Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 14 mars 2015

Le secrétaire de la Congrégation des Eglises Orientales en SyrieRadio Vatican

Le secrétaire de la Congrégation des Eglises Orientales en SyrieRadio Vatican

Hommage à des chrétiens tués lors d'une messe à Damas, en septembre 2013 - EPA

(RV) Mgr Cyril Vasil, secrétaire de la congrégation pour les Eglises Orientales entame ce vendredi une visite en Syrie, afin de manifester le soutien du Saint-Siège au peuple Syrien et aux Eglises locales. Mgr Vasil est accompagné par le père dominicain Max Cappabianca official de la ROACO (Réunion des Oeuvres d'aide aux Églises orientales). Cette visite, précise la Congrégation des Eglises Orientales, a également pour objectif de témoigner du soutien qu'elle garantit, au nom du Saint-Père, aux pasteurs et aux fidèles du pays.

Ce voyage se déroulera jusqu'au 18 mars. Sont prévues des rencontres avec la hiérarchie catholique syrienne, des responsables de la Caritas ainsi que des jeunes chrétiens à Damas, le 14 mars. Une prière sur la tombe du jésuite néerlandais Franz Van Der Lugt, tué à Homs le 7 avril 2014, devrait aussi être un moment fort de ce voyage. Le père Van Der Lugt a vécu jusqu'à sa mort le siège de Homs, entouré de quelques familles chrétiennes et musulmanes, dans le plus grand dénuement.

Selon la Caritas, le bilan de quatre années de guerre ne cesse de s'alourdir en Syrie et les enfants sont particulièrement touchés : tués, exploités, victimes d'abus ; leurs souffrances et leurs blessures sont parfois invisibles. On assiste à un nouveau massacre des innocents, à une catastrophe humanitaire, la plus grave au monde. Elle bat tous les records négatifs en termes de nombre de victimes, de déplacés, de réfugiés, d'atrocités, de destructions. Selon un rapport, la guerre s'étend avec des implications globales. Constatant l'échec de la communauté internationale, Caritas Italie appelle de ses vœux une approche nouvelle capable d'éteindre cet incendie. En 2014, le réseau Caritas a secouru plus d'1,2 millions de personnes en Syrie, Liban, Jordanie, Turquie et Irak. 



Envoyé de mon Ipad 

Moyen-Orient : la survie des chrétiens est en question



Envoyé de mon Ipad 

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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 14 mars 2015 00:51:49 UTC
Moyen-Orient : la survie des chrétiens est en jeu
Le Saint-Siège et une cinquantaine de nations tirent la sonnette d'alarme

Anne Kurian

ROME, 13 mars 2015 (Zenit.org) - En solidarité avec les chrétiens du Moyen-Orient dont la survie "est en question" et avec d'autres communautés dont les droits humains sont aussi bafoués, le Saint-Siège et une cinquantaine d'États publient une déclaration commune intitulée "Soutenir les droits humains des chrétiens et des autres communautés, en particulier au Moyen-Orient", ce 13 mars 2015.

La déclaration, rédigée par la Fédération de Russie, le Saint-Siège et le Liban, a été présentée ce vendredi à l'ONU, dans le cadre de la 28e session du Conseil des droits de l'homme (2-27 mars 2015), annonce Mgr Silvano M. Tomasi, représentant permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, dans un communiqué.

Elle a été signée par plus de cinquante États : Fédération de Russie, Saint-Siège, Liban, Andorre, Arménie, Australie, Autriche, Biélorussie, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Canada, Congo, Croatie, Cuba, Chypre, Danemark, El Salvador, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Guatemala, Haïti, Honduras, Hongrie, Islande, Irak, Irlande, Israël, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Malte, Monaco, Pays-Bas, Panama, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, Roumanie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Somalie, Ordre souverain militaire de Malta, Espagne, Suisse, Royaume-Uni, États-Unis.

Mgr Tomasi salue dans cet événement « une volonté politique de soutenir les droits de l'homme et de se diriger vers l'élimination de ces violations ».

Les signataires expriment leurs « profondes inquiétudes » pour la « situation d'instabilité et de conflit » qui s'aggrave au Moyen-Orient et ses conséquences « désastreuses pour l'ensemble de la population de la région ».

La survie des chrétiens en question

Ils affirment que « l'existence de nombreuses communautés religieuses est sérieusement menacée », en particulier celle des chrétiens dont « la survie est en question ». En effet, la « menace existentielle » du « soi-disant "État islamique" (Daesh), d'Al-Qaïda et des groupes terroristes affiliés », crée pour les chrétiens « un risque de disparition complète ».

Aujourd'hui, « la violence, la haine religieuse et ethnique, le radicalisme fondamentaliste, l'extrémisme, l'intolérance, l'exclusion, la destruction du tissu social de sociétés et de communautés entières, deviennent les caractéristiques d'un modèle politique et social non viables, mettant en danger l'existence même de nombreuses communautés, en particulier la communauté chrétienne », dénoncent-ils.

Le texte fait état de « millions de personnes déplacées ou forcées de quitter leurs terres ancestrales », tandis que « ceux qui restent dans les zones contrôlées par des groupes terroristes vivent sous la menace permanente de violations des droits de l'homme, de répression et d'abus ».

« Les communautés et les individus sont victimes d'actes de violence barbares : ils sont privés de maisons, chassés de leurs terres natales, vendus en esclavage, tués, décapités et brûlés vif. Des dizaines d'églises chrétiennes et anciens sanctuaires de toutes les religions ont été détruits », peut-on lire également.

Appel à la communauté internationale

Les signataires soutiennent le droit des chrétiens de « rester » au Moyen-Orient, « une terre sur laquelle ils vivent depuis des siècles » : « les communautés chrétiennes ont plus de deux mille ans d'existence dans cette région, où le christianisme a sa place, et où a commencé sa longue histoire ». Ils saluent aussi « les contributions positives des chrétiens » aux sociétés du Moyen-Orient.

Ils appellent donc la communauté internationale « à soutenir la présence historique de toutes les communautés ethniques et religieuses au Moyen-Orient », présence qui a « des racines profondes » : « C'est là que les religions du monde sont nées, y compris le christianisme. »

Les signataires appellent aussi « tous les dirigeants civils et religieux du Moyen-Orient » à se joindre à leur lutte afin de « construire ensemble une culture de coexistence pacifique ». Ils soulignent que « le pluralisme est un enrichissement » et que la paix et le développement exigent l'inclusion des différentes communautés du Moyen-Orient.

