Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 17 juin 2013

« Le salut viendrait-il de l’école ? » : Salim Daccache compare le rapport des écoles à la citoyenneté | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

17/6/2013- « Le salut viendrait-il de l'école ? » : Salim Daccache compare le rapport des écoles à la citoyenneté

Qu'est-ce donc que l'école libanaise ? « Une école pour le Liban », précise le recteur de l'Université Saint-Joseph, le père Salim Daccache s.j. Une école capable donc de transmettre l'essence de la formule libanaise : la cohésion non seulement au-delà de la différence, mais à travers l'assimilation de cette différence en tant qu'expression, presque fascinante, de l'humanité de l'autre. Dans son dernier ouvrage Pluralisme, vivre-ensemble et citoyenneté au Liban : le salut vient-il de l'école ?, le père Daccache démontre que les écoles actuelles détiennent les outils nécessaires pour accomplir une mission transcommunautaire d'éducation à la citoyenneté, sans occulter l'appartenance communautaire comme élément de l'identité. L'enjeu est « d'entrer dans la dynamique de la formation du citoyen libanais, sans qu'il ne soit déraciné de son milieu », explique le père recteur lors de la table ronde ayant accompagné la signature de son ouvrage.
Son travail se base sur une étude comparative des textes fondateurs, chartes, projets éducatifs et déclarations de mission de plusieurs écoles libanaises chrétiennes, musulmanes et laïques, privées et publiques. Il parvient à dégager des valeurs transcommunautaires reconnues par ces établissements, en dépit de leurs divergences communautaires et parfois idéologiques. Le principal point de convergence relevé porte sur le rapport à l'autre : « La position vis-à-vis de l'autre (telle que préconisée dans les textes fondateurs), est clairement une position de respect et d'acceptation des différences.

Cette étude, pourtant basée sur des textes, ne se dissocie pas de l'action entreprise effectivement dans les écoles. Ces textes fondateurs « ne sont pas que des paroles, mais des énoncés performatifs, des actes constitutifs institutionnels », a précisé d'ailleurs Nada Moghaizel-Nasr, chargée de mission à la pédagogie universitaire à l'USJ, dans sa présentation des contours de l'ouvrage. Ce lien entre l'énoncé et la performance est exploité par l'auteur, qui met l'accent d'abord sur les éléments susceptibles d'incruster l'acceptation de l'autre dans les jeunes esprits. Le père Daccache fait remarquer de prime abord que « la visibilité des projets éducatifs », qu'assure leur publication, permet en soi de créer un espace propice à l'échange, qu'il qualifie de « terrain commun des altérités, principalement religieuses ». Ce qui est désormais certain est que « l'autre, en tant qu'institution scolaire, n'est plus un mystère ou un inconnu, mais un autre qui a un visage que le texte de mission dévoile ».

De « l'identité relationnelle »
Ce constat pourrait rejaillir sur l'enseignement de la manière de voir l'autre, en dépit des « tensions » subies par les écoles à cause de « la différenciation confessionnelle », qui continue de guider les comportements. L'auteur remarque en effet que « l'école place les valeurs de convivialité et de citoyenneté en bonne position et appelle l'élève à les intérioriser », mais fait remarquer en même temps qu'à « tout moment, surtout dans les moments de crise et de danger, ce sont les valeurs de la communauté ou de la société particulière qui prennent le dessus, sans pour autant que les valeurs citoyennes ne soient supprimées ». Ce constat nuancé induit une réflexion sur l'importance de ces valeurs, qui ont déjà le mérite d'exister et de résister. Elles semblent assimilables à un filet d'idées recueillies par l'élève, des idées parfois floues, mais qui tissent, du moins dans son inconscient, l'image de ce que pourrait signifier le vivre-ensemble. Les valeurs inculquées seraient, pour le moins, un système encore silencieux, peu exprimé, mais susceptible de faire le contrepoids à la violence latente que couve l'establishment politico-confessionnel du pays.
C'est cette approche qu'a adoptée le politologue Joseph Mayla, dans sa réflexion sur l'ouvrage. Il propose un enseignement qui « fait de la reconnaissance de l'identité de l'autre une identité en soi ». Il s'agit donc de « définir une unité supracommunautaire », précise-t-il, reprenant l'approche habermatienne. C'est l'idée d'une « identité relationnelle », censée combler la question de savoir « qui sommes-nous ? », toujours sans réponse à cause justement de l'impossibilité d'écrire une histoire libanaise. « La limite du pluralisme est l'identité problématique : je sais ce que j'enseigne et en qui je crois, mais qui suis-je au niveau de la nation ? », explique-t-il encore. Face à ce constat, l'ouvrage du père Daccache a le mérite de permettre de visualiser une « juxtaposition des traditions communautaires » qui doivent être comprises, en vue d'être transcendées, à travers « l'identité relationnelle ».

Le danger de l'absence de l'État
Mais dans son « analyse comparative des finalités, des objectifs généraux et des valeurs cosignés dans les données documentaires », l'ouvrage met en relief des nuances dangereuses qui existent, même dans la théorie, au niveau de certains points centraux, tels que « le rapport à l'entité libanaise ». Ces nuances trahiraient, dans la pratique, des divergences susceptibles d'abattre toute ouverture à l'autre. C'est ce point qu'exploite d'ailleurs le sociologue et chercheur Saoud el-Maoula dans sa lecture critique de l'ouvrage. Mettant l'accent sur la corrélation entre l'éducation et l'idéologie, prise dans le sens d'un « ensemble de représentations collectives par lequel s'affirme une hiérarchie de valeurs » (J.-W. Lapierre), il affirme que « si la nation, patrie ou société n'était pas toujours présente et vigilante pour obliger l'action pédagogique à s'exercer dans un sens social, celle-ci se mettrait nécessairement au service de croyances particulières et la grande âme de la patrie se diviserait et se résoudrait en une multitude incohérente de petites âmes fragmentaires en conflit ». Il s'attarde par exemple sur « les valeurs religieuses particulières dans les écoles partisanes chiites (les écoles Mahdi du Hezbollah), basées sur des thèmes récents qui n'avaient encore jamais existé dans les écoles chiites : ayatollah-wilayet el-faqih-jihad ». Il relève également « les valeurs sociales liées elles aussi à des thèmes récents : la société chiite libre et forte, l'élève combattant, le culte du martyr... ». Relevant en revanche l'accent mis par les écoles du mouvement Amal sur « l'affermissement de l'attachement national », Saoud el-Maoula est revenu sur les associations chiites antérieures à la naissance du Hezbollah, les associations créées par cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, Moussa Sadr et Mohammad Hussein Fadlallah, ayant « donné aux Libanais chiites une éducation nationale et religieuse soutenant leur intégration totale dans la nation ». Même si l'ouvrage ne mentionne pas ces écoles, il valorise l'importance de l'enseignant et des projets interscolaires qui équilibreraient la mainmise des idéologies.

