Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 31 janvier 2013

ZENIT - Chaldéens: une Eglise souffrante, animée par l'Esprit-Saint

29/1/2013-CHALDÉENS: UNE EGLISE SOUFFRANTE, ANIMÉE PAR L'ESPRIT-SAINT

Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l'Église chaldéenne ce 28 janvier au Vatican pour l'élection de leur nouveau patriarche, et non à Bagdad, pour des raisons de sécurité.

Le patriarche et cardinal Emmanuel III Delly (85 ans) a en effet présenté sa démission en décembre 2012, pour raison d'âge.
Ce synode est présidé par le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. Il est composé des dix-sept évêques représentant les communautés irakiennes d'Irak et de la diaspora, notamment d'Europe et d'Amérique du Nord.
Rappelons que les Chaldéens d'Irak représentaient quelque 550.000 personnes en Irak, avant la Guerre du Golfe de 2003, et 150.000 dans la diaspora: l'exode a aujourd'hui inversé les chiffres.
Lundi matin, Mgr Enrico Dal Covolo, recteur magnifique de l'Université pontificale du Latran, a proposé aux évêques électeurs une méditation sur la première communauté de Jérusalem, icône de l'Eglise et de toute communauté chrétienne.
Sergio Centofanti (Radio Vatican en italien) a recueilli les réflexions du cardinal Sandri.

Quel est le vœu du pape pour ce synode ?
Cardinal Sandri – Celui de réaliser dans la communion et dans la mission la vie nouvelle de l'Eglise chaldéenne, avec l'élection du nouveau patriarche. Le Saint-Père a envoyé sa bénédiction et il suit de près ce synode qui marquera l'avenir de l'Eglise catholique chaldéenne.
Dans ce synode, nous sommes en présence d'une petite mosaïque de la souffrance du Moyen-Orient : les évêques d'Irak, et nous savons bien tout ce qu'ils ont souffert et ce qu'ils souffrent encore ; deux évêques d'Iran, les évêques de la diaspora (aux Etats-Unis, au Canada, en Australie), un du Liban et enfin l'évêque de Syrie, pays dont nous touchons la souffrance chaque jour à travers les moyens de communication.
Cette Eglise souffrante est donc réunie, éclairée par le Saint Esprit, pour choisir le nouveau chef qui la guidera dans la collégialité et dans la synodalité pendant les prochaines années. Et le pape espère qu'en cette Année de la foi, ce sera un moment de croissance qui portera du fruit après tant de souffrances et de douleur.

Quels sont les principaux défis que devra affronter l'Eglise chaldéenne ?
Ce sont les mêmes défis que ceux de l'Eglise en général : la foi et, dans le cas particulier de l'Eglise chaldéenne, évidemment, une grande importance est réservée au dialogue œcuménique et au dialogue interreligieux. 
Le manque de foi, parce que les chrétiens sont peu nombreux et beaucoup des nôtres ont dû fuir, émigrer, aller ailleurs chercher cette paix et cette sécurité qui faisaient défaut dans leur patrie.
Dans cette situation de violence et de souffrance, la foi s'est affaiblie. En cette Année de la foi, le pape nous appelle précisément à la fortifier et à la vivre intensément de sorte que ce ne soit pas seulement une foi intellectuelle, une foi en paroles, mais une foi de vie qui se transmet à travers l'exemple et le témoignage personnels.

Vous êtes allé récemment en Irak : quelles impressions avez-vous rapportées ?
L'impression que malgré tout ce que nous apprenons par les nouvelles, sur la situation de violence et de terrorisme, il existe une Eglise vivante, l'Eglise d'Irak, qui se manifeste à travers l'Eglise chaldéenne, à travers l'Eglise syro-catholique ou à travers l'Eglise latine. Il y a nos frères qui vivent l'Evangile, qui cherchent à mettre toute leur vie entre les mains du Père, à travers Jésus-Christ, dans la communion de l'Esprit-Saint.
Et cela, je l'ai vu dans les liturgies auxquelles j'ai participé et qui m'ont vraiment encouragé dans l'espérance d'un avenir meilleur. Et puis la sensation de voir qu'ils appartiennent de tout leur cœur à l'Eglise universelle, à l'Eglise catholique ; ils sentent l'étreinte paternelle du pape, ils sentent sa proximité et la nôtre, nous qui, par la prière et l'affection, les suivons toujours avec tant d'admiration et tant de fraternité.
Dans les pays arabes, un vent islamiste souffle actuellement. 