Enfin, ils demandent « à tous les États de réaffirmer leur engagement à respecter les droits de chacun, en particulier le droit à la liberté de religion, qui est inscrit dans les instruments internationaux des droits humains fondamentaux ».

Fwd: Alerte Google - patriarche maronite



Envoyé de mon Ipad 

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Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 13 mars 2015 16:00:35 UTC
Objet: Alerte Google - patriarche maronite

L'Orient-Le Jour
Salah Honein : « Je suis resté à la place des Martyrs... »
... la réconciliation historique de la Montagne entre le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, et le chef du Parti socialiste progressiste à Moukhtara.
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Questions à Mgr Boulos Matar
Vous savez que lors de sa visite à Beyrouth, il n'avait pas eu le temps de se rendre à Bkerké et il a rencontré le patriarche maronite chez moi.
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Sans président depuis dix mois. Les institutions tournent au ralenti
La position des Forces libanaises rejoint celles des Kataëb et du patriarche maronite Béchara

vendredi 13 mars 2015

En Irak, une première brigade chrétienne au sein de l’armée kurde | La-Croix.com - Monde

En Irak, une première brigade chrétienne au sein de l'armée kurde | La-Croix.com - Monde
En Irak, une milice chrétienne attire des "cowboys" contre l'EI

La première brigade des forces régulières irakiennes composée uniquement de combattants chrétiens a été officiellement créée jeudi 12 mars 2015, avec pour tâche notamment de reprendre les villes et villages chrétiens aux mains des djihadistes du groupe Daech.

Cette nouvelle brigade est placée sous le commandement du gouvernement de la région autonome irakienne du Kurdistan, dont les forces de sécurité – les « peshmergas » – jouent un rôle essentiel dans la lutte contre Daech.

Les nouveaux soldats ont paradé et sauté à travers des pneus enflammés devant une rangée de responsables kurdes, « assyriens » et quelques responsables d'Églises à Fishkabur, dans le nord-ouest de l'Irak, près des frontières turque et syrienne (en Irak, des partis politiques « assyriens », cultivant l'héritage de l'empire assyrien de l'Antiquité, prétendent représenter politiquement les chrétiens).

Des volontaires

« Environ 600 frères chrétiens de la plaine de Ninive ont participé à la formation, qui consistait essentiellement en un entraînement physique, des cours d'art militaire et des exercices de tir », explique le commandant de l'académie militaire, le général Abou Baker Ismail. « Tous les participants sont des volontaires, et il veulent libérer leur terre des djihadistes puis la protéger. »

Cette nouvelle brigade, baptisée « Les gardes du Tigre », a été fondée sur les restes d'une force assyrienne créée en 2004 pour protéger les églises de la région.

Les chrétiens d'Irak n'ont jamais vraiment formé de milices, et ont plutôt choisi d'adopter un profil bas lorsque le pays a plongé dans les violences confessionnelles après l'invasion américaine de 2003. Nombre d'entre eux ont choisi de quitter l'Irak, plus encore depuis l'invasion de la plaine de Ninive par Daech en août 2014 qui a poussé à la fuite des dizaines de milliers d'entre eux.

Mais ceux qui sont restés ont ces derniers mois décidé de prendre les armes.

Des « milices chrétiennes » ?

Par ailleurs, les médias se sont fait l'écho ces derniers jours de la création de quelques « milices chrétiennes » autonomes, mais soutenues par le Kurdistan. Faisant le point sur ces initiatives éparses et aux effectifs très limités, le journal La Vie rappelle que les représentants des Églises catholiques en Irak préconisent plutôt de « s'engager comme chrétien dans les armées existantes ».

Ainsi, pour Mgr Louis Raphaël Sako, patriarche des Chaldéens, monter une armée chrétienne n'est pas une bonne idée : « C'est du suicide. Cette forme de sectarisme ferait de nous des cibles bien identifiées et faciles à décimer. Beaucoup de gens veulent déjà éradiquer les chrétiens d'Irak, mais si en plus nous créons un groupe armé, cela va créer des rivalités et des conflits. »



Envoyé de mon Ipad 

Discours du Roi jordanien Abdallah sur la réforme de l'Islam au parlement européen au 11/3/2015