Envoyé de mon iPad jtk

dimanche 16 juin 2013

Lancement d'une initiative citoyenne pour "sauver le Liban et refonder l’Etat" | À La Une | L'Orient-Le Jour


Lancement d'une initiative citoyenne pour "sauver le Liban et refonder l'Etat" | À La Une | L'Orient-Le Jour-15/6/2013

Une "conférence de salut national" a été organisée samedi par un groupe de personnalités de la société civile à l'hôtel Monroe, à Beyrouth, sous le thème "Sauver le Liban et refonder l'État".

En présence de plus d'une centaine de personnalités, dont des responsables politiques, l'ancien ministre Charbel Nahas a donné lecture des objectifs de la conférence.

 "Le Liban traverse une période très difficile, lourde de menaces pour son ordre social, alors que l'État en panne n'est désormais plus capable, même a minima, de gérer les conflits qui bouleversent son environnement régional immédiat, ni d'empêcher les conséquences dévastatrices de ces conflits sur la scène intérieure", a affirmé M. Nahas.

"L'approche objective de la situation de notre pays aujourd'hui et de son avenir proche dont les contours sont désormais clairs nous place face aux réalités suivantes : d'abord l'incapacité de l'État à assumer ses fonctions essentielles dans tous ses domaines de responsabilité se confirme de jour en jour, le système politique fondé sur le partage communautaire et l'État ayant perdu les appuis extérieurs qui avaient permis, après la guerre, de le constituer et de l'imposer aux Libanais puis de le proroger artificiellement, ne sont désormais plus en mesure de préserver la légitimité, même formelle, des institutions constitutionnelles, enfin, la pérennité de l'État est menacée, dans les faits et dans la légalité", ajoute le texte.

 Pour répondre à cette urgence, les signataires de l'appel proposent notamment la "refondation l'État et le système politico-économique sur la base de la citoyenneté, de la justice sociale et de la dignité humaine, l'émergence d'une 'commission constituante transitoire' jouissant de la confiance des Libanais, dans laquelle seront représentées toutes les composantes de la société et dont la mission sera de promulguer une déclaration constitutionnelle provisoire qui assurerait les conditions d'émergence d'un État civil et démocratique, et l'élection d'une 'assemblée constituante' chargée de rédiger une Constitution permanente fondée sur les principes de la citoyenneté, de la démocratie et de la justice sociale que les Libanais seront appelés à adopter par voie de référendum".

Envoyé de mon iPad jtk

samedi 15 juin 2013

Communiqué final du synode episcopal maronite: il ne faut pas verser de l'huile dans la guerre syrienne

 المطارنة الموارنة: لعدم صب الزيت على النار في الحرب السورية

انهى سينودس الاساقفة الموارنة خلوته الروحية السنوية الذي انعقد في بكركي برئاسة البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي ومشاركة البطريرك الكاردينال مار نصر الله بطرس صفير والاساقفة الموارنة في لبنان وعالم الانتشار اللبناني والماروني.

والقى رئيس اللجنة الاسقفية لوسائل الاعلام المطران بولس مطر البيان الختامي للسينودس، وتناول الاوضاع في لبنان وسوريا والشرق الاوسط وهنا نص البيان:

"اجتمع أصحاب السيادة مطارنة الكنيسة المارونية المقيمون في لبنان والوافدون إليه من أبرشيات سوريا والأردن والأراضي المقدسة ومصر وقبرص وأوروبا وأوستراليا وكندا والولايات المتحدة الأميركية والمكسيك والبرازيل والارجنتين، في الصرح البطريركي في بكركي، بدعوة من صاحب الغبطة والنيافة الكاردينال مار بشاره بطرس الراعي بطريرك أنطاكية وسائر المشرق الكلي الطوبى، وبرئاسته، وبحضور صاحب الغبطة والنيافة الكاردينال مار نصرالله بطرس صفير الكلي الطوبى، من مساء اليوم التاسع إلى ظهر اليوم الخامس عشر من شهر حزيران سنة 2013. فقاموا برياضتهم الروحية التي دارت تأملاتها حول سنة الإيمان التي أعلنها قداسة البابا السابق بنديكتوس السادس عشر في مناسبة مرور خمسين سنة على افتتاح المجمع الفاتيكاني الثاني، وعقدوا مجمعهم السنوي في جو من التأمل والصلاة واستلهام الروح القدس. وقد استقبلوا في خلال اجتماعهم صاحب الغبطة يوحنا العاشر اليازجي بطريرك أنطاكية وسائر المشرق للروم الارثوذكس الكلي الطوبى مع بعض المطارنة. فكان لهم لقاء أخوي تداولوا فيه بمختلف شؤون الكنيسة والمنطقة، وصلوا معا في كنيسة الصرح على نية إحلال السلام في لبنان وسوريا وفي كل بلدان المشرق. وصدر عنهم بيان مشترك أذيع على وسائل الإعلام. وبعد أن تدارس الآباء المواضيع المدرجة على جدول الأعمال التي تضمنت شؤونا كنسية واجتماعية ووطنية، أصدروا البيان الآتي:

1 - سنة الإيمان
يرفع الآباء آيات الشكر لله على النعم التي يغدقها على الكنيسة والعالم في هذه السنة المخصصة للتأمل بسر الإيمان، ولإحياء هذه الفضيلة التي ترفع الإنسان نحو ربه وتؤسس لأخوة حقيقية تقود البشر جميعا إلى نبذ الخلافات فيما بينهم وتخطي العداوات وإلى تغليب روح المصالحة والتعاون والسلام. ولقد تأملوا بوجوه إيمانية مختارة من الكتاب المقدس بعهديه القديم والجديد ومن الأزمنة الحديثة والمعاصرة جسدت كلها الإيمان في حياتها وفي أعمالها وبينت قدرته على اختراق التقوقع على الذات ودعوته إلى الالتزام بقبول الآخر وبخير الجماعة. وهم يدعون في هذه المناسبة أبناءهم الأعزاء وجميع ذوي الإرادات الصالحة إلى التمسك بالإيمان بالله خالق جميع الناس على صورته ومثاله، والذي يدعوهم إلى حياة الأخوة في ما بينهم وإلى إقامة حضارة المحبة.

