Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 1 avril 2013

Messe de Pâques : "Le pouvoir politique doit être au service du peuple", rappelle Raï | À La Une | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/807847/Messe_de_Paques_%3A_%22Le_pouvoir_politique_doit_etre_au_service_du_peuple%22,_rappelle_Rai.html
Messe de Pâques : "Le pouvoir politique doit être au service du peuple", rappelle Raï | À La Une | L'Orient-Le Jour

Dans son homélie dominicale, le patriarche maronite libanais Mgr Béchara al-Raï a espéré hier que "la lumière de Jésus puisse éclairer la voie du Liban et le Moyen-Orient face aux dangers" qui les menacent. "Cette année, Le Liban et la région passent par des jours noirs, marqués par la faim, la violence, la guerre, le terrorisme, l'émigration et la peur", a dit Mgr Raï. "Mais la parole de Jésus reste plus forte que le mensonge et la Vérité est plus forte que la rancune et la mort", a-t-il ajouté.

S'adressant aux responsables libanais, le patriarche maronite a rappelé que "le pouvoir politique doit être au service du peuple". "Les citoyens n'accepteront plus d'être gouvernés par des politiciens qui ne travaillent que pour leurs intérêts personnels ou confessionnels, a dit Mgr Raï. Ils rejetteront ceux qui font obstruction aux institutions constitutionnelles (…) et ceux qui contribuent à la déstabilisation et à la propagation des armes illégales".

 Le patriarche a enfin appelé tous les responsables à coopérer avec le président de la République Michel Sleiman et à dialoguer afin de résoudre les problèmes du Liban. "Les citoyens n'accepteront pas le retard dans la formation d'un nouveau gouvernement (...) car il faut sauver le pays de la division et des problèmes économiques, a souligné Mgr Raï.

Nous ne pouvons pas accepter le vide, nous demandons un gouvernement efficace et un Parlement actif".

 (Lire aussi : Messe de Pâques : Le pape préconise "une solution politique à la crise" syrienne)

 Au Vatican, les méditations du Chemin de croix, présidé vendredi par le pape François au Colisée, ont mis l'accent sur les guerres au Moyen-Orient. Leur rédaction avait été confiée à deux jeunes Libanais par le patriarche Raï, conformément aux souhaits du pape Benoît XVI.

Elles ont dénoncé directement les "guerres qui dévastent divers pays du Moyen-Orient" et demandé que "les réfugiés et les migrants forcés puissent retourner le plus vite possible sur leurs terres".

 "Fais, Seigneur, que le sang des victimes innocentes soit la semence d'un nouvel Orient plus fraternel, plus pacifique et plus juste, et que cet Orient recouvre la splendeur de sa vocation de berceau de civilisation", ont supplié les deux jeunes catholiques libanais.

Ils ont plaidé pour les "Églises orientales", en proie à "diverses difficultés" et parfois même à la "persécution".

 Les méditations ont aussi porté sur les menaces dans les pays occidentaux que, selon l'Église, constituent l'avortement, l'euthanasie et les manipulations génétiques : "Prions pour tous ceux qui promeuvent l'avortement : qu'ils prennent conscience que l'amour ne peut être que source de vie. Pensons aussi aux défenseurs de l'euthanasie et à ceux qui encouragent des techniques et des procédés qui mettent en danger la vie humaine".

 (Lire aussi : Tristes Pâques pour les catholiques de Syrie)

 Les méditations ont évoqué le sort des "jeunes "victimes de la drogue, des sectes et des perversions", mais aussi des "mères affligées, femmes blessées dans leur dignité, violentées par les discriminations, l'injustice et la souffrance".

Elles ont renvoyé dos-à-dos "fondamentalisme violent" et "laïcisme aveugle qui étouffe les valeurs de la foi et de la morale au nom d'une supposée défense de l'homme".

 "Seigneur, ne permets pas que la raison humaine, que tu as créée pour toi, se contente de vérités partielles de la science et de la technologie sans chercher à poser les questions fondamentales du sens de l'existence", ont exhorté les rédacteurs, très proches sur ce point des vues de Joseph Ratzinger, le pape "émérite" Benoît XVI.

 Lire aussi

Consultations parlementaires : Mikati aurait-il les faveurs de toutes les forces politiques ?

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Le Pape appelle à une «solution politique» en Syrie

Le pape François salue la foule place Saint-Pierre dimanche.

Pour son premier message urbi et orbi, le pape François a lancé un appel pathétique pour la paix au Moyen-Orient, en Syrie en particulier, mais aussi au Mali et en Corée. Il a également appelé les chrétiens à une conversion du «cœur».Conversion intérieure

De notre envoyé spécial à Rome

Devant une place Saint-Pierre noire de monde pour la fête de Pâques, le nouveau pape François, dont c'était le premier message urbi et orbi retransmis en mondovision a lancé un appel vibrant pour la paix avant de souhaiter de «joyeuses Pâques» au monde entier.

«Demandons à Jésus ressuscité, qui transforme la mort en vie, de changer la haine en amour, la vengeance en pardon, la guerre en paix. Oui, le Christ est notre paix et, par lui, implorons la paix pour le monde entier!», a-t-il lancé.

«Paix pour le Moyen-Orient, en particulier entre Israéliens et Palestiniens, qui travaillent à trouver la route de la concorde, afin qu'ils reprennent avec courage et disponibilité les négociations pour mettre fin à un conflit qui dure désormais depuis trop de temps.»

Mais aussi: «Paix en Irak, pour que cesse définitivement toute violence, et, surtout, pour la Syrie bien-aimée, pour sa population blessée par le conflit et pour les nombreux réfugiés qui attendent aide et consolation. Que de sang a été versé! Et que de souffrances devront encore être infligées avant qu'on réussisse à trouver une solution politique à la crise?»

Enfin: «Paix pour l'Afrique, encore théâtre de conflits sanglants. Au Mali, afin qu'il retrouve unité et stabilité ; et au Nigeria, où malheureusement ne cessent pas les attentats qui menacent la vie de tant d'innocents et où de nombreuses personnes, même des enfants, sont retenues en otages par des groupes terroristes. Paix dans l'est de la République démocratique du Congo et en République centrafricaine, où nombreux sont ceux qui sont contraints à laisser leurs maisons et vivent encore dans la peur.»

Le pape François a terminé cette série d'appels d'une intensité rare pour l'Asie et «surtout dans la péninsule coréenne, pour que soient surmontées les divergences et que mûrisse un esprit renouvelé de réconciliation».

Il a également fustigé «l'avidité de ceux qui cherchent des gains faciles» qui «divisent» la vie humaine et la famille. Un «égoïsme» qui conduit à la «traite de personnes, l'esclavage le plus répandu en ce XXIe siècle», à «la violence liée au trafic de drogue» mais aussi à «l'exploitation inéquitable des ressources naturelles» alors que les hommes sont «des gardiens responsables de la création».

En commençant ce message, le pape François avait demandé que la «joie» de cette fête parvienne spécialement dans les lieux de souffrance: «C'est une grande joie pour moi de pouvoir vous faire cette annonce: le Christ est ressuscité! Je voudrais qu'elle arrive dans chaque maison, dans chaque famille, spécialement là où il y a plus de souffrance, dans les hôpitaux, dans les prisons…»

Mais que cette «joie» touche aussi tout un chacun, en reprenant le tutoiement de la veillée pascale : «Je voudrais que cette joie atteigne tous les cœurs, parce que c'est là que Dieu veut semer cette Bonne Nouvelle: Jésus est ressuscité, c'est une espérance pour toi, tu n'es plus sous la domination du péché, du mal!»

En se demandant «quel sens a cet événement», il a donné cette réponse: «Cela signifie que l'amour de Dieu peut transformer notre vie, faire fleurir ces zones de désert qui sont dans notre cœur.» Ajoutant: «Voilà ce qu'est Pâques: c'est l'exode, le passage de l'homme de l'esclavage du péché, du mal à la liberté de l'amour, du bien. Parce que Dieu est vie, seulement vie, et sa gloire est l'homme vivant.»

Il a nettement insisté sur cette conversion intérieure: «Ce passage de l'esclavage du mal à la liberté du bien doit se réaliser en tout temps, dans les espaces concrets de notre existence, dans notre vie de chaque jour.» Terminant par cet appel: «Laissons-nous renouveler par la miséricorde de Dieu, laissons-nous aimer par Jésus, laissons la puissance de son amour transformer aussi notre vie ; et devenons des instruments de cette miséricorde, des canaux à travers lesquels Dieu puisse irriguer la terre, garder toute la création et faire fleurir la justice et la paix.»



