Cinquante-deux familles chrétiennes enlevées par les djihadistes de Daech le 23 février dans des villages du nord-est de la Syrie, près de la frontière turque, devaient être libérées à la fin de la semaine dernière, a annoncé lundi 9 mars Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas. Mais, contrairement à ce que le nonce avait annoncé dans un premier temps, la libération d'une partie de ces familles a été compromise par des combats entre Kurdes et membres de Daech, alors que les chrétiens étaient déjà montés dans des bus destinés à les ramener auprès des leurs, précise Mgr Zenari.
Les otages, qui font partie d'un groupe de 220 chrétiens assyriens séquestrés par Daech le 23 février près de Hassaké, devaient être libérés sans que des rançons aient été payées. Une partie d'entre eux se trouvent désormais en lieu sûr.
» Lire aussi : 220 chrétiens enlevés par Daech en Syrie
Outre celles dont la libération a été empêchée par les combats, les terroristes retiennent encore 16 personnes, dont huit chrétiens et huit Kurdes, qui sont utilisés comme « boucliers humains » pour couvrir leur retraite en cas de bombardements aériens. Alors qu'au moins 15 chrétiens assyriens avaient été tués lors de la prise de leurs villages, des milliers avaient réussi à fuir et sont actuellement réfugiés à Hassaké et à Qamichli, des villes sous contrôle du gouvernement syrien mais situées à une dizaine de kilomètres seulement de la ligne de front.
Fin février, 19 otages assyriens capturés dans la région de Khabour avaient déjà été libérés par les terroristes après le paiement d'une rançon de 1 700 dollars (1 583 €) par tête. Ils ont été accueillis dans l'église de Notre-Dame de Hassaké, la capitale du gouvernorat du même nom.
» Lire aussi : En Syrie, libération d'une vingtaine d'otages chrétiens assyriens
Cl.H. avec Apic et AsianewsEnvoyé de mon Ipad
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.