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" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mercredi 15 juin 2016

Nouvelles du ptriarche maronite


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Date: 13 juin 2016 12:03:45 UTC


patriarche maronite
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Que l'ouvrage du patriarche Béchara Boutros Raï Au cœur du chaos ait pour sous-titre « La résistan

lundi 6 juin 2016

Raï : L’absence d’un président de la République est l’une des causes du démantèlement de l’État


Raï : L’absence d’un président de la République est l’une des causes du démantèlement de l’État

BKERKÉ
OLJ

- 6-6-2016
Le patriarche maronite Béchara Raï a indiqué hier que « la crise politique, et notamment l'absence d'un président de la République, a abouti à la détérioration de l'État ». Le patriarche, qui s'est exprimé lors de son prêche de la messe du dimanche à Bkerké en présence d'une délégation de prêtres polonais, a ajouté que « depuis près de deux ans et 10 jours le Liban est sans président, ce qui constitue une violation de la Constitution et par la suite du pacte national ».
« Les blocs parlementaires doivent reconnaître cette erreur et ne pas se cacher derrière les accusations mutuelles, les projets confessionnels obscurs, les intérêts confus et les positions périmées. Il faut relancer le travail des institutions publiques, lesquelles sont les seules aptes à protéger le pays à l'ombre d'une loi garantissant les droits et les devoirs de tous les citoyens. Le pays pourra ainsi redevenir productif et s'élever au-dessus des personnes et des groupes. Nous ne pouvons procéder à l'édification des institutions d'un État sans élire un président à sa tête », a-t-il assuré.
Mgr Raï a poursuivi : « Si nous observons la tragédie des pays du Moyen-Orient qui connaissent les souffrances de la guerre, la violence des assassinats par milliers, les déplacements par millions, la démolition et la destruction, nous réalisons à quel point les seigneurs de ces guerres ne reconnaissent pas Dieu et ne le craignent pas. Ils utilisent donc leur pouvoir afin d'atteindre de tristes objectifs qui servent leurs propres intérêts financiers, politiques et stratégiques, et ce en propageant la misère à des peuples entiers. Nous prions pour que Dieu touche leur conscience et la conscience de la communauté internationale pour trouver une issue politique à la violence et consolider une paix juste, globale et durable, afin de permettre aux déplacés et aux réfugiés de rentrer dans leur pays et de retrouver leurs biens », a-t-il ajouté.
Le patriarche a par la même occasion demandé à la foule de fidèles d'élever les prières à l'intention de la retraite spirituelle des évêques et du synode qui se tiendra dans les prochains jours. « Ce synode, qui débutera par une retraite spirituelle d'une semaine, sera consacré durant la deuxième semaine à l'étude de plusieurs affaires délicates, dont notamment la justice dans les tribunaux maronites, les déclarations de nullité du mariage rendues par Sa Sainteté le pape François ainsi que la situation politique, économique et sécuritaire au Liban et au Moyen-Orient », a expliqué Mgr Raï.
http://www.lorientlejour.com/article/989703/rai-labsence-dun-president-de-la-republique-est-lune-des-causes-du-demantelement-de-letat.html

