Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 23 avril 2013

Libération des deux évêques orthodoxes syriens

Mardi 23 avril, dans l'après-midi, une source locale relayée par l'Œuvre d'Orient annonçait la libération de deux évêques enlevés lundi dans le village de Kafr Dael, non loin d'Alep (nord-ouest de la Syrie). Les deux hommes auraient été libérés « grâce à des appuis internationaux » et se trouvaient mardi à l'église grec orthodoxe Saint-Elie d'Alep. 


En dépit de ce dénouement heureux – qui est encore à confirmer –, ce rapt marque peut-être un tournant dans la crise syrienne, rappelant les pires heures du conflit irakien. Depuis le début du soulèvement contre le régime de Bachar Al Assad, en mars 2011, c'est le premier enlèvement de responsables chrétiens de premier plan.

Les deux évêques menaient une mission humanitaire

Les ressors de cet enlèvement demeurent encore incertains. L'information avait été rendue publique par l'agence de presse officielle syrienne Sana, dans un communiqué relayé sur Internet. Elle indiquait qu'un « groupe terroriste armé » avait enlevé Mgr Yohanna Ibrahim (ci-dessous), évêque syrien-orthodoxe d'Alep, ainsi que Mgr Boulos Yazigi (ci-dessus), évêque grec-orthodoxe de la même ville, les deux principales confessions chrétiennes du pays, alors qu'ils menaient « une opération humanitaire ».

Les assaillants ont intercepté le véhicule dans lequel circulaient les deux évêques, dont ils ont expulsé le chauffeur, sans doute un diacre, qui aurait été ensuite tué – par un autre groupe armé, affirment plusieurs sources – avant de s'enfuir avec leurs otages. Mais il était difficile, mardi, d'obtenir des informations précises auprès des deux patriarcats. « J'ai pu parler avec des religieux d'Alep ce matin, commentait mardi 23 avril un prêtre syrien sous couvert de l'anonymat.

Dans cette affaire, il faut prendre garde aux informations et aux désinformations. On ne sait pas exactement qui est à l'origine de l'attaque. Ce qui est sûr, c'est que cet enlèvement, comme celui de deux prêtres dont on est sans nouvelles depuis trois mois, pèse sur l'équilibre de la société syrienne. »

Mgr Paul Yazigi est le frère cadet du patriarche Jean X

Selon ce témoin, les deux évêques étaient justement en train d'entreprendre des négociations pour la libération des P. Michel Kayyal et Maher Mahfouz, enlevés samedi 9 février sur la route conduisant d'Alep à Damas, lorsqu'ils ont été eux-mêmes capturés. L'annonce de leur enlèvement a suscité un émoi d'autant plus vif que Mgr Paul Yazigi n'est autre que le frère cadet du patriarche Jean X, élu en décembre 2012 à la tête du Patriarcat orthodoxe d'Antioche.

« Mgr Yazigi est un évêque reconnu, notamment sur le plan œcuménique, détaille Carol Saba, avocat franco-libanais et proche du patriarche Jean X. Il a toujours veillé à adopter une position digne par rapport au conflit syrien, de manière à garder des contacts avec les deux camps. C'est un homme courageux et respecté, qui n'hésite pas à prendre des risques. »

L'opposition syrienne accuse Damas d'être derrière le rapt

Quant à Mgr Yohanna Ibrahim, grande figure de l'église syrienne-orthodoxe, il est perçu comme un homme d'envergure internationale, « un acteur clé du dialogue islamo-chrétien en Syrie. L'un des rares capable de présenter un visage de paix et d'avenir pour ce pays », selon l'historien Sébastien de Courtois, qui l'a très bien connu en 2001, alors qu'il effectuait des recherches sur les communautés syriaques à Alep.

« Personnalité charismatique douée d'une intelligence rare, Mgr Ibrahim s'est imposé comme un élément clé de rapport entre le régime, l'opposition et les communautés religieuses », précisait mardi matin ce spécialiste du monde oriental, redoutant un scénario tel que celui qui avait coûté la vie à Mgr Faraj Rahho, évêque irakien capturé puis assassiné en 2008. Prudence, toutefois : « Ils peuvent avoir été enlevés par des rebelles syriens ou par des combattants étrangers ; mais cela pourrait bien être un acte crapuleux. » Mardi après-midi, l'opposition syrienne a même accusé Damas d'être derrière le rapt.

