Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 8 janvier 2013

IRAQ More Christian blood in Mosul, car bomb kills Christian university student - Asia News

http://www.asianews.it/news-en/More-Christian-blood-in-Mosul,-car-bomb-kills-Christian-university-student-26811.html
IRAQ More Christian blood in Mosul, car bomb kills Christian university student - Asia News

Mosul (AsiaNews) - More Christian blood was shed today in Mosul, northern Iraq. A Christian university student was in fact killed by a car bomb, a day after the body of a 54-year-old Christian teacher, Shdha Elias, was found, her throat cut.

These deaths, involving members of the Christian minority, are an illustration of the rising tensions in the city and across the country as Sunnis, Shias, Arabs, Kurds and Turkmen vye for power and control.

Against a backdrop of a Kurdish president, Jalal Talabani, still in poor health after suffering a stroke last month, and persistent political uncertainty, tensions are fast rising. The inability of the central government in Baghdad to cope with terrorist attacks is not helping either.

In Mosul, the car bomb exploded this morning in front of a supermarket in al Alamia, near the city's university, local sources told AsiaNews.

The dead man was Ayyoub Fauzi Auyyoub Al Sheikh, a Christian medical student on his last year of study. Eyewitnesses said he died instantly, and that dozens of people were wounded from the blast, which caused major material damages.

For the past two weeks, the atmosphere in the city has been getting worse, the more so since the local administration and the central government in Baghdad have been involved in a tug-of-war.

The city's governor, Athil Al Nujjaifi, is a member of an Islamist party close to the Muslim Brotherhood. He is also the brother of Ussama Al Nujjaifi, speaker of the National Assembly.

"Sunnis control the cities of Anbar, Diala, Salah addin', Tikrit, Mosul and Kirkuk with Kurdish support," Iraq experts explained. Their alliance is in opposition to Prime Minister Nouri al Maliki, who is a Shia. Their aim is "to divide the country into enclaves."

Minorities are the biggest losers from all this, including Christians who have no power base or group that can defend their interests.

Since the US invasion of 2003, which led to the fall of Saddam Hussein, Iraq's Christian community lost more than half of its members.

In the case of the Christian teacher, whose body was found yesterday, other anonymous sources said that she "lived alone" and was "an easy target for criminals." For them, she "was probably killed during a robbery." Yesterday, after her body was recovered and prepared, she was buried right away.

In the past, Mosul saw other major Christian figures murdered, including abducted Bishop Faraj Rahho, and Fr Ragheed Ganni. (DS)


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IRAQ Christian teacher has throat cut in Mosul, plunging city in fear again - Asia News

http://www.asianews.it/news-en/Christian-teacher-has-throat-cut-in-Mosul,-plunging-city-in-fear-again-26799.html
IRAQ Christian teacher has throat cut in Mosul, plunging city in fear again - Asia News

Mosul (AsiaNews) - Police in Mosul found the body of a Christian woman with her throat cut. The gruesome discovery was made today in an area where attacks have been perpetrated in the past against members of the city's Christian minority, some, like abducted Bishop Faraj Rahho and Fr Ragheed Ganni, murdered.

Sources told AsiaNews that the victim is Shdha Elias, a 54-year-old Chaldean, who worked as a teacher "in a school in the al Bath neighbourhood." She "lived however in Bar Nirgal, near the university". With her death, she joins "the long list of Christian martyrs in Mosul."

For the source, "Tensions between Sunnis and Shias are running high across Iraq, not only in the North. And peace and national reconciliation appear far off."

Mosul is a stronghold of Sunni Wahhabism, which is closely tied to Saudi Arabia. For experts on Iraqi politics, the aim is "to set up a state based on Sharia," with the Qur'an and the Sunnah as the basis of legislation and "Islam as the only state religion". In such a system, members of other religions can choose between conversion, flight or paying taxes for non-Muslims.

In northern Iraq, Christians have been targeted for murder and kidnapping for the purpose of extortion. They have also been caught in the crossfire between Arabs, Turkmen and Kurds vying for power and control of the area's rich oil resources.

