Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 11 septembre 2012

Raï, à Moukhtara, plaide pour un meilleur soutien au retour des déplacés

Raï, à Moukhtara, plaide pour un meilleur soutien au retour des déplacés
10/09/2012-OLJ

Recevant le patriarche maronite au terme de la tournée effectuée par ce dernier au Chouf, Walid Joumblatt souligne la nécessité de refermer la plaie de Brih.

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a clôturé hier une tournée de deux jours dans le Chouf par une visite au palais de Moukhtara, où l'attendait le chef du PSP, Walid Joumblatt.
La visite s'est déroulée en présence de plusieurs personnalités politiques et religieuses, notamment les ministres joumblattistes et l'ensemble des députés de la région.
Placée sous le signe du « parachèvement de la réconciliation de la Montagne », conclue par son prédécesseur, Nasrallah Sfeir, en 2001, aux côtés de M. Joumblatt, la tournée a englobé plusieurs bourgades et villages de la région. Partout, Mgr Raï s'est fait l'avocat de la coexistence et de l'unité de la Montagne et du Liban, mais aussi le porte-voix du nécessaire soutien « matériel, moral et social » au retour des populations déplacées, ce retour restant, selon lui, une « affaire délicate et prudente ».
À Moukhtara, le patriarche maronite a exprimé dans une allocution son estime à l'égard de M. Joumblatt pour l'œuvre de réconciliation qu'il avait accomplie aux côtés du patriarche Sfeir et pour ses « efforts continus en vue du retour de toutes les personnes déplacées dans leurs villages et la récupération de leurs biens et de leurs terres ».
Mgr Raï a également salué la « volonté sincère » de M. Joumblatt de « consolider la coexistence dans la région du Chouf, notamment entre chrétiens et druzes ».

Le collier de perles
Le patriarche a saisi l'occasion pour relater un fait remontant à l'année 1954. Une cérémonie avait eu lieu cette année-là dans le Chouf, lors d'un transfert d'une statue de la Vierge Marie. Le leader druze, Kamal Joumblatt, père de Walid, s'avance vers la statue tenant dans sa main un collier de perles ayant appartenu à sa mère, Nazira. Il dépose le collier et écrit ces mots sur le registre officiel de la cérémonie : « J'offre ce collier du cou de ma mère humaine à celui de Notre Vierge mère. »
« Cette initiative, a dit Mgr Raï, il faut la regarder à la lumière de notre réalité présente. Il nous faut considérer le collier de perles comme une incitation à un nouveau contrat national et social ( « collier » et « contrat » se traduisent par le même mot en arabe : « aaqd » ) fondé sur notre pacte national et sur la formule libanaise et de nature à résorber les séquelles du passé et instituer un avenir fait de davantage de cohésion et de concorde. »
« Ma visite, a-t-il ajouté, vise à poursuivre et activer le processus de réconciliation entre les maronites et les druzes, mais aussi entre toutes les composantes de la Montagne, quels que soient leur confession, leur parti et leur appartenance. »
Car, selon lui, « le retour, après la tragédie de l'exode, reste une affaire extrêmement délicate et prudente. C'est pourquoi il faut accorder à ce processus le soutien qu'il mérite matériellement, moralement et socialement. Cela vaut d'autant plus que la Montagne n'assume pas seulement sa propre responsabilité, elle assume celle de toute la nation, dans la mesure où elle est le noyau auquel sont rattachées l'ensemble des régions libanaises ».
« La coexistence et la relation historique entre chrétiens et musulmans sont le fondement de la réconciliation et sa garantie. Le pacte du vivre- ensemble préserve la spécificité de chaque communauté et de chaque groupe, il les protège de la dissolution dans des ensembles plus vastes et de l'hégémonie et leur donne tout leur rôle dans la pérennité de l'entité libanaise et dans la participation au pouvoir, à la gestion, à la coopération et à la solidarité sociale », a poursuivi le patriarche.
Et d'ajouter : « Mais il y a aussi un autre fondement à la réconciliation dans la Montagne : il réside dans le fait que le Mont-Liban a été le modèle d'une réalité indépendantiste que les druzes et les maronites ont préservée avec un sens national (...) depuis l'ère des émirs Maan. »
« Nous souhaitons aujourd'hui parachever ensemble le processus de réconciliation et nous voulons que cet effort s'étende sur tout le territoire libanais et l'ensemble des composantes de notre société. Tout le monde devrait se rassembler au sein d'une unité de coalition reflétant le visage composite du Liban et nourrissant ce pluralisme. Mais pour réaliser la réconciliation, il faut que le droit au retour englobe tous ceux qui ont été déplacés et il faut leur assurer une vie digne sur leur terre dans le cadre d'un plan de relance économique et sociale », a-t-il dit.

