Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
mardi 10 octobre 2017
Le pape reçoit les membres du synode des Chaldéens catholiques réunis à Rome
dimanche 8 octobre 2017
Découverte des corps de chrétiens coptes d’Egypte tués par l’Etat islamique en Libye en 2015
Découverte des corps de chrétiens coptes d’Egypte tués par l’Etat islamique en Libye en 2015
Les dépouilles de 21 chrétiens coptes exécutés en Libye par le groupe Etat islamique (EI) en 2015 ont été découvertes dans un charnier près de Syrte, ville du nord du pays et ancien bastion des djihadistes, a annoncé une antenne du ministère de l’intérieur libyen, samedi 7 octobre.
L’exécution de 21 hommes, dont au moins 20 Egyptiens, en février 2015, avait provoqué la fuite de milliers de ressortissants égyptiens du pays.
Le Monde.fr avec AFP
Les corps de « 20 hommes de nationalité égyptienne et un homme à la peau sombre pouvant être d’une autre nationalité africaine (…) ont été retrouvés grâce aux aveux des djihadistes de l’EI faits prisonniers » lors de la prise de Syrte par les forces loyales au gouvernement d’union nationale, a annoncé la Direction de la lutte contre le crime organisé à Misrata (200 km à l’est de Tripoli) dans un communiqué. Le charnier a été découvert vendredi matin. Les dépouilles des victimes ont été transférées à Misrata et confiées à un médecin légiste. Aucune date n’a été avancée pour un possible rapatriement vers leurs familles.
Ville des bords de la Méditerranée située à 450 kilomètres à l’est de Tripoli, Syrte était devenue en 2015 le bastion de l’EI en Libye avant d’être conquise en décembre 2016 par les forces du gouvernement d’union nationale aidées des milices de la ville de Misrata.
Le 15 février 2015, l’EI avait diffusé une vidéo montrant la décapitation d’hommes présentés comme 21 chrétiens coptes, majoritairement égyptiens, enlevés en janvier de la même année dans l’ouest de la Libye. Après cette exécution, des dizaines de milliers de ressortissants égyptiens qui travaillaient dans les secteurs du bâtiment, des services, de l’agriculture et de l’artisanat avaient fui la Libye.
vendredi 6 octobre 2017
Chrétiens d’Orient, 2000 ans d’Histoire : une expo en partenariat avec l'Oeuvre d'Orient
A l’occasion de l’inauguration de l’exposition « Chrétiens d’Orient, 2000 ans d’Histoire » Narthex a rencontré Monseigneur Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient. Fondée en 1856, l’Œuvre d’Orient est une association française dédiée au soutien des chrétiens orientaux. Par sa présence au sein du conseil scientifique de l’exposition, par les liens qu’elle a permis d'établir entre les communautés chrétiennes orientales et l’Institut du monde arabe, l’Œuvre d’Orient est partenaire de l’exposition.
Narthex : Monseigneur Gollnisch, comment le projet de l’exposition Chrétiens d’Orient, 2000 ans d’Histoire est-t-il né et comment a-t-il été concrétisé ?
Mgr Gollnisch : Cela faisait plusieurs années que l’Œuvre d’Orient s’était approchée de l’Institut du Monde arabe (IMA) parce que ça nous semblait important de faire cette exposition dans cet Institut. Celui-ci a tout de suite été d’accord pour nous accueillir. Les liens de confiance ont été construits entre les collaborateurs de l’IMA et les collaborateurs de l’Œuvre d’Orient sur des éléments de culture, par exemple le travail archéologique fait par la France dans un certain nombre de lieux chrétiens historiques, le travail fait sur les manuscrits, sur les langues anciennes, etc.
Bien sûr, à l’Œuvre d’Orient nous avons le souci de plus en plus fort d’aider au maintien et à la connaissance de cette culture. Nous avons donc un certain nombre de spécialistes de haut niveau qui travaillent avec l’Œuvre d’Orient et qui ont pu ainsi entrainer l’adhésion des responsables de l’IMA pour ce projet. Ensuite il y a eu un remarquable travail de la commissaire scientifique de l’exposition, Raphaëlle Ziadé, mais sur le terrain nous avons parfois aidé à déterminer le choix des œuvres ou la question des relations entre les différentes communautés chrétiennes et l’IMA.
Votre rôle a donc été celui d’intermédiaires auprès des communautés locales ?
Le soutien de l’Œuvre d’Orient a surtout été utile et positif dans la mise en confiance des communautés chrétiennes moyennes-orientales pour prêter les œuvres. Les quelques désaccords ne sont d’ailleurs pas venus des Eglises elles-mêmes mais plutôt des règles très strictes posées par certains états par rapport au départ d’œuvres d’art ; exigeant des sommes ou des assurances exorbitantes pour la sortie du territoire.
PORTRAIT ANONYME D’UN MOINE, BAOUIT, EGYPTE, VIE-VIIE SIÈCLE, BOIS PEINT ©MUSÉE DES JACOBINS
Les 360 objets que cette collaboration a permis de rassembler sont des témoins de l’enracinement et de la vie de chrétiens dans les terres et dans les sociétés du Proche et du Moyen-Orient sur deux millénaires…ça laisse songeur !
En effet, l’Orient nous rappelle souvent dans sa manière d’être, de vivre, de penser, qu’il n’y a pas d’humain sans culture et de culture sans humain. Considérer une humanité décérébrée de ses racines culturelles et de son histoire serait une humanité qui serait en perdition. Hors, là nous avons une culture religieuse qui date de 2000 ans puisque ces chrétiens d’Orient ce sont les Chrétiens de la Pentecôte de Jérusalem. Ils sont allés à Damas, à Antioche, à Alexandrie, à Babylone, à Chypre et bien d’autre endroits quand nous, en Occident, nous étions encore avec nos druides à cueillir des fruits dans les arbres !
