Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 18 avril 2013

L’USJ crée un « Prix Berytus nutrix legum » d’un million de dollars | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/810592/lusj-cree-un-prix-berytus-nutrix-legum-dun-million-de-dollars.html
18-4-2013-L'USJ crée un « Prix Berytus nutrix legum » d'un million de dollars
Pour combler une lacune qui prive la matière du droit d'un « prix Nobel » digne de cette discipline, le conseil de l'Université Saint-Joseph (USJ) a décidé, lors d'une réunion tenue le 16 juillet 2012, de créer une « Académie Berytus nutrix legum » et d'instituer un prix international « Berytus nutrix legum » doté d'une récompense financière d'un million de dollars. Le prix sera annoncé officiellement au cours d'une cérémonie qui aura lieu aujourd'hui à 18 heures.
La dénomination du prix indique la volonté explicite de l'université de faire revivre la tradition de la célèbre École de droit romano-byzantine fondée à Beyrouth en 231 après J.-C. C'est en effet grâce à cette école que la ville de Beyrouth a été qualifiée de Nutrix Legum, ou nourricière des lois. On a dit notamment de cette école « qu'elle a occupé la première place dans l'enseignement du droit, qu'elle a contribué efficacement à sa propagation dans le monde romain, qu'elle a été la plus célèbre des écoles de droit en Orient, que c'est en son sein que le droit romain classique a été adapté aux besoins de l'Orient et qu'elle a été le berceau de la modernisation de ce droit, d'où sont issues les codifications qui portent le nom de l'empereur Justinien ».
Les historiens, au Liban et à l'étranger, ont produit de nombreuses études sur l'importance de cette école. De même, les juristes libanais et étrangers (professeurs de droit, bâtonniers, grands magistrats et avocats) qui participent au congrès organisé à Beyrouth font état, presque systématiquement, du rôle de l'École de droit de Beryte.
Il est donc apparu qu'il est de l'intérêt culturel du Liban et de Beyrouth, qui se veulent le centre du dialogue des cultures juridiques, qu'un tel projet soit réalisé. Il convient de mentionner que Paul Huvelin, l'éminent historien du droit et professeur à la faculté de droit de Lyon, qui a contribué avec les pères jésuites à la fondation de la faculté de droit de l'Université Saint-Joseph, a déclaré, lors de la cérémonie d'inauguration de cette faculté en 1913, que la raison principale qui l'a encouragé à choisir la ville de Beyrouth comme siège de l'École française de droit au Moyen-Orient est que cette ville a été l'endroit où se trouvait la célèbre « École de Béryte ». « Le climat (de Beyrouth) n'a pas changé, la race est restée la même, il n'y a pas de raison pour que le même sol ne produise pas les mêmes fruits. Nos élèves n'ont qu'à suivre les travaux d'un ancêtre », avait-il noté à l'époque.

Un pont entre l'Orient et l'Occident
Le prix Berytus nutrix legum s'insère dans le cadre suivant : 
1- Il correspond à la mission du Liban d'être un pont entre l'Orient et l'Occident, et d'être le phare des pays du Moyen-Orient, comme il correspond à sa mission de contribuer à l'enrichissement du patrimoine culturel mondial et de favoriser le dialogue des civilisation ; 2- Il vient combler une lacune qui n'est pas justifiée. On constate à l'heure actuelle qu'il existe un prix Nobel d'économie, de chimie, de physique, de médecine, etc. sans qu'il y ait un prix équivalent pour le droit. Il n'y a pas de raison pour que le droit ne soit pas mis, sous l'angle d'un prix prestigieux, sur un pied d'égalité avec les autres disciplines qui font l'objet d'un grand prix ; 
3- Afin que le prix soit équivalent en valeur au prix Nobel, son montant est provisoirement fixé à un million de dollars ; 
4- Le prix devra être décerné, tous les deux ans, à l'auteur d'une œuvre couvrant plusieurs études et travaux de recherche ; 
5- Pour que le prix ait une dimension internationale, les lauréats devront avoir une envergure dépassant le cadre de leur pays et de leur langue ;
 6- Le prix n'est pas soumis à la condition que l'œuvre soit écrite en une langue déterminée.
La décision de décerner le prix sera prise à la majorité des deux tiers des membres du jury. Le prix sera proclamé au cours d'une séance solennelle à l'Université Saint-Joseph. Il s'agit d'un prix international. C'est la raison pour laquelle le prix n'est pas soumis à la condition que l'œuvre soit écrite en une langue déterminée. L'œuvre peut être rédigée en langue arabe, française, anglaise ou en tout autre langue.