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Lettre de Mgr Maroun Gemayel au sujet d'un synode maronite diocesain de France

Un séminariste syrien tué par un obus à Damas | L'observatoire de la Christianophobie

Aide à l'Église en Détresse (AED) a reçu le 27 mars cette information tragique, une de plus, de Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas.

« Nous sommes à l'archevêché maronite de Damas une communauté de six. Le benjamin Camil, 35 ans se prépare pour être diacre permanent. Il s'occupe de la sacristie, assure l'accueil et donne un coup de main au service social débordé en ces jours douloureux…

Ce mardi 26 mars 2013, Camil veille sur la distribution du pain et des vivres aux pauvres comme chaque mardi. A 11 h 30 il se dirige vers la maison familiale déserte depuis l'éclatement des événements. Un obus tombe en route et lui arrache la vie. Son corps gisait sur le trottoir avant d'être placé à la morgue publique de Damas en attendant d'identifier son identité.

Depuis un certains moment les obus tombent n'importe où et à n'importe quel moment. Une roulette russe qui prend la vie des innocents.. Camil a été pleuré par tous..il était si proche de tous, toujours à l'écoute disponible à rendre service et partager ses modestes biens avec les plus nécessiteux.

Cette roulette russe qui plane sur la ville, choisit ses victimes au hasard, ils sont plusieurs chaque jour. Camil a fait un autre choix : Mourir pendant la Semaine Sainte avec le Crucifié pour servir et louer à jamais le Sauveur Ressuscité et implorer la Paix pour son pays martyrisé ».

Source : Aide à l'Église en Détresse



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Les maristes d’Alep décrivent la résignation et la lassitude de la ville syrienne | La-Croix.com

Les maristes d'Alep ont fait parvenir à La Croix une neuvième lettre décrivant la situation dans cette ville du nord-ouest de la Syrie où « résignation et lassitude résument assez bien l'état d'esprit actuel des habitants », affirment les religieux.

Selon eux, les Alépins se sont résignés à voir leur ville coupée en deux parties avec l'afflux de centaines de milliers de déplacés qui ont envahi les zones « sûres », sans se lamenter. « Et le flux continue : des petites camionnettes pleines de gens et quelques meubles et matelas circulent dans les rues à la recherche d'un abri », racontent-ils.

Ils décrivent également « le bruit assourdissant des rafales de mitrailleuses et des tirs de canons », « la menace d'obus de mortier qui tombent n'importe où », les « tirs de snippers qui tuent n'importe qui », les « voitures piégées qui explosent n'importe quand », les « kidnappings qui ont lieu quotidiennement ».

Les religieux constatent aussi la pauvreté due à une économie « complètement ruinée », « les usines démantelées et volées et les commerces brûlés ».

Les Alépins, continuent-ils « sont las de ne pas apercevoir un brin de solution à des événements qui durent en Syrie depuis deux ans (15 mars 2011) et à Alep depuis huit mois (23 juillet 2012), las de voir la Syrie, nommée "berceau de la civilisation" par la communauté internationale et Alep, la plus ancienne ville toujours habitée du monde, détruites, leurs trésors archéologiques volés, leur tissu social effiloché, la sécurité, qui y régnait et que les autres nous enviaient, disparue, et la coexistence entre les différentes communautés du pays et la tolérance remplacées par un fanatisme religieux importé. »

Ils décrivent aussi des habitants « las de devoir démentir tous les mensonges colportés par les médias étrangers » et « las de voir les grandes puissances proposer une solution négociée entre les deux parties tout en récusant l'une d'elle et de décider d'armer une partie en "armes défensives et non-létales" comme si ces dernières pouvaient exister ».

« Malgré ce contexte assez sombre, nous, "les maristes Bleus" continuons avec détermination notre action en faveur des déplacés qui logent dans les trois écoles de Cheikh Maksoud, expliquent-ils. Nous y allons quotidiennement passer la journée avec eux pour accompagner les mères, divertir, éduquer et instruire les enfants, distribuer les denrées pour le petit déjeuner et le souper, apporter chaque jour un repas chaud à midi, soigner les malades, nous occuper de l'hygiène et de l'état sanitaire, sans oublier le lait pour les enfants et les nourrissons ainsi que les couches. »

« Nous croyons en l'espérance chrétienne, sans quoi, la foi n'est que paroles »

Ils fournissent aussi quotidiennement le repas de midi aux déplacés dont ils ont la charge (fourni gratuitement par une association caritative musulmane) et continuent à offrir un panier alimentaire mensuel aux 300 familles chrétiennes du quartier de Cheikh-Maksoud qui sont sans ressources à cause des événements.

Les maristes ont également été à l'origine de rencontres régulières entre les 13 associations caritatives qui portent secours aux chrétiens démunis d'Alep.

« Nos bénévoles continuent leur engagement avec nous malgré qu'il soit devenu de plus en plus périlleux d'aller à Cheikh Maksoud, les accès sont parfois bloqués, des obus y tombent souvent et des snippers font parfois des victimes », affirment-ils, se disant « émerveillés par ce réseau de solidarité qui s'est tissé autour de nous tant au niveau local que national ou international ».

« Nous ne pouvons assez remercier tous ceux qui, par des pensées, des messages ou des dons nous ont manifesté leur amitié, leur solidarité et leur amour », concluent-ils en soulignant « que nous croyons en l'espérance chrétienne, sans quoi, la foi n'est que paroles et la charité n'est qu'aumône »



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Les méditations du chemin de croix écrites par des jeunes du Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/807711/Les_meditations_du_chemin_de_croix_ecrites_par_des_jeunes_du_Liban.html

Lire les textes des meditations ennclickant surble lien suivant :

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2803133_colysee

Les méditations du chemin de croix écrites par des jeunes du Liban
Quel est le chemin de la vie éternelle ? « Jésus a répondu à cette question, qui brûle au plus profond de notre être, en parcourant le chemin de la croix. » C'est par ces paroles que commencent les méditations qui ont été lues hier, pendant le rite du chemin de croix présidé pour la première fois par le pape François. À la demande de Benoît XVI, et dans le souci de sensibiliser les chrétiens du monde entier aux épreuves de leurs frères d'Orient, les méditations ont été préparées par de jeunes Libanais sous la conduite du patriarche Béchara Raï. Ces derniers, venus en délégation à Rome, ont participé hier à l'émouvante cérémonie, qui a commencé à 22 heures. Publié par les soins de la la Librairie éditrice vaticane, le texte des méditations est depuis hier en librairie à Rome.
Chacune des stations s'ouvre avec une des illustrations d'un chemin de croix du XIXe siècle, peintes par un artisan franciscain palestinien et conservées à Bethléem. Nombreux sont, dans le texte, les renvois à l'Exhortation apostolique postsynodale de Benoît XVI, Ecclesia in Medio Oriente, et les citations des saints d'Orient ou tirées de la liturgie orientale..
L'appel à suivre le Seigneur « s'adresse à tous, en particulier aux jeunes et aux personnes éprouvées par les divisions, les guerres ou l'injustice et qui luttent pour être des signes d'espérance et des artisans de paix au milieu de leurs frères », lit-on dans l'introduction.
Les messages contenus dans ce chemin de croix, exprimés dans un langage suggestif et poétique, touchent toutes les catégories de personnes, estime le communiqué.
La première station, en référence à Pilate, fait observer que ceux qui « mettent leur autorité au service de l'injustice et piétinent la dignité de l'homme et son droit à la vie » sont nombreux, et elle se conclut par une invitation à ceux qui sont détenteurs du pouvoir dans ce monde pour qu'ils « gouvernent dans la justice ».