Nous devons beaucoup à cette culture, beaucoup de diocèses de France ont été fondés par des gens qui venaient du Moyen-Orient (par exemple l’un des Pères de l’Eglise, Irénée de Smyrne venu d’Asie Mineure, la Turquie actuelle, et devenu IIe évêque de Lyon entre 177 et 202).
BOUTEILLE DÉCORÉE DE SCÈNES MONASTIQUES, SYRIE, MILIEU DU XIIIE SIÈCLE, VERRE SOUFFLÉ, DÉCOR ÉMAILLÉ ET DORÉ © COLLECTION DE LA FURUSIYYA ART FOUNDATION, VADUZ
Cette culture est donc originelle pour le Christianisme, ce sont les chrétiens orientaux qui nous ont apporté la foi chrétienne et donc je pense qu’il était important de rappeler la richesse de cette histoire. Peu de communautés dans le monde ont encore une culture vivante de 2000 ans. D’ailleurs nous ne sommes pas ici dans un musée mais dans un institut, c’est ancré dans la vie.
En parlant de vie, une large place est donnée aux divers évènements traumatiques vécus par ces communautés avec les réalités de l’exil, des persécutions et les questions inhérentes de la transmission et de la mémoire. L’exposition se clôture également sur le regard de chrétiens toujours sur place, soucieux de la pérennité de leur héritage et de leur foi…
Oui, c’est une actualité douloureuse que vivent ces minorités au Moyen-Orient. Daesh, Al-Qaida et d’autres encore veulent que les chrétiens soient chassés de leurs terres, disparaissent du Moyen-Orient : ce sont des communautés qui sont menacées dans leur existence. D’ailleurs on le voit bien dans la rage qu’a mis Daesh pour détruire les éléments de culture chrétiens parce qu’en s’attaquant à leur culture ils s’attaquent à leur identité pour les déraciner.
Alors au moment où certains voudraient dire que les chrétiens d’Orient seraient venus avec les croisés, avec les missionnaires, avec les colonialistes ou que sais-je encore, et bien non ! Cette exposition rappelle, de manière paisible et pacifique, que cette culture fait partie de la culture du monde arabe ! Beaucoup de liturgies au Moyen-Orient sont en arabe ! D’ailleurs la langue maternelle de nombreux de nos frères chrétiens c’est l’arabe. Les premières imprimeries arabes ont été faites par des chrétiens. Les chrétiens ont joué un rôle important dans le réveil de la nation arabe, au moment de la chute de l’Empire Ottoman, et du départ ensuite des puissances mandataires qu’étaient la Grande-Bretagne et la France.
Il est donc important de rappeler de manière apaisée que les chrétiens d’Orient ont leur place dans un Institut dédié au Monde arabe car ils font partie de ce Monde arabe. Il est essentiel pour eux de rester dans leur pays d’origine : ils sont chez eux depuis le début du christianisme et sont des vecteurs de paix dans des sociétés où les différentes confessions peinent parfois à cohabiter.
Alors en ce jour de vernissage, que retenez-vous de ce projet ambitieux et majeur pour les missions de l’Œuvre d’Orient ?
Je pense que ces œuvres magnifiques représentent de la part des Eglises du Moyen-Orient qui les ont prêtées à l’Institut du Monde arabe de Paris, un acte de vrai confiance et de compréhension des uns et des autres de l’enjeu qu’il y a à faire connaître cette culture qui fait partie de la civilisation mondiale.
Propos recueillis par Géraldine de Spéville pour Narthex
À VOIR AUSSI
http://www.narthex.fr/news/chretiens-d2019orient-2000-ans-d2019histoire-oeuvre-dorient
Les lieux de Cultes Chrétiens au Sud Cazas Sidon et Tyr
Les lieux de Culte Chrétien au Sud-Liban
Cazas Sidon et Tyr
1- Saydet Al Mantara (Notre Dame de l’Attente - Maghdouché)
A quelques kilomètres de Sidon, sur une colline surplombant la côte et la mer, se dresse le sanctuaire de Saydet al Mantra des Grecs catholiques. Selon les légendes transmises, la Vierge qui accompagnait son fils Jésus lors de ses pérégrinations à Cana, Sidon, Tyr et Sarafand. Elle y attendait le retour du fils de ses visites apostoliques. En ce lieu se trouve une grotte que les premiers Chrétiens ont transformé en sanctuaire. C’est en 1720 qu’un berger la trouva par hasard quand il trouva l’icône de la Vierge Marie sur un autel tout au fond de la grotte posée là depuis des siècles. Le 8 septembre (date de la naissance de la Vierge) chaque année les fidèles et croyants montent en pèlerinage à ce sanctuaire où est érigée une tourelle surmontée de la statue de la Vierge portant l’enfant Jésus.
2- L’église St Elie- Sidon
Elle fut construite en 1610 par les maronites sur un terrain offert par la famille Jalaleddine. Aujourd’hui désaffectée, il n’en reste que le clocher.
3- Eglise Saint Nicolas- Sidon
Elle fut construite au 15ème siècle (comme la cathédrale de l’évêché byzantin antiochien de Sidon) sur un lieu de culte chrétien datant du 7ème siècle. Elle comprend un dôme (le plus grand de la ville), un autel (de l’époque Mamlouke) et une iconostase remarquable (de la fin du 18ème siècle). En 1819 l’église fut divisée en deux parties : un tiers aux grecs-orthodoxes, et deux tiers aux grecs-catholiques. Cette dernière partie est actuellement fermée pour de restauration. A la porte de l’évêché grec-orthodoxe (qui fait partie de cette cathédrale) une petite chapelle est dédiée aux Saints Apôtres Pierre et Paul. La tradition de l’église y place le souvenir d’une rencontre entre ces deux Saints (vers 58 après JC) selon les Actes des Apôtres.