Quel dialogue est possible, aujourd'hui, avec le monde musulman ?
C'est d'abord le dialogue auquel nous invite le concile Vatican II : après avoir parlé de nos frères juifs, il parle aussi, en premier lieu, des musulmans et de ceux qui appartiennent à d'autres religions. Avec les musulmans, nous partageons la foi dans le Dieu unique.
Mais il y a un engagement commun qui peut être associé aussi à ce qu'on appelle le printemps arabe et qui consiste à donner toute son importance à la dignité de la personne humaine, à cette dignité qui se manifeste dans sa liberté, spécialement dans la liberté religieuse, et dans la défense des droits fondamentaux des hommes et des femmes.

Mais il existe des craintes pour l'avenir parmi les chrétiens ?
Vivant dans un pays à majorité islamique, les chrétiens peuvent avoir des craintes, mais pas tant à cause de l'islam, parce que l'islam aussi est une religion qui veut la concorde et la paix; c'est tout ce qui est déformation de l'islam, comme la violence ou la volonté d'imposer sa religion par la force, ce qui n'a rien à voir avec l'islam. Avec l'islam authentique, il y a une possibilité de dialogue et d'entente.

Traduction d'Hélène Ginabat

L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.



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ZENIT - Syrie : l'horreur au quotidien à Alep

SYRIE : L'HORREUR AU QUOTIDIEN À ALEP

Déclarations de l'archevêque arménien catholique

« Nous nous sommes habitués à l'horreur du quotidien », déplore Mgr Boutros Marayati, archevêque d'Alep des arméniens catholiques qui décrit « le bruit continu des bombardements », un « état de tension et de peur jour et nuit », un quotidien « où l'on ne trouve pas même l'eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ».

Mgr Boutros Marayati, décrit à l'agence vaticane Fides la situation vécue par les habitants de la métropole syrienne où ont été retrouvés hier des dizaines de cadavres de jeunes, victimes d'exécutions sommaires collectives.

Tension et peur jour et nuit

 « Il y a toujours des nouvelles relatives à de nouveaux massacres. Il y a le bruit continu des bombardements. On vit dans un état de tension et de peur jour et nuit. Il est difficile de survivre dans un quotidien où l'on ne trouve pas même l'eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ».

Pour l'archevêque, « la conséquence de la condition dans laquelle nous vivons depuis plus d'un an est que nous nous sommes habitués à l'horreur du quotidien ».

 « Bouleversés comme nous le sommes par tout cela nous n'avons presque pas le temps de prendre conscience des choses terribles dans lesquelles nous sommes immergés. Le massacre qui a eu lieu à l'Université voici quelques jours, dans le cadre duquel nous avons également perdu la pauvre Sœur Rima, semble déjà lointain », ajoute-t-il.

Les moyens de communication gouvernementaux ont attribué la responsabilité du massacre aux brigades djihadistes de Jabhat Al-Nusra, alors que les groupes de la coalition d'opposition ont parlé de « nouveau et terrible massacre perpétré par le régime », précise Fides.

Déformation des informations

Selon Mgr Boutros Marayati, l'impossibilité de vérifier les conditions réelles des effusions de sang rend encore plus difficile la condition des populations dans le cadre du conflit : « Nous percevons qu'il existe une déformation de toutes les informations. On ne peut se fier à ce que l'on entend dire et il n'existe aucune possibilité de vérifier, pas même en ce qui concerne des faits qui se déroulent dans nos quartiers, à une distance réduite ».

« Maintenant aussi, on entend des explosions mais nous ne savons pas de qui elles arrivent et contre qui elles sont dirigées. Nous sommes au centre d'une guerre mais nous la vivons comme si nous étions dans le noir, sans comprendre véritablement ce qui se passe. Nous nous demandons seulement quand et comment tout cela finira. Et nous prions le Seigneur, afin qu'Il nous garde et nous protège », conclut-il.

Des niveaux d'horreur sans précédent

Selon l'agence Misna, l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme basé à Londres a signalé dans la ville d'Alep « des dizaines d'exécutions sommaires » dans le quartier du Boustan al-Kasr. Des sources médicales proches de l'opposition indiquent avoir découvert plus de soixante corps, les yeux bandés et les mains attachées derrière le dos.

Suite à ce nouveau massacre, M. Lakhdar Brahimi, médiateur international de l'ONU et de la Ligue arabe, envoyé en Syrie, a tiré le signal d'alarme : « le pays se disloque sous nos yeux » dans une guerre qui a atteint « des niveaux d'horreur sans précédent ».

Il a fortement appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à « faire pression sur les parties en conflit pour parvenir à un compromis ».

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a averti que « la souffrance de la population a atteint des niveaux sans précédent », dénonçant l'accès de plus en plus difficile à certaines zones touchées. Médecins Sans Frontières (MSF) a signalé le « grave déséquilibre » dans la division de l'aide internationale, le « Croissant-Rouge » syrien étant la seule organisation autorisée par les autorités à distribuer l'aide humanitaire, ce qui signifie que « les zones sous contrôle gouvernemental reçoivent la quasi-totalité de l'aide internationale ».