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 12 mars 2015 
المركز الكاثوليكي: خطاب الملك قاموس جديد لعهد جديد
بيان صادر من المركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام
بقلم إيفا حبيب
الأردن, 12 مارس 2015 (زينيت) - ثمن المركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام عاليا، الخطاب التاريخي المؤثر الذي ألقاه جلالة الملك عبدالله الثاني ابن الحسين في البرلمان الاوروبي يوم أمس الثلاثاء والذي ركز فيه جلالته على ابرز قضيتين تفرضان نفسهما على العالم في هذه المرحلة وهما : ضرورة تنقية صورة الدين الاسلامي ، وأهمية تعزيز الهوية العربية المسيحية.
وقال المركز في بيان صادر عن مديره  الاب رفعت بدر انّ جلالة الملك عبدالله الثاني يسطر من جديد رسائل للعالم عبر منبر أممي كبير هو منبر البرلمان الأوروبي. ومما يجعل الفخر مضاعفاً هو تأكيد جلالة الملك على الهدفين الكبيرين اللذين يسعى جلالته لتحقيقهما وهما : تنقية صورة الدين الإسلامي وتوضيحه كأساس للسلام وتحية "السلام عليكم " هي المعنى الحقيقي والصحيح . والثاني هو تعزيز الهوية العربية المسيحية .
أما الهدف الأول فهو من صميم المرحلة الحالية ، وإن إصغاء الأوروبيين تحديداً لهذا الأمر هو في غاية الأهمية ، وبخاصة بعد الاعتداء الآثم الذي تم على صحيفة شارلي ايبدو بحجة الدفاع عن الإسلام، وهذا ما تم التنديد به . فالإساءة إلى الأديان مرفوضة وكذلك مقابلة الإساءة بالعنف والقتل مرفوض بشكل أكبر .
 وقال الاب بدر إن جلالة الملك وبكيلومترات غير بعيدة عن باريس مسرح الجريمة ومسرح المظاهرة الأممية ضد الإساءة إلى الأديان ، وكل الأديان، وضد التعامل العنيف مع كل مسيْ ، قد أكد أنّ كل ما يحدث حالياً في الشرق الوسط ليس باسم الإسلام ، وهذا مشرَف وضروري اسماعه للغرب وبلغة الغرب الإنجليزية والفرنسية . وجلالة الملك لا يمثل التيار المعتدل في الإسلام وإنما الإسلام كما هو أصله وسبب نشأته .
وأما الهدف الثاني فهو الحفاظ على الهوية العربية المسيحية وبخاصة بعد الاعتداء على هذا المكوَن الرئيسي في المجتمعات العربية ، ومن المهم القراءة المتأنية للخطاب والاصغاء الى كلماته بشكل دقيق ، حيث جــلالة الملك لا يعتبر العرب المسيحيين ضمن "الأقليات" التي تحدّث عنها بل هو يقول بأنّ الاعتداء قد تم على المسيحيين وعلى الأقليات ، وهذا ما يجعلنا في مؤتمراتنا وندواتنا وكتاباتنا ألا نعود إلى فترة زمنية للوراء حيث كان المسيحيون مصنفين مع "الأقلية" التي تخاف على نفسها ومن غيرها ولا تتفاعل مع قضايا المجتمع .
واضاف "لقد تحدث جــلالة الملك عن العرب المسيحيين وحضورهم في المشرق وإسهاماتهم الحضارية ضمن ثلاثة محاور : أولا : بوصفه لهذا الحضور بأنه ماضٍ وحاضر ومستقبل ، وبذلك ينفي التكهنات السلبية بزوال هذا الحضور وانحساره . وهنا يؤكد جلالته على ما أكد عليه كذلك البابا فرنسيس من على ذات المنبر الاوروبي في تشرين ثاني العام الماضي ، بأن "الشرق الأوسط بدون مسيحيين أو بعدد قليل فقط لن يكون الشرق الأوسط المشرق والمزين بالتعددية الدينية الراقية". وان كلا من قداسة البابا وجلالة الملك قد أخذا على عاتقيهما النبيلين الدفاع عن التعددية الدينية ، وعن الحريات الدينية التي هي حق أساسي من حقوق الانسان.
وثانيا ، أوضح الأب رفعت بدر انّ جلالته شدّد على كون الأردن بلداً واحداً ديانته هي الإسلام لكنّ فيه "مجتمعا مسيحيا له جذور ضاربة في التاريخ" . وهذا ما يحفز على "الاحترام المتبادل" الذي تحدث عنه جلالته في بداية خطابه التاريخي . وهو كذلك شأن يدعم مسيرة السياحة الدينية إلى الأماكن التاريخية ، وهي عصب أساسي من عصب اقتصادنا المتطوّر . ولا مجال لاخفاء التاريخ او التنكر له، لقد قالها الملك عبدالله الثاني وبصوت مسموع وعالٍ، انّ الحضور المسيحي العربي في هذه المنطقة له جذوره التاريخية العميقة ، وهو سيبقى في مسيرة التنمية والنهضة المستقبلية.
وثالثا، قال مدير المركز الكاثوليكي: وكما كان البابا فرنسيس قد ذكر في كلمته في البرلمان الاوروبي كذلك بالاضطهاد والممارسة الفظّة تجاه بعض المسيحيين في الشرق قائلاً : "بأن العديد منهم قد تعرضوا للعنف وطردوا من ديارهم وأوطانهم "، فإنّ جــلالة الملك يوم أمس قد قال بأن بلاده ومملكته الحبيبة  "قد فتحت ذراعيها واسعة لاستقبال ألوف المهجرين المسيحيين العراقيين" . وهذا ما يدل على أنّ الأردن هو الواحة الآمنة للاجئين الفارّين من أوطانهم بسبب تردي الأحوال السياسية والأمنية ، وكذلك هو يأوي المهجرين الهاربين من سطوة الاضطهاد والتمييز الديني.
وأكد الأب بدر إنّ جــلالة الملك ومن على منبر البرلمان الأوروبي قد حمل آلام الإنسانية وآلام شعوب الشرق الأوسط ، وآلام كل من يتألم بسبب اختلافه الديني . هنيئاً للأردن بهذه القيادة الحكيمة،  إنه الربان الماهر للسفينة الأردنية التي تتجه حقاً نحو برَ الأمان ومزيد من الاستقرار.  

Irak : une école à Erbil, grâce à trois fondations de France



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 12 mars 2015 19:09:06 UTC+2
Irak : une école à Erbil, grâce à trois fondations de France
Un fruit du voyage du card. Barbarin à Erbil

Rédaction

ROME, 12 mars 2015 (Zenit.org) - La Fondation Saint-Irénée, la Fondation Mérieux et la Fondation Raoul Follereau s'unissent pour construire l'école Saint-Irénée à Erbil, au Kurdistan irakien, au profit des populations déplacées.

Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et Alain Mérieux, président de la Fondation Mérieux, l'ont annoncé jeudi 5 mars 2015, lors de la soirée des 5 ans de la Fondation Saint-Irénée.

« Cette initiative est née lors du voyage des 6 et 7 décembre 2014 à Erbil ; la visite des camps de réfugiés a en effet révélé un grave déficit éducatif », explique le site en ligne dont nous reprenons l'article ci-dessous.

L'école Saint-Irénée (du nom du deuxième évêque de Lyon) accueillera chaque jour, dès la prochaine rentrée scolaire, dans 18 salles de classe, 900 élèves du primaire et du secondaire en alternance (le matin et l'après-midi), sur un terrain mis à disposition gratuitement par Mgr Petros Mouché, archevêque syriaque-catholique de Mossoul (en résidence à Erbil).  Elle sera inaugurée le 28 juin, jour de la Saint Irénée.

Le coût global de 400 000 euros inclut les bâtiments administratifs et le terrain de sports inclus : l'ensemble sera financé par la générosité publique, à travers les trois fondations Mérieux, Saint-Irénée et Follereau.

Le matériel pédagogique est fourni par le Ministère de l'Education à Bagdad. Les instituteurs et professeurs qui se sont déplacés avec la population, continuant à être payés par le gouvernement, sont prêts à assurer leurs cours.

« Grâce à la générosité des Lyonnais et à celle d'entreprises investies dans le cadre du jumelage Lyon-Mossoul, nous avons agi dans l'urgence en finançant une ambulance, le relogement de 500 familles, l'approvisionnement en nourriture et en produits d'hygiène de plus de 15 000 personnes. Il est temps désormais d'entrer dans une phase de stabilisation et d'investir dans le savoir et l'éducation des enfants, pour l'avenir », déclare Etienne Piquet-Gauthier, directeur de la Fondation Saint-Irénée.

Selon Alain Mérieux, « cette école est une réponse au désarroi des familles face à l'avenir incertain de leur pays et de leurs enfants ».