4- L’Eglise Latine- Sidon
L’église latine (construite en 1856) fut confiée aux Pères Franciscains qui occupaient l’ancienne résidence du Consul de France (Khan el Franj) qui jouxte le Couvent et l’Ecole des Sœurs de Saint Joseph de l’Apparition.
5- Cathédrale Saint Nicolas- Sidon
Hors du tracé de la vieille ville de Sidon, la cathédrale Saint Nicolas des Grecs-catholiques fut construite en 1896 à proximité de leur évêché. Elle est ornée, de même que l’évêché, de fresques qui représentent des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Devant l’autel a été transférée en 1996 une mosaïque du 6ème siècle provenant d’une église byzantine en ruines découverte au village d’Anan.
6- Al Sarafand
Jésus lui-même parle de Sarepta (l’actuelle Sarafande) une bourgade entre Tyr et Sidon, par laquelle il devait passer en se rendant d’une ville à l’autre. S’adressant aux Juifs de Nazareth, il évoqua un épisode de la vie d’Elie qui s’y déroula : « Assurément, je vous le dis, il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d’Elie (...) lorsqu’une grande famine sévit sur tout le pays; pourtant ce n’est à aucune d’elles que fut envoyé Elie, mais bien à une veuve de Sarepta, au pas de Sidon » (Luc 4). Aujourd’hui le site archéologique de Sarepta est presque virtuel.
7- Cana de Galilée « Cana El Jalil » au Sud-Liban
C’est Saint jean qui relata dans son évangile les noces de Cana où jésus transforma l’eau en vin et fit son premier miracle. Elle se situe à 12 kilomètres de Tyr, et l’on dit qu’elle était le village natal de Simon Al Qanoui (L’un des apôtres de Jésus) et du disciple Bartholomé.
Pour confirmer leur thèse, les historiens se basent sur les textes d’Eusèbe de Césarée, chroniqueur de l'Eglise qui vécut au IIIème siècle et aux écrits de Saint-Jérôme (IVème siècle) mais aussi aux textes de l’évangile et ces ermitages taillés au creux des rochers qui sont autant de preuves et d'évidence de la première présence chrétienne dans cette région.
Cana a fait l'objet d'un site restauré par le Ministère de Tourisme Libanais et déclaré Lieu de tourisme historique.
*Vestiges historiques chrétiens à Tyr
Les découvertes archéologiques récentes révèlent des traces de la première église au monde trouvée à Tyr. De jour en jour des églises byzantines apparaissent avec leurs mosaïques dans les alentours de Tyr.
De l’époque des Croisés restent des vestiges, débris de la Cathédrale qui servit de cadre à plusieurs couronnements royaux. Elevée au IVe siècle (sur les ruines d’une basilique détruite en 303 par suite des édits de Dioclétien) la cathédrale fut reconstruite par les Vénitiens vers 1127. Guillaume de Tyr en fut l’archevêque, puis de 1244 jusqu’à la fin de la présence franque, les rois de Jérusalem vinrent s’y faire rois et se couronner. L’Empereur Frédéric Barberousse y fut inhumé.
D’autres églises étaient à Tyr à cette époque : St Cosme et Damien, St Démétrius, St. Jean, Ste Marie des Arces, St. Pierre et St Thomas (sur ses fondations fut habitée l’actuelle église du XVIII s.), St, Jacques, St. Nicolas, St. Martin, St Marc des Vénitiens, et St Laurent des Génois etc,. Toutes ces églises furent détruites quand les Francs furent chassés de Tyr et du Levant à la fin du XIIIe siècle.
Actuellement chacune des communautés chrétiennes (Orthodoxe , Grec Catholique et Maronite) a sa propre église. Tyr est le siège des évêques des communautés en question.
LIBAN - Déclaration des Evêques maronites déplorant « l’ingratitude » des réfugiés syriens perpétrant des crimes
LIBAN - Déclaration des Evêques maronites déplorant « l’ingratitude » des réfugiés syriens perpétrant des crimes |
Bkerké (Agence Fides) – L’implication croissante de réfugiés dans l’escalade du nombre des crimes et délits commis au Liban alimente actuellement l’impatience de la population libanaise vis-à-vis des réfugiés en question. Les délits commis par ces derniers représentent par ailleurs une grave manifestation d’ingratitude vis-à-vis de l’hospitalité reçue, notamment parce qu’ils font croître encore l’hostilité diffuse vis-à-vis de tous les syriens innocents ayant été contraints à abandonner leur terre pour fuir la violence, trouvant refuge dans un pays où « leurs vies et leur dignité étaient protégées ». Telle est la grave situation prise en considération et dénoncée par les Evêques maronites au cours de leur réunion mensuelle, tenue le 4 octobre à Bkerké sous la présidence du Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai. Face à l’augmentation de la tension sociale, les Evêques maronites ont renouvelé, dans le communiqué final, leur appel aux autorités politiques libanaises et internationales afin qu’elles « ne ménagent aucun effort pour accélérer le retour chez eux des réfugiés syriens » de manière également à ce qu’ils puissent contribuer à la reconstruction de leur propre pays. Les Evêques maronites ont ajouté que, désormais, en Syrie, vu la tournure prise parles événements sur le terrain, « il existe de nombreuses zones sûres qui peuvent accueillir les évacués de manière digne, dans l’attente que se consolide une paix complète dans le pays ».