In ten years of conflict, the Christian community has lost more than half of its members in an exodus of 'Biblical' proportions following a series of murders.

A Christian official in Mosul Governatorate, anonymous for security reasons, acknowledged that "many Christian families" have fled. "They have lost confidence in everything," he said. "The government is incapable of doing anything to protect them. What future do non-Muslims have in countries where violence reins!"


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L’armée égyptienne met en échec une tentative d’attentat contre une église | Moyen Orient et Monde | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795126
L'armée égyptienne met en échec une tentative d'attentat contre une église
L'armée égyptienne a mis en échec une tentative d'attentat hier avant l'aube contre une église à Rafah frontalière à la bande de Gaza, selon l'agence officielle MENA. « Des patrouilles de l'armée ont réussi à mettre en échec une tentative d'attentat contre l'église de Rafah à 01H00 », a ainsi indiqué MENA, précisant que ces patrouilles ont saisi une voiture Toyota remplie d'armes et de munitions près de l'église tandis qu'une seconde voiture à bord de laquelle se trouvaient des hommes masqués a pris la fuite. L'armée a lancé une vaste opération de ratissage à la recherche des assaillants.
Selon des sources de sécurité, l'église, la seule à Rafah, était abandonnée depuis deux ans après avoir été incendiée et pillée dans la foulée de la révolte contre le président aujourd'hui déchu Hosni Moubarak. Ces sources n'ont pas exclu que la tentative d'attentat visait également un campement militaire en cours de construction dans le secteur et qui a déjà été attaqué par des islamistes radicaux dans le passé.

Les services de sécurité égyptiens annoncent épisodiquement des arrestations et des saisies d'armes dans la péninsule voisine du Sinaï, par laquelle transitent illégalement des armes destinées à Gaza.
Le Sinaï connaît un regain d'instabilité depuis la chute du régime Moubarak en février 2011, avec une intensification des activités de groupes radicaux qui prennent régulièrement l'armée et la police pour cibles.
Cette intervention a eu lieu alors que les coptes-orthodoxes célébraient hier leur premier Noël sous un pouvoir issu des Frères musulmans, dans un climat d'inquiétude face à la montée en puissance de l'islam politique, en dépit des assurances des autorités. « Je ne me sens pas vraiment en sécurité », assure Ayman Ramzi, résumant le sentiment grandissant dans cette communauté. Ayman, 38 ans, évoque la multiplication des déclarations « hostiles » dans certains milieux islamistes radicaux, même si le chef de l'État, Mohammad Morsi, a promis d'être « le président de tous les Égyptiens ».
Une fatwa diffusée depuis plusieurs jours sur des sites Internet par une association proche des fondamentalistes salafistes, « le comité légitime pour les droits et la réforme », dont fait partie le numéro deux de la confrérie des Frères musulmans Khaïrat al-Chater, demande ainsi de ne pas adresser des vœux aux coptes à l'occasion de leurs fêtes.
Tout récemment, le journal indépendant al-Watan a donné la parole à un responsable salafiste, Hicham al-Achri, présenté comme le fondateur d'une « Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice ». Ce fondamentaliste souhaite aller à la rencontre des coptes devant leurs églises pour les encourager à se convertir à l'islam et réclame que les chrétiennes portent le foulard islamique.
« Je suis vraiment consternée par la multiplication de déclarations réactionnaires de ce genre », déclare Madonna Nagi, étudiante copte de 23 ans, qui s'indigne aussi de la multiplication des déclarations dans la presse ou de personnalités islamistes, pointant du doigt les chrétiens comme les instigateurs de la récente vague de contestation de M. Morsi.
Depuis son élection en juin, le président a promis à plusieurs reprises de garantir les droits et l'égalité de tous les citoyens, sans distinction de religion, et a adressé ses félicitations au nouveau patriarche copte, Tawadros II, intronisé en novembre. Mais ces propos n'ont pas suffi à rassurer les coptes. « Ma sœur a peur pour l'avenir et elle est partie aux États-Unis avec ses enfants, mais je ne veux pas quitter mon pays », affirme Raymond Faez. Cet employé d'une compagnie aérienne évoque toutefois un « malaise général » au sein de la communauté chrétienne.
À Choubra, quartier populaire du Caire où vivent de nombreux chrétiens, des commerçants évoquent des lettres de menaces portant la signature d'islamistes radicaux adressées à la veille de Noël. Comme du temps de Hosni Moubarak, la charia reste la « source principale de la législation », et selon ses détracteurs, la nouvelle Constitution adoptée en décembre pourrait ouvrir la voie à des interprétations radicales de cette loi islamique.
(Source : AFP)