« En tant que chrétiens, nous ne craignons pas les musulmans syriens »

Dans un article publié lundi par le quotidien libanais de langue arabe Al Joumhouria traduit en anglais sur le blog Notes on Arab Orthodoxy, le secrétaire du patriarche syrien-orthodoxe, Mgr Matta Khoury, évoquait la piste d'un groupe de combattants étrangers. Peut-être des Tchétchènes venus se battre en Syrie.

« En tant que chrétiens, nous ne craignons pas les musulmans syriens, tenait à souligner Mgr Khoury. Nous n'avons aucun problème avec les sunnites, chiites ou alaouites syriens : nous sommes unis par des fêtes, des traditions. Les difficultés sont liées aux islamistes qui viennent de l'extérieur, tchétchènes, talibans, ou afghans venant se battre contre la Russie dans notre région. » Un autre prêtre contacté par La Croix regrettait le manque d'appui des États européens, paradoxalement proches de l'opposition syrienne, dans les cas d'enlèvement de chrétiens.

Dans un communiqué publié mardi après-midi, l'Œuvre d'Orient a salué « la libération rapide des deux évêques, mais rappelle aux autorités internationales qu'elles doivent tout mettre en oeuvre pour faire relâcher les deux prêtres (un grec orthodoxe et un arménien catholique) retenus depuis près de trois mois ».


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Appel du Pape à la libération des métropolites orthodoxes en Syrie,Libérés les deux évêques


Objet: Syrie : appel du Pape  à la libération des métropolites orthodoxes en Syrie


Syrie : appel à la libération des métropolites orthodoxes
Urgence humanitaire, paix et réconciliation

Anita Bourdin

ROME, 23 avril 2013 (Zenit.org) - Le pape François appelle à la libération des deux métropolites orthodoxes enlevés hier, 22 avril, en Syrie, près d'Alep, et, devant la situation « tragique » de la population et des chrétiens, il en appelle aussi à des réponses à l'urgence humanitaire, à la paix et à la réconciliation.

Deux métropolites orthodoxes ont en effet été enlevés, comme nous le rapportions hier soir dans un flash de dernière minute (cf. Zenit du 22 avril 2013).

Une déclaration du porte-parole du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, sj, souligne ce matin que « l'enlèvement des deux métropolites d'Alep, respectivement de l'Eglise syro-orthodoxe, Mar Gregorios Ibrahim, et de l'Eglise gréco-orthodoxe d'Antioche, Paul Yazigi, et le meurtre de leur chauffeur, alors qu'ils accomplissaient une mission humanitaire, est une confirmation dramatique de la situation tragique dans laquelle vivent la population de la Syrie et ses communautés chrétiennes ».

Il ajoute que « le Saint-Père François, qui a été informé de ce nouveau fait gravissime, - qui s'ajoute à l'augmentation de la violence ces derniers jours et à une urgence humanitaire de très vastes proportions -, suit les événements avec une profonde participation et une prière intense pour la santé et la libération des deux évêques enlevés et afin que, grâce à l'engagement de tous, le peuple syrien puisse finalement voir des réponses efficaces au drame humanitaire et [voir] se lever à l'horizon des espérances réelles de paix et de réconciliation ».

Libérés les deux métropolites d'Alep
Nouvelle confirmée par plusieurs sources

Anita Bourdin

ROME, 23 avril 2013 (Zenit.org) - Les sources de Zenit en arabe ont confirmé la libération de deux métropolites orthodoxes d'Alep enlevés lundi 22 avril.

La nouvelle est maintenant confirmée par les sources syriennes de l'Œuvre d'Orient.

Ils auraient été libérés vers 14 heures (15 h, heure française) et se trouveraient à l'église gréco-orthodoxe Saint-Elie d'Alep.

Mais leur chauffeur - peut-être un diacre - a perdu la vie lors de l'enlèvement d'hier.

L'Œuvre d'Orient rappelle en outre que l'on est sans nouvelles de deux prêtres - un gréco-orthodoxe et un arménien catholique - enlevés en Syrie il y a près de 3 mois et demande leur libération.