Déjà le 30 septembre dernier (voir Fides 02/10/2017), le Cardinal Rai, au cours de sa visite pastorale dans la vallée de la Beqaa, avait noté que la présence massive de réfugiés syriens au Liban créait une situation insoutenable, qui ne pouvait être affrontée qu’en favorisant par tous les moyens le rapatriement des réfugiés syriens. Presque simultanément, des considérations analogues avaient été exprimées également par Hassan Nasrallah, chef du parti chiite Hezbollah. « Il est temps de retourner en Syrie » avait déclaré Hassan Nasrallah le 30 septembre, se référant aux réfugiés syriens, ajoutant qu’il était dans leur propre intérêt de « retourner chez eux et de participer à la reconstruction du pays ». (GV) (Agence Fides 06/10/2017)
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jeudi 5 octobre 2017
Une magnifique exposition sur les chretiens d'Orient
Chrétiens d'Orient : 2000 ans d'histoire, c'est le titre de cette magnifique exposition consacrée aux Chrétiens d'Orient qui se tient en ce moment à L'institut du monde arabe. Nous avons eu la chance de la visiter, en voici un avant-goût.
http://www.famillechretienne.fr/culture-loisirs/sorties/video-une-magnifique-exposition-sur-les-chretiens-d-orient-225311#.WdXXsfjEJFE.twitter
Chrétiens d'Orient : 2000 ans d'histoire, c'est le titre de cette magnifique exposition consacrée aux Chrétiens d'Orient qui se tient en ce moment à L'institut du monde arabe. Nous avons eu la chance de la visiter, en voici un avant-goût.
http://www.famillechretienne.fr/culture-loisirs/sorties/video-une-magnifique-exposition-sur-les-chretiens-d-orient-225311#.WdXXsfjEJFE.twitter
jeudi 28 septembre 2017
Le président Macron prend la défense des chrétiens
Le président Macron prend la défense des chrétiens d'Orient et déclare
"Vous êtes la trace vibrante de ce qui résiste à l'imbécillité des hommes".
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Dans un discours prononcé le 25 septembre 2017 pour l'inauguration de l'exposition "Chrétiens d'Orient, deux mille ans d'histoire" à l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris, en présence du président du Liban, Michel Aoun, en visite d'Etat en France. il a promis que "partout où les minorité défendent leur foi, la France est à leur côté".
"Vous êtes la trace vibrante de ce qui résiste à l'imbécillité des hommes", a déclaré Emmanuel Macron.
"Défendre les chrétiens d'Orient, ce n'est pas défendre Bachar Al-Assad"
"On a parfois voulu dire que défendre les chrétiens d'Orient, ce serait accepter toutes les compromissions ... Non. Défendre les chrétiens d'Orient, ce n'est pas défendre Bachar Al-Assad. Défendre les chrétiens d'Orient, c'est être à la hauteur de l'exigence historique qui est la nôtre", a soutenu le président Macron.
"Partout où des minorités défendent leur foi, la France est à leurs côtés […], parce que nous croyons au pluralisme", a souligné Emmanuel Macron, appelant la Syrie à trouver une solution politique et durable qui fasse place à "toutes les minorités".
"Je veux dire aux chrétiens d'Orient que la France est à leurs côtés, que notre priorité sera bien la défense de leur histoire", a ajouté le président français,
"Les chrétiens sont la clef de voûte de la paix"
"Les chrétiens de Palestine, du Liban, de Jordanie, de Syrie, de l'Irak et de l'Egypte (…) ne sont pas une minorité mais la clef de voûte de la paix", a déclaré à son tour le président libanais. "Notre mission est de maintenir à tout prix leur présence dans leurs pays respectifs afin de préserver le respect de la liberté de culte et d'opinion", a ajouté Michel Aoun.
Le président français a évoqué l'actualité, rappelant les persécutions menées par l'Etat islamique (EI) contre les minorités chrétiennes en Syrie et en Irak, mais aussi en Egypte, où les chrétiens coptes sont la cible d'attentats réguliers. Il a élargi son propos à toutes les minorités du Proche-Orient, citant notamment les yézidis, qui ont fait l'objet d'une tentative d'extermination de la part des djihadistes de l'EI et dont une partie de la population, en particulier les femmes, a été réduite en esclavage.
20 millions d'euros promis par Paris
Le président Macron a rappelé que c'est à l'initiative de la France qu'une réunion s'était tenue en mars 2015 au Conseil de sécurité des Nations unies, à New York, pour évoquer le sort des minorités religieuses persécutées ces dernières années au Proche-Orient, notamment en Irak et en Egypte. Une première dans l'histoire de l'ONU. Emmanuel Macron a enfin mis en avant le Fonds de soutien aux victimes de violences religieuses, pour lequel Paris a promis 20 millions d'euros pour la période 2015-2018.
LIRE:https://www.lemonde.fr/international/article/2017/09/26/macron-prend-la-defense-des-chretiens-d-orient_5191327_3210.html
Envoyé de mon iPhone JTKhoreich
"Vous êtes la trace vibrante de ce qui résiste à l'imbécillité des hommes".
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Dans un discours prononcé le 25 septembre 2017 pour l'inauguration de l'exposition "Chrétiens d'Orient, deux mille ans d'histoire" à l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris, en présence du président du Liban, Michel Aoun, en visite d'Etat en France. il a promis que "partout où les minorité défendent leur foi, la France est à leur côté".
"Vous êtes la trace vibrante de ce qui résiste à l'imbécillité des hommes", a déclaré Emmanuel Macron.