Pensée pour la famille
Dans la IIe station, celle où Jésus rencontre sa mère, on trouve une pensée pour les familles. « Dans nos familles, nous vivons nous aussi des souffrances causées aux enfants par leurs parents, ou aux parents par leurs enfants. » On prie pour que, « en ces temps difficiles », les noyaux familiaux puissent être « des oasis d'amour, de paix et de sérénité, à l'image de la Sainte Famille de Nazareth ».
La souffrance qui, « accueillie dans la foi, se transforme en voie de salut », est au cœur de la Ve station. L'exemple de Simon de Cyrène, qui aide le Christ sur le chemin du Golgotha, « nous enseigne à accepter la croix que nous rencontrons sur les routes de la vie ». « La croix de la souffrance et de la maladie » doit être accueillie parce que le Seigneur est avec l'homme et qu'il l'aide à en supporter le poids. Les chrétiens sont invités à le remercier « pour toutes les personnes malades ou souffrantes qui savent être témoins de [s]on amour et pour tous les "Simon de Cyrène" qu['il]e met sur notre chemin ».
La VIe station montre Véronique qui essuie le visage de Jésus, rappelant que le Nazaréen est présent « dans toute personne qui souffre ». Le Seigneur enseigne « qu'une personne blessée et oubliée ne perd ni sa valeur ni sa dignité » et la station se termine par une prière pour ceux qui cherchent son visage « et qui le trouvent dans celui des personnes sans abri, des pauvres et des enfants, exposés à la violence et à l'exploitation ».

Le bien et le mal
Dans la VIIIe station, Jésus rencontre les femmes de Jérusalem : « Notre monde est rempli de mères éplorées, de femmes blessées dans leur dignité, maltraitées par les discriminations, l'injustice et la souffrance. Ô Christ souffrant, sois leur paix et un baume sur leurs bles
sures. »
On lit dans la XIe station, où Jésus est cloué sur la croix : « Ô Jésus, nous te prions pour tous les jeunes qui sont accablés par le désespoir, pour les jeunes victimes de la drogue, des sectes et des perversions. Libère-les de leur esclavage. »
Le regard des auteurs demeure vigilant sur tous les risques présents dans la société actuelle. La XIIe station propose une réflexion sur cet homme qui, « à toutes les époques, a cru pouvoir se substituer à Dieu et déterminer par lui-même le bien et le mal ». Un homme qui se croit « tout-puissant » au nom de « la raison, du pouvoir ou de l'argent ». Aujourd'hui, différentes réalités « cherchent à exclure Dieu de la vie de l'homme ». Par exemple, le « laïcisme aveugle » qui « étouffe les valeurs de la foi et de la morale au nom d'une prétendue défense de l'homme », ou le « fondamentalisme violent » qui « prend pour prétexte la défense des valeurs religieuses ». « Seigneur Jésus, (...) ne permets pas que la raison humaine, que tu as créée pour toi, se contente des vérités partielles de la science et de la technologie sans chercher à se poser les questions fondamentales du sens et de l'existence » : telle est l'invocation de la IIIe station.
Dans la IXe station, les auteurs parlent d'une Église « écrasée sous la croix des divisions qui éloignent les chrétiens les uns des autres et de l'unité » voulue pour eux par le Christ.

Avortement, euthanasie
Dans la XIIe, la prière s'élève « pour que tous ceux qui promeuvent l'avortement prennent conscience que l'amour ne peut être que source de vie ». On y trouve aussi une pensée pour « les défenseurs de l'euthanasie et ceux qui encouragent des techniques et des procédés qui mettent en danger la vie humaine », espérant que le Seigneur ouvre leur cœur afin qu'ils le connaissent en vérité et qu'ils « s'engagent dans l'édification de la civilisation de la vie et de l'amour ».
Les méditations font constamment allusion aux populations du Moyen-Orient : « Seigneur Jésus, (...) nous te confions tous les hommes et toutes les populations humiliées et dans l'épreuve, en particulier ceux de l'Orient martyrisé », prie-t-on dans la IIe station.
Dans la XIIe, la pensée se tourne vers « tant de nos situations qui nous paraissent sans issue ». Parmi celles-ci, « celles qui découlent des préjugés et de la haine, qui endurcissent nos cœurs et mènent aux conflits religieux ». C'est pourquoi cette prière est formulée : « Viens Esprit-Saint consoler et fortifier les chrétiens, en particulier ceux du Moyen-Orient, afin que, unis au Christ, ils soient, sur une terre déchirée par l'injustice et par les conflits, les témoins de son amour universel. »

Le courage de rester
Dans la Xe station, où Jésus est dépouillé de ses vêtements, on implore : « Accorde, Seigneur, aux enfants des Églises orientales – dépouillés par les nombreuses difficultés, parfois jusqu'à la persécution, et affaiblis par l'émigration – le courage de rester dans leurs pays pour annoncer la Bonne Nouvelle. »
Dans la XIIIe station, la prière est « pour les victimes des guerres et de la violence qui dévastent, actuellement, divers pays du Moyen-Orient, comme d'autres parties du monde », souhaitant que « les réfugiés et les migrants forcés puissent retourner dès que possible dans leurs maisons et sur leurs terres ». L'invocation se fait intense : « Fais, Seigneur, que le sang des victimes innocentes soit le ferment d'un nouvel Orient plus fraternel, plus pacifique et plus juste, et que cet Orient retrouve la splendeur de sa vocation de berceau des civilisations et des valeurs spirituelles et humaines. »
Enfin, devant Jésus qui vient d'être déposé dans le sépulcre, à la XIVe station, les auteurs font observer : « Accepter les difficultés, les événements douloureux, la mort requiert une ferme espérance, une foi vive. » Puis ils concluent : « Nous avons reçu la liberté des enfants de Dieu pour ne pas retomber dans l'esclavage; la vie nous est donnée en abondance pour que nous ne nous contentions plus d'une vie privée de beauté et de signification. »
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dimanche 31 mars 2013

Les maristes d’Alep décrivent la résignation et la lassitude de la ville syrienne | La-Croix.com

Les maristes d'Alep décrivent la résignation et la lassitude de la ville syrienne | La-Croix.com

Les maristes d'Alep ont fait parvenir à La Croix une neuvième lettre décrivant la situation dans cette ville du nord-ouest de la Syrie où « résignation et lassitude résument assez bien l'état d'esprit actuel des habitants », affirment les religieux.

Selon eux, les Alépins se sont résignés à voir leur ville coupée en deux parties avec l'afflux de centaines de milliers de déplacés qui ont envahi les zones « sûres », sans se lamenter. « Et le flux continue : des petites camionnettes pleines de gens et quelques meubles et matelas circulent dans les rues à la recherche d'un abri », racontent-ils.

Ils décrivent également « le bruit assourdissant des rafales de mitrailleuses et des tirs de canons », « la menace d'obus de mortier qui tombent n'importe où », les « tirs de snippers qui tuent n'importe qui », les « voitures piégées qui explosent n'importe quand », les « kidnappings qui ont lieu quotidiennement ».

« Nous continuons avec détermination notre action en faveur des déplacés »

Les religieux constatent aussi la pauvreté due à une économie « complètement ruinée », « les usines démantelées et volées et les commerces brûlés ».

Les Alépins, continuent-ils « sont las de ne pas apercevoir un brin de solution à des événements qui durent en Syrie depuis deux ans (15 mars 2011) et à Alep depuis huit mois (23 juillet 2012), las de voir la Syrie, nommée "berceau de la civilisation" par la communauté internationale et Alep, la plus ancienne ville toujours habitée du monde, détruites, leurs trésors archéologiques volés, leur tissu social effiloché, la sécurité, qui y régnait et que les autres nous enviaient, disparue, et la coexistence entre les différentes communautés du pays et la tolérance remplacées par un fanatisme religieux importé. »

Ils décrivent aussi des habitants « las de devoir démentir tous les mensonges colportés par les médias étrangers » et « las de voir les grandes puissances proposer une solution négociée entre les deux parties tout en récusant l'une d'elle et de décider d'armer une partie en "armes défensives et non-létales" comme si ces dernières pouvaient exister ».

« Malgré ce contexte assez sombre, nous, "les maristes Bleus" continuons avec détermination notre action en faveur des déplacés qui logent dans les trois écoles de Cheikh Maksoud, expliquent-ils. Nous y allons quotidiennement passer la journée avec eux pour accompagner les mères, divertir, éduquer et instruire les enfants, distribuer les denrées pour le petit déjeuner et le souper, apporter chaque jour un repas chaud à midi, soigner les malades, nous occuper de l'hygiène et de l'état sanitaire, sans oublier le lait pour les enfants et les nourrissons ainsi que les couches. »

« Nous croyons en l'espérance chrétienne, sans quoi, la foi n'est que paroles »

Ils fournissent aussi quotidiennement le repas de midi aux déplacés dont ils ont la charge (fourni gratuitement par une association caritative musulmane) et continuent à offrir un panier alimentaire mensuel aux 300 familles chrétiennes du quartier de Cheikh-Maksoud qui sont sans ressources à cause des événements.