samedi 4 juin 2016

« Au cœur du chaos », du patriarche Raï - F.N. - L'Orient-Le Jour

« Au cœur du chaos », du patriarche Raï - F.N. - L'Orient-Le Jour

« Au cœur du chaos », du patriarche Raï

En librairie
F.N. | OLJ
Un livre d'entretiens du patriarche Béchara Raï vient de paraître chez Albin Michel, sous le titre Au cœur du chaos, et est désormais disponible en librairie. Le chef de l'Église maronite y répond aux questions d'Isabelle Dillmann, journaliste et grand reporter, sur le drame que les maronites, avec toutes les Églises orientales, vivent dans une relative indifférence. Il évoque l'histoire bimillénaire d'un enracinement au Proche et Moyen-Orient, ainsi que les rapports historiques avec l'islam. Il rappelle la tradition de convivialité intercommunautaire au Liban, mais aussi les déchirures de la guerre civile, pointant l'urgence de solutions face aux dangers qui menacent.
On pense tout savoir du patriarche Raï. Pourtant on aurait tort de minimiser l'importance de cet ouvrage qui apporte des éclairages inédits sur diverses périodes de la guerre. Élu patriarche le 15 mars 2011, « personnalité aussi forte qu'engagée, qui parle sept langues mais pas la langue de bois », le patriarche Raï s'exprime avec courage sur les enjeux géopolitiques de la région, le Hezbollah, Daech, le jeu des puissances étrangères, Israël... sans jamais céder à la rhétorique diplomatique.
Certains de ces souvenirs sont en outre précieux pour écrire l'histoire de la guerre civile. Sait-on que les accords de Taëf ont été écrits par l'ancien président de la Chambre Hussein Husseini et le patriarche Nasrallah Sfeir « à la virgule près » ? Et que savons-nous de la terrible nuit du 5 novembre 1989 à Bkerké où le siège patriarcal fut pris d'assaut par des foules fanatisées et l'autorité spirituelle du chef de l'Église maronite bafouée ? Tous les détails en sont reproduits fidèlement, et c'est l'actuel patriarche qui conduira son prédécesseur à Dimane, siège d'été des patriarches maronites, en attendant les assurances du général Michel Aoun.
D'une certaine façon, l'ouvrage rend justice à la pensée d'un homme que des questions pièges ont souvent embarrassé aux yeux de l'opinion. Dans l'ouvrage en question, le recul lui permet de compléter sa pensée, de la nuancer, et de priver l'auditeur, ou le journaliste, de l'élément sensationnel qu'il pourrait exploiter pour bâtir sa réputation... et ruiner celle du patriarche.
Pour les proches du patriarche, « ce livre est rare, parce que le patriarche a une parole très libre qui peut plaire ou déplaire, aux uns et aux autres. Mais elle a le mérite de dépasser les clivages ».
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JTK

mercredi 11 mai 2016

Pour Raï, les musulmans ne veulent pas vider l’Orient de ses chrétiens - L'Orient-Le Jour

Pour Raï, les musulmans ne veulent pas vider l'Orient de ses chrétiens - L'Orient-Le Jour

Pour Raï, les musulmans ne veulent pas vider l'Orient de ses chrétiens

Le patriarche Raï accueilli dans la salle de la Conférence des évêques de France par Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris.
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Communautés
Deuxième jour de la visite à Paris du patriarche maronite.
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a réfuté hier l'allégation selon laquelle les musulmans veulent vider la région de ses chrétiens et appelé à faire une distinction entre musulmans et terroristes.
Lors du deuxième jour de sa visite à Paris, Mgr Raï a déclaré, en réponse à des questions des journalistes, que « dans leur esprit citoyen, les vrais musulmans sont attachés au partenariat et à la coexistence avec les chrétiens ». « Les musulmans ne veulent pas vider le Moyen-Orient de ses chrétiens », a-t-il dit, relevant que « les musulmans tiennent autant que les chrétiens à la présence de ces derniers au Moyen-Orient ». Le patriarche maronite a également appelé à « distinguer entre les musulmans et les terroristes, que rien ne lie ». Il a exhorté, à ce sujet, les pays (qu'il n'a pas nommés) qui soutiennent les « extrémistes » à mettre fin à cet appui « pour que les organisations terroristes cessent de commettre des crimes contre l'humanité ». Le patriarche a confié qu'il « prie tous les jours pour que les intégristes reviennent à Dieu et à leur humanité perdue contre une poignée d'argent ou de promesses mensongères et irréalisables ».

Mgr Raï a déploré en outre l'impact négatif des crises régionales sur le Liban. Il a appelé à « mettre le pays à l'écart des conflits et des axes régionaux et internationaux », estimant que le Liban, « exemple de la rencontre des religions et des cultures, ne peut continuer à payer les pots cassés toutes les fois qu'un régime est ébranlé ou qu'une crise éclate ».
Accompagné par l'évêque maronite de Paris, Mgr Maroun Nasser, le patriarche maronite s'était rendu plus tôt dans la journée au siège de la Conférence épiscopale de France où il a été reçu par l'archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois. Lors de la réunion tenue avec les membres de la conférence, et qui a porté sur les développements dramatiques au Moyen-Orient, Mgr Raï a évoqué les retombées négatives de l'afflux des réfugiés syriens sur le Liban, estimant que « la poursuite de la guerre expose le Liban à un danger permanent, notamment aux plans économique, sécuritaire, politique et social ». Il a mis l'accent sur la nécessité de « faire cesser les guerres » et de résoudre les conflits « par des moyens pacifistes et politiques », réitérant son refus d'un retour volontaire des déplacés syriens et réclamant même le retour des Palestiniens sur leurs terres.

