Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 16 février 2014

Ce qu’il reste des chrétiens d’Orient ◊ La Revue Item ◊ La tradition sans peur

publié dans regards sur le monde le 15 février 2014

Ce qu'il reste des chrétiens d'Orient

Sur le site « Chiesa », on lit cette intéressante présentation sur les Chrétiens d'Orient:

Dans les pays arabes ils sont de moins en moins nombreux et ils sont poussés à l'exode par une hostilité croissante. Une présentation mise à jour indique combien ils sont et qui ils sont, trois mois avant le voyage que le pape va effectuer en Terre Sainte

par Sandro Magister



ROME, le 11 février 2014 – Les préparatifs du voyage du pape François en Terre Sainte, programmé pour la période du 24 au 26 mai, battent leur plein dans la discrétion.

Lorsque, il y a un demi-siècle de cela, Paul VI se rendit à Jérusalem – il fut le premier pape de l'histoire à le faire –  les lieux saints de la ville se trouvaient presque tous sur le territoire du royaume de Jordanie. Il en était de même pour une grande partie de la Judée et de la vallée du Jourdain. Les chrétiens étaient nombreux et, dans certaines localités, comme à Bethléem, ils étaient en nette majorité. Dans l'esprit de beaucoup de catholiques d'Occident – tels que Giorgio La Pira, qui fut maire de Florence et dont le processus de béatification est actuellement en cours – il y avait l'utopie brillante d'une paix messianique proche qui rendrait frères les chrétiens, les juifs et les arabes.

Sur cette toile de fond et dans ce climat, le voyage de Paul VI fut un événement à résonance grandiose. Dans la vieille ville de Jérusalem, la foule arabe saisit le pape dans une étreinte physique bouleversante, allant parfois jusqu'à le soulever de terre. De même, à son retour à Rome, une foule immense fit place au pape qui regagnait le Vatican.

Aujourd'hui ce climat n'existe plus. La géopolitique du Moyen-Orient a été complètement modifiée. Il n'y a pas de paix entre les Israéliens et les Palestiniens. Le Liban a été déchiré par une guerre civile. La Syrie est en train de s'effondrer. L'Irak est dévasté. L'Égypte explose. Des millions de réfugiés se sauvent d'une région à l'autre.

Et ceux qui sont les plus serrés dans cet étau, ce sont les chrétiens. L'exode qui les éloigne des pays du Moyen-Orient est incessant et il n'est pas compensé par l'immigration précaire, vers les pays riches du Golfe, d'une main d'œuvre en provenance d'Asie.

Voici ce qu'a déclaré à ce sujet Pietro Parolin, le secrétaire d'état du Vatican, lors de l'interview – la première de grande ampleur depuis sa nomination – qu'il a accordée à la revue « Avvenire » qui l'a publiée le 9 février :

« La situation des chrétiens au Moyen-Orient est l'une des grandes préoccupations du Saint-Siège, qui ne cesse de sensibiliser à cette question ceux qui exercent des responsabilités politiques, parce qu'il en va de la coexistence pacifique dans cette région et dans le monde entier ».

Et il a ajouté, faisant référence à la présence au Moyen-Orient de chrétiens de diverses confessions et, implicitement, à la rencontre du pape François et du patriarche œcuménique de Constantinople, qui aura lieu à Jérusalem un demi-siècle après le baiser de paix échangé par Paul VI et Athénagoras :

« C'est également un contexte particulièrement significatif au niveau de l'œcuménisme, étant donné que les chrétiens peuvent chercher et trouver des voies communes pour aider leurs frères dans la foi qui souffrent dans différentes parties du monde ».

Mais combien y a-t-il de chrétiens qui vivent en Terre Sainte et dans les régions voisines et qui sont-ils ?

Dans l'ensemble, il y en a actuellement entre 10 et 13 millions, selon différentes estimations, sur une population totale de 550 millions d'habitants. C'est-à-dire environ 2 %.

On en trouvera ci-dessous une présentation mise à jour, qui a été publiée dans le n° 22 de 2013 de la revue « Il Regno » des dehoniens de Bologne, sous la signature d'un expert en la matière.

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DES ÉGLISES ANCIENNES ET FRAGILES

par Giorgio Bernardelli

Combien y a-t-il de chrétiens au Moyen-Orient ? À combien d'Églises appartiennent-ils et quelles sont-elles ? Pour nous orienter, il y a un point de référence : les patriarcats du christianisme des premiers siècles, qui assignaient un rôle de premier plan non seulement à Rome et à Constantinople mais également à Antioche, à Alexandrie et à Jérusalem.

LES COPTES

Si l'on prend en considération les chiffres actuels, on ne peut partir que des chrétiens d'Égypte, héritiers du patriarcat d'Alexandrie. Et particulièrement de l'Église copte orthodoxe, dirigée par le pape Tawadros II, à laquelle se rattachent plus de 90 % des chrétiens d'Égypte.

On l'appelle « copte orthodoxe », mais il faut préciser tout de suite qu'elle n'a rien à voir avec l'orthodoxie issue du schisme entre Rome et Constantinople. La genèse d'une Église autonome égyptienne résulte en effet du refus du patriarche d'Alexandrie de participer au concile de Chalcédoine de 451, à l'époque des querelles théologiques à propos de la nature de Jésus.

Les coptes constituent actuellement la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient. Mais combien sont-ils ? Lors des deux derniers recensements, réalisés en 1996 et en 2006, la question portant sur la religion d'appartenance en Égypte avait été omise dans les questionnaires, afin de respecter une indication en ce sens provenant des Nations-Unies. Mais ce fait a alimenté deux comptabilités parallèles.

D'une part il y a celle de l'Église copte orthodoxe qui, s'appuyant sur ses registres, affirme que les chrétiens représentent 10 % de la population du pays, autrement dit de 8 à 9 millions d'individus.

D'autre part il y a les statistiques officielles, selon lesquelles ils sont beaucoup mois nombreux : en 2012 l'Agence gouvernementale indiquait qu'il n'y avait pas plus de 5 130 000 chrétiens. Et une source indépendante telle que le Pew Research Center américain va même jusqu'à estimer qu'il n'y a que 4 290 000 chrétiens en Égypte, soit 5,3 % de la population. Cependant il n'est pas dit que ces chiffres des statistiques officielles soient en eux-mêmes plus exacts : il faut tenir compte du fait que l'Égypte, ce n'est pas seulement Le Caire et que – surtout dans les régions les plus périphériques – les chiffres relatifs à la population totale sont eux-mêmes très douteux.

Il faut ajouter que les chiffres concernant les chrétiens égyptiens comprennent également l'Église copte catholique, de rite copte mais en communion avec Rome, dirigée par le patriarche Ibrahim Isaac Sidrak, qui compte environ 160 000 fidèles. Et puis il y a les chrétiens égyptiens de confession évangélique, dont le nombre est estimé à environ 250 000 personnes.

S'il y a d'aussi grandes incertitudes en ce qui concerne les coptes présents en Égypte, le problème ne peut pas être différent pour ce qui est des estimations relatives aux chrétiens égyptiens qui ont quitté le pays au cours de ces dernières années.

Ce qu'il y a de certain, c'est que la communauté la plus nombreuse de la diaspora est celle des États-Unis, pour laquelle circule le chiffre de 900 000 personnes. On trouve également des communautés très importantes au Canada (environ 200 000 personnes) et en Australie (75 000). En revanche, il y a deux ans encore, les populations de coptes dans les pays d'Europe étaient plus faibles.

Tous ces chiffres, cependant, sont donnés en tenant compte de ceux qui ont quitté le pays au cours des deux dernières années. Sur ce point le Washington Institute for Near East Policy a publié une estimation qui évalue à 100 000 le nombre de chrétiens qui ont fui l'Égypte après la chute de Moubarak. Cependant ce chiffre est contesté par l'Église copte orthodoxe : elle parle de quelques dizaines de milliers de personnes mais elle a également intérêt à limiter le phénomène.

LES GRÉCO-ORTHODOXES

Ils sont les héritiers du patriarcat de Jérusalem qui, dans l'antiquité, est toujours resté dans l'orbite de Constantinople. Mais ils sont aussi l'un des divers rejetons issus de la chaire d'Antioche, le patriarcat dont l'histoire est la plus tourmentée.

C'est également pour cette raison que les gréco-orthodoxes du Moyen-Orient sont encore aujourd'hui placés sous la juridiction de deux patriarcats distincts l'un de l'autre : celui de Jérusalem – dirigé à l'heure actuelle par le patriarche Théophile III – qui compte quelque 500 000 fidèles et constitue la communauté chrétienne la plus nombreuse en Israël, en Palestine et en Jordanie ; et le patriarcat gréco-orthodoxe d'Antioche, dont le siège se trouve à Damas et qui est dirigé depuis quelques mois par le patriarche Youhanna X Yazigi, frère de l'un des deux évêques qui ont été enlevés à Alep.

On estime qu'environ 2 millions de fidèles se rattachent à ce second patriarcat, mais en y incluant, en plus de celles de Syrie, les communautés orthodoxes du Liban, de Turquie et d'Irak et surtout les émigrés de la diaspora, qui sont présents en nombres très significatifs aux États-Unis, en Amérique Latine, en Australie et en Europe occidentale.

Cette diaspora avait déjà commencé à se constituer bien avant la tragédie que vit actuellement la Syrie, mais la guerre accentue certainement le phénomène. Si au printemps 2011 on estimait qu'il y avait en Syrie plus de 500 000 gréco-orthodoxes, aujourd'hui on ne peut qu'associer à ce chiffre des points d'interrogation nombreux et angoissés. Une donnée éloquente a été fournie par le patriarche melkite Grégoire III Laham : d'après lui, sur un million et demi de chrétiens syriens, il y en a au moins 450 000 qui ont dû abandonner leur maison à cause de la guerre.