Al Joumhouria - Histoire complete de l'enlèvement des deux évêques syriens القصة الكاملة

23-4-2013
Al Joumhouria | الجمهورية | Newspaper | Lebanon 

القصة الكاملة لخطف مطرانَي حلب للروم والسريان الأرثوذكس
المطرانان المختطفان هما المطران يوحنا ابراهيم متروبوليت حلب للسريان الأرثوذكس، وبولس اليازجي مطران حلب والأسكندرون وتوابعهما للروم الأرثوذكس، وشقيق بطريرك الروم الأرثوذكس يوحنا العاشر اليازجي الذي ألمّته مصيبة مزدوجة.


إلّا أنّ المطران متى الخوري وهو السكرتير البطريركي لبطريرك السريان الارثوذكس زكا الاول عيواص، تحدّث لـ"الجمهورية" بالنيابة عن البطريرك الذي صودف خروجه من المستشفى ليلة وقوع الحادثة، وأكد بصفته أيضاً مطران باب توما في دمشق أنّ البطريركية لن تتخذ أي قرار في انتظار أي اتصال من الجهة الخاطفة لمعرفة نواياها ومطالبها.



وكشف لـ"الجمهورية" أن المساعي الاخيرة تؤكد لهم أنّ المطرانَين سيبيتان في مطرانيتهما ليل اليوم بعد دخول جماعة مهمة على خط المفاوضات، وهذا الكلام، يضيف الخوري أكده لهم الكاهن التابع لبطريركية السريان في حلب في اتصاله الأخير، إلّا أنّ الخوري أكد "أننا كرجال دين مسيحيين لا نخاف من المسلم السوري، ولا مشكلة لدينا مع اي مسلم سوري سواء كان سنياً، شيعياً، او علوياً.



بل مشكلتنا هي مع المسلمين الغرباء الذين يأتون من الخارج، أي الشيشاني والطالباني والأفغاني الذي يريد مثلاً محاربة روسيا في منطقتنا"، مضيفاً: "نحن نعيش مع المسلمين السوريين منذ زمن ونتعايش معهم بسلام، وجمعتنا الأعياد ووحّدتنا التقاليد".وشدد الخوري على أنّ المسلمين من جميع الطوائف هم الذين بنوا بطريركيتنا في باب توما وزخرفوها ونحتوا لنا أيقونات لمار جرجس".



كما اكد الخوري لـ"الجمهورية" أنّ جميع أبنائه المسلمين الذين نزحوا من حمص وقابلهم في لبنان اكدوا له أن لا علاقة للمسلمين السوريين بالذي يحصل، وتأسفوا للوضع الحالي الذي وصلت اليه حمص، وهم يتخوّفون من الجماعات الغريبة التي أتت من الخارج"، مشيراً إلى أنّ "المسلم السوري لا يشكل مصدر خوف بالنسبة إلى المسيحي السوري والتاريخ يشهد".



تفاصيل عملية الخطف



ويروي المطران متّى الخوري لـ"الجمهورية" تفاصيل ما حصل: "بعد جهد استطاع أحد كهنتنا في حلب الاتصال بنا وتأكيد خبر خطف المطرانين يوحنا ابراهيم وبولس اليازجي، اللذين كانا في مهمّة إنسانية حضّرا لها منذ فترة طويلة، لإنقاذ كهنة أرثوذكس وكاثوليك. وقد رافقهما شخص يدعى فتوح وهو سائق المطران ابراهيم منذ أكثر من 5 أعوام، وشخص رابع لم تُحدّد هويته.



وخلال توجّههم الى المنطقة المحددة لتنفيذ المهمة التي كانت حسب معلومات "الجمهورية" جاهزة وشارفت نهايتها بهدف تحرير الكهنة، اعترضت سيارتهم مجموعة غريبة.



ويكشف الخوري أنّ المعلومات الأوّلية تُظهر أنّ المجموعة الخاطفة شيشانيّة، ولمّا رأت أنّ اثنين من الركّاب علمانيّان، رمتهما من السيارة وفرّت بالمطرانين اليازجي وابراهيم نحو جهة مجهولة.