La neutralité du Liban
Le patriarche a ajouté : « En tant que chrétiens, nous œuvrons pour l'unité intérieure dans le cadre d'un État civil et démocratique, séparant totalement la religion de l'État, préservant la foi en Dieu et respectant toutes les religions et leurs coutumes. Nous œuvrons aussi pour renforcer la liberté dans tous ses aspects, les droits et les devoirs de la citoyenneté, l'allégeance absolue à la patrie et le respect de ses institutions et l'égalité entre tous. »
« Nous sommes attachés au maintien des liens entre le Liban et les deux communautés arabe et internationale (...) et à la consécration du Liban en oasis de rencontre des civilisations et des religions. Il faudrait donc le proclamer État neutre qui s'abstient d'intégrer des alliances et des axes militaires régionaux ou internationaux », a lancé Mgr Raï, saluant par ailleurs « les efforts de nos frères druzes pour préserver leur spécificité face à toute domination, hégémonie ou tentative de dissolution ».
Sur la loi électorale, le patriarche s'en est tenu à une formule consensuelle générale, se disant pour une législation « garantissant le droit des citoyens résidents et émigrés à choisir leurs représentants » et de façon à ce que ces derniers « ne leur soient imposés ni par l'hégémonie politique ou numérique ni par l'argent ou les armes ».
« Les Libanais s'apprêtent à recevoir le pape Benoît XVI. Sa visite est historique. C'est une occasion qui montre au monde l'importance du Liban en tant que terre de paix, de rencontre et de dialogue entre les religions et les cultures et qui souligne son rôle dans son environnement moyen-oriental en tant que facteur constructif et créateur au niveau du développement global et de la diffusion des valeurs de la modernité et de la mondialisation », a-t-il dit.
« Notre vœu en tant que Libanais est de vivre en coopération et solidarité continuelles, chrétiens et musulmans, dans l'égalité et le respect mutuel, et d'être des messagers de paix, de dialogue et de développement en vue d'un véritable printemps arabe satisfaisant les aspirations et les besoins des peuples de la région », a-t-il conclu.
De son côté, M. Joumblatt, qui avait pris la parole en premier, a salué, lui aussi, les efforts du patriarche en vue de « consolider la coexistence, le pluralisme et le respect de la variété ». « Nous lui souhaitons le succès, du Akkar (où le patriarche a récemment effectué une tournée similaire) au Chouf et à partout ailleurs », a-t-il dit.
« Nous avions conclu avec son prédécesseur, Nasrallah Sfeir, la réconciliation de la Montagne. Il nous reste à souhaiter de refermer ensemble, si les circonstances le permettent, une plaie qui continue de saigner, celle de Brih », l'un des rares villages de la Montagne où la réconciliation druzo-chrétienne n'a pas encoe eu lieu du fait de litiges, notamment fonciers.
« Nous devons, au sujet de cette localité, nous entendre sur une chose, c'est qu'un certain nombre de ceux qui reviennent (chrétiens) et de ceux qui y sont (druzes) ont mis des entraves face à la réconciliation. La réconciliation des humains est plus importante que la pierre. Les maisons qui ont été construites sur les terrains d'autrui doivent disparaître », a lancé le chef du PSP.
M. Joumblatt a en outre souligné l'importance de la visite du pape au Liban et appelé les druzes à participer en masse à l'accueil du souverain pontife.
Auparavant dans la journée, le patriarche maronite avait poursuivi son périple dans la région du Chouf, où il a célébré une messe dans le village de Fouara.
Au cours de l'office qui a eu lieu en l'église Saint-Antoine-le-Grand, il a affirmé que « les chrétiens ne peuvent oublier leur identité (...). Ils sont porteurs d'un message au Liban et au Moyen-Orient ». Selon lui, la visite du pape renforcera ce « message de paix » dans la région.
Samedi, le patriarche avait entamé sa tournée dans le Chouf, au milieu de cortèges et de foules chrétiennes et druzes, par le village de Kneissé. Il s'est également rendu à Ammiq, Kfar Nabrakh, Fraydis, Barouk, Aïn Zhalta, Bmehray (caza de Aley), puis Beiteddine.
À Barouk, bourgade à majorité druze, Mgr Raï s'est rendu au devant du mausolée de cheikh Abou Hassan Aref Halawi, autorité spirituelle druze, décédé il y a quelque temps. Entouré de religieux chrétiens et druzes, le patriarche a récité une prière en mémoire du défunt et prononcé un hommage.
La tournée aurait dû inclure le village, à majorité maronite, de Kfar Qatra, mais un litige de préséance entre l'actuelle présidente du conseil municipal, Aline Nassar, et son prédécesseur, Wajih Nassar, a abouti à l'annulation pure et simple de l'étape, alors même que la localité avait été décorée pour l'accueil.



