Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 10 mai 2013

Maroun-Nasser Gemayel : Garder vivantes les racines de l’Église maronite | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Nos Sinceres hommages à Mgr Maroun Nasser Gemayel et ses cooperateurs
Joseph Khoreich
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http://www.lorientlejour.com/article/813716/maroun-nasser-gemayel-garder-vivantes-les-racines-de-leglise-maronite.html
10/5/2013-Maroun-Nasser Gemayel : Garder vivantes les racines de l'Église maronite
La décision de Benoît XVI (21 juillet 2012) d'ériger en diocèse la communauté maronite de France, évaluée à 85 000 personnes, a été saluée aussi bien par la communauté maronite que par l'Église catholique en France. Mgr Maroun-Nasser Gemayel en sera le premier évêque. Il assumera simultanément la fonction traditionnelle de visiteur apostolique dans 15 autres pays d'Europe occidentale.
Dans l'une de ses premières déclarations comme évêque, Mgr Gemayel, qui vient de participer à la troisième Conférence des évêques d'Amérique, tenue en Argentine, a exprimé le souci commun partagé par tous les évêques maronites du monde de l'émigration : celui de sauvegarder la personnalité spirituelle, culturelle et, quand c'est possible, juridique, de l'Église maronite, dans les différents pays d'accueil.
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« Je ne voudrais pas que notre peuple disparaisse en se dissolvant dans la culture européenne en général, française en l'occurrence. Avec les mariages mixtes, on a tendance à oublier, et nos origines et nos racines, et les langues arabe et syriaque. Dans deux ou trois générations, il n'y aurait plus d'appartenance à l'Église maronite orientale antiochienne », a-t-il averti.
Comme programme d'action, Mgr Gemayel songe notamment à la création d'écoles. Dans l'une de ses premières déclarations après son installation, il a affirmé : « En France, on a le droit de créer des écoles, je souhaiterais que là où nous avons des paroisses (Paris, Lyon, Marseille), une école primaire y soit associée, quitte à avoir une école secondaire à Paris qui soit, à la manière des écoles du Liban, une école trilingue – si possible – pour accueillir les Libanais de toutes confessions et les Français intéressés. Le but est de pouvoir garder un lien intense pour nos fidèles, en France et en Europe, avec notre Église mère et avec la culture moyen-orientale libanaise. »

Créer une mémoire
Notons que ce projet répond aux recommandations du Synode des évêques du Proche-Orient réuni à Rome en 2010, qui a encouragé le renforcement des liens des chrétiens du Proche-Orient qui se trouvent à l'étranger avec leur Église mère.
Mgr Gemayel a ajouté qu'à sa mission de pasteur s'ajoute celle « de tisser des relations avec les autres évêques en France, puisque je suis amené à rendre visite aux diocèses où il y a des maronites ».
Le nouvel évêque de France envisage aussi de créer de nouvelles paroisses et, à cette fin, de leur trouver des bâtiments. En attendant que l'évêché dispose de son propre bâtiment, il habite au Foyer franco-libanais de la rue d'Ulm, relevant du patriarcat maronite.
« Accessoirement, ajoute-t-il, j'aimerais aussi rassembler les registres – je suis historien – pour créer une mémoire à cette Église. Le tout dans une bonne collaboration avec l'Église de France. »
En tout état de cause, Mgr Gemayel envisage l'organisation d'un synode diocésain qui serait un vaste chantier de réflexion, de réorganisation et de réforme de la présence maronite en France et en Europe. Ce projet a été salué par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, qui a souhaité que « le synode annoncé ouvre une phase de renouveau, d'approfondissement de la foi et de dynamisme missionnaire chez tous les membres de la communauté maronite et orientale en France ».

Droit de vote
En qualité d'évêque maronite en France, Mgr Gemayel est membre à part entière de la Conférence des évêques de France et jouit du droit de vote pendant les travaux annuels de cette conférence, dans le respect de sa mission toute particulière.
Rappelons pour finir que le nouvel évêque maronite a été étudiant à l'Université catholique de Lyon et à la Sorbonne, et qu'il a l'occasion, en France, de rencontrer certains de ses camarades de promotion.
Pour mémoire
Les évêques maronites réunis à Tucuman déplorent le recul de la démocratie au Liban

L'émigration maronite, entre aventure et nécessité


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Un complot contre le patriarche orthodoxe éventé en Turquie


Le Nouvel Observateur
Le patriarche n'a pas reçu lui-même de menaces directes, mais a eu vent de celles-ci par voie de presse, et la police a confirmé par la suite au patriarcat ...
Visite du pape Tawadros: promouvoir l'unité dans le monde
Chrétienté.info
Le patriarcat copte orthodoxe qualifie cette visite « d'historique ». ... Un communiqué du patriarcat ajoute: « Nous prions pour la paix de nos Eglises, ...