"Défendre les chrétiens d'Orient, ce n'est pas défendre Bachar Al-Assad"
"On a parfois voulu dire que défendre les chrétiens d'Orient, ce serait accepter toutes les compromissions ... Non. Défendre les chrétiens d'Orient, ce n'est pas défendre Bachar Al-Assad. Défendre les chrétiens d'Orient, c'est être à la hauteur de l'exigence historique qui est la nôtre", a soutenu le président Macron.
"Partout où des minorités défendent leur foi, la France est à leurs côtés […], parce que nous croyons au pluralisme", a souligné Emmanuel Macron, appelant la Syrie à trouver une solution politique et durable qui fasse place à "toutes les minorités".
"Je veux dire aux chrétiens d'Orient que la France est à leurs côtés, que notre priorité sera bien la défense de leur histoire", a ajouté le président français,
"Les chrétiens sont la clef de voûte de la paix"
"Les chrétiens de Palestine, du Liban, de Jordanie, de Syrie, de l'Irak et de l'Egypte (…) ne sont pas une minorité mais la clef de voûte de la paix", a déclaré à son tour le président libanais. "Notre mission est de maintenir à tout prix leur présence dans leurs pays respectifs afin de préserver le respect de la liberté de culte et d'opinion", a ajouté Michel Aoun.
Le président français a évoqué l'actualité, rappelant les persécutions menées par l'Etat islamique (EI) contre les minorités chrétiennes en Syrie et en Irak, mais aussi en Egypte, où les chrétiens coptes sont la cible d'attentats réguliers. Il a élargi son propos à toutes les minorités du Proche-Orient, citant notamment les yézidis, qui ont fait l'objet d'une tentative d'extermination de la part des djihadistes de l'EI et dont une partie de la population, en particulier les femmes, a été réduite en esclavage.
20 millions d'euros promis par Paris
Le président Macron a rappelé que c'est à l'initiative de la France qu'une réunion s'était tenue en mars 2015 au Conseil de sécurité des Nations unies, à New York, pour évoquer le sort des minorités religieuses persécutées ces dernières années au Proche-Orient, notamment en Irak et en Egypte. Une première dans l'histoire de l'ONU. Emmanuel Macron a enfin mis en avant le Fonds de soutien aux victimes de violences religieuses, pour lequel Paris a promis 20 millions d'euros pour la période 2015-2018.
LIRE:https://www.lemonde.fr/international/article/2017/09/26/macron-prend-la-defense-des-chretiens-d-orient_5191327_3210.html
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mercredi 27 septembre 2017
Chrétiens d’Orient : 2 000 ans de patrimoine exposés à l’Institut du monde arabe
Rédigé par Samba Doucouré | Mardi 26 Septembre 2017
Les minorités chrétiennes du Moyen-Orient ont rarement autant occupé l’actualité depuis le déclenchement du conflit syrien et les atrocités commises par l’Etat islamique. L’Institut du monde arabe (IMA) a choisi de mettre à l’honneur les chrétiens d’Orient en coproduction avec son antenne de Tourcoing du 26 septembre 2017 au 14 janvier 2018. Inauguré lundi 25 septembre par Emmanuel Macron et le président libanais Michel Aoun, l'exposition vient ainsi mettre en valeur la diversité des Églises orientales et leur ancrage bimillénaire dans une région parmi les plus instables de la planète.
L’expression française « chrétiens d’Orient » désigne, à partir du XIXe siècle, les populations chrétiennes situées sur les territoires allant de la Turquie à l’Iran, en passant par l’Egypte, le Liban et la Jordanie. Sans oublier évidemment la Palestine, terre de naissance du prophète Jésus.
L’exposition inédite « Chrétiens d’Orient », proposée par l’Institut du monde arabe (IMA), met en lumière deux millénaires d’Histoire dans une région qui fut le berceau des civilisations. Avec l’aide de l’ONG L’Œuvre d’Orient, plus de 300 pièces ont été rassemblées, dont de nombreuses qui n’ont jamais été vues en Europe. Les communautés chrétiennes d’Orient ont-elles-mêmes prêté une partie d’entre ces prestigieuses pièces pour l’occasion.
Parmi les objets les plus remarquables, le grand public pourra admirer les Evangiles de Rabbula, célèbre manuscrit enluminé syriaque du VIe siècle, des mosaïques des premières églises palestiniennes et syriennes, ou les premières fresques d’églises connues au monde (IIIe siècle) originaires de Syrie.
L’exposition inédite « Chrétiens d’Orient », proposée par l’Institut du monde arabe (IMA), met en lumière deux millénaires d’Histoire dans une région qui fut le berceau des civilisations. Avec l’aide de l’ONG L’Œuvre d’Orient, plus de 300 pièces ont été rassemblées, dont de nombreuses qui n’ont jamais été vues en Europe. Les communautés chrétiennes d’Orient ont-elles-mêmes prêté une partie d’entre ces prestigieuses pièces pour l’occasion.
Parmi les objets les plus remarquables, le grand public pourra admirer les Evangiles de Rabbula, célèbre manuscrit enluminé syriaque du VIe siècle, des mosaïques des premières églises palestiniennes et syriennes, ou les premières fresques d’églises connues au monde (IIIe siècle) originaires de Syrie.
La diversité des églises orientales
L’emprise de l’empereur romain Constantin sur la religion chrétienne a poussé l’éclosion de querelles théologiques majeures au IVe siècle. Les conciles de Nicée (325), de Constantinople (351), d’Ephèse (431) et de Chalcédoine (451), qui tournent essentiellement autour de la divinité ou non du Christ, aboutiront à la constitution de différentes Églises : monophysites copte, syriaque, arménienne et éthiopienne.