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lundi 10 septembre 2012

Printemps arabe vu par le St Siege


L’analyse du « réveil arabe » par le Saint-Siège
À quelques jours du déplacement de Benoît XVI au Liban, le nouveau secrétaire du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le P. Miguel Ayuso, est intervenu à Istanbul, le 8 septembre, sur la vision qu’a le Vatican du « réveil du monde arabe ».
Avec cet article
Spécialiste de l’islam, le P. Ayuso, nommé par Benoît XVI en juillet dernier secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux reconnaît que, si au début, le « printemps arabe » avait été regardé avec beaucoup d’espoir au Vatican, aujourd’hui, en revanche, le pape observe avec tristesse les violences et les craintes qui se manifestent, ainsi que « les atteintes à la dignité inaliénable de chaque personne humaine et de ses droits fondamentaux  ».
Dans un certain nombre de pays, la tenue d’élections démocratiques est un pas vers l’établissement d’une nouvelle légitimité, reconnaît encore le P. Ayuso dans un important discours prononcé lors d’une rencontre interreligieuse en Turquie, mais il ne faut pas sous-estimer le danger que « le pouvoir démocratique soit utilisé pour légitimer des idéologies fondamentalistes et extrémistes  ». Ces dernières représentent un danger, non seulement pour les minorités, et notamment les minorités chrétiennes du monde arabe, mais pour l’ensemble de la population musulmane qui se dit modérée. Cette dernière est tout aussi inquiète, note-t-il, « de l’extrémisme religieux, et de l’imposition de la charia comme unique source du droit dans ces pays  ».
Pour le Saint-Siège, explique encore le P. Ayuso, les nouveaux responsables du monde arabe doivent d’abord s’attaquer aux défis concrets du chômage et des difficultés économiques de la population. Malheureusement, des islamistes assimilent les démocraties occidentales aux défauts de celles-ci, (rejets des valeurs religieuses, consumérisme, immoralité), et de ce fait, rejettent l’ensemble des valeurs démocratiques.