L'Afrique du Sud
Mgr Raï se rendra mercredi 18 mai en Afrique du Sud pour une visite pastorale de cinq jours, au cours desquels il se réunira avec les responsables paroissiaux et les membres de la diaspora libanaise maronite.
Selon des sources informées, le patriarche compte y inaugurer dimanche 22 mai un bureau de la Fondation maronite dans le monde, que préside l'industriel Nehmat Frem. Le bureau a été créé en coopération avec l'Église maronite de Johannesburg, en vue de pousser les maronites à inscrire leurs enfants sur les registres officiels libanais.
Les mêmes sources indiquent que le patriarche sera reçu jeudi 19 mai au siège de l'ambassade du Liban à Prétoria, alors que la journée du vendredi 20 mai débutera par une visite à la paroisse et à l'école maronites, et sera clôturée par un dîner que des membres de la diaspora donneront en l'honneur du patriarche. Au programme également, une messe que celui-ci célébrera dimanche 22 mai et qui sera suivie d'un déjeuner. À noter enfin que lors de son séjour, le patriarche rencontrera des personnalités officielles.
En juin prochain, Mgr Raï se rendra aux États-Unis où il participera au congrès du NAM (National Apostolate of Maronites). Organisé par l'Association maronite missionnaire, le congrès ouvrira ses travaux à San Francisco, lors de la première semaine de juillet.
Lire aussi
Raï examine avec Hollande les dossiers de la présidentielle et des réfugiés syriens
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JTK

jeudi 12 novembre 2015

Mgr Boutros Rai, patriarche maronite : les musulmans veulent conquérir l’Europe avec « leur foi et leur taux de natalité » | La-Nouvelle-Gazette-Française

Mgr Boutros Rai, patriarche maronite : les musulmans veulent conquérir l'Europe avec « leur foi et leur taux de natalité » | La-Nouvelle-Gazette-Française

Mgr Boutros Rai, patriarche maronite : les musulmans veulent conquérir l'Europe avec « leur foi et leur taux de natalité »

patriarche boutros raiDans une interview au magazine italien Famiglia Cristiana, le patriarche maronite d'Antioche, le cardinal Béchara Boutros Rai, a dit que l'Islam avait une stratégie claire à deux voies pour prendre le pouvoir en Europe: la religion et la procréation.
Le cardinal a déclaré que «les musulmans voient les chrétiens comme faibles» et croient que « la conquête de l'Islam sera facile parce qu'ils pensent que les chrétiens n'ont pas d'enfants et pratiquent à peine leur foi. Malheureusement, les musulmans prennent leur foi plus au sérieux que la plupart des chrétiens et sont donc en train de gagner du terrain pour cette raison ». Le patriarche a expliqué que «la pratique de leur foi est essentiel et cruciale pour les musulmans. En Arabie saoudite, ils vont le vendredi prier, même s'ils ont besoin d'une canne. Ils connaissent le Coran par cœur et souvent le citent en parlant. La même chose n'est pas vraie pour les chrétiens qui ne font pas allusion à la Bible ou aux enseignements de l'Église « . « Les musulmans croient que la volonté de Dieu est la procréation et que le mariage est institué pour cela ». «Ils pensent que le nombre leur donne un avantage. Les chrétiens par contre se marient à peine et ont peu d'enfants « , a-t-il ajouté. Le cardinal a également averti « que les musulmans identifient tout ce qui vient de l'Occident comme chrétien. Toutes les politiques occidentales sont des politiques chrétiennes, c'est une nouvelle croisade. Ils disent que le christianisme et l'empire d'Occident continuent les croisades «
Dans le même temps, Mgr Rai a critiqué ouvertement la solution inefficace de l'Union européenne face à la crise de l'immigration, faisant valoir que la seule façon de mettre fin au chaos est l'arrêt de l'Etat islamique (AE) en Irak et la Syrie. Le cardinal, âgé de 75 ans, est patriarche maronite de l'ancienne ville d'Antioche, où le christianisme a des racines profondes et anciennes. Il a rappelé que le conflit en cours mené par l'État islamique oblige les chrétiens et les musulmans modérés à émigrer de la Terre Sainte : « Il est inutile pour l'Europe de lutter pour l'accueil des réfugiés sans aborder les causes profondes de la migration du Moyen-Orient: le conflit armé. La première chose à faire pour protéger les chrétiens au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre en Syrie, Irak, Yémen et Palestine. Chaque état européen lutte avec l'autre sur le nombre de réfugiés qui sera admis, mais ils ne font rien pour mettre fin au conflit. Le Moyen-Orient est vide et on laisse le terrain ouvert aux organisations terroristes et fondamentalistes. Pour quelque raison, les États ne parlent pas de cela. L'Europe évoque l'accueil des réfugiés, certains en voudraient 10.000, un autre prendra 3.000 personnes, mais cela ne nous aide pas. L'Europe a besoin de se concentrer sur la cause de la migration, la guerre. Ils doivent fermer le robinet et faire en sorte que les musulmans et les chrétiens retournent à leurs terres « . « Le Moyen-Orient sans chrétiens n'a pas d'identité», poursuit le cardinal. « Ceci est l'endroit de toute révélation divine. C'est l'endroit où Jésus a pris chair, est mort et ressuscité. C'est ici que l'Église est née et a commencé à proclamer l'Évangile au monde « . Mgr Rai a également noté que «les chrétiens du Moyen-Orient souffrent parce qu'ils sont considérés comme une simple minorité. Nous sommes ici depuis 2.000 ans, 600 ans avant l'arrivée de l'Islam.  » « Maintenant que l'Europe discute comment préserver son identité, il est urgent que nous le faisions aussi », a conclu le cardinal.