ويؤكّد الخوري أنّ الشخص الرابع المجهول الهوية "صديق حميم للمطران اليازجي، ويعتقد أنّه كان يلعب دوراً أساسيّاً في عملية الإفراج عن الكهنة الرهائن"، كاشفاً أنّ السائق وهذا الشخص اتّجه كلّ منهما في طريق. وبعد ساعات وصل الخبر من عائلة السائق فتوح التي اتّصلت بمطرانية حلب وأبلغتها أنّه عُثر على ابنها مقتولاً، وقد تمّ التعرف إليه من خلال أغراضه الشخصية. أمّا الشخص الرابع فلم يُعرف مكانه حتى الساعة".



ولكنّ الخوري يؤكّد لـ"الجمهورية" أنّه حرّ طليق، "وهو الذي أبلغ أنّ المجموعة الخاطفة لم تتعرّض لهما بل رمتهما الى جانب الطريق قبل أن يتوجّه كلّ منهما بطريق مختلف، وهذا يؤكّد أنّ الجهة التي التقت بالسائق فتوح وأردته قتيلاً لا علاقة لها بالجهة الخاطفة".



ويروي الخوري أنّ "اتفاق الإفراج عن الرهائن قضى بأن يأتي المطران اليازجي من تركيا، على أن ينطلق المطران ابراهيم من حلب ويلتقيا في المنطقة المُتفق أن تجري فيها عملية تحرير الكهنة".



ويوضح الخوري، وهو المسؤول عن بطريركية باب توما في دمشق والمتابع الحالي للبطريركية السريانية الأرثوذكسية، أنّ الشخص الرابع قد أكّد هذه الرواية، فهو قال إنّ ملامح الخاطفين تؤكّد أنّهم غرباء، والشيشان يتميّزون بلهجتهم ولونهم (لحى - بياض الوجه - عيون زرقاء... إضافة إلى اللغة)، لذلك المعلومات التي لدينا نستقيها من الرجل الرابع، صديق المطران اليازجي.



ويلفت الخوري إلى أنّ عائلة فتوح قد تسلّمت جثته وتعرّفت إليه، مشدّداً على "أنّنا نسلّم أنّ الخاطفين هم غير قتلة السائق، وأنّهم من الشيشان، حسب قول الشخص الرابع، لكنّنا لسنا متأكّدين هل هم شيشان فعلاً أم ينتمون الى جهة أخرى".



ويضيف: "ننتظر اتصال الجهة الخاطفة بنا أو بالبطريركية أو بمطرانية حلب لنعرف مطالبها، ومصادرنا تؤكّد أنّ المساعي تتواصل للإفراج عن المطرانين لذلك ارتأينا التريّث في نشر بيان، وحتى الساعة لم نتصل ببطريركية الروم الأرثوذكس.



فنحن نعمل منفردين بهدوء وهذا لا يعني أنّنا لا نريد التعاون، بل على العكس نريد العمل كلٌّ على حِدة، لأنّنا لا نريد التسرّع في قراراتنا حتى لا نعرّض حياة المطرانين للخطر".



ودعا الخوري إلى "انتظار المهلة القانونية، وهي 24 ساعة، قبل عقد اجتماع موسّع واتّخاذ القرارات الكبيرة"، موضحاً "أنّنا لا نملك معطيات كثيرة لنعمل، ووضعنا كبطريركية لا نُحسد عليه، ونحن نعيش حال أسىً وحزن وألم، ومستاؤون من هذه الأخبار، خصوصاً البطريرك زكّا عيواص، وهو قد خرج اليوم من المستشفى وحاله الصحّية حرجة، وقد فاجأه الخبر وزاد من ألمه".



ويشدّد الخوري على "أنّنا كنّا وما زلنا نستنكر التعرّض لجميع الكهنة، إن كانوا من طائفتنا أو من غير طائفة كما استنكرنا وفاة جميع رجال الدين المسلمين لأنّ رجال الدين عموماً رسالتهم السلام والمحبة، وموقفهم ليس مع المعارضة ولا ضدّها، إنّما موقفهم إنسانيّ بحت".ووصف الخوري وضع المطرانية بأنّها "مربَّطة" ولسنا قادرين على اتّخاذ أيّ قرار أو إصدار أيّ بيان لأنّنا لا نريد تعريض المطرانين للخطر.



