Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 24 novembre 2012

Le patriarche Raï recevra ce matin à Rome la barrette de cardinal

 | À La Une | L'Orient-Le Jour   OLJ  -24/11/2012


Le patriarche Raï recevra ce matin à Rome la barrette de cardinal

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Fady NOUN | 24/11/2012

Le président Sleiman a été reçu en audience hier par le pape Benoît XVI. Tony Gentile/AFP
Le président Sleiman a été reçu en audience hier par le pape Benoît XVI. Tony Gentile/AFP
SAINT-SIÈGE C’est en présence du chef de l’État déjà à Rome pour l’occasion, d’officiels de tous les camps politiques, ainsi que d’une foule de plusieurs centaines de Libanais enthousiastes que le chef de l’Église maronite sera élevé à la dignité de prince de l’Église universelle.


C'est d'abord en chef religieux que le patriarche Raï reçoit aujourd'hui, au Vatican, la barrette de cardinal et se voit ainsi associé au gouvernement de l'Église universelle, avec en perspective l'élection du successeur de Benoît XVI.
Ce que le pape veut signifier par ce geste, et il l'a dit, c'est aussi bien l'importance d'une Église orientale au rôle fondamental pour l'avenir des chrétiens que la dimension universelle de l'Église catholique. Pour Benoît XVI, il s'agit de montrer que le Saint-Siège ne représente pas un continent, mais le monde entier, avec l'émergence d'autres continents que l'Europe comme acteurs principaux de la vitalité de l'Église et de sa dynamique de renouvellement.



Du reste, Benoît XVI n'a pas attendu ce moment pour commencer à confier au patriarche maronite des dossiers essentiels. Les visites à l'Église syro-malankare en Indes ou celles de chrétiens orientaux en Turquie, à Chypre, en Irak ou au Caire sont pour le chef de l'Église maronite autant de missions qu'il se soit confiées dans une Asie vitale pour l'avenir de l'Église catholique, face à une Europe redevenue terre de mission, avec ses églises qui se vident et parfois se vendent, avec la baisse de la fréquentation des sacrements, à commencer par celui du mariage, avec une doctrine attaquée avec virulence par un courant séculariste dévastateur aussi bien dans les médias que dans les programmes eugéniques des grandes organisations internationales.


Mais c'est l'Église maronite, et en somme tout un peuple, autant que son chef, qui reçoit aujourd'hui cet honneur – qui n'a rien d'honorifique. Le patriarche Raï obtient cette dignité – ce sera désormais un prince de l'Église universelle –, « entouré d'une couronne de frères, comme un chêne de sa frondaison ». C'est peut-être archaïque, peut-être paysan, peut-être « maronite », mais c'est bien ainsi. Qu'est-ce qu'un patriarche sans son peuple ?


Une délégation libanaise haute en couleur d'un millier de personnes venues du Liban et de l'étranger assiste à la cérémonie d'installation qui se tient ce matin à Saint-Pierre, à 11 heures. Sur l'avion de la MEA qui nous transportait à Rome, l'exubérance libanaise était au rendez-vous – le capitaine voulait se faire photographier avec le ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, qui fait le déplacement, et les couloirs étaient impraticables.


Ils sont venus à Rome de toutes les régions, et d'abord de Hemlaya, village natal du patriarche, fier que son fils, élu patriarche, soit aujourd'hui désigné encore plus que patriarche... Encore que cette comparaison entre les deux dignités soit sans objet, les deux dimensions ecclésiales n'étant pas du même ordre, rares étant les cardinaux de l'Église romaine qui ont rang de chef d'Église. Beaucoup viennent de Jbeil, un diocèse dont le patriarche était en charge pendant vingt ans...


Ils sont là aussi de toutes les nuances du spectre politique, chef de l'État en tête, mais aussi du 14 et du 8 Mars, pour féliciter le patriarche d'un « honneur » qu'il n'a pas recherché. Et c'est bien ainsi. Le rôle de rassembleur est celui qui va le mieux au patriarche, au-delà des lapsus, des avis hétérodoxes ou des phrases détachées de leur contexte, qui lui ont valu l'incompréhension d'une partie de l'opinion.


Ils sont là aussi, avec tout le désintéressement du monde, pour montrer qu'il y a un peuple derrière cet homme. Imaginons une seconde que le patriarche se retrouve à Rome sans la pompe, sans les dîners en son honneur, sans le Collège maronite fondé au XVIe siècle, sans la Fondation maronite dans le monde et Michel Eddé, sans l'ambassadeur du Liban, sans la statue de saint Maron installée dans le mur d'enceinte de la basilique Saint-Pierre, sans les cardinaux amis, sans les anciens et actuels ambassadeurs... Le Vatican ne serait plus le même, malgré ses gardes suisses et ses longs corridors.


Ce que le patriarche Raï soulignera personnellement, au cours d'un point de presse jeudi, au Collège maronite, c'est que sa nomination officialise, en quelque sorte, la solidarité déjà à l'œuvre entre l'Église universelle et les Églises orientales, pour laquelle un synode a été consacré. Cette nomination, précisera-t-il, « est complémentaire de la visite effectuée par Benoît XVI au Liban ». Le pape au Liban ou le patriarche à Rome, c'est tout un, explique-t-il en substance, c'est un même corps ecclésial qui agit, pour la paix, le développement des peuples, le témoignage chrétien, le salut du monde.


La crise interne libanaise est au rendez-vous de cette fête élitaire et populaire. La presse libanaise est là, en force, et les questions parfois agressives, placées jeudi soir par ses représentants, au cours du point de presse impromptu au Collège maronite, en font foi.


Le patriarche s'en est bien tiré. « L'Église (Bkerké) a des principes, pas des positions », a-t-il répondu aux journalistes qui lui demandaient des comptes au sujet, pêle-mêle, du Hezbollah, de la loi électorale de 1960 ou de la conférence de dialogue national, à laquelle le 14 Mars refuse de s'associer « par dignité et par douleur », tant que le gouvernement de Nagib Mikati est en place.


Le patriarche ira même jusqu'à affirmer qu'il ne peut s'agir d'une coïncidence que son installation comme cardinal intervienne autour de la fête de l'Indépendance. « Dieu est le Seigneur de l'histoire », insiste-t-il. En tout cas, il affirme vouloir convier les représentants des diverses composantes politiques présentes à Rome à une réunion au cours de laquelle serait informellement discutée la crise interne. Au dîner donné en son honneur, quelques moments plus tard, à l'hôtel Excelsior, un palace de la via Veneto, par Farid Haykal el-Khazen, se côtoieront poliment, mais pas chaleureusement, Samir el-Jisr et Hady Hobeiche, d'une part, Walid el-Khoury, Abbas Hachem, Nabil Nicolas, d'autre part. Le chef de l'État, lui, est déjà sur place et assistera à la cérémonie du Vatican, avec une probable mais pas certaine apparition de Nagib Mikati.


Les questions à aborder ne manquent pas. Elles pourraient toutes s'inscrire sous un seul titre : le rétablissement de la confiance. Une confiance que l'assassinat de Wissam el-Hassan a pulvérisée. Le patriarche évite habilement les écueils. Ce n'est pas au siège patriarcal, mais à la justice de dire si le Hezbollah est coupable, aussi bien de l'assassinat de Rafic Hariri que des récentes tentatives d'assassinat de Samir Geagea ou de Boutros Harb; à défaut de pouvoir asseoir les adversaires politiques à la même table, on pourrait les consulter tous, à la recherche d'un consensus ; l'échéance électorale pointe à l'horizon, alors que la loi électorale, rejetée de toutes parts, ou presque, n'est toujours pas amendée ; un Liban stable est nécessaire à la stabilité de la région et celle du monde; l'alternance politique – les élections – passe en importance le fait qu'elle se fasse sur la base d'une loi électorale archaïque, ou pas.
Au passage, le patriarche exclut toue possibilité d'une réunion de chefs politiques maronites à Bkerké, certains expliquant leur refus de s'y rendre pour des motifs de sécurité. Le patriarche regrette aussi que l'idée de réunir un sommet religieux n'ait pas été jugée indispensable par certains.


Dans le discours du chef de l'Église maronite, il y a de quoi plaire et déplaire aux deux camps politiques en présence. Le patriarche égratine le Hezbollah en soulignant que l'un des attributs de la souveraineté, c'est l'absence d'une force armée rivalisant avec celle de l'État.


Dans un discours prononcé à la fin du dîner donné par Farid el-Khazen, il redira que la souveraineté doit être sans partage, aussi bien en politique intérieure qu'en politique extérieure ou sur le plan de l'intégrité territoriale.
Sur le plan arabe, le patriarche redira sa foi dans le dialogue, dans un compromis; il s'inscrit en faux contre la guerre et les pratiques terroristes, et réaffirme le rôle modèle que pourrait jouer le Liban de la concorde religieuse dans l'avènement d'un printemps arabe non fanatisé.


L'incomparable endurance du patriarche Raï dans les soirées et dîners en son honneur fera, jeudi, une fois de plus ses preuves. Alors que les convives se hâtent de partir, sautant le dessert, le patriarche reste attentif à la présence des uns et des autres, se prête au jeu des photos, réserve un mot aimable à tous, en particulier aux Khazen, « gardiens de Bkerké », auxquels il adresse ses remerciements pour le dîner donné en son honneur, se rappelant publiquement qu'ils lui ont « en premier accordé le baiser de félicitations en la joyeuse matinée du 15 mars 2011 ».