2 - زيارة البطريرك إلى الخارج
أطلع غبطته الآباء على وقائع الزيارة التاريخية التي قام بها إلى فرنسا بدعوة رسمية من رئيس جمهوريتها السيد فرنسوا هولاند، والتي التقى فيها بعد فخامته بوزير خارجيتها السيد لوران فابيوس. وقد دار الحديث في كلا اللقاءين حول العلاقات الودية التي تربط بين فرنسا والموارنة ولبنان، وحول الوضع المقلق في الشرق الأوسط الذي تتعرض شعوبه اليوم لمآسي الحروب المدمرة ولأخطار التفكك الإجتماعي والمذهبي الذي يصيب في العمق ثقافة العيش معا. كما أطلعهم على جولته الراعوية التي قام بها بعد فرنسا إلى أميركا الجنوبية حيث زار تباعا سبع دول هي الأرجنتين والأوروغواي والباراغواي والبرازيل وفنزويلا وكوستاريكا وكولومبيا. وقد لقي غبطته استقبالا حارا وحفاوة مؤثرة من قبل أبنائه الموارنة ومن اللبنانيين المنتشرين في تلك البلدان الذين يقدر عددهم بالملايين، والذين أعربوا بذلك عن مدى تعلقهم بلبنان وبالكرسي البطريركي. وقد التقى غبطته في هذه الدول رؤساء جمهورياتها وسلطاتها المدنية والرؤساء الروحيين فيها من كل الأديان والطوائف. وكان من بينهم العديد من ذوي الأصل اللبناني، الذين وصلوا في البلدان الجديدة التي توطنوها إلى أعلى المراتب وحازوا أكبر النجاحات.
فشكر الآباء الله على نجاح هذه الزيارة التي دلت على أهمية الإنتشار في حياة كنيستهم وضرورة التفاعل بين اللبنانيين المقيمين على ارض الوطن والمنتشرين الذين رفعوا إسمه تحت كل سماء. وأدركوا أن نجاحات أبنائهم في بلدانهم الجديدة والقيم الروحية والأخلاقية التي حملوها معهم كنزا وذخرا، هي التي أمنت لهم احترام الشعوب التي اندمجوا فيها، وبالتالي إلى فرض احترام لبنان في المحافل الدولية والذود عن حقوقه. وإن لهذه النجاحات أن تعود بمزيد من الخير على الوطن الأم إذا ما أعطي للمتحدرين من لبنان فرصة خدمته وإفادته من طاقاتهم الوفيرة.

3 - أبرشيات الانتشار
عرض رعاة الإنتشار واقع أبرشياتهم وتطلعاتها في الزمن الراهن. فأكدوا أن العمل الرسولي عندهم يعرف تقدما ملموسا في إطار التنظيم الكنسي الراهن والاعتناء بالتثقيف الديني وتربية الشبيبة والسهر على قيام دعوات إكليريكية جديدة. ولفتوا إلى أنهم يزدادون رسوخا في أوطانهم الجديدة، وقد صاروا كنائس ثابتة تتطلع نحو المستقبل في إطار حياة منفتحة على الإبداع والتطور المليء بالغنى والخبرات. كما عرضوا على أخوانهم المطارنة أعضاء المجمع حصيلة الإجتماع الدوري الذي عقدوه في الأرجنتين بمشاركة الرؤساء العامين للرهبانيات المارونية أثناء زيارة غبطته إلى تلك البلاد. وقد ادرجوا في جدول أعماله مواضيع كنسية عدة منها موضوع العمل على اكتشاف دعوات كهنوتية في صفوف الشباب المولودين في الانتشار، مع الحفاظ على الترابط بين هذه الأبرشيات وبين الكنيسة الأم في لبنان وتعزيز العلاقات المتبادلة والضرورية لكلا الجانبين. وقد أثنى الآباء على الإنجازات التي حققتها أبرشيات الإنتشار ومنها وضع كتب جديدة للتعليم المسيحي وترجمات متقنة للرتب والصلوات المارونية في اللغات الإنكليزية والإسبانية والبرازيلية والفرنسية والإيطالية وسواها.

4 - الشؤون الليتورجية
اطلع الآباء على اعمال اللجنة البطريركية للشؤون الطقسية وما قامت به من أبحاث وما تعده من نصوص لاستكمال الإصلاح الطقسي بوضع كتاب جديد لصلاة الإكليروس والشعب. فإن هذا الكتاب الذي سيعتمده الموارنة لصلاتهم في كل أصقاع الأرض وباللغات المتعددة التي يتكلمون، سيكون عاملا إضافيا لوحدتهم الروحية على أساس أن "قاعدة الصلاة هي أيضا قاعدة الإيمان". وبالإضافة إلى هذا الجهد المميز، تعد اللجنة كتاب رسامة المرتلين والقارئين والشدايقة وكتاب جناز الأحبار والكهنة وكتابا للارشادات الطقسية وكتابا للرتب والزياحات. كما تعد دراسات حول الفن الكنسي المقدس والموسيقى السريانية المارونية، لتبقى شاهدة على الغنى الروحي لهذا التقليد الكنسي العريق. واستجابة لاقتراح اللجنة حول تنشئة المؤمنين على الليتورجيا سيعتمد الآباء تفعيل اللجان الليتورجية المحلية في أبرشياتهم بهدف إحياء الطقوس فيها بصورة تبرز للمؤمنين المعاني اللاهوتية التي تجسدها وترمز إليها.

5 - التنشئة الكهنوتية
أولى الآباء اهتماما خاصا بموضوع التنشئة الكهنوتية في لبنان وفي أبرشيات الإنتشار. فقيموا الخطوات التي اتخذوها لعام مضى في لبنان بدمج المدارس الإكليريكية الثلاث العاملة فيه، وجمعها تحت إشراف كنسي واحد يكرس فيها وحدة الخطة التوجيهية ووحدة الرؤية لتربية كهنة الغد انطلاقا من الثوابت التي تتضمنها دعوتهم، ومن المتغيرات التي تحملها الأزمنة الحاضرة بتحدياتها الكثيرة. وقد أثنوا مع الآباء المطارنة المشرفين على التنشئة الإكليريكية على الجهود التي قام بها في هذا السبيل رؤساء الإكليريكيات ومعاونوهم. وانطلاقا من مقررات الإجتماع الذي عقده أساقفة الإنتشار في الأرجنتين، تبنى الآباء التوجهات الملحوظة فيه بشأن تأمين دعوات كهنوتية تنبع من أرض الإنتشار ولخدمة الإنتشار، على أن تبقى الكنيسة في لبنان بكهنتها ورهبانها وراهباتها مستعدة لتلبية أي خدمة يتطلبها الحضور الماروني في كل مكان. كما وافق الآباء على تخصيص المدرسة الحبرية المارونية في روما للكهنة الموارنة الذين يفدون إليها من النطاق البطريركي ومن الإنتشار ليتابعوا دروسهم العالية في إطارها ويعودوا إلى أبرشياتهم مزودين لخدمتها بالمعرفة والخبرة المطلوبتين.