LES MELKITES

Nous venons de les citer en même temps que les gréco-orthodoxes du patriarcat d'Antioche et ce n'est pas un hasard. Les melkites sont en effet issus d'une scission interne qui s'est produite précisément au sein de cette communauté lorsque, en 1724, le patriarche de Constantinople n'a pas reconnu l'élection au siège gréco-orthodoxe d'Antioche de Cyrille VI, jugé trop proche de l'Occident. Cinq ans plus tard, ce dernier revint à la pleine communion avec Rome, tout en conservant le rite byzantin.

Comme les coptes catholiques, par conséquent, les melkites sont une Église catholique de rite oriental. Selon les statistiques de l'Annuaire pontifical, ils comptent aujourd'hui environ 1,6 million de fidèles. Cependant, sur ce nombre, 750 000 seulement vivent encore au Moyen-Orient, soit moins de la moitié ; et il est impressionnant de constater qu'il y en a un nombre pratiquement équivalent qui réside actuellement en Amérique Latine.

Au Moyen-Orient les melkites sont présents dans plusieurs pays : ils étaient environ 235 000 en Syrie (mais, pour ce qui est du chiffre actuel, on peut dire la même chose que pour les gréco-orthodoxes syriens), au Liban près de 400 000, des communautés plus petites étant présentes en Israël, en Palestine, en Jordanie. Le siège du patriarcat melkite se trouve également à Damas.

LES SYRIAQUES

Cependant le christianisme rattaché au patriarcat d'Antioche n'est pas constitué uniquement de celui qui pratique le rite byzantin. Dans ce cas aussi, en effet, un premier schisme avait déjà eu lieu à l'époque du concile de Chalcédoine et les héritiers de cette communauté constituent encore aujourd'hui l'Église syriaque-orthodoxe. Cette Église a eu, au cours du premier millénaire, une très grande tradition missionnaire, comme le prouve encore à l'heure actuelle le fait qu'il y a plus de 5 millions de syriaques-orthodoxes qui vivent en Inde, contre un million d'entre eux qui résident au Moyen-Orient ou dans les pays où est présent le reste de la diaspora.

Une autre caractéristique significative de cette Église est le fait qu'elle a conservé en tant que langue liturgique l'araméen, la langue que parlait Jésus. Depuis 1980, l'Église syriaque est dirigée par le patriarche Mar Zakka Ier. Celui-ci a le siège de son patriarcat à Saydnaya, près de Damas, mais il réside à Beyrouth.

Il existe également une Église syriaque-catholique dont l'histoire est parallèle à celle de l'Église melkite, même si la communion de ses membres avec Rome remonte à un siècle plus tôt. Les syriaques-catholiques du Moyen-Orient sont actuellement 140 000 et ils vivent principalement en Syrie et en Irak, sous la direction du patriarche Ignace III Younan.

LES MARONITES

C'est toujours dans le cadre de la tradition syriaque qu'il faut également placer les maronites, celle des Églises catholiques de rite oriental qui compte le plus grand nombre de fidèles.

Les maronites constituent le groupe chrétien majoritaire au Liban. Ils sont les héritiers de communautés de rite syriaque qui, en 451, adhérèrent au concile de Chalcédoine. Au Liban, d'après les données de l'Annuaire pontifical, ils sont un peu moins de 1,6 million, dans un pays qui compte 4 millions d'habitants. Ce qui fait que le pays du Cèdre est celui où le pourcentage de chrétiens est le plus élevé, avec environ 36 %.

Dans ce cas aussi, cependant, il faut rappeler que, en particulier pendant les années où sévissait la guerre civile, l'émigration a été très forte. Aujourd'hui, la moitié à peu près des 3,5 millions de maronites vit loin du Moyen-Orient, le groupe d'émigrés le plus important, avec plus de 1,3 million de personnes, se trouvant en Amérique Latine.

L'Église maronite est dirigée par le patriarche Bechara Rai, qui est aujourd'hui l'unique patriarche à être également cardinal. Le patriarche copte catholique Antonio Naguib l'était aussi, mais il a dû renoncer au siège d'Alexandrie en raison de graves problèmes de santé.

LES CHALDÉENS

Un autre rejeton du christianisme syriaque est l'Église assyrienne, qui compte aujourd'hui 400 000 fidèles, répartis entre l'Irak et la diaspora. Son siège se trouve à Chicago, où vit également son patriarche Mar Dinkha IV. C'est d'elle que tirent leur origine les chaldéens, qui constituent le groupe majoritaire parmi les chrétiens irakiens.

L'Église chaldéenne est, elle aussi, une Église catholique de rite oriental et elle est en communion avec Rome depuis 1553. Et elle est la communauté qui ressent dans sa chair tout le drame de l'après-Saddam Hussein. Avant la guerre, les chaldéens qui vivaient en Irak étaient au moins un million ; aujourd'hui il n'en reste plus guère que 300-400 000, qui sont concentrés principalement dans la région du Kurdistan irakien. Un exode effrayant, qui risque de reprendre depuis que, ces derniers mois – en raison, entre autres, du lien existant entre les attaques sectaires qui ont lieu à Bagdad et la guerre en Syrie – le nombre d'attentats a recommencé à progresser dans le pays.

La situation actuelle a récemment conduit le patriarche chaldéen Raphaël Sako à s'élever avec véhémence contre la fuite des chrétiens. Il en est arrivé à accuser certains pays occidentaux de la fomenter par le biais de la délivrance de visas d'entrée aux Irakiens.

LES ARMÉNIENS

La présence des chrétiens de tradition arménienne est également significative, au point de vue historique, pour le Moyen-Orient. Dans ce cas encore, il s'agit d'une Église orientale ancienne, qui n'a pas donné son adhésion au concile de Chalcédoine de 451.

En dépit du fait que son centre spirituel se trouve à Etchmiadzine – dans l'actuelle Arménie – l'Église apostolique arménienne dispose au Moyen-Orient de deux sièges importants : l'un est le Catholicosat de Cilicie, ayant juridiction sur le Liban et la Syrie, qui est dirigé par le catholicos Aram Ier, et l'autre est le patriarcat arménien de Jérusalem, dont la chaire est actuellement occupée par le patriarche Nourhan Manougian.

La communauté dont les effectifs sont les plus importants se trouve au Liban, où l'on compte environ 150 000 arméniens. Par ailleurs il y en avait 100 000 en Syrie, concentrés surtout dans la région d'Alep et de Deir ez-Zor, destination finale des longues marches forcées lors de la persécution organisée par les Jeunes Turcs. Les arméniens constituent également la grande majorité des chrétiens iraniens (80-100 000).

Dans ce cas aussi, il existe également une Église de rite arménien en communion avec Rome : c'est celle qui est dirigée par le patriarche arménien de Cilicie Nersès Bédros XIX, ayant son siège à Beyrouth. Cette communauté compte dans le monde quelque 540 000 fidèles, mais, actuellement, moins de 60 000 d'entre eux vivent au Moyen-Orient.

LES LATINS

Dans ce contexte tellement complexe, comment se situe l'Église de rite latin, dont le cœur est constitué par le patriarcat de Jérusalem, dirigé par Fouad Twal ? Sa juridiction s'étend sur ces communautés, présentes en Israël, en Palestine et en Jordanie, qui se sont développées au long des siècles à partir de la présence au Moyen-Orient des ordres religieux de l'Église latine, au premier rang desquels les franciscains, mais pas seulement.

Il s'agit d'une petite communauté : après prise en compte du phénomène nouveau que constitue l'immigration, la communauté latine compte actuellement, dans toute la région, environ 235 000 fidèles, c'est-à-dire à peine 7 % des chrétiens qui sont en communion avec Rome.

C'est le groupe qui, avec les gréco-orthodoxes et les melkites, a le plus souffert en raison de l'exode hors de la Terre Sainte. Aujourd'hui, il reste à peine 27 500 latins en Israël, 18 000 en Palestine, et 50 000 en Jordanie.

Au niveau général, en Palestine, le nombre de chrétiens s'est réduit de moitié à partir de l'an 2000, passant de 2 % à 1 % de la population. Le chiffre concernant Israël est plus complexe : dans ce pays, le bureau central des statistiques parle de 158 000 chrétiens, qui représentent de manière stable environ 2 % de la population, mais il s'agit d'un chiffre aux deux visages. En effet, alors qu'en Galilée la communauté chrétienne augmente selon la dynamique normale d'une population jeune, à Jérusalem il reste à peine 6 000 chrétiens, dans une ville qui compte désormais 780 000 habitants. Alors qu'en 1967, date à laquelle Israël a pris le contrôle de la totalité de Jérusalem, ils étaient plus du double tandis que les habitants de la ville étaient à peine 260 000.

Mais une présentation des chrétiens latins restera incomplète si l'on ne tient pas compte de la question des chrétiens qui, au cours de ces dernières années, ont immigré vers le Moyen-Orient par centaines de milliers, en suivant les nouveaux chemins du marché mondial du travail.

Il s'agit de Philippins, d'Indiens, de Thaïlandais, mais également de Roumains ou de Nigérians. En Israël, seuls les Philippins sont plus de 50 000, c'est-à-dire pratiquement deux fois plus que les arabes chrétiens qui fréquentent les paroisses de rite latin.

