Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
dimanche 8 mai 2011
Arabes du Christ: Violents affrontements entre coptes et musulmans en Egypte
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/incidents-au-caire-entre-coptes-et-salafistes-un-mort_990399.html?xtor=x
http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/08/01003-20110508ARTFIG00054-violents-heurts-entre-coptes-et-musulmans-en-egypte.php
Violents affrontements entre coptes et musulmans en Egypte
"Des heurts interconfessionnels ont eu lieu, samedi. Au moins neuf personnes ont été tuées et plus d'une centaine blessées.
Deux églises ont été brûlées.
samedi 30 avril 2011
Des dizaines de milliers de Syriens, encouragés par les Frères musulmans, ont participé à des manifestations en dépit d'un fort déploiement de l'armée.
Près d'un mois et demi après le lancement du mouvement de contestation contre le régime du président Bachar el-Assad, «les jeunes de la révolution syrienne» ont appelé sur Facebook à un «vendredi de la colère» en solidarité avec Deraa dans le sud du pays, berceau de la révolte
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/29/01003-20110429ARTFIG00524-syrie-jour-de-manifestations-malgre-la-presence-de-l-armee.php
Ankara redoute une déstabilisation de la Syrie qui risquerait de se répercuter dans les régions kurdes de Turquie.
La répression en Syrie met à rude épreuve la diplomatie turque dans la région. L'intensification du recours à la force dans le pays voisin place Ankara dans une position délicate vis-à-vis de son allié, pilier de sa politique au Moyen-Orient.
Jeudi, la Turquie a donc dépêché à Damas des émissaires auprès du président Bachar el-Assad e
http://www.lefigaro.fr/international/2011/04/29/01003-20110429ARTFIG00665-syrie-inquiets-les-turcs-tentent-de-refrener-assad.php
vendredi 29 avril 2011
la menace accrue qui pèse sur les minorités chrétiennes d'Orient
Dominique Souchet a fait part à Alain Juppé d'une proposition forte : La France ne doit plus aider les pays qui ne respectent pas les droits des minorités à exercer librement leur religion.
Conseiller des affaires étrangères, Dominique Souchet est à l’origine de l’Appel « La France doit porter la voix des chrétiens d’Orient », lancé la veille de Noël 2010, et qui rassemble aujourd’hui 230 parlementaires.
http://www.libertepolitique.com/actualite/55-france/6743-chretiens-dorient--les-parlementaires-alertent-le-quai-dorsay
LE CRI D'ALARME DES CHRETIENS D'ORIENT n'a jamais été aussi fort. Les persécutions et les attentats dont ils sont victimes les poussent plus que jamais à l’exode. Le risque de disparition des communautés chrétiennes du Moyen Orient est donc réel. Nous ne pouvons rester inertes ni indifférents devant une telle perspective. Nous devons agir, à la fois à très court terme et pour assurer dans la durée la sécurité des chrétiens d’Orient.
http://www.libertepolitique.com/liberte-religieuse/6454-la-france-doit-porter-la-voix-des-chretiens-dorient
jeudi 28 avril 2011
L’avenir du mouvement démocratique dans le Monde arabe
Les acteurs politiques traditionnels (les Frères musulmans et l’armée) ont compris que les règles du jeu avaient changé et admis la nécessité des réformes. (...) Le mouvement somme les acteurs politiques traditionnels de mettre en place un espace politique démocratique.(4)
http://www.lexpressiondz.com/article/8/2011-04-28/88811.html
Proche-Orient. Ce n'est pas la première fois que le monde arabe est secoué par un vent de liberté.
Les six printemps arabes
http://www.valeursactuelles.com/histoire/actualit%C3%A9s/six-printemps-arabes20110428.html
Le monde arabe moderne est né au printemps 1916, quand les Arabes du Proche-Orient se sont soulevés contre les Turcs ottomans, maîtres de la région depuis le début du XVIe siècle. Les Turcs et les Arabes étaient séparés par la langue, mais unis par l’islam. Ce qui a précipité les choses, c’est la brutalité inouïe dont les premiers, alliés à l’Allemagne et à l’Autriche-Hongrie, ont fait preuve dès le début du conflit mondial, d’abord en organisant un génocide des minorités chrétiennes (Grecs du Pont et Arméniens) puis en éliminant les élites musulmanes non turques. Djamal Pacha, le gouverneur de Damas, fit arrêter des dizaines de notables et d’intellectuels arabophones en avril et en mai 1916. Vingt-deux d’entre eux, accusés de haute trahison, furent pendus en place publique.