Lire aussi


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vendredi 23 novembre 2012

UN CENTRE POUR LE DIALOGUE INTER-RELIGIEUX,fondé par 3 Etats dont l'Arabie Saoudite

UN CENTRE International POUR LE DIALOGUE INTER-RELIGIEUX

Cité du Vatican, 23 novembre 2012 (VIS). Le 26 novembre sera inauguré à Vienne (Autriche) le Centre international pour le dialogue inter-religieux et inter-culturel Roi Abdullah Bin Abdulaziz, voulu par le souverain saoudien et dont l'Autriche et le Saint-Siège sont co-fondateurs. Le Saint-Siège, qui a accepté l'invitation à adhérer au KAICHD en qualité d'Observateur Fondateur, enverra une délégation de haut niveau à la cérémonie d'inauguration. Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège précise ce qui suit:

Ce Centre "est une nouvelle institution destinée à favoriser le dialogue entre les religions et les cultures. Et il convient d'y adhérer dans l'optique de la compréhension et de la convivialité pacifique entre les peuples, priorité pour l'humanité d'aujourd'hui et de demain. Le Roi d'Arabie saoudite avaient parlé de ce projet au Saint-Père au cours de la rencontre du 6 novembre 2007 au Vatican. Le KAICHD n'est pas présenté comme une institution propre à l'Arabie saoudite, mais comme une organisation internationale indépendante reconnue par les Nations -Unies, et fondée par trois états dont deux sont des pays d'ancienne tradition chrétienne. Il s'agit donc d'une opportunité et d'un espace de dialogue, où il est bon d'être présent pour faire fructifier l'expérience du Saint-Siège dans le dialogue inter-religieux. Le statut d'Observateur Fondateur est le plus approprié pour garantir une telle présence, en respectant la nature propre du Saint-Siège. Avec d'autres confessions religieuses, l'Eglise catholique appartient au Board of Directors, moteur des initiatives du centre viennois. Elle y sera représentée par le P.Miguel Ayuso Guixot, Secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux.

La création de ce centre international de haut niveau culturel est une occasion importante pour présenter le point de vue de l'Eglise sur le dialogue, la personne humaine et sa vocation, l'éthique et la religion, les relations sociales, la justice et la paix. Certes, cela se faisait déjà et continuera de se faire dans de nombreuses instances et circonstances, mais la diversité et le pluralisme du monde actuel exigent que l'on multiplie les expériences, en vue de promouvoir le rôle actif et les propositions de l'Eglise autant que possible. Observateur Fondateur du KAICHD, le Saint-Siège ne manquera pas d'exprimer ses préoccupations quant au respect des droits fondamentaux des chrétiens qui vivent dans des pays à majorité musulmane, afin de promouvoir la liberté religieuse sous toutes ses formes. Le nouveau Centre offrira un espace adéquat afin que de telles requêtes puissent être présentées et écoutées, et que les problèmes qui se présenteront puissent trouver des solutions opportunes".

dimanche 18 novembre 2012

المسيحيّون العرب والإرشاد الرسولي: أي تحديّات؟ بقلم زياد الصائغ

النهار١٨/١١/٢٠١٢ - زياد الصايغ

أتى الإرشاد الرّسوليّ يواكِبُ الربيع العربي، وفي هذا تكمُن مفصليّتُه، وما يعنينا هو البحث في التحدّيات التي تواجهنا لترجمة القيَم التي حملها الإرشاد أو قد يكون تجاهلها، وفي هذا لنا نحنُ المسيحيين العرب أو بعضنا على ما تمّ التغافُل عنه في الإرشاد، كثيرٌ من عتب ليس على الفاتيكان، بل على كنائسنا التي قصّرت في تصويب بعض مسارات النص. وهي ذاتُها التحدّيات التي يواجهها الربيع العربي.