Premiers lauréats à titre posthume
Ce prix se compose de trois éléments :
 1- Un diplôme cosigné par l'Académie des sciences morales et politique, par l'Université Saint-Joseph et par la faculté de droit et des sciences politiques.
2- Une médaille représentant le symbole de l'ancienne ville de Beyrouth et une gravure représentant l'empereur Justinien et des deux Juris consultes, Papinien et Ulpien.
 3- Une somme d'argent pour donner un support matériel à la reconnaissance par le jury de la valeur scientifique de l'œuvre.
 Le montant de ce prix qui va être décerné tous les deux ans a été fixé provisoirement à un million de dollars.
Exceptionnellement et à l'occasion du centenaire de la faculté de droit et des sciences politiques, le prix sera attribué, à titre posthume, aux personnalités suivantes :
1- Henri Battifol, un grand internationaliste français, auteur du célèbre traité de droit international privé. Il est aussi mondialement connu par son ouvrage intitulé Les aspects philosophiques du droit international privé.
2- Jean Carbonnier, grand civiliste français, qui a été qualifié de « Portalis du XXe siècle ». Il a été le principal « législateur » de la Ve République française en matière de droit civil. Il est aussi célèbre pour ses écrits en matière de sociologie juridique, dont il a été le principal pionnier.
3- Abdel Razzak Sanhouri, un grand juriste égyptien très connu dans le monde arabe, auteur du fameux traité de droit civil (al-Wassit) et pour son livre sur les Sources du droit dans la charia islamique. Son autorité est incontestée en Égypte et dans les pays du monde arabe.
4- Paul Roubier, grand juriste français qui est l'auteur du célèbre ouvrage devenu classique sur les conflits de lois dans le temps, et de deux ouvrages importants sur la théorie du droit et sur les droits subjectifs et les situations juridiques. Il a été directeur de l'École de droit de Beyrouth, c'est-à-dire de l'actuelle FDSP, de 1919 à 1922, et a été doyen de la faculté de droit de Lyon de 1942 à 1944.
5- Émile Tyan, un grand juriste libanais, qui représente au Liban « la doctrine » (avec un grand D) et qui a de nombreux ouvrages qui constituent des références en droit commercial, en droit international privé, en droit de l'arbitrage, et qui a consacré 44 ans de sa vie à l'enseignement du droit dans la faculté.
Le prix sera remis à l'université à laquelle les personnalités susindiquées appartenaient avant leur décès et qui sont respectivement : l'Université de Paris II pour le doyen Batiffol et le doyen Carbonnier ; la faculté de droit du Caire pour le doyen Abdel Razzak al-Sanhoury; la faculté de droit de Lyon pour le doyen Roubier ; la faculté de droit et des sciences politiques de l'Université Saint-Joseph pour le professeur Émile Tyan.

Cent bourses de 10 000 dollars
Le diplôme et la médaille susmentionnés seront remis au représentant de chacune des institutions qu'on vient de citer. Quant à la remise de la somme de un million de dollars, elle prendra la forme suivante : dans son premier discours, après son élection au poste de recteur de l'Université Saint-Joseph, le père Salim Daccache a proclamé le principe d'après lequel « l'étudiant est la raison d'être de notre université ». Partant de ce principe, il a été jugé préférable de donner la qualité d'ayant cause du récipiendaire décédé sous l'angle du prix non pas aux héritiers de ce dernier, mais à des étudiants en droit.
Il a donc été décidé d'octroyer 100 bourses, à raison de 10 000 dollars par étudiant, réparties comme suit : 20 bourses à une promotion de 20 étudiants portant le nom de « promotion Henri Batiffol » ; – 20 bourses à une deuxième portant le nom de « promotion Jean Carbonnier » ; 20 bourses à une 3e portant le nom de « promotion Abdel Razzak al-Sanhoury » ; 20 bourses à une 4e portant le nom de « promotion Paul Roubier » ; 20 bourses à la 5e portant le nom de « promotion Émile Tyan ».
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Chrétiens d'Orient : au-delà du Printemps arabe - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

"Reprenant les écrits de Jean Corbon , l'auteur différencie l'expérience radicalement différente en fonction du quadrillage du territoire : là où les paroisses de l'ère carolingienne construisent un découpage civil et ecclésiastique sur le long terme, en Orient chaque église est partout ou presque, mais aucune n'a de lieu d'implantation ; signe fort de leur fragmentation mais aussi de leur soumission à des pouvoirs extérieurs (byzantins, puis ottomans, sassanides…)."