Les conquêtes arabes à partir du VIIe modifient les structures de pouvoir de la région mais le statut de dhimmis (protégés en arabe) accordé aux « Gens du Livre » permettent aux populations chrétiennes de conserver la pratique de leur culte. Les divers objets exposés à l’IMA rendent compte cependant d’une arabisation progressive. Le mouvement est impulsé depuis Bagdad où une première Bible est traduite en arabe à partir du IXe siècle. La langue arabe va même être utilisé dans la vie liturgique et prendre le pas sur le grec, le syriaque puis le copte.
Au XVe siècle, la conquête ottomane permet l’unification de la Méditerranée. Cela s’accompagne d’une meilleure régulation des échanges commerciaux et les pèlerinages chrétiens se font de plus en plus nombreux. Les chrétiens d’Orient servent alors à favoriser les relations intellectuelles, diplomatiques et économiques entre l’Orient et l’Occident.
L’Evangilium arabicum fait partie de la collection exposée à l’IMA. Il s’agit un évangéliaire imprimé en latin et en arabe en 1590-1591 par l’imprimerie des Médicis à Rome. C’est la toute première Bible imprimée en langue arabe en Europe. Il témoigne des échanges entre les cours européennes et l’Empire ottoman lorsque des chrétiens débarquaient du Moyen-Orient pour enseigner l’arabe. L’Evangilium arabicum a été conservé par le couvent de Joun, au Liban, et la Bibliothèque nationale de France en possède un exemplaire.
Les conquêtes arabes à partir du VIIe modifient les structures de pouvoir de la région mais le statut de dhimmis (protégés en arabe) accordé aux « Gens du Livre » permettent aux populations chrétiennes de conserver la pratique de leur culte. Les divers objets exposés à l’IMA rendent compte cependant d’une arabisation progressive. Le mouvement est impulsé depuis Bagdad où une première Bible est traduite en arabe à partir du IXe siècle. La langue arabe va même être utilisé dans la vie liturgique et prendre le pas sur le grec, le syriaque puis le copte.
Au XVe siècle, la conquête ottomane permet l’unification de la Méditerranée. Cela s’accompagne d’une meilleure régulation des échanges commerciaux et les pèlerinages chrétiens se font de plus en plus nombreux. Les chrétiens d’Orient servent alors à favoriser les relations intellectuelles, diplomatiques et économiques entre l’Orient et l’Occident.
L’Evangilium arabicum fait partie de la collection exposée à l’IMA. Il s’agit un évangéliaire imprimé en latin et en arabe en 1590-1591 par l’imprimerie des Médicis à Rome. C’est la toute première Bible imprimée en langue arabe en Europe. Il témoigne des échanges entre les cours européennes et l’Empire ottoman lorsque des chrétiens débarquaient du Moyen-Orient pour enseigner l’arabe. L’Evangilium arabicum a été conservé par le couvent de Joun, au Liban, et la Bibliothèque nationale de France en possède un exemplaire.
« Evangilium arabicum », 1590-1591, Couvent Saint-Sauveur, Joun, Liban. © Couvent Saint-Sauveur, Joun
En marge de l’exposition, plusieurs manifestations scientifiques sont programmées. Le 12 octobre, une conférence sur le rôle des chrétiens dans les sociétés arabes se déroulera à l’IMA. Le 14 décembre, un autre « Jeudi de l’IMA » permettra de mieux connaitre la situation actuelle des chrétiens d’Orient grâce à l’intervention de Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de L’Œuvre d’Orient.
Le Collège des Bernardins accueillera le 14 novembre en son sein deux conférences sur la survivance des chrétiens : « De la spiritualité à la citoyenneté : les chrétiens d’Orient » et « Détruire la mémoire, une arme de guerre ? ».
Côté cinéma, six projections sont programmées. Parmi elles, on notera celle de La Belle promise, mardi 3 octobre, une fiction qui porte sur le drame d’une famille issue de l’aristocratie chrétienne de Palestine et qui a tout perdu à la suite de la guerre des Six Jours de 1967.
Le Collège des Bernardins accueillera le 14 novembre en son sein deux conférences sur la survivance des chrétiens : « De la spiritualité à la citoyenneté : les chrétiens d’Orient » et « Détruire la mémoire, une arme de guerre ? ».
Côté cinéma, six projections sont programmées. Parmi elles, on notera celle de La Belle promise, mardi 3 octobre, une fiction qui porte sur le drame d’une famille issue de l’aristocratie chrétienne de Palestine et qui a tout perdu à la suite de la guerre des Six Jours de 1967.
Mardi 24 octobre, le documentaire de Robert Alaux, Les Derniers Assyriens, nous plongera dans le long combat de résistance des chrétiens chaldéens, assyriens et syriaques qui doivent fuir les combats face à Daesh et abandonner une culture qu’ils avaient réussie à maintenir depuis des millénaires.
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http://www.saphirnews.com/Chretiens-d-Orient-2-000-ans-de-patrimoine-exposes-a-l-Institut-du-monde-arabe_a24476.htm
mardi 26 septembre 2017
Le président du Liban Michel Aoun à Paris pour une visite d’État
François d’Alançon, le 24/09/2017 à 18h19
Mis à jour le 24/09/2017 à 18h23
Mis à jour le 24/09/2017 à 18h23
Le président libanais effectue une visite de trois jours à Paris, à partir de ce lundi 25 septembre.
Le pays est durement touché par les répercussions de la guerre en Syrie, et notamment l’arrivée de 1,2 million de réfugiés.