Jtk

vendredi 18 septembre 2015

Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le ! - L'Orient-Le Jour

Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le ! - L'Orient-Le Jour

Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le !

« Nous tenons au Liban du vivre ensemble islamo-chrétien dans l'égalité. Nous tenons au Liban du Pacte, de la Constitution et de la formule, ce Liban que se distingue de tous les pays du Moyen-Orient, ce Liban respecté de tous », a affirmé hier le patriarche maronite Béchara Raï, au cours d'un déjeuner offert en son honneur à Kobeyyate (Akkar). Le patriarche y a notamment inauguré une résidence d'été construite pour l'archevêque maronite de Tripoli.
« Nous avons bâti ensemble une culture de la modération et de l'ouverture, tout au long des siècles de notre vie commune, a ajouté le patriarche (...) et ce qui se passe aujourd'hui donne l'impression qu'une guerre est menée contre cette culture et cette civilisation. Durant la guerre, nous avons vécu cette épreuve. Aujourd'hui, hélas, c'est la Syrie, l'Irak, la Palestine et le Yémen qui perdent le sens de leur civilisation et de leur culture. »
« Tous les États disent aujourd'hui tenir à la stabilité du Liban et à sa République, a enchaîné le dignitaire religieux, et nous invitent quotidiennement à élire un président (...) Les chrétiens du Moyen-Orient, de leur côté, considèrent que les chrétiens du Liban sont une sorte de garantie pour eux. Ils ont le sentiment que tant que les chrétiens du Liban préservent leur vivre ensemble avec les musulmans, dans l'égalité et conformément à la Constitution et au pacte, leur propre avenir est assuré. Comme l'a affirmé le pape Jean-Paul II dans son Exhortation apostolique : ce vivre ensemble ordonné entre chrétiens et musulmans est destiné à servir de modèle à tout le monde arabe ; il est pour le bien du monde arabe tout entier. »
« C'est pourquoi, a dit le patriarche, nous ne pouvons mettre en péril la patrie et notre histoire. Nous ne pouvons oublier la valeur que représente le Liban pour les musulmans et les chrétiens du Moyen-Orient. J'attire l'attention des députés chrétiens là-dessus. Nous ne pouvons pas nous permettre, consciemment ou pas, de mettre en péril par nos choix et notre conduite le sort des chrétiens au Moyen-Orient et celui du monde arabe. »
« On parle aujourd'hui de guerres de religions, de choc de civilisations. Par ses agissements, l'Occident alimente le feu de la discorde, notamment la guerre entre sunnites et chiites, cette guerre qui détruit toutes les valeurs de la civilisation arabe. Nous devons faire attention à ne pas verser nous-mêmes dans ce brasier, et à vivre exactement le contraire de ce que propage l'Occident en renforçant la culture du vivre ensemble entre toutes les religions, les cultures et les civilisations. »
Adressant enfin un mot aux manifestants, le patriarche a déclaré : « Nous appuyons votre mouvement et nous avons de la sympathie pour vos sacrifices, mais demander la chute du système, voilà ce que nous considérons comme des paroles dangereuses auxquelles nous ne pouvons adhérer. Ces slogans sont destructeurs. »