18/4/2013- Chrétiens d'Orient : au-delà du Printemps arabe - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
Quelle est la différence entre syriaques occidentaux et syriaques orientaux ? Pourquoi le siège de l'église assyrienne d'Orient se trouve-t-il aux Etats-Unis ? Pourquoi la plupart des coptes d'Egypte ne se considèrent pas comme une minorité ? En quoi le rapport de chaque Église d'Orient à l'identité arabe diverge ?

Autant de questions dont les réponses sont à trouver dans le dernier ouvrage de Bernard Heyberger, auteur de cette synthèse fort didactique de 150 pages consacrée à l'évolution et les spécificités propres aux communautés chrétiennes d'Orient aussi bien sur le plan démographique, religieux, que social, sociétal et politique.
Spécialiste de l'histoire des chrétiens de Syrie et du Liban, ainsi que des relations islamo-chrétiennes à l'époque ottomane, Bernard Heyberger dirige l'Institut d'étude de l'Islam et des sociétés du monde musulman (ISMM) à l'EHESS et est également directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études (EPHE). La plupart de ses articles comme de ses ouvrages traitent de l'anthropologie historique des chrétiens d'Orient en Islam; on lui doit notamment un excellente ouvrage collectif qu'il a dirigé en 2003 .
Dans son dernier ouvrage, B. Heyberger a volontairement emprunté un style narratif accessible au grand public. Se portant en faux contre la seule image que relaient une pléthore d'ouvrage plus ou moins récents -académiques  et journalistiques – faisant la part belle aux violences et aux discriminations ciblant les chrétiens d'Orient, l'auteur ne se veut pas chroniqueur de leur mort annoncée. Aussi a-t-il pris pour poncif une approche pédagogique qui puisse englober à la fois l'histoire et la complexité du quotidien de ces Églises d'Orient qui ont quasiment l'âge du Christ.
Dans un premier temps, l'auteur démontre les fortes nuances entre les dynamismes et les transitions démographiques propres aux chrétiens et aux musulmans avant de poser un regard lucide sur les énormes difficultés dont font face les chrétiens d'Orient à l'heure des révoltes arabes (discriminations et violences en Egypte, attentats en enlèvements en Irak, plus récemment en Syrie…), mais s'attache avant tout à inscrire les événements récents dans une perspective du temps long et le contexte politique global.
Fruit des séminaires nourris d'échanges fructueux à l'EPHE, ce livre propose de comprendre le fait chrétien d'Orient comme une clé de compréhension pour penser les relations entre l'Occident et le Proche-Orient ; une façon de tordre le coup aux thèses huntigtoniennes du choc des civilisations. B. Heyberger entend ici mettre en exergue l'enracinement millénaire des chrétiens dans le terreau proche et moyen-oriental (coptes d'Egypte descendants des pharaons, assyro-chaldéens et maronites se réclamant respectivement d'une filiation historique avec les civilisations assyriennes et phéniciennes d'antan), tout en précisant ce qui fait leur spécificité vis-à-vis de leurs coreligionnaires d'Occident. Reprenant les écrits de Jean Corbon , l'auteur différencie l'expérience radicalement différente en fonction du quadrillage du territoire : là où les paroisses de l'ère carolingienne construisent un découpage civil et ecclésiastique sur le long terme, en Orient chaque église est partout ou presque, mais aucune n'a de lieu d'implantation ; signe fort de leur fragmentation mais aussi de leur soumission à des pouvoirs extérieurs (byzantins, puis ottomans, sassanides…).
Autre constat, celui d'une tendance amorcée par l'islamisation galopante des sociétés arabes qui durant ces dernières décennies a entraîné l'uniformisation des comportements dans l'espace public au nom des normes islamiques fondamentalistes, excluant ainsi les chrétiens de la communauté des croyants (l'Oumma). Pour autant, B. Heyberger nous montre que si la montée de l'islamisme politique inquiète les chrétiens, leur émigration est davantage le résultat d'une dégradation des conditions de la vie quotidienne. Les réseaux transnationaux chrétiens à cheval entre les mondes d'Orient et d'Occident expliquent en quoi proportionnellement l'émigration des classes moyennes chrétiennes de la région se fait plus ressentir sur le niveau d'éducation et les ressources économiques et culturelles de ces communautés demeurées au pays. En cela, ce phénomène n'est pas toujours vécu comme une lourde menace faisant planer la disparition définitive des chrétiens dans la région, B. Heyberger parle de l'existence de ces nouveaux réseaux établis au fil d'une émigration en Occident synonyme d'ascension sociale et culturelle.