Et ce phénomène devient encore plus visible si l'on porte le regard sur la Péninsule Arabique, région où, il y a quelques années encore, on ne trouvait pratiquement pas de chrétiens.

En raison de l'immigration, il y a actuellement 1,2 million de chrétiens en Arabie Saoudite (4,4 % de la population), 950 000 dans les Émirats Arabes Unis (12,6 %), 240 000 au Koweït (8,8 %), 168 000 au Qatar (9,6 %) 120 000 à Oman (4,3 %), et 88 000 à Bahreïn (7 %).

Toutefois il s'agit là d'une population chrétienne structurellement étrangère, dont la présence a un caractère provisoire et qui, dans les pays du Golfe, est soumise à de lourdes restrictions en ce qui concerne sa vie religieuse.

Enfin il faut également ajouter que – bien qu'ils soient placés canoniquement sous la juridiction des évêques latins des deux vicariats d'Arabie – il y a parmi les chrétiens de ces pays de très nombreux Indiens, qui appartiennent aux Églises catholiques syro-malabare et syro-malankare.

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Envoyé de mon Ipad 

mercredi 12 février 2014

Prière du card. Sandri à saint Maron


"La paix pour tout le Moyen-Orient"

Anne Kurian

ROME, 12 février 2014 (Zenit.org) - Pour la fête de saint Maron – 9 février – saint Patron de l'Église maronite et du Liban, le cardinal Leonardo Sandri encourage à « demander la paix pour tout le Moyen-Orient ».

Le cardinal, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a en effet participé à la célébration liturgique de la fête de saint Maron, célébrée lundi 10 février 2014 au Collège pontifical maronite de Rome.  

Le cardinal a présenté à saint Maron deux intentions de prière, à commencer par « la paix pour tout le Moyen-Orient ».

Il a souligné entre autres les « immenses angoisses de la Syrie » qui a été la patrie de saint Maron : « Que par sa puissante intercession, il accompagne lui-même les victimes jusqu'au cœur de Dieu et fortifie les 'mains affaiblies' par les souffrances interminables de tant d'innocents, en particulier des plus faibles et sans défense ».

La deuxième intention, inspirée de l'exhortation apostolique "Evangelii gaudium", concerne la liberté religieuse au Liban : le cardinal a souhaité que « la dimension publique de la foi chrétienne et la responsabilité des chrétiens » dans la construction du bien commun soient « éclairées par l'enseignement des pasteurs ».

« Demandons la joie de l'Évangile », a-t-il poursuivi, encourageant « tous les jeunes Orientaux, qui regardent parfois l'avenir avec préoccupation », à demander au saint libanais de « confirmer la joie de l'Évangile dans le cœur de tous les prêtres, afin qu'ils la communiquent avec enthousiasme aux fidèles laïcs ».

Le cardinal a évoqué le pèlerinage récent durant lequel il a visité les grands sanctuaires de Harissa, Zahlé et Magdouché, où il a confié à la Vierge une supplique pour la paix au Liban et dans tout le Moyen-Orient.

Il a exprimé par ailleurs la « profonde gratitude » du dicastère pour la visite du pape Benoît XVI au Liban, en septembre 2012, et pour le don de l'exhortation apostolique « Ecclesia in Medio Oriente ». Il a aussi rendu grâce pour l'élection du « pape François, qui a fait le cadeau d'une autre exhortation apostolique, 'Evangelii gaudium' ».

Raï : Un gouvernement pour deux mois ne mérite pas tellement de manœuvres - L'Orient-Le Jour

12/2/2014-Raï : Un gouvernement pour deux mois ne mérite pas tellement de manœuvres

Le patriarche maronite Béchara Raï a quitté Beyrouth hier pour le Vatican, dans le cadre d'une visite de deux semaines au cours de laquelle il rencontrera le pape et participera à la célébration qui se tiendra le 15 février pour la fête de saint Maron. À partir de l'AIB, Mgr Raï a appelé à la formation d'un gouvernement « qui ne plongerait pas le Liban davantage dans la crise dans les plus brefs délais » afin de préparer les prochaines échéances électorales, particulièrement la présidentielle.

« Je répète depuis 10 mois que je soutiens la formation d'un gouvernement le plus tôt possible parce que le temps presse. Il faut que le prochain gouvernement ne crée pas une nouvelle crise. Ce serait porter atteinte à la dignité du président et du Premier ministre désigné que le gouvernement n'obtienne pas la confiance du Parlement », a déclaré Mgr Raï avant son départ, à l'AIB, où l'avaient accompagné le ministre sortant de la Justice Chakib Cortbaoui représentant le président Michel Sleiman, les évêques Boulos Matar et Boulos Sayyah, l'ancien ministre Wadih el-Khazen et une délégation du Conseil général maronite.


Mgr Raï a assuré que la charte de Bkerké a été expédiée au pape François par le biais de l'ambassade du Vatican et qu'elle sera au cœur des discussions avec le chef de l'Église. Il a en outre assuré qu'il n'aimerait pas intervenir et se prononcer sur le principe de rotation imposé par le Premier ministre désigné Tammam Salam, mais que « ce gouvernement ne durera qu'un ou deux mois et qu'il ne mérite pas tellement de remous et de manœuvres ». « La charte de Bkerké, qui a été publiée après des mois de longues concertations, s'accorde avec le communiqué du Courant patriotique libre sur de nombreux points », a-t-il ajouté, en commentant la visite du général Michel Aoun à Bkerké. « À travers ce document, nous avons voulu élaborer un plan de travail pour le prochain président dont le mandat se terminera en 2020, année où l'on célébrera le centenaire de la naissance du Grand-Liban », a poursuivi le prélat maronite qui a en outre salué « les exploits de l'armée et ses sacrifices ».


Il s'est enfin prononcé sur le rapt des religieuses de Maaloula, révélant que « leur libération était proche, mais que les choses se sont compliquées au dernier moment ». « Il n'est pas convenable en tout cas de demander la libération de religieuses qui vivaient dans un monastère en échange de prisonniers et de détenus. Cela est une atteinte à la dignité humaine et à celle des religieuses », a-t-il déclaré.

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Envoyé de mon Ipad 

Les conditions lunaires des ravisseurs pour libérer les deux Evêques et les religieuses de Maaloula


Le Veilleur de Ninive

Le Veilleur de Ninive



Posted: 11 Feb 2014 02:21 AM PST

Nous apprenons que les ravisseurs des deux évêques et des onze religieuses de Maaloula exigent du gouvernement syrien une rançon, que seule la foie de ravisseurs pousse à exiger.
 
Le seul point positif de cette révendication est qu'elle permettrait de penser que les otages sont encore en vie, mais il n'est pas certain.

Le Front al-Nosra, à l'origine vraissemblabement des enlèvements, exigerait :

I -  Pour la libération de Mgr. Ibrahim et Mgr. El-Yazgi :
1° - 100 millions de dollars.
2° - la libération de 800 prisonniers de leur mouvement.
3° - la libération d'Officiers turcs, français et qataris arrêtés e Syrie.
4° - la fourniture d'une aide aux assiégés de la ville de Homs.
5° - la cessation des opérations militaires à Alep.

 
II - Pour libérer les religieuses de Maaloula leurs exigences portent sur :
1° - la libération de tous les  islamistes de la prison de Roumieh au Liban.
2° - la libération de près de 500 miliciens du Front al-Nosra par le gouvernement syrien.
3° - la libération de toues les femmes rebelles des prisons syriennes.
4° - une rançon de 75 millions de dollars.
5°- la levée du siège de Homs.

6° - la cessation des opérations militaires dans la région de Yabroud.
7°- le départ des religieuses pour le Liban avec non-retour à Maaloula afin de "purifier la
Syrie des Croisés".


Voilà que les masques tombent. Les religieuses que les rebelles avaient prétendu avoir mis à l'abri des dangers, ne sont finalement que des otages. Quelqu'un a-t-il encore un doute ?

lundi 10 février 2014

Conference de Mgr Maroun Nasser Gemayel évêque maronite de France


محاضرة المطران الجميل عن الموارنة

المطران الجميل يحض الموارنة على استخلاص عِبَر التحالف القديم بين الفاتيكان وفرنسا لإنتاجلغة جديدة دفاعاً عن القضايا الكبرى

 

لفت راعي أبرشية الموارنة في فرنسا، والزائر الرسولي على أوروبا، المطران مارون ناصر الجميل،في محاضرة له بعنوان : "الموارنة بين الحال الراهنة والرجاء"، إلى ضرورة إنتاج لغة جديدة بعيدة عن العقد والزبائنية التي طبعت عقلية التعاطي سابقاً مع الغرب والشرق، واستخلاص عبر التجربة التاريخية مع كل من الفاتيكان وفرنسا لكي يبقى للموارنة خصوصاً ولمسيحيي المشرق عموماً هويتهم الخاصة بهم ودورهم في رفع لواء القضايا الكبرى.

وبعد القداس الالهي، استهل خادم رعية كنيسة سيدة لبنان في باريس الأب فادي المير، المحاضرةالتي نُظٍمت بمناسبة ثلاثية عيد مار مارون، بكلمة ترحيب ، ثم استعرض المطران الجميل بالتحليل المقرون بالأمثلة والأدلة المحطات الرئيسة لنشوء المارونية وانتشارها والتحديات التي واجهتها في مختلف الحقبات. وشددا على أن الفاتيكان وفرنسا كانا حليفين تاريخيين للموارنة حيث ساهما،من جهة في إشراك الكنيسة المارونية في المشروع الثقافي والديني الروماني، ومن جهة أخرى في المشروع السياسي الاقتصادي الفرنسي. ذلك أن تطور الكنيسة المارونية لا يمكن عزله عن مجمل العلاقات الدينية والسياسية والاقتصادية بين الشرق والغرب. وبفضل تطابق مصالح الحلف الفرنسي ـ الروماني، اعتمدت الكنيسة المارونية الحداثة الأوروبية التي تُوٍّجت بإنشاء لبنان المتعدد الطوائف، وكان من الصعب تصور مصير هذه الكنيسة المارونية الصغيرة ومآلها، من دون هذا التحالف وهذا التطابق في المصالح.