RÉFLEXION SUR LES RELATIONS ENTRE L’ISLAM ET L’ÉTAT

De ce point de vue, le P. Ayuso fait longuement référence au document de l’université Al-Azhar, qui pour lui représente une contribution « extrêmement importante  » des plus hautes autorités religieuses au système politique, même si, ajoute-t-il, il est encore difficile de savoir si ce document aura un impact dans la construction politique en cours en Égypte.
Ce texte présente une réflexion sur les relations entre l’Islam et l’État, et appelle à la constitution d’une forme de gouvernement élu démocratiquement qui puisse garantir le respect des libertés individuelles. Ce document, qui « affirme les principes de dialogue, de tolérance et de respect, et rejette l’instrumentalisation de la religion  » s’inscrit dans le fil de toute une tradition de l’enseignement de l’islam. En particulier, le P. Ayuso rappelle les quatre principes mis en avant par Al-Azhar : liberté de croyance, liberté d’opinion et d’expression, liberté de recherche scientifique, liberté de création littéraire et artistique.
Dans ce même discours, le P. Ayuso précise aussi la position du Saint-Siège vis-à-vis du conflit syrien : cessation immédiate des violences de part et d’autre ; dialogue nécessaire pour répondre aux attentes légitimes du peuple syrien ; réaffirmation de l’unité du pays au-delà des affiliations ethniques et religieuses ; appel à la communauté internationale pour qu’elle s’implique dans un processus de paix en Syrie et dans toute la région.
La Croix-9/92012









dimanche 9 septembre 2012

L'Imam accusateur de la jeune fille chrétienne Rimsha est accusé - la justice pakistanasie libère sous caution la jeune Rimsha


La justice pakistanaise a autorisé vendredi 7 septembre la libération sous caution de Rimsha, cette jeune chrétienne accusée d'avoir profané le Coran et emprisonnée depuis trois semaines. 
Des policiers pakistanais montent la garde vendredi 7 septembre devant le tribunal à Islamabad où...

L'imam de la mosquée voisine mis en cause

La jeune fille illettrée, âgée d'environ 14 ans selon des médecins qui l'ont examinée, est emprisonnée depuis trois semaines après avoir été accusée par des voisins d'avoir brûlé des versets du Coran, un crime passible de la prison à vie au Pakistan, dans son quartier pauvre de la périphérie de la capitale.
Mais de nombreuses voix - ONG pakistanaises, dignitaires musulmans pakistanais, diplomaties occidentales, Vatican - s'étaient élevées pour demander un examen équitable de l'affaire, redoutant un complot contre la jeune fille. Au terme d'une enquête, la police avait écroué l'imam de la mosquée voisine de la jeune chrétienne. Il est accusé d'avoir lui-même introduit des pages du Coran dans les feuilles brûlées que lui avait rapportées un voisin, afin "d'expulser " les chrétiens du quartier, et serait donc l'auteur du blasphème.

Fwd: Les salafistes tissent leur toile dans le monde arabe (Le Figaro 08/09/2012)


Objet: Les salafistes tissent leur toile dans le monde arabe (Le Figaro 08/09/2012)

Les salafistes tissent leur toile dans le monde arabe (Le Figaro 08/09/2012) 

Ces partisans d'un islam ultrarigoriste aspirent à conquérir le pouvoir, mais refusent de lâcher du lest.
Du Caire à Tunis en passant par la Syrie, c'est l'arme favorite des salafistes: la prédication (da'wa). «Nous cherchons à ouvrir des bureaux de prédication dans tous les villages, afin que les Syriens retrouvent leur attachement à l'islam, après quarante ans de doctrine laïque baasiste», explique un militant salafiste joint au téléphone près d'Idlib. «Comme sous le communisme avec le Che, chaque combattant salafiste anti-Bachar se doit d'être aussi un propagateur de la foi», ajoute cet activiste, qui se félicite de voir les librairies de sa région de nouveau approvisionnées en livres d'Ibn Taymiya, le grand prêcheur salafiste du XIIIe siècle, interdit par le parti Baas.