Les Arabes, indignés, se sentent déliés de leur fidélité envers le sultan. Ce que met à profit l’émir hachémite du Hedjaz, Hussein ibn Ali. Depuis un an, ce potentat rusé – chérif, c’est-à-dire descendant du Prophète – songe à passer chez les Anglais. Il faut cependant un prétexte honorable : les atrocités de Damas font l’affaire.
Le 5 juin 1916, Hussein proclame « l’indépendance des Arabes » à La Mecque. Un mois plus tard, ses Bédouins s’emparent du petit port d’Akaba, sur la mer Rouge, et y brandissent pour la première fois un drapeau national arabe. Trois bandes horizontales : noire (la couleur des califes abbassides, qui portèrent l’Empire arabe à son apogée), verte (la couleur des Fatimides, qui régnèrent au Caire) et blanche (la couleur des Omeyyades, la première dynastie califale). Et près de la hampe, un triangle rouge (la couleur des Hachémites). Ironie de l’histoire : ce drapeau a été imaginé par Mark Sykes, un orientaliste du Foreign Office qui, au même moment, signe avec le Français François Georges-Picot un plan de partage de l’Orient.
Militairement, cette révolte arabe n’est pas grand-chose : quelques milliers de combattants, armés à la hâte par les Britanniques et commandés par un certain Thomas Edward Lawrence, officier anglo-irlandais parlant parfaitement l’arabe ; ceux-ci mènent des opérations de guérilla sur le flanc des Turcs. C’est l’armée britannique du général Edmund Allenby qui gagne la guerre, non sans difficultés, à l’automne 1918. Mais les Arabes croient redevenir un peuple majeur. Magnifiée par Lawrence dans quelques reportages, puis dans un livre étincelant paru en 1926, les Sept Piliers de la sagesse, cette croyance devient un fait en soi.
Selon les nationalistes arabes, l’insurrection de 1916 aurait dû conduire à la création d’un État unifié, capable de devenir une puissance mondiale. Avancée dès 1938 par le diplomate et historien George Habib Antonius dans son livre le Réveil arabe, cette thèse sera reprise par les mouvements nationalistes laïques des années 1950 et 1960 : le socialisme arabe de l’Égyptien Nasser et le baassisme syro-irakien.
Les islamistes (iraniens, égyptiens ou même turcs) ont proposé une interprétation différente. Selon eux, la révolte de 1916 n’était pas une insurrection nationaliste mais une renaissance religieuse, orientée moins contre l’Empire ottoman que contre ses ultimes dirigeants, “modernistes” et donc désislamisés. Les “masses arabes” se seraient soulevées en même temps que d’autres “masses islamiques”, de la Turquie elle-même (où les confréries musulmanes apportent initialement leur appui à Mustafa Kemal) à l’Inde (où se multiplient les émeutes), et du Rif franco-espagnol à l’Asie centrale russe. Et elles auraient continué à le faire, pour les mêmes raisons, de décennie en décennie. Dans ce second scénario, ce sont les nationalismes arabe, turc ou iranien qui auraient été les “fantoches” de l’Occident judéo-chrétien, en détournant le combat des croyants de son véritable objectif, l’instauration d’un nouveau califat et d’un nouvel empire musulman mondial.
Mais beaucoup de chercheurs contemporains, occidentaux ou arabes, contestent désormais ces schémas. Le Britannique Efraim Karsh, professeur au King’s College de Londres, a démontré que les États arabes constitués au lendemain de la Première Guerre mondiale exprimaient des aspirations locales réelles. D’autres auteurs ont souligné l’importance de facteurs démographiques, communautaires, tribaux, socio-éducatifs, économiques, dans les difficultés internes des pays arabes. Par exemple, le rôle d’ascenseur social des armées modernes : les jeunes officiers, souvent issus de milieux pauvres, entrent en conflit avec les élites civiles traditionnelles et finissent par les supplanter…
Quelque soit leur statut, tous les pays arabes sont en proie, durant les années 1920 et 1930, à des turbulences, des guerres civiles ou des crises de régime… Mais vers 1935, une “solution” se profile : le ralliement à une nouvelle forme de modernité, incarnée par l’Italie fasciste et l’Allemagne hitlérienne. En 1941, quand Rommel et l’Afrikakorps semblent sur le point de s’emparer de l’Égypte, un deuxième “printemps arabe” éclate. En Irak, un officier proallemand, Rachid Ali, prend le pouvoir le 1er avril ; en Égypte, un autre, Anouar al-Sadate, se prépare à l’imiter. Mais les Anglais renversent Rachid Ali et bloquent l’offensive de l’Afrikakorps à El-Alamein, contraignant Sadate et ses hommes à remettre leurs plans à plus tard.