وأوضح المطران الجميل أن الفاتيكان كان يسعى منذ الانقسام الكبير (1054) وحروب الفرنجة ،إلى وحدة الكنيسة. وبعد نشوء الحركة البروتستانتية وجد في الكنيسة المارونية حليفة له في مقابل محاولة التوسع البروتستانتية باتجاه كنائس المشرق. إلا أن مجمع تريدنتيني الذي انتهى في1563 أدى إلى انفتاج الموارنة على الثقافة الغربية من خلال إنشاء المدرسة المارونية في روما في 1584 ، الأمر الذي كرس الانفتاح الفكري الجدي لهذه الكنيسة الانطاكية السريانية الصغيرة على كنيسة روما اللاتينية الكبيرة. وخلال قرنين كان هذا المعهد ضرورياً لتطور الاستشراق في أوروبا الذي وفر للشرق وللغرب، على حد سواء، علماء ذائعي الصيت شكلوا صلة وصل بين ثقافتين وعالمين.

أما مصالح فرنسا الاقتصادية فهي، برأيه، عامل آخر لا يقل أهمية عن العلاقة مع الفاتيكان إذ دعّم انفتاح الموارنة على الغرب. فالوضعية الجديدة التي خلفها الانشقاق البروتستانتي دفنت مشروع الحروب الصليبية الأوروبية ضد الأتراك إلى غير رجعة... وأصبحت الحاجات الاقتصادية هي التي تتحكم "بالخيارات السياسية".

من هنا جاء الاتفاق الذي عرف "بنظام الامتيازات الاجنبية"  بين الملك فرنسوا الأول والسلطان سليمان القانوني في عام 1535 ليحمي المصالح الاقتصادية والسياسية الفرنسية في المنطقة لاسيما في "أساكل المشرق" أي في مدن إزمير وطرابلس وحلب وصيدا والإسكندرية التي كانت داخل السلطنة العثمانية. وغدت حماية المصالح التجارية أساساً للديبلوماسية الفرنسية في المشرق فضلاً عن حماية المسيحيين والإرساليات الكاثوليكية.

ثم انتقل المطران الجميل في عرضه إلى ظروف انشاء دولة لبنان الكبير المستقل والمتعدد، إذ كان من مصلحة فرنسا الانفتاح على الموارنة، وهم كانوا تواقين للخروج من عزلتهم...

وعن المخاطر التي تحدق بالموارنة وبمسيحيي المشرق في الوقت الراهن، تخوف المطران الجميلمن إلغاء حرية العبادة ورفض حق الاختلاف وانخفاض نسبة الولادات وازدياد هجرة المسيحيين وبيعهم أراضيهم والانقسام داخل صفوفهم وانخفاض مستوى تمثيلهم السياسي ومعرفتهم بالتعليم المسيحي... ناهيك عن اختلال التوازن الطائفي داخل القوات المسلحة والأمن والمصارف على حساب المسيحيين، في حين يطرح مئات الآلاف من اللاجئين والنازحين مشاكل جمة للحفاظ على التوازن الطائفي والوحدة الوطنية.

وعدّد بعض الحلول في مختلف الميادين أبرزها التمسك بالأرض وعدم بيعها، وانتهاج سياسة تشجع المهاجرين للمساهمة في الاستثمار في الوطن الأم ولاسيما في القرى والأرياف، ومواصلة تعزيز الحلول في ما يتعلق بأراضي الوقف الكنسي لتلبية الحاجات والطلبات من مساكن منخفضة الأسعار والتكلفة،  والتشديد على أهمية العائلة والتماسك بين أفرادها في ضوء التعاليم والقيم المسيحية، وعلى دور الكنيسة في جمع شمل الموارنة على مختلف أهوائهم وآرائهم لأنها الوحيدة القادرة على ذلك، وإقامة تنسيق وثيق ومنتظم مع مختلف الكنائس المشرقية، والعمل على أفضل تأهيل للاكليريكيين ودعم وسائل الاعلام الكاثوليكية، والاعتناء الخاص بالتراث الماروني والوثائق والمستندات خوفاً من لهيب نار الحروب والسرقة ، ودعم الانتاج الفكري لدى الموارنة لاستعادة دورهم الثقافي والعلمي والفني على الساحة الدولية.

وفي خلاصة محاضرته، قال المطران الجميل : "ان انفتاح الموارنة ومسيحيي المشرق على الغرب ساعدهم على الحفاظ على "فرادتهم" واستقلالهم. ومن المؤكد أن تقدمهم يعود إلى صلابة إيمانهم لكنه عائد أيضاً إلى تقاطع مصالح القوى العظمى في حقبة سابقة. ويظل السؤال المطروح اليوم هو : كيف يمكن الحفاظ على الذات وعلى المصلحة التي لا بد منها، على حد سواء، من أجل الدفاع عن القضايا الكبرى؟".

وتساءل:"ألسنا في منعطف حاسم من تاريخنا؟ بلى بالتأكيد. وعليه لا يمكننا التفكير وفق المقاييس الغابرة. ينبغي أن نمحو من تاريخنا الاعتقاد بأن الآخرين، غربيين أو شرقيين، القريبين أو الأبعدين، قادرون على حل مشاكلنا".

ورأى المطران الجميل أنه لا مندوحة من مداواة المرضين اللذين يتربصان بالماروني وهما الحسد الذي يبلغ أحياناً حد الكراهية، وعبادة المال التي تفضي إلى الوثنية والزبائنية. وإذا كنا قد بدأنا بخسارة الأرض والتأثير فبسبب سوء الادارة (...). ولا بد من أن تعلو المصلحة الوطنية علىالمصلحة الطائفية لتأمين قيام بلد متوازن العيش وواعد بالتقدم".

وعلى الرغم من كل ذلك، اعتبر المطران الجميل "أننا لا نزال نحتل موقعاً استراتيجياً في المشرق. ونبقى صلة وصل بين العائلات اللبنانية والمشرقية، وبين المشرق والغرب".

وشدد على "أن البعد الثقافي لمسيحيي لبنان والموارنة خصوصاً راسخ في هذه الخارطة الجغرافية وفي كل ماضيهم. ودورهم لن يكون بالتخلي عن المكتسب الثقافي الغني الذي راكمهآباؤهم بإيمان خلال القرون الماضية. فلنعترف مع ذلك، بعد أربعين عاماً من الحرب والمآسي، بأن فكرة "الأمة اللبنانية" وفكرة المواطنة حققتا تقدماً في وسط كل العائلات الدينية. ولكن يبقى ما يجب العمل عليه لكي تعلو المصلحة الوطنية في الأوقات العصيبة على المصلحة الطائفية".

وختم بالقول:" ليس المطلوب من المفتاح أن يكون ضخماً بل دوره هو فتح الباب... فعلى الرغم من أربعين عاماً من الحرب، تظل بيروت هي أحد مفاتيح العالم العربي، وتبقى كنائس المشرق ومن ضمنهم الموارنة جسر تفاعل وتواصل وحوار بين المسيحية والاسلام".

وبعد انتهاء المحاضرة، دُعِي الحضور إلى تقديم التهاني للمطران الجميل بعيد شفيعه مار مارون في الصالون الشرقي في البيت الفرنسي ـ اللبناني.

 

Source: Association des anciens du séminaire patriarcal de Ghazir 

Envoyé de mon Ipad 

Raï appelle à la fin des dissensions pour pouvoir former un gouvernement - L'Orient-Le Jour

10/2/2914-Raï appelle à la fin des dissensions pour pouvoir former un gouvernement

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a réitéré, dimanche, son appel au "respect des principes du pacte national, des lois et des constantes nationales comme nous l'avons mentionné dans la charte nationale de Bkerké".

"Le but du document est de placer le Liban sur la voie du redressement en préparant l'élection d'un nouveau président de la République", a déclaré Mgr Raï dans son homélie dominicale lors de la messe à laquelle a assisté le chef du CPL, Michel Aoun, à la tête d'une délégation du Bloc du changement et de la Réforme.

Le chef de l'Eglise maronite a dans ce contexte appelé à "l'union nationale et à la fin des dissensions afin de pouvoir former un gouvernement qui préparerait l'élection présidentielle." Et d'ajouter : "Les responsables sentent-ils les souffrances du peuple? Sont-ils conscients qu'ils doivent être au service des citoyens?". Selon lui, "le peuple a perdu confiance en des responsables qui ont, malheureusement, couvert les violations." Le patriarche a en outre appelé les politiciens à arrêter de financer des combattants et de détruire la société.



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 9 février 2014

Laham : "Le contenu solide du Mémoire de Bkerké rassemble tous les Libanais" - iloubnan.info

9/2/2014-Laham : "Le contenu solide du Mémoire de Bkerké rassemble tous les Libanais" - iloubnan.info

Le patriarche grec melkite catholique d'Antioche et de tout l'Orient, Grégorios III Laham, a offert ses voeux, à l'occasion de la Saint Maron, au patriarche maronite, Béchara Boutros Rahi, lors d'un appel téléphonique samedi.