Les maristes ont également été à l'origine de rencontres régulières entre les 13 associations caritatives qui portent secours aux chrétiens démunis d'Alep.

« Nos bénévoles continuent leur engagement avec nous malgré qu'il soit devenu de plus en plus périlleux d'aller à Cheikh Maksoud, les accès sont parfois bloqués, des obus y tombent souvent et des snippers font parfois des victimes », affirment-ils, se disant « émerveillés par ce réseau de solidarité qui s'est tissé autour de nous tant au niveau local que national ou international ».

« Nous ne pouvons assez remercier tous ceux qui, par des pensées, des messages ou des dons nous ont manifesté leur amitié, leur solidarité et leur amour », concluent-ils en soulignant « que nous croyons en l'espérance chrétienne, sans quoi, la foi n'est que paroles et la charité n'est qu'aumône »



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Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient




Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient
Le Figaro
L'idée centrale de cette procession au cœur de Rome, donc symboliquement au cœur de l'Église catholique, était de «consoler et fortifier les chrétiens, en particulier ceux du Moyen-Orient», comme pouvait le signifier cette autre méditation, afin qu ...
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Le Figaro
Pape:"l'amitié de nos frères musulmans"
Le Figaro
Le pape François a salué ce soir au Colisée "l'amitié de tant de nos frères musulmans" au Moyen-Orient et exhorté les chrétiens à "répondre au mal par le bien". Le pape a remercié les jeunes Libanais qui ont rédigé les méditations. Rappelant le voyage ...
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Le pape François prie pour que l'Orient "redevienne le berceau des ...
FRANCE 24
François a rappelé le voyage de son prédécesseur au Liban en septembre, rendant hommage aux musulmans : "nous avons vu alors la beauté et la force de la communion des chrétiens de cette terre et de l'amitié de tant de nos frères musulmans et de ...
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FRANCE 24
Le pape François prie pour l'Orient en guerre et les menaces à la vie
Maritima.info
Un chant des chrétiens maronites en arabe accompagnait la cérémonie. Les fidèles du Moyen-Orient vivent une coexistence parfois difficile avec les musulmans, la montée de l'islamisme, le départ de nombre d'entre eux vers l'Occident. Les textes des deux ...
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Maritima.info
Vendredi saint: le pape parle du Moyen-Orient
Métro Montréal
Plusieurs prières faisaient référence aux souffrances des chrétiens du monde arabe, et réclamaient la fin du «fondamentalisme violent», du terrorisme et des «guerres et de la violence qui dévastent plusieurs pays du Moyen-Orient». François, qui est ...
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Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient - Yahoo! Actualités France
Lisez 'Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient' sur Yahoo! Actualités France. Les textes récités vendredi soir au cours du grand chemin de croix du Colisée ...
fr.news.yahoo.com/rome-lhommage-chrétiens-dorient-222700...
Rome : l'hommage aux chrétiens d'Orient - Boursorama
Les textes récités vendredi soir au cours du grand chemin de croix du Colisée ont été rédigés par de jeunes LibanaisL'idée est venue de Benoît XVI: confier à ...
www.boursorama.com/.../rome-l-hommage-aux-chretiens-d-or...
RCF à la demande - Actualité des chrétiens d'Orient - La famille/ La ...
Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient revient pour commencer sur la place de la famille au Proche-Orient avant d'évoquer la fête de Pâques.
podcast.rcf.fr/emission/142011/575013
II.- Chrétiens en attente | Opinions | L'Orient-Le Jour
Lentement, peut-être trop lentement, mais sûrement, le monde chrétien retrouvait avec les dix derniers papes le chemin le plus juste qui aura finalement braqué ...
www.lorientlejour.com/.../II.-_Chretiens_en_attente.html

Liban : Raï appelle les responsables à coopérer avec Sleiman - L'Orient-Le Jour

> Liban : Raï appelle les responsables à coopérer avec Sleiman
> L'Orient-Le Jour
> Dans son message de Pâques cette année, le patriarche maronite Béchara Raï a appelé tous les responsables à coopérer avec le président de la République Michel Sleiman et à dialoguer afin de résoudre les problèmes
> du Liban. "Les citoyens ...
> <http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/807755/Liban_%3A_Rai_appelle_les_responsables_a_cooperer_avec_Sleiman.html>

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Le Liban est un « signe d'espérance », déclare le pape François

> Le Liban, « signe d'espérance » pour le monde
> Chrétienté.info
> Le Liban est un « signe d'espérance », déclare le pape François qui
> évoque le voyage de Benoît XVI en septembre dernier. Le pape a en effet
> remercié, les jeunes qui ont participé à la rédaction des méditations
> du Chemin de Croix de ce Vendredi Saint, ...
> <http://www.chretiente.info/201303300705/le-liban-signe-desperance-pour-le-monde/>
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>
> Le pape François prie pour que l'Orient "redevienne le berceau des ...
> FRANCE 24
> Des séminaristes chinois, des familles italiennes, des religieuses du
> Liban et du Nigeria, des jeunes du Brésil - où se dérouleront les
> prochaines Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), fin juillet, en
> présence du pape François - ont porté la croix ...
> <http://www.france24.com/fr/20130330-le-pape-francois-prie-moyen-orient-guerre-syrie-liban-chretiens>
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Situation des chretiens de Syrie


Alep : situation désespérée des chrétiens

Posted: 30 Mar 2013 06:00 AM PDT

Je reçois grâce à un message laissé sur la page facebook de L'Obs (merci C. Z.), ce texte angoissant envoyé ce matin même par un frère mariste d'Alep (Syrie).

À mes amis du monde, à mes frères et amis maristes.
Je suis sur que vous nous avez tenu présents dans votre prière du Vendredi Saint.
Je sais que vous vous inquiétez

Alep : 3 chrétiens égorgés, 312 familles chrétiennes en grand danger

Posted: 30 Mar 2013 01:00 AM PDT

Voici deux dépêches sous forme de témoignages que le blogue Le Veilleur de Ninive nous adressait le jour du Vendredi Saint sur l'atroce situation de ce qu'il reste de familles chrétiennes à Alep. En ce Samedi Saint, prions pour nos frères syriens !

● Alep – le Vendredi Saint, 29 mars 2013 – 11 h – Depuis hier, accrochages et bombardements se poursuivent de façon ininterrompue à Alep et impliquent … Lire la suite…


L'observatoire … Lire la suite...

Le pape François appelle à 'une solution politique' en Syrie

Le pape François appelle à "une solution politique" en Syrie

Le pape François a appelé lors de son premier message pascal à la ville et au monde ("urbi et orbi") à la "paix" et à "une "solution politique" dans "la Syrie bien-aimée". "Que de sang a été versé! Et que de souffrances devront encore être infligées avant qu'on réussisse à trouver une solution politique à la crise?", a-t-il demandé devant des centaines de milliers de fidèles massés sur la place Saint-Pierre au Vatican, évoquant aussi le conflit palestino-israélien et la violence en Irak.

Le pape François a aussi dénoncé les "nombreux otages" aux mains de "groupes terroristes" au Nigeria, lançant un appel pour les "enfants", qui concerne entre autres une famille française enlevée.

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Le Cardinal Béchara Raï et les méditations du Chemin de ... - News.va


 
Moyen-Orient : échos de l'élection du pape
Chrétienté.info
Le patriarche maronite d'Antioche Béchara Boutros Raï a coordonné, à la demande de Benoît XVI, la rédaction des méditations du Chemin de Croix du Colisée ...


Le Cardinal Béchara Raï et les méditations du Chemin de ... - News.va
Le cardinal Bechara Boutros Raï, le 77ème patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient est interrogé par Marie Duhamel. Le 30 mars, au soir du samedi ...
www.news.va/.../le-cardinal-bechara-rai-et-les-meditations-du-...

Raï : Ce sont les vendredi saint - Bkerke - ténèbres de l’ignorance qui maintiennent l’Orient dans la violence | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/807709/Rai+%3A_Ce_sont_les_tenebres_de_l'ignorance_qui_maintiennent_l'Orient_dans_la_violence.html
Raï : Ce sont les ténèbres de l'ignorance qui maintiennent l'Orient dans la violence | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a choisi la cérémonie religieuse du vendredi saint pour commenter la phrase de Jésus pardonnant à ses persécuteurs « car ils ne savent pas ce qu'ils font », et dénoncer en conséquence le dédain des lumières de la connaissance dans lequel certaines idéologies et croyances maintiennent l'homme.
Après avoir souligné « la grandeur d'un amour qui trouve des excuses aux fautes » les plus graves, le patriarche a souligné combien « l'ignorance réduit la responsabilité du pécheur et lui ouvre la voie du repentir », mais combien aussi il est de la responsabilité de l'être humain de tenter de sortir de son ignorance.