La fin de la Seconde Guerre mondiale conduit à l’indépendance du Proche-Orient arabe. Mais aussi à deux changements géopolitiques qui seront ressentis comme de nouvelles colonisations : la création d’Israël, en 1948 ; l’essor d’une énorme industrie du pétrole, qui enrichit certains États arabes mais crée des liens symbiotiques avec la Grande-Bretagne et surtout les États-Unis.
Les pays arabes tentent d’écraser Israël en 1948. Ils sont vaincus. Humiliation et donc nouveau cycle de révolutions. Dès 1949, la Syrie passe sous une dictature militaire. En Jordanie, un jeune Palestinien assassine en 1951 le roi Abdallah, accusé de connivence avec l’État juif. En Égypte, le roi Farouk est contraint à l’exil en juillet 1952. Les officiers de l’ancien réseau Sadate prennent le pouvoir. En 1953, l’un d’entre eux, le lieutenant-colonel Gamal Abdel Nasser instaure une dictature “nationaliste de gauche”. Après une ultime confrontation avec les Anglo-Français en 1956 et une nouvelle déroute devant Israël, il s’aligne sur l’URSS.
Les États-Unis ont cherché, dès 1955, à mettre en place une “Otan du Moyen-Orient”, afin de stabiliser la région : le pacte de Bagdad, qui réunit notamment la Turquie, l’Irak et l’Iran. En janvier 1957, le président Eisenhower présente sa “doctrine” devant le Congrès : Washington interviendra en faveur de tout pays du Moyen-Orient menacé par le communisme international. Ce soutien permet au roi Hussein de Jordanie, petit-fils d’Abdallah, d’écraser un putsch militaire nassérien lors d’un troisième “printemps arabe” avorté, en avril 1957.
Le quatrième “printemps”, le plus spectaculaire et le plus sanglant, commence en février 1958 : la Syrie accepte de fusionner avec l’Égypte de Nasser au sein d’une République arabe unie (RAU) qui, étrangement, se confédère bientôt avec l’une des monarchies les plus archaïques de la région, l’imamat zaydite du Yémen. En mai, une guerre civile éclate au Liban : entre chrétiens pro-occidentaux et musulmans pronassériens. Le 14 juillet, les héritiers de Rachid Ali prennent leur revanche en Irak, dans un putsch barbare, où le roi Fayçal II, son oncle et son premier ministre sont exécutés à la mitrailleuse, sans jugement. En novembre, enfin, les nassériens installent une dictature au Soudan. Le Liban et la Jordanie auraient pu tomber eux aussi : mais les marines américains débarquent à Beyrouth fin juillet, et les parachutistes britanniques à Amman.
Ces événements suscitent l’exaltation des foules arabes, qui y voient une double revanche : sur la Nakba (“catastrophe”) de 1920 et l’échec de 1941. En Occident, c’est Jacques Benoist-Méchin qui s’en fait le thuriféraire, dans Un printemps arabe, qui est aux Sept Piliers de Lawrence ce qu’une prose inspirée est à la poésie pure. Benoist-Méchin connaît son sujet : en 1941, il a tenté de promouvoir un axe proche-oriental entre le IIIeReich, la France de Vichy et l’Irak de Rachid Ali. Le général de Gaulle, qui avait admiré un autre livre de cet auteur, Histoire de l’armée allemande, trouve dans le Printemps arabe des notions qui servent à sa propre politique algérienne et orientale.
La RAU se désintègre dès 1961, la Syrie et le nouvel Irak subissent en moyenne un coup d’État ou une tentative de coup d’État tous les six mois. Nasser rêve d’un “cinquième printemps”, un embrasement de toutes les opinions arabes, qui serait décisif. C’est sans doute ce qui le pousse à reprendre la guerre avec Israël en 1967. La défaite, où il a entraîné la Syrie et la Jordanie, est abyssale. Il annonce sa démission à la radio, dans un de ces discours-fleuves dont il a le secret. Une foule immense envahit Le Caire pour le supplier de rester au pouvoir. Un référendum de la rue, qui consacre le pouvoir du verbe et du rêve.
L’ère des “printemps” paraît close. Il y a encore des troubles, des émeutes, des assassinats, des guerres. Mais aucun régime n’est renversé de l’intérieur (la monarchie iranienne, renversée en 1979, se situe en dehors du monde arabe ; et Saddam Hussein, en Irak, sera liquidé par les Américains). Inversement, tous survivent à la disparition éventuelle de leur chef : qu’il s’agisse de l’Égypte, où Sadate succède à Nasser, et Moubarak à Sadate ; de la Syrie, où Bachar al-Assad remplace son père Hafez ; de la Jordanie, où le roi Hussein, après quarante-six ans de règne, laisse le trône à son fils Abdallah II ; ou de l’Arabie Saoudite, où les fils d’Ibn Séoud règnent les uns après les autres.