Les révoltes arabes ont fait apparaître sur le devant de la scène ce courant de pensée qui prône un retour aux sources de l'islam, en réaction à la sécularisation des sociétés arabes et au modernisme occidental. En Égypte, à la surprise générale, le parti salafiste Nour (lumière) a remporté 24,4 % des suffrages aux législatives. En Tunisie, les coups d'éclat des «Partisans de la charia» inquiètent. Et en Syrie, de nombreuses brigades engagées dans la lutte armée (Faucons de Damas, Ahrar al-Cham) se réclament ouvertement de l'idéologie salafiste. Partout, la nébuleuse bénéficie de l'appui politique de l'Arabie saoudite, la maison mère du salafisme, et de son bras armé, la Ligue des oulémas musulmans.

Un État islamique en Syrie?

Grâce aux mouvements de contestation, les salafistes auraient effectué «une mue idéologique», soutiennent certains spécialistes, comme l'universitaire Mathieu Guidère. «Ces nouveaux salafistes sont pragmatiques et pacifiques», affirme-t-il. Au jugement de Dieu, ils préféreraient désormais celui des urnes, qui les met en position d'arbitre en Égypte et, à un degré moindre, en Tunisie. «Les salafistes connaissent leur poids exact dans la société, ils ne rêvent plus du grand soir», estime Mathieu Guidère. Plus question de faire revivre les musulmans comme au VIIe siècle. Leur projet de «réformation» de la société se heurte à la réalité du terrain, et surtout à la concurrence d'autres factions islamistes, les Frères musulmans en particulier, soutenus eux par le Qatar, où est abrité un de leurs leaders spirituels, le cheikh Youssef al-Qaradawi, à la tête, de l'Union des oulémas musulmans.

Poussée par des oulémas saoudiens, eux-mêmes réformateurs, la mouvance salafiste est aujourd'hui en ébullition. Mais de nombreux débats n'ont pas encore été tranchés. Sur leurs relations avec l'Occident, par exemple. Peuvent-ils, également, renoncer à leur dogme d'un rejet de toute alliance ou cohabitation pacifique avec des non-musulmans? «Le non-musulman pourra participer aux structures dirigeantes de notre futur État, mais avec des limites, explique l'activiste syrien. D'abord, nous ne devons pas contredire la sunna (la loi de Dieu, NDLR) et le Coran. Ce qui n'est pas négociable non plus, c'est que le président de la République devra être musulman. En revanche, l'Assemblée du peuple pourra compter des non-musulmans, mais il nous faut trouver un moyen pour que ces derniers, s'ils venaient à y être majoritaires, ne puissent pas édicter une loi contraire à la charia: par exemple, autoriser l'alcool pour les touristes sous le prétexte que cela augmenterait les recettes du pays.»

La frontière entre le salafisme politique et le salafisme djihadiste reste souvent ténue. L'exemple syrien est encore là pour le prouver. «Contrairement à notre brigade, reconnaît le militant d'Idlib, d'autres groupes salafistes veulent imposer par la force un État islamique en Syrie.»

Par Georges Malbrunot




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Fwd: Visite de Benoît XVI: interwiew exclusive du Père Samir Khalil Samir, sj. Expert au Synode d'Octobre 2010


Objet: Visite de Benoît XVI: interwiew exclusive du Père Samir Khalil Samir, sj. Expert au Synode d'Octobre 2010


Visite de Benoît XVI: interwiew exclusive du Père Samir Khalil Samir, sj. Expert au Synode d'Octobre 2010

(Expert au Synode Spécial sur les Eglises orientales,

Rome - octobre 2010)

Samedi 8 septembre 2012

pour www.chretiensdorient.com
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Q-Père Samir, d'où venez-vous ? Pouvez-vous vous présenter ? Je crois que vous vivez, aujourd'hui, à Beyrouth…