« Puisque leur exil dure, il est de notre devoir d'offrir aux enfants réfugiés le cadre de l'éducation. L'école, ce sont des règles, des horaires, des comportements, des connaissances, du respect, de la démocratie. C'est surtout un lieu de parole et d'écoute. Cette action est menée avec l'ensemble des établissements scolaires de Lyon », fait observer Gilles de Bailliencourt, directeur diocésain de l'enseignement catholique à Lyon.

Pour soutenir ce projet:  www.fondationsaintirenee.org

jeudi 12 mars 2015

Fwd: Violence

Je vous conseille de voir et écouter la video suivante sur les états des lieux en Syrie ,temoignage de Sr Mariam Agnès ,Paris le 6/3/2015

Envoyé de mon Ipad 

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Expéditeur: "Société de Presse France Catholique" <francecatholique.mail@message-business.com>
Date: 12 mars 2015 17:03:06 UTC+2
Objet:violence de la guerre en Syrie 
Clicker  sur le lien suivant : 

La vérité de Mère Agnès Mariam de la Croix sur la situation en Syrie

10 mars 2015
présentée par Alain Escada, président de Civitas.
lire en ligne

ONU : une réunion sur les chrétiens d’Orient le 27 mars | L'Aide à l'Eglise en Détresse

ONU : une réunion sur les chrétiens d'Orient le 27 mars | L'Aide à l'Eglise en Détresse
ONU : une réunion sur les chrétiens d'Orient le 27 mars

Une première. La France a convoqué une réunion sur la défense des Chrétiens d'Orient et des minorités persécutées au Conseil de Sécurité de l'Onu le 27 mars prochain, présidée par Laurent Fabius. Marc Fromager, directeur de l'AED en France, salue la prise de conscience du grand public et du monde politique à ce sujet dans un entretien réalisé par Radio Vatican.

La défense des Chrétiens d'Orient et des minorités persécutées sera au cœur d'une réunion le 27 mars prochain, au Conseil de Sécurité de l'Onu. Le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé qu'il présiderait personnellement cette réunion pour signifier l'engagement de la France sur ce dossier.

Samedi, Nicolas Sarkozy a reçu à son domicile parisien trois grands témoins du drame actuellement vécu par les chrétiens. Ils étaient accompagnés de Marc Fromager, directeur de la Fondation Aide à l'Église en détresse qui organise ces jours-ci la 7° Nuit des Témoins dans six diocèses de France. Cette initiative réunit des témoins exceptionnels venus d'Irak, Nigéria, Liban, Colombie, afin de défendre la liberté religieuse dans le monde. La rencontre avec le président de l'UMP s'est faite dans la plus grande discrétion et a duré plus d'une heure.

Evoquant ce que les chrétiens vivent et subissent au quotidien au Proche et au Moyen Orient, l'ancien président Sarkozy a parlé d'épuration religieuse commise en silence et a insisté sur le rôle historique de la France dans la protection des chrétiens de cette région. L'entretien a également permis d'aborder la situation du Nigéria, mis à feu et à sang par Boko Haram, de l'Irak qui s'enfonce chaque jour davantage dans le chaos, l'affaiblissement de la laïcité en Turquie, le soutien des Kurdes aux chrétiens et la situation au Liban qui subit de plein fouet les conséquences de la guerre en Syrie.

Joint au téléphone par Cyprien Viet, le directeur de l'AED, Marc Fromager, salue une prise de conscience du grand public et du monde politique :

Nous sommes ravis d'apprendre cette initiative. Nous constatons depuis quelques semaines, quelque mois, en tout cas depuis l'été dernier avec cette actualité au Moyen-Orient, la prise de Mossoul et de la Plaine de Ninive, qu'il y a une réelle mobilisation, sensibilisation de la population française et donc, par voie de ricochet, des parlementaires et des responsables politiques sur cette question des chrétiens d'Orient, sur ce qui se passe au Moyen-Orient. En ce moment, nous sommes en pleine tournée de la Nuit des Témoins, -ce sont des veillées de prière -, et nous constatons une mobilisation bien supérieure à ce que nous avions constaté les années précédentes. Donc, il y a un réel intérêt, une réelle volonté des responsables politiques de répondre à cet engouement, à cet intérêt plus important pour ce qui se passe au Moyen-Orient. Donc, on ne peut que se réjouir de cette initiative. Maintenant, reste à savoir si ce ne sera que des belles paroles. Et là, on est quand même en droit d'émettre quelques réserves sur le fait que pour le moment, la stratégie politique de la France au Moyen-Orient n'a pas changé. Et donc, au-delà des belles déclarations, il faudra voir bien entendu ce qui sera fait de concret.

Qu'est-ce que le Conseil de sécurité de l'ONU pourrait faire de concret pour préserver la présence chrétienne au Proche-Orient ? Est-ce qu'il y a des mesures très concrètes qui pourraient s'appliquer en urgence ?

Aujourd'hui, les chrétiens d'Orient qui sont menacés de disparition, ce sont ceux de l'Irak et de la Syrie. En Irak, il n'en reste vraiment plus beaucoup. Évidemment, il faudrait stabiliser ce pays. Aujourd'hui, le noyau du problème reste la Syrie où il y avait à peu près 8% de chrétiens il y a quatre ans. Maintenant, ils sont en train de partir. Pratiquement 40% de la population chrétienne a disparue. Et donc, tant que ce pays, la Syrie, ne sera pas débarrassé des scories de cette guerre qui, je le rappelle, est une guerre internationale puisque vous avez des mercenaires venant de 84 pays différents, tant que l'ordre ne sera pas rétabli a minima dans ce pays, les chrétiens continueront à fuir. Et on peut malheureusement craindre leur disparition totale très proche à venir.

Laurent Fabius est intervenu à ce sujet pendant une visite au Maroc. On a vu un certain nombre de dirigeants arabes s'exprimer de plus en plus clairement contre l'État islamique depuis quelques semaines : la Jordanie, l'Égypte, la Ligue Arabe. Est-ce que vous sentez une prise de conscience au niveau de ces États majoritairement musulmans ? Est-ce que vous sentez que les gouvernements actuels sont prêts à lutter contre l'extrémisme islamiste ?