Le sixième “printemps”, celui de 2011, a d’autant plus surpris les observateurs. Faut-il y voir, cette fois, un véritable mouvement démocratique, analogue aux révolutions qui, entre 1989 et 1991, ont libéré l’Europe de l’Est puis l’URSS du communisme ? Certes, le monde arabe a mûri pendant la longue “paix du roi” des quarante dernières années : croissance démographique et économique, apparition d’élites modernes. Mais la transition n’est pas achevée, quoi qu’en dise un Bernard-Henri Lévy, qui se veut sans doute l’héritier littéraire et médiatique de Lawrence… Bruno Rivière
vendredi 25 mars 2011
Dossier sur la revolte des pays arabes
- Après la Tunisie, qui a chassé le président Ben Ali, puis l'Égypte, qui a poussé Moubarak à la démission, la révolte des peuples arabes gagne la Libye, l'Algérie, le Bahreïn , le Yémen rt la Syrie.Un Dossier:
Confrontées à une contestation sans précédent depuis la sanglante répression de la révolte des Frères musulmans à Hama en 1982, les autorités syriennes cherchent à calmer le jeu. Leur stratégie énoncée jeudi par Bouthaina Chaaban, conseillère du président, se résume en trois points : les médias étrangers exagèrent ce qui se passe à Deraa ; des éléments «extérieurs» manipulent les manifestants - dont les demandes sont cependant qualifiées de «légitimes» - dans le but de «déstabiliser» la Syrie ; le président Assad va mettre en œuvre «immédiatement» une série de réformes. Après le limogeage du gouverneur de Deraa et la création d'une commission d'enquête pour sanctionner les responsables des tueries, Bouthaina Chaaban a annoncé un relèvement des salaires dans la fonction publique et des mécanismes «efficaces» de lutte contre la corruption. Elle a surtout indiqué que la levée de l'état d'urgence était «à l'étude». http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/24/01003-20110324ARTFIG00526-syrie-les-manifestations-font-des-dizaines-de-morts.php
- On ne sait jamais pourquoi les révolutions éclatent à tel moment plutôt qu’à tel autre. L’étincelle qui, pour paraphraser la formule de Mao Zedong, a mis le feu à la plaine… arabe - le suicide d’un jeune Tunisien à la fin décembre 2010 - était évidemment imprévisible. Mais, si elle a déclenché une spirale d’explosions, de bouleversements et de renversements inimaginables quelques mois plus tôt – à commencer par la fuite de dictateurs tunisien et égyptien –, c’est que tous les ingrédients d’une révolte s’accumulaient depuis des décennies. Dans tous les domaines, politiques, économiques, sociaux, le Proche-Orient et le Maghreb semblaient à la traîne du reste du monde, et les problèmes des citoyens s’entremêlaient de manière de plus en plus insupportable – comme en témoignent, chiffres à l’appui, les derniers rapports du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
lundi 21 mars 2011
Solidarité avec les chrétiens de Terre Sainte
Il nous appartient donc, de nous unir au Pape pour encourager les chrétiens de Jérusalem, d’Israël et de Palestine, de Jordanie et des pays orientaux environnants, avec Ses propres paroles: “La paix est possible. La paix est urgente. La paix est la condition indispensable pour une vie digne de la personne humaine et de la société. La paix est également le meilleur remède pour éviter l'émigration du Moyen-Orient” (Benoît XVI, homélie pour la conclusion du Synode pour le Moyen-Orient).http://www.oecumene.radiovaticana.org/FR1/articolo.asp?c=471645
Manifestation massive prolaïcité, sous le signe de la fête des Mères
Protestation Le troisième rassemblement organisé par le Mouvement libanais pour l'abolition du système confessionnel a réuni plus de 20 000 personnes, dont plusieurs femmes et enfants.
De la place Sassine, à Achrafieh, jusqu'au ministère de l'Intérieur, à Sanayeh, plus de 20 000 manifestants (40 000, selon les organisateurs) ont défilé pour réclamer la « fin du système confessionnel » au Liban. Cette manifestation, organisée par le Mouvement libanais pour l'abolition du système confessionnel - une coalition de groupes de jeunes « indépendants » sur Facebook regroupant plus de 30 000 « fans » - est la troisième du genre. Dimanche 27 février, près de 3 000 personnes avaient manifesté sous une pluie battante de Chiyah jusqu'au Palais de justice à Adlieh. Le dimanche suivant, ils étaient plus de 10 000 à protester de Dora à Mar Mikhaël, en face de l'Électricité du Liban.