6 - سوريا والشرق الأوسط
إستمع الآباء بمحبة وتضامن إلى ما عرض عليهم إخوانهم مطارنة الأبرشيات المارونية في بلدان الشرق الأوسط من مستجدات حول أوضاع أبنائهم فيها، وبخاصة حول آلام الشعب السوري الشقيق الرازح تحت وطأة المأساة التي حلت بوطنه العزيز. وهم حيال الأخطار المحدقة بتلك البلاد يدعون الجميع فيها إلى وقف دوامة العنف فورا والعودة إلى لغة الحوار والتفاهم سعيا إلى المصالحة والتضامن والسلام، فيعيش جميع المواطنين في سوريا والمنطقة في جو من الحرية والكرامة والمساواة، يتأمن لهم من دون تفرقة ولا تمييز. فهم إذا ما استمروا في هذه الحروب العبثية سيكونون كلهم خاسرين، أما إذا تخلوا عن التقاتل ونبذوا العنف وسعوا إلى المصالحة فإنهم سيكونون جميعا رابحين.
ويدعو الآباء بمحبة وإلحاح جميع الأفرقاء في الداخل والخارج إلى عدم صب الزيت على النار في هذه الحرب المستعرة، وأن يستبدلوا هذا الموقف بمساعدة جميع السوريين على التصالح فيما بينهم والسعي إلى سلام الإخوة فيرجع فورا جميع النازحين من سوريا وهم بالملايين، إلى بيوتهم وقراهم وإلى العيش فيها بكرامة وأمان. وهم يستنكرون بشدة استمرار الخطف الذي شمل العديد من الناس، ومن بينهم سيادة المطرانين بولس اليازجي ويوحنا ابراهيم والكاهنين ميشال كيال واسحق محفوض وسائر المخطوفين في كل من سوريا ولبنان. ويدعمون فكرة التوافق الذي دعت إليه القوى الكبرى من خلال مؤتمر جنيف الثاني، آملين أن يلبي الجميع هذا المطلب الإنقاذي الذي سيؤدي وحده إلى استرجاع السلام في سوريا وفي دول المنطقة. وتوجهت أنظار الآباء نحو الشعوب التي تعرف في المنطقة أزمات حادة. فأسفوا لتدهور الاقتصاد في قبرص بشكل غير مسبوق، مما أدى إلى ضيقة اجتماعية شديدة أضيفت إلى مأساة تقسيم الجزيرة التي ما زال أبناؤهم الموارنة يعانون منها أسوة بغيرهم من المواطنين.
كما أسفوا أيضا لاستمرار معاناة اللبنانيين المبعدين قسرا من الجنوب إلى الأرض المحتلة، وهم يناشدون المسؤولين إنهاء معاناتهم ورفع الظلم عنهم فلا يبقون في مكان غير مكانهم.

7 - الأوضاع في لبنان
يتابع الآباء بقلق بالغ تطورات الأوضاع في لبنان، الأمنية منها والسياسية. فالتفجيرات في طرابلس وفي مناطق الحدود الشمالية والبقاعية، باتت مصدر خوف كبير ومتعاظم. وقد انعكس فقدان الأمن ترديا في الاقتصاد، فتحول إلى عبء ثقيل لم يعد اللبنانيون يطيقون حمله، وبخاصة مع حلول صيف لن يستقبل فيه لبنان، على ما يبدو إلى الآن، ضيوفا ومصطافين. أما في الوضع السياسي فإن عدم قدرة المسؤولين على سن قانون جديد عادل للانتخابات، والتمديد للمجلس النيابي لأمد طويل والحيلولة دون تمكين المجلس الدستوري من إصدار أي قرار بقبول هذا القانون أو رفضه، والشكوك السائرة حول مصير الديموقراطية في مثل هذه الظروف، باتت كلها عوامل تؤثر سلباً على رسالة لبنان وحضوره الفاعل في محيطه.
وإن ما يزيد الأسى حيال هذه التطورات أن المنطقة هي اليوم أحوج ما تكون إلى لبنان النموذج في الديموقراطية والعيش معا، ليشكل بحالته هذه رافعة تعمل من أجل إبعاد الشرق عن الفتن الطائفية والمذهبية الحائمة في أجوائه. فهل يعي اللبنانيون مسؤولياتهم التاريخية هذه تجاه المنطقة ومصيرها؟ إن لبنان المعافى هو الطريق المفتوح أمام الشرق ليصل إلى تقدمه وسلامه، ولبنان المتعثر هو الطريق المسدود، والحائل دون هذا التقدم ودون الوصول إليه.

بعد ختام هذه الرياضة، سيشارك الآباء غدا الأحد بالقداس الإلهي الذي يرئسه غبطة السيد البطريرك في بازيليك سيدة لبنان - حريصا. وسيكون تبريك غبطته لهذا المعبد بعد انتهاء الترميم فيه مناسبة طيبة يستنحها لتكريس لبنان وشعبه لقلب هذه الأم الحنون، سيدة الرحمة والمعونة. وإنهم سيرفعون الصلاة مع غبطته من أجل إحلال السلام في لبنان وسوريا وكل منطقة الشرق الأوسط، وسيذكرون فيها ابناءهم المقيمين في المشرق والمنتشرين تحت كل سماء، راجين لهم التوفيق في كل مساعيهم، والاستمرار في الحفاظ على إرث الآباء والأجداد، والتمسك بإكرام العذراء الطاهرة التي رافقتهم طوال تاريخهم بشفاعتها وحمايتها، وأن يسلموا القيم الروحية والوطنية التي تنشأوا عليها إلى أجيالهم الطالعة صونا لإرث ثمين من المحبة والإنسانية، مستمطرين عليهم جميعا فيضا سخيا من نعم الله وبركاته".

Cardinal Filoni Consecrates New Church in the United Arab Emirates


St. Anthony of Padua Church is the Eighth Catholic Church in the Region

By Staff

DUBAI, June 14, 2013 (Zenit.org) - Cardinal Fernando Filoni, Prefect of the Congregation for the Evangelization of Peoples, consecrated a new Church dedicated to St. Anthony of Padua in Ras Al Khaimah, a town situated in the outskirts of Dubai in the United Arab Emirates (UAE). The new Church is the eighth Catholic Church in the Emirates and is the highlight of the Prefect's visit.

"Today we consecrate this new temple dedicated to Saint Anthony of Padua to God, that you built with your Pastor," the Cardinal said. "You are the image of God's temple. You, in fact, constitute the stones of the spiritual temple of the Church, stones that support each other and form the great building of the Church, whose first architect is the Lord. In this building, everyone has his place, it is unique and precious."

According to Fides News Agency, Cardinal Filoni expressed his thanks to religious and civil authorities while conveying Pope Francis' "fatherly affection and prayer"

In his homily, the Cardinal encouraged the Catholics present, who consist mainly of foreigners from Asian countries.

"The variety of your cultures testifies the richness and variety of your origins, but the harmony of your voices expresses the unity of your faith. The mystery of the Church lives in you," he told the Catholic faithful present.  

"I ask each of you to be a living stone. Built on the Risen Christ, the cornerstone, we can transform the world."

The Prefect of the Congregation for the Evangelization of Peoples also stressed the importance of giving Christian witness in the Arabian Peninsula, calling on the faithful to be "leaven in the dough." "May the testimony of faith, daily prayer, mercy be your faithful companions. The witness of faith also facilitates dialogue between religions; mercy opens the heart to solidarity and becomes the reflection of God's love."

Cardinal Filoni concluded his homily by calling on those present to be an image of God's love for all men and women.

"To Holy Mary, Our Lady of Arabia, proclaimed Patron of the two Apostolic Vicariates of the Gulf on January 16, 2011, I entrust your suffering and intentions," Cardinal Filoni said.