Jtk

lundi 14 septembre 2015

Raï, appuyé par le cheikh Akl druze : L’élection d’un président avant tout - L'Orient-Le Jour

Raï, appuyé par le cheikh Akl druze : L'élection d'un président avant tout - L'Orient-Le Jour
12/9/2015

Raï, appuyé par le cheikh Akl druze : L'élection d'un président avant tout

Dans le prolongement de la réconciliation de la Montagne de 2001, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a entamé hier une tournée de trois jours dans le caza de Aley. Accompagné par l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, le vicaire patriarcal général, l'évêque Boulos Sayah, Mgr Joseph Boueiri, et le secrétaire du patriarcat, le père Élie Khoury, le patriarche maronite s'est d'abord rendu à Aley, au siège de l'Association de la mission spéciale. Étaient réunis pour l'accueillir le ministre de l'Agriculture Akram Chehayeb, les députés Fadi Habre, Henry Hélou et Fouad el-Saad, l'ancien ministre Marwan Kheireddine, l'imam de Aley et plusieurs cheikhs druzes.
« Je ne vais pas vous souhaiter la bienvenue puisque ce foyer est le vôtre, et puisque Bkerké a sa présence rayonnante dans tous les esprits patriotiques et éclairés », a d'abord déclaré M. Chehayeb en s'adressant au patriarche, avant de poursuivre: « Votre visite pose une nouvelle pierre dans l'édifice de la réconciliation et de la confiance mutuelle, qu'avait construit, en 2001, la visite historique du patriarche Boutros Sfeir à Moukhtara et à la Montagne, rendant la Montagne à la Montagne. » « Nous vous rassurons que cette Montagne restera un modèle d'unité nationale, dont nous souhaitons la diffusion dans tout le pays », a-t-il ajouté.
Le ministre n'a pas manqué en outre de se prononcer sur la crise de la présidentielle. « Comme vous, nous sommes convaincus que la clé de la solution à toutes nos crises est l'élection d'un président de la République », a-t-il souligné, avant de conclure, en référence à tous les dossiers en suspens: « Ce qui fait peur, c'est que nous ayons atteint un temps où beaucoup de responsables ne veulent plus ni écouter, ni lire, ni comprendre autre chose que la paralysie. »
« Une crise de partenariat »
Renchérissant sur ce point, le patriarche maronite a déploré « la crise que nous vivons : une crise du partenariat, de la confiance et du respect mutuels (...). Il est désolant de voir le vide perdurer à la tête du système : comment cette maison peut-elle tenir sans toit ? Cela est inacceptable, et c'est depuis Aley que je le dénonce parce que c'est une ville profondément convaincue que le Liban passe en premier ». Évoquant également la crise des déchets, le patriarche a souligné que sa « résolution est prioritaire, étant liée à la santé des Libanais ». Il mettra ensuite en valeur, à Majdalya, le plan du ministre Chehayeb, « qui efface la honte infligée par la crise des déchets ».
Il reste que c'est « la présidentielle qui résoudra tous les autres dossiers et régulera la vie publique, y compris la relance du travail du Parlement et la tenue des législatives », a ajouté le patriarche maronite. Il a également salué « les jeunes et moins jeunes qui manifestent dans la rue, ainsi que les grévistes », les remerciant pour « leurs revendications contre la corruption », et les appelant à « rectifier le tir en se concentrant sur la revendication fondamentale qui répondrait à tous leurs besoins: l'élection d'un président ».