لم يكن سينودُس مسيحيي الشرق الأوسط، كما الإرشاد الرسولي، عادياً. وذلك يعود الى أن الكرسي الرسولي شاء، وفي لحظة مفصلية من تاريخ مهد المسيحية، وحتماً مساحة لقاء المسيحية والإسلام، وفي حين بات المسيحيون يعايشون هاجس التقهقر الديموغرافي المتنامي، شاء الكرسي الرسولي، أن يبادر مباشرة الى لمِّ شمل أبنائه المشرقيين الكاثوليك، مع استمرار نهج دعوة الكنيستين الأرثوذكسية والإنجيلية ومرجعياتٍ اسلاميةٍ ويهودية، للمشاركة في هموم أبنائه. ربما لأنه أمسى على تماسٍّ مع استشعار خطر هجرة هؤلاء المسيحيّين من أرضهم من جهة، أو لأنه قرر استعادة دور الدينامو القانع بأن المسيحية الغربية في عقلانيتها لا تستقي ألقها الوجودي سوى من كيانية المسيحية المشرقية من جهة أخرى. 
قد تكون هذه المقاربة رُبَّما إبحاراً في عكس ما رمى اليه الكرسي الرسولي في الظاهر من دعوته الى سينودس لمسيحيي المشرق، إنما في تفكرٍ هادئ ربما يجدر بنا التوقف، ومن دون الغوصِ في تفاصيل نداء السينودس وبعده الإرشاد، باستلهام روحيته، عند محذورين تأسيسيين كما انتصارين تأسيسيين لأي رهانٍ على دورٍ نهضوي إنساني مستقبلي لمسيحيي المشرق، بمنأى عن اصرارات التيئيس الإيديولوجية التي ينتهج سبيلها بعض المسيحيين، ويجاريهم في ذلك بعضُ المسلمين. ولدى كلٍ من هذا البعض، إما قصرُ نظرٍ، أو تجاهل لسياق التاريخ، لأكثر من غايةٍ في نفس يعقوب.
المحذوران التأسيسيان، الواجب على المسيحية المشرقية تفادي الانزلاق نحوهما، وإلا تنحو في باتجاه انتحارٍ اختياري، قائمان في عنوانين: أولهما رفض منطق الأقلوية وما يستدعيه. وثانيهما رفض منطق الحماية وما يستدعيه. أما الانتصاران التأسيسيان، فيتمثل أولهما بقرار الشهادة لقيم الديموقراطية والتعددية والحرية وحقوق الإنسان والعيش المشترك وتداول السّلطة بشكل منتظم وسلمي، وثانيهما باستعادة وهج القضية الفلسطينية محرَّرةً من المقايضات والمساومات والمصادرات، من منطلق أن أي خيار سلام في هذا الشرق يجب أن يُبنى على العدل.
الإرشاد الرسوليّ، وفي دعوته للنضال من أجل الدولة المدنيَّة وهويّة المواطَنة ومبدأ العيش المشترك بمساواة معيشة، لا مفتعلة، أكد أن أيّاً من الحمايات الداخلية والخارجية وهمٌ انتحاريّ. والرهان على الحقوق، لا يستقيم إلا بدول ديموقراطية تسودها الحرية ويحميها قانون ومؤسسات. أما الانتصاران التأسيسيان فيتمثلان بـ"كرامة الانسان" و"فلسطين القضية".
ثمّ إنه، بعيداً من كل المنمطات ثمة ما يوجب الاعتراف بأنَّ صون العيش المشترك المسيحي - الإسلامي، والذي هو في صميم فلسفة الإرشاد، هو تحدٍّ من الأولوية بمكان مقاربته بجرأة وجديَّة. فالعيش المشترك المسيحي – الإسلامي وتحديداً من خلال روحيّة الإرشاد، وفي ظلّ الربيع العربي، يواجه هجوماً من أربعة محاور يتمثَّل أولها في الأصولية القائمة أو المفترضة، وثانيها في الانتفاخ الأكثريّ، وثالثها في ترهُّل الليبراليين، ورابعها في هشاشة العدالة الاقتصادية – الاجتماعية.
1 - الأصولية القائمة والمفترضة: في كل الأديان تشدُّد حتى التكفير. مجزرة أوسلو الأخيرة أثبتت أن لا صحة لقصر الأصولية المتطرّفة على الإسلام. "الإسلاموفوبيا" ثمة من يستدعي فيه التصويب في لبنان والعالم العربي على إرهاب عقديّ يفند مذهبية ليستطرد من ثم في تبريك نهج الاجتهاد بتنقية "مذهبية" أخرى. وفي هذا السياق يسترسل ديماغوجيو المنتفعات السلطوية الآنية في نقد مدِّ الأكثريات، لكأن أصولية آتية مفترضة يجب ان تقاوم بأصولية من نوع آخر. التخويف بالأصولية حليف للديكتاتورية، ودعوة لاستنفار عصب جماعيّ وتوتير مساحات العيش المشترك فيه. 
2- الانتفاخ الأكثري: لقد قمعت الديكتاتوريات التي تسيَّدت العالم العربي على مدى أربعين عاماً، المتدينين بمعنى إقصائهم عن العمل السياسيّ أسوة بغيرهم، بل هي أقصت كل من لم يُصنِّف ذاته في عديد المصفقين لها. وكان لهؤلاء تيَّارٌ عريض يتحيَّن فرصة صحوة حصل عليها في صناديق اقتراع ديموقراطية، بدأت في فلسطين ومرَّت في الجزائر وتونس ومصر وليبيا، الأهم من الصحوة وعيها أنَّ تحوُّلُها انتفاخاً أكثريّاً انتحار وأنّ احتكامها الى الشارع بغير مسؤولية - وإن توافرت عناصر الحوار الوطني والقدرة على التَّغيير من داخل المؤسسات بعد اجتثاث الديكتاتوريّات - هو فوضى ودمار. الانتفاخ الأكثري يجب أن يفكك بنيته المؤمنون بالعيش المشترك.
3 - ترهُّل الليبراليين: من السهل التسويق أن الخطر على الربيع العربي قائمٌ فقط في "أصوليةٍ قائمة"، أو "الانتفاخ الأكثري"، مع تجاهل أنَّ تعميم الفوبيا من "الإسلام السياسي" وشدّ العصبية المسيحية انطلاقاً من هذا التعميم، هما نتاج حتميّ لترهُّل الأنتلجنسيا الليبرالية في حماية مكتسبات العيش المشترك المسيحي - الإسلامي العربي على مرِّ التاريخ. السؤال المحوري في كل ما سبق يتلخص في أين هم الليبراليون العرب، مسيحيين ومسلمين؟ وقد يكون لدى شباب ثورات الربيع العربي إجابة على ذلك، إن صمموا هم على إعادة بناء هذا التيَّار، وقد يكون الإرشاد الرسولي داِفعاً. 
4 - هشاشة العدالة الاقتصادية – الاجتماعية: أولويتان جمعتا أحرار العرب. الحريَّة اجتماعياً وسياسياً مع ما تحمله من مقومات للديموقراطية وحقوق الإنسان. والرغيف اقتصاديّاً وتنمويّاً مع مكافحة الفساد، مع ما يختزنه الرغيف من رمزية لنوعية الحياة الكريمة، لا تسوُّلها. من هنا، فإنَّ هشاشة العدالة الاقتصادية - الاجتماعية هي مدعاة تطرُّف وتمزيق إن لم نحتكم فيها إلى سياساتٍ رؤيوية. وبالتالي فإن العيش المشترك مصوناً هو أحد نتائج هذه السياسات.
ما سبق مقاربة في هجوم من محاور أربعة قد يتعرَّض لها العيش المشترك الذي حفِلت به مفاصل الإرشاد الرسولي، ودرء الهجوم يبدأ بتزخيم الحوار مع الناس وبينهم، ليس الحوار الأكاديمي وحسب، بل ذاك الآتي من استراتيجيات تواصل جريئة وحكيمة. واستراتيجيات التواصل ليست قصراً في الميديا والإنترنت بل في نسق تربوي مدني - دينيّ، يبدأ بالمرجعيات الدينية الكبرى، وأعني خصوصاً الأزهر والنجف والمسيحيين المشرقيين على اختلاف توجهاتهم، وللأنتلجنسيا دورٌ آملُ بألا تنأى فيه بنفسها عن ممارسته إمَّا لترقُّب، أو لخفرٍ، أو لشلل مدمر.
خِتاماً ولأنَّ لبنان احتضن احتفاليَّة تسليم الإرشاد الرسولي فيتبدَّى منه أنَّ بين ما حَمَله البابا بينيديكتوس السَّادس عشر وما عبَّر عنه رئيس الجمهورية العماد ميشال سليمان ثمّة حاجة إلى ترجمةٍ عملانيَّةٍ لهذا التّلاقي في المُقاربات الاستراتيجية. فبين ما حَمَله البابا الى اللبنانيّين والمشرقيّين، مسيحيّين ومسلمين، من توصياتٍ محورُها صونُ كرامة الإنسان من خلالِ إرساءِ السَّلامِ بالعدل والعدالة الاجتماعية. وما عبَّر عنه رئيس الجمهورية اللبنانية بنبرةِ رجلِ الدولةِ الواثق الخُطى من مواقِف حاسِمة لجهة حيادِ لبنان الميثاقيّ، والتزام دَعم القضية الفلسطينية وعمادُها دولةُ فلسطين وعروبةُ القُدس وعودة اللاجئين، وترسيخ وقوفِ لبنان الى جانب حقّ الشعوب العربية بالحرّية والديموقراطيَّة، خُلوصاً الى الرّكون لاحترامِ التعدُّدية الدّينية والثّقافية والمجتمعية بتوافقية التَّلاقي من مُنطلقِ رسوليَّةِ لبنان في العيش معاً، بينَ بينَ ثمَّة حاجة مُلحَّة لينطلق اللبنانيّون ومعهم العالم العربي، وبمنأى عن الاكتفاءِ بالمشهديّة الاحتفالية الكثيفة المعاني التي رافقت أيّاماً ثلاثة من بياضِ الرَّجاء، ثمّة حاجة الى ترجمةٍ عملانيَّةٍ لهذا التَّلاقي في المُقاربات الاستراتيجية، ولا بدَّ من أن يتِمَّ ذلك على مستوياتٍ ثلاثة متكاملة. المستوى الأوّل مرجعيَّته القيادات ُالروحيّة. والمستوى الثاني مبادرتُه القياداتُ السياسية. والمستوى الثالث ديناميّتُه الرأيُ العامّ. المستويات الثلاثة مُتساويةٌ في المسؤولية، وقد يكونُ الرّأيُ العامّ مطالباً بالكثير في هذا السياق.
وبالقدرِ عينِه الذي يجِب أن نتطلَّع فيه إلى تحمُّل القيادات الرُّوحية المسيحيّة مسؤوليَّاتها في هذه الحقبَة الاستثنائية من تاريخ العالم العربيّ، بالقدر عينِه يعنينا أن تَقوم القيادات الروحية الإسلاميّة بمبادرة رياديَّة لحسمِ الجدل حول خياراتِهم – الثوابِت في ما سيلي هذه المرحلة الانتقالية الرَّجراجة لِجهة الاستنادِ الى الدَّولة المدنية نِظام حكمٍ، والمواطنة هويَّة قانونيَّة لأفرادِ هذه الدولة المدنيَّة، وقد تكُونُ مرجعيَّتا الأزهر والنَّجف مع الفاتيكان مَحجَّتي هذه الخياراتِ الثوابت، عسى تتحرَّكان دون تأخُّرٍ في ذلك. وقد يكون ما أعلنَ عنه رئيس الجمهورية اللبنانية العماد ميشال سليمان في خُطابَيهِ التّاريخيّين عند استقبال قداسة البابا كما في القصر الجمهوري، مرفوداً بمواقفِه الحاسِمة على امتداد ما يُعانيه لبنان على كلِّ الصعد، يجبُ أن يشكّل خريطة طريقٍ عملانيّة لإنقاذِ ما تبقّى من لبنان – الدَّولة، بُغية إعادة استَنهاضِ الدَّولة المشلولةِ الهيبة والمستباحة السيّادة والمُنتهكةِ بحُقوقِ مواطنيها. إعادة استنهاضِ الدَّولة المدنيّة وحدَها كفيلة بحماية لبنان والعالم العربي من العودةِ ساحاتٍ لتصفيَة الحسابات الإقليميّة والدَّوليَّة وصندوق بريدٍ مُدمِّر.



¶ أجزاء من مقالة طويلة
http://www.annahar.com/article.php?t=kadaya&p=2&d=24911


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هل يستعيد مسيحيو الشرق العربي دورهم

Les chretiens arabes reprendront-ils leur role national?
Salah Abou Jaoude 

النهار ١٨/١١/٢٠١٢ صلاح ابو جوده

 إقفال ملفّ "المسألة الشرقيّة" مع انهيار الإمبراطوريّة العثمانيّة وبداية زمن الانتداب، يواجه مسيحيّو الشرق العربيّ الأوضاع الأشدّ حراجة لهم في التاريخ الحديث والمعاصر، إن لجهة القلق على مصيرهم وإن لجهة بحثهم عن دورهم الوطنيّ. لذا، فلا عجب أن نلاحظ حالة ارتباك شديدة تسود مواقف المرجعيّات المسيحيّة الدينيّة والسياسيّة والثقافيّة إزاء حركة الربيع العربيّ ونتائجها في بعض البلدان. فالتغييرات الجارية لا سابق لها، ووجهة تطوّرها غير واضحة المعالم.