Espérons ! J'ai un peu l'impression que ça reste au niveau des belles paroles. Certains régimes de la zone moyen-orientale doivent commencer à se sentir menacés par le renforcement de l'État islamique. Un certain nombre de pays musulmans se rendent compte également que l'image véhiculée de l'Islam du fait de l'extrême violence de l'État islamique ne leur est pas profitable. Mais malheureusement, force est de reconnaitre que pour le moment, il y a une espèce d'unanimité, que ce soit de la péninsule arabique, – l''Arabie Saoudite et le Qatar-, ou de l'Occident, -les États-Unis et la France et la Grande-Bretagne -, à continuer de soutenir et financer tous les djihadistes mercenaires dans l'est syrien avec comme objectif prioritaire de renverser Bachar Al-Assad. On sait, on connait la porosité totale entre ces groupes et l'État islamique. Donc, on peut encore une fois faire de grandes déclarations, tant que nous continuerons à avoir comme objectif prioritaire le renversement de Bachar avec le soutien de tous ces mercenaires dans l'est syrien, en réalité, indirectement, on continuera à soutenir l'État islamique. C'est pourquoi j'émets quelques réserves sur l'unanimité de ces belles paroles.

Vous vous êtes entretenus samedi avec Nicolas Sarkozy en présence de certains participants à la Nuit des Témoins. Qu'est-ce qu'il est ressorti de cette discussion ? Je crois qu'il a employé le terme de « génocide » religieux ? Qu'est-ce que vous pensez de ce terme ?

La première chose, c'est qu'effectivement, nous avons été reçus par Nicolas Sarkozy, chez lui, en compagnie de son épouse. Donc, c'était une marque de bienveillance, même honorifique vis-à-vis de nos témoins qui viennent du Moyen-Orient mais également du Nigéria. Et donc, nous avons été bien entendu très touchés par ce geste avec, je crois, un réel intérêt de Nicolas Sarkozy pour ces questions de chrétiens discriminés, cette question du Moyen-Orient. Il a effectivement utilisé ce mot de génocide. Il n'est pas le premier à le faire mais venant d'un responsable politique, à son niveau, c'est vrai que cela est une manière forte d'afficher à la fois la réalité des faits. Est-ce qu'il faut utiliser ce mot ou pas ? Je n'en sais rien. Je sais que le mot est polémique. Les chrétiens au nord de l'Irak n'ont pas été massivement exécutés, on leur a permis de fuir. Bien entendu, ils ont tout perdu et on peut le regretter. Mais il n'y a pas eu d'exécutions de masse et l'on s'en réjouit ! Donc, est-ce que le mot s'applique ou pas ? On n'en sait rien. En tout cas, un génocide culturel et le résultat, c'est une disparition, encore une fois, totale de toutes ces communautés du Moyen-Orient. Dans ce sens-là, on peut sans doute utiliser le terme.

Source: Radio Vatican



Envoyé de mon Ipad 

Syrie: l’AED lance une journée mondiale de prière le 15 mars | L'Aide à l'Eglise en Détresse

Syrie: l'AED lance une journée mondiale de prière le 15 mars | L'Aide à l'Eglise en Détresse
SYRIE : l'AED lance une journée mondiale de prière le 15 mars

Le Patriarche d'Antioche Grégoire III, à la tête de l'Église melkite gréco-catholique, appelle à une journée de prière pour la Syrie le 15 mars 2015, quatre ans après le début de la guerre. L'AED, qui a déjà versé 6,3 millions d'euros pour les réfugiés syriens depuis 2011, soutient cet appel.

Participer à la journée mondiale de prière pour la paix en Syrie

Les 15 et 16 mars 2011, il y a quatre ans, ont commencé les manifestations contre Bashar El-Assad dans la ville syrienne de Deraa. Aujourd'hui, la situation de millions de personnes en Syrie est catastrophique. L'avancée du prétendu Etat islamique dans la région du nord-est (cf. les dernières nouvelles reçues hier, voir ci-dessous), l'extension du conflit aux pays voisins et la diminution de l'attention de la communauté internationale la rend encore plus tragique.

L'AED, qui a déjà versé 6,3 millions d'euros depuis le début de la guerre, fournit  une aide d'urgence aux familles de Damas, Alep, Homs et d'autres zones touchées : aliments de base, médicaments, soins médicaux d'urgence, la location d'hébergements ainsi que les frais de chauffage et d'électricité. Tout ceci soulage dans l'immédiat mais ne met pas fin à la guerre.

L'AED appelle donc à prier le 15 mars en communion avec les chrétiens de Syrie et du Proche-Orient pour la fin de la guerre et de la souffrance, à la suite de l'appel du Patriarche Grégoire III: « Le carême est un chemin de croix, et les pays arabes en sont à leur cinquième année de chemin de croix. La tragédie que nous vivons aujourd'hui est la plus importante depuis la seconde guerre mondiale. Nous sommes désemparés devant la douleur et la souffrance de toutes les communautés chrétiennes et musulmanes de notre peuple. Tout le monde a été touché par la pauvreté, la faim, le froid, le manque de vêtements, les maladies et invalidités. Du plus profond de nos souffrances et de notre douleur en Syrie, nous crions avec notre peuple qui souffre, qui marche sur le chemin sanglant de la Croix, et lançons un appel au monde entier : Assez ! Assez ! Assez de la guerre en Syrie ! Nous croyons en la puissance de la prière et nous appelons à une journée de solidarité avec la Syrie, une journée de prière pour l'espérance et la paix en Syrie. »

Cette journée de prière suivra l'appel du Pape François à prier pour la paix les 13 et 14 mars.

Des nouvelles de Khabour : 10 mars 2015

L'AED a reçu le 10 mars un message de l'archimandrite Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens et responsable du CAPNI (Christian Aid Program Northern Iraq) donnant les nouvelles récentes sur la région de Khabour en proie avec l'Etat islamique:

« Suite à l'avancée de Daech (ndlr: Etat islamique) qui contrôlait alors trois villages de la partie nord de Khabour, des frappes aériennes intensives ont été lancées par les États-Unis, et les combattants kurdes et assyriens ont contre-attaqué sur le terrain. Le siège de 14 combattants assyriens à Rakba (colline entre Tel Nasri et Tel Tammar) a pris fin et ils ont été libérés indemnes. Les trois villages Tel Nasri, Tel Maghas et Tel Hafyan sont à nouveau contrôlés par les combattants kurdes et assyriens. Daech a donc été vaincu et exclu de la rive nord du fleuve Khabour.

Jusqu'à présent, nous n'avons pas de nouvelles des quelque 250 captifs. Nous sommes donc encore en droit d'espérer. Nous espérons et prions pour leur libération.