On notera également avec un vif intérêt la dimension géopolitique de ces Églises déracinées et qui continuent à se qualifier d'illustres sièges locaux (Antioche, Alexandrie, Ctésiphon, Babylone…). C'est notamment le cas du rôle joué dans l'histoire par la Russie tsariste, l'URSS à l'heure de la guerre froide et l'actuel gouvernement de Vladimir Poutine vis-à-vis des grecs orthodoxes de Syrie, du Liban, de Jordanie et de Palestine. De leur côté, les palestiniens de confession chrétienne ont joué un rôle d'avant-garde dans l'histoire du mouvement nationaliste d'inspiration laïque, avant que l'Église catholique de Terre sainte ne développe une rhétorique farouchement hostile à l'occupation israélienne. De la même façon que l'église copte d'Egypte n'a jamais accepté la signature des accords de paix avec Israël, interdisant à ses fidèles le pèlerinage à Jérusalem, les tentatives du dépassement des clivages confessionnels au nom de l'appartenance commune à la nation arabe ont été remises en question par l'islamisation rampante de ces mêmes sociétés. Aujourd'hui, si le haut clergé chrétien de Syrie et du Liban conserve une position timorée, voire complaisante à l'égard du régime des Assad, l'auteur nuance cette adhésion officielle par l'émergence d'une société civile chrétienne en voie de sécularisation.
D'autre part la perte profonde causée par la disparition des communautés profondément enracinées dans leurs terres ancestrales, à l'image des Assyro chaldéens de Turquie mais aussi d'Irak, d'autres communautés chrétiennes, cette fois-ci issues de l'immigration économique fleurissent. C'est le cas des 150 000 travailleurs philippins, russes, roumains, subsahariens, établis en Israël ; et surtout des 3 millions de chrétiens qui habitent dans les pays du Golfe dont un million pour la seule Arabie saoudite (4% de la population). Loin de présenter un cadre idyllique (restriction aux libertés de culte en Arabie saoudite, difficile encadrement institutionnel…), ces nouvelles dynamiques démographiques méritent toutefois d'être prises en compte par ceux qui prônent une extinction des chrétiens d'Orient.
Au terme de cette réflexion, l'auteur se veut rassurant. Les chrétiens ont selon lui connu diverses phases, de diminution, de rebonds, de déplacements, d'exils suivies de nouvelles fixations. De sorte qu'il lance un plaidoyer pour une nouvelle citoyenneté pleine et entière, seul moyen selon lui de se débarrasser du statut de "protégé", hérité de la conquête musulmane et institutionnalisé par le système millet, à l'époque de l'occupation ottomane.
Prenant en compte l'absence d'un Etat arabe moderne et profondément sécularisé, l'auteur voit comme un lien de continuité entre les dictateurs Assad et Saddam Hussein et les califes d'hier, tous deux protecteurs de chrétiens. En cela et à l'aune des bouleversements politiques en cours dans les pays arabe l'auteur perçoit trois perspectives pour le futur :
- une démocratie fondée sur la liberté des individus, parallèle au maintien d'une identité chrétienne spécifique ;
- le prolongement du système ottoman millet, dans le cadre d'un Etat islamique régi par le principe de la charia ;
-une guerre civile ou le chaos parachèvera la présence des chrétiens victimes de prises d'otages et des stratégies politico-mafieuses dont les tenants et les aboutissants leur échapperaient (scenarios syrien et irakien)
Pour qu'une solution sur le long terme puisse voir le jour, l'auteur plaide pour un dépassement des notions de "majorité" et "minorité" qui à ses yeux ne font plus sens. De fait, il a de bonnes raisons de parier sur les nouveaux modes de communication et de religiosité issues de la mondialisation, la mise en place d'une nouvelle génération au sein du leadership chrétien, accompagné de nouvelles structures adaptées à la gestion du pluralisme religieux et ethnique. Mais c'est oublier quelque part que le temps ne joue pas en faveur des communautés chrétiennes autochtones d'Irak de Syrie et de Palestine, aujourd'hui confrontée à un défi sans précédent dans leur histoire.