ساهم نشاط الإرساليّات الغربيّة الثقافيّ والتربويّ وانفتاح الكنائس الكاثوليكيّة على أوروبّا، أثناء زمن المسألة الشرقيّة، في نشأة نزعات وطنيّة وقوميّة في الأوساط المسيحيّة، تركّزت بشكل رئيسيّ على فكرة الدولة الوطنيّة أو القوميّة الوطنيّة المحصورة في فسحة جغرافيّة محدّدة، وعلى فكرة قوميّة عربيّة أو سوريّة تقوم على مبدأ العلمانيّة. ورافقت هاتين النزعتين مواجهاتٌ فكريّة بين أنصار العلمانيّة، وجلّهم من المسيحيّين أمثال نجيب عازوري وشبلي الشميّل وفرح أنطون، وأنصار إحياء الإسلام السياسيّ أمثال جمال الدين الأفغاني ومحمّد عبده وعبد الرحمن الكواكبي ورشيد رضا.
ودارت تلك المواجهات الفكريّة في إطار شهد إخفاقات التنظيمات العثمانيّة التي بدأت في العام 1839 - في ظلّ نظام الامتيازات والضغوط الأوروبيّة - في تحديث الإمبراطوريّة على أساس إلغاء كلّ تمييز دينيّ وإقرار المساواة بين الجميع، وهذا مطلب نجده يتكرّر أيضًا في كتابات روّاد النهضة المسيحيّين. وقد نتج من هذه التطوّرات عشيّة إقفال ملفّ المسألة الشرقيّة: أوّلاً، أنّ الجماعات المسيحيّة أصبحت في المخيّلة الإسلاميّة عمومًا أشبه بحصان طروادة تستخدمه القوى الأوروبيّة في سباقها للسيطرة على أراضي الرجل المريض. وثانيًا، ربْط بعضُ القوميّين المسيحيّين، وبمفارقة لافتة، بين الانتماء الدينيّ والدولة الوطنيّة بحسب نموذجها الغربيّ الناشئ بقوّة على أساس العلمانيّة والديموقراطيّة، وإخفاق بعضهم الآخر في ترويج فكر علمانيّ يهدف إلى تأمين المساواة المدنيّة والوطنيّة مع المسلمين ضمن إطار يحفظ الخصوصيّات. وثالثًا، اشتداد ميل الأوساط الإسلاميّة إلى رفض الحداثة الغربيّة التي ميّزت بين الحقلَين الدينيّ والزمنيّ، وتمسّكها بفكرة الأمّة الإسلاميّة بصفتها واحدة شاملة ودينيّة وإن بقيت من دون مشروع عمليّ.
في أعقاب تأسيس الدول الوطنيّة في الشرق الأوسط في ظلّ الانتداب، وصوغ دساتير لها مستَلهمة في الكثير من موادّها من الدساتير الأوروبيّة، دخل المسيحيّون الحقل السياسيّ والوطنيّ بفاعلية إلى جانب قوى إسلاميّة محليّة اعتنقت الليبراليّة. غير أنّ تلك التجربة انتهت إلى فشل ذريع. وفي الواقع، اضطلع بدور سياسيّ رائد في تلك البلاد طبقة سياسيّة ميسورة، تمثّلت بحزب الوفد والحزب الوطنيّ في مصر، وحزب العهد والحزب الوطنيّ وحزب النهضة وزعماء قبائل في العراق، وحزب العهد والكتلة الوطنيّة وكبار التجّار في سوريا. ولكنّ هذه الطبقة الليبراليّة افتقدت برنامجًا سياسيًّا ووطنيًّا يُكسبها صدقية ويعزّز المواطنيّة والديموقراطيّة. بل على نقيض ذلك، فإنّ عملها السياسيّ انطبع بالصراع على السلطة، وعجز الحكومات المتتابعة عن إدارة الشؤون العامّة إدارة فعّالة، وتزوير الانتخابات، والفساد، وتغلّب المصالح الشخصيّة على المصلحة العامة. فكان البديل قيام الأنظمة العسكريّة التي اختارت التوجّه الاشتراكيّ المعاديّ للغرب ولتلك الطبقة الليبراليّة وبعض الأوساط المسيحيّة أيضًا التي انطبعت بصورة الاستعمار، ولا سيّما في أعقاب نكبة 1948. وبقي لبنان الدولة الوحيدة التي حافظت على نظامها الذي يجمع بطريقة معقّدة وواهنة بين مبادىء الدولة الوطنيّة والنظام الطائفيّ الذي كان في أساس حلول جميع الأزمات التي عاشها جبل لبنان إبّان الحكم العثمانيّ. غير أنّ هويّة لبنان بقيت غامضة المعالم، عاكسةً في الوقت عينه حذر شريحة كبيرة من المسيحيّين من محيطهم الإسلاميّ العربيّ وانفتاحهم على الغرب وثقافته، وحذر المسلمين من الغرب وتمسّكهم بمحيطهم وقضاياه.
في ظلّ الأنظمة العسكريّة التسلطيّة التي أظهرت عجزًا شاملاً في مواجهة التحديات الإقليميّة والدوليّة وتحسين الأوضاع الداخليّة، والتي نجحت في السيطرة بيد من حديد على مجتمعاتها، بدأ العالم العربيّ يشهد نهضة التيّارات الإسلاميّة المعتدلة والأصوليّة على السواء. لقد تعزّزت تلك التيّارات بوجه خاصّ مع تدجين المقاومة الفلسطينيّة كليًّا خارج فلسطين والتي كانت وريثة الحركة القوميّة العربيّة الثوريّة الأخيرة، وقيام الثورة الإسلاميّة في إيران. وقدّمت تلك التيّارات نفسها بديلاً من الأنظمة التسلطيّة، رافعةً شعار "الإسلام هو الحلّ". أمّا الأوساط المسيحيّة فتعدّدت مواقفها شأن سائر شرائح مجتمعات تلك الأنظمة. ففي حين كانت المرجعيّات الدينيّة المسيحيّة مؤيّدة للأنظمة أسوة بالمرجعيّات الإسلاميّة الرسميّة، ارتفعت أصوات مسيحيّين تعارض الاستبداد، ولا سيّما في دول الانتشار، وآثرت الغالبيّة الخضوع للأمر الواقع كما غالبيّة مواطنيهم المسلمين. 
لم يوفّر هذا الموقف للمسيحيّين المساواة والأمن والاستقرار تمامًا، على الاقل في العراق ومصر. ففي مصر، بقي الأقباط يشعرون أنّهم مواطنون من درجة ثانية، وبقيت كنائسهم وبعض مؤسّساتهم تتعرّض بشكل متقطّع إلى اعتداءات نُسبت إلى السلفيّين. غير أنّ بعض أقباط المهجر كانوا يتّهمون النظام بها صراحةً كونه المستفيد الأوّل منها، إذ يتّخذها عذرًا ليتهرّب من الإصلاحات الديموقراطيّة وليُبقي على سياسة البطش. وفي العراق، عرف المسيحيّون حركات هجرة كبيرة في أثناء الحرب العراقيّة-الإيرانيّة، وبعد تأميم أراض واسعة لهم في سهل نينوى، ومن ثمّ في أثر حرب الخليج الأولى عندما أعلن الحكم "الحملة الإيمانيّة" وتحويل حزب البعث حركة إسلاميّة. غير أنّ مأساة المسيحيّين العراقيّين الكبيرة بدأت عام 2005، إذ تعرّضوا لعمليّات إرهاب تارة بحجّة تعاملهم مع الجيش الأميركيّ، وتارة للانتقام من مظالم تلحق بالمسلمين في بلدان أخرى، وفي بعض الأحيان من دون أيّ سبب. فكانت النتيجة مغاردة ما لا يقلّ عن نصف مليون مسيحيّ العراق في ظلّ تقصير فاضح للقوى الأمنيّة والمراجع الحكوميّة والقضائيّة، وانحصار غالبيّة من تبقّى منهم في إقليم كردستان حيث يسعون الآن لإقامة محافظة أقليّات.
تكمن مأساة مسيحيّي العراق، في الواقع، في أصل القلق الراهن على المصير الذي يعتري الأوساط المسيحيّة العربيّة والتي أتت نتائج الربيع العربيّ لتزيد من تفاقمه. ففي مصر، يجري الكلام على 95 ألف قبطيّ غادروا البلاد منذ نجاح ثورة "25 يناير" بسبب الاضطهاد الذي يطاولهم وبروز مخاطر أسلمة المجتمع. فقد هُدمت ستّ كنائس منذ الثورة، وقتل العديد من الأقباط في أحداث اتّخذت طابعًا طائفيًّا، كان أقساها ما بات يُعرف بمذبحة "ماسبيرو" التي قمع الجيش فيها تظاهرة سلميّة تطالب بحريّة بناء الكنائس واحترام المقدّسات. وعلى الصعيد السياسيّ، لم يحظ الأقباط بمراكز كافية في الحكم الجديد، في وقت تزداد فيه المطالبة بتطبيق الشريعة الإسلاميّة التي لا تضمن المساواة بين المسلمين وغير المسلمين. أمّا في سوريا فأحداثها الكارثيّة تؤدّي إلى فوضى متزايدة تُهدّد الجميع فيها بمن فيهم المسيحيّون الذين يجدون أنفسهم عالقين بين بطش النظام وثورة لا أحد يعرف إلى ماذا ستنتهي.
هل من مخرج؟ يبيّن الإرشاد الرسوليّ الذي وقّعه البابا بينيديكتوس السادس عشر في أيلول الفائت في لبنان، أنّه لا يمكن المسيحيّين أن يكونوا في موقع سلبيّ كمن ينتظر نهاية التطوّرات ليكتشف دوره، بل بصفتهم يتمتّعون بمواطنة كاملة، عليهم واجبات المواطنة كما حقوقها. وفي هذا السياق، يبدو أنّ الدور المميّز الذي يمكنهم الاضطلاع به في هذه الظروف، ولا سيّما في ضوء مأزق الحكم الإسلاميّ الحاليّ، من خلال مؤسّساتهم التربويّة والثقافيّة وخصوصًا الإنتلجنسيا المسيحيّة، هو تنقية الديموقراطيّة التي لطالما بدوا ممثّليها من اللون الدينيّ الذي اصطبغت به منذ زمن المسألة الشرقيّة. فتحرير الديموقراطيّة من البُعد الدينيّ، والمناداة بها علانيةً وبجرأة بصفتها قيمةً إنسانيّة صرف (لا مسيحيّة)، مع ما تفترضه من "علمانيّة إيجابيّة" وحريّة دينيّة، والتنشئة على قيمها في البرامج التربويّة، والشهادة لها في العمل السياسيّ والاجتماعيّ، تمثّل الدور الرائد والمميّز الذي يستطيع المسيحيّون بلا شكّ القيام به، وهذا يلتقي أيضًا وتوجّهات أوساط ليبراليّة أخرى في المجتمعات العربيّة لا يُستهان بوزنها.