ويوضح أنّ "مطالب الخاطفين غالباً ما تكون مادّية أو بهدف الضغط السياسي أو الضغط على الدولة لتحقيق تبادل، أي قد يكون لدى الجهة الخاطفة مجموعة أسماء تريد إجراء تبادل فيها".



ويؤكّد أنّ "حادثة الخطف لن تكون سهلة على المسيحيّين في سوريا، لأنّ المطران اليازجي مقرّب من النظام السوري ومن المعارضة، وعلاقاته جيّدة مع الطرفين على حدّ سواء، وهو يتمتّع بحنكة سياسية، ولطالما عبّر عن رأيه، ومطالبه هي نفسها مطالب السوريين الشرفاء، أي تحقيق الإصلاحات ومكافحة الفساد".



وينفي الخوري أن يكون للمطرانين عداوة مع أيّ جهة معينة "لذلك أيّدنا احتمال أن لا تكون الجهة الخاطفة قريبة من النظام أو من المعارضة وأن تكون غير سوريّة"، مضيفا: "قد يكونون متطرّفين أفغان أو شيشان، "جبهة النصرة"، ليبيّين، مصريّين أتوا من الخارج.



ونحن لا نعلم مع من كان المطران اليازجي يتواصل للإفراج عن الكهنة، ولكن الأغلب أنّه لا يتواصل مع الغرباء بل مع الجيش السوري الحر، وقد يكون تسرّب خبر مجيئهم أو قد تكون عملية الخطف حصلت صدفة لأنّ المنطقة ليست آمنة".



ويدعو الخوري إلى التريّث، مشيراً إلى أنّ الشخص الرابع "تمكّن بصعوبة من الحصول على هاتف والتواصل مع مطرانية حلب للروم الأرثوذكس، وإذا لم تُحلّ القضية غداً (اليوم) ويعود المطرانان إلى مقرّيهما سنعمل على مستوى البطريركيتين".



ويُعرب الخوري عن تعاطفه مع البطريرك يوحنا العاشر اليازجي الذي يواجه مشكلة مزدوجة، عائلية ودينية"، مؤكّداً أنّ قلبه كبير وسيتعامل بالأسلوب نفسه أكان المخطوف شقيقه أو أيّ أحد آخر من أبناء الطائفة".



ويحذّر الخوري من أنّ "الاجتهاد في التحليل قد يشكّل خطراً على المطرانين، لذلك يجب التريّث لأنّ كلّ جهة خاطفة لها طريقة تعامل معيّنة، ونحن لا نريد التهوّر والتضحية بحياتهما".



ويختم الخوري بالقول: "عيد القدّيس جاورجيوس اليوم بالنسبة إلى البطريركية السريانية والمطارنة هو عيد للصلاة حتى يتحرّر جميع الكهنة المخطوفين ولا سيّما المطرانين اليازجي وابراهيم"، داعياً اللبنانيّين عموماً والمسيحيّين خصوصاً إلى "مشاركتنا الصلاة عن نيتهم للإفراج السريع عنهم والإفراج عن أسر الوطن".



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Le Concile Vatican II et les Orientaux


Objet: "Le Concile Vatican II et les Orientaux


Expéditeur: ZENIT <infofrench@zenit.org>
Date: 22 avril 2013 23:16:13 UTC+03:00
Analyse du card. Sandri

Anne Kurian

ROME, 22 avril 2013 (Zenit.org) - « Que la croix nous unisse tous ! » : tel est le vœu du Concile Vatican II pour les chrétiens de toutes confessions, y compris « dans leurs rapports avec les autres religions et avec tout homme et femme de bonne volonté », rappelle le cardinal Sandri.

Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, a inauguré un cycle de conférences pour l'Année de la foi organisé, le 18 avril, par le collège pontifical roumain de Rome sur le thème: "Le Concile Vatican II et les Orientaux".

Ces conférences, a précisé le cardinal, aborderont largement l'« œcuménisme », même si le terme est « implicite dans l'énoncé » du thème : le Concile Vatican II a en effet contribué à souligner la « mission œcuménique » des Eglises catholiques orientales.