R-Je suis né au Caire (Egypte) en 1938. J'ai vécu dans la banlieue de la Capitale. Ma famille est catholique-orthodoxe. Je suis un fils de l'Eglise Copte Catholique. En 1955, je suis entré dans la Compagnie de Jésus. Je réside actuellement à la Résidence des Pères Jésuites, à Achrafieh (Beyrouth). Nous sommes en tout une trentaine de jésuites à y demeurer. C'est, également, le lieu de résidence de la Curie provinciale. Le Provincial y réside. Nous avons aussi parmi nous l'ancien Supérieur général, le Père Kovenbalch, qui travaille dans le Centre que je dirige, le CEDRAC.

Q-Pouvez-vous nous dire comment vous relisez votre vocation dans la famille ignacienne? Vous avez choisi d'être Jésuite. Pourquoi ?

R-Je situe l'Appel à la vie religieuse aux alentours de 7 ans. C'était à Héliopolis dans la banlieue du Caire. Je me souviens, j'étais sur le balcon. Je ne pourrais pas donner d'explication raisonnée à ce sentiment d'Appel : Dieu m'appelait à être prêtre. Cette motion intérieure s'imposait à moi. Je l'ai tout de suite dit à ma mère. Cela n'a jamais disparu durant toutes ces années. Je n'ai jamais eu de doute sur cet Appel. Au moment du Baccalauréat, j'avais 17 ans, je suis entré au Noviciat de la Compagnie de Jésus : les Jésuites, qui était alors à Aix-en-Provence.

Q-Quel est votre cursus universitaire ?

R-J'ai accompli, par la suite, quatre années de Lettres et de Philosophie et trois années d'Islamologie à Aix-en-Provence (France). J'y ai soutenu ma Thèse de Troisième Cycle. Pour satisfaire aux obligations militaires (j'en ai été, du reste, dispensé), je suis rentré en Egypte après 9 ans d'absence. J'ai enseigné un au Séminaire Copte Catholique de Maadi (Le Caire). Je suis alors reparti en France pour faire les 4 ans de théologie, à Lyon-Fourvière, mais les circonstances m'ont amené à faire la 2° année à Maastricht (Pays-Bas), et en juillet 68 j'ai été ordonné au rite copte.

De retour à nouveau dans mon pays, j'ai travaillé durant 7 années pour le développement social en Haute Egypte (alphabétisation, surtout). C'est une région très pauvre, tout en poursuivant mon enseignement au Séminaire Copte Catholique. et en publiant chaque mois un petit article en arabe sur le patrimoine arabo-copte. A partir de 1970, et ce durant 5 ans, j'enseignais en parallèle à Beyrouth : la théologie arabe chrétienne à la Faculté de Théoliogie de l'Université Saint-Joseph, et la Liturgie à l'Université du Saint-Esprit de Kaslik (USEK) . Puis les choses se sont enchaînées assez rapidement…

De Février 1975 à Octobre 1986, j'ai été appelé pour enseigner à Rome à l'Institut Pontifical Oriental et à l'Institut d'Etudes Arabes et Islamiques (le PISAI) ; mais aussi à Naples et à Paris aux Facultés jésuites - le Centre Sèvres… où je donne encore régulièrement des cours. C'est de Rome que j'ai lancé la collection "Patrimoine Arabe Chrétien" dont le volume 30 va paraître, puis la collection "Textes et Etudes sur l'Orient Chrétien" dont le dernier volume nous a été volé. La plupart de ces travaux ont été réalisés par des chercheurs ayant fait leur doctorat avec moi sur notre patrimoine.