jeudi 15 novembre 2012

Journee de la solidarite islamo-chretienne, organisee par institution Adyane en collaboration avec des ONG


Objet: ZA121114

يوم التضامن الروحي الإسلامي المسيحي: "معا من أجل مجتمع متضامن"
من تنظيم مؤسسة اديان بالتعاون مع الهيئة الدولية للأبحاث والتعاون

عبيه، الأربعاء 14 نوفمبر 2012 (ZENIT.org). - اقامت جمعية اديان بالتعاون مع الهيئة الدولية للأبحاث والتعاون "IREX "   ونهار الشباب  احتفالا في يوم 10 تشرين الثاني في فندق الموفينبك - بيروت، لمناسبة إختتام برنامجها "معا من أجل مجتمع متضامن"، برعاية وزير الشؤون الإجتماعية وائل أبو فاعور ممثلا بمدير مكتبه الأستاذ ياسر ذبيان، وحضور عدد كبير من رجال الدين من مختلف الطوائف وممثلين عن مؤسسات دينية وجمعيات المجتمع المدني وإعلاميين.
بعد النشيد الوطني، ألقى منسق البرنامج في مؤسسة أديان نسيب مرهج، كلمة أكد فيها "أن البرنامج عمل على تعزيز التفاعل الإيجابي بين الجماعات الدينية في مختلف المناطق اللبنانية، من خلال العمل على مشاريع إجتماعية مشتركة توطد التماسك الإجتماعي، والترويج إعلاميا لأهمية التعاون الإجتماعي العابر للطوائف، موضحا أن البرنامج بدأ ب 6 ورش عمل ل 104 مشاركين من رجال دين وناشطين، تناولت التسامح والقيم المشتركة بين المسيحية والإسلام في مختلف المناطق اللبنانية، وتوصلنا الى تحقيق 7 مشاريع مشتركة للتضامن الإجتماعي، إستفاد منها نحو 5000 شخص" .
بدوره، ذكر مدير مكتب لبنان في الهيئة الدولية للأبحاث والتعاون (آيركس) بيتر سلوم، أن مشروع "معا من أجل مجتمع متضامن" هو تجسيد للشراكة الحقيقية، سويا، رجال دين من طوائف مختلفة عملوا خلال أكثر من سنة من أجل مجتمعهم، بصرف النظر عن هوية المستفيدين الطائفية، لافتا الى ان المشاريع  كانت تنموية شارك فيها 12 مؤسسة دينية من طوائف مختلفة.
 ساهم البرنامج  إذاً  في تطوير السياحة الثقافية والدينية في عكار، والبيئة في بعلبك، والحوار بين الأديان في مشغرة، ومواجهة عمالة الأطفال في صيدا، والتراث الديني والذاكرة التاريخية المشتركة في عبيه، والرياضة كمساحة لإلتقاء الشباب في صور، والتعليم الجامعي عن التسامح الديني وما يجمع بين الأديان السماوية، في حريصا وحارة حريك.
كما كانت كلمة لمنسق المشاريع في "نهار الشباب" عياد واكيم قال فيها انه "برغم الصعوبات، وبفضل الجهود المكثفة للشركاء الثلاثة، وصل المشروع الى خواتيمه السعيدة، وها نحن نلتقي اليوم للاحتفال وفقا للخط الذي رسم له، لكننا من ناحية أخرى،
نتمنى أن تظل روحية مشروع "معا - من أجل مجتمع متضامن" حاضرة في مختلف المناطق التي نفذ فيها، لا بل أكثر، ان تتفاعل المجتمعات ببعضها البعض، لتوسع آفاقها وتختار العيش معا كثقافة حياة، لا كفلكلور موسمي يتنامى ثم يموت بعد مرور الظرف" .
اما رئيس مؤسسة اديان الاب فادي ضو، استذكر ما جاء في الإرشاد الرسولي الذي وقّعه قداسة البابا بندكتوس السادس عشر خلال زيارته إلى لبنان، قائلا "أنظار العالم موجّهة إلى هذه المنطقة، هي التي أعطت الديانات السماويّة الإبراهيميّة، رسالة التوحيد، يُطلب منها اليوم أن تعطي رسالة جديدة ألا وهي تناغم هذه الديانات التوحيديّة فيما بينها وجعلها من هذا التنوّع برنامج تضامن وتعاون خدمة للإنسان الواحد".
ولكن اليوم أصبح الأخ هو فقط المنتمي إلى جماعتي الدينيّة، ونسينا أنّ الناس كلّهم عيال الله، وخلقوا على صورته، وكل بني آدم مكرّمون لديه. وتابع ضو استوقفني في نص الإرشاد الرسولي نوعاً من التحدّي الإيجابي تمثل في قوله  "باستطاعة الأديان أن تلتقي معاً لخدمة الخير العام وللمساهمة في تنمية كلّ شخص وفي بناء المجتمع" .ولقد شكّل برنامج معاً، بفضل تعاون المؤسسات الدينية الشريكة نموذجاً من هذا التضامن المنشود وجواباً على هذا التحدي وهذه الدعوة للشهادة المشتركة في خدمة الإنسان وقضاياه.
والقى ذبيان كلمة راعي الحفل الوزير وائل ابو فاعور, معتبراً برنامج "معا" بمثابة صرخة أطلقتها هذه المؤسسات نيابة عن قوى حية في مجتمعنا اللبناني، الذي هو بأمس الحاجة ليكون معلنا أنه مجتمع متضامن.
فالتزمت مؤسسة "أديان" العمل على تطوير المجتمع اللبناني من خلال هذه المبادرة، وإتاحة الفرصة أمام جماعات ومؤسسات دينية متنوعة، للعمل معا والإشتراك في التفكير لرصد حاجات إجتماعية يعاني منها المجتمع المحلي، والتضامن من أجل حلّها,ساعية الى ألا تبقى النشاطات التنموية محصورة ضمن جماعة واحدة، بهدف بناء علاقات التضامن والتفاعل الإيجابي بين ابناء الأديان المختلفة وتوطيدها، كما إلتزمت "الهيئة الدولية للأبحاث والتعاون" بتأمين التمويل اللازم من المانحين، وساهمت بإطلاق هذا البرنامج الرائد في مسيرة بناء الإنسان المواطن.
وقد تخلل الاحتفال عرض فيلم وثائقي عن النشاطات التي تضمنها برنامج " معا من اجل مجتمع متضامن". بعده تحدث ممثلون عن بعض المؤسسات الدينية المشاركة عن تجربتهم بالقيام بمشاريع مشتركة مع مؤسسات دينية من طوائف مختلفة في كل من صيدا، صور، عكار، مشغرة، عبيه، بيروت، حريصا وبعلبك.
كما جرى تكريم عدد من مندوبين نهار الشباب المشاركين في البرنامج حيث قدمت لهم دروع تقديرية لجهودهم وهم: ماريو غريب، تينيا ناصيف، محمد جمال الساحلي (منطقة بعلبك)، علي فنيش (بيروت)، رمزي مشرفية (عبيه)، ميشال حلاق (عكار)، ناهي جواد (صيدا)، سمير صباغ (صور)، كامل ابراهيم (مشغرة).
 بالاضافة الى عدد من المؤسسات المشاركة في البرنامج :
-         مدرسة القلبين الاقدسين (بعلبك) عن مشروع " ايد بأيد " تسلمتها الاخت اميلي طنوس.
-         مسجد الامام الاوزاعي (بعلبك) عن مشروع " أيد بأيد " تسلمها مصطفى الرفاعي.
-         معهد القديس بولس للفلسفة واللاهوت (حريصا) عن مشروع " تعاون في سبيل المعرفة والحوار" تسلمها الاب جورج خوام .
-         معهد المعارف الحكمية للدراسات الدينية والفلسفية (بيروت) عن مشروع "تعاون في سبيل المعرفة والحوار" تسلمها الشيخ محمد مرعي .
-         رهبنة الاباء الكبوشيين( عبيه) عن مشروع " عبيه التضامن الروحي"، تسلمها الاب عبدالله النفيلي.
-         اللجنة الثقافية في المجلس المذهبي لطائفة الموحدين الدروز (عبيه) عن مشروع "عبيه التضامن الروحي" تسلمها الشيخ سامي ابو المنا.
-         العمل الرسولي في عكار (القبيات) عن مشروع "تراثنا يجمعنا " تسلمها  الاستاذ فؤاد فهد .
-         مركز الدراسات الاسلامية المسيحية في مطرانية صيدا للروم الكاثوليك (صيدا) عن مشروع " سوا " تسلمها الاب سليمان وهبي .
-          جامعة الجنان (صيدا) عن مشروع " سوا " تسلمها الشيخ محمد ابو زيد.
-         مدرسة قدموس (صور) عن مشروع " نلعب معا، نعيش معا" تسلمها الاب فادي المير.
-         الجمعية الخيرية الاسلامية (صور) عن مشروع "نلعب معا نعيش معا" تسلمها الدكتور خليل جودي.
-         نادي الشبيبة المنظمة (مشغرة) عن مشروع "مركز المطران سليم غزال للحوار" تسلمها غسان الحجار.
وسلم القيمون على البرنامج راعي الحفل وزير الشؤون الاجتماعية الاستاذ وائل ابو فاعور  درعا
تقديريا لجهوده.
 