L'entretien a également été une occasion de passer en revue les principaux développements locaux.

Le patriarche Laham a salué le Mémoire de Bkerké et le contenu "solide" autour duquel "se rassemblent tous les Libanais", sans aucune exception.

Il a appelé à "prier pour la paix en Syrie, au Liban et dans la région, et pour que s'arrêtent violence et destruction partout."

Le patriarche Laham a appelé à la formation d'un gouvernement conventionnel et rassembleur, à respecter les délais constitutionnels et à éviter tout éventuel vide institutionnel qui menacerait la vie politique au Liban.


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 7 février 2014

En Syrie, les exilés de Maaloula se sentent trahis | La-Croix.com

En Syrie, les exilés de Maaloula se sentent trahis | La-Croix.com

En Syrie, les exilés de Maaloula se sentent trahis

Début décembre, les rebelles syriens se sont emparés du village de Maaloula. La rupture, en septembre, du pacte de non-agression entre l'armée et les insurgés a laissé des traces chez les habitants réfugiés à Damas.

« Jamais, je n'aurais imaginé ça », soupire Atallah Shammis, assis sur un matelas, dans une chambre du couvent de l'ordre des basiliens du Très-Saint-Sauveur, à Bab Touma, le quartier chrétien de la vieille ville de Damas. Le 7 septembre 2013, Atallah, sa femme et leurs quatre enfants quittaient Maaloula avec quelques valises, en direction de la capitale. Ce jour-là, 421 ...

30/1/14 - 10 H 22
Le 14 septembre 2013, à Maaloula. La ville est depuis le 2 décembre sous le contrôle des rebelles...

Le 14 septembre 2013, à Maaloula. La ville est depuis le 2 décembre sous le contrôle des rebelles. (Andrey Stenin / RIA Novosti


Envoyé de mon Ipad 

Raï : « Le Liban sera fait ensemble ou ne sera pas ! » - L'Orient-Le Jour

6/2/2014-Raï : « Le Liban sera fait ensemble ou ne sera pas ! »

C'est un très beau mémoire, très sincère, que le patriarche maronite, Béchara Raï, a adressé hier à l'issue de la réunion mensuelle de l'Assemblée des évêques maronites, aux composantes de la société politique libanaise, pour leur rappeler « qu'elles ont fait le Liban ensemble » – la proclamation du Grand Liban date de 1920 – et « qu'elles doivent en préserver l'existence ensemble ».
Les choses sont dites aussi gravement parce que, pense le patriarche, le Liban vit en ce moment une phase critique de son existence, « la plus critique » selon ses termes, et qu'il a besoin de toute sa mémoire historique pour y faire face avec succès.
« Le Liban sera fait ensemble ou il ne sera pas », dit-il en particulier.


Si ces paroles, somme toute évidentes, élémentaires, sont nécessaires aujourd'hui, c'est parce que les différentes communautés qui forment le Liban sont extrêmement polarisées par l'existence d'axes politiques régionaux auxquels elles doivent plus ou moins allégeance, fait valoir en substance le mémorandum.
De fait, écartelé entre l'axe syro-iranien et l'Arabie saoudite, le Liban vit en ce moment des heures cruciales et il est entraîné dans la crise syrienne, devenue le point de convergence de tous les axes régionaux et internationaux, le lieu où se joue une partie déterminante pour l'avenir du Moyen-Orient. Une partie qui s'est traduite, sur le plan local, par une implacable lutte d'influence qui a totalement faussé le jeu des institutions, « au point de les paralyser », comme le souligne le mémoire.

Le patriarcat maronite, gardien du Liban
Conscient du péril et du fait que l'histoire a fait des patriarches maronites les fondateurs et « les gardiens » du Liban, le patriarche Raï s'est donc fait un devoir de rappeler aux uns et aux autres ce qui empêchera le Liban d'être écartelé jusqu'à l'éclatement, et de vivre conformément à sa vocation historique : celle d'être « plus qu'un pays, un message, un modèle de liberté et de pluralisme pour l'Orient et l'Occident », selon l'heureuse formule de Jean-Paul II, par laquelle se clôt le mémorandum.
Pour se faire comprendre, Mgr Raï remonte aux origines de la création du Liban indépendant, fondé sur « un pacte national » oral qui est l'assentiment, l'adhésion à une « convivialité (islamo-chrétienne) qui lui est antérieure ».
Le mémoire déplore en fait la perte collective, dans des pans entiers de la sphère politique, du sens du « pacte », au bénéfice d'une lutte acharnée pour le pouvoir, et invite à le retrouver et à le raviver.

Formule et Constitution
Le pacte fondateur s'est incarné dans une « formule » et une Constitution, ajoute le patriarche. La formule s'exprima par « deux négations », « Ni Orient ni Occident » qui étaient un assentiment à une volonté de vivre en commun. À l'époque, soutient le patriarche, ce « ni...ni » signifiait non à l'union avec la Syrie et non à l'allégeance à la France. Aujourd'hui, c'est « l'essence de la formule », l'adhésion à une vie commune qui est le renoncement à des attachements externes qu'il faut retrouver, et non sa lettre.
Après « le pacte » et « la formule » vient « la Constitution », qui incarne la volonté de partenariat dans l'exercice du pouvoir et de l'édification des institutions, et qui a évolué vers le respect du principe de la parité islamo-chrétienne au Parlement, au sein du gouvernement et dans les hauts postes administratifs.

La neutralité positive
Le patriarche place au rang de constantes fondatrices le principe de « neutralité positive », sous-entendu par la formule. Il rappelle que cette neutralité s'exerce à l'égard des axes politiques vers lesquels sont polarisées les communautés libanaises, mais qu'elle n'exclut d'aucune façon l'engagement du Liban aux grandes causes du monde arabe, à commencer par la cause palestinienne.
Sur la neutralité, il assure que « loin d'isoler le Liban des règlements régionaux, comme certains le redoutent, elle est la meilleure façon de défendre le pluralisme dans des sociétés composites » comme celle du Liban.
Il va de soi que la plus grande entorse à la neutralité qui protège le Liban est, aux yeux de beaucoup de Libanais, l'engagement militaire du Hezbollah en Syrie, et les représailles que cela lui vaut sur le sol libanais, sous forme d'attentats-suicide.
Sans nommer le Hezbollah, le document patriarcal souligne l'importance pour le Liban « de s'interdire d'être un point de passage ou un point de départ à des actions de nature à impliquer le Liban dans les conflits (...) entre axes régionaux ou internationaux ».
Pour faire équilibre, le mémoire évoque la nécessité d'une « stratégie de défense nationale » qui permettrait au Liban « de récupérer ses terres spoliées et de protéger ses frontières ».

Les priorités
Pour finir, le patriarcat se fait un devoir de tirer les leçons des périls réels encourus par le Liban et de rappeler « les priorités » d'action qui lui semblent s'imposer. Ce sont :


- la poursuite de l'édification des institutions (après la préservation des acquis), dans un effort pour aider le pouvoir central à émerger et à s'imposer ;
- l'élection d'un nouveau chef de l'État et la promotion d'un dialogue interne ;
- l'élaboration d'une nouvelle loi électorale et l'organisation d'élections législatives ;
- la formation d'un gouvernement ;
- la décentralisation administrative ;
- la poursuite de l'application de l'accord de Taëf et la correction de ses défauts ;
- l'attention aux jeunes ;
- la promotion du rôle de la femme ;
- la réforme administrative et la lutte contre tout ce qui corrompt l'appareil d'État (corruption et clientélisme) ;
- l'ouverture sur le monde, en particulier sur le monde de l'émigration, et le vote d'une loi permettant aux ayants droit de retrouver la nationalité libanaise ;
- la participation du Liban à l'émergence d'un véritable renouveau arabe .



Envoyé de mon Ipad 

Bkerké publie une charte nationale pour sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

5/2014-Bkerké publie une charte nationale pour sortir de la crise

L'église maronite, la plus influente du Liban, a publié mercredi une charte nationale ayant pour base les constantes, les appréhensions et les priorités nationales, au moment où le pays est plongé dans une grave crise politique.

Le travail pour l'élaboration de ce document a commencé en août, à l'issue de longues réunions avec les leaders libanais.

"Le but de la charte nationale est d'aider à sortir de la crise politique et l'élection d'un nouveau président", a déclaré le patriarche Béchara Raï lors d'une conférence de presse, à l'issue de la réunion mensuelle des évêques à Bkerké, siège du patriarcat maronite.

"Alors que le Liban traverse des crises graves et qu'il subit les répercussions des développements régionaux, le patriarcat appelle toutes les parties à œuvrer pour la consolidation et l'édification d'un État fort et capable", a ajouté Mgr Raï, en présentant la charte nationale.

Cette charte se base sur les constantes nationales qui consacrent la vie en commun et le pacte national.

"La situation actuelle est très grave et menace l'essence même du Liban. L'Église ne peut rester les bras croisés face à cette crise. L'édification d'un État conformément à la Constitution peut nous aider à sauver le Liban", a souligné le patriarche.

"Les Libanais doivent savoir que tout projet national ne peut réussir que s'il met en place un État capable et fort", a-t-il dit, mettant en garde contre toute forme de lutte pour le pouvoir, qui mènera "le Liban à sa perte".

La charte met par ailleurs en garde contre la paralysie des institutions constitutionnelles et le non respect des échéances électorales, "à l'instar de l'échec de l'adoption d'une nouvelle loi électorale et la peur d'un vide à la présidence de la République".