Selon les Nations Unies, quelque 60.000 personnes ont trouvé la mort en 22 mois de conflit, et les nations voisines ont accueilli plus de 700.000 réfugiés syriens.

Les affrontements se poursuivent dans l'Est, à Deir Ezzor, où après avoir pris le contrôle de deux ponts stratégiques sur l'Euphrate, les rebelles gagnent du terrain sur les forces du gouvernement, précise la même source.



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mercredi 30 janvier 2013

Les propos du mufti provoquent un tollé sur la Toile | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Les propos du mufti provoquent un tollé sur la Toile

Mariage civil

Le Web a été hier le théâtre d'une vague de protestations contre le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, qui avait affirmé lundi que « tout responsable musulman qui approuverait la légalisation du mariage civil serait considéré comme apostat et traître à la religion musulmane ».


À titre d'exemple, la journaliste Paula Yaacoubian s'est empressée de répondre à cette fatwa sur Twitter. « Trahir la religion est sanctionné par la peine de mort. Le mufti veut-il nous tuer tous ? » s'est-elle interrogée. Ses propos ont été salués par la présentatrice Rabiaa Zayyat

C'est là un exemple parmi tant d'autres de la révolte occasionnée par les propos du mufti.


Nombre de Libanais se sont ainsi déchaînés sur la Toile. « Vivons-nous dans un État religieux ou dans un État civil ? De part et d'autre, nous sommes encerclés par la wilayat el-fakih, le mufti, Bkerké et le projet de loi du Rassemblement orthodoxe », lance Bassel sur Twitter.

De son côté, Walid aurait souhaité « entendre le mufti monter au créneau lorsqu'il avait reçu l'ambassadeur syrien (Ali Abdel Karim Ali) et que la machine à tuer fauchait les innocents à Homs ».


Quant à l'ancien général Pierre Haji Georgiou, il a affirmé, aux antipodes du mufti : « Nous autres, Libanais, laverons (les apostats) et les enterrerons avec tout l'amour et le respect que se doit de recevoir un être humain libre. »


Les réactions des internautes ont même dépassé le cadre strictement libanais. C'est ainsi que Chahinaz, une jeune Tunisienne, a jugé que « les propos du mufti faisaient du peuple tunisien entier des mécréants ». Quant à Philippe Guillaud, il a fait remarquer sur la page Facebook de l'Orient-Le Jour qu'« en France, on se bat pour le mariage gay... et au Liban, pour le mariage civil... ».

 

Lire aussi

Mariage civil : Sleiman insiste, Mikati botte en touche



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Liban: la question du mariage civil agite la société - La Matinale - La Vie

Matinale

Natalia Trouiller
Crée le 28/01/2013 / modifié le 28/01/2013

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4.14 millions d'habitants répartis en 18 communautés religieuses, et pas de mariage civil. Au Liban, pour se marier, on fait appel à un clerc, pas à un officier d'état civil. Ce qui complique singulièrement les histoires de mariage, et surtout de divorces entre membres de communautés différentes, car cela oblige souvent l'un des deux à se convertir à la religion de l'autre, avec pour effet que les questions de succession ou de divorce seront réglées selon les critères religieux de la communauté choisie. Certains, pour contourner cela, vont se marier à l'étranger, notamment à Chypre, puis font reconnaître leur union ultérieurement au Liban. Le débat sur le sujet a été relancé par Khouloud Soukkarieh et Nidal Darwich, un couple mixte chiite-sunnite, qui s'est marié symboliquement civilement avant de demander la reconnaissance de ce mariage. Sur ce point, le président chrétien Michel Sleimane s'est déclaré plutôt favorable à une loi, quand son premier ministre, le sunnite Najib Mikati, y est plutôt réticent.



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ZENIT - Chaldéens: une Eglise souffrante, animée par l'Esprit-Saint

http://www.zenit.org/article-33291?l=french-29/1/2013
CHALDÉENS: UNE EGLISE SOUFFRANTE, ANIMÉE PAR L'ESPRIT-SAINT- 

Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l'Église chaldéenne ce 28 janvier au Vatican pour l'élection de leur nouveau patriarche, et non à Bagdad, pour des raisons de sécurité.

Le patriarche et cardinal Emmanuel III Delly (85 ans) a en effet présenté sa démission en décembre 2012, pour raison d'âge.
Ce synode est présidé par le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. Il est composé des dix-sept évêques représentant les communautés irakiennes d'Irak et de la diaspora, notamment d'Europe et d'Amérique du Nord.
Rappelons que les Chaldéens d'Irak représentaient quelque 550.000 personnes en Irak, avant la Guerre du Golfe de 2003, et 150.000 dans la diaspora: l'exode a aujourd'hui inversé les chiffres.
Lundi matin, Mgr Enrico Dal Covolo, recteur magnifique de l'Université pontificale du Latran, a proposé aux évêques électeurs une méditation sur la première communauté de Jérusalem, icône de l'Eglise et de toute communauté chrétienne.
Sergio Centofanti (Radio Vatican en italien) a recueilli les réflexions du cardinal Sandri.