 وفي السياق نفسه العابر للطوائف والجامع فيما بينها، احتفل قسم التضامن في مؤسّسة أديان بيوم التضامن الروحي السادس الذي اقيم في عبيه في 3 تشرين الثاني - 2012. حيث نظمت جمعية "اديان" وبالتعاون مع اللجنة الثقافية في المجلس المذهبي لطائفة الموحدين الدروز ورهبنة الاباء الكبوشيين وبلدية عبيه، اللقاء الوطني السادس للتضامن الروحي تحت عنوان "معا في سبيل العودة الى الله والذات والارض"، توطيدا لمسيرة المصالحة والعودة الى بلدة عبيه بحضور  ممثلين  عن الطوائف اللبنانية كافة.
تخلل اللقاء افتتاح  الشارع المؤدي الى الاماكن الدينية بحلته الجديدة تحت عنوان "التضامن الروحي, طريق العودة". تبعه مسيرة صامتة على نية جميع ضحايا الحرب وصلت الى موقعي الصلاة، حيث ادى الحضور صلاة مشتركة
للمسلمين في مزار الامير السيد جمال الدين عبدالله التنوخي، واخرى للمسيحيين في دير مارميخائيل للاباء الكبوشيين.
بعد الصلاة  اقيم احتفال في القاعة العامة لمؤسسة بيت اليتيم الدرزي – عبيه  تخللته كلمات لرئيس بلدية عبيه – عين درفايل الاستاذ غسان حمزة, وللاب فادي ضو رئيس مؤسسة أديان، لشيخ عقل طائفة الموحدين الدروز الشيخ نعيم حسن ممثلا بسماحة الشيخ هادي العريضي.
 بالاضافة الى كلمة غبطة البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي ممثلا بالمطران بولس مطر، سبقها نشيد من اعداد مدارس العرفان بعنوان " يا رب بارك لبنان" قدمه تلامذة برنامج ألوان.
الى ذلك, قدم الدكتور سدرك حداد شهادة من ذاكرة العيش المشترك .وككل عام قدمت جمعية "اديان" جائزة التضامن الروحي وكانت هذه السنة للاستاذ محلم خلف رئيس جمعية فرح العطاء, تقديرا لعمل الجمعية المميز في مسيرة بناء السلام عبر التضامن العابر للطوائف والجماعات الثقافية والدينية, ونشر هذه القيم في المجتمع اللبناني وخاصة بين شبيبته.
واختتم اللقاء بتلاوة "رسالة اللقاء" حيث ادى الحاضرون مسلمون ومسيحيون دعاء مشترك سائلين الرب المغفرة والتوفيق في حمل امانة العيش المشترك والشهادة لها. بعدها تشارك الجميع  بحفل كوكتيل وجرى توزيع كتيب خاص بالمناسبة "عبيه ارض قداسة وشهادة في التضامن الروحي".

mardi 13 novembre 2012

Fwd: Raï remercie Benoît XVI de sa « solidarité avec les peuples libanais et syrien » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour



12/11/2012

Le patriarche maronite a célébré la messe dominicale hier, à Bkerké, dédiée au 40e anniversaire de Caritas-Liban.  Photo Émile Eid
Le patriarche maronite a célébré la messe dominicale hier, à Bkerké, dédiée au 40e anniversaire de Caritas-Liban.  Photo Émile Eid
Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a présidé hier la messe célébrée à Bkerké pour commémorer le 40e anniversaire de l'association Caritas-Liban. Mgr Raï a valorisé « toutes les réalisations de Caritas, au service des frères libanais, mais aussi des immigrés et des réfugiés en territoire libanais, toutes nationalités confondues ». Cette association aura contribué à « répandre la justice et l'amour du Christ ». Le cardinal Robert Sarah, président du Conseil pontifical et envoyé spécial du pape, était présent à la messe. Il avait conclu vendredi sa mission au Liban auprès des réfugiés syriens. Dans ce cadre, Mgr Raï a réitéré dans son homélie ses remerciements au pape Benoît XVI pour « sa solidarité et celle du synode avec les fils du Liban et de la Syrie, en ces circonstances difficiles et douloureuses qu'ils traversent (...) ». Il a rappelé ainsi que l'Exhortation apostolique pour le Moyen-Orient appelle « à la prière, en tant que moyen d'ouvrir l'esprit, la volonté et le cœur à la parole et l'amour du Christ ».

« Mélanger les cartes »
Par ailleurs, la visite d'une délégation du Hezbollah à Bkerké vendredi continue de susciter les commentaires des observateurs. Ainsi, des sources politiques citées par le quotidien koweïtien as-Siyassa ont estimé que le but réel de cette visite est de « mélanger les cartes politiques et de faire d'une pierre deux coups. D'abord, il d'agit d'établir une relation entre le Hezbollah et le siège patriarcal qui pourrait être utile au cours des prochaines étapes. Ensuite, le Hezb tenterait ainsi de faire barrage aux accusations portées contre lui, à commencer par le dossier des quatre accusés dans l'affaire de l'assassinat du président Rafic Hariri que le Hezbollah refuse toujours de livrer, ou encore du suspect hezbollahi dans la tentative d'assassinat du député Boutros Harb (...) ». En outre, des milieux proches des Forces libanaises, cités par le même quotidien, ont estimé que les propos tenus par le président du bureau politique du Hezbollah cheikh Ibrahim Amine al-Sayyed sur le perron de Bkerké « prouvent sans aucun doute l'hostilité du Hezbollah à l'égard de l'autre camp et sa non-reconnaissance de la démocratie ». « Le 14 Mars connaît désormais la mentalité du parti de Dieu, qui refuse de reconnaître l'existence d'un avis différent ou d'un camp opposé. C'est pourquoi nous refusons désormais de traiter avec eux », ajoutent les sources des FL.
Notons enfin que le président de la République Michel Sleiman et son épouse Wafa' se sont rendus à l'église Saint-Élie à Antélias, où ils ont présenté leurs condoléances au patriarche maronite pour le décès de son frère Salim Raï. Mgr Raï, qui a reçu les condoléances par téléphone du patriarche Ignace IV Hazim, de Saad Hariri, Sélim Hoss et Michel Aoun, s'est entretenu en soirée avec l'ancien ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud. 
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/787173/Rai_remercie_Benoit_XVI_de_sa_%3C%3C+solidarite_avec_les_peuples_libanais_et_syrien+%3E%3E.html


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lundi 12 novembre 2012

Le Amid déplore que Raï reçoive des délégués du Hezbollah, « accusé d’assassinats et d’actions terroristes et frauduleuses » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

12/11/2012

PARTIS Carlos Eddé s'est déclaré surpris que le patriarche Raï ait 
pu recevoir une délégation du Hezbollah « dont certains membres sont accusés d'assassinats ou d'actions illégales et immorales, telles que le scandale des médicaments », dans lequel serait impliqué le frère de Fneich.

Le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, a vivement critiqué la réunion que le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a tenue il y a quelques jours à Bkerké avec une délégation de hauts responsables du Hezbollah.
Dans une interview au site électronique nowlebanon.com, Carlos Eddé s'est déclaré « surpris » par l'audience accordée par Mgr Raï aux responsables du Hezbollah. « Il s'agissait d'une réunion entre le chef de l'Église maronite, qui deviendra cardinal au sein de l'Église catholique, et une organisation dont certains membres sont accusés par le Tribunal spécial pour le Liban d'être impliqués dans l'assassinat du président martyr Rafic Hariri, a notamment déclaré M. Eddé. Cette entrevue a coïncidé en outre avec la divulgation par nombre de médias de multiples informations faisant état de l'implication de membres de cette organisation (le Hezbollah) et de personnes qui lui sont proches dans des actes terroristes, tels que la tentative d'assassinat du député Boutros Harb et l'assassinat du général martyr Wissam el-Hassan, ou aussi dans des actions immorales et frauduleuses, dont notamment le scandale des médicaments dévoilé la semaine dernière » (NDLR : dans lequel serait impliqué le frère du ministre hezbollahi MohammAd Fneich, qui aurait falsifié la signature du ministre de la Santé).
Le Amid du Bloc national s'est d'autre part déclaré totalement opposé à tout dialogue avec le gouvernement actuel et les forces du 8 Mars. « Le 8 Mars, a souligné Carlos Eddé à cet égard, n'a jamais respecté les engagements qu'il a pris (...). En outre, les assassinats ont constamment visé une seule faction bien précise » (le 14 Mars). Et de poursuivre : « Une grande partie des Libanais craignent la politique suivie par l'Iran au Liban. Mais? dans le même temps, ils n'ont pas confiance dans le gestion de certains leaders du 14 Mars, notamment pour ce qui a trait à la capacité de l'opposition à conduire le pays de manière adéquate si elle remporte la victoire. Nombreux sont les indépendants qui souhaitaient que les forces du 14 Mars se montrent plus solidaires qu'elles ne le sont aujourd'hui et qu'elles maintiennent leur discours politique. Cela aurait rassuré les gens quant au rejet de toute nouvelle concession ou de tout changement de position. »
Et Carlos Eddé de conclure : « La force du 14 Mars réside dans ceux qui ne se conforment pas aux décisions de ses partis et ses courants, mais qui soutiennent les principes et les objectifs de la révolution du Cèdre, en dépit des erreurs commises par les leaders de l'opposition. Il est facile de déceler le malaise qui touche l'opinion publique indépendante qui appuie la révolution du Cèdre. Si ce problème n'est pas réglé, le nombre de ceux qui s'abstiendront de voter lors des prochaines élections législatives risque de s'accroître. Quant au 8 Mars, il est en perte de vitesse à différents niveaux en raison de la situation du régime syrien et des problèmes financiers, économiques et sociaux auxquels est confronté l'Iran, sans compter le marasme dans lequel se débat le cabinet Mikati. » 

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/787164/Le_Amid_deplore_que_Rai_recoive_des_delegues_du_Hezbollah,__%3C%3C+accuse_d'assassinats_et_d'actions_terroristes_et_frauduleuses+%3E%3E.html


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Egypte: questions autour de la charia et de la citoyenneté pour tous à égales parties...