A la lumière du Concile, le cardinal a souhaité que « la croix unisse » tous les chrétiens : c'est « le vœu pascal et pleinement conciliaire » exprimé « pour les chrétiens de toutes confessions », a-t-il expliqué. Et cette affirmation vaut aussi « dans les rapports avec les autres religions et avec tout homme et femme de bonne volonté ».

L'Orient chrétien au Concile

A propos de l'Orient chrétien au Concile, il a précisé que quelques 200 orientaux – et plus de 2.000 latins – y ont participé.

Il a cité la constitution dogmatique Lumen Gentium (23) qui souligne l'origine apostolique des Eglises orientales, le décret Orientalium Ecclesiarum, entièrement dédié aux Eglises orientales catholiques y compris dans leurs rapports avec les orthodoxes (24-29), le décret Unitatis Redintegratio, sur l'œcuménisme, qui se réfère aussi aux catholiques orientaux (17).

Il a aussi cité le décret Christus Dominus, sur les évêques, et qui évoque la sollicitude pastorale demandée aux évêques latins vis-à-vis des catholiques orientaux (23 et 38), et le décret Presbyterorum Ordinis, sur la vie des prêtres et qui évoque le célibat et les prêtres orientaux mariés (16).

Il a cité parmi les textes ratifiés par des scrutins « éclatants » Orientalium Ecclesiarum qui a obtenu 2110 voix sur 2149 votants et Unitatis redintengratio en a obtenu 2137 sur 2148 votants.

Il y eut aussi, a poursuivi le cardinal, la "journée melkite" au Concile, la vocation melkite étant vue comme un signe pour l'œcuménisme : il s'agit de garder l'orthodoxie orientale « dans le cœur », tout en étant « en union avec le catholicisme ».

La « perle conciliaire »

Mais surtout il a évoqué un « perle conciliaire » que constitue la reconnaissance de l'origine apostolique des Eglises catholiques orientales, notamment dans Lumen Gentium (23) qui attribue leur origine à la « Providence » en disant: « La divine Providence a voulu que les Églises diverses établies en divers lieux par les Apôtres et leurs successeurs se rassemblent au cours des temps en plusieurs groupes organiquement réunis, qui, sans préjudice pour l'unité de la foi et pour l'unique constitution divine de l'Église universelle, jouissent de leur propre discipline, de leur propre usage liturgique, de leur patrimoine théologique et spirituel. ».

Pour le cardinal Sandri, la particularité de cette « perle » consiste dans « la pleine communion avec l'Eglise apostolique de Rome », exprimée dans Orientalium Ecclesiarum: « Entre ces Églises existe une admirable communion, de sorte que la diversité dans l'Église, loin de nuire à son unité, la met en valeur » (n.2).

En outre, dans Orientalium Ecclesiarum, l'Église catholique exprime son « estime » pour les Églises orientales en raison même de leur origine apostolique : « A cause de l'ancienneté vénérable dont ces Églises s'honorent, resplendit en elles la tradition qui vient des Apôtres par les Pères et qui fait partie du patrimoine indivis de toute l'Église et révélé par Dieu. »

Ainsi, la sollicitude de l'Eglise universelle pour les Églises orientales exprimée par le Concile n'est pas « un simple voeu sentimental » mais « une délibération théologique et juridique », qui « relie le Saint-Siège aux Eglises orientales catholiques, et les Eglises orientales catholiques ad intra et ad extra », a insisté le cardinal Sandri.

Une mission oecuménique

Le véritable message conciliaire pour les chrétiens orientaux souligne « la mission œcuménique des Eglise catholiques orientales », a estimé le cardinal : « La fidélité religieuse aux anciennes traditions orientales », en communion avec le siège romain, contribue à « promouvoir l'unité de tous les chrétiens » (OE 24).

Le cardinal a évoqué les positions des papes à ce sujet. Jean XXIII proposait, en ouvrant le concile, la "médecine de la miséricorde" pour rapprocher les chrétiens. Jean-Paul II, dans sa lettre apostolique Orientale Lumen, comme dans son encyclique Ut Unum Sint, parlait des chrétiens d'Orient. Benoît XVI, lors de sa visite à la Congrégation pour les Eglises orientales, soulignait que « le choix œcuménique opéré par le Concile est irréversible » et que les traditions de l'Orient chrétien sont le « patrimoine de toute l'Eglise » et une « référence pour l'avenir ».