NICE (06) - 3 EXPOSITIONS sur les chrétiens d'Orient : l'église des Dominicains, à la Basilique Notre-Dame, et à l'église St Pierre d'Arène | L'Œuvre d'Orient


NICE (06) – 3 EXPOSITIONS sur les chrétiens d'Orient : l'église des Dominicains, à la Basilique Notre-Dame, et à l'église St Pierre d'Arène
Du 15/05/2013 au 15/06/2013

Du 15 Mai au 15 Juin 2013 les Chrétiens d'Orient sont à l'honneur à NICE avec 3 expositions : "Le Mystère Copte" à l'église des Dominicains, "Arménie, la foi des montagnes" à la Basilique Notre-Dame, et "La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient": à l'église St Pierre d'Arène

Expositions à NICE sur les Chrétiens d'Orient  du 15 Mai au 15 Juin 2013

Expositions à NICE sur les Chrétiens d'Orient du 15 Mai au 15 Juin 2013

Le Mystère Copte

Le  mot «copte » est à la fois familier et mystérieux. Il évoque l'Égypte chrétienne. Mais qui sont les Coptes ?Les chrétiens du Nil aiment à se présenter comme les héritiers  des pharaons et  insistent volontiers sur le fait que l'Égypte a été terre d'accueil de grandes figures bibliques.

Ce parcours didactique et largement illustré invite à la découverte d'une culture originale toujours bien vivante : histoire, langue,arts et littérature, liturgie,  traditions…

Près de 10 millions de coptes,  majoritairement orthodoxes, mais aussi catholiques  font encore rayonner le christianisme en terre d'islam.

Une invitation aussi à mieux connaître l'Œuvre d'Orient et ses missions, aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses d'Égypte depuis 150 ans.        

Arménie, la foi des montagnes

En Arménie, premier État chrétien du monde, l'Évangile s'enracine dans une antique civilisation du Proche-Orient et résiste, jusqu'au martyre et même au génocide, à tous les assauts de l'histoire.

Aujourd'hui on compte 8 millions de chrétiens arméniens dans le monde,  majoritairement apostoliques mais aussi catholiques et évangéliques. En Arménie, ils représentent 98% de la population.

Ce parcours didactique et largement illustré nous entraine aux sources d'une histoire nationale, à la rencontre d'un peuple et d'une culture toujours bien vivante.

Une invitation aussi à mieux connaître l'Œuvre d'Orient et ses missions, aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses d'Arménie et des paroisses arméniennes dans tout le Moyen-Orient depuis plus d'un siècle.

La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient

L'Œuvre d'Orient présente un parcours didactique et largement illustré pour découvrir la richesse et la diversité des Eglises et des Chrétiens d'Orient 

- Histoire : de la naissance de l'Eglise à Jérusalem aux séparations et réconciliations avec l'Eglise de Rome.

- Traditions et  rites : maronite, chaldéen, copte, melkite, syriaque, arménien, gréco-catholique, malabar…

Une invitation à mieux connaître l'Œuvre d'Orient et ses missions aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses, du Moyen-Orient jusqu'en Inde, d'Ukraine en Ethiopie.

vendredi 14 juin 2013

Obama se décide à fournir un soutien militaire aux rebelles syriens

Obama se décide à fournir un soutien militaire aux rebelles syriens
Barack Obama le 12 juin. Le président a fini par conclure qu'une intervention plus directe des Etats-Unis en Syrie devenait indispensable.

Cette décision constitue un tournant majeur, après l'approche prudente adoptée jusqu'ici par l'administration américaine.

Correspondante à Washington

Déchiré entre son désir de porter assistance à un peuple en danger et son aversion presque physique à engager son pays dans un nouveau conflit de type Irak ou Afghanistan, le président Obama s'est fait violence, ce jeudi, en décidant d'annoncer par la voix de son conseiller Ben Rhodes qu'il allait apporter un «soutien militaire» aux rebelles syriens du Conseil Militaire suprême dirigé par le général Selim Idriss. Mais cette fois, ça y est, la décision, tant attendue dans les rangs de l'opposition syrienne, est claire et à effet immédiat, a précisé Ben Rhodes. «Nous allons aussi travailler à améliorer leurs communications…et leurs moyens de transport», a-t-il dit. Il s'est gardé en revanche d'expliciter quel type d'armes serait fourni. Des officiels ont précisé au New York Times que ces livraisons comporteraient essentiellement de petites armes et des munitions. La livraison de matériel anti-char serait étudiée mais n'est pas encore à l'ordre du jour.

Cette décision n'en constitue pas moins un tournant majeur, après l'approche prudente et passive adoptée jusqu'ici par l'administration américaine. Ben Rhodes a précisé jeudi lors d'une conférence de presse téléphonique convoquée à l'impromptu que la confirmation de l'utilisation d'armes chimiques sur une «petite échelle» par le régime Assad à multiples reprises au cours de la dernière année, avait contribué, entre autres facteurs, à tremper la détermination du président. Il a expliqué qu'une ligne rouge inacceptable pour la communauté internationale avait été franchie avec ces actions, précisant que quelque 100 à 150 personnes avaient péri dans ces attaques chimiques, selon les évaluations récoltées par les Américains.

Mais il est évident que l'implication directe de l'Iran et du Hezbollah libanais dans la bataille, et l'avantage spectaculaire repris sur le terrain par les forces du régime d'Assad, ont joué un rôle sans doute plus décisif encore dans le changement de pied de Washington. Tandis que leurs alliés européens s'efforçaient en solo de prendre des mesures pour empêcher le dictateur d'assassiner des milliers de ses concitoyens, les Américains ne pouvaient se permettre de rester sur le banc de touche plus longtemps, note le journal Politico. C'était un trop lourd aveu de faiblesse, vis à vis de la région, de ses alliés et de ses adversaires potentiels, notamment la Russie, qui se frottait les mains de cette paralysie américaine.

Dilemme moral

Depuis quelques jours, un débat vigoureux agitait les rangs de l'administration, et les élites politiques semblaient mettre une pression accrue sur le président, pointant du doigt la menace d'extension du conflit à toute la région. L'irruption dans cette conversation géopolitique de Bill Clinton, qui a sous-entendu mardi soir à New York que le président se trouvait placé face au même dilemme moral que celui qu'il avait connu au moment du génocide du Rwanda, a sans doute pesé dans la balance.

Lors de plusieurs meetings à haut niveau cette semaine, le président, le secrétaire d'Etat John Kerry, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, et le conseiller à la sécurité nationale Tom Donilon, ont fini par conclure qu'une intervention plus directe des Etats-Unis devenait indispensable pour empêcher les forces d'Assad de triompher et d'arriver en position dominante à la Conférence de Genève censée se tenir en juillet. Tous sont des réalistes circonspects, et s'étaient déclarés jusqu'ici peu pressés d'impliquer l'Amérique. John Kerry et Susan Rice, la nouvelle conseillère à la Sécurité nationale, auraient, selon Politico, été plus moteurs dans la décision d'armer les rebelles que Donilon et Hagel.

Une aide ciblée

Dans sa conférence de jeudi soir, Ben Rhodes a exclu toute implication des boys américains au sol, évoquant en revanche l'existence «d'autres options militaires» qui seront discutées dans les prochains jours avec les alliés et amis des Etats-Unis.

