Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 24 janvier 2013

« Le discours des communautés chrétiennes au Proche-Orient en période de crise », aujourd’hui à l’USJ | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Colloque Le Centre de recherches et de publications de l'Orient chrétien (Cerpoc), de la faculté des sciences religieuses de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, organise, à partir d'aujourd'hui jeudi et jusqu'au samedi 26 janvier, un colloque international autour du « discours des communautés chrétiennes au Proche-Orient en période de crise ».
L'inquiétude des chrétiens de l'Orient arabe quant à leur sort, leur quête d'un rôle national et leur attachement à la liberté de la culture et de la pensée sont les trois piliers de ce colloque qui se penchera sur l'état de grande confusion qui règne au niveau des positions des autorités chrétiennes religieuses référentielles politiques et culturelles vis-à-vis du mouvement du printemps arabe et de ses conséquences dans certains pays.

Il faut rappeler que depuis la clôture du dossier de la « question orientale », suite à la chute de l'Empire ottoman, et avec le début des mandats, les chrétiens de l'Orient arabe ont fait face aux situations les plus critiques qu'ils aient connues dans l'histoire moderne et contemporaine. Ce dossier a été clos lorsque les affrontements idéologiques entre les partisans de la création d'un État nationaliste, ceux du nationalisme laïc, d'une part, et les partisans de la restauration de l'islam politique, de l'autre, n'ont pu mener à la cristallisation d'une conception de gouvernement viable, accepté par la majorité des composantes des territoires ottomans et qui acquirent ultérieurement leur indépendance.
Suite à la création des États nationaux au Moyen-Orient sous le mandat et à la promulgation de Constitutions inspirées de Lois fondamentales européennes, les chrétiens sont entrés efficacement dans le champ politique et national, aux côtés des forces musulmanes locales ayant adopté le libéralisme. Mais cette expérience s'est soldée par un échec lamentable. En fait, ceux qui ont joué un rôle politique de premier plan dans ces pays appartenaient à une classe politique aisée représentée par le parti al-Wafd et le Parti national en Égypte, le parti « al-'Ahd », le Parti national, le parti de la Renaissance et les chefs des tribus en Irak, le Bloc national et les grands hommes d'affaires en Syrie. Mais à cette classe libérale manquait un programme politique et national qui lui conférait une certaine crédibilité et qui renforçait la citoyenneté et la démocratie. Son action politique était surtout marquée par une lutte pour le pouvoir et par l'incapacité des gouvernements successifs à gérer, d'une façon efficace, les affaires publiques, la fraude électorale, la corruption, ainsi que par les intérêts personnels qui l'emportaient sur l'intérêt public.
Des régimes militaires s'y sont ainsi substitués. Ils choisirent l'orientation socialiste antioccidentale en s'opposant à cette classe libérale et à certains milieux chrétiens marqués par l'image du colonialisme, en particulier à l'issue de la défaite de 1967. Le Liban est resté le seul pays à avoir maintenu un système qui ralliait, d'une manière complexe et fragile, les principes de l'État national et le système confessionnel qui, lui, était à la base de toutes les crises vécues au Mont-Liban sous la domination ottomane. Cependant, l'identité du Liban est restée floue, reflétant à la fois la méfiance d'une grande partie des chrétiens vis-à-vis de leur environnement islamique arabe et leur ouverture à l'Occident et à sa culture, ainsi que la méfiance des musulmans vis-à-vis de l'Occident et leur adhésion à leur environnement et à ses causes.
Sous les régimes militaires autoritaristes qui ont accusé une large incapacité à faire face aux défis régionaux et internationaux et à améliorer leurs situations internes, tout en réussissant dans l'exercice d'un contrôle inflexible des sociétés, le monde arabe a commencé à connaître une renaissance des courants islamistes modérés et fondamentalistes en même temps. Ces courants se renforcèrent en particulier, en même temps que l'apprivoisement total de la résistance palestinienne en dehors de la Palestine, qui se présentait comme l'héritière du dernier mouvement révolutionnaire nationaliste et de la révolution islamique en Iran. Ces courants se sont présentés comme substituts aux régimes autoritaristes, brandissant le slogan : « L'islam est la solution ». Quant aux milieux chrétiens, ils adoptèrent une multitude de positions. Des voix chrétiennes s'étaient ainsi élevées pour s'opposer à la tyrannie, surtout dans les pays de la diaspora, mais la majorité avait préféré se soumettre au fait accompli, tout comme la majorité des concitoyens musulmans.
Cependant, cette position n'a pas tout à fait conféré aux chrétiens l'égalité, la sécurité et la stabilité qu'ils souhaitaient, du moins en Irak et en Égypte. En Égypte, les coptes ont continué à sentir qu'ils étaient des citoyens de seconde classe, et leurs églises et quelques-unes de leurs institutions ont continué à être les cibles, par intermittence, d'attaques attribuées aux salafistes. Certains coptes immigrés accusaient explicitement le régime d'en être le principal bénéficiaire, prenant ces attaques comme excuse pour échapper aux réformes démocratiques et maintenir une politique d'oppression. En Irak, les chrétiens ont connu des mouvements de grande migration pendant la guerre entre l'Irak et l'Iran, et après la nationalisation de vastes terrains qu'ils possédaient dans la plaine de Ninive puis, suite à la première guerre déclenchée au Golfe, lorsque le pouvoir a annoncé « la campagne de la foi » et la transformation du parti Baas en mouvement islamiste. Cependant, la grande tragédie des chrétiens d'Irak a commencé en 1992 quand ils ont été livrés au terrorisme tantôt sous prétexte d'avoir fait un compromis avec l'armée américaine, tantôt pour se venger des injustices infligées aux musulmans dans d'autres pays, et parfois sans aucune raison. Il en résulta qu'au moins un demi-million de chrétiens irakiens quittèrent le pays.
Aujourd'hui, c'est le sort de l'ensemble de la communauté chrétienne du Moyen-Orient qui soulève des inquiétudes. Ainsi, en Égypte, 42 000 coptes auraient quitté le pays depuis le succès de la révolution du « 12 Janvier ». Les événements de Syrie ont provoqué une anarchie croissante qui menace tout le monde y compris les chrétiens qui se trouvent pris entre la brutalité du régime et une révolution dont personne ne sait sur quoi elle va déboucher.
L'Exhortation apostolique, signée par le pape Benoît XVI en septembre dernier au Liban, rappelle aux chrétiens qu'ils bénéficient des mêmes droits et devoirs que leurs concitoyens.
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Un nouveau patriarche arménien pour Jérusalem | Patriarcat latin de Jérusalem

Nourhan Manougian

JERUSALEM – (AFP) L'archevêque Nourhan Manougian, 65 ans, a été élu 97ème patriarche arménien apostolique (orthodoxe) de Jérusalem, un des cinq custodes des lieux saints, a appris l'AFP jeudi auprès de la communauté arménienne dans la Ville sainte.

Sa Béatitude Nourhan 1er Manougian, qui était grand sacristain de la fraternité monastique arménienne de Jérusalem, de facto le numéro deux chargé du protocole, succède à Torkom II Manougian, décédé le 12 octobre à l'âge de 93 ans.

Il dirigera les communautés arméniennes orthodoxes d'Israël, des Territoires palestiniens et de Jordanie.

A l'issue de deux sessions de vote, mercredi et jeudi, Nourhan Manougian a été élu par 17 voix contre 15 au "locum tenens" (suppléant), l'archevêque Aris Shirvanian, qui remplaçait temporairement le patriarche décédé. Deux des 34 membres de la fraternité monastique se sont abstenus, a précisé une source arménienne.

Le nouveau patriarche arménien de Jérusalem est né à Alep (Syrie) en 1948. Ordonné prêtre à Jérusalem en 1971, il a fait des études à Genève avant d'exercer son ministère aux Etats-Unis, à New York et au Texas.