Placé sous le signe de la fête des Mères, le rassemblement massif d'hier a attiré un grand nombre de femmes, accompagnées de leurs enfants, dont l'âge de certains ne dépassait pas les quatre mois.
« Pour ta fête, maman, je t'offre un pays qui respecte tes droits » ; « Je ne veux pas changer de pays, je veux changer le système » ; « Mariage civil et non pas guerre civile » ; « La nationalité : un droit pour ma famille et moi-même »..., pouvait-on lire sur les banderoles.
Dans les rangs des manifestants, Razan, la trentaine, est venue avec ses deux enfants (l'un de cinq mois et l'autre de 2 ans) pour réclamer le « changement ». « C'est la meilleure façon de célébrer la fête des Mères avec mes enfants, affirme-t-elle. Je suis venue pour concrétiser le rêve que nos parents n'ont pu réaliser. »
Tamara, jeune maman, est du même avis. « Je suis là parce que je veux que mon fils vive dans un pays où il est respecté en tant que citoyen », dit-elle. Amine, son fils de quatre mois, dort paisiblement au fond de la poussette en dépit des cris des manifestants. « Je ne sais pas encore parler, mais je refuse le discours confessionnel », lit-on sur une pancarte placée devant lui.
Pour Fawziyé Ibrahim, accompagnée de sa fille de huit ans, « le confessionnalisme est un cancer, une maladie qu'il faut combattre ». « Ma fille souffre du système confessionnel au quotidien, affirme-t-elle. À la maison, j'essaie de lui transmettre des valeurs laïques qui favorisent l'ouverture, mais, une fois dehors, elle se heurte toujours aux complexités de la société libanaise ». « L'autre jour, explique-t-elle, ma fille est rentrée de l'école en me demandant ce que veut dire être chrétien. Je lui ai répondu qu'il n'y a pas de différences entre les chrétiens et les musulmans et que la religion est avant tout une question de respect de l'autre. »
Parmi les manifestants figuraient également plusieurs personnalités artistiques, dont les acteurs Aïda Sabra, Carmen Lebbos, Nadine al-Rassi, Yorgho Chalhoub, ainsi que le chanteur Khaled al-Habre. « Le confessionnalisme a entraîné la guerre et la division », affirme Aïda Sabra, qui dit avoir grandi dans une famille « laïque ». « Ce mouvement commence à prendre de l'ampleur et va faire un effet boule de neige, assure-t-elle. Nous allons continuer jusqu'au bout, même si ça va prendre du temps. »
Les organisateurs affirment de leur côté que leur mouvement est « indépendant » et vise tous les dirigeants politiques confessionnels « sans exception ». Ils dénoncent également toute tentative de récupération de la part des politiciens. « Fichez-nous la paix ! », lit-on sur une banderole représentant les portraits de Nabih Berry, Michel Aoun, Mohammad Raad, Walid Joumblat, Samir Geagea, Amine Gemayel et Saad Hariri...
Bkerké souffle un peu, en attendant la cérémonie d’intronisation et les félicitations qui suivront
Le compte à rebours pour l'intronisation du nouveau patriarche maronite,Mgr Béchara Raï, le 25 mars, a commencé.
L'Orient- Le Jour 20-3-2011
Le compte à rebours pour l'intronisation du nouveau patriarche, Mgr Béchara Raï, le 25 mars, a commencé. Mais en attendant, et depuis samedi, le nouveau patriarche prend une période de retraite et de réflexion, qui s'achèvera vendredi, avec la cérémonie d'intronisation, à laquelle des dizaines de milliers de maronites sont attendus, et les trois jours de félicitations qui la suivront.Entre-temps, le patriarche élu commencera à examiner, dans les prochains jours, les questions administratives et pastorales qui figurent sur son agenda immédiat. Administrativement, il doit s'atteler à des réformes touchant le siège patriarcal de Bkerké. À ce niveau, confie-t-il à ses proches, « le premier défi est de mettre en place une institution patriarcale susceptible de mettre en application les recommandations du synode patriarcal maronite (2003-2006), au cours duquel ont été abordées toutes les questions ecclésiales, nationales, sociales, économiques, politiques, médiatiques et pédagogiques intéressant l'Église maronite. Ces structures doivent être effectivement mises en place, si l'on ne veut pas que les propositions du synode restent lettre morte ».