L'Église maronite a par ailleurs condamné les ingérences dans les crises étrangères et la politique des axes. "La meilleure solution pour préserver la diversité est la neutralité du Liban, sous la protection de l'armée et des forces de sécurité", rappelle la charte lue par Mgr Raï, qui a appelé à l'application de la Déclaration de Baabda.

"Il faut privilégier l'intérêt national supérieur pour sortir de la crise, à travers un dialogue transparent. L'élection d'un président est une nécessité pour le Liban", affirme encore encore le document.

Pour l'Église maronite, "la construction d'un État fort et capable, au sein duquel les armes sont détenues par les forces légales, le respect de la justice, l'application de la loi à tous les Libanais, l'arrêt du clientélisme et la redynamisation de l'économie", constituent une issue de secours pour le Liban.

Bkerké établit enfin une liste des priorités : la construction de l'État, une nouvelle loi électorale juste, la décentralisation, l'application de Taëf, la formation de gouvernements efficaces qui respectent les déclarations ministérielles, le renforcement du rôle de la femme notamment dans la politique et une réforme administrative.

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Envoyé de mon Ipad 

mercredi 5 février 2014

Protocole national de Bkerké: Rahi appelle à ne pas rester muets face aux dangers qui menacent l'avenir du Liban - iloubnan.info

5/2/2014-Protocole national de Bkerké: Rahi appelle à ne pas rester muets face aux dangers qui menacent l'avenir du Liban - iloubnan.info

"Nous sommes à un moment décisif de l'histoire du Liban. L'église maronite, engagée dans la cause libanaise à travers les siècles, ne peut rester les bras croisés devant les périls qui guettent l'avenir du Liban", a déclaré le Prélat maronite.

"Poursuivre l'édification de l'Etat pourrait sauver le pays", a-t-il affirmé, soulignant que les Libanais devraient être conscients que tout projet national ne pourra être établi qu'à travers l'édification d'un état juste, capable et productif.

Le chef de l'église maronite a mis également en garde contre l'intransigeance et la soif de pouvoir, lesquelles risqueront de conduire le Liban vers le gouffre, dénonçant les actions visant à entraîner le Liban vers le brasier régional.

Le protocole national a braqué les projecteurs sur la neutralité positive du Liban, basée sur le soutien de l'armée et les forces de sécurité et a affirmé l'engagement du Liban envers les causes de la nation arabe, notamment à celle palestinienne, ainsi qu'à la justice, la coexistence, l'unité, le droits à la citoyenneté et à l'édification de la paix.

Elle a ensuite insisté sur l'intérêt à mettre le Liban à l'écart des conflits entre les axes régionaux et internationaux, comme mentionné dans la "Déclaration de Baabda", à ne pas l'utiliser comme passage ou scène pour tout acte susceptible de l'impliquer dans les conflits en cours, ainsi que sur l'intérêt à réaliser la stratégie de défense désirée.

"Sortir de la crise récente ne pourrait avoir lieu qu'en prévalant le haut intérêt national, sur base de la Constitution", a-t-elle précisé, jugeant l'intérêt du dialogue national qui devrait avoir lieu dans le cadre des institutions publiques, afin qu'il puisse consacrer la paix réelle.

La charte nationale a ensuite confirmé le respect de la constitution et l'engagement sérieux à l'établissement d'un Etat juste, capable et productif à travers la sauvegarde de la souveraineté, la détention par l'Etat de tout armement, l'équipement de l'armée, la protection de l'indépendance de la justice, l'attachement à la redynamisation du travail des institutions constitutionnelles, l'octroi du droit de vote aux émigrés et l'élaboration d'une loi pour la récupération de la nationalité libanaise.

Elle a également souligné la nécessité de l'élection d'un nouveau président de la République, dans le cadre du délai déterminé par la Constitution, ainsi que de la mise en place de gouvernements qui respectent leurs déclarations ministérielles et qui pourraient booster l'économie nationale, assurer l'équité et la justice sociale et élaborer de nouvelles loi pour le secteur de l'information.

Le Patriarche Rahi a d'autre part appelé à accorder un intérêt majeur aux jeunes, la plus grande richesse du pays, ainsi qu'à renforcer la contribution de la femme dans les responsabilités générales et dans sa participation à la vie politique.

"Le Liban est une expérience humaine unique dans le monde. Pour ces raisons, l'église maronite poussera davantage les Libanais, notamment les responsables, à faire de cette expérience un pari réussi par le biais de l'édification réelle de l'Etat, basé sur le pacte et la productivité", a conclu Mgr Rahi.


Envoyé de mon Ipad 

Eglises orientales : rencontre avec le pape émérite


La prière de Benoît XVI pour l'Irak, la Syrie et l'Orient

Rédaction

ROME, 2 décembre 2013 (Zenit.org) - Après l'Assemblée plénière de la Congrégation des Églises orientales catholiques (19-22 novembre), les patriarches présents à Rome ont rendu visite au pape émérite Benoît XVI, le 23 novembre.

Cette rencontre, qui a eu lieu à sa résidence, Mater Ecclesiae, au Vatican, selon l'agence missionnaire italienne de l'Institut pontifical des Missions étrangères (PIME, de Milan), AsiaNews.

« Sainteté, nous sommes venus de notre hôtel sous la pluie comme des pèlerins et nous méritons donc une bénédiction particulière et une prière particulière pour l'Irak », a déclaré le patriarche chaldéen catholique et archevêque de Bagdad, Raphael Louis Sako Ier.

Le pape émérite lui a répondu : « Je prie tous les jours pour l'Irak, la Syrie et pour le reste de l'Orient ».

« Nous avons eu une rencontre amicale, nous lui avons demandé comment il allait et lui nous a demandé des nouvelles du Moyen-Orient et de la situation des chrétiens d'Orient », raconte également le patriarche.

Mgr Sako a invité Benoît XVI en Irak mais ce dernier a répondu : « Je vieillis, et je suis un moine qui a décidé de passer le reste de son temps dans la prière et le repos ».

Après la messe solennelle du 24 novembre, qui a conclu l'Année de la foi, le patriarche chaldéen a aussi invité le pape François : « Je lui ai dit que le temps était venu de venir nous rencontrer. Il a souri et il a promis une visite ».

Le pape reçoit une délégation de l'Eglise catholique melkite


Syrie : appel au respect mutuel entre les religions
Le pape reçoit une délégation de l'Eglise catholique melkite

Anne Kurian

ROME, 2 décembre 2013 (Zenit.org) - Le pape François exhorte « au respect mutuel entre les différentes confessions religieuses » de Syrie, pour garantir à tous « un avenir fondé sur les droits inaliénables de la personne, y compris la liberté religieuse ».

Le pape a reçu le patriarche Gregorios III, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, accompagné de 15 membres du Synode de l'Eglise grecque-melkite catholique et de près de 500 laïcs du monde entier, à l'occasion de leur pèlerinage à Rome, samedi dernier, 30 novembre 2013.

Venus du Liban, de Syrie, de Jérusalem et de Galilée, d'Egypte, des Etats-Unis, du Canada, d'Australie, les membres de la délégation étaient accompagnés par Michel Pharaon, député et ancien ministre libanais, Nicolas Sehnaoui, ministre libanais des Télécommunications, Fawzi Khamis, procureur général auprès de la Cour des Comptes libanaise, Maria Saadeh, députée syrienne et Riad Sarji, président de la société Saint Vincent-de Paul à Damas.

« Nous ne nous résignons pas à penser au Moyen-Orient sans les chrétiens », a déclaré le pape, rendant hommage à l'Eglise melkite, qui « depuis des siècles, a su cohabiter pacifiquement avec d'autres religions et est appelée à jouer un rôle de fraternité au Moyen-Orient ».

Il a également souligné leur rôle dans l'unité de l'Eglise : « Vous êtes, pour tous nos frères d'Orient, un signe visible de cette communion que nous souhaitons avec le Successeur de Pierre... Prions le Seigneur qu'il nous aide à poursuivre le chemin œcuménique...  Qu'il nous aide à être toujours des coopérateurs de l'évangélisation, en cultivant la sensibilité œcuménique et interreligieuse ».

Sollicitude du pape pour la Syrie

Le pape a exprimé sa sollicitude pour les « frères et sœurs de Syrie, qui subissent depuis très longtemps une grande tribulation » : « je prie pour tous ceux qui ont perdu la vie et pour leurs proches ».

« Que le Seigneur sèche les larmes de ses enfants; que la proximité de toute l'Eglise les réconforte dans l'angoisse et les préserve du désespoir », a-t-il ajouté.

Le pape a aussi affirmé son espérance « dans la force de la prière et de la réconciliation », appelant les responsables à mettre fin à toute violence et à « trouver des solutions justes et durables » à travers « le dialogue ».

Il a exhorté en particulier « au respect mutuel entre les différentes confessions religieuses », pour garantir à tous « un avenir fondé sur les droits inaliénables de la personne, y compris la liberté religieuse ».

« Nous voulons rester dans ce Proche-Orient »

Le patriarche Gregorios III a présenté au pape son Eglise, « une Église de Communion et de Témoignage » mais qui est « aujourd'hui une Eglise en détresse ».

« Pour cette Eglise qui est dans une situation inédite dans son histoire, vous êtes Simon le Cyrénéen, qui portez sa croix avec elle, et cela avec compassion et amitié », a ajouté le patriarche, remerciant le pape François pour la prière qu'il a lancée en faveur de la paix au Moyen-Orient, le 7 septembre dernier.

« Malgré les malheurs et la situation tout à fait tragique que nous vivons depuis bientôt trois ans, nous voulons rester et aider nos fidèles à rester. Nous voulons rester dans ce Proche-Orient pour répondre à l'appel de Jésus… Nous voulons être martyrs sur cette terre, martyrs par le sang », a affirmé le cardinal.