« Le modèle du Liban, un besoin pour le monde »
Au village de Kayfoun, le patriarche Raï a été reçu à la husseiniyé par l'imam du village, le cheikh Hussein al-Haraké, Mahmoud Comaty et Mohammad Dagher représentant respectivement le Hezbollah et le mouvement Amal. Après le mot de bienvenue du mufti, chargé de références chrétiennes, le patriarche a souligné que « la rencontre avec nos frères chiites en ces lieux a renouvelé notre foi partagée d'une identité libanaise formée de chrétiens et de musulmans. En dépit de toutes les crises, nous n'avons jamais entendu un mot qui conteste cette identité, bien au contraire ». Il a valorisé en outre le discours du cheikh. « Écouter le cheikh prononcer un salut chrétien nous rappelle combien le monde a besoin du modèle libanais », a-t-il souligné.
L'appui du cheikh Akl
C'est au domicile du cheikh Akl druze, le cheikh Naïm Hassan, à Biniyé, que l'appel de Bkerké à élire un président s'est fait le mieux entendre. « Votre visite est le prolongement du processus d'ancrage de la convivialité, commencé avec Walid Joumblatt et le patriarche Sfeir », a déclaré le dignitaire druze à l'adresse du patriarche, avant de poursuivre: « La nation est menacée. Les responsables ne sont-ils pas conscients du danger de la situation ? Ce n'est que par le retour à la marche normale des institutions que notre pays ira mieux. Et nous nous joignons aux incitations faites par Bkerké aux élus de la nation d'élire au plus vite un président de la République. » De son côté, le patriarche a qualifié le cheikh Akl de « pionnier de la réconciliation ». Et c'est à partir de Biniyé que Béchara Raï a appelé les politiques à « aimer suffisamment le pays pour se réconcilier et élire un président ».
Poursuivant sa tournée-marathon jusqu'en début de soirée, Béchara Raï a réitéré à chaque étape l'attachement au partenariat national et à la réconciliation de la Montagne en appelant parallèlement à élire un président.
La réconciliation consolidée
À Bayssour, où il a été reçu par le député Ghazi Aridi, il a déclaré qu' « il est temps que cessent les querelles et l'état de vide présidentiel. C'est un cri du peuple ». Il a salué « les députés Walid Joumblatt et Talal Arslane pour leur coopération qui renforce l'édifice de la réconciliation de 2001. L'histoire nous montre en effet que l'unité du Liban passe par l'unité de la Montagne (...) et que nous sommes complémentaires par nos identités et notre diversité ».
C'est cette complémentarité identitaire qu'il a valorisée dans les villages portant les stigmates de la guerre, comme Majdalya, Souk el-Gharb et Kfarmatta.
C'est au domicile du cheikh Nasreddine Gharib qu'il a été reçu, à Kfarmatta, en présence du député Talal Arslane. Ce dernier a évoqué « une journée nationale historique, qui marque un retour à nos racines nationales, humanitaires et historiques ». Dans un communiqué, Hayat Arslane a annoncé que cette visite « historique » du patriarche à Aley, qui est « une bénédiction », inclura un passage, ce matin, au musée de l'émir Fayçal Arslane.
La tournée a inclus le village maronite de Dfoun, où il a souhaité que « nos jeunes puissent construire des maisons ici grâce au Fonds maronite », ainsi que Abey, l'église Saints Pierre-et-Paul de Aïn Ksour, l'église Saint-Élie de Aïnab et le couvent antonin de Chemlane (plaçant la pierre d'angle du chantier de reconstruction du couvent). « Je vois un peuple lucide qui a vécu la réconciliation avec héroïsme », a déclaré Mgr Raï.
C'est à Ramhala qu'il a achevé sa première journée de visite. Célébrant la messe en l'église Saint-Michel, en présence de personnalités politiques, sociales et spirituelles, le patriarche a dénoncé « le mauvais usage du pouvoir par la plupart des responsables politiques »...


Jtk

jeudi 10 septembre 2015

LIBAN - Rencontre entre une délégation du Hezbollah et le Patriarche d’Antioche des Maronites