Sur le plan pastoral, la question la plus urgente est l'élection de nouveaux évêques, pour succéder à ceux qui ont été déchargés de leur fonction après avoir atteint ou dépassé l'âge canonique de 74 ans. Ces évêques sont au nombre de sept, si l'on tient compte du fait qu'avec l'élection de Mgr Raï, le siège de l'évêché de Jbeil est désormais vacant. Les six autres sont NN.SS. Roland Aboujaoudé (vicaire patriarcal), Samir Mazloum (vicaire patriarcal), Youssef Béchara (Antélias), Francis Bayssari (Joubbé), Guy Noujeim (Sarba) et Boulos Émile-Saadé (Batroun).
Ces évêques doivent normalement être élus au mois de juin prochain, date de la retraite annuelle de l'Assemblée des évêques maronites. Il est possible toutefois que l'élection se fasse en deux temps : juin et octobre, précise-t-on.
Préparatifs
Sur un autre plan, les préparatifs entourant la cérémonie d'intronisation du nouveau patriarche ont commencé, à Bkerké. Une note pastorale a été publiée dans laquelle le siège patriarcal affirme que l'assistance à la messe d'intronisation peut remplacer la traditionnelle prière du Chemin de la Croix.
Soucieux d'éviter que les routes conduisant au siège patriarcal ne soient saturées, Bkerké a également conseillé aux fidèles qui souhaitent être présents à la cérémonie d'y arriver en bus, et non dans leurs voitures privées. Des invitations officielles seront lancées à tous les chefs d'État de pays où existe un diocèse ou une colonie maronite dans le monde, a-t-on assuré de source ecclésiale maronite.
La visite en Syrie
Au sujet de la polémique qui a suivi l'annonce de l'intention du nouveau patriarche de se rendre en Syrie, on précise de source proche de Bkerké que, traditionnellement, le patriarche doit visiter les diocèses de son Église une fois tous les cinq ans, et qu'à ce titre, le patriarche va entamer une série de visites pastorales qui passeront par la Syrie.
À ce sujet, le nouveau patriarche a déclaré, dans un entretien accordé à notre confrère d'an-Nahar, Habib Chlouk : « Dans l'immédiat, je vais, conformément au devoir de ma charge, visiter successivement tous les diocèses patriarcaux. Je me rendrai ensuite dans mon ancien diocèse de Jbeil, ce qui va de soi, puis dans tous les diocèses du Liban, et enfin dans nos diocèses en Syrie, à Chypre, en Jordanie, en Égypte et outre-mer. »
« Au sujet de mon voyage en Syrie, il faut distinguer entre les relations politiques qui existent entre le Liban et la Syrie, et les relations pastorales qui me lient aux diocèses maronites. Sur place, comme cela est de coutume, nous demanderons à rencontrer les officiels de ce pays, auxquels nous transmettrons les soucis et préoccupations de nos fidèles maronites et d'autres aussi, dans le but de tisser avec eux des liens d'amitié et de leur faire part de nos préoccupations conjointes. Entre le Liban et la Syrie, les liens politiques sont différents de ce qu'ils sont ailleurs. Rien n'empêche donc que je leur transmette nos préoccupations et qu'en retour, je transmette à nos responsables les leurs. Mais les affaires politiques sont du ressort des politiques. Nous serons des traits d'union, mais nous n'entrerons pas dans les détails politiques entre les deux pays. La visite en Syrie n'est donc pas un "tabou", mais je l'aborde dans sa dimension pastorale. »
The New Maronite Patriarch
http://www.lemondedesreligions.fr/entretiens/les-maronites-un-liant-entre-sunnites-et-chiites- 10-03-2011-1295_111.php
le nouveau patriarche maronite Mgr Bechara Rai
Intervenant lors du synode pour le Moyen-Orient, il avait été remarqué pour la vigueur de ses interventions. L’entrée en fonction officielle du 77e patriarche maronite est prévue pour le 25 mars. Un symbole dans ce pays qui a fait de la fête de l’Annonciation un nouveau jour férié pour célébrer l’entente islamo-chrétienne.
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http://www.la-croix.com/photo2/index.jsp?docId=2458465&rubId=4085
mercredi 23 février 2011
مركزية مسيحيي المشرق بعد استقالة المقدسي
كتب بيار عطاالله:
ما أضيق العيش في لبنان لولا فسحة الامل. فعلى رغم الازمات المتتالية المتعاقبة التي يرزح تحت ثقلها اللبنانيون وقصور مؤسسات الدولة المستقيلة عن التعاطي معها بفاعلية او في شكل متوازن، هناك من لا يزال يفكر في العمل الاجتماعي التطوعي من اجل اصلاح الامور ومواجهة ما يجري خصوصاً على الصعيد المسيحي. وفي هذا السياق، تبرز جملة تحديات تبدأ بالهجرة من الريف الى المدينة واهمال مناطق الاطراف وتنتهي مأسوياً ببيع الاراضي والبيوت والعقارات والتخلي تدرجاً عن الهوية والانتماء تمهيداً للانتقال الى منطقة اخرى ذات اكثرية مسيحية ومنها ربما الى خارج لبنان في نزوح نهائي لا عودة بعده.
