AFRIQUE/EGYPTE - Déclarations du Patriarche copte orthodoxe à propos de la mission de son Eglise
Le Caire (Agence Fides) – L'Eglise copte orthodoxe est une réalité de nature spirituelle qui sert toute la société égyptienne, sans exception, et réalise ce service sans revendiquer de rôles politiques directs, se limitant à exercer sa propre mission ecclésiale. C'est ce qu'a réaffirmé avec force le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II, en parlant dans un théâtre paroissial du Caire. Dans son intervention, le Patriarche a répété intentionnellement que l'Eglise copte orthodoxe n'offre d'appuis directs et personnels à aucun candidat et que ses initiatives sociales, d'assistance et de nature éducative doivent être toutes mises en relation avec sa mission spirituelle, au profit du salut de tous.
Le pays se prépare actuellement aux élections législatives qui se dérouleront à compter du 17 octobre prochain. La date limite pour la présentation des candidats et des listes est prévue pour les jours prochains et en vue de cette échéance, le climat de mobilisation pré-électoral devient plus évident. Au cours de ces dernières heures, le responsable de la Fédération égyptienne pour les droits fondamentaux, Naguib Gabriel, de religion copte, a présenté aux organismes compétents la documentation requise pour participer aux élections. Est par ailleurs confirmée la présence de chrétiens coptes dans les listes du parti salafiste al-Nour. Au cours de ces derniers mois, pour répondre aux polémiques reprises par la presse, des responsables de la formation islamique ont précisé que l'insertion de candidats chrétiens au sein de ses listes électorales représentait « un acte dû », rendu obligatoire par la loi électorale et qu'elle fait partie des pré-requis constitutionnels auxquels les formations politiques doivent obtempérer pour être admises aux prochaines élections législatives.
L'activiste copte Nader El-Serafy, représentant de la formation politique Ghad el-Thawra et cofondateur de Copts 38 – mouvement laïc créé en 2011 pour demander la réintroduction des dispositions canoniques introduites par l'Eglise copte orthodoxe et abrogées par la suite qui admettaient 9 cas dans lesquels les coptes orthodoxes pouvaient divorcer – a annoncé depuis longtemps son intention de se porter candidat sur les listes du parti conservateur salafiste. L'Eglise copte orthodoxe n'a jamais explicitement condamné le choix des chrétiens qui décident de militer dans des partis d'inspiration islamiste. La loi électorale en vigueur établit que les chrétiens coptes doivent être représentés par au moins 24 candidats dans les listes des partis participants au niveau national. (GV) (Agence Fides 09/09/2015)
Le pays se prépare actuellement aux élections législatives qui se dérouleront à compter du 17 octobre prochain. La date limite pour la présentation des candidats et des listes est prévue pour les jours prochains et en vue de cette échéance, le climat de mobilisation pré-électoral devient plus évident. Au cours de ces dernières heures, le responsable de la Fédération égyptienne pour les droits fondamentaux, Naguib Gabriel, de religion copte, a présenté aux organismes compétents la documentation requise pour participer aux élections. Est par ailleurs confirmée la présence de chrétiens coptes dans les listes du parti salafiste al-Nour. Au cours de ces derniers mois, pour répondre aux polémiques reprises par la presse, des responsables de la formation islamique ont précisé que l'insertion de candidats chrétiens au sein de ses listes électorales représentait « un acte dû », rendu obligatoire par la loi électorale et qu'elle fait partie des pré-requis constitutionnels auxquels les formations politiques doivent obtempérer pour être admises aux prochaines élections législatives.
L'activiste copte Nader El-Serafy, représentant de la formation politique Ghad el-Thawra et cofondateur de Copts 38 – mouvement laïc créé en 2011 pour demander la réintroduction des dispositions canoniques introduites par l'Eglise copte orthodoxe et abrogées par la suite qui admettaient 9 cas dans lesquels les coptes orthodoxes pouvaient divorcer – a annoncé depuis longtemps son intention de se porter candidat sur les listes du parti conservateur salafiste. L'Eglise copte orthodoxe n'a jamais explicitement condamné le choix des chrétiens qui décident de militer dans des partis d'inspiration islamiste. La loi électorale en vigueur établit que les chrétiens coptes doivent être représentés par au moins 24 candidats dans les listes des partis participants au niveau national. (GV) (Agence Fides 09/09/2015)
JTK