Sur les autres options militaires, le conseiller a toutefois souligné qu'une zone d'interdiction de vol, hypothèse défendue avec insistance par le sénateur John McCain pour offrir une zone de repli sanctuarisée aux rebelles, comportait des risques d'embourbement et des difficultés pratiques dues à l'imbrication étroite des différentes forces militaires et des populations civiles, qui la rendent difficilement envisageable.

Dans ses explications, Rhodes a cité à maintes reprises le Conseil suprême militaire syrien dirigé par le général Idriss, indiquant ainsi que l'Amérique entendait cibler son aide en direction des groupes armés qu'il contrôle, en excluant en revanche de la chaîne les groupes islamistes durs comme al-Nusra. La peur d'armer des groupes proches d'al-Qaida avait jusqu'ici servi de justification majeure au refus d'Obama d'avaliser des livraisons d'armes. Rhods a affirmé que Washington travaillerait à la cohésion du CSM et de l'opposition politique, pour que leur tandem devienne une force susceptible d'incarner l'alternance dans l'après Assad.

Rhodes a en revanche noté que Washington continuait de soutenir l'idée de la conférence de Genève, proposée par les Russes, jugeant qu'une solution politique négociée restait la meilleure chance de succès pour la Syrie, même si «Assad ne peut faire partie de l'avenir» syrien. Mais l'engagement des Etats-Unis dans la fourniture d'armes aux rebelles promet une explication de texte houleuse avec Vladimir Poutine au G8, ce dernier continuant de fournir au régime d'Assad des armements ultrasophistiqués. La Conférence de Genève pourrait bien ne jamais voir le jour.


Le congres des medias chretiens en Jordanie, le synode chaldeen , communiqué de cloture


بيانات

mercredi 12 juin 2013

Communiqué final et interventions du congrès des medias chretiens arabes-Amman

بيان ختامي ومداخلات  في مؤتمر الاعلام العربي المسيحي -الاردن 

تقارير خاصة

Arab Christian Medua conference- Jordany

Zenit
  • Patriarch Twal to Arab Christian Media Conference
    "The Media is capable of toppling or upholding governments as it is also capable of starting wars and ending others"
  • Founder of Studies Center on the Role of Arab Christian Media
    "Media must be a servant of Justice, Peace and Human Rights"
  • abouna.org : البيان الختامي لمؤتمر الاعلام العربي المسيحي- communiqué final du congres des medias chretiens arabes - Jordanie

    11/6/2013 

    البيان الختامي لمؤتمر الاعلام العربي المسيحي

    عقد المركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام في الأردن، بالتعاون مع المجلس البابوي لوسائل الاتصال الاجتماعية في الفاتيكان، مؤتمرها المشترك الأول في عمّان، ورعاه البطريرك فؤاد الطوال، بطريرك القدس للاتين، وشارك به وزير الدولة لشوؤن الاعلام والاتصال، الدكتور محمد المومني، ورئيس الاساقفة كلاوديو ماريا شيلي، رئيس المجلس البابوي لوسائل الاعلام، من العاشر الى الحادي عشر من حزيران 2013 . وذلك استمراراً لأعمال المؤتمر والاساقفة الشرق الاوسط الذي عقد في نيسان العام الماضي في لبنان وتطبيقاً لتوجيهات السينودس الخاص بالشرق الاوسط الي عقد في الفاتيكان عام 2010.

    وحمل المؤتمر عنوان: "الاعلام العربي المسيحي في خدمة قضايا العدل والسلام وحقوق الانسان" واستمع الحضور المكون من رجال الدين المسيحي وعلماء الدين الاسلامي والاعلاميين والمهتمين الى كلمات من راعي المؤتمر البطريرك فؤاد الطوال، ورئيس الاساقفة كلاوديو ماريا شيلي رئيس المجلس البابوي والاب رفعت بدر مدير المركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام ومعالي وزير الدولة لشؤون الاعلام والاتصال الدكتور محمد المومني، ودولة الاستاذ فيصل عاكف الفايز، رئيس الوزراء الاسبق.

    واعلن المركز الكاثوليكي عن تقديم درعه بشكل سنوي لاثنين من المبدعين، وكرم هذا العام الدكتور عصام السخنيني من جامعة البتراء على مؤلفه "مقاتل المسيحيين في نجران وفي القدس"، والفنان موسى حجازين تقديراً لعطاءه في حقول المسرح السياسي وحرية التعبير.

    وفي نهاية المؤتمر اكد المنظمون على ما يلي:

    1- رفع برقية تحية واجلال الى جلالة الملك عبدالله الثاني ابن الحسين المعظم بمناسبة تزامن انعقاد المؤتمر مع ذكرى جلوس جلالته على عرش المملكة الاردنية الهاشمية وذكرى عيد الجيش والثورة العربية الكبرى.

    2- يؤكد المؤتمر على الدور الريادي والأساسي الذي تلعبه وسائل الاعلام بأشكالها المتعددة، في مجتمعات اليوم، لكن الحاجة تبرز الى تعزيز عمل هذه الوسائل لما يخدم العدالة والسلام وحقوق الانسان، من خلال التركيز على ما يجمع البشر لا ما يفرقهم، وعلى أن يكون الاعلام عامل ألفة وسلام بين الناس.

    3- يشدد المؤتمر على الدور الريادي الذي يلعبه الاعلام الديني في مجتعات اليوم، وهو بامكانه أن يكون خادماً للدين في بيان صورته الحقيقية، وبامكانه كذلك أن يكون هادماً له ويسخره لخدمة الأطماع السياسية وغيرها.

    4- ركز المجتمعون على أهمية الدور الذي يلعبه الاعلام العربي المسيحي في خدمة القضايا العربية والانسانية العالمية، وهو ليس اعلاماً منغلقاً وانما هو في خدمة القضايا الانسانية مثل العدالة السلام واحترام حقوق الانسان والدفاع عنها في أوقات الضرورة.

    5- ان وسائل الاعلام هي حقل خصب للتواصل بين الكنائس وللحوار مع الاخوة المسلمين الذين نتقاسم معهم الحاضر المرير، كما تقاسمنا الماضي وسنتقاسم المصير ذاته، ويشدد المؤتمر على ضرورة دعم مبادرات الحوار والالتقاء الايجابي، عبر وسائل الاعلام المتعددة.

    6- يدعو المؤتمر الى مزيد من التعاون بين المجلس البابوي لوسائل الاتصال الاجتماعي في حاضرة الفاتيكان، والمركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام في الاردن ويدعو الى ديمومة التعاون لما فيه من نشر الكتب والمنشورات التي تدعو الى حسن استخدام وسائل الاعلام وأخلاقيات وضعها في متناول يد الاجيال الناشئة لما فيه المنفعة والخير والمحبة ويشجع المؤتمر الاعلاميين لكي يكونوا كما قال البابا فرنسيس في أول لقائه الاول مع الاعلاميين في 16\3\2013 " شهوداً للحقيقة والجمال والطيبة".