هذه التحديات والهواجس كانت السبب الذي دفع مجموعة من المهتمين الى تأليف جمعية اطلقوا عليها اسم "مركزية مسيحيي المشرق"، على امل تحصين الحضور المسيحي في لبنان وحمايته وتعزيزه بمختلف الوسائل، وقد بدأت خطواتها، وتجلت
في سلسلة من النشاطات الميدانية، امتدت من البقاع الى الجنوب بهدف "دعم مسيحيي الاطراف وتعزيز صمودهم في ارضهم"، اضافة الى الاهتمام بمسألة "الشخصية المسيحية المشرقية ومساندة المسيحيين في الشرق الاوسط بالطرق المتاحة". ويقول احد العارفين في شؤون الجمعية، انها محاولة ديناميكية جدية لتأليف هيئة مسيحية قادرة على المساعدة ومد يد العون للمسيحيين الذين يعانون الاهمال الرسمي وتخلي مؤسسات القطاعين العام والخاص والكنيسة عنهم. ويضيف، ان الاعضاء المؤسسين للجمعية من افضل الشخصيات المسيحية التي تعي تماماً عمق المشكلات التي يتعرض لها المسيحيون وسبل التعاطي معها، ويشير الى ان الجمعية نجحت في فهم المعاناة التي تواجه مناطق مسيحية عدة في لبنان وقدمت لها مساعدات قيمة، لكن المعنيين لم يتمكنوا من التعاطي بفاعلية مع مشكلات مسيحيي المشرق، وخصوصاً اولئك الذي ينتقلون الى لبنان طلباً للامان والملجأ فيقعون تحت رحمة القوانين اللبنانية القاسية وممارسات المؤسسات اللبنانية التي تهينهم وتضغط عليهم، وهذا ما يوجب على كل المعنيين بقضية مسيحيي المشرق العمل على معالجته. المقدسي: أديت واجبي جملة الامور او الملاحظات السالفة يعتبرها اعضاء الجمعية غير ذي اهمية. فالمقدسي ينفي وجود اي خلاف مع زملائه السابقين في الجمعية، ويقول: "كان لي الشرف ان اكون من بين الاعضاء المؤسسين، حيث تعاونا جميعاً بصدق وصمت على العمل لمصلحة المسيحيين وبقائهم في مناطقهم". ويشرح المقدسي انه انتخب رئيساً لمجلس الامناء لمدة سنتين وسيمون خوري منسقاً عاماً، وانهما عملا معاً على الكثير من الملفات. ويؤكد انه حرص على ابعاد السياسة عن عمل الجمعية كلياً تحت عنوان دعم الوجود المسيحي. ويوضح المقدسي رداً على اتهام الجمعية بالانحياز، "ان جميع الاطراف المسيحيين ممثلون في الجمعية العامة والهيئة الادارية، ويشير بالاسم الى هؤلاء. اما الاعمال التي انجزتها "مركزية مسيحيي المشرق" في ظل رئاسته وبدعم منه، فشملت: مساعدات مدرسية للطلاب (426 طالباً)، انشاء برك اصطناعية لجمع مياه الشتاء في 14 بلدة، اضافة الى توزيع 74 الف غرسة شجرة مثمرة على المزارعين والقرويين لتشجيعهم على استصلاح اراضيهم والاستثمار فيها. لكن اهم ما انجزه على ما يقول، كان تأمين نقل الطلاب الجامعيين من القرى والبلدات المسيحية الى جامعاتهم في زحلة بالتعاون مع مطرانية بعلبك ودير الاحمر المارونية، وذلك بهدف الحد من النزوح من الارياف الى المدن. ويفخر المقدسي بالمشروع الذي افتتح في جامعة الروح القدس-الكسليك في رميش ويتمثل في المجمع المعلوماتي او "سيليكون هيل"، وهو مجمع خدمات معلوماتية متخصصة بالبرمجة. لبكي وخوري: الجمعية مستمرة عضو مجلس الامناء الدكتور بطرس لبكي نفى ارتباط "المركزية" بأي طرف سياسي، ويؤكد ان الجمعية مستمرة في عملها على رغم انسحاب المقدسي "الذي نكن له كل الاحترام والتقدير". ويقول: "لسنا محسوبين على اي طرف سياسي او طائفي، والجميع ممثلون، وهدفنا كان ولا يزال تثبيت المسيحيين في الشرق على الصمود في ارضهم". اما منسق امانة سر الجمعية سيمون خوري، فيؤكد بدوره عمق العلاقة مع المقدسي، ويعتبر انه "صاحب فضل كبير لا ينسى على الجمعية، ولولاه لما تمكنت "المركزية" من الانطلاق وانجاز اعمال كثيرة ومهمة جداً في مختلف مناطق الاطراف". ويشير خوري الى ان مكتب الجمعية الحالي في سن الفيل، هو ملك للمقدسي. |
Annahar 15-1-2011
samedi 5 février 2011
décision de l'Union européenne de ne pas condamner les atteintes à la liberté religieuse au Moyen-Orient.