Il a rendu hommage à trois hommes de Maaloula, au nord de Damas : Michel Thalab, Mtanios Thalab et Sarkis Zachem, « de vrais martyrs, qui ont été sommés d'abjurer et ont fièrement refusé ».

Le Père Paolo, otage en Syrie . Est-il enlevé par les rebelles qu'il soutenait?

4/2/2014- Causeur .Fr - Voici six mois que le père Paolo Dall'Oglio, jésuite italien installé en Syrie depuis plus de trente ans,  a été kidnappé à Raqqa, sur les bords de l'Euphrate, à 160 km à l'est d'Alep. Six mois qu'aucun indice, aucun élément, ne permet d'en savoir plus sur cet enlèvement. Six mois que le religieux est otage de ceux qu'il soutenait avec rage, aux mains d'une rébellion syrienne à plusieurs têtes.

« Nous n'avons aucune information sur son enlèvement, personne ne l'a revendiqué et nous ne savons pas s'il est en vie ou non. », explique Francesca Dall'Oglio, l'une des deux sœurs du prêtre. Certains disent pourtant tout bas qu'il « serait toujours détenu aux environs de Raqqa ». Le conditionnel interdit toute certitude.

Le père Dall'Oglio a ressuscité le monastère byzantin de Mar Moussa au nord de Damas. « Il s'était totalement fondu dans la réalité syrienne, dans la langue syrienne, et dans la vie de son peuple le plus pauvre. Il n'était plus un étranger en Syrie. » explique Jean-François Colosimo. Le jésuite a fait sienne cette grande tradition chrétienne  de l'inculturation et choisi de se donner entièrement au peuple syrien. Le monastère était un lieu de rencontre, où chrétiens et musulmans, hommes et femmes,  venaient converser en toute liberté, en toute confiance, autour du père Paolo pour qui le dialogue avec les musulmans était fondamental.  Pour ce fin connaisseur de l'Islam, les deux religions sœurs sont faites pour cohabiter dans le respect. «La société syrienne a toujours été pluraliste, ce n'est pas un cul de sac continental, mais un lieu de passage. La Syrie a dans son ADN une harmonie plurielle entre ses communautés qui est unique au monde » avait-il l'habitude de dire.

Dès le début de la guerre en Syrie, le père Dall'Oglio s'engage aux côtés de la rébellion contre le régime de Bachar Al Assad.  « Ce que le régime fait subir à la population est devenu indécent. » dit- il aux journalistes qui l'interrogent. Les conséquences de sa prise de position sont immédiates. Au printemps 2012, son permis de résidence est révoqué par les autorités syriennes et il est expulsé du pays. Il quitte Mar Moussa et s'installe en Irak. Il publie alors un livre sur le conflit syrien en France au printemps 2013 La rage et la lumière, aux éditions de l'Atelier. Il retournera plusieurs fois en secret sur le sol syrien.  En juillet 2013, il se rend à Raqqa. Cette ville du centre de la Syrie, à l'origine aux mains de l'armée syrienne libre, a subi de profonds changements en avril 2013 lorsqu'un  groupe dissident,  l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL), combattants ultra-radicaux liés a Al-Qaïda , jette l'ASL dehors. Le père décide d'y tenter une médiation entre les deux groupes. « Je suis venu pour rencontrer les chefs de groupes armés. Je voudrais qu'a Raqqa se fassent les premiers pas d'une réconciliation entre opposants. » déclare-t-il alors .

Il disparaîtra quelques heures plus tard.

« Cet homme est hors-série, il voit grand. À propos de cette guerre en Syrie, il propose la voie de l'espoir et du pluralisme religieux. » explique la journaliste Guyonne de Montjou, une proche du père Paolo. Car le jésuite est un habitué de la France où il nourrit de grandes amitiés, avec par exemple Régis Debray, qui préfaça La rage et la Lumière. Les deux hommes d'esprit se rencontrent souvent et parlent de l'avenir de la Syrie, de sa partition, mais n'abordent pas les questions spirituelles. Leur amitié n'empêche pas les désaccords, notamment sur la question d'une ingérence occidentale en Syrie. Le religieux considère en effet que la communauté internationale aurait dû intervenir et soutenir la révolution, qui n'a trouvé aucun appui, ce qui a permis l'irruption de djihadistes totalement étrangers à la cause syrienne. Ses engagements fiévreux envers et contre tous lui ont même valu une rupture totale avec les autorités religieuses chrétiennes en Syrie, qu'il accuse d'être à la botte du régime d'Assad.

Pour Jean-François Colosimo, « son engagement aux côté de l'Islam qu'il aime est emprunt d'une sincérité radicale et sans retour. On voit bien qu'à travers son enlèvement, c'est la Syrie et l'Islam traditionnel qui sont  prises en otage. » Conscient des risques démesurés qu'il prenait, le père s'est jeté dans la gueule du loup syrien en connaissance de cause.

Solidaire du peuple syrien jusqu'au sacrifice, convaincu viscéralement de la possibilité d'une démocratie tolérante en Syrie, l'histoire du père Paolo rappelle celle des moines de Tibhirine, et la lettre testament qu'il a laissé fait écho à celle du Père Christian de Chergé. De ceux qui l'enlèveront sans doute, le jésuite italien dit : « Ce sont mes frères en humanité », quand le moine français s'adresse à celui qui lui tranchera la tête quelques jours plus tard : « à toi aussi, l'ami de la dernière minute qui n'aura pas su ce que tu faisais, je dis merci ».




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Syrie: dans le vieux Homs, un jésuite partage la misère des assiégés - Libération

Syrie: dans le vieux Homs, un jésuite partage la misère des assiégés

Capture d'écran d'une vidéo postée sur YouTube le 21 janvier 2014 du prêtre jésuite néerlandais Frans van der Lugt

Un vieux prêtre jésuite néerlandais a choisi de rester avec les assiégés de la Vieille ville de Homs, au centre de la Syrie, sans rien à manger et avec un espoir qui vacille.

Le Père Frans van der Lugt a passé près de cinq décennies en Syrie, un pays qu'il aime profondément, au point de le considérer comme le sien, même s'il est né aux Pays-Bas.

Bien que la situation soit terrible à Homs, où les habitants livrent un combat quotidien pour se procurer à manger et où la population chrétienne s'est réduite à quelques dizaines d'âmes, l'idée de quitter la ville ne lui a jamais traversé l'esprit.

«Je suis à la tête d'un monastère. Comment pourrais-je le quitter? Puis-je abandonner derrière moi les chrétiens? C'est tout à fait impossible», explique-t-il à l'AFP qui l'a joint par internet.

«Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés», ajoute-t-il.

Le Père Frans est arrivé en Syrie en 1966, après deux ans passés au Liban à apprendre l'arabe. A 75 ans, ses yeux sont vifs derrière ses lunettes quand il parle de son pays adoptif.

Il décrit sobrement la souffrance des quelque 3.000 personnes soumises à un siège impitoyable et à des bombardements quotidiens de l'armée loyale à Bachar al-Assad.

600 jours de siège

Les assiégés grappillent tout ce qu'ils trouvent pour se nourrir mais la situation est désespérée.

«Nous avons très très peu à manger. Les gens dans la rue ont le visage fatigué et jaune. Ils sont faibles, sans ressort».

Le sort de ce quartier assiégé depuis plus de 600 jours a été discuté entre le régime et l'opposition lors des pourparlers de Genève. Le régime a accepté de laisser sortir les femmes et les enfants, mais il n'y a eu aucun accord au sujet des hommes ou de l'entrée de l'aide dans ce réduit.

«C'est la famine ici mais les gens ont également soif d'une vie normale. L'être humain n'est pas seulement un estomac, il a aussi un cœur, et les gens ont besoin de voir leurs proches», dit-il.

La Vieille ville a été totalement détruite et des dizaines de milliers de chrétiens qui y vivaient, il n'en reste, selon l'ecclésiastique, que 66.

«Je suis le seul prêtre et le seul étranger à être resté. Mais je ne me sens pas comme un étranger, mais comme un arabe parmi les arabes», dit-il un sourire aux lèvres.

Il vit dans un monastère jésuite où une veuve lui fait la cuisine. Il fait ce qu'il peut pour les familles les plus pauvres du voisinage, qu'elles soient chrétiennes ou musulmanes.

«Je ne vois pas les gens comme des chrétiens ou des musulmans. Je les vois d'abord et avant tout comme des êtres humains».

Les délégations réunies dans les grands hôtels de Montreux ou de Genève «parlent de nous mais ne vivent pas avec nous. Ils devraient parler de ce que nous pensons et non pas de ce qui est bon pour eux», poursuit-il en référence aux pourparlers de paix de Genève II entre représentants du régime et de l'opposition qui se sont achevés sans résultat.

Mais aucune trace d'amertume n'est perceptible dans sa voix et il insiste sur le fait que le régime comme l'opposition doivent trouver un moyen d'établir la confiance entre eux.

«Si la confiance existe alors les négociations peuvent être productives. Dans le cas contraire, cela ne marchera jamais, que les pourparlers se tiennent à Genève, Paris, Honululu ou Londres».



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Bkerké publie une charte nationale - L'Orient-Le Jour

5/2/2014-Bkerké publie une charte nationale 

L'église maronite, la plus influente du Liban, a publié mercredi une charte nationale ayant pour base les constantes, les appréhensions et les priorités nationales, au moment où le pays est plongé dans une grave crise politique.