En 1986, j'ai été rappelé au Liban pour y enseigner la théologie à l'Université Saint-Joseph. J'y ai fondé le CEDRAC (Centre de documentation et de recherches arabes chrétiennes), qui a fêté l'an dernier ses 25 ans. Le but était de faire connaître et revivre le patrimoine arabe des chrétiens et leur contribution à la culture scientifique, philosophique et littéraire du monde arabe. En arrivant à Beyrouth, l'USEK m'a demandé d'être co-directeur de leur revue scientifique d'études syriaques et arabes chrétiennes, "Parole de l'Orient", dont le volume 38 est en préparation. Une petite collection de vulgarisation, les "Cahiers de l'Orient Chrétien", a été publiée pour faire réfléchir sur la place des chrétiens dans le monde arabe. Enfin, depuis une dizaine d'années, le CEDRAC a lancé une collection bilingue (italien-arabe) intitulée "Patrimonio Culturale Arabo-Cristiano", avec des textes du patrimoine arabe des chrétiens, ainsi qu'une revue internationale, en collaboration avec l'Université de Cordoue, intitulée "Collectanea Christiana Orientalia".

Le but dans tout cela est double: aider les chrétiens orientaux à re-découvrir leur patrimoine oriental, notamment arabe ; aider les musulmans et le monde entier à ne pas identifier islam et arabité: les chrétiens, notamment ceux de langue syriaque, ayant joué un rôle de premier plan dans l'édification de la civilisation arabe. Personnellement, j'ai essayé de contribuer aussi par les cours, les conférences et surtout les publications à faire connaître ces dimensions de la culture orientale chrétienne. Dans ce but, j'ai publié une soixantaine d'ouvrages et ai rédigé quelques 400 articles de recherches, et plus d'un millier d'articles de vulgarisation sur la situation actuelle des chrétiens dans le monde musulman, comme contribution au dialogue islamo-chrétien.

Q-Votre nom est attaché depuis de très nombreuses années à l'étude des Eglises d'Orient, aux chrétiens orientaux, aux études islamo-chrétiennes, ainsi qu'au dialogue entre les religions.
Que pouvez-vous en dire ? Y percevez-vous des évolutions ?

R-Les études arabes chrétiennes ont fleuri de plus en plus ces dernières années. J'ai formé une cinquantaine de Doctorants aux Etats-Unis, en Europe et au Moyen-Orient, qui eux-mêmes enseignent ou dirigent des Centres.
Les Coptes orthodoxes s'intéressent de plus en plus à leur patrimoine. J'ai eu la joie d'enseigner à l'Université grecque-orthodoxe de Balamand (Liban) ainsi que dans des monastères coptes orthodoxes.
Les très nombreux congrès sur le patrimoine arabe des chrétiens montrent l'intérêt suscité par ces recherches. Il y a deux ans, une association internationale s'est créée, NASCAS (North Amercian Society for Christian Arabic Studies) avec des échanges quotidiens de collaboration.

Pour ce qui est de l'Islam, il me semble qu'à la fois l'enseignement est en progression et que le dialogue se multiplie. Néanmoins, il perd sans doute aujourd'hui en profondeur. Il n'y a pas, par exemple, de véritables équipes de dialogue. Il y a, me semble-t-il, un sentiment de retrait et de recul depuis une trentaine d'années. Les relations politiques ont elles aussi reculé. Les affrontements augmentent. Le Monde musulman se trouve affronté à la radicalité fondamentaliste… Le dialogue n'avance pas vraiment dans le fond. « Dans la masse, c'est plutôt le raidissement ». L'immigration venant des pays musulmans vers l'Europe n'a pas amélioré les relations entre musulmans et chrétiens… Parfois même ça a régressé.

Il y a une crise indubitablement entre ces deux cultures : une forte crise du Christianisme et une forte crise de l'Islam en des domaines différents.

Forte crise du Christianisme : perte d'identité, laïcisation de plus en plus prégnante, perte du sentiment religieux…

Forte crise de l'Islam : régression vers le fondamentalisme, l'extrémisme, le fanatisme…

Q-Aux vues de votre expérience solide et de votre expertise au Proche-Orient et dans le monde entier, le Pape Benoît XVI vous a appelé comme Expert au Synode Spécial sur les Eglises orientales. Selon vous, quels vont être les points les plus saillants sur lesquels l'Evêque de Rome – Successeur de Pierre – va insister dans ce Document post synodal ?