Il est revenu à en 1999 à Jérusalem où il été élu grand sacristain de la fraternité monastique arménienne.

Le nouvel élu doit être approuvé par Israël et le roi de Jordanie.

L'Eglise arménienne orthodoxe se partage la garde des lieux saints avec l'Eglise grecque orthodoxe et l'Eglise latine (catholique romaine), les plus importantes, ainsi que les Eglises syriaque et copte.

Le nombre des Arméniens vivant à Jérusalem est évalué aujourd'hui à 2.000. Selon des estimations, ils étaient 16.000 en 1948, au moment de la création de l'Etat d'Israël. Présente en Terre sainte depuis le 5e siècle, cette communauté cultivée, industrieuse et commerçante vit dans l'un des quatre quartiers de la Vieille Ville de Jérusalem.

Sources : AFP

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Terre Sainte: Point de vue du Patriarche sur les élections en Israël et en Jordanie - Le blog de Père Patrice Sabater

Terre Sainte: Point De Vue Du Patriarche Sur Les Élections En Israël Et En Jordanie. Benjamin Netanyahu, affaibli après les élections en Israël le 22 janvier, a tendu hier la main au centriste Yaïr Lapid, en promettant d'accorder la priorité au social mais il pourrait être obligé aussi de lâcher du lest sur la question palestinienne. Les Jordaniens quant à eux ont voté mercredi 23 janvier pour choisir les membres d'un Parlement aux pouvoirs élargis. Le nouveau Parlement choisira le premier ministre et gérera les affaires courantes, des pouvoirs qui étaient auparavant réservés au roi Abdallah II.La politique étrangère et les questions de sécurité restent sous le contrôle du roi. Les premiers résultats sont attendus aujourd'hui.Interview avec le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal.>1/ Que pensez-vous du résultat des législatives en Israël Je veux d'abord souligner un principe. Nous respectons totalement la liberté du peuple  israélie de choisir les hommes politiques en qui il a confiance pour diriger le pays. Nous espérons que l'alliance déjà annoncée entre le Likoud-Beïtenou (droite) du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le nouveau parti centriste Yesh Atid  de Yaïr Lapid, soit franchement un pas en avant vers plus d'entente, vers une solution de paix que tous attendent. Nous espérons qu'il s'agisse là d'un vrai progrès. Avez-vous un message à faire passer aux élus Je souhaite aux dirigeants qui sont élus avec leur programme, qu'ils prennent en considération deux réalités qu'ils ne doivent ni éviter et encore moins omettre. Je rappelle d'une part qu'il y a un Etat qui s'appelle Palestine et d'autre  part qu'il existe un peuple palestinien. Au début de cette nouvelle année, je redis nos souhaits et nos prières pour plus de paix passant par plus de justice et de confiance mutuelles.Les élections en Jordanie sont-elles un test pour le régime.Nous avons toujours dit que le régime jordanien avait entamé des réformes avant et pendant le « Printemps arabe ». Il a su contenir les manifestations qui auraient pu dégénérer et conduire au pire. Il est vrai que les Frères Musulmans ont boycotté ces élections dans un but clair et net de faire tomber le régime. Malgré ce boycott de l'opposition islamiste, plus de la moitié des électeurs jordaniens se sont rendus hier aux urnes, conscients de leurs droits et leurs devoirs. On estime pour ces législatives un taux de participation de 56,5 % des 2,3 millions d'électeurs inscrits. Il s'agit là de citoyens qui ont à cœur le bien pour leur pays.Je forme l'espoir que les Frères Musulmans repensent leur politique et montent dans le bon train en prenant leurs responsabilités. Je dois dire que nous admirons la patience du Roi qui arrive à écouter et à faire face aux  mécontentements. Dans un contexte régional, social et économique troublé, comment la Jordanie continue de faire face ..Des milliers de syriens arrivent dans le pays et il faut dire que la Jordanie affronte des manques en matière d'électricité, d'eau et de carburant. De plus la vie devient chère. Le pays accueille toujours plus de réfugiés qui du Nord commencent à se déplacer vers le Sud du pays. Certains apportent  leurs savoir-faire et constituent une bonne main d'œuvre  mais beaucoup d'autres sont blessés, fatigués et malades. Je veux donner un mot de gratitude pour l'armée jordanienne qui a mis à la disposition des réfugiés toutes ses infrastructures pour accueillir tous ces malheureux. La situation en Syrie nous afflige et dans

15 millions de coptes en Égypte, selon l’Église copte-orthodoxe | La-Croix.com-23/1/2013

15 millions de coptes en Égypte, selon l'Église copte-orthodoxe

L'évêque Youannes, responsable de l'action sociale de l'Église copte-orthodoxe, a estimé, dimanche 20 janvier à Alexandrie (nord de l'Égypte), à 15 millions le nombre de coptes vivant en Égypte. Un chiffre auquel il ajoute 1,5 million de coptes vivant à l'étranger.

Ce chiffre avancé par l'Église copte-orthodoxe est très largement supérieur aux 6 millions déclarés par le gouvernement égyptien, en l'absence de tout recensement impartial. Mais il est plus proche des chiffres avancés ces dernières par plusieurs chercheurs coptes qui se fondent sur les registres debaptême.

Selon l'évêque Youannes, « un très grand nombre de coptes a émigré ces derniers temps, mais nous n'avons aucune statistique précise ».

Ces déclarations interviennent alors que des responsables coptes se sont montrés très réservés sur l'idée lancée par un activiste de réserver des sièges à des députés chrétiens aux prochaines élections législatives ainsi que de créer un parti copte. « Nous refusons de diviser la nation sur une base religieuse au travers d'une quelconque proposition légale », ont protesté plusieurs d'entre eux.

ATTAQUES CONTRE LES COPTES

Par ailleurs, des affrontements ont opposé vendredi la police égyptienne à une foule de musulmans en colère qui ont tenté de prendre d'assaut une église copte de Qena (sud) après avoir affirmé qu'un commerçant copte avait tenté d'abuser sexuellement d'une fillette musulmane de six ans, ont indiqué des sources des services de sécurité.

Plusieurs dizaines de musulmans ont détruit deux commerces appartenant à des coptes, puis se sont dirigées vers l'église afin de la prendre d'assaut. La police a utilisé du gaz lacrymogène pour les disperser, ont ajouté ces sources. Le commerçant copte ainsi que dix musulmans qui ont pris part aux émeutes et lancé des pierres sur les policiers ont été arrêtés.

Les attaques de ce type se sont accrues depuis la chute du président Hosni Moubarak en février 2011, aggravant leur sentiment d'insécurité malgré les assurances des autorités. Élu en juin, le président égyptien Mohamed Morsi, issu du mouvement islamiste des Frères musulmans, a promis d'être « le président de tous les Égyptiens », sans distinction de religion, mais de nombreux coptes craignent pour leur avenir.

N. S. (avec Al-Masry Al-Youm, Fait-religieux.com et AFP)

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/15-millions-de-coptes-en-Egypte-selon-l-Eglise-copte-orthodoxe-_NP_-2013-01-23-902720


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Des manifestants tentent d’empêcher cheikh Assir d’accéder aux pistes à Faraya | À La Une | L'Orient-Le Jour

Des manifestants du village libanais de Kfardebian, dans la montagne du Kesrouan, ont bloqué jeudi la route menant aux pistes de ski de Faraya pour tenter d'empêcher le cheikh salafiste Ahmed el-Assir et ses partisans d'y accéder.

 

L'armée libanaise est intervenue pour disperser les manifestants provoquant des échauffourées. Des bouchons se sont formés sur les routes menant aux pistes de ski.