Le pape François enfin, lors du Chemin de croix du Colisée, le 29 mars dernier, a rendu hommage au « témoignage » donné par les chrétiens d'Orient : « Nous l'avons vu quand le pape Benoît est allé au Liban : nous avons vu la beauté et la force de la communion des chrétiens de cette Terre et de l'amitié de tant de nos frères musulmans et de beaucoup d'autres. Ce fut un signe pour le Moyen Orient et pour le monde entier : un signe d'espérance. »

Une même dignité

Parmi les conséquences du Concile, le cardinal Sandri cite le Code de droit canonique des Eglises orientales, promulgué le 18 octobre 1990 par Jean-Paul II, et qui est « une des principales et formelles expressions de la "diversité dans l'unité", voulue par Vatican II ».

Ce Code marque un tournant dans l'histoire : en effet, a-t-il expliqué, jusqu'à Vatican II l'Eglise s'inspirait du principe de la « praestantia ritus latini », qui postulait « la supériorité de l'Eglise latine sur les Eglises orientales », notamment du rite latin.

Le Concile a instauré une perspective nouvelle : il a affirmé que « les Eglises, d'Orient comme de l'Occident, jouissent d'une même dignité, de sorte qu'aucune ne prévaut sur les autres en raison de son rite ».

Orientalium Ecclesiarum dit, par exemple: « Le Concile déclare solennellement que les Églises d'Orient, tout comme celles d'Occident, ont le droit et le devoir de se gouverner selon leurs propres disciplines particulières. Celles-ci, en effet, se recommandent par leur vénérable ancienneté, s'accordent mieux avec les habitudes de leurs fidèles et semblent plus adaptées pour assurer le bien des âmes » (OE 5).

En d'autres termes, « l'Eglise latine n'est pas synonyme d'Eglise universelle, et ses lois ne sont pas uniques dans l'Eglise. Elles n'obligent pas les orientaux, comme le droit oriental n'oblige pas les Latins ».

La spécificité des Orientaux

Le Concile a également souhaité que « l'identité ecclésiale et rituelle accompagne les catholiques orientaux où qu'ils soient » : « Que tous les Orientaux sachent en toute certitude qu'ils peuvent et doivent toujours garder leurs rites liturgiques légitimes et leur discipline, et que des changements ne doivent y être apportés qu'en raison de leur progrès propre et organique » (OE 6).

Le « rite » est, selon le code de droit canon oriental, « le patrimoine liturgique, théologique, spirituel et disciplinaire, qui se distingue par la culture et les circonstances historiques des peuples et s'exprime selon le mode propre de toute Eglise de célébrer et de vivre la foi » (can. 27 et 28).

Aujourd'hui, en raison de l'émigration des fidèles orientaux, ces rites doivent être préservés avec une attention particulière, comme le souligne l'exhortation « Ecclesia in Medio Oriente » (32), signée par Benoît XVI le 14 septembre 2012 : le pape encourage à « entourer d'affection » les fidèles orientaux de la diaspora en les invitant « à rester en contact étroit avec leurs familles et leurs Églises, et surtout à garder avec fidélité leur foi en Dieu grâce à leur identité religieuse construite sur des traditions spirituelles vénérables ».

Pour Benoît XVI en effet, « c'est en conservant cette appartenance à Dieu et à leurs Églises respectives, et en cultivant un amour profond pour leurs frères et sœurs latins, qu'ils apporteront à l'ensemble de l'Église catholique un grand bénéfice », explique le cardinal Sandri.

En ce sens, les pasteurs des circonscriptions ecclésiastiques qui accueillent les catholiques orientaux sont exhortés à « donner la possibilité de célébrer selon leurs propres traditions et à exercer des activités pastorales et paroissiales, là où cela est possible », conclut le préfet de la Congrégation romaine pour les Eglises orientales.

Que se passe-t-il à Alep ? Une trêve ? Une paix ?


Expéditeur: Le Veilleur de Ninive
Date: 23 avril 2013

Posted: 22 Apr 2013 12:35 PM PDT
Moins l'on parle des malheurs d'un pays en guerre, plus notre vigilance est requise. Que se passe-t-il donc à Alep ? Un trêve ? Une paix ? 

Point du tout.