Hier, lundi 9 mars, nous avons réussi à envoyer un camion avec du matériel de secours (médicaments, le lait et les couvertures) à Hasseke via Fishkhabour (à la frontière syro-irakienne). Nous sommes reconnaissants envers les autorités kurdes qui nous ont facilité le transport des deux côtés (irakien et syrien). Plusieurs oeuvres chrétiennes caritatives nous ont porté secours.

Je voudrais préciser quelque chose de très important au sujet des chrétiens assyriens ciblés par l'État islamique dans la région de Khabour : leurs grands-pères avaient survécu au génocide de 1915, les survivants avaient fui vers Dohuk, intégré au nouvel État irakien en 1932. Un an plus tard, le 6/7 août 1933, un nouveau massacre a eu lieu à Sumail/Semele près de  Duhok, ciblant spécifiquement les chrétiens assyriens. (Hasard étonnant, l'État islamique a contrôlé la plaine de Ninive le 6/7 août 2014 !!!) Ils ont survécu à ce nouveau génocide et ont fui vers la région de Khabour en Syrie pour commencer une nouvelle vie.

Trois persécutions en un siècle pour un même peuple : assez !

Cela se passe en parallèle de la destruction de la mémoire assyrienne, l'histoire et l'identité de Ninive, Nimrud, etc.

La question est :
Si notre histoire est détruite, nos sites historiques démolis, notre présent sacrifié, pouvons-nous avoir un avenir ?
Un futur est-il possible s'il n'y a plus ni passé ni présent ?

Agir dépasse la capacité de la petite minorité que nous sommes.
C'est une obligation morale du monde international et civilisé de faire quelque chose.

Le peuvent-ils? Oui
Vont-ils le faire ? Je ne sais pas… »

Archimandrite Emanuel Youkhana
ܐܪܟܕܝܩܘܢ ܥܡܢܘܐܝܠ ܝܘܚܢܢ



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Chrėtien d'Orient



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Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 12 mars 2015 12:04:52 UTC+2

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Le Liban, un pays de passage pour les syriaques et les assyriens de Hassaké - Patricia KHODER - L'Orient-Le Jour

Le Liban, un pays de passage pour les syriaques et les assyriens de Hassaké - Patricia KHODER - L'Orient-Le Jour

Le Liban, un pays de passage pour les syriaques et les assyriens de Hassaké

Avant la guerre en Syrie, la communauté assyrienne comptait environ 5 000 personnes au Liban, installées entre les quartiers assyriens de Sed el-Baouchrieh et d'Achrafieh, ainsi qu'à Zahlé et à Sarba. Aujourd'hui, et depuis 2011, avec le flux de réfugiés arrivés d'Irak et de Syrie, ils sont un peu plus de 10 000 personnes. Ils habitent toujours ces quartiers, et louent des maisons également à Bourj Hammoud, Raouda, Sabtiyé et Dekouané. Ils passent quelques mois, voire une année, au Liban avant de partir vers l'Europe, les États-Unis ou l'Australie. Ils sont plusieurs familles à vivre sous un même toit. Et tentent de joindre les deux bouts tout en préservant leur dignité.

Ils étaient plus de 100 000 assyriens et syriaques dans la ville de Hassaké et les villages du Khabour, un affluent de l'Euphrate, avant la guerre ; aujourd'hui, ils ne sont plus que 3 000. Ils ne savent plus où aller. Les localités du Khabour ont été vidées de leurs habitants, 300 d'entre eux sont toujours pris en otage par l'État islamique, et la ville de Hassaké n'est pas un lieu sûr pour y rester longtemps.

Le gouvernement libanais a pris l'initiative la semaine dernière de leur ouvrir la frontière pour des raisons humanitaires. Beyrouth sait que leur nombre est réduit et qu'ils ne s'attarderont pas dans le pays, la plupart d'entre eux tentant, à travers le HCR, de rejoindre l'Europe, l'Amérique ou l'Australie où ils ont des proches.
Depuis le week-end dernier donc, ils arrivent par petits groupes chez des proches installés au Liban depuis plusieurs mois ou quelques années. Certains assyriens du Khabour habitent le Liban depuis des dizaines d'années et travaillent dans le pays. Ils ont tous des histoires d'horreur à raconter. Celles de bus envoyés par des membres de leur communauté et qui les ont amenés de leurs villages, sous les bombes, jusqu'aux villes de Hassaké et Kamichli, où il y a un aéroport... pour faire 1 300 kilomètres, ensuite, en voiture afin de venir à Beyrouth.

(Lire aussi : Le calvaire des exilés chrétiens du Khabour au Liban)

Ils sont arrivés sans bagages au Liban, n'ont pas eu le temps de faire leurs valises. Rares sont ceux qui pensent qu'un jour ils pourront rentrer chez eux. Nombre de ceux qui se sont réfugiés au Liban depuis plusieurs mois ont des parents parmi les 300 personnes enlevées par les miliciens de l'EI.

Citoyens de deuxième catégorie
Pour beaucoup de ces chrétiens, la chute de leur village entre les mains des jihadistes constitue une preuve infaillible que le régime de Bachar el-Assad les a bel et bien lâchés et ne les a jamais favorisés par rapport aux autres minorités. Les riches certes étaient libres de faire du commerce. Les personnes diplômées accédaient à des postes administratifs, mais comme partout, il fallait avoir des pistons.

Contrairement à ce que nombre d'entre eux pensaient, le régime ne les a jamais protégés. De plus en plus de syriaques et d'assyriens du Khabour estiment qu'ils ont toujours été considérés comme des citoyens de deuxième catégorie. Dans ce cadre, ils rappellent qu'Assad père avait détourné, en 1995, l'eau de cet affluent de l'Euphrate pour mieux irriguer les villages des tribus arabes, obligeant les assyriens à acheter l'eau auprès de ces tribus.

(Reportage : Rémy et Novart, assyriens des villages de Hassaké, racontent l'enfer)

Nombre d'entre eux rappellent en outre les meurtres de chrétiens assyriens et syriaques, qui n'ont jamais été punis. Ainsi, la ville de Hassaké en 2010 a été témoin d'un crime commis par un officier sunnite de l'armée contre un commerçant assyrien à qui il devait de l'argent. Il lui a tiré dessus en plein jour. « Une fois l'homme à terre, l'officier a mis le pied sur sa tête comme pour bien rappeler aux chrétiens leur place dans l'État », rapportent plusieurs personnes à L'Orient-Le Jour. Le militaire n'a jamais été interpellé et jugé.
Plus d'un raconte l'histoire d'une église prise d'assaut par des tribus arabes, dans l'un des villages du Khabour. L'homme qui l'a défendue en tirant sur ceux qui voulaient la profaner a fait de longues années de prison alors que ceux qui voulaient vandaliser le lieu de culte avaient rapidement été relâchés par les autorités.