 

Le chef de la municipalité de Kfardebian, Jean Akiki, a déclaré à la Voix du Liban (93,3) que les manifestants craignaient les "conséquences négatives d'une telle visite sur la saison touristique".

 

Le cheikh salafiste a indiqué qu'il voulait se rendre à Faraya avec ses partisans à l'occasion de la fête du Maouled.

Selon les médias, les bus transportant quelque 500 partisans du cheikh Assir, ont été bloqués par une chaîne humaine.

 

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a appelé les manifestants à rouvrir la route, soulignant vouloir éviter "un nouveau bus de Aïn el-Remmaneh" en allusion à l'attaque d'un bus de Palestiniens qui avait déclenché la guerre civile libanaise en 1975.

 

Cheikh Assir est connu pour ses positions radicales. Il avait organisé de nombreuses manifestations et sit-in hostiles au Hezbollah chiite.

 


 


 





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mercredi 23 janvier 2013

Les rebelles syriens accusés d’avoir détruit et pillé des lieux de culte | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/Les-rebelles-syriens-accuses-d-avoir-detruit-et-pille-des-lieux-de-culte-_NP_-2013-01-23-902700    - 23/1/2013
« LES COMBATTANTS DE L'OPPOSITION ONT LA RESPONSABILITÉ DE PROTÉGER LES SITES RELIGIEUX »

Human Rights Watch (HRW) a accusé mercredi 23 janvier des groupes rebelles d'avoir délibérément pillé deux églises et détruit un lieu de culte chiite dans des villages du Nord-ouest de la Syrie où coexistent plusieurs communautés religieuses. L'organisation de défense des droits de l'Homme a documenté la destruction d'un lieu de culte chiite dans la province d'Idleb (nord-ouest), où HRW avait auparavant dénoncé la destruction d'une mosquée sunnite par les troupes régulières, ainsi que le pillage de deux églises dans la province de Lattaquié, sur la côte.

« La destruction de sites religieux accentue les craintes concernant les minorités religieuses et aggrave la tragédie que vit le pays, avec des dizaines de milliers de personnes tuées, a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient. La Syrie perdra sa diversité culturelle et religieuse si les groupes armés ne respectent pas les lieux de culte. Les dirigeants des deux parties (régime et rebelles, NDLR) doivent faire passer le message que ceux qui attaquent ces sites devront rendre des comptes. »

Selon des témoins et des résidents du village de Zarzour, majoritairement sunnite, les troupes régulières utilisaient le lieu de culte chiite à des fins militaires avant que les rebelles ne s'emparent du village, rapporte HRW. « Cependant, cela n'exempte pas l'opposition de se plier à l'obligation de ne pas endommager le lieu de culte une fois qu'il n'a plus été un objectif militaire », poursuit l'ONG.

Une vidéo mise en ligne a montré des rebelles célébrant leur victoire à Zarzour alors que le lieu de culte brûlait en arrière-plan. L'un des combattants annonce la « destruction des repaires des chiites et des rafida », un terme péjoratif pour désigner cette minorité.

Dans le cas des deux églises, la motivation pourrait être le vol plutôt qu'une attaque confessionnelle, note HRW, car les habitants des deux villages de Ghasaniyeh et de Jdeideh ont affirmé entretenir de bons rapports avec les rebelles. Mais « les combattants de l'opposition ont la responsabilité de protéger les sites religieux dans les zones sous leur contrôle de tout vol ou dégât intentionnel », souligne l'ONG.

La Syrie possède un important patrimoine archéologique et historique et sa capitale, Damas, est une des plus anciennes villes du monde. Depuis le début le 15 mars 2011 d'une révolte populaire devenue guerre civile, plus de 60 000 personnes ont péri en Syrie dans les violences, selon l'ONU.



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Une prière pour les journalistes pour la Saint-François de Sales | La-Croix.com

À l'occasion de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes, jeudi 24 janvier, Mgr Bruno Forte, théologien et évêque de Chieti-Vasto (sud de l'Italie), a proposé une « prière des journalistes ». En voici le texte :

« Seigneur, Tu m'as appelé à servir les autres à travers les moyens d'information.

Accorde-moi de le faire toujours dans l'obéissance à la vérité, avec le courage de payer de ma personne afin qu'elle ne soit jamais trahie.

Aide-moi aussi à conjuguer la vérité avec la charité, pour ne jamais blesser la dignité de qui que ce soit et de promouvoir en tout, autant que je le peux, la justice et la paix.

Que je ne fasse pas preuve de favoritisme et sache proposer mes idées avec humilité, honnêteté et liberté de cœur.

Accorde-moi ainsi d'être un témoin de l'amour qui vient de Toi, de cette vérité qui libère et qui sauve. 

Toi qui vis et règnes avec Dieu le Père, pour les siècles des siècles.

Amen. »



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Le « projet orthodoxe » : ségrégation des Libanais et instauration de la « wilayat al-faqih » dans toutes les communautés ! | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/797369/Le_%3C%3C+projet_orthodoxe+%3E%3E+%3A_segregation_des_Libanais_et_instauration_de_la_%3C%3C+wilayat__al-faqih+%3E%3E_dans_toutes_les_communautes_!.html
Le « projet orthodoxe » : ségrégation des Libanais et instauration de la « wilayat al-faqih » dans toutes les communautés ! | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-23/1/2013

L'adoption par le Courant patriotique libre, les Kataëb, les Forces libanaises et les Marada du projet de loi électorale dit orthodoxe a suscité les réserves du président de la République et d'un certain nombre d'indépendants comme Boutros Harb regroupés sous la bannière du 14 Mars. Le chef de l'État et beaucoup à sa suite soulignent que le fractionnement du corps électoral en entités confessionnelles est « contraire au pacte de coexistence » figurant dans le Préambule de la Constitution ? Qu'en penser ?


« Le Liban, souligne un constitutionnaliste de renom qui tient à l'anonymat, a adopté dès l'origine ce qu'on appelle le principe du collège électoral unique en vertu duquel des candidats de différentes communautés sont élus par des électeurs de différentes communautés. Le but est d'assurer à la fois la représentation nationale et communautaire. 

« Le principe du collège électoral unique comporte des avantage à la fois de coopération dans la compétition électorale, et aussi de modération, du fait que le candidat doit solliciter les voix non seulement de sa communauté, mais aussi d'une autre ou d'autres communautés.


« Les inconvénients du collège électoral unique? Premier inconvénient potentiel : il ressort de l'expérience qu'il y a des cas où le candidat maronite ou grec-orthodoxe... est élu fort majoritairement par des voix d'une communauté autre que la sienne. »

« Deuxième inconvénient potentiel : en favorisant la modération, le principe du collège électoral unique exclut des fois des candidats dits extrémistes qui, en période de crise, émergent hors du Parlement en para-parlements communautaires qui se substituent en pratique au Parlement supposé représenter à la fois la nation et les communautés. »

Renoncer au collège électoral unique ?
Mais faut-il pour autant renoncer au jumelage de la représentation nationale et communautaire ? Faut-il adopter le projet de loi électoral orthodoxe, qui prône des collèges électoraux séparés, ou maintenir le principe du collège électoral unique, mais avec des aménagements plus appropriés quant à la dimension des circonscriptions et quant au partage communautaire au sein des circonscriptions ?


