le ministre de l’Intérieur et des cultes Claude Guéant, et le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer.
Il a ensuite rencontré l’ensemble de l’Equipe de l’OEuvre d’Orient, puis le cardinal archevêque de Paris, André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France.
L’Oeuvre d’Orient a des liens historiques avec la communauté chrétienne libanaise : c’est en 1856 qu’est née «  l’Œuvre des Ecoles d’Orient  », une association destinée à venir en aide aux enfants du Liban.
Cette visite était aussi un pèlerinage et une occasion de prier avec le maronites et les catholiques de France  : le patriarche s’est rendu à Lourdes et à Marseille et il a rencontré la communauté maronite et les plus hautes autorités civiles et ecclésiastiques des deux villes.
Une courte vidéo sur le pèlerinage à Lourdes avec quelques mots du patriarche est disponible en ligne à l’adresse  :
http://youtu.be/3n3Rmk0dM1U
Mgr Béchara Raï, 71 ans, alors évêque de Jbeil, a été élu, le 25 mars dernier, pour succéder au cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, âgé de 91 ans et qui a été le chef de l’Église maronite pendant 25 ans.
En France, selon les chiffres de l’Oeuvre d’Orient, la communauté maronite compte 80 000 membres, dont 50 000 en région parisienne.
Anita S. Bourdin

http://news.catholique.org/37616-titre

vendredi 16 septembre 2011

Le nouveau-patriarche-maronite-met-les-points-sur-les-I

TSL, Hezbollah, Palestine, le nouveau patriarche maronite met les points sur les «  I  » 

Point Fort :: Mercredi, 14 septembre 2011 :: :
Ceux qui s’attendaient à ce que Mgr. Béchara Raï, 77ème patriarche de l’Église maronite, se couche devant les puissants et leurs laquais au Levant, en auront été pour leurs frais.
En effet, lors d’une entretien accordée à la chaîne pro-occidenatale Al-Arabiya, par Sa Béatitide, le Patriarche Raï, a fortement mis en doute l’impartialité du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL). « Nous soutenons le TSL à condition qu’il ne soit pas politisé ou falsifié », a-t-il clairement affirmé.
Par ailleurs Sa Béatitude a présenté une approche, nouvelle et inattendue pour certains, au sujet des armes du Hezbollah, affirmant que « Ces armes sont liées à de nombreuses questions. Le Hezbollah devra rendre ses armes après le retour des Palestiniens à leurs foyers et la libération de la terre. C’est alors que nous lui dirons de livrer ses armes car elles deviendront inutiles », a souligné le patriarche.
Dans ce cadre, il a demandé à la communauté internationale d’aider à libérer la terre et à faciliter le retour des Palestiniens à leur terre.
Au sujet de l’avenir de la Syrie, Sa Béatitude a, également, averti que « si la situation empire en Syrie et qu’un régime plus dur que le régime actuel émerge, tel que le régime des Frères musulmans, les chrétiens dans ce pays paieront le prix, par des tueries ou l’exode ». « L’exemple de l’Irak est devant nous », a-t-il souligné.
Le patriarche maronite a également évoqué les retombées du soulèvement populaire syrien sur le Liban : « Il est vrai que la Syrie est sortie militairement du Liban, mais elle maintient des relations avec certains Libanais. Nous commençons au Liban à payer le prix des problèmes qui se posent en Syrie, du fait de la fermeture des frontières entre la Syrie et certains pays », a-t-il martelé.

http://www.geostrategie.com/4181/tsl-hezbollah-palestine-le-nouveau-patriarche-maronite-met-les-points-sur-les-%C2%A0i%C2%A0%C2%A0/

Syrie: un soutien qui fait polémique | L'information en continu des Médias Catholiques

Syrie: un soutien qui fait polémique | L'information en continu des Médias Catholiques

Alors que le régime syrien est critiqué de toutes parts pour la répression sanglante de son opposition, le président syrien Bachar el-Assad a reçu, la semaine dernière, l’appui inattendu du patriarche maronite du Liban, Mgr Béchara Raï. A Paris, celui qui est aussi président de l’Assemblée des patriarches et évêques catholiques d’Orient, a demandé que l’on donne une chance au président Assad. Au Liban, la polémique fait désormais rage.
 
Le patriarche maronite libanais craint que les révolutions en cours dans le monde arabe ne portent préjudice aux chrétiens du Moyen-Orient et n’amènent les Frères musulmans au pouvoir. « Les chrétiens en paieraient le prix fort« , a-t-il laissé entendre, suscitant la polémique en justifiant les armes du parti chiite « Hezbollah » et en parlant de la présence des réfugiés palestiniens au Liban.
Au retour de son voyage en France, le patriarche a déclaré à la presse avoir porté « les appréhensions et préoccupations exprimées lors de la réunion, au Vatican, du synode pour les Eglises catholiques d’Orient d’octobre dernier (…) Ce sont les préoccupations des chrétiens non pas seulement au Liban, mais dans tout le Machrek et le Moyen-Orient arabe, en Egypte, en Palestine, en Syrie, en Irak, en Jordanie et en Terre sainte« .

http://info.catho.be/2011/09/14/liban-le-soutien-du-patriarche-maronite-au-president-syrien-suscite-la-polemique/