Nombre de personnes croisées dans le quartier assyrien de Sed el-Baouchrieh se demandent pourquoi l'armée syrienne, notamment l'aviation, n'est pas intervenue quand les villages du Khabour ont été pris d'assaut par les miliciens de l'État islamique, laissant les jihadistes parvenir rapidement aux localités chrétiennes.
Assyriens et syriaques ne veulent plus servir dans l'armée. C'est l'une des raisons pour lesquelles les réservistes fuient le pays. Minoritaires, ils sont placés directement sur le front. Un homme raconte que son frère a été obligé de faire quatre ans de service militaire au lieu des deux ans et demi réglementaires. Pour l'aider à quitter la Syrie, les originaires du village, installés en Suède, ont fait une collecte rassemblant 21 000 dollars pour permettre au jeune homme de fuir avec un passeur et de s'établir en Suède.

Les relations avec les Kurdes
Sur un autre plan, même si les Gardiens du Khabour (assyriens) et la milice syriaque Sutoro coopèrent et sont soutenus par les miliciens kurdes, rares sont les membres de ces deux communautés chrétiennes qui leur font confiance. Ils se réfèrent dans ce cadre à un passé sanglant : ce sont des tribus kurdes, poussées par les Ottomans, qui avaient perpétré des crimes contre les deux communautés chrétiennes durant la Première Guerre mondiale, réquisitionnant leurs maisons dans plusieurs villes de l'actuelle Turquie, notamment à Urfa et à Mardine.
Les habitants du Khabour rapportent également que dans plusieurs villages désertés par les chrétiens et non occupés par les miliciens de l'EI, les Kurdes ont squatté les maisons de ceux qui sont partis et refusent de payer ou d'acheter ces habitations, où cas où quelques chrétiens restés dans la ville de Hassaké les solliciteraient à ce sujet.

(Repère : Les Assyriens, une communauté chrétienne récemment implantée en Syrie)

Syriaques et assyriens de Hassaké et de Syrie veulent absolument quitter le Moyen-Orient. Ils se tournent notamment vers l'Europe et les États-Unis, où ils sont présents depuis plusieurs dizaines d'années. Le patriarcat assyrien se trouve à Chicago, le patriarche ayant émigré aux États-Unis avec les massacres qui avaient touché la communauté en Irak en 1933. Le poids des syriaques est plus prononcé en Europe. La communauté possède ainsi un important archevêché aux Pays-Bas. Ils sont quelque 750 000 dans le monde, dont 30 000 au Liban. Quant aux assyriens, ils sont 600 000.
Ces deux Églises sont les plus anciennes d'Orient. Elles ont préservé la langue araméenne dans leur liturgie, alors que les membres de la communauté parlent cette langue et ces divers dialectes, selon la région d'où ils sont originaires.

Sur le plan dogmatique, il existe très peu de différence entre les syriaques et les assyriens. Ces deux communautés se sont séparées en 1525, les syriaques créant un patriarcat à Antioche et les assyriens un siège patriarcal à Bagdad.

Lire aussi

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Nos dossiers, pour aller plus loin
Quand les chrétiens de Syrie organisent leur protection

Les assyriens venus d'Irak, ou la lente agonie des chrétiens d'Orient

Les syriaques, une communauté chrétienne en voie de disparition



Envoyé de mon Ipad 

En Irak, un crime contre l’histoire de l’humanité

En Irak, un crime contre l'histoire de l'humanité

En Irak, un crime contre l'histoire de l'humanité

Capture d'écran d'une vidéo de propagande diffusée sur Internet par l'Etat islamique.

Editorial du « Monde ». En 2001, les deux Bouddhas monumentaux de Bamiyan, en Afghanistan, s'effondraient dans le souffle d'une charge explosive posée par les talibans. En 2012 au Mali, les mausolées des saints musulmans de Tombouctou étaient détruits par une horde djihadiste. Un peu plus tard, au même endroit, des manuscrits préislamiques d'une inestimable valeur faisaient l'objet d'un autodafé. Depuis huit mois maintenant, l'escalade de la barbarie à laquelle se livre l'Etat islamique (EI) en Irak est sans limites. Avec un objectif : éradiquer toute trace des anciennes civilisations. L'islamisme est un nihilisme totalitaire. Rien ne doit subsister qui témoigne d'autre chose que la version pathologique de l'islam propagée par ses adeptes. Dans le sang et les ruines.

L'EI prône un retour au temps de Mahomet, au tout début du VIIe siècle, aux sources littérales. Même les vestiges islamiques ultérieurs ne sont pas épargnés. A Mossoul, deuxième ville d'Irak, la mosquée dite de Jonas, datant du XIIe siècle,...



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Islamic State Group Inflicts Heavy Damage to 10th Century Monastery - Aleteia

Islamic State Group Inflicts Heavy Damage to 10th Century Monastery - Aleteia
Islamic State Group Inflicts Heavy Damage to 10th Century Monastery - Aleteia
The Islamic State group's attempt to erase any culture but its own continues apace.

 The jihadists have damaged the façade of the ancient monastery of St. George, or Mar Gorgis, in Mosul.

But the church has not been destroyed, contrary to rumors in the media that spoke of its total demolition, said the Fides News Agency. A photo published exclusively on ankawa.com website shows the church with a destroyed facade.

"IS destroyed the front wall of St. George monastery to remove the big built in cross," Archimandrite Emanuel Youkhana, a member of the Assyrian Church of the East who runs a humanitarian aid effort out of Dohuk in northern Iraq, told Aleteia.

The crosses that stood on the dome and roof of the monastery had been removed by jihadists in December, similarl to what happened to the other churches in the territories controlled by the Islamic State. Local sources and the photo published by the Iraqi website confirms that the cemetery adjacent to the church, where the bodies of many Iraqi Christian soldiers killed during the Iraq-Iran war are buried, was destroyed.

In recent times, according to news confirmed by various sources, the monastery of St. George had been used by jihadists as a place of detention. In December, there were at least 150 prisoners who were transferred blindfolded and handcuffed, including some chief tribal Sunni opponents of the Islamic State and former members of the security apparatus, previously held in the prison in Badush. Previously, local sources had reported to Fides that groups of women were brought to the same monastery.

Erica Hunter, senior lecturer in Eastern Christianity at the University of London, explained in an email to Aleteia that Mar Gorgis was one of the oldest churches in Mosul.