Selon le constitutionnaliste précité, « le projet dit orthodoxe de collèges électoraux séparés en vertu duquel le candidat est élu exclusivement par les membres de sa communauté ne constitue pas un amendement du régime électoral libanais. Il s'agit d'un changement radical des fondements, de la nature et de l'essence du système constitutionnel libanais dans un ensemble. C'est un autre régime politique qui est alors institué au Liban ».
Et d'ajouter : « La réponse à la question posée réside donc dans un travail de redécoupage des circonscriptions en vue d'un meilleur partage communautaire. »


À l'appui de ce point de vue, les arguments suivants sont avancés :
1. La ségrégation. Le nouveau Préambule de la Constitution libanaise, al. 9, dispose, à la lumière de l'expérience des années de démarcations, de barricades et de déplacements de population : « ...Pas de ségrégation (géographique) de la population sur la base de n'importe quelle appartenance... » Ce que les barricades et démarcations armées n'ont pas réussi à ségréguer par la violence, un régime de collèges électoraux séparés va-t-il réussir à l'opérer ? C'est ce qui risque de se produire. C'est donc toute la philosophie des « communautés associées », selon Michel Chiha et les pères de l'indépendance, toute l'organisation des partis, des alliances, des blocs, des courants politiques..., pluricommunautaires ou partiellement pluricommunautaires, qui est ébranlée et sapée à la base. 

Vers un État sans nation
« Je ne veux pas croire que l'irréparable s'est produit, ajoute le constitutionnaliste précité. C'est dans le sens diamétralement opposé que les autorités doivent agir, dans l'esprit de ce qu'écrivait le recteur de l'Université Saint-Joseph, Jean Ducruet, en 1993 : "(...) À l'heure de la reconstitution du Liban, la priorité des tâches est certainement à restaurer les relations sociales affaiblies ou détruites par la guerre. Une guerre, comme celle que nous avons connue quinze années durant, a dispersé les familles, détruit les communautés de village ou de quartier, désagrégé le pays en faisant éclater la capitale, créé et cloisonné des territoires communautaires. Il importe aujourd'hui de consolider les liens familiaux, de restaurer les centres de convivialité à tous les niveaux de la vie sociale, de désenclaver les communautés, de recomposer le territoire, en un mot de reconstituer une société. Faute de cet effort, le Liban qui fut une nation sans État risquerait de devenir demain un État sans nation". Cet avertissement est tiré de son ouvrage L'Université et la Cité. »

 


2. La notion de communauté. Dans le prolongement du point précédent, le projet de loi orthodoxe restreint et appauvrit la notion de communauté. Or, on ne peut réduire la notion de communauté au Liban à sa dimension strictement confessionnelle. Il s'agit dans la vie publique d'une appartenance à la fois de religion (peut-être exclusivement sociologique, et pas nécessairement de foi), de tradition, de culture ou de sous-culture... La Cour permanente de justice internationale a eu l'occasion, le 31 juillet 1930, de préciser la notion de communauté. La définition a une valeur générale et caractérise l'aspect social de la communauté :
« Le critérium de la notion de communauté, a décidé la Cour, est l'existence d'une collectivité de personnes vivant dans un pays ou une localité donnés, ayant une race, une religion, une langue et des traditions qui leur sont propres, et unies par l'identité de cette race, de cette religion, de cette langue et de ces traditions dans un sentiment de solidarité à l'effet de conserver leurs traditions, de maintenir leur culture, d'assurer l'instruction et l'éducation de leurs enfants conformément au génie de leur race et de s'assister mutuellement. »
Réduire la communauté au cours du processus électoral à sa dimension restreinte d'appartenance religieuse au sens confessionnel étroit (maronite, orthodoxe, chiite, druze, sunnite, etc.), c'est inverser le processus démocratique de séparation entre la religion et l'État, et risquer à terme de faire évoluer le système politique vers l'équivalent d'une wilayat al-faqih dans chacune des communautés ! Or, l'article 27 de la Constitution est fort explicite : « Le membre du Parlement représente la nation dans son ensemble... » 

La liberté de croyance
3. Le caractère absolu de la liberté de croyance. En limitant la notion de communauté à sa dimension de foi religieuse, le projet orthodoxe viole l'article 9 de la Constitution : « La liberté de croyance est absolue... » Il en découle qu'il faudra, en cas d'adoption du projet, aménager un espace public neutre d'une communauté de droit commun pour ceux qui n'entendent pas appartenir à une confession déterminée. Et lui désigner un ou plusieurs députés, sous peine de créer une inégalité devant la loi.

 


4. Le poids inégalitaire du vote communautaire. La jurisprudence constitutionnelle constante exige que le vote de chaque électeur aie le même poids. Il n'est pas légitime qu'un électeur vote pour deux candidats dans une circonscription, alors que l'électeur dans une autre circonscription vote pour huit candidats.
Dans le cas du projet orthodoxe, l'électeur orthodoxe ou protestant... aura un poids de vote bien moindre que l'électeur maronite, sunnite, chiite... Le problème se poserait différemment s'il s'agit d'un sénat communautaire où le poids du vote est par nature égalitaire.

 


5. La parité (munâsafa) islamo-chrétienne (articles 24 et 95). Le principe de la parité, qui revêt une dimension nationale, liée au pacte de coexistence et plus largement au patrimoine libanais et au message du Liban, devient injustifié quand la représentation devient exclusivement communautaire. 
Quand le député maronite représente la communauté et toute la nation, par son origine électorale, son appartenance à un parti, ou une alliance ou un courant politique, la parité est alors justifiée parce qu'elle est à la fois communautaire et politique, au sens de la polis, cité. Mais quand l'élu est exclusivement représentatif de sa communauté, c'est alors un problème, à courte ou moyenne échéance, de recensement démographique-communautaire ! 

Appartenance communautaire et représentativité
Et le constitutionnaliste susmentionné de conclure en renvoyant à la réalité de la représentation effective chrétienne. Pour lui, et en substance, depuis le printemps de Beyrouth en 2005, il n'y a pas de problème majeur de représentativité « chrétienne » au Parlement. Certes, parmi les 64 députés aux sièges des chrétiens (on ne dit pas « députés chrétiens »), plusieurs sont élus par une majorité d'électeurs musulmans. Mais que recherchent les communautés chrétiennes ? Un appui de nature religieuse ou un soutien politique à une politique de souveraineté ? Or des députés aux sièges musulmans (et on ne dit pas « députés musulmans ») clament aujourd'hui « Liban d'abord » et défendent l'indépendance au risque de leur vie. En fait, le problème de la représentativité aux sièges chrétiens pourrait être amplifié à dessein pour détourner l'attention de communautés chrétiennes des alliances contre-nature engagées par des personnalités politiques chrétiennes avec des organisations subordonnées à des stratégies étrangères.

 

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mardi 22 janvier 2013

Un Avenir De Paix Pour Le Moyen-Orient


Leonardo Sandri Mgr L'invitation à redécouvrir la foi dans le travail caritatif a été adressée par le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, aux participants à la rencontre de la Catholic Near East Welfare Association (CNEWA), qui s'est conclue vendredi 18 janvier. Le Cardinal a célébré dans la matinée la Messe sur la tombe de l'apôtre Pierre dans les Grottes du Vatican, avant la conclusion des travaux, qui a eu lieu dans l'après-midi.

Auparavant, Mgr John E. Kozar, Secrétaire Général de la CNEWA avait tracé un tableau ample et détaillé de l'engagement caritatif de l'Association, en rappelant surtout la situation de certaines populations qui bénéficient des aides : les pauvres de Gaza qui tentent de conserver une lueur d'espérance ; les plus d'un million d'Irakiens ayant fui leur patrie à cause des persécutions ; les familles coptes cherchant un  travail en Egypte ; les Syriens qui aspirent à la paix. Mgr-Kozar.jpg

Après avoir rappelé que la CNEWA s'occupe avec la Congrégation pour les Eglises orientales d'assister les communautés ecclésiales de la zone – à travers également les écoles ouvertes à tous jusque dans les zones les plus reculées, l'aide aux enfants abandonnés et aux personnes âgées seules, aux malades et aux victimes des guerres civiles, aux séminaristes et aux novices – le prélat a souligné que  la collaboration avec le Dicastère s'étend à de nombreux pays : Egypte, Liban, Jordanie, Syrie, Irak ,Israël, et Palestine. En dehors des frontières du Moyen-Orient, la CNEWA est active et soutient les Eglise orientales en Erythrée, Inde,  Arménie, Biélorussie, Ukraine et Ethiopie. Partout, a dit le rapporteur, où les Eglises orientales « souffrent et demandent notre aide, la CNEWA répond, en collaboration avec la Congrégation ».