    7- يطلق المؤتمر في نهاية أعماله دعوة الى استتباب العدل والسلام واحترام حقوق الانسان في المنطقة العربية وكذلك الى وقف العنف من كل الاطراف المتناحرة في اكثر من بلد عربي، والمؤتمر يقدر الدور الانساني الذي تلعبه المملكة الأردنية الهاشمية في ايواء الاخوة الوافدين من العراق وسوريا. كما يطلق المؤتمر دعوة الى الافراج عن سيادة المطران حنا ابراهيم متربوليت حلب للسريان الارثوذكس، وسيادة المطران بولس اليازجي، مطران حلب للروم الارثوذكس.

    8- يدعو المؤتمر للمملكة الاردنية الهاشمية بدوام الازدهاروالحوار والاخوة وان يبقى الأردن واحة أمن واستقرار والوحدة الوطنية والعيش المشترك بين جميع المواطنين دون تمييز.

    9- يشكر المؤتمر جميع المتحدثين الذين اثروا المؤتمر وعنوانه "الاعلام العربي المسيحي في خدمة قضايا العدل والسلام وحقوق الانسان" بكلماتهم التي تقدر هذا الاعلام كما كل اعلام يخدم كرامة الانسان.



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    Le Vatican prudent suite au message de vœux envoyé par Al Azhar au Pape François

    http://fr.radiovaticana.va/Articolo.asp?c=700192
    -10-6/20-13-Le Vatican prudent suite au message de vœux envoyé par Al Azhar au Pape François
    Dans un communiqué diffusé dimanche par l'agence Egyptienne Mena, l'université Al Azhar, la principale institution sunnite, déclare attendre une réponse du Saint-Siège au message de vœux qu'elle a envoyé après l'élection du pape François. La reprise des rapports avec le Vatican, indique le communiqué dépend « des gestes positif et sérieux qui doivent être posés pour démontrer clairement le respect de l'Islam et des musulmans ». Récemment, un conseiller diplomatique de l'université Al-Azhar avait assuré qu'avec le nouveau pape François ce serait « plus facile » de rompre la glace avec le Vatican. Il avait accusé Benoît XVI d'être seul responsable des incompréhensions entre catholiques et musulmans. Des propos accueillis avec prudence et scepticisme par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux dans une longue interview à l'Agence France Presse.

    Le dialogue ne peut pas reposer sur l'ambiguïté

    C'est l'université Al-Azhar - rappelle-t-il - qui a décidé de geler les relations avec le Vatican, en 2011. A la suite de l'attentat contre une église d'Alexandrie, Benoît XVI avait lancé un appel à protéger les chrétiens, ce qui avait irrité le régime égyptien et la plus haute autorité de l'islam sunnite. Le cardinal Tauran confie qu'il a fait plusieurs tentatives de contact mais ça n'a jamais marché. « Le problème, ce n'est pas nous » - ajoute-t-il. La porte est toujours ouverte aux musulmans, mais on ne peut dialoguer sur l'ambigüité. Le haut responsable du Saint-Siège s'exprime sans détours : on ne peut pas passer sous silence les conditions souvent discriminatoires que vivent les chrétiens dans les pays à majorité musulmane. Il y a des sujets, comme les conversions, sur lesquels ont ne peut pas traiter avec nos partenaires – constate-t-il. Dans cette même interview à l'AFP, le président du Conseil pour le dialogue interreligieux fait part de son inquiétude au sujet de la situation au Moyen Orient. Selon lui, le Liban, patrimoine de convivialité, risque de payer la facture du conflit syrien. En revanche en Afrique, particulièrement au Nigeria ensanglanté par les attentats islamistes de Boko Haram, « la violence, selon son analyse, est importée ».

    Le danger de banaliser la parole du Pape

    Interrogé sur le nouveau pape argentin, le cardinal est "frappé" par son insistance sur la miséricorde. "Ce pape nous donne beaucoup d'espérance, dit des choses magnifiques". "Mais il y a le danger de banaliser sa parole, ajoute-t-il, au sujet de la médiatisation des homélies informelles quotidiennes. Jean-Louis Tauran n'oublie pas "cet intellectuel d'une élégance rare" qu'était Joseph Ratzinger : selon lui, le discours de Benoît XVI en 2011 devant le Bundestag (le Parlement allemand) devrait être enseigné dans toutes les facultés de droit du monde.
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    L'observatoire de la Christianophobie | Al Qousseir : le patrimoine chrétien détruit par les milices islamistes

    11-6-2013-Al Qousseir : le patrimoine chrétien détruit par les milices islamistes

    Tombée aux mains des milices islamistes l'an passé, la ville d'al-Qousseir (proche de Homs, à l'Ouest de la Syrie) a été reprise par les forces armées du régime syrien. Cette ville de 30 000 habitants, dont 3 000 chrétiens, avant le début du conflit, n'en compte plus qu'à peine 500, quant au patrimoine chrétien, il est à peu près détruit. Les milices islamistes ont profané et détruit tout ce qui était églises chrétiennes et notamment le petit monastère grec orthodoxe de Saint-Élie qui était emblématique de l'antique présence chrétienne dans la ville, sur lequel ils ont tiré au canon, profané et ravagé l'intérieur…

    Source : Asia News

    lundi 10 juin 2013

    Génocide Arménien - La Turquie met en garde le Vatican - Collectif des Démocrates Arméniens d'EUrope

    http://www.armeniens.net/spip.php?article1923
    9/6/20-3- Génocide Arménien - La Turquie met en garde le Vatican


    Le ministère turc des Affaires étrangères a réagi dans une déclaration écrite samedi 8 juin aux remarques du pape François décrivant les massacres d'Arméniens pendant la Première Guerre mondiale comme "le premier génocide du 20ème siècle", avertissant que sa position pourrait endommager les liens entre les deux pays.

    "Ce qui est attendu de la papauté, sous la responsabilité de sa fonction spirituelle, est de contribuer à la paix dans le monde au lieu d'augmenter l'animosité sur les événements historiques" indique la déclaration. "L'ambassadeur du Vatican a été appelé le 7 juin 2013, au ministère des Affaires étrangères et il lui a été dit que les remarques du pape François étaient inacceptables."

    « Nous avons souligné que le Vatican devrait éviter de faire des actes qui pourraient avoir des conséquences irréparables sur nos relations » ajoute la déclaration.

    Le Pape François a décrit les massacres d'Arméniens pendant la Première Guerre mondiale comme "le premier génocide du 20ème siècle" lors d'une réunion avec une délégation conduite par le Patriarche de Cilicie des Arméniens catholiques, le 3 Juin.

    Le pape a rencontré des membres de la délégation et quand l'un d'eux a dit qu'elle était une descendante des victimes du génocide, il a répondu : « Le premier génocide du 20ème siècle a été celui des Arméniens », réitérant sa reconnaissance précoce des massacres comme le "génocide arménien", alors qu'il était à la tête de l'Eglise catholique à Buenos Aires en tant que cardinal.

    En 2006, lors des manifestations marquant le 91e anniversaire du génocide à Buenos Aires, il a exhorté la Turquie à reconnaître « le génocide » comme le « grave crime de la Turquie ottomane contre le peuple arménien et l'ensemble de l'humanité."