Le Christ, a affirmé le chef de l'Église maronite, a placé « l'ignorance » à l'origine de toutes les erreurs que commet l'être humain, car « la volonté se plie à ce que lui dicte la raison ».
Dans les Actes des Apôtres, ajoute-t-il, on voit l'apôtre Pierre accorder au peuple, en raison de son ignorance, des circonstances atténuantes pour la condamnation à mort « du Prince de la Vie ».
De même, saint Paul reconnaît dans l'épître à Timothée avoir agi « par ignorance », quand il s'était fait le persécuteur des premiers chrétiens.

Une responsabilité
Commentant ces trois passages des Écritures, le patriarche affirme : « Des vérités et des actions grandioses échappent à l'homme par ignorance. Cela signifie que l'ignorance est une responsabilité et une grande erreur en soi. Il faut éviter d'y sombrer ou d'y demeurer ; au contraire, il faut s'efforcer d'en sortir, de cultiver la raison et d'éclairer la conscience. »
« L'Exhortation apostolique Ecclesia in Medio Oriente, ajoute le patriarche, nous invite à assumer nos responsabilités de chrétiens, de citoyens authentiques et premiers dans les pays du Machrek, et à proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu, l'Évangile de la vérité, de l'amour et de la paix, l'Évangile de la fraternité universelle et de la justice entre les hommes. Les ténèbres de l'ignorance maintiennent notre Orient dans l'obscurité de la violence, de la guerre et du terrorisme. Ayons donc le zèle de Paul et son sens des responsabilités quand il affirme : "Malheur à moi si je ne prêche pas l'Évangile". »

Moquerie et ignorance
Le patriarche Raï a rangé « les moqueurs » qui tournaient le Christ en croix en dérision dans le rang des « ignorants ». « Ces ignorants étaient de trois genres, ajoute-t-il : les passants, qui le raillaient de se montrer si passivement impuissant devant ses bourreaux ; les membres du conseil ou du sanhédrin, prêtres, scribes et anciens, qui n'ont pas compris que le Père le sauverait par la résurrection; enfin la troisième classe des railleurs est figurée par les deux larrons entre lesquels il se trouvait suspendu, et dont l'un a eu la sagesse de reconnaître la royauté de celui que tourmentait le même supplice. »
L'histoire du « bon larron » est devenue, dans le christianisme, l'emblème du salut dont, jusqu'au dernier souffle, nul ne doit désespérer, a ajouté le patriarche. C'est l'image de l'espérance.
La liturgie de la Passion, qui comprenait, outre l'exhortation patriarcale, la lecture des quatre récits évangéliques de la Passion, ainsi que des lectures de l'Ancien Testament, des chants et des répons, s'est achevée par une procession symbolique des fleurs déposées par les fidèles sur la tombe du Christ et le baiser rituel de la croix.
Des cérémonies semblables ont été organisées dans toutes les églises catholiques, les détails des cérémonies variant d'un rite à l'autre, notamment en ce qui concerne le rite byzantin, suivi par la communauté grecque-catholique, et le rite syriaque, proche du rite maronite.
Malheureusement, les cloches des communautés suivant le calendrier latin n'ont pas sonné à l'unisson avec les cloches des églises orthodoxes, qui célèbrent la fête de Pâques, cette année, avec cinq semaines d'écart.

Lire aussi

François célèbre la Passion au Vatican et pour la première fois au Colisée

 Les méditations du chemin de croix écrites par des jeunes du Liban

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mardi 26 mars 2013

Terre Sainte : catholiques et orthodoxes fêtent Pâques en même temps Selon le calendrier julien.


ROME, 25 mars 2013 (Zenit.org) - Cette année, à l'exception de Jérusalem et Bethléem, dans un souci d'unité, les catholiques de Terre Sainte fêteront Pâques en même temps que les orthodoxes, annonce le patriarcat latin de Jérusalem.

Les catholiques s'adapteront au calendrier julien – suivi par les orthodoxes – qui en 2013 est en décalage de 5 semaines par rapport au calendrier grégorien : le carême a donc débuté pour certains hier, mercredi 20 mars (mercredi des Cendres) et Pâques sera célébrée le 5 mai.

L'unification des dates suit une décision de l'Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS), qui a établi en octobre dernier que tous les catholiques de rite oriental et latin des diocèses de Terre Sainte adopteront le calendrier julien, d'ici 2015 (cf. Zenit du 16 octobre 2012).

Le décret définitif doit encore être approuvé par le Saint-Siège. L'agence vaticane Fides précise que le décret entre cette année en vigueur ad experimentum dans l'ensemble de la Terre Sainte, à l'exception des zones de Jérusalem et de Bethléem.

Les communautés de ces deux villes continueront à suivre le calendrier grégorien "tant pour respecter les dispositions imposées dans la Cité Sainte par le système du statu quo – qui règle la coexistence des différentes églises chrétiennes dans les Lieux Saints – que pour tenir compte de l'afflux des pèlerins qui viennent du monde entier pour célébrer Pâques à Jérusalem et à Bethléem", explique la même source.

Pour Mgr William Shomali, vicaire patriarcal du patriarcat latin de Jérusalem, l'unification de la date de Pâques entre les différentes confessions représente un pas éloquent du point de vue œcuménique et du témoignage : « Des membres de la même famille ou du même village appartenant à des réalités ecclésiales différentes peuvent désormais célébrer la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus Christ pendant les mêmes jours, de manière à porter un témoignage d'unité à nos voisins non chrétiens ».

D'ici 2015, la disposition portant sur l'unification de la date de Pâques devra être confirmée ou non suivant les indications qui proviendront notamment du Saint-Siège. 

Vatican : Chemin de croix avec le Moyen-Orient


Douser et espérance dans la Croix du Christ

ROME, 25 mars 2013 (Zenit.org) - En librairie à partir d'aujourd'hui, lundi 25 mars, publiées par la Libreria Editrice Vaticana, les méditations pour le Chemin de croix du Vendredi saint ont été écrites par des jeunes du Liban, sous la conduite du cardinal Béchara Boutros Raï, annonce un communiqué du Saint-Siège.

Quel est le chemin de la vie éternelle ? « Jésus a répondu à cette question, qui brûle au plus profond de notre être, en parcourant le chemin de la Croix. » C'est par ces paroles que commencent les méditations qui seront lues le Vendredi saint 29 mars, pendant le rite du Chemin de croix présidé pour la première fois par le pape François.

Les méditations, en librairie à partir d'aujourd'hui, pour la Librairie éditrice vaticane, ont été préparées par des jeunes libanais sous la conduite du patriarche d'Antioche des maronites, le cardinal Béchara Boutros Raï.

Chacune des stations s'ouvre avec une des illustrations d'un Chemin de croix du XIXe siècle, peintes par un artisan franciscain palestinien et conservées à Bethléem. Nombreux sont, dans le texte, les renvois à l'Exhortation apostolique post-synodale de Benoît XVI, Ecclesia in Medio Oriente, et les citations des saints d'Orient ou tirées de la liturgie orientale (chaldéenne, copte, maronite, byzantine).

L'appel à suivre le Seigneur « s'adresse à tous, en particulier aux jeunes et aux personnes éprouvées par les divisions, les guerres ou l'injustice et qui luttent pour être des signes d'espérance et des artisans de paix au milieu de leurs frères », lit-on dans l'introduction.

Les messages contenus dans ce Chemin de croix, exprimés dans un langage suggestif et poétique, touchent toutes les catégories de personnes, estime le communiqué.

La Première station, en référence à Pilate, fait observer que ceux qui « mettent leur autorité au service de l'injustice et piétinent la dignité de l'homme et son droit à la vie » sont nombreux, et elle se conclut par une invitation à ceux qui sont détenteurs du pouvoir dans ce monde pour qu'ils « gouvernent dans la justice ».

Dans la IIe station, celle où Jésus rencontre sa mère, on trouve une pensée pour les familles. « Dans nos familles, nous vivons nous aussi des souffrances causées aux enfants par leurs parents, ou aux parents par leurs enfants. » On prie pour que, « en ces temps difficiles », les noyaux familiaux puissent être « des oasis d'amour, de paix et de sérénité, à l'image de la Sainte Famille de Nazareth ».