Source : Osservatore Romano

(22 janvier 2013) 


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Egypte: des "défis décisifs" attendent le patriarche copte catholique

Décryptage de l'évêque d'Assiout pour l'Aide à l'Eglise en détresse

ROME, 22 janvier 2013 (Zenit.org) - « Prudence, sagesse et courage »: tels sont, pour l'évêque d'Assiout, Mgr Kyrillos William Samaan, les qualités qui seront les plus nécessaires au nouveau patriarche copte catholique, élu le 15 janvier dernier. L'Eglise est spécialement préoccupée par la condition des femmes.

L'évêque d'Assiout est administrateur patriarcal des coptes catholiques depuis février dernier, en raison des graves problèmes de santé du cardinal Antonios Naguib. Dans une conversation avec l'Aide à l'Eglise en détresse, il commente l'élection du nouveau patriarche d'Alexandrie des coptes, Ibrahim Isaac Sidrak: « Aujourd'hui, nous assistons à l'islamisation de notre pays. Sa Béatitude devra faire face à des défis décisifs et gérer une situation compliquée et très peu claire ».

L'évêque égyptien ne cache pas son appréhension pour le sort de l'Egypte, encore accrue depuis l'approbation de la nouvelle Constitution. Faisant siennes les critiques exprimées par l'évêque de Luxor, Mgr Joannes Zakaria, et par l'évêque de Giza, Mgr Antonios Aziz Mina, Mgr William a défini le texte comme « une attaque contre les droits de l'homme qui ne préserve que les prérogatives des musulmans extrémistes »: « Nous attendions un texte qui représente tous les citoyens, déclare-t-il à l'Aide à l'Eglise en détresse, mais nous constatons qu'au contraire, l'orientation religieuse de la nouvelle Constitution pose les bases d'un califat islamique ».

De nombreuses clauses rappellent la conformité à la loi coranique. C'est une référence constante à la charia qui, pour l'évêque, invalide la crédibilité même de l'article 3, qui garantit aux chrétiens et aux juifs des droits égaux à ceux des musulmans: « C'était déjà compliqué du temps de Moubarak pour obtenir un permis de construire de nouvelles églises ; maintenant ce sera encore plus difficile. Et pourtant, notre situation n'est pas aussi grave que celle des chiites, des baha'is, des bouddhistes et des autres groupes religieux qui ne sont même pas reconnus sur le plan de la Constitution ».

Ce qui préoccupe l'Eglise catholique, c'est aussi la condition des femmes. On craint l'imposition du voile, même aux non-musulmanes, et la légitimation des mariages de jeunes filles à peine adolescentes. Un article de la nouvelle carte permet en effet aux femmes « mûres sexuellement » de se marier, autorisant ainsi ce genre d'unions.

Une tâche qui n'est pas simple pour le nouveau patriarche de l'Eglise copte catholique « à qui, assure Mgr William, notre soutien et nos prières ne feront pas défaut ».

Des vœux particuliers sont aussi parvenus de la part du responsable pour l'Egypte de l'Aide à l'Eglise en détresse, le père Andrzej Halemba, qui a longtemps collaboré avec le patriarche Sidrak lorsque celui-ci était évêque de Minya: « C'est un homme qui voit loin, se souvient-il, et un évêque dynamique qui a de grandes capacités d'organisation. Il s'est beaucoup dépensé, dans son diocèse, tant pour la construction de nouvelles églises que pour la réalisation de nombreux projets sociaux, comme l'aide fournie aux jeunes filles abandonnées ».  

Traduction d'Hélène Ginabat

La Turquie restitue un important terrain au séminaire orthodoxe de Halki | La-Croix.com-22/1/2013

La Turquie restitue un important terrain au séminaire orthodoxe de Halki
Le séminaire de Halki, sur l'île d'Heybeliada, au large d'Istanbul.

Nicolas Senèze

Le séminaire de Halki, sur l'île d'Heybeliada, au large d'Istanbul.

La Direction générale turque des fondations a restitué au Patriarcat œcuménique de Constantinople un vaste terrain boisé de 190 ha entourant le séminaire de Halki et confisqué en 1943 au monastère de la Sainte-Trinité qui abritait le séminaire fermé en 1971 par le gouvernement turc.

Il s'agit du deuxième plus grand terrain restitué depuis que le gouvernement conservateur a modifié une loi de 1936 qui avait entraîné la confiscation de nombreux biens appartenant aux communautés religieuses non-musulmanes. Cette loi obligeait à restituer à leurs propriétaires d'origine les biens qui n'avaient pas été vendus à un tiers.

Cette restitution intervient quelques jours seulement après la mort du journaliste Mehmet Ali Birant, fervent défenseur des minorités qui avait consacré son dernier article à Halki et à cette forêt. Il était « une voix vibrante qui défendait nos droits à un moment où personne en Turquie n'osait les défendre, sensibilisant les jeunes journalistes à la défense des droits civils », a salué le patriarche œcuménique Bartholomeos Ier lors de ses obsèques, vendredi 19 janvier dernier.

LA RÉOUVERTURE DE HALKI SOUVENT ÉVOQUÉE

« Le retour des 190 ha de terrain boisé à l'École théologique de Halki, écrivait Mehmet Ali Birant dans son dernier article, confirme qu'Ankara est en train de réévaluer les différentes questions relatives aux minorités ». Il constatait que l'AKP, le parti au pouvoir, « a fait d'énormes progrès dans le domaine des minorités ».

Le 27 mars 2012, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé la réouverture prochaine du séminaire orthodoxe de Halki, près d'Istanbul. Fondé en 1844, l'institut de théologie de Halki, situé sur l'île d'Heybeliada, au large d'Istanbul, a été le principal centre d'éducation religieuse orthodoxe en Turquie pendant plus d'un siècle, avant d'être fermé par les autorités turques en 1971, en vertu d'une loi plaçant les universités sous le contrôle de l'État.

Les États-Unis comme l'Union européenne demandent depuis longtemps la réouverture de ce séminaire. Des responsables turcs s'y disent régulièrement favorables tout en invoquant des problèmes procéduraux, l'établissement ne correspondant à aucune catégorie existant au sein du système d'enseignement turc.

N. S. (avec AsiaNews)

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/La-Turquie-restitue-un-important-terrain-au-seminaire-orthodoxe-de-Halki-_NP_-2013-01-22-902303/(CRX_ARTICLE_ACCESS)/ACCESS_CONTENT

Les catholiques français invités à s’engager pour la paix en Terre sainte | La-Croix.com-22/1/2013

Les chrétiens français sont invités à agir pour plus de justice en Palestine et Israël, à soutenir ceux qui œuvrent sur place et à interpeller les responsables politiques français et européens à ce sujet, ont insisté lundi matin 21 janvier le Secours catholique, le CCFD-Terre solidaire, Justice et Paix et Pax-Christi, à l'occasion de la présentation d'une brochure intitulée Le défi de la paix.

En ouverture de la conférence de presse de présentation, lundi matin à Paris, Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, a rappelé que Benoît XVI a, lors de son discours au Corps diplomatique, le 7 janvier dernier, souhaité qu'« Israéliens et Palestiniens s'engagent pour une cohabitation pacifique dans le cadre de deux États souverains, où le respect de la justice et des aspirations légitimes des deux peuples sera préservé et garanti ».