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Raï : Tourner rapidement la page de la loi de 1960 | L'Orient-Le Jour-8/1/2013


Raï : Tourner rapidement la page de la loi de 1960

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a adressé une lettre écrite au président et aux membres de la commission parlementaire restreinte chargée de l'élaboration de la nouvelle loi électorale, qui entame aujourd'hui ses réunions.

Le patriarche a incité la sous-commission à aboutir à une entente sur cette loi, de sorte à « satisfaire les aspirations de toutes les tranches de la société ». « Nous voulons que cette loi assure la représentation juste de tous les Libanais et consacre un véritable partenariat national. Les Libanais veulent une loi qui les rassure sur leur avenir, face aux circonstances difficiles que traverse la région ». Rappelant que le Liban a toujours été « un havre de liberté, de pluralisme, de démocratie et de consensus », le patriarche Raï a encore une fois appelé les membres de la sous-commission à « travailler dur pour tourner définitivement la page de la loi de 1960, puisque celle-ci marginalise une grande part des Libanais et contredit la parité consacrée par les accords de Taëf ». « Il est urgent de rassurer aujourd'hui tous les Libanais sans exception sur la nécessité de leur contribution pour l'édification du pays », a-t-il ajouté, appelant enfin à « opter au plus vite pour une nouvelle loi et à la tenue d'une assemblée générale parce que le temps presse ».

La situation : Surenchères, parties de cache-cache et marchés de dupes...

 Loi électorale : les discussions avancent, mais les cartes restent cachées..., l'éclairage de Philippe Abi Akl


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Le Figaro - International : Les coptes d'Égypte s'exilent aux États-Unis

Mis à jour 

Un homme communie à l'église orthodoxe copte de Saint Mary and Saint Antonios dans le Queens à New York. Le nombre de fidèles y a doublé depuis la révolution égyptienne.
Un homme communie à l'église orthodoxe copte de Saint Mary and Saint Antonios dans le Queens à New York. Le nombre de fidèles y a doublé depuis la révolution égyptienne.Crédits photo : © Shannon Stapleton / Reuters/REUTERS

Installés à gauche de la nef dans l'église copte orthodoxe Saint Mary and Saint Antonios, les hommes en costume entonnent de longs chants répétitifs, s'attardant parfois plusieurs minutes sur une même voyelle en variant les notes. À droite, les femmes, pieds nus, un voile en dentelle recouvrant leur longue chevelure d'ébène, murmurent discrètement les mêmes cantiques en alternant l'anglais, le copte et l'arabe. Le prêtre coiffé de la kalansoha fait le tour des fidèles en faisant tournoyer un encensoir à grelots. Les volutes grises embaument la pièce.

Ce soir, c'est Noël, l'église est bondée. Plusieurs vagues d'immigrants coptes d'Égypte sont réunis, la plus récente datant de la chute de Hosni Moubarak et de l'arrivée des Frères musulmans au pouvoir. Le Wall Street Journal fait état de plus de 100.000 coptes ayant fui l'Égypte depuis le début de 2011. Beaucoup d'entre eux ont rejoint la communauté copte des États-Unis, estimée autour de 400.000 personnes avant la révolution. Les chiffres exacts sont difficiles à déterminer, nombre d'immigrants arrivant sur visa de tourisme et restant après son expiration. Mais les églises des trois grandes communautés coptes aux États-Unis, à New York, Jersey City et Los Angeles, constatent toutes un afflux important de nouveaux arrivants.