Beyrouth (Agence Fides) – Une délégation du parti chiite Hezbollah, conduite par le Président du Conseil politique, Ibrahim Amin el –Sayyed, a rencontré hier, 9 septembre, le Patriarche d'Antioche des Maronites, S. Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, à Bkerkè, au siège patriarcal. A l'issue de la rencontre, les portes paroles officiels du parti ont indiqué que la situation régionale avait été au centre du colloque ainsi que la nécessité d'un dialogue entre les différentes composantes du pays, dans le but de faire émerger une « volonté nationale partagée » pour conduire la nation hors de la crise.
Le Cardinal Rai – ainsi que l'indiquent des sources libanaises consultées par l'Agence Fides – a souligné l'urgence de sortir de la paralysie politique qui, depuis mai 2014, empêche de parvenir à l'élection d'un nouveau Chef de l'Etat. Le Patriarche a réaffirmé que le vote institutionnel est à la base du mécontentement populaire et des nouvelles tensions sociales qui s'expriment dans les manifestations déclenchées à partir de l'urgence liée au traitement des ordures.
Dans le complexe système institutionnel libanais, la fonction de Président de la République revient de droit à un chrétien maronite. Les portes paroles officiels du Hezbollah ont également réaffirmé hier que le parti chiite considère le Général Michel Aoun – responsable du Mouvement patriotique libre – comme la personne qui « incarne les caractéristiques nécessaires à un Chef de l'Etat ». (GV) (Agence Fides 10/09/2015)
JTK

lundi 31 août 2015

Raï : Seule l’élection d’un président permettra de sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

Raï : Seule l'élection d'un président permettra de sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

Raï : Seule l'élection d'un président permettra de sortir de la crise

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a estimé que « la situation tragique » dans laquelle se trouve le Liban est due à « la mentalité consommatrice, matérialiste, politique et morale » qui prévaut. « Une mentalité qui l'emporte sur l'édification de l'État fort à travers ses institutions constitutionnelles et publiques », a-t-il ajouté, dans son homélie du dimanche.
Selon le patriarche, « ce sont les objectifs personnels, matérialistes et politiques qui entravent l'élection d'un président de la République depuis un an et cinq mois », qui paralysent « l'activité de la Chambre » et « menacent de paralyser le gouvernement ». Ce sont ces mêmes objectifs qui permettent de « couvrir les crimes, le chaos sécuritaire et la corruption », de « prendre à la légère la vie et la sécurité des citoyens » et de les « priver de leurs droits les plus élémentaires ».
C'est pour toutes ces raisons que des manifestations populaires « justes » se sont déroulées au Liban et dans les capitales des pays où se trouvent des Libanais.
« Il est inacceptable de diluer leurs revendications ou de les dévier de leur objectif principal », a-t-il ajouté, soulignant que le peuple demande à avoir des « hommes d'État qui pratiquent une politique noble basée sur la vérité, la justice, le détachement et le dévouement pour assurer le bien public dans ses dimensions économique, sanitaire et sécuritaire ». Pour atteindre cet objectif toutefois, « il faudrait commencer par élire un président de la République dans les plus brefs délais, selon les principes constitutionnels », a conclu Mgr Raï.



lundi 24 août 2015

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence - L'Orient-Le Jour

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence - L'Orient-Le Jour

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, s'est dit hier « très peiné » par « la manière dont les jeunes manifestants pacifiques ont été réprimés » à Beyrouth.
S'exprimant dans le cadre d'une homélie qu'il a prononcée à Aïtou (Zghorta), le patriarche a « salué et félicité les manifestants à Beyrouth et dans tout le Liban pour leur sens des responsabilités ». « Nous apprécions à leur juste mesure les sacrifices qu'ils consentent – la faim, la soif, la fatigue, le manque de sommeil – et nous adhérons à leur exigence d'un pays propre de toute pollution matérielle, morale et politique », a-t-il dit.
« En fait, nous souhaitons que leurs revendications soient redirigées vers ce qui nous semble le plus urgent : l'élection immédiate d'un président de la République », a-t-il renchéri. « Mais ce qui nous a peiné encore plus, a repris Mgr Raï, c'est que la manifestation pacifique (...) a dégénéré en affrontement sanglant avec les forces de l'ordre et a ainsi dévié de son noble objectif initial, que tous les Libanais soutiennent. »
Le dossier des déchets est « une honte » pour les responsables politiques qui « prennent à la légère les affaires du pays et des Libanais », a martelé le chef de l'Église maronite. « Cet état d'anarchie générale, où aucun compte n'est demandé aux responsables, est la conséquence naturelle du fait qu'ils se sont abstenus d'élire un président de la République », a jugé le patriarche. Et de préciser que s'il demande l'élection d'un président, c'est pour que soit mis fin « à la cupidité des gens du pouvoir, de ceux qui abusent du bien public ».