« Ce fascicule a un double objectif, a déclaré Guy Aurenche, président du CCFD-Terre Solidaire. Expliquer à un public large de chrétiens les enjeux d'une question complexe et sensible, mais surtout les appeler à l'engagement pour notamment desserrer l'étau de la colonisation et du blocus de Gaza ». En effet, selon François Soulage, président du Secours catholique-Caritas France , « la situation actuelle ne peut durer, car elle ne respecte pas la dignité du peuple palestinien et entraîne le peuple israélien dans une impasse, celle de l'isolement ».

« Ouvrir une brèche dans la fatalité »

Denis Viénot, secrétaire général de Justice et Paix, est revenu notamment sur le sort des réfugiés palestiniens : « L'absence de perspectives pour les cinq millions de réfugiés palestiniens, l'annexion de Jérusalem-Est ainsi que l'occupation du Golan syrien, de la Cisjordanie et la situation à Gaza, sont depuis longtemps des facteurs d'instabilité pour tout le Proche-Orient. »

Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, président de Pax Christi-France, a affirmé à propos du Kairos , l'appel des chrétiens de Terre Sainte, lancé en 2010 aux chrétiens du monde entier : « C'est un texte fondateur qui répond à un objectif spirituel : ouvrir une brèche dans la fatalité qui est si forte sur cette question de la paix entre Israël et la Palestine, et convertir les esprits et les cœurs vers la paix. »

Le défi de la paix a également reçu le soutien du réseau Chrétiens de la Méditerranée, de la Délégation catholique à la coopération et de l'Œuvre d'Orient. D'une approche volontairement accessible au plus grand nombre, cette brochure est destinée à servir de base pour une réflexion individuelle ou collective pour des chrétiens qui souhaitent approfondir leur analyse sur ce conflit et souhaitent s'engager pour faire avancer la paix dans cette région.

Tiré à 75 000 exemplaires, Le défi de la paix est le quatrième numéro d'une série de brochures consacrées à une prise de parole d'associations chrétiennes pour témoigner et inviter d'autres chrétiens à agir pour un monde plus juste. Brochures déjà parues : Chemins de fraternité, à la découverte de l'encyclique l'Amour dans la Vérité, Au service du bien commun, au nom de leur foi les chrétiens s'engagent pour plus de justice fiscale , A la rencontre du frère venu d'ailleurs, au nom de leur foi des chrétiens s'engagent pour un autre regard sur les migrations .

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JORDANIE – Témoignage du Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem : l’Eglise prie pour tous les candidats aux… | Chrétienté Info

http://www.chretiente.info/201301210111/jordanie-temoignage-du-vicaire-patriarcal-pour-la-jordanie-du-patriarcat-latin-de-jerusalem-leglise-prie-pour-tous-les-candidats-aux/
JORDANIE – Témoignage du Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem : l'Eglise prie pour tous les candidats aux…
Amman (Agence Fides) – L'Eglise catholique en Jordanie offre ses prières pour tous les candidats mais n'en soutient aucun en particulier. C'est ainsi que S. Exc. Mgr Maroun Lahham, Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem, résume pour l'Agence Fides l'approche ecclésiale des élections parlementaires jordaniennes prévues pour le 23 janvier. « Le Patriarche latin de Jérusalem, S. B. Fouad Twal – rappelle l'Archevêque – a déjà adressé aux chrétiens un message officiel, les invitant à se rendre aux urnes. Naturellement, je m'y rendrai moi aussi. Ces derniers jours, différents candidats, y compris des musulmans, sont venus nous trouver. Nous avons promis à tous nos prières et nos bénédictions. Mais l'Eglise ne fait campagne pour aucun candidat en particulier ». Les citoyens jordaniens appelés à voter sont environ 2,3 millions et 1.425 candidats dont 191 femmes se disputeront les 150 sièges de la Chambre basse du Parlement. Neuf des sièges sont réservés à des candidats chrétiens et des candidats appartenant à différentes réalités ecclésiales sont présents dans les différentes listes. Les élections en question ont été boycottées par le Front d'action islamique, la formation liée aux Frères musulmans qui représente la principale force d'opposition. Parmi les candidats, abondent les partisans de la monarchie hachémite et les hommes d'affaires. Selon Mgr Lahham, « on attend de voir si le nouveau Parlement sera vraiment en mesure de mettre en chantier les réformes dont le pays a besoin ». L'Archevêque juge significatif le fait que le Premier Ministre soit nommé pour la première fois parmi les groupes de candidats qui auront obtenus la majorité et non pas par le Roi. La nouvelle sévérité démontrée à l'égard de l'achat de voix est, elle aussi, selon Mgr Lahham, un signal éloquent. Entre temps, pour toute évaluation des possibles évolutions du cadre politique, il convient de tenir compte de certains facteurs déterminants pour le profil du pays : « le rappel le plus important pour l'agrégation du consensus politique – fait remarquer l'Archevêque – demeure le cadre tribal. Le choix du vote se fait en faveur d'un membre en vue de la tribu du votant. Les dynamiques claniques, tribales et familiales ont un grand poids. Aujourd'hui encore, les journaux racontent l'histoire d'une candidate contrainte au divorce par son mari après qu'elle se soit refusée de retirer sa candidature aux élections pour favoriser un candidat appartenant à la famille de son mari ». (GV) (Agence Fides 21/01/2013)


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promotion des recherches academiques au centre de l'Orient Chretien a l'USJ - Annahar 21/1/2013 - c

تعزيز البحوث الأكاديمية في مركز الشرق المسيحي في اليسوعية أبو جودة: مهمته التنقيب عن التراث وإبراز مضمونه الغني

تربية و شباب

أبو جوده خلال حديثه لـ"النهار".

يطرح مركز الشرق المسيحي للبحوث والمنشورات التابع لكلية العلوم الدينية في جامعة القديس يوسف في مؤتمره الدولي عن "خطاب الجماعات المسيحية  في الشرق الأوسط في زمن الأزمات" اسئلة رئيسية أضحت فاضحة في أعقاب الربيع العربي، وهي حال الإرتباك والتضارب الملحوظ  في الخطاب المسيحي. 

يرعى رئيس الجمهورية ميشال سليمان إفتتاح هذا المؤتمر الساعة 4،30 بعد ظهر الخميس 24المقبل ويستمر إلى السبت 26 الجاري وذلك في قاعة  فرنسوا باسيل في حرم الإبتكار والرياضة في طريق الشام بمشاركة خبراء وأكاديميين ورجال دين محليين ودوليين، وفي مقدمتهم رئيس الجامعة الأب سليم دكاش اليسوعي، ورئيس إدارة شؤون الأديان في وزارة الخارجية الفرنسية الدكتور جوزف مايلا والمفكر الفرنسي الدكتور أوليفيه روا ورئيس المعهد الملكي للدراسات الدينية في الأردن الدكتور كامل أبو جابر ممثلاً الأمير الحسن بن طلال ورئيس أساقفة حلب للكلدان المطران أنطوان أودو وراعي أبرشية بيروت للموارنة المطران بولس مطر، مدير مركز عصام فارس للشؤون اللبنانية الدكتور عبد الله بو حبيب وغيرهم. 