Quel est le vœu du pape pour ce synode ?
Cardinal Sandri – Celui de réaliser dans la communion et dans la mission la vie nouvelle de l'Eglise chaldéenne, avec l'élection du nouveau patriarche. Le Saint-Père a envoyé sa bénédiction et il suit de près ce synode qui marquera l'avenir de l'Eglise catholique chaldéenne.
Dans ce synode, nous sommes en présence d'une petite mosaïque de la souffrance du Moyen-Orient : les évêques d'Irak, et nous savons bien tout ce qu'ils ont souffert et ce qu'ils souffrent encore ; deux évêques d'Iran, les évêques de la diaspora (aux Etats-Unis, au Canada, en Australie), un du Liban et enfin l'évêque de Syrie, pays dont nous touchons la souffrance chaque jour à travers les moyens de communication.
Cette Eglise souffrante est donc réunie, éclairée par le Saint Esprit, pour choisir le nouveau chef qui la guidera dans la collégialité et dans la synodalité pendant les prochaines années. Et le pape espère qu'en cette Année de la foi, ce sera un moment de croissance qui portera du fruit après tant de souffrances et de douleur.

Quels sont les principaux défis que devra affronter l'Eglise chaldéenne ?
Ce sont les mêmes défis que ceux de l'Eglise en général : la foi et, dans le cas particulier de l'Eglise chaldéenne, évidemment, une grande importance est réservée au dialogue œcuménique et au dialogue interreligieux. 
Le manque de foi, parce que les chrétiens sont peu nombreux et beaucoup des nôtres ont dû fuir, émigrer, aller ailleurs chercher cette paix et cette sécurité qui faisaient défaut dans leur patrie.
Dans cette situation de violence et de souffrance, la foi s'est affaiblie. En cette Année de la foi, le pape nous appelle précisément à la fortifier et à la vivre intensément de sorte que ce ne soit pas seulement une foi intellectuelle, une foi en paroles, mais une foi de vie qui se transmet à travers l'exemple et le témoignage personnels.

Vous êtes allé récemment en Irak : quelles impressions avez-vous rapportées ?
L'impression que malgré tout ce que nous apprenons par les nouvelles, sur la situation de violence et de terrorisme, il existe une Eglise vivante, l'Eglise d'Irak, qui se manifeste à travers l'Eglise chaldéenne, à travers l'Eglise syro-catholique ou à travers l'Eglise latine. Il y a nos frères qui vivent l'Evangile, qui cherchent à mettre toute leur vie entre les mains du Père, à travers Jésus-Christ, dans la communion de l'Esprit-Saint.
Et cela, je l'ai vu dans les liturgies auxquelles j'ai participé et qui m'ont vraiment encouragé dans l'espérance d'un avenir meilleur. Et puis la sensation de voir qu'ils appartiennent de tout leur cœur à l'Eglise universelle, à l'Eglise catholique ; ils sentent l'étreinte paternelle du pape, ils sentent sa proximité et la nôtre, nous qui, par la prière et l'affection, les suivons toujours avec tant d'admiration et tant de fraternité.
Dans les pays arabes, un vent islamiste souffle actuellement. 

Quel dialogue est possible, aujourd'hui, avec le monde musulman ?
C'est d'abord le dialogue auquel nous invite le concile Vatican II : après avoir parlé de nos frères juifs, il parle aussi, en premier lieu, des musulmans et de ceux qui appartiennent à d'autres religions. Avec les musulmans, nous partageons la foi dans le Dieu unique.
Mais il y a un engagement commun qui peut être associé aussi à ce qu'on appelle le printemps arabe et qui consiste à donner toute son importance à la dignité de la personne humaine, à cette dignité qui se manifeste dans sa liberté, spécialement dans la liberté religieuse, et dans la défense des droits fondamentaux des hommes et des femmes.

Mais il existe des craintes pour l'avenir parmi les chrétiens ?
Vivant dans un pays à majorité islamique, les chrétiens peuvent avoir des craintes, mais pas tant à cause de l'islam, parce que l'islam aussi est une religion qui veut la concorde et la paix; c'est tout ce qui est déformation de l'islam, comme la violence ou la volonté d'imposer sa religion par la force, ce qui n'a rien à voir avec l'islam. Avec l'islam authentique, il y a une possibilité de dialogue et d'entente.

Traduction d'Hélène Ginabat

L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.



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