Alors que la France, la Hongrie, l'Italie et la Pologne avaient insisté pour que les 27 adoptent une déclaration sur les persécutions anti-chrétiennes, notamment en Egypte et en Irak, l'Union européenne a préféré se réfugier dans la neutralité en ne mentionnant aucune communauté spécifique ni aucun pays en particulier.
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http://www.libertepolitique.com/actualite/54-international/6559-chretiens-dorient--limpuissance-et-la-lachete-de-lunion-europeenne
Lâches, veules, désespérants… : Lundi, les 27 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont été incapables de s’entendre sur un projet de déclaration commune prônant la protection des libertés religieuses dans le monde, préparé par la haute représentante aux Affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton. Pourquoi ? Vous pressentiez la réponse : l’absence de référence explicite aux récentes attaques contre les communautés chrétiennes d’Orient, dont l’avenir s’assombrit dangereusement –voir nos articles en date des 7 juin et 2 novembre 2010, et du 3 janvier 2011. Chrétiens qui sont pourtant l’objet de 90% des violences religieuses dans le monde, émanant principalement des « Fous d’Allah », plus ou moins télécommandés et instrumentalisés…
L’AFP cite le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, : « J’ai senti que l’Europe ne serait pas crédible en présentant un texte consacré à la violence contre les minorités religieuses sans citer une seule fois le mot chrétien », a-t-il déclaré dénonçant une laïcité exacerbée ». Avec le soutien de la France de la Pologne, de la Hongrie, il a essayé d’amender le texte pour y ajouter une référence aux victimes chrétiennes. « En vain. De tels ajouts ont été jugés inacceptables par le Royaume-Uni –mais aussi par l’Espagne, l’Allemagne, le Portugal- et certains pays nordiques, la Suède en particulier, inquiets de faire de ce débat un choc des civilisations »
A l’issue de la réunion, Catherine Ashton a noyé le poisson devant la presse en affirmant : « Nous sommes tous d’accord sur le fait que la liberté de pratiquer une religion fait partie de nos préoccupations sur les droits de l’homme et qu’il y a de vrais problèmes dans plusieurs parties du monde ».
Mais il est vrai que Mme Ashton et ses semblables calquent leur attitude sur celle du Conseil de sécurité de l’ONU, qui s’est tout juste fendu d’une dénonciation a minima des récents attentats antichrétiens en Irak. Conseil de sécurité qui, pas plus que nos européistes qui manifestent chez nous leur attachement à la « défense des droits de l’homme » et aux « luttes contre les discriminations », n’a manifesté le souhait d’adopter une résolution sur la question des Chrétiens d’Orient.
mardi 1 février 2011
Chrétiens d'Orient : les 27 ne parviennent pas à se mettre d'accord
Les Européens ne sont pas parvenus à se mettre d'accord lundi sur une déclaration sur la liberté de religion à la suite des attentats contre des chrétiens d'Orient, certains redoutant d'alimenter le "choc des civilisations", a-t-on appris de sources diplomatiques à Bruxelles.
Les ambassadeurs des 27 pays de l'UE s'étaient entendus en amont d'une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles sur un texte appelant la diplomate en chef européenne Catherine Ashton à élaborer des "propositions concrètes" pour "renforcer" l'action de l'Union européenne en faveur de la liberté de religion.
Le texte condamnait "fermement" la "violence récente et les actes de terrorisme visant des lieux de culte et de pèlerinage", mais ne mentionnait aucune communauté spécifique, ce que certaines délégations, notamment italienne et française, ont jugé trop vague, selon des diplomates.
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/110131194024.oj5ixbud.htm