"التحديات الراهنة"

للمناسبة ، تحدث مدير المركز الأب صلاح أبو جودة لـ"النهار" عن أهمية المؤتمر الذي يأتي في "إطار مشروع أطلقناه رسمياً في نيسان من العام الماضي في ندوة عقدت في الجامعة". وإعتبر أن "فكرته أتت من ملاحظتنا وجود إرتباك وتناقض في خطاب المرجعيّات المسيحية الثقافية والدينية والسياسية في أثناء حدث الربيع العربي وفي أعقابه. وقال: "كانت الفكرة في أن ننكب على تحليل هذا الخطاب لنتبين خلفياته وعناصره ونتائجه، وبالتالي نساهم في توضيح مسألة ستساعد المسيحيين بلا شك في اعتماد خطاب منسجم مع غايتهم في العيش معاً مع مواطنيهم".
بكلمتين، رأى أبو جودة أن "هذا المؤتمر يمثل محطة مهمة في البحث، لأنه سيسمح لعدد من أصحاب التخصص في أن يعطوا رأيهم بهذه الظاهرة تبعًا لمحاور محددة مقررة مسبقاً: تاريخي، وديني وسياسي وثقافي، إضافة إلى محور "التحديات الراهنة" والمقصود بها أوضاع دول الربيع العربي".
ولفت إلى أنه" سيكون في المرحلة التالية التي ستشهد أيضًا بحوثاً ميدانية وتوثيق معلومات، ومن ثم عملاً تحليلياً. وبالطبع، سيكون في نهاية البحث الذي أتوقع أن يكون بعد سنتَين، ندوة تعرض فيها النتائج".
وحدد أبو جودة مهمات المركز الذي "أبصر النور" في كانون الثاني 2012 في أنه يتطلع إلى "التنقيب" في تراث الجماعات المسيحية وإبراز مضمونه الغني للرأي العام". أشار إلى "أن هذا المركز يدخل في إطار عمل مراكز البحوث في الجامعة الموزعة على مجمل كلياتها والتي تعمل دائماً على تطوير نفسها والحفاظ على مستوى علمي رفيع معترف به دولياً".
لكن أبو جودة، يعتبر أن "هذا المركز هو محاولة للحفاظ على العراقة والريادة اللتين طبعتا دور المسيحيين في الشرق لأن المركز تأسس بهدف مساعدة مسيحييي الشرق على فهم أنفسهم وفهم تراثهم ومحيطهم لكي يساهموا مع مواطنيهم في شكل أفضل في خدمة بلدانهم وتسيير شؤونها".
والأهم بالنسبة إليه، "التمسك بمبدأ المشاركة الفاعلة مع الآخرين، وتعزيز روح التضامن وحس المسؤولية المشترك بإزاء متطلبات التقدّم والخير العام".
على صعيد آخر، إنتقد لجوء البعض إلى إستخدام مصطلح الأقليات عند الإشارة إلى مسيحيي الشرق، معتبراً أن "مقاربتنا للجماعات الدينية، مسيحية كانت أو غير مسيحية، لا تتم انطلاقًا من حسابات عددية". وقال: "ينطوي التصنيف على تقسيم مجتمعي غير سليم لأنه لا يقوم على أساس أولوية الولاء للوطن وتفضيل الخير العام، بل أولوية الانتماء الديني". 
وعما إذا كان المركز سيغطي في المستقبل بحوثاً تقارب مواضيع إنسانية ودينية وحياتية خاصة بالجماعات المسيحية، قال: "إن الغاية من تأسيس المركز هي مساعدة مسيحيي الشرق على فهم أنفسهم وفهم تراثهم ومحيطهم، وتفترض في الوقت عينه مقاربة متعددة التخصصات، ومتعددة المواضيع". ويقول ببساطة: "نفكر في الوقت الحالي بعدد من المشاريع تشمل هذه النواحي ، ولكن الوقت لا يزال باكراً لعرضها".
لكنه شدد على أن تطور عملية البحوث تتخذ وجهة الاستفادة من المنهجيات والبحوث والدراسات التي جرت في الجامعات ومراكز البحوث الأخرى في لبنان والشرق والعالم عن الموضوع أو ما يشبهه أو يتصل بجانب من جوانبه المتعددة وصولاً إلى ايجاد خطة عمل متكاملة تجمع المقاربات المختلفة الضروريّة لإجراء البحث". 
ختاماً، أكد أبو جودة أن كيفية مقاربة موضوع تدريب الكوادر الجامعية لا ينحصر بكلية محددة بل يشمل الجامعة كلها. وبالنسبة إليه، إن كل طالب مؤهل بالتالي لكي يكون باحثًا وينمو في هذا المضمار، مشيراً إلى أنه "من الثابت أن متخرجين يبرعون في البحوث التي تسند إليهم في وظائفهم، أكان ذلك في لبنان أو في خارجه".

rosette.fadel@annahar.com.lb


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Discours du Patriarche Rai au congres biblique tenu au couvent de Notre Dame de la Montagne


كلمة البطريرك الراعي في افتتاح مؤتمر البيبلي – سيدة الجبل في 20 كانون الثاني 2013
"روح الربّ عليَّ مسحني وأرسلني لأبشّر المساكين"

بكركي, 21 يناير 2013 (زينيت) - 1. يسعدني أن أفتتح معكم، باسم مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان، المؤتمر البيبلي الثالث عشر، في رحاب دير سيدة الجبل – أدما لراهبات العائلة المقدّسة المارونيّات، بموضوع: سفر أشعيا، وشعار " روح الربّ عليَّ مسحني وأرسلني لأبشّر المساكين". مؤتمر يدوم خمسة أيام، تتناولون خلالها أيّها المحاضرون، وأنتم باحثون معروفون وبينكم شرق أوسطيّون وغربيّون، قراءات علميّة ولاهوتيّة وروحيّة لسفر أشعيا. إنّني أحيّيكم وأشكركم على مساهماتكم العلميّة والكتابيّة، وبخاصّة المحاضر الرئيسي البروفسور الأب جاك فارمايلان (Vermeylen). ويطيب لي أن احيّيكم أنتم أعضاء الرابطة الكتابيّة في أقليم الشرق الأوسط، الآتون من مصر وسوريّا والأردنّ والأراضي المقدّسة وفلسطين والعراق وإيران ولبنان، والمعاهد البيبليّة المشارِكة، بخاصّة جامعة الروح القدس الكسليك حيث تتّخذ الرابطة مركزًا لها، ومعهد القديس يوحنّا الدمشقيّ في جامعة البلمند الذي يستضيف يومًا من أيام كلِّ مؤتمر.

وأُحيّي بنوعٍ خاص الأب أيّوب شهوان منسّق الرابطة الكتابيّة في لبنان والشرق الأوسط، الذي يقوم بمهمّته هذه منذ عشر سنوات بكثير من الجهد والتفاني والمعرفة. إنّك تستحقّ حقّاً كلّ الشكر والتكريم من الرابطة الكتابيّة ومنّا جميعًا. ويطيب لي أيضًا أن أُوجّه كلمة تقدير وشكر للعزيزَين الخوراسقف بولس فغالي والأب بيوس عفّاص، اللذين تكرّمهما الرابطة في مناسبة يوبيلهما الكهنوتي الذهبي. نسأل الله أن يُبارك خدمتهما الكهنوتيّة، ولاسيّما خدمة الكلمة، للكثير من السنين، نحو اليوبيل الماسي، إن شاء الله.

2. وإنّي، باسم مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان، أودُّ الإعراب عن الامتنان والشكر لكلّ ما تقدّمه الرابطة الكتابية من بحث وتعليم وتبشير ونشاط راعوي من اجل إعلان كلمة الله. كما نقدِّر كلَّ التقدير الدورات الكتابيّة التي تنظّمها في بلداننا الشرق أوسطيّة، ومنشوراتها المتعدّدة ذاكرين منها محاضرات المؤتمرات البيبليّة المنشورة في سلسلة "دراسات بيبليّة"، ومحاضرات الأيّام البيبليّة في سلسلتَي "محطّات كتابيّة" و "دراسات بيبليّة"، فضلاً عن مؤلّفات الخوراسقف بولس الفغالي ضمن سلسلة الدراسات البيبليّة، وسلسلة على هامش الكتاب، وسلسلة امتداد، وسلسلة الآباء، وسلسلة القراءة الربّيّة، ويفوق عدد هذه التآليف المئة. ويُزاد عليها أعداد جريدة بيبليا منذ سنة 1990، وعلى مدى اثنتين وعشرين سنة. وإنّ لأعضاء الرابطة مقالات قيّمة فيها وفي غيرها من المجللاّت المسيحيّة. ولا ننسى محتويات موقع الرابطة الالكتروني الذي للسيد رولان سعد أتعاب مجّانية يُشكر عليها من الصميم، وما لأعضائها من منشورات في كل من جامعة الكسليك والبلمند والانطونيّة وسيدة اللويزة والحكمة، وفي معهد القديس بولس حريصا، وكلّيّة اللاهوت للشرق الأوسط. إنّنا نشكر الله معكم على هذا الإنتاج الكبير في نشر كلمة الله وتفسيرها باللغة العربيّة، التي أصبحت كمعين فيّاض يغرف منه المسيحيون والمسلمون وسواهم.