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mercredi 17 avril 2013

Le Père Antoine Torbey nouvel evêque maronite de Sydney


Cité du Vatican, 17 avril 2013 (VIS).

Le Saint-Père a Nommé le P.Antoine Tarabay, OLM, Evêque de l'éparchie maronite de Sydney (catholiques 150.000, prêtres 45, diacres 1, religieux 47), en Australie. L'Evêque élu, né en 1967 à Tannourine (Liban), a émis ses voeux religieux en 1992 et a été ordonné prêtre en 1993. Jusqu'ici Supérieur du couvent St.Charbel de Sydney, il succède à Mgr.Ad Abikaram, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge. Docteur en théologie, expert en bioéthique et droits humains, il a occupé plusieurs fonctions pastorales au Liban puis en Australie, a été enseignant et responsable de la formation permanente des prêtres et séminaristes, puis promoteur d'un centre de recherche à Sydney. Dans son ordre il a été aumônier des moines étudiants du monastère de Jbeil, directeur de l'école de Sydney puis directeur d'études à l'Université de Kaslik.

Accepté pour limite d'âge la renonciation de Mgr.Charbel Georges Merhi, ML, à la charge pastorale de l'éparchie maronite de Buenos Aires (Argentine).

Le P.Habib Chamieh, OMM, Administrateur apostolique de l'éparchie maronite de Buenos Aires (catholiques 700.000, prêtres 31, religieux 26), en Argentine, l'élevant à la dignité épiscopale. L'Evêque élu, né en 1966 à Beyrouth (Liban), a émis ses voeux religieux en 1991 et a été ordonné prêtre en 1992. Jusqu'ici Maître des novices de son ordre, il est licencié en théologie et a été successivement formateur des postulants, vice directeur d'école et maître des profès, secrétaire général de la congrégation, supérieur de la mission d'Uruguay.