Au Moyen-Orient, la prise de pouvoir des adeptes de la charia met en danger les chrétiens d'Orient et les autres minorités, jadis protégés par la dictature laïque ou le despotisme éclairé.
Les chrétiens d'Orient, comme d'ailleurs toutes les autres minorités, sont inquiets, et pour cause. Car lorsque des adeptes de lacharià prennent le pouvoir, ceci est très rarement une bonne nouvelle pour ceux qui ne sont pas « islamiquement corrects » : « apostats », laïques, libre-penseurs, sectes musulmanes « hérétiques », minorités chrétiennes, juives, païennes ou autres. Ainsi, ce que j'avais appelé « Le dilemme turc », dans un essai (2005) consacré à la réislamisation de la Turquie, jadis laïque, s'applique aujourd'hui aux pays arabes et aux minorités de ces pays : hier, la dictature laïque ou le despotisme éclairé protégeaient les minorités religieuses. Aujourd'hui, c'est la démocratisation qui risque de les placer sous le joug revanchard des partisans de la charià, sponsorisés par les Etats du Golfe et la Turquie néo-ottomane de T.R. Erdogan, tous grands protecteurs du mouvement islamo-terroriste palestinien Hamas, qui règne en maître à Gaza. 
Rien ne serait donc plus faux que de croire que les révolutions arabes ont profité à leurs premiers instigateurs, laïques et libéraux, armés de blogs et d'appels à manifester démocratiquement. Car elles ont toutes été récupérées par les adeptes de la « synthèse islamo-nationaliste », vision de l'identité basée sur un chauvinisme post-colonial, à la fois politique et religieux. L'exemple le plus caricatural de ce dilemme est offert par la Syrie, où les minorités chrétienne, alaouite, chiite et druze sont protégées depuis des décennies par la tyrannie du régime nationaliste-laïc Baas, mais que les islamistes veulent soumettre – comme dans le passé, avant le colonialisme européen -  au statut de « citoyens de seconde zone » prévu par la Charià: la dhimmitude (ahl al –Dhimma). Ce danger est illustré de façon encore plus terrible par ce slogan des rebelles salafistes syriens : « les Alaouites au cimetière, les chrétiens à Beyrouth »… Ainsi, depuis le début de la guerre civile syrienne, les chrétiens et leurs églises sont pris pour cibles par les rebelles sunnites. D'où la peur des Chrétiens de Syrie - en cas de chute du régime et de victoire des islamistes - de subir le sort funeste de leurs frères d'Irak, rackettés ou assassinés en masse depuis 2003 et donc poussés à l'exil jusqu'à l'éradication de toute présence chrétienne, but ultime des islamistes.
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Les choses ne sont pas plus réjouissantes en Egypte, où l'application de la charià a été renforcée et où les chrétiens, là aussi associés à l'ancien régime dictatorial honni, sont pris pour cible. Ainsi, durant le mois de septembre 2012, après les émeutes islamistes déclenchées en « réaction » au film anti-islam (produit par un copte américain), un tribunal du Caire a condamné à une peine de prison le blogueur copte Albert Saber, coupable « d'insulte à la religion », après avoir posté sur Internet la vidéo anti-islam. En revanche, preuve de l'infériorité juridique des chrétiens, aucune accusation n'a été portée contre le salafiste Khaled Abdallah, qui diffusa le 9 septembre 2012 sur une chaîne égyptienne, cette même vidéo, ce qui entraîna des agressions de chrétiens et d'Occidentaux en Egypte, en Libye, ou au Pakistan.
Dans ce contexte global de dénigrement des Chrétiens coptes, accusés de « souiller l'islam », nombre de Coptes fuient la nouvelle Egypte dirigée par les Frères musulmans : 100.000 coptes ont déjà fait une demande d'immigration aux États-Unis et dans les pays scandinaves. Faits peu mentionnés dans les reportages sur les « printemps arabe », nombre de familles coptes ont été expulsées de leurs maisons suite à des pogroms anti-chrétiens perpétrés dans des villages égyptiens. Mais au lieu de défendre les Chrétiens d'Orient, certains journalistes de renom, comme par exemple Robert Fisk, ont délibérément choisi de les blâmer (cf The Independent), les accusant d'avoir défendu les despotes déchus (Moubarak) ou encore en place (Bachar Assad), ce qui les rendrait responsables de leur propre malheur… Un fait de persécutions anti-chrétiennes parmi tant d'autres : en Egypte, le 4 mars 2012, dans le village d'Abu Al-Reesh (province d'Assouan), des villageois islamistes ont kidnappé deux religieuses-enseignantes bénévoles d'une école, accusées de vouloir «construire une église», et ont saccagé l'établissement aux cris de « Allah Ouakbar ». Dans la région de Qena, des manifestants islamistes ont fait annuler la nomination d'un gouverneur chrétien qui devait succéder à l'ancien gouverneur (lui aussi chrétien), au prétexte que le nouveau gouverneur copte aimait le vin et avait été proche de l'ancien régime de Moubarak, accusation souvent utilisé
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e par les islamistes pour jeter opprobre sur les chrétiens, perçus comme une « cinquième colonne » de l'Occident et de « l'impérialisme judéo-croisé », ou suspects d'être nostalgiques de Moubarak... Autre exemple, en octobre 2012, des Coptes ont été criblés de balles par des islamistes qui leur reprochaient d'avoir manifesté à la suite de l'incendie criminel d'une église copte. Régulièrement, des groupes islamistes manifestent devant les églises des coptes, chaque vendredi afin de les intimider. Les pogroms ou attentats contre les Chrétiens sont monnaie courante et ne sont presque jamais condamnées par la justice (encore moins empêchés par la police ou l'armée, souvent complices).

Alors qu'ils furent les pionniers du nationalisme depuis la Nahda, les chrétiens des pays arabes, qui représentent une quinzaine de millions d'âmes, essentiellement réparties entre l'Egypte, le Liban, la Syrie, l'Irak, la Jordanie, ou la Palestine, et qui forment une certaine élite, sont aujourd'hui les grands perdants de l'Hiver islamiste qui a succédé au court « Printemps arabe ». Et ceci a une explication assez logique : les idées laïques, l'émancipation des minorités, la sécularisation sont associées au colonialisme occidental et à sa supposée « cinquième colonne » : les chrétiens locaux. Inversement, l'islamisation du pouvoir, considérée comme la plus haute forme d'émancipation et de démocratisation, est la façon la plus radicale de se débarrasser de l'influence idéologique de cet Occident honni judéo-chrétien, globalement associé au despotisme des anciens dictateurs, et bien sûr à l'impérialisme et au sionisme diabolisés. Les Chrétiens arabes sont donc à la fois perçus comme des « traîtres à la nation arabe » et à sa « religion nationale » : l'islam, que les chrétiens, juifs ou autres minorités auraient brimé en promouvant le nationalisme laïque, aujourd'hui discrédité partout en pays sunnite, exceptés certains pays musulmans ex-communistes.  
En conclusion, revenons à la question fondamentale – hélas occultée par les dirigeants occidentaux: la liberté religieuse et le principe de réciprocité. Quelques chiffres parlent d'eux-mêmes : «Sur 131 pays de culture chrétienne, il
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 n'y en a pas un seul où la législation sur la liberté religieuse laisse à désirer. Sur 49 pays de culture musulmane, 17 ne tolèrent aucune autre religion et contrôlent étroitement les croyants non musulmans, 19 reconnaissent théoriquement la liberté religieuse mais ne l'appliquent pas en pratique». Tel est le constat émis par Marc Fromager, directeur France de l'Aide à l'Église en détresse (AED), qui a présenté le rapport annuel de l'AED sur la liberté religieuse dans le monde. Or celui-ci déplore « une diminution de la liberté religieuse partout dans le monde arabe depuis les révolutions». Le cas le plus emblématique du manque de réciprocité est celui de l'Arabie saoudite, où un million de Chrétiens est privé de toute liberté religieuse. Mais bizarrement, les dirigeants occidentaux, d'habitude si vigilants face au moindre propos "islamophobe", n'ont pas jugé opportun de dénoncer la honteuse fatwa du Grand Mufti d'Arabie saoudite du 23 mars 2012 qui interdit « toute construction d'église et appelle à détruire toutes les églises de la Péninsule ». Comble de l'ironie, c'est cet Etat théocratique, parrain du salafisme mondial, qui fustige « l'islamophobie de l'Occident » et tente depuis les années 1990 de faire adopter aux Nations Unies (avec son allié pakistanais, également grand persécuteur de chrétiens)  la pénalisation du « blasphème », lequel n'a manifestement désormais cours que lorsque qu'il touche la religion musulmane. D'évidence, l'Occident culpabilisé, qui dépend bien trop du pétrole du Golfe, semble bien résigné à s'accomoder de cette « dhimmitude volontaire ».