3. إنَّ الرابطة الكتابيّة تحقّق، في نشاطاتها المتنوّعة ومنشوراتها، مَثَلَ الزارع في الإنجيل إذ تزرعُ كلمة الله في كلِّ اتجاه، فتقع في كلّ بيئة ومجتمع ومحيط، وتفعل فعلها الخلاصيِّ في النفوس، وهو معروف من الله. بل أنتم تواصلون عمل أشعيا النبيّ، وهو موضوع مؤتمركم الثالث عشر، أعني عمل "خلاص الله" الذي يعنيه أيضًا اسمه "يْشَعْيَهو" وقد دعاه الله لإعلان كلمته الخلاصيّة في رؤياه. فمن بعد أن أعلن أشعيا خطيئته، ومسّ الربُّ بالجمرة شفتَيه فأُزيلَ اثمُه وكُفِّرَت خطيئتُه، نادى الله بصوته العظيم: "مَن أُرسِل ومَن ينطلق لنا؟". فأجاب أشعيا: "هاءنذا فأرسلني". فقال له الربّ: إذهب وكلّم هذا الشعب بهذا الكلام"(أش 6: 5-9).

4. إنّكم مثل أشعيا تصغون لكلمة الله، فيرسلكم لتعلنوها نوراً وهداية في الظلمة والضياع، وتعزيةً في الكآبة والحزن، ورجاءً في اليأس والقنوط، وإيماناً في الشك والتردّد، وتأنيباً في الخطأ، وتهديداً في ارتكاب المعاصي، وخلاصاً للتائبين، وتشديداً للركب الواهنة. والكلمة هي أيّاها يسوع المسيح فادي الإنسان ومخلّص العالم الذي أعلنه أشعيا قبل التجسّد بسبعماية سنة مولوداً من العذراء البتول، فكان عمّانوئيل "الله معنا". فاستحقَّ هذا النبي من كبار أنبياء العهد القديم لقب "أوّل الانجيليّين"، كما سمّاه القديس إيرونيموس.

5. أنتم مثل أشعيا، في كتاباتكم ونشاطاتكم البيبليّة، ترسمون لشعب الشرق الأوسط، وبخاصّة في سنة الإيمان التي نعيشها، وفي زمن الإرشاد الرسولي "الكنيسة في الشرق الأوسط شركة وشهادة" التي نعمل على تطبيقها، ترسمون الطريق المؤدّي الى الله، وبالتالي الى التآخي والسلام، والى المحبّة والغفران، وإلى الحقيقة والحريّة، فإلى العدالة والإنصاف.

أجلّ، أنتم كلّكم بمسحة المعموديّة والميرون، وبعضكم بمسحة الكهنوت، والبعض الآخر بتكريس النذور الرهبانية، تلتزمون بمسحتكم مثل أشعيا الذي أعلن: "روح الربّ عليَّ مسحني وأرسلني لأبشّر المساكين، وأجبر منكسري القلوب، وأُنادي للأسرى بالإفراج، وللنازحين بالعودة، وأُعلن زمنًا مرضيًّا للرب"(أش 61: 1).

ففي زمن الانحرافات والكبرياء والنزاعات والفساد والالتواء، أنتم مثل أشعيا صوتُ منادٍ: "في البريّة أعدّوا طريق الرب واجعلوا سبله في الصحراء قويمة، فالمنخفض يرتفع، والمنعرج يتقوّم، والطريق الوعر يصير سهلاً، فيتجلّى مجدُ الربّ، ويعاينه كلُّ بشر"(أش 40: 3-5). ووسط الحروب وموجات العنف والقتل والدمار التي تجتاح بعضًا من بلدان هذا الشرق العربي، أنتم تواصلون كلمة أشعيا المعزّية لشعبه المُبدّد: "عزّوا، عزّوا شعبي... قولوا لمدنه: هوذا إلهُكم... يرعى قطيعه كالراعي، يجمع الحملان بذراعه، ويحملها في حضنه، ويسوق المرضعات رويدًا... كلُّ شيء يفنى وييبس كالعشب... أما كلمة إلهنا فتبقى إلى الأبد"(أش 40: 1، 6-11).

6. أمّا الذين يتمادَون في الخطيئة والشر من دون رادع ولا من صوت الضمير، فتنذرونهم مثل أشعيا: "يا جميع موقدي النار، أدخلوا في لهيبِ ناركم، وفي اللهيب الذي أضرمتم. هذا لكم من يدي، إنّكم في الألم تضّجعون"(أش 50: 11). وفي الوقت عينه تدعونهم للتوبة، بكلمات أشعيا: إنَّ المسيح خادم الفداء "طُعنَ بسبب معاصينا، وسُحق بسبب آثامنا، ونزل به العقاب من اجل سلامِنا، وبجرحه شُفينا... لقد حمل خطايا الكثيرين، وشفع في معاصيهم"(أش 53: 5 و 12). وتدعونهم "لينظروا إلى الذي طعنوه"(زك 12: 10، يو 19: 37).

7. وللّذين من شعوب بلداننا المشرقيّة وقعوا ضحايا الحرب والعنف والإرهاب، ويتألّمون من جراء التهجير والنزوح، تقولون لهم، مثل أشعيا، أنّ آلامهم تحمل قوّة خلاص وفداء، فليتعزّوا ويتشجّعوا وليشركوها بآلام المسيح الفادي، "المزدرى والمتروك من الناس، رجل الأوجاع والعارف بالألم، الذي حمل آلامنا واحتمل أوجاعنا" (أشعيا 53: 3و4). وتقولون لهم مع بولس الرسول أنهم "يكمّلون في أجسادهم ما نقص من آلام المسيح، من أجل الكنيسة" (كولوسي1: 24)، وتكشفون لهم أنّ آلامهم، مثل آلام المسيح، أصبحت "آلام مخاض" (يو16: 21)، ولا بدّ من أن يولد منها الخير والسلام.

8. إنّنا لعلى يقين من أنّ ثمار مؤتمركم ستكون وافرة، وستشكّل سنداً مقوّياً لأبناء كنائسنا في سنة الإيمان، ومصدراً للشركة يبنونها فيما بينهم وللشهادة، يؤدّونها في بلدان الشرق الأوسط. ونرجو من الله أن يجعل منها "ربيعاً مسيحيّاً"، يسهم في بزوغ "ربيع عربي" تنعم فيه الشعوب العربية بالسلام والعدالة والإخاء، وتتحوّل أنظمتها إلى أنظمة ديموقراطية تفصل بين الدين والدولة، وتعزّز الحريات العامّة وحقوق الإنسان، وتحترم الآخر المختلف، وتعتمد التنوّع في الوحدة. وعندئذٍ تتمّ نبوءة أشعيا: "إهتفي أيتها السماوات، وابتهجي أيتها الأرض، واندفعي بالهتاف أيتها الجبال، فإنّ الربّ قد عزّى شعبه، ورحم بائسيه" (أشعيا 49: 31).