Le travail pour l'élaboration de ce document a commencé en août, à l'issue de longues réunions avec les leaders libanais.

"Le but de la charte nationale est d'aider à sortir de la crise politique et l'élection d'un nouveau président", a déclaré le patriarche Béchara Raï lors de la réunion mensuelle des évêques à Bkerké, siège du patriarcat maronite.

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mardi 4 février 2014

Les islamistes tueraient des chrétiens et rempliraient de leur sang, des bouteilles à des fins commerciales.

Posted: 03 Feb 2014 01:22 PM PST

Une religieuse orthodoxe qui réside en Allemagne a présenté un rapport très inquiétant sur les dangers effrayant provenant d'extrémistes musulmans qui menacent les chrétiens.

Elle y affirme que les salafistes tuent les chrétiens et conservent leur sang qu'ils embouteillent afin de le vendre en Arabie-Saoudite, au prix de 100.000$ la bouteille. Ce sang serait utilisé par les Saoudiens dans un rite du lavement des mains pour se purifier de ses péchés. 

Sœur Hatoune Dogan, chrétienne orthodoxe, qui s'est enfuie de Syrie afin de se refugier en Allemagne avec sa famille a décrit, au cours de sont interview, ses rencontres avec des victimes chrétiennes qui lui ont confirmé des actes de viols, de tortures, d'assassinats et de déformations des cadavres.

La sœur à tourné une vidéo qui montre la tète coupée d'un irakien originaire de Bagdad qui s'appellait Joseph. Elle affirme que l'un des agresseurs s'est converti au christianisme à la suite du traumatisme causé par la cruauté de l'acte. Cet homme a reconnu que ses actes avaient un but commercial au profit des intégristes wahhabites.

Cela n'est pas le premier rapport de ce genre qui est révélé sur le Moyen-Orient. Une autre religieuse a raconté comment les criminels avaient coupé les mains et les pieds d'une jeune fille chrétienne.

Syrie : Mgr Audo lance un appel pour secourir les familles sinistrées


راهبات يسوع ومريم يهرعن لمساعدة العائلات المسيحية في سوريا
الأخت آني تؤكّد وجود أشخاص متمسكين ببلادهم بالرغم من كل الأوضاع

بقلم ألين كنعان

سوريا, 4 فبراير 2014 (زينيت) - أطلق المطران أنطوان أودو، أسقف حلب للكلدان الكاثوليك نداء لإغاثة العائلات المسيحية المتضررة وتأمين حاجات الأشخاص المصابين بحسب ما أفادت عون الكنيسة المتألمة التي تقوم بجمع التبرعات من أجل تزويد المصابين بالعلاجات المناسبة وإصلاح بيوت المسيحيين. كما وتسعى عون الكنيسة المتألمة جاهدة بتأمين الحاجات الأولية من مأكل ومشرب وتدفئة.

وتؤكّد عون الكنيسة المتألمة بأنها المرة الأولى التي تصل المبالغ إلى هذا الحد منذ بداية الأزمة السورية أي منذ ثلاثة أعوام تقريبًا. كما وقد طلب المطران أودو من الأخت آني وهي راهبة من راهبات يسوع ومريم بأن تساعد المسيحيين بألاّ يغادروا المنطقة. ومن جهتها، أفادت الأخت آني: "بالرغم من الظروف المأساوية التي تمرّ فيها البلاد، لا يزال الناس يرفضون مغادرة بيوتهم ونحن نساعدهم لكي يتخطّوا الأزمة التي نـأمل في أن تصل إلى نهايتها". 

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Un nouveau président pour Caritas Liban - L'Orient-Le Jour

3/2/2014-Un nouveau président pour Caritas Liban

Le père Paul Karam, prêtre maronite, a été nommé à la présidence de Caritas Liban suite à la réunion, vendredi dernier, du bureau de la présidence du conseil des patriarches catholiques au Liban, sous la direction du chef de l'Église maronite Béchara Raï, a annoncé l'Agence Fides lundi.

Le père Karam, 47 ans et natif de Jbeil, était déjà directeur national des œuvres pontificales missionnaires au Liban. Il prendra formellement ses fonctions le 1er avril prochain pour un premier mandat de trois ans.

"J'espère être à la hauteur de cette grande responsabilité", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "Je sais que m'attend un engagement important et j'espère être à la hauteur de cette mission au service de ceux qui souffrent et sont en difficulté. Les patriarches eux-mêmes, en donnant la nouvelle de la nomination, ont fait explicitement référence au drame des réfugiés syriens. Nous espérons pouvoir les aider et faire arriver à tous la paix et l'amour du Christ. Je demande pour tout cela les prières de tous. J'en ai vraiment besoin".

Le père Simon Faddoul, prédécesseur du père Karam à la tête de Caritas Liban, avait été nommé premier exarque apostolique maronite pour l'Afrique centrale et orientale le 13 janvier dernier.



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samedi 1 février 2014

Nomination du père Paul Karam à la tête de Caritas Liban


لبنان: تعيين الخوري بول كرم رئيساً لرابطة كاريتاس
بيان إجتماع مجلس الرّئاسة لمجلس البطاركة والاساقفة الكاثوليك في لبنان – بكركي، الجمعة 31 كانون الثاني 2014

بكركي, 31 يناير 2014 (زينيت) - بدعوة من صاحب الغبطة والنّيافة الكردينال مار بشارة بطرس الراعي، رئيس مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان ، عقد مجلس الرّئاسة لمجلس البطاركة والاساقفة الكاثوليك في لبنان إجتماعاً عند الحادية عشرةَ من قبل ظهر اليوم الجمعة في 31 كانون الثاني 2014، في الصرح البطريركيّ في بكركي. ترأس البطريرك الراعي الإجتماع بحضور أصحاب الغبطة، غريغوريوس الثّالث لحام بطريرك أنطاكية وسائر المشرق والإسكندريّة وأورشليم للرّوم الملكيّين الكاثوليك، مار إغناطيوس يوسف الثّالث يونان بطريرك السّريان الكاثوليك الأنطاكيّ، ونرسيس بيدروس التّاسع عشر، كاثوليكوس بطريرك كيليكيا للأرمن الكاثوليك، وشارك في الإجتماع المطران بولس الصيّاح رئيس الهيئة التّنفيذية لمجلس البطاركة والأساقفة، والخوراسقف وهيب الخواجة أمين عام المجلس.

بدايةً رُفعَت الصّلاة، ثمّ رحّب رئيس المجلس بالحضور ودعاهم إلى مناقشة الموضوعين المطروحَيْن على جدول الأعمال.

بحث الآباء في مسألة تعيين رئيس لرابطة كاريتاس لبنان بعد شغور المنصب بتعيين رئيس الرّابطة الحاليّ الخوراسقف سيمون فضّول، إكسرخوسا على إفريقيا للموارنة وذلك وفقاً للمادّة 84 من نظام رابطة كاريتاس الدّاخليّ، فاطّلعوا على أسماء الأشخاص المقترحين مع سيَرهم الذّاتيّة، وتداولوا في دور الرّابطة في المرحلة الرّاهنة وما تفرضه من حاجات واهتمامات، خصوصاً وأنّ المتطلّبات الإجتماعيّة تتضاعف بوجود النّازحين السّوريّين على أرض الوطن.

وبعد التّداول قرّروا تعيين الخوري بول كرم المدير الوطنيّ للأعمال الرّسوليّة البابويّة، رئيساً لرابطة كاريتاس لبنان بدءاً من أوّل نيسان 2014 حتّى انعقاد دورة المجلس العاديّة للعام 2017.

بعد ذلك، نظر الآباء في المواضيع الّتي اقترحها أعضاء المجلس في استطلاع الرّأي المعمول به في ختام الدّورة الماضية بهدف اختيار موضوع الدّورة المقبلة. وبعد التّداول، قرّروا اختيار موضوع "العائلة" عنواناً لدورة المجلس العاديّة السّنويّة للعام 2014، وهو: "العائلة في لبنان: رسالتها واقعها وخدمة الكنيسة".

ألخوري بول كرم: هو من مواليد قرطبا قضاء جبيل في 24 شباط 1967.

درس الحقوق والعلوم السّياسيّة في جامعة الحكمة _ بيروت، والجامعة اللّبنانيّة – جلّ الدّيب.

أنهى دراسة اللاّهوت والفلسفة في المدرسة البطريركيّة المارونيّة – غزير، وفي جامعة الرّوح القدس – الكسليك. (1998_1994).

سيمَ كاهناً في 5 آب 1995. وخدم عدّة رعايا في أبرشيّة جبيل المارونيّة ثمّ في عدد من بلدان الإنتشار، وأسّس رعيّة الجاليات الشّرقيّة في نيجيريا والبنين، وفي السّويد.

حازَ على ماجيستير في التّعليم المسيحي ورعويّة الشّبيبة في الجامعة السّاليزيانيّة الحبريّة – روما (2001) ودراسات عليا للدّكتوراه في اللاّهوت الرّعويّ من المعهد الكاثوليكيّ – باريس (2003) وجامعة مارك بلوخ _ ستراسبورغ (2004).

أستاذ ومنسّق التّعليم المسيحي ومرشد روحي في عدّة مدارس

أستاذ محاضر في جامعة الحكمة – بيروت،  وفي العديد من مراكز التّنشئة المسيحيّة منذ 2006.

شغل عدّة مناصب في أبرشيّة جبيل، وانتُخبَ عضواً في عدّة لجان أسقفيّة، ومديراً وطنيّاً للأعمال الرّسوليّة البابويّة في لبنان. منذ 2006