La souffrance qui, « accueillie dans la foi, se transforme en voie de salut », est au cœur de la Ve station. L'exemple de Simon de Cyrène, qui aide le Christ sur le chemin du Golgotha, « nous enseigne à accepter la croix que nous rencontrons sur les routes de la vie ». « La croix de la souffrance et de la maladie » doit être accueillie parce que le Seigneur est avec l'homme et qu'il l'aide à en supporter le poids ». Les chrétiens sont invités à le remercier « pour toutes les personnes malades ou souffrantes qui savent être témoins de [s]on amour et pour tous les "Simon de Cyrène" qu['il]e met sur notre chemin ».

La VIe station montre Véronique qui essuie le visage de Jésus, rappelant que le Nazaréen est présent « dans toute personne qui souffre ». Le Seigneur enseigne « qu'une personne blessée et oubliée ne perd ni sa valeur ni sa dignité » et la station se termine par une prière pour ceux qui cherchent son visage « et qui le trouvent dans celui des personnes sans abri, des pauvres et des enfants, exposés à la violence et à l'exploitation ».

Dans la VIIIe station, Jésus rencontre les femmes de Jérusalem : « Notre monde est rempli de mères éplorées, de femmes blessées dans leur dignité, maltraitées par les discriminations, l'injustice et la souffrance. Ô Christ souffrant, sois leur paix et un baume sur leurs blessures. »

On lit dans la XIe station, où Jésus est cloué sur la croix : « Ô Jésus, nous te prions pour tous les jeunes qui sont accablés par le désespoir, pour les jeunes victimes de la drogue, des sectes et des perversions. Libère-les de leur esclavage. »

Le regard des auteurs demeure vigilant sur tous les risques présents dans la société actuelle. La IIe station propose une réflexion sur cet homme qui, « à toutes les époques, a cru pouvoir se substituer à Dieu et déterminer par lui-même le bien et le mal ». Un homme qui se croit « tout-puissant » au nom de « la raison, du pouvoir ou de l'argent ». Aujourd'hui, différentes réalités « cherchent à exclure Dieu de la vie de l'homme ». Par exemple, le « laïcisme aveugle » qui « étouffe les valeurs de la foi et de la morale au nom d'une prétendue défense de l'homme », ou le « fondamentalisme violent » qui « prend pour prétexte la défense des valeurs religieuses ». « Seigneur Jésus, (…) ne permets pas que la raison humaine, que tu as créée pour toi, se contente des vérités partielles de la science et de la technologie sans chercher à se poser les questions fondamentales du sens et de l'existence » : telle est l'invocation de la IIIe station.

Dans la IXe station, les auteurs parlent d'une Église « écrasée sous la croix des divisions qui éloignent les chrétiens les uns des autres et de l'unité » voulue pour eux par le Christ.

Dans la XIIe, la prière s'élève « pour que tous ceux qui promeuvent l'avortement prennent conscience que l'amour ne peut être que source de vie ». On y trouve aussi une pensée pour « les défenseurs de l'euthanasie et ceux qui encouragent des techniques et des procédés qui mettent en danger la vie humaine », espérant que le Seigneur ouvre leur cœur afin qu'ils le connaissent en vérité et qu'ils « s'engagent dans l'édification de la civilisation de la vie et de l'amour ».

Les méditations font constamment allusion aux populations du Moyen-Orient : « Seigneur Jésus, (…) nous te confions tous les hommes et toutes les populations humiliées et dans l'épreuve, en particulier celles de l'Orient martyrisé », prie-t-on dans la IIe station.

Dans la XIIe, la pensée se tourne vers « tant de nos situations qui nous paraissent sans issue ». Parmi celles-ci, « celles qui découlent des préjugés et de la haine, qui endurcissent nos cœurs et mènent aux conflits religieux ». C'est pourquoi cette prière est formulée : « Viens Esprit-Saint, consoler et fortifier les chrétiens, en particulier ceux du Moyen-Orient, afin que, unis au Christ, ils soient, sur une terre déchirée par l'injustice et par les conflits, les témoins de son amour universel. »

Dans la Xe station, où Jésus est dépouillé de ses vêtements, on implore : « Accorde, Seigneur, aux enfants des Églises orientales – dépouillés par les nombreuses difficultés, parfois jusqu'à la persécution, et affaiblis par l'émigration – le courage de rester dans leurs pays pour annoncer la Bonne nouvelle. »

Dans la XIIIe station, la prière est « pour les victimes des guerres et de la violence qui dévastent, actuellement, divers pays du Moyen-Orient, comme d'autres parties du monde », souhaitant que « les réfugiés et les migrants forcés puissent retourner dès que possible dans leurs maisons et sur leurs terres ». L'invocation se fait intense : « Fais, Seigneur, que le sang des victimes innocentes soit le ferment d'un nouvel Orient plus fraternel, plus pacifique et plus juste, et que cet Orient retrouve la splendeur de sa vocation de berceau des civilisations et des valeurs spirituelles et humaines. »

Enfin, devant Jésus qui vient d'être déposé dans le sépulcre, à la XIVe station, les auteurs font  observer : « Accepter les difficultés, les événements douloureux, la mort, requiert une ferme espérance, une foi vive. » Puis ils concluent : « Nous avons reçu la liberté des enfants de Dieu pour ne pas retomber dans l'esclavage ; la vie nous est donnée en abondance pour que nous ne nous contentions plus d'une vie privée de beauté et de signification. »

Traduction d'Hélène Ginabat

La NOUVELLE THEOLOGIE Courrier de Rome.pdf

 — Ratzinger : un Préfet sans foi à la Congrégation pour la Foi 

http://custodi.perso.neuf.fr/La%20NOUVELLE%20THEOLOGIE%20Courrier%20de%20Rome.pdf

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Fwd: L'avenir de l'Eglise, vu par le jeune Ratzinger | Textes


Objet: L'avenir de l'Eglise, vu par le jeune Ratzinger | Texts

http://www.foyer.fr/index.php
Foyer de charité et de lumière de Combs-la-Ville

ratzingerJeune théologien, Joseph Ratzinger a donné un cycle de conférences radiophoniques sur le thème Foi et avenir (édité en 1970). Impressionnante lucidité et continuité de sa vision. Prophétique ?

« L'avenir de l'Église ne peut venir et ne viendra aujourd'hui que de la force de ceux qui ont des racines profondes et vivent de la pure plénitude de leur foi. 

L'avenir ne viendra pas de ceux qui donnent seulement des recettes. Il ne viendra pas de ceux qui ne font que s'adapter au temps présent. 

Il ne viendra pas de ceux qui se contentent de critiquer les autres et se considèrent eux-mêmes comme d'infaillibles donneurs de leçons. 

Il ne viendra pas non plus de ceux qui ne choisissent que le chemin le plus facile, de ceux qui évitent la passion et qui déclarent faux et dépassé, tyrannique et légaliste, tout ce qui est exigeant pour l'être humain, ce qui fait souffrir et l'oblige à renoncer à lui-même. 

Disons-le de manière positive : 

*l'avenir de l'Église, aujourd'hui comme toujours, sera de nouveau marqué par l'empreinte des saints.

* Et par conséquent, par des êtres humains qui perçoivent mieux que les phrases qui sont précisément modernes.

* Par ceux qui peuvent voir plus que les autres, parce que leur vie comprend des espaces plus larges. 

La gratuité qui libère ne s'obtient qu'avec la patience des petits renoncements quotidiens à soi-même. 

Dans cette passion quotidienne, la seule qui permet à l'être humain d'expérimenter de combien de manières différentes son propre moi l'entrave, dans cette passion quotidienne et seulement en elle, s'ouvre l'être humain petit à petit. 

Lui seul voit, dans la mesure de ce qu'il a vécu et souffert. Si aujourd'hui nous pouvons encore à peine percevoir Dieu, on le doit au fait qu'il nous est très facile de nous éviter nous-mêmes, de fuir la profondeur de notre existence, anesthésiés que nous sommes par la recherche du confort.

 Ainsi ce qui est le plus profond en nous demeure sans être exploré. S'il est vrai qu'on ne voit bien qu'avec le cœur, quels aveugles nous sommes tous !Que signifie ceci pour notre thème ? 

Cela signifie que les grandes paroles de ceux qui prophétisent une Église sans Dieu et sans foi sont des paroles vides. Nous n'avons pas besoin d'une Église qui célèbre le culte de l'action dans des « prières » politiques. 