Michel Aoun et Emmanuel Macron inaugureront l’exposition « Chrétiens d’Orient. Deux mille ans d’histoire » à l’Institut du monde arabe.
http://www.la-croix.com/France/Le-president-Liban-Michel-Aoun-Paris-visite-dEtat-2017-09-24-1200879328Chrétiens d’Orient : « Ce passé glorieux nous oblige », affirme Macron
La Croix -Jean-Christophe Ploquin , le 26/09/2017 à 17h34
Mis à jour le 26/09/2017 à 17
Inaugurant une exposition consacrée aux chrétiens d’Orient à l’Institut du monde arabe, le président de la République s’est engagé lundi 25 septembre à défendre les minorités religieuses « partout où elles défendent leur foi ».
Le président de la République Emmanuel Macron a manifesté son soutien aux chrétiens d’Orient lors de l’inauguration de l’exposition « Chrétiens d’orient. 2 000 ans d’histoire » à l’Institut du monde arabe (IMA), lundi 25 septembre. Rappelant les liens anciens tissés entre les chrétiens d’Orient et la France, il a affirmé que celle-ci resterait à leurs côtés et défendrait au Moyen-Orient « l’exigence de permettre à chacun de croire » selon sa foi. « Ce passé glorieux nous oblige », a-t-il résumé.
EXPLICATION : Les présidents français et les chrétiens d’Orient
La République se doit de protéger la foi des croyants
Trois jours après un discours vibrant sur la laïcité, à l’occasion du 500° anniversaire de la Réforme, durant lequel il avait affirmé que la République se devait de reconnaître et protéger la foi des croyants – « ce dialogue avec Dieu » –, Emmanuel Macron s’est posé en défenseur de la liberté de croire au Moyen-Orient.
« Partout où des minorités défendent leur foi, la France est à leurs côtés (…) parce que nous croyons au pluralisme », a-t-il affirmé, en présence du président de la République libanaise Michel Aoun – chrétien maronite – et du président de l’IMA, Jack Lang.
Il a aussi mentionné les juifs, les différentes minorités musulmanes et les Yézidis, communauté religieuse dont les croyances se situent aux marges de l’islam et qui avait été martyrisée en 2014-206 par les djihadistes de Daech. « Chacune a une histoire singulière (…) Cette richesse nous importe », a-t-il
À l’@imarabe pour l'inauguration #ChrétiensOrientIMA, discours d'@EmmanuelMacron, du @General_Aoun et de @jack_lang.http://www.
Défendre les chrétiens d’Orient ce n’est pas défendre Bachar al Assad »
Depuis son élection le 14 mai 2017, c’était la première fois qu’Emmanuel Macron inaugurait un événement culturel, a souligné Jack Lang. Une marque de l’importance qu’il accorde au dialogue entre les cultures. La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreux évêques, prêtres et religieux, français et orientaux, notamment Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, qui fut un partenaire clé de l’IMA pour la réalisation de l’exposition.
Alors que la France essaie de revenir dans le jeu diplomatique en Syrie pour trouver une issue au conflit qui ravage ce pays depuis 2011, le président de la République a pris soin de marquer ses distances avec le régime de Damas. « On a parfois voulu dire que défendre les chrétiens d’Orient, ce serait accepter toutes les compromissions, a-t-il précisé. Non, défendre les chrétiens d’Orient, ce n’est pas défendre Bachar Al Assad. Défendre les chrétiens d’Orient, c’est être à la hauteur de l’exigence historique qui est la nôtre ».
20 millions d’euros au Fonds de soutien des victimes de violence religieuses
Le chef de l’État a rappelé que c’est à l’initiative de la France, au temps de son prédécesseur François Hollande, qu’une réunion s’est tenue en mars 2015 au conseil de sécurité des Nations unies pour évoquer le sort des minorités religieuses persécutées au Moyen-Orient. Et il a rappelé que la France s’était engagée le 8 septembre 2015 à verser 20 millions d’euros au Fonds de soutien aux victimes de violences religieuses créé dans ce contexte de mobilisation internationale.
« Notre priorité, ce sera bien la défense de (votre) histoire », a conclu Emmanuel Macron, à l’adresse des chrétiens d’Orient. L’exposition à l’Institut du monde arabe, dont La Croix est partenaire, dure jusqu’au 14 janvier 2018.
Jean-Christophe Ploquin
ASIE/IRAQ - Chrétiens divisés face au référendum pour l’indépendance du Kurdistan
ASIE/IRAQ - Chrétiens divisés face au référendum pour l’indépendance du Kurdistan
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Erbil (Agence Fides) – L’Eglise chaldéenne « n’est pas responsable » des positions prises par des partis, organisations ou factions armées conduites par des représentants des communautés chrétiennes locales en ce qui concerne la situation de l’Irak et les problèmes actuels. Au cours de cette phase délicate – peut-on lire dans un texte diffusé par les moyens de communication officiels du Patriarcat de Babylone des Chaldéens et parvenu à l’Agence Fides – « chacun est personnellement responsable de ses propres déclarations et actions et les prises de position de personnes et de militants appartenant aux communautés chrétiennes ne lient en aucune manière les autres baptisés », d’où qu’ils soient, de Bassora jusqu’à Zakho.
La prise de position du Patriarcat intervient à un moment critique en ce qu’aujourd’hui, 25 septembre, les autorités de la Région autonome du Kurdistan irakien ont fait ouvrir les urnes en vue du référendum organisé de manière unilatérale pour proclamer l’indépendance de la zone du gouvernement irakien. Dans le document cité, qui fait référence au référendum indépendantiste, le Patriarcat chaldéen invite à nouveau tous les sujets intéressés à prendre une attitude responsable et à procéder sur la voie d’un « dialogue courageux », ayant pour but la sauvegarde du bien des populations « qui ont tant souffert suite aux guerres et aux violences ces dernières années ».