Le pape François a reçu le patriarche copte-orthodoxe Tawadros II | La-Croix.com

10/5/2013-Le pape François a reçu le patriarche copte-orthodoxe Tawadros II | La-Croix.com


Le patriarche copte-orthodoxe d'Alexandrie Tawadros II a rencontré le pape François vendredi 10 mai au Vatican, partageant avec lui un « moment commun de prière » œcuménique. Il s'agit de la première visite d'un patriarche de la principale Église non catholique du Moyen-Orient depuis 1973. C'est également le premier déplacement à l'étranger du patriarche depuis son élection, en novembre 2012. La minorité copte d'Égypte – 6 à 10 % de la population – est confrontée à la montée de l'islamisme, certains de ses membres choisissant la voie de l'émigration.

La veille de l'élection du pape François, Tawadros II avait assisté au Caire à la messe d'intronisation du nouveau patriarche de la petite communauté copte-catholique, S. B. Ibrahim Sidrak. Ce geste nouveau avait alors été remarqué. En 1973, le pape Chenouda III, prédécesseur de Tawadros, avait rencontré le pape Paul VI au Vatican. Jean-Paul II s'était, quant à lui, rendu au Caire en l'an 2000.

Tawadros II attentif à entretenir une relation chaleureuse avec l'Église catholique

Manifestement attentif à entretenir une relation chaleureuse avec l'Église catholique, Tawadros II a insisté devant le pape François sur sa volonté personnelle de faire coïncider la date de sa visite au Vatican avec le 40e anniversaire de la visite de son prédécesseur à Paul VI. De même, il a proposé que, chaque année, soit célébré le 10 mai « l'amour fraternel qui unit l'Église catholique et l'Église copte-orthodoxe ».

Enfin, il a souligné sa décision d'assister « personnellement » à la messe d'intronisation du nouveau patriarche copte catholique, S. B. Ibrahim Sidrak, et a rappelé qu'il avait soutenu la création du nouveau Conseil des Églises d'Égypte. Rappelant que son Église avait été fondée par saint Marc et « irriguée par le sang de nombreux martyrs », il s'est félicité de voir les deux Églises « fortement interconnectées », et il a invité le pape à se rendre en Égypte.

Les coptes « sont partie intégrante de la société égyptienne »

En réponse, le pape François s'est félicité « des liens d'amitié et de fraternité qui existent entre le Siège de Pierre et le Siège de Marc », ce dernier étant « l'héritier d'une lignée inestimable de martyrs, de théologiens, de saints moines et de disciples fidèles du Christ, qui ont témoigné de l'Évangile de génération en génération, souvent dans des situations de grande adversité. » Le pape a confirmé l'orientation donnée par ses prédécesseurs, se félicitant des signes d'union donnés par le patriarche orthodoxe, et insistant sur le fait que les coptes « sont partie intégrante de la société égyptienne », au service de laquelle ils sont tous engagés.

Mais surtout, le pape François a évoqué un « œcuménisme de la souffrance » : « Tout comme le sang des martyrs a été une semence de force et de fertilité pour l'Église, de même le partage des souffrances quotidiennes peut devenir un instrument effectif d'unité. » Allant plus loin, le pape François a étendu cette notion aux relations entre chrétiens et non-chrétiens : « À partir des souffrances partagées peuvent en effet surgir le pardon et la réconciliation. »

 « Accomplir de nouveaux pas importants vers la pleine unité »

« Je suis convaincu que, guidés par l'Esprit Saint, notre prière persévérante, notre dialogue et la volonté de construire jour après jour la communion dans l'amour nous permettront d'accomplir de nouveaux pas importants vers la pleine unité », a-t-il déclaré à l'adresse de Tawadros II.

Celui-ci avait vivement critiqué le mois dernier le président islamiste Mohamed Morsi, l'accusant de « négligence » lors d'affrontements devant la cathédrale Saint-Marc. Le primat de la plus grande Église chrétienne du Moyen-Orient avait alors estimé que ces tensions entre communautés religieuses avaient désormais atteint un « niveau de chaos ». Mohammed Morsi avait ensuite appelé le patriarche pour condamner ces violences. Depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011, une cinquantaine de chrétiens et plusieurs musulmans ont été tués dans des heurts entre communautés religieuses.

L'Église copte a pris des positions très critiques contre le pouvoir de Mohammed Morsi, notamment à l'occasion de l'adoption d'une nouvelle constitution, accusée de faire la part belle aux thèses islamistes. Tawadros II a regretté que rien de concret n'ait été fait pour améliorer le sort des coptes depuis l'arrivée au pouvoir des Frères musulmans.