"Daesh (I do not use the term ISIS/ISIL since it conveys some concept of a quasi-state) have destroyed mosques, tombs and other medieval sites, as well as the recent destruction of Nimrud, so regrettably I see the medieval churches of Mosul as being 'on their list' of cultural destruction, which of course undermines the morale of the local inhabitants," she said. 

Nineveh Yakou, Assyrian Archaeologist and Director of Cultural Heritage and Indigenous Affairs at A Demand for Action, told IBTimes UK that the monastery was founded by the Assyrian Church of the East in the 10th century but rebuilt as a seminary by the Chaldean Catholic Church in 1846.

"The current monastery was built on an archeological site containing ancient Assyrian ruins. It was an important show of continuity from the Assyrian to our culture," Yakou said.

"Isis is wiping out the cultural heritage of Iraq. The monastery was classified as cultural heritage. It's a cultural and ethnic cleansing."

Between killing Christian hostages and defending Tikrit from the Iraqi army's attempt to retake it, ISIS has been busy. But the terrorist organization still finds time to cleanse the territory it controls of cultural and religious heritage sites. Last week its militants reportedly bulldozed the 2,000-year-old city of Hatra and the Nimrud archaeological site near Mosul. Two weeks ago, the jihadist group published a video showing militants destroying artefacts in a Mosul museum and at the Nergal Gate to ancient Nineveh, taking a sledgehammer to artifacts. UNESCO director general Irina Bokova has described the actions as a "war crime."


John Burger is news editor for Aleteia's English edition. Fides contributed to this report.


Envoyé de mon Ipad 

mercredi 11 mars 2015

Message du pape François aux chrétiens du Moyen Orient



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 11 mars 2015 19:29:00 UTC+2
Message du pape François aux chrétiens du Moyen Orient
Les personnes âgées, un choeur permanent du grand sanctuaire spirituel

Rédaction

ROME, 11 mars 2015 (Zenit.org) - Les personnes âgées forment comme un "choeur permanent du grand sanctuaire spirituel", explique le pape François.

Le pape s'est adressé aux chrétiens de langue arabe et spécialement du Moyen Orient à l'occasion de l'audience générale du mercredi, ce 11 mars, place Saint-Pierre, et dans le cadre de sa seconde catéchèse sur les personnes âgées.

"Je souhaite cordialement la bienvenue aux pèlerins de langue arabe, en particulier ceux qui viennent du Moyen Orient! Chers frères et soeurs, la vieillesse contient une grâce et une mission, une vraie vocation du Seigneur."

Il a ajouté: "Les grands-pères et les grands-mères forment le "choeur" permanent d'un grand sanctuaire spirituel, dans lequel la prière de supplication et le chant de louange soutiennent la communauté qui travaille et lutte dans le champ de la vie. Que le Seigneur vous bénisse ! »

A.B.

SYRIE - Incertitude sur le sort des chrétiens otages des djihadistes

ASIE/SYRIE - Incertitude sur le sort des chrétiens otages des djihadistes
Hassakè (Agence Fides) – Les chrétiens des villages de la vallée de la rivière Khabur pris en otage par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » continuent à se trouver entre les mains de leurs ravisseurs et leur sort semble lié également à l’évolution des équilibres militaires dans la région. « Nous avons eu des signaux – indique à l’Agence Fides l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo – selon lesquels l’armée serait sur le point d’attaquer la région qui se trouve au sud de Qamishli et à l’est d’Hassaké, contrôlée par les djihadistes de l’Etat islamique. Si l’opération militaire devait être couronnée de succès, ils (les militaires NDT) pourraient ensuite aller libérer les villages de la vallée de la rivière Khabur d’où ont fui les assyriens et se diriger ensuite vers Shaddadi, qui est une place forte du Daesh (le prétendu « Etat islamique ») ». Dans cette situation incertaine, l’Archevêque indique qu’il n’existe pas de nouv elles récentes fiables relatives à une possible libération des otages et que toute indiscrétion à cet égard doit être vérifiée avec soin. « Nous avions demandé de libérer au moins les jeunes et les femmes mais cela n’a pas eu lieu jusqu’à présent. L’Evêque assyrien m’a dit : je dirai que je suis certain de leur libération seulement lorsque je les verrai arriver devant la porte de l’église ».
Pour l’heure, seuls 23 chrétiens pris en otage ont été libérés par les djihadistes sur un total de plusieurs centaines. (GV) (Agence Fides 11/03/2015)

mardi 10 mars 2015

Des chrétiens assyriens libérés par Daech | La-Croix.com - Monde

Des chrétiens assyriens libérés par Daech | La-Croix.com - Monde
220 chrétiens enlevés par Daech en Syrie

Cinquante-deux familles chrétiennes enlevées par les djihadistes de Daech le 23 février dans des villages du nord-est de la Syrie, près de la frontière turque, devaient être libérées à la fin de la semaine dernière, a annoncé lundi 9 mars Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas. Mais, contrairement à ce que le nonce avait annoncé dans un premier temps, la libération d'une partie de ces familles a été compromise par des combats entre Kurdes et membres de Daech, alors que les chrétiens étaient déjà montés dans des bus destinés à les ramener auprès des leurs, précise Mgr Zenari.

Les otages, qui font partie d'un groupe de 220 chrétiens assyriens séquestrés par Daech le 23 février près de Hassaké, devaient être libérés sans que des rançons aient été payées. Une partie d'entre eux se trouvent désormais en lieu sûr.

» Lire aussi : 220 chrétiens enlevés par Daech en Syrie

Outre celles dont la libération a été empêchée par les combats, les terroristes retiennent encore 16 personnes, dont huit chrétiens et huit Kurdes, qui sont utilisés comme « boucliers humains » pour couvrir leur retraite en cas de bombardements aériens. Alors qu'au moins 15 chrétiens assyriens avaient été tués lors de la prise de leurs villages, des milliers avaient réussi à fuir et sont actuellement réfugiés à Hassaké et à Qamichli, des villes sous contrôle du gouvernement syrien mais situées à une dizaine de kilomètres seulement de la ligne de front.

Fin février, 19 otages assyriens capturés dans la région de Khabour avaient déjà été libérés par les terroristes après le paiement d'une rançon de 1 700 dollars (1 583 €) par tête. Ils ont été accueillis dans l'église de Notre-Dame de Hassaké, la capitale du gouvernorat du même nom.

» Lire aussi : En Syrie, libération d'une vingtaine d'otages chrétiens assyriens



Envoyé de mon Ipad