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    Stabat Mater à l’USJ : extension orpheline de Beirut Chant ?, Agenda Culturel

    Agenda culturel: Stabat Mater à l'USJ : extension orpheline de Beirut Chant ?, Agenda Culturel
    Si la qualité des concerts du vendredi soir à l'église Saint-Joseph des Pères Jésuites est toujours sûre, le concert du vendredi 31 mai avait des allures d'exceptionnel. L'Orchestre philarmonique du Liban, avec les chœurs du Conservatoire, de l'Université antonine et l'Université Notre-Dame de Louaizé, dirigé par Père Toufic Maatouk proposaient une version élégante et grave du Stabat Mater de Rossini.

    On pourrait être surpris, de prime abord, par le fait que Rossini ait écrit un Stabat Mater. Le texte du Stabat Mater en effet, qui date du XIIIe siècle, décrit les souffrances de la Vierge, mère du Christ, lors de la Crucifixion. Il fait partie de la liturgie catholique de Notre-Dame des Douleurs. Mais le compositeur italien, que l'on connaît surtout pour ses pétulants opéras, est parvenu à établir une sorte d'adéquation entre le texte religieux et la saveur théâtrale, ponctuée bien sûr par une grave suavité qui fait le propre de l'œuvre. Ce Stabat Mater voit en effet la rencontre de deux styles de compositions : la traditionnelle musique d'église dans le style de la Renaissance comme chez Pergolèse (dont Rossini s'est dit très inspiré) ou Palestrina, et des airs que l'on pourrait aisément imaginer dans des opéras dudit compositeur. Comme l'explique très bien Elizabeth Schwartz dans son descriptif du concert les différents styles sont repérables selon les parties de l'œuvre : ainsi certaines parties du chœur sont sombres et austères, comme le passage a capella chanté par des hommes Eia, Mater, fonsamoris qui contraste avec le style très opératique, plus orné des solos et des duos, comme le Facutportem pour ténor et soprano et le Cujusanimamgememtem pour ténor. Ce mélange des saveurs révèle l'originalité d'une œuvre qui trouve un équilibre inédit entre le religieux et le théâtral, le bel canto et la musique sacrée, les passages a capella et les grands airs.

    C'était dans le cadre du Beirut Chants Festival, qui existe depuis six ans et dont Père Toufic Maatouk est le directeur artistique, qu'avait lieu ce très beau concert. Le Beirut Chants Festival est un festival de musique sacrée qui se tient en décembre dans le centre-ville de Beyrouth, le Stabat Mater de vendredi en constituait en quelque sorte une extension. Extension que les nombreux amoureux de la musique sacrée souhaitent qu'elle se multiplie, car, cette musique où le chant choral occupe une place centrale est servie par les excellentes chorales que nous avons entendues, et qui ne demandent qu'à continuer à nous surprendre, à nous ravir. Il faut espérer que Beirut Chants, prendra l'initiative de nous proposer une programmation annuelle, avec comme point d'orgue son festival de décembre.
    Père Toufic Maatouk, qui dirigeait l'œuvre et qui a mis en place ce projet, est actuellement directeur de l'Ecole de musique de l'Université antonine et chef de chœur de la chorale de cette même université. Il enseigne aussi le chant et la direction au Conservatoire national supérieur de musique de Beyrouth. Au vu de son parcours et de ses inclinations personnelles pour la musique vocale, on comprend son choix pour le Stabat Mater de Rossini (qu'il avait déjà joué en 2002 dans un autre festival). Il a su révéler les subtilités de cette œuvre riche, grave et parfois flamboyante, avec un très riche soutien vocal de la part du chœur (qui occupe quatre mouvements sur dix, chœur composé pour l'occasion des chanteurs du Conservatoire, de l'Université sntonine, et de l'Université Notre-Dame de Louaizé), et des solistes hors pairs. Venus tout droit d'Italie (deux d'entre eux font partie de la troupe de la Scala à Milan, les deux autres de la Fenice à Venise), les solistes Caterina Di Tonno (soprano), Olesya Chuprinova (mezzo-soprano), Leonardo Cortellazzi (ténor) Carlo Malinverno (basse) ont offert une très belle performance.

    Le poète allemand Heinrich Heine disait du Stabat Mater de Rossini qu'il était un vestibule au Paradis, et c'est bien l'impression qu'ont réussi à donner les artistes réunis pour ce concert, par leur interprétation d'une grande justesse, d'une grande onctuosité sonore, dans une lecture sensuelle du sacrée et un ressenti spirituel du profane.


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    Le cardinal Tauran très « inquiet » pour le Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

    http://www.lorientlejour.com/article/818400/le-cardinal-tauran-tres-inquiet-pour-le-liban.html
    10/6/2013- Le cardinal Tauran très « inquiet » pour le Liban
    « La porte est toujours ouverte » aux musulmans pour le dialogue interreligieux, au moment où le Liban, symbole de « convivialité » au Moyen-Orient, risque de « payer la facture » du conflit syrien, a déclaré le cardinal Jean-Louis Tauran, infatigable promoteur d'un dialogue Église-islam sans ambiguïtés, dans un entretien avec l'AFP.
    Le président français du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, au regard pénétrant, à la parole pondérée et fine, se montre prudent après les propos d'un conseiller diplomatique de l'Université al-Azhar, Mahmoud Abdel Gawad, qui a assuré qu'avec le nouveau pape, ce serait « plus facile » de rompre la glace avec le Vatican, accusant le pape émérite Benoît XVI d'être seul responsable des incompréhensions entre les deux religions monothéistes. Après l'appel lancé par ce dernier suite à l'attentat contre l'église d'Alexandrie en 2011 à protéger les chrétiens, « l'université cairote avait gelé les relations. J'ai fait plusieurs tentatives de contact, mais ça n'a jamais marché. Le problème, ce n'est pas nous. Ceux qui ont gelé les relations sont nos amis musulmans. Chez moi, la porte est toujours ouverte », affirme le cardinal de 70 ans.
    Dans un paysage sombre, son inquiétude va notamment au Liban : ce pays va « payer la facture » du conflit syrien, « je l'ai dit depuis le début ». Et d'ajouter : « Où vont les réfugiés ? Les chrétiens chez les chrétiens du Liban, les druzes chez les druzes du Liban, les alaouites chez des parents (au Liban) ! Ce pays a déjà les problèmes des réfugiés palestiniens, de ceux de la guerre civile des années 80, maintenant ceux de Syrie », a noté l'ancien ministre des Affaires étrangères de Jean-Paul II en s'inquiétant du développement de « milices de tout poil ».

    « On a toujours dit : sauvons le Liban pour sauver les chrétiens, et non : sauvons les chrétiens pour sauver le Liban. C'est un patrimoine du dialogue interreligieux et de convivialité », martèle-t-il.

    « Le Liban n'existe pas sans les chrétiens. Les chefs religieux libanais l'ont redit à Benoît XVI » en septembre dernier.

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