Alexandre del Valle, in. « Atlantico »
le 12 novembre 2012


Alexandre del Valle est un géopolitologue renommé. Éditorialiste à France Soir, il enseigne les relations internationales à l'Université de Metz et est chercheur associé à l'Institut Choiseul. Il a publié plusieurs livres sur la faiblesse des démocraties, les Balkans, la Turquie et le terrorisme islamique.

    http://www.chretiensdorient.com/article-egypte-questions-autour-de-la-charia-et-de-la-citoyennete-pour-tous-a-egales-parties-112357781.html


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    samedi 10 novembre 2012

    Bkerké scelle son rapprochement avec le Hezbollah autour des constantes du chef de l’État | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

    Par Jeanine JALKH | 10/11/2012

    Le patriarche et M.Chéhab entourés des membres de la délégation du Hezbollah. Photo Émile Eid
    Le patriarche et M.Chéhab entourés des membres de la délégation du Hezbollah. Photo Émile 
    La rencontre entre le Hezbollah et le cardinal Raï à Bkerké est, à n'en point douter, porteuse d'une multitude de symboles, le plus évident étant le climat de rapprochement patent entre les instances du parti chiite et la plus haute instance religieuse maronite qui, depuis quelque temps, s'est clairement positionnée au centre, à égale distance des parties en présence. Un rapprochement que le patriarche a d'ailleurs voulu sceller par une invitation adressée au parti chiite pour venir assister à la cérémonie officielle de sa désignation au rang de cardinal, qui se tiendra à Rome le 24 novembre. 
    Certes, l'occasion était on ne peut plus officielle : la délégation du Hezbollah devait notamment présenter ses félicitations à Mgr Béchara Raï pour sa nouvelle consécration par le Vatican. Cette raison apparente ne pouvait toutefois cacher les objectifs réels de cette rencontre qui s'inscrit dans la politique actuellement suivie par Bkerké dans sa tentative de contribuer à la recherche d'un règlement de la crise libanaise. 
    Parallèlement à la campagne de concertations menée par le chef de l'État en vue de décanter le paysage politique qui s'assombrit au fur et à mesure que s'approfondit le fossé entre les protagonistes, Bkerké a opté pour un appui ponctuel à la ligne présidentielle, en tentant de son côté d'élargir l'espace du dialogue. 
    C'est sous cet angle qu'il faut d'ailleurs comprendre les rencontres que le patriarche a déjà eues avec d'une part une délégation du 14 Mars présidée par Fouad Siniora, il y a quelques jours, puis, jeudi dernier, avec le général Michel Aoun. On parle d'ailleurs d'une assemblée chrétienne générale que parrainerait Mgr Raï et qui regrouperait les principales figures politiques de la communauté. Histoire de les inciter dans la même direction, c'est-à-dire dans le sens d'un plus grand soutien au chef de l'État et à son appel au dialogue, seul moyen possible, de l'avis de Bkerké, de préserver la communication entre les partis et de prémunir le Liban contre les multiples dangers qui pointent à l'horizon. 
    Il s'agit en quelque sorte de définir une feuille de route qui paverait la voie au rapprochement interlibanais tout en facilitant la tâche à un président dont la position modérée et ultracentriste lui a récemment valu le soutien et l'encouragement de la communauté occidentale, exprimés via leurs diplomates, puis par le chef de l'État français, François Hollande, qui a choisi de le rencontrer exclusivement lors de son passage express à Beyrouth. 
    C'est dans cette optique qu'il faut également situer la rencontre qui s'est tenue hier entre Mgr Raï et la délégation du Hezbollah. La délégation, qui a regroupé plusieurs membres du parti, dont le porte-parole, Ibrahim Moussaoui, était présidée par Ibrahim Amine Sayyed, président du conseil politique du parti. Aux côtés du patriarche, les deux membres de la commission bipartite de dialogue entre Bkerké et le Hezbollah, l'émir Hareth Chéhab et l'évêque Samir Mazloum. 
    « La rencontre a été l'occasion de discuter des questions qui intéressent les Libanais, et d'examiner plus précisément la situation locale et les incidents qui se répercutent sur le pays », a déclaré Ibrahim Amine Sayyed à l'issue de la rencontre, affirmant avoir d'ailleurs convenu avec le patriarche de « l'importance de recourir au dialogue pour la résolution des conflits ». 
    Faisant allusion à la pertinence de la position du chef de l'État, il a insisté sur le fait que « les Libanais sont condamnés au dialogue ». Des propos qui ne faisaient que répercuter l'ambiance du palais présidentiel, à l'exception peut-être de la question de la déclaration de Baabda sur la neutralité du Liban, une ligne directrice dont le chef de l'État refuse de se départir. Et c'est probablement là où le bât blesse pour le Hezbollah, cheikh Ibrahim Amine Sayyed s'étant dépêché de déclarer, en réponse à une question, qu'il « n'y a rien qui s'appelle neutralité au Liban. La proposition (du 14 Mars) de former un gouvernement neutre est irréaliste », a-t-il dit, évitant de s'étaler sur la neutralité du Liban dans son ensemble. 
    Selon une source proche des participants, le patriarche a voulu mettre à profit cette rencontre afin de tenter de « trouver le moyen d'ouvrir une brèche dans le mur contre lequel tout le monde bute ». 
    La source précise que le Hezbollah est convaincu pour sa part que le problème du 14 Mars n'est pas à rechercher dans le gouvernement mais ailleurs, sur des questions d'ordre plus stratégique. Une polémique que le patriarche, qui ne peut en aucune manière prendre parti, a subtilement évitée, en favorisant plutôt la réflexion dans le sens d'une recherche approfondie d'une solution à la crise. La même source ajoute que le prélat maronite a saisi l'opportunité pour réitérer l'importance du rôle du chef de l'État, garant du fonctionnement des institutions, de la Constitution et de l'unité du pays. 
    L'une des multiples raisons qui enveniment actuellement la relation entre le 8 et le 14 Mars est, à n'en point douter, le conflit autour de la loi électorale, ajoute-t-on de même source. Le représentant de la délégation chiite en fera assumer directement la responsabilité aux forces du 14 Mars : « Celui qui veut bloquer l'examen de la loi électorale doit en assumer la responsabilité devant les citoyens. En réalité, il souhaite que les élections se déroulent sur la base de la loi de 1960 », a-t-il dit. 
    La source précitée rappelle à ce propos la position de Bkerké, opposée à la loi de 1960 mais qui reste en faveur d'une nouvelle loi « véritablement représentative de toutes les composantes de la société et qui préserve la mission de convivialité du Liban ». Une position sur laquelle aurait convenu le Hezbollah – qu'aucune loi, quelle qu'elle soit, ne peut d'ailleurs ébranler en termes électoraux. Le parti a saisi à son tour l'occasion de sa visite pour réitérer devant le patriarche son souhait de respecter les desiderata de la communauté chrétienne en matière de loi électorale. 

    http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/786948/Bkerke_scelle_son_rapprochement_avec_le_Hezbollah_autour_des_constantes_du_chef_de_l'Etat.html


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    vendredi 9 novembre 2012

    Assises chrétiennes élargies en gestation à l’initiative de Bkerké | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

    09/11/2012
    Mgr Raï accueillant l'ambassadeur d'Arabie saoudite. Photos Émile Eid
     Le patriarche Raï se prépare à lancer une initiative en vue de pousser les chrétiens de tous bords à participer au dialogue.

    « La stabilité ne sera pas touchée », comme certains le redoutent, a affirmé hier le général Michel Aoun, après avoir rencontré le patriarche Raï, qu'il était venu féliciter pour sa barrette de cardinal. 
    « Nous sommes d'accord sur les moyens de régler la crise » politique interne, a ajouté le chef du Courant patriotique libre, dans le souci de rassurer la population.
    « La tension monte ou baisse en fonction des discours », a-t-il noté ironiquement. Pressé de dire si un plan de règlement de la crise avait été envisagé avec le patriarche, le chef du CPL l'a confirmé, tout en ajoutant : « C'est le patriarche qui prendra l'initiative sur laquelle nous nous sommes entendus. » 
    Et d'ajouter que ce sera au chef de l'Église maronite de s'en ouvrir à l'opinion et que, le cas échéant, « il ne sera pas avare de mots ». 
    Pour sa part, Michel Aoun a affirmé qu' « il ne s'exprimera sur la question qu'après avoir consulté toutes les parties ». 
    Le général Aoun n'a pas voulu préciser si, par ces termes, il signifiait aussi des membres de l'opposition. Mais il a laissé entendre que les parties concernées défileront dans les prochains jours à Bkerké, à moins que, comme M. Fouad Siniora, elles ne l'aient déjà fait.
    On estime, de source généralement informée, que l'initiative en question consisterait à appeler à la tenue d'assises chrétiennes élargies à Bkerké. Le patriarche devrait appeler à cette occasion les chrétiens à prendre part au dialogue national.
    http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/786736/Assises_chretiennes_elargies_en_gestation_a_l'initiative_de_Bkerke.html

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