La présence chrétienne dans un milieu théocratique | Opinions | L'Orient-Le Jour

Paris, le 10 avril 2013. « La présence chrétienne dans un milieu théocratique ». Une conférence exceptionnelle donnée par le cardinal Mar Béchara Boutros Raï, patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, à l'Institut catholique de Paris dans le cadre du colloque de l'Institut supérieur d'études œcuméniques « Christ et César, quelle parole publique des Églises ? ». L'intervenant n'est pas qu'un cardinal de l'Église catholique. Il est le patriarche maronite d'Antioche. Antioche, où les disciples du Christ furent appelés chrétiens pour la première fois.
Mgr Raï est venu témoigner de ce que vivent les chrétiens du Moyen-Orient. Ces chrétiens de culture démocratique, cibles d'un fondamentalisme promouvant une culture théocratique. Ces chrétiens confrontés aux défis de l'insécurité économique, du conflit israélo-palestinien et de la cohabitation avec un islam dénaturé par l'extrémisme. Ces chrétiens tiraillés par les événements en cours entre, d'une part, la révolte contre les systèmes totalitaires et la volonté d'édifier des États modernes, et, d'autre part, la peur de la montée des mouvements islamistes. Ces chrétiens qui vivent dans un Moyen-Orient ravagé par l'anarchie, le chaos, le terrorisme et la violence. Ces chrétiens qui ont encore le souvenir de leur contribution remarquable, mais surtout indispensable, à la vie nationale, à la renaissance culturelle et au développement social, tout au long de deux mille ans d'histoire. Ces chrétiens qui se donnent pour enjeux de leur existence la communion avec leurs frères et le témoignage de leur foi. Au nom de tous ces chrétiens, l'éminent prélat est venu exhorter un Occident, de plus en plus laïc, à soutenir la présence chrétienne en Orient. Il a rappelé à tous les pays amis, et notamment la France, que l'Évangile du salut, de la vérité et de la paix est une garantie des valeurs que l'Occident entend défendre et promouvoir dans un Moyen-Orient en ébullition.
Où sont les Églises orientales aujourd'hui, notamment l'Église maronite, du travail œcuménique ? Et l'union ne serait-elle pas la vocation première de l'Église d'Antioche, fidèle à l'enseignement du Christ « Soyez un » ? Le conférencier répond en toute simplicité. Au-delà de toutes les institutions œcuméniques qui existent actuellement, nous vivons l'œcuménisme à travers les rapports amicaux entre patriarches, catholiques et orthodoxes, et la solidarité entre chrétiens. Le patriarche n'avait pas besoin de dire plus pour répondre à ma question. Cette réalité est au cœur même de sa conférence. À la droite du patriarche maronite se tient un archimandrite grec-melkite catholique, Mgr Charbel Maalouf, docteur en philosophie et en théologie. Mgr Maalouf incarne le type même d'homme de religion sur lequel l'Église catholique apostolique peut compter pour avancer dans sa marche vers l'unité. Curé de Saint-Julien-le-Pauvre à Paris, il est l'exarque patriarcal melkite en France ; ceux qui le connaissent saluent son œuvre pour le débat œcuménique, transnational et interreligieux. La présence de Mgr Maalouf, organisateur du colloque, à côté de Son Éminence est un exemple touchant de l'œcuménisme vécu par le clergé, auquel sont appelés les fidèles dans leur vie quotidienne. Parce que maronites, melkites, arméniens, grecs, coptes, syriaques et orthodoxes sont un dans la chrétienté, riches de leurs traditions diverses.
Mon émotion est grande, en tant que libanais, de voir de bons pasteurs, à l'instar de NN. SS. Raï et Maalouf, porter les préoccupations de leurs enfants dans l'Église, prôner un vivre-ensemble exemplaire et un œcuménisme vécu, sensibiliser le monde entier à leur cause et accomplir la mission apostolique de l'Église que le credo entend lui conférer. Ma crainte pour les chrétiens « d'Antioche » s'estompe lorsque je constate que leur cause est en de bonnes mains. J'oserais dire : « N'aie pas peur, petit troupeau. »
« Présence chrétienne en milieu théocratique ». Le titre de la conférence suggère une inquiétude des chrétiens d'Orient, explicitée par Sa Béatitude. C'est par la solidarité entre tous les peuples d'Orient, quelle que soit leur religion, que cette inquiétude sera surmontée. Aux musulmans, modérés dans leur écrasante majorité, de rejeter toute forme de théocratie, létale pour le vivre-ensemble et la paix. Aux chrétiens de conserver leur présence tant physique que spirituelle en cette Terre Sainte. Ces chrétiens qui, malgré toutes leurs souffrances, n'ont pas peur parce qu'ils savent en qui ils ont mis leur confiance. Leur espérance est éternelle parce qu'ils savent que le calvaire prépare la glorieuse Résurrection.

Rami Antoine ABI AKL
rami.abi-akl@polytechnique.edu

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Raï et Kirchner discutent en Argentine du problème des réfugiés syriens | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/810412/rai-et-kirchner-discutent-en-argentine-du-probleme-des-refugies-syriens.html
17/4/2013-Raï et Kirchner discutent en Argentine du problème des réfugiés syriens
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Raï, qui a entamé samedi sa visite pastorale en Amérique du Sud par l'Argentine, a été reçu lundi par la présidente Cristina Kirchner.
Les discussions ont porté sur les répercussions de la situation dans la région au Liban, notamment en ce qui concerne le dossier des réfugiés syriens. Le patriarche a insisté sur le rôle que peuvent jouer la communauté internationale et les pays voisins pour atténuer les charges sociales, économiques et politiques du Liban dans ce cadre.


Mgr Raï a en outre remercié Mme Kirchner de l'accueil réservé par son pays aux émigrés libanais qui ont à leur tour contribué à la prospérité de l'Argentine. Il a également félicité le peuple argentin pour l'élection du pape François à la tête de l'Église catholique.
Commentant la situation au Moyen-Orient, Mme Kirchner a souligné la nécessité de trouver des solutions politiques aux crises de la région, mettant l'accent sur l'importance du dialogue et sur le respect des droits de l'homme et des libertés publiques. Mme Kirchner a de même mis l'accent sur le rôle que joue le patriarche en faveur de la paix au Moyen-Orient.
Plus tôt dans la journée du lundi, le patriarche maronite avait célébré l'office divin à la cathédrale Saint-Maron, avant de s'entretenir avec une délégation de journalistes. Il s'est également rendu au Club libanais en Argentine. Fondé en 1936, il a été le premier siège de l'ambassade du Liban à Buenos Aires. En soirée, Mgr Raï s'est rendu au siège de l'ordre mariamite maronite.

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