C'est complètement superflu et pour cette raison cela disparaîtra de soi-même. Demeurera l'Église de Jésus Christ, l'Église qui croit dans le Dieu qui s'est fait être humain et qui nous promet la vie au-delà de la mort.

 De la même manière, le prêtre qui serait un fonctionnaire social peut être remplacé par des psychothérapeutes et autres spécialistes. Mais demeurera encore nécessaire le prêtre qui n'est pas un spécialiste, qui ne se tient pas en retrait lorsqu'il conseille dans l'exercice de son ministère, mais qui, au nom de Dieu, se tient à la disposition des autres et se consacre à eux dans leur tristesse, leur joie, leurs espérances et leurs angoisses.

Avançons d'un pas. Encore une fois, de la crise d'aujourd'hui surgira demain une Église qui aura beaucoup perdu. Elle sera devenue petite, elle aura à tout recommencer depuis le début. Elle ne pourra plus remplir beaucoup des édifices construits dans une conjoncture plus favorable. Elle perdra des adeptes, et avec eux beaucoup de ses privilèges dans la société. Elle se présentera d'une manière beaucoup plus intense que jusqu'à maintenant, comme la communauté du libre vouloir, à laquelle on ne peut accéder qu'à travers une décision. Comme petite communauté, elle demandera avec beaucoup plus de force à chacun de ses membres des initiatives. Certainement elle connaîtra aussi de nouvelles formes de ministère et ordonnera prêtres des chrétiens éprouvés qui continueront à exercer leur profession : dans beaucoup de communautés plus petites et dans des groupes sociaux homogènes, la pastorale s'exercera normalement de cette manière. À côté de ces formes, demeurera indispensable le prêtre consacré entièrement à l'exercice de son ministère comme jusqu'à maintenant. Mais dans ces changements qu'on peut supposer, l'Église rencontrera de nouveau et avec toute sa détermination, ce qui est essentiel pour elle, ce qui a toujours été son centre : la foi dans le Dieu trinitaire, en Jésus Christ, le Fils de Dieu fait homme, l'aide de l'Esprit Saint qui durera jusqu'à la fin. L'Église reconnaîtra de nouveau dans la foi et la prière son vrai centre et elle expérimentera de nouveau les sacrements comme célébration et non comme un problème de structure liturgique.

Ce sera une Église intériorisée, qui s'aspirera pas à un rôle politique et ne flirtera ni avec la gauche ni avec la droite. Cela sera difficile. En effet, le processus de cristallisation et la clarification lui coûtera aussi de précieuses forces. Elle deviendra pauvre, une Église des petits. Le processus sera encore plus difficile parce qu'elle devra écarter aussi bien des sectaires à courte vue que des beaux parleurs entêtés. On peut prédire que tout cela demandera du temps et que le processus sera lent et laborieux, comparable à ce chemin qui a conduit des faux progressismes, à la veille de la Révolution française – quand même parmi les évêques il était de mode de ridiculiser les dogmes et si souvent même de prétendre que l'existence de Dieu était tout sauf sûre – jusqu'au renouveau du 19ème siècle. Mais après l'épreuve de ces divisions surgira, d'une Église intériorisée et simplifiée, une grande force, parce que les êtres humains seront indiciblement seuls dans un monde entièrement planifié. Ils expérimenteront, quand Dieu aura complètement disparu pour eux, leur absolue et horrible pauvreté. Et alors ils découvriront la petite communauté des croyants comme quelque chose de totalement nouveau. Christ une espérance importante pour eux, comme une réponse qu'ils ont longtemps cherchée à tâtons. C'est pour moi une certitude : l'Église doit s'attendre à des temps bien difficiles. Sa véritable crise a aujourd'hui à peine commencé. Il faut compter sur de fortes secousses. Mais je suis aussi totalement certain de ce qui demeurera à la fin : non l'Église d'un culte politique, qui a déjà échoué avec Göbel [et son « christianisme positif » ndlr], mais bien l'Église de la foi. Certainement elle ne sera plus jamais la force dominante dans la société, dans la mesure où elle l'a été jusqu'il y a peu. Mais elle fleurira de nouveau et se fera visible pour les êtres humains comme la patrie qui leur donne vie et espérance au-delà de la mort.

Pour cela il faut avoir le courage de résister au monde ambiant. Courage et force de se montrer différents de ce que propose la modernité… Nous devrons vivre ces heures sans avoir peur, avec une pleine espérance. Mais il n'en faut pas moins prendre conscience que ces heures ne pourront être assumées que moyennant la patience et le rude labeur de ceux qui acceptent la foi dans la solitude, dans les ténèbres et la contradiction du monde… Croire sera revenir à la personne de Jésus, non aux valeurs ou aux idées qu'il aurait pu promouvoir, mais à sa personne même, et ce contact fera une humanité nouvelle et libre ! »

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dimanche 24 mars 2013

Dimanche des Rameaux : Raï appelle à l'unité et au dialogue | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Dimanche des Rameaux : Raï appelle à l'unité et au dialogue

Les communautés catholiques du Liban ont célébré dimanche la fête des Rameaux dans les différentes régions du pays. Des processions ont été organisées et des milliers de fidèles et d'enfants portant les traditionnelles bougies décorées avec des branches d'olivier et de palmier ont défilé autour des églises du pays.
Les homélies prononcées à cette occasion ont appelé à l'"unité" et au "dialogue".

À Bkerké, le patriarche maronite Béchara Raï a présidé l'office divin. Il a exhorté dans son homélie, "le peuple libanais et les responsables à prendre conscience de la gravité de la situation au Liban et à revenir à la table du dialogue".
"Après la démission du Premier ministre Najib Mikati, et vu la situation sécuritaire interne et régionale, nous devons assumer nos responsabilités et former un gouvernement capable de travailler sérieusement pour le peuple et pour l'adoption d'une nouvelle loi électorale", a affirmé Mgr Raï tout en espérant que les élections législatives, prévues en juin, auront lieu à temps "pour préserver la Constitution et la démocratie au Liban".

"Nous avons besoin d'un gouvernement capable de gérer la sécurité interne et surtout nos frontières avec la Syrie. Un Cabinet qui renforce l'économie du pays et le pacte nationale (...)", a martelé le patriarche maronite.

Il a, par ailleurs, appelé les tripolitains à arrêter les combats et au dialogue. "Nous prions pour les citoyens innocents et pour une solution basée sur des négociations", a-t-il encore dit.

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Dimanche des Rameaux : Raï appelle à l'unité et au dialogue | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=806851
Dimanche des Rameaux : Raï appelle à l'unité et au dialogue

Les communautés catholiques du Liban ont célébré dimanche la fête des Rameaux dans les différentes régions du pays. Des processions ont été organisées et des milliers de fidèles et d'enfants portant les traditionnelles bougies décorées avec des branches d'olivier et de palmier ont défilé autour des églises du pays.
Les homélies prononcées à cette occasion ont appelé à l'"unité" et au "dialogue".

À Bkerké, le patriarche maronite Béchara Raï a présidé l'office divin. Il a exhorté dans son homélie, "le peuple libanais et les responsables à prendre conscience de la gravité de la situation au Liban et à revenir à la table du dialogue".
"Après la démission du Premier ministre Najib Mikati, et vu la situation sécuritaire interne et régionale, nous devons assumer nos responsabilités et former un gouvernement capable de travailler sérieusement pour le peuple et pour l'adoption d'une nouvelle loi électorale", a affirmé Mgr Raï tout en espérant que les élections législatives, prévues en juin, auront lieu à temps "pour préserver la Constitution et la démocratie au Liban".
"Nous avons besoin d'un gouvernement capable de gérer la sécurité interne et surtout nos frontières avec la Syrie. Un Cabinet qui renforce l'économie du pays et le pacte nationale (...)", a martelé le patriarche maronite.
Il a, par ailleurs, appelé les tripolitains à arrêter les combats et au dialogue. "Nous prions pour les citoyens innocents et pour une solution basée sur des négociations", a-t-il encore dit.

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vendredi 22 mars 2013

Moyen-Orient : "Vous avez une résurrection à vivre !"