« La société égyptienne est construite sur des piliers qui portent la société, a-t-il expliqué. Parmi ces piliers se trouvent Al-Azhar, l'Église et le pouvoir judiciaire. Si nous touchons à ces piliers ou les détruisons, le résultat sera l'effondrement de la société », avait-il affirmé.



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jeudi 9 mai 2013

Journée mondiale de prière pour la Syrie le Samedi 11 Mai 2013 | L'Œuvre d'Orient

Journée mondiale de prière pour la Syrie le Samedi 11 Mai 2013

02/05/2013

A la demande des églises syriennes, plus d'une dizaine d'églises de différentes dénominations en Syrie appellent les églises du monde entier à se mobiliser dans la prière le samedi 11 mai 2013. Cette journée de prière a été baptisée « La prière d'un cœur brisé ».

DRAPEAU de la Syrie

DRAPEAU de la Syrie

Les chrétiens syriens nous écrivent : « Samedi 11 mai 2013, les chrétiens de toutes les dénominations se retrouveront dans la prière, pour supplier Dieu d'accorder sa miséricorde à la Syrie et de mettre fin à la violence. Il est trop risqué de se déplacer dans les zones de combat. Nous devrons nous limiter à des réunions locales à travers tout le pays, dans les maisons, dans des lieux de rencontre et dans les églises. Toutes les dénominations seront représentées. »

Conscient de l'urgence de cet appel, Portes Ouvertes France a contacté près de 4 000 pasteurs afin de les informer de ce « cri du cœur » de l'Eglise syrienne. Plus de 260 représentants bénévoles de Portes Ouvertes dans les églises ont été avertis de cet évènement. Nous espérons que le plus grand nombre de chrétiens prieront lors de cette journée.

Les églises syriennes à l'initiative de la journée de prière : The Church of the Nazarene, The Aremenian Catholic church, The Syriac Orthodox Church, The Baptist Church, The Roman Catholic Church, The Silesian Catholic Church, A Multi Denominations Group, The Alliance Church, The Church of the Nazarene, The Presbyterian Church.

Source : France Catholique

 L'appel de Mgr Pascal Gollnish , Directeur général de l'Oeuvre d'Orient, pour la Syrie (Novembe 2012)

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mercredi 8 mai 2013

Les agressions contre les chrétiens se multiplient en Turquie



Le Veilleur de Ninive


Posted: 07 May 2013 06:07 AM PDT

Des tirs d'armes à feu, dimanche, devant une église arménienne d'Istanbul, ont semé la panique parmi les fidèles venus fêter Pâques et ravivé chez les minorités chrétiennes les craintes d'une recrudescence des violences les visant.

Vers 12h30 dimanche, une personne non identifiée, accompagnée de deux complices, a tiré sept cartouches à blanc devant l'église Surp Hovhannes d'Istanbul, dans le quartier à forte population arménienne de Kumkapi, provoquant des mouvements de panique dans la paroisse. "Au moment de tirer, l'assaillant a crié 'Vous êtes trop nombreux désormais', a déclaré l'archevêque Aram Atesyan, adjoint du patriarche arménien orthodoxe d'Istanbul. A peu près au même moment, un jeune Arménien a été roué de coups par un petit groupe d'individus devant une église d'un quartier voisin, Samatya, a signalé Mgr Atesyan. "Ces attaques ont pour but d'accroître l'angoisse des membres de notre communauté et des autres communautés minoritaires", a commenté le prélat, annonçant qu'il allait demander aux responsables de sa communauté d'accroître les mesures de sécurité.

Ces actes surviennent une semaine après deux autres incidents visant des églises d'Istanbul. Le 27 avril, un groupe de 30 à 40 personnes a attaqué l'église évangélique Nouvel Espoir, qui venait d'ouvrir à Atasehir (ouest d'Istanbul), selon un communiqué de l'Association des églises protestantes de Turquie. "Les assaillants ont brisé les vitres de l'église en jetant des pierres et des oeufs et ont tenté d'y pénétrer", sans succès, a déclaré l'Association. Le 28, l'église grecque-orthodoxe Ayois Ionis, sur l'île stambouliote de Burgaz Ada, a été vandalisée par un groupe d'une dizaine d'adolescents, qui ont brisé quelque meubles et tenté de piller un tronc. En 2006, un prêtre catholique italien, Andrea Santoro, 61 ans, avait été assassiné par balles dans la ville de Trabzon (nord-est). Son jeune meurtrier turc purge une peine de 19 ans de prison. En avril 2007, trois protestants avaient été égorgés à Malatya (est). Cinq suspects turcs sont passibles de la prison à vie.

En janvier dernier, La police turque a interpellé 13 personnes soupçonnées de préparer un attentat contre le pasteur et des membres d'une église protestante de la province d'Izmit (nord-ouest).

Source : Quotidien Hurriyet - Turquie