Dans les quartiers chrétiens, la menace continue à peser lourdement. Les francs-tireurs, postés sur la "colline de la Vierge" dit également quartier de Cheikh el-Maksoud, ne baissent pas la garde.

L'armée arabe syrienne aurait repris le tiers de la colline, mais elle n'a pu empêcher le vol des biens privés par les rebelles de l'ASL et de Forsat Al-Nosra (le mouvement vassal d'Al-Qaïda) qui les ont ensuite revendu à bas prix à des bandes de voleurs qui les revendaient au « souk al-haramiyyeh » (souk des voleurs).

Quant aux voitures volées, elles sont ensuite conduites vers les villes d'Afrine et d'Azaz situées à 30 kms d'Alep, ou bien sont-elles exportées en Turquie.  

Les enlèvements se poursuivent ; Un commerçant chrétien Malek J. a pu être libéré contre une rançon importante alors que la rumeur, au sujet des deux prêtres enlevés il y a plusieurs semaines, est très inquiétante. Auraient-ils été égorgés ?

Il est question que l'armée arabe syrienne ouvre d'ici quelques jours, l'aéroport d'Alep.La récupération de Sfireh et de la Banlieue-Est d'Alep, lui permet un retour en force dans cette zone.

Nous semblons être dans un processus de mise en place du siège de la ville d'Alep, par l'armée arabe syrienne, et notamment de la vieille ville où se trouvent concentrées les bandes de miliciens avec leurs armes.

Notre quotidien s'est un peu amélioré. Si les chrétiens enterrent toujours leurs morts sur un terrain provisoire, offert par le gouverneur et situé près du couvent des carmélites, (les rebelles contrôlant les cimetières chrétiens), nous recevons l'électricité six heures dans la journée et l'eau nous parvient durant trois heures quotidiennement.

Grâce à une initiative des pères jésuites et sous le patronage de la ville d'alep, plusieurs mouvements laïques, scouts, croissant-rouge, union des étudiants (chabibet al-thawrat) et autre volontaires, vont se mobiliser pour procéder au nettoyage de la ville afin de retirer les tonnes d'ordures qui s'y trouvent entassés. Sans ce travail, les épidémies menacent, surtout à l'approche de l'été.

Un autre signe qui pourrait être perçu positivement réside dans le fait que de nombreux réfugiés partis en Turquie, Liban et Jordanie, tentent le retour pour échapper aux scandales dont ils ont eu à souffrir dans les pays d'accueil : jeunes filles vendues pour mariages forcés, traitements inhumains, manque de nourriture et de médicaments.

L'économie syrienne est toujours une économie de guerre. Le dollar dépasse les 123 livres syriennes alors que l'Euro est à 155 livres syriennes. L'or au gramme, a atteint 5200 livres.

Avec cette « très relative accalmie », on commence à percevoir ce que pourrait être les problèmes d'un après-guerre. Comment faire sans palais de justice, sans registres personnels et de commerces, sans dossiers de retraites, avec des centaines de milliers d'enfants qui ont manqué l'école ? Mais de la guerre, nous ne sommes pas encore sortis. Les bombes et les tirs de francs-tireurs se poursuivent. Les universitaires ne se rendent plus à l'université à cause de ces derniers.

Acharnés depuis le début de la confrontation, les rebelles ne savent plus comment détruire la Syrie. Ils auraient trouvé une nouvelle arme, celle de  la drogue qu'ils fournissent aux jeunes. Ils diffuseraient même un produit excitant donnant des hallucinations à ses consommateurs pour les inciter à se joindre au mouvement de "rébellion".

Enfin, nous aimerions dispenser le lecteur de ce chapelet de méfaits dont souffre notre pays et sa société ; hélas, nous pouvons encore ajouter la mise sur le marché de produits alimentaires intoxiqués et d'origine turque ; plusieurs décès ont été recensés par suite de la consommation d'huile d'arachide, d'araq ou encore de lait en poudre travesti vendu sous la marque « Nestlé ».

Comme dans toute autre guerre, le trafic des organes devient monnaie courante.

Nous espérons que le prochain écrit fera part d'une amélioration plus sensible. En attendant, nous avons toujours besoin de votre soutien, Ô lecteur.

Le Veilleur de Ninive.