A la veille du référendum, les autorités de la Région autonome du Kurdistan irakien ont mis en œuvre une nouvelle stratégie visant à gagner l’appui des minorités, y compris les minorités chrétiennes. Le Conseil suprême pour le référendum, dans une Conférence de presse tenue le 24 septembre, a présenté un document politique en 16 points prenant des engagement en ce qui concerne la garantie pleine et entière des droits personnels et communautaires de l’ensemble des composantes nationales et religieuses présentes au sein du Kurdistan indépendant. Le texte, qui veut attester et affirmer le pluralisme ethnique, religieux et culturel de la société kurde, promet dans son article 2 l’autonomie et la déconcentration administrative dans les zones de la région au sein desquelles les turkmènes, les yézidis et les chrétiens chaldéens, assyriens, syriaques et arméniens disposent d’une présence historique. Le document, qui devrait être approuvé lors de la première session du parlement indépendant du Kurdistan, promet en outre l’élimination de toute discrimination sur base ethnique ou religieuse, l’adhésion du nouvel Etat aux conventions internationales en matière de droits des minorités ethniques, linguistiques et religieuses et l’implication de l’ensemble des composantes sociales, ethniques et religieuses aux organismes chargés de rédiger la nouvelle Constitution.
Les différents mouvements et organisations politiques locales animés par des militants assyriens, chaldéens et syriaques ont réagi de manière non uniforme au document préparé par le Comité pour le référendum. En effet, le parti Zowaa (Assyrian Democratic Movement) a réaffirmé que les promesses contenues dans le document en question ne sont pas suffisantes pour garantir la réelle protection des droits des différentes composantes religieuses et ethniques alors que tous les porte-parole des mouvements chrétiens favorables au référendum ont remercié le Président de la Région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, pour avoir accueilli leurs requêtes y compris en ce qui concerne la future autonomie administrative à garantir aux zones de présence historique des communautés chrétiennes. (GV) (Agence Fides 25/09/2017)
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« Niet » clair à l’implantation des réfugiés et soutien à Aoun
OLJ 25-9-2017 Le discours du président de la République, Michel Aoun, à New York lors de l'Assemblée générale des Nations unies, notamment la partie sur le refus de toute implantation de réfugiés, syriens ou autres, au Liban, a trouvé des échos favorables dans plusieurs déclarations ce week-end. La polémique avait été exacerbée par les propos du président américain Donald Trump, qui avait parlé, dans son discours à l'ONU également, de ce qu'il a appelé en anglais « resettlement », et qui avait été compris comme un appel à l'implantation des réfugiés dans les pays d'accueil (alors que des proches du président l'interprètent comme une « réinstallation préalable à leur retour », voir L'OLJ du 23 septembre).
Quoi qu'il en soit, le spectre de l'implantation de réfugiés, de quelque nationalité qu'ils soient, continue de hanter le Liban, et c'est cette inquiétude qu'a exprimée le patriarche maronite Béchara Raï hier, lors d'une messe consacrée à la dixième commémoration des martyrs de l'armée tombés lors de la bataille de Nahr el-Bared contre l'organisation terroriste Fateh el-islam, en 2007.
« Nous nous joignons au président de la République pour revendiquer le retour sécurisé et obligatoire des réfugiés syriens dans leur pays et leurs maisons, a-t-il déclaré dans son homélie. Cette revendication n'est pas seulement mue par le fait que le Liban ne peut plus supporter les répercussions de la présence de plus d'un million et demi (de réfugiés) sur son sol, ce qui constitue une menace économique, sécuritaire et politique, mais également par un souci de voir le peuple syrien préserver sa culture et sa civilisation si riches. »
Les autres déclarations d'appui au discours du président sont venues de responsables du Hezbollah, qui étaient nombreux ce week-end à aborder ce sujet, notamment dans l'optique de la nécessité de dialoguer avec les autorités syriennes en vue de régler ce problème et de résister à ce qu'ils ont appelé « le projet israélo-américain ».
Le cheikh Nabil Kaouk, membre du conseil central du Hezbollah, a clairement considéré que « la question des réfugiés syriens représente un danger considérable pour tous les Libanais sans exception », estimant que « plus on tarde à régler ce contentieux, plus cette présence se transformera en fait accompli, ce qui rendra tout règlement de ce problème bien plus difficile ».
Pour sa part, le cheikh Ali Daamouche, vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, a stigmatisé « l'appel du président américain à l'implantation des réfugiés syriens (dans les pays qui les accueillent), ce qui représente un danger direct pour nous ». Il a demandé « au gouvernement, par souci de préserver l'intérêt national, de régler ce dossier au plus vite afin que ces réfugiés puissent rentrer chez eux en toute dignité », estimant qu'il « n'y a pas de moyen plus rapide de le faire que de coordonner avec le gouvernement syrien ».
Dans un discours prononcé durant le week-end, Mohammad Fneich, ministre de la Jeunesse et des Sports (bloc Hezbollah), a rendu hommage « à la prise de position courageuse, limpide et audacieuse » du président Aoun, estimant qu'il s'agit « d'une position d'ampleur nationale, au ton rassembleur ». Le ministre de l'Industrie Hussein Hajj Hassan, du même bloc, a insisté sur « le refus populaire et officiel du discours du président américain ». Il a estimé qu'il faut placer une telle revendication dans le cadre « du projet israélo-américain visant à redessiner la carte de la région ».
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