À l'église Saint Mary and Saint Antonios, le père Michael Sorial estime que sa congrégation a au moins doublé depuis la révolution égyptienne. «Nous avions déjà une autre église dans le quartier, nous avons racheté celle-ci en 2011 au moment où les nouveaux fidèles ont commencé à arriver en masse, et elle est pleine. Pour moi, c'est un miracle!» se réjouit ce prêtre de 36 ans, apprécié dans la communauté pour sa chaleur humaine. L'église, bâtie au XIXe siècle par des presbytériens, est située dans un quartier d'immigrants russes, polonais, grecs et italiens du Queens.

«La liberté n'a pas de prix»

Le père Sorial et son clergé ont mis en place un système efficace d'aide aux nouveaux arrivants. Ils ont établi une dizaine de comités pour faciliter leur intégration: formalités d'immigration, santé, éducation, emploi, logement, cours d'anglais, etc. Ashraf Aweeda, arrivé il y a dix-huit ans, est responsable des recherches d'emploi. Il aide aussi les nouveaux à dépasser le choc culturel initial. «Je leur dis par exemple qu'il ne faut pas élever la voix, ni parler avec les mains, sinon les Américains se sentent agressés.» Le père Sorial met l'accent sur le soutien spirituel de ses nouvelles ouailles. «Elles en ont besoin. Elles ont souvent quitté l'Égypte dans des conditions difficiles.»

Marianna Bolis et Gameel Gergis sont arrivés à la mi-octobre avec leurs deux enfants en bas âge. Ils nourrissent une profonde amertume envers le pouvoir islamiste du Caire pour avoir rendu leur pays «méconnaissable». Ils sont originaires de la ville d'Assouan sur les bords du Nil, où vit une importante communauté copte. «Le père de ma femme était un prêtre très respecté dans la ville, il a été assassiné il y a deux ans dans son bureau par quatre musulmans d'un coup de couteau dans le dos. À partir de ce moment-là, nous avons commencé à vivre dans la peur et peu à peu nous nous sommes résignés à partir», explique-t-il. Arrivés sur visa touristique, ils espèrent obtenir l'asile politique. Gameel se prépare aux examens de pharmacien, pour reprendre sa profession.

Tentative d'islamisation

Marianna, traumatisée par la mort de son père, ne veut plus jamais retourner vivre en Égypte. Elle raconte que sa sœur, qui habite encore à Hourgada, ville touristique épargnée par la mouvance islamiste, s'est vu récemment refuser un taxi parce que le chauffeur avait repéré une croix à son cou.

«J'entends beaucoup d'histoires de ce genre, de tentative d'islamisation de la population chrétienne. Les kidnappings d'enfants semblent s'être multipliés depuis l'arrivée des islamistes au pouvoir», raconte le père Sorial. Marcelle Soliman est arrivée en septembre avec son mari et sa fille Minerva âgée de 10 ans, sur un visa de touriste encore valide trois mois. Ancienne employée du ministère de la Justice au Caire, elle raconte que sa fille s'est vu ostraciser par des enfants musulmans du même âge quand ils ont appris qu'elle était chrétienne. «Depuis que les Frères musulmans ont pris le pouvoir, nous nous sentons beaucoup moins en sécurité. J'ai eu peur que ma fille soit forcée à porter le hijab ou bien kidnappée pour être mariée plus tard à un homme plus âgé», dit-elle. Les rançons pour les plus jeunes iraient de 30.000 à 150.000 dollars.

Le couple, qui vivait bien en Égypte, a emporté toutes ses économies, mais la vie n'est pas si simple à New York. Son mari, dirigeait une équipe de 30 personnes à l'aéroport du Caire. Il est obligé de faire la plonge dans un restaurant pour un salaire minuscule. Malgré les difficultés, aucun des nouveaux arrivants ne regrette pourtant sa décision et chacun conclut sur le même refrain:la liberté n'a pas de prix.

LIRE AUSSI:

» ÉDITION ABONNÉS - Des coptes vulnérables face au pouvoir islamiste en Égypte

Adèle Smith



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