Moyen-Orient : "Vous avez une résurrection à vivre !"
Appel des patriarches catholiques orientaux

ROME, 22 mars 2013 (Zenit.org) - A l'approche de la fête de Pâques, les patriarches catholiques orientaux exhortent les habitants du monde arabe, chrétiens comme musulmans : « Vous avez une résurrection à vivre ! »

Le patriarcat latin de Jérusalem publie ce 22 mars un appel rédigé par les patriarches catholiques orientaux présents à Rome à l'occasion de la messe inaugurale du pape François, le 19 mars dernier.

Les patriarches se sont réunis la veille de la célébration, le 18 mars, en la basilique de Sainte-Marie in Cosmedin. Ils ont présenté, au nom des saints synodes de leurs Eglises, leurs félicitations au nouveau pape.

« Vous avez une résurrection à vivre ! »

Assurant de leurs prières pour que le pape « soit en mesure de relever les défis auxquels l'Église est confrontée dans le monde », ils ont évoqué en particulier le Moyen-Orient « où la vie des chrétiens est en danger et leur avenir menacé ».

« Ces chrétiens ont besoin de la solidarité de Sa Sainteté, de son aide et de sa prière », afin que l'Eglise « puisse respirer avec ses deux poumons, l'Orient et l'Occident », ont-ils rappelé.

Dans ce contexte, à l'approche de la fête de Pâques, les patriarches adressent à tous les fidèles le message suivant : «Vous avez une résurrection à vivre ! » Et s'adressant au  monde arabe : « Vous avez aussi une résurrection à vivre ».

« Ils espèrent que la paix de la Résurrection du Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ comblera le monde arabe et tous les citoyens, chrétiens et musulmans, de sorte que nous puissions dire, « comme nous avons marché ensemble sur le chemin de la croix et de la souffrance, nous marcherons ensemble sur les routes de la joyeuse résurrection », peut-on lire dans le message.

Enrichir les sociétés

En reconnaissant « les justes aspirations de la population de leurs pays aux réformes politiques, sociales et économiques » les patriarches ont appelé tous les habitants du monde arabe- chrétiens comme musulmans – à « améliorer leurs conditions de vie en enrichissant leurs sociétés avec des valeurs spirituelles et humaines, et en préservant le dialogue des religions et des civilisations qui a été présent tout au long de l'histoire, afin de construire un avenir meilleur, dans lequel les jeunes puissent réaliser leurs aspirations et leurs espoirs ».

Les patriarches ont discuté des « situations alarmantes » en Orient, renouvelant leur appel « au dialogue et à la réconciliation comme le seul moyen de sortir des crises actuelles » et appelant à « des négociations sérieuses, pacifiques et justes pour déboucher sur des solutions durables ».

En solidarité avec la Syrie

Ils ont insisté également sur « le rejet de la violence et du meurtre », condamnant en ce sens « tous les actes de kidnapping, de torture, de meurtre ainsi que les graffiti sur les lieux saints ou les agressions contre des personnalités connues ».

Les patriarches ont exprimé par ailleurs leur solidarité avec les réfugiés et les personnes déplacées dans la région (notamment en Syrie) où leur nombre croît dramatiquement. Ils se sont engagés à  continuer à oeuvrer avec les organisations sociales et humanitaires pour remédier à cette situation tragique.

Les signataires de l'appel sont Nersès Bédros XIX, Catholicos patriarche de Cilicie des Arméniens catholiques, Gregorios III, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem pour l'Eglise grecque-melkite catholique, Mar Ignatius Joseph III Younan, patriarche d'Antioche pour l'Église catholique syriaque, le cardinal Béchara Boutros Raï, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour l'Eglise maronite, Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de l'Eglise catholique chaldéenne, Ibrahim Ishaq, patriarche pour l'Eglise catholique copte et Mgr Fouad Twal, patriarche de Jérusalem pour l'Eglise catholique romaine. 

Appel des Patriarches catholiques orientaux depuis Rome | Patriarcat latin de Jérusalem


Appel des Patriarches catholiques orientaux depuis Rome

 appel PatriarchesROME – A l'initiative de Sa Béatitude Grégoire III, patriarche melkite d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, les patriarches catholiques orientaux présents à Rome à l'occasion de la messe inaugurale du Pape François se sont réunis la veille, le 18 mars, à Sainte Marie in Cosmedin. Nous publions ici l'Appel qu'ils lancent à l'issu de leur assemblée.

Basilique de Santa Maria in Cosmedin
Résidence du patriarche melkite grec -catholique
Rome, le 18 Mars 2013

 Appel

 A l'occasion de la cérémonie d'inauguration du  pontificat de Sa Sainteté le nouveau pape François, à Rome, leurs Béatitudes les Patriarches catholiques orientaux :

Nersès Bédros XIX :  Catholicos Patriarche de Cilicie des Arméniens Catholiques

Gregorios III : Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem pour l'Eglise grecque-melkite catholique

Mar Ignatius Joseph III Younan : Patriarche d'Antioche pour l'Église catholique syriaque

Cardinal Béchara Boutros Raï : Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour l'Eglise maronite

Louis Raphaël Ier Sako : Patriarche de l'Eglise catholique chaldéenne

Ibrahim Ishaq : Patriarche pour l'Eglise catholique copte

Mgr Fouad Twal: Patriarche de Jérusalem pour l'Eglise catholique romaine, excusé pour son absence

se sont réunis dans la Basilique de Santa Maria in Cosmedin.

Ils ont présenté, en leur nom et au nom des saints synodes de leurs Eglises, leurs félicitations à Sa Sainteté le Pape François, à l'occasion de son élection et de l'inauguration de son pontificat en tant que successeur de Pierre, évêque de l'Eglise de Rome, prônant la charité. Ils ont offert leurs prières pour Sa Sainteté afin qu'elle soit en mesure de relever les défis auxquels l'Église est confrontée dans le monde et au Moyen-Orient en particulier, où la vie des chrétiens est en danger et leur avenir menacé. Ces chrétiens ont besoin de la solidarité de Sa Sainteté,  de son aide et de sa prière. Ils ont également affirmé leur communion ecclésiale avec Sa Sainteté, afin que l'Eglise puisse respirer avec ses deux poumons, l'Orient et l'Occident. Ils ont salué le Saint-Père pour son choix du prénom François,  pour être un pape pour les pauvres, pour la paix et la fraternité universelle, et lui ont souhaité que son ministère pontifical soit  exemplaire dans son service, lui permettant de répondre aux souhaits du Seigneur, ce qui lui tient à coeur.

Puis ils ont discuté des situations alarmantes de leur pays ;  ils ont à cœur les préoccupations et les souffrances de leurs fils et de leurs filles ainsi que de leurs concitoyens ; ils ont aussi prié pour la paix dans le monde, renouvelant leur appel au dialogue et à la réconciliation comme le seul moyen de sortir des crises actuelles. Ils ont insisté sur le rejet de la violence et du meurtre et ont ardemment exhorté à la recherche de résolution pour les conflits en passant par des négociations sérieuses, pacifiques et  justes pour déboucher sur des solutions durables. Ils ont condamné tous les actes de kidnapping, de torture, de meurtre ainsi que  les graffiti sur les lieux saints ou les agressions contre des personnalités connues.

Ils ont également exprimé leur solidarité avec les réfugiés et les personnes déplacées dans la région (notamment en Syrie) où leur nombre croît dramatiquement. Ils travaillent et continueront à oeuvrer avec les organisations sociales et humanitaires pour les aider à remédier à cette situation tragique. Ils ont reconnu les justes aspirations de la population de leurs pays aux réformes politiques, sociales et économiques, qui sont des éléments de base ouvrant la voie à la démocratie et au renforcement de la liberté universelle et des droits civils.

Au nom de la citoyenneté commune dont jouissent les musulmans et les chrétiens , les Patriarches ont appelé tous les habitants du monde arabe à améliorer leurs conditions de vie en enrichissant leurs sociétés avec des valeurs spirituelles et humaines, et en préservant le dialogue des religions et des civilisations qui a été présent tout au long de l'histoire, afin de construire un avenir meilleur, dans lequel les jeunes puissent réaliser leurs aspirations et leurs espoirs.

A l'approche de la glorieuse Pâques, les Patriarches adressent à  tous les fidèles  le message suivant : «Vous avez une résurrection à vivre !" Et s'adressant au  monde arabe : " Vous avez aussi une résurrection à vivre." Ils espèrent que la paix de la Résurrection du Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ comblera le monde arabe et tous les citoyens, chrétiens et musulmans, de sorte que nous puissions dire, « comme nous avons marché ensemble sur le chemin de la croix et de la souffrance, nous marcherons ensemble sur les routes de la joyeuse résurrection. "