R- Le Synode d'octobre 2010 a été préparé un an et demi avant la date de sa tenue ; et ce par petits groupes avec les 7 Patriarches catholiques d'Orient, l'Equipe du Synode et les Experts. Deux textes ont été élaborés : les Orientations (Lineamenta) et le Document de travail (Instrumentum laboris). Ce dernier avait été remis par le Pape Benoît XVI aux Patriarches et aux évêques, en juin 2010, lors de son voyage à Chypre. Il a servi de base pendant trois semaines au travail de l'Assemblée synodale en octobre 2010 ; de là sont sorties une série de questions qui ont permises d'élaborer un brouillon (il y a six mois) en vue de la rédaction finale de l'Exhortation post synodale. L'Exhortation a été rédigée par le Pape lui-même.

Ce texte remis en septembre 2012 devrait servir d'orientation pour les années à venir, en définissant le rôle et la place des chrétiens au Moyen-Orient.
Nous pouvons relever six axes importants :

1.  Réforme et renouvellement des Eglises orientales… Renouvellement spirituel et théologique. Réforme de la liturgie de façon à ce qu'elle soit plus vivante. Réforme de la structure de la communauté chrétienne (clergé et laïcs) pour que l'Eglise soit moins cléricale, et qu'il y ait une meilleure collaboration entre les premiers et les seconds.

2. Dimension œcuménique… Renforcement les liens et l'Unité, autant que l'on peut, avec les Orthodoxes. Tout ce que l'on pourrait faire ENSEMBLE devrait avoir autorité sur ce que l'on pourrait faire séparément !!! Retourner davantage à nos racines apostoliques ; puisque toutes nos Eglises sont apostoliques.

3.  Dialogue avec le Monde Musulman et le Judaïsme… Comment trouver des racines communes ? Souligner la spécificité de chacun, et voir ce que l'on a en commun (la culture, la langue…). ENSEMBLE, faire ensemble TOUT ce que l'on peut faire, et en même temps favoriser un dialogue en VERITE et en AMOUR. C'est exigeant, bien sûr… Le dialogue n'est pas en contradiction avec la nécessité (aussi) d'annoncer l'Evangile à nos Frères musulmans par toute notre vie et par notre parole.

4. Un engagement social renouvelé et affirmé des chrétiens pour les Pauvres. Dimension sociale… L'Exhortation voudrait mettre l'accent sur les plus Pauvres ainsi que sur les Droits humains inaliénables : Droits humains de liberté de croyance et de liberté de conscience, égalité entre Tous ; notamment entre les femmes et les hommes, les chrétiens et les musulmans, les croyants et les non-croyants… Pour aller dans le sens d'un idéal de justice sans distinction entre riches et pauvres.

5.  Un projet éducatif pluriel ouvert aux non-chrétiens, en particulier aux Musulmans. Aider nos sociétés arabes à s'ouvrir à d'autres cultures et à les comprendre. Le rôle des chrétiens, en ce sens, pourrait être particulièrement important pour fonder un projet politique commun.

6.  Un engagement des chrétiens dans le Monde pour réformer la Société, dans la sphère politique pour construire une vie, une société plus humaine et plus juste pour Tous.
Dimension politique dans la Société… Proposition pour que la dimension étatique recouvre une citoyenneté partagée. L'Etat devrait garantir cette dimension égalitaire en Droits et en Devoirs pour chaque citoyen sans distinction de confessions religieuses. C'est un véritable projet de Société. Un Etat « sociétal » (dawlah madaniyyah) (non laïc comme on l'entend en Europe) qui ne soit pas de l'athéisme… Car en Orient à peu près tout le monde se réfère à une religion et a une foi plus ou moins vive. En ce sens, on ne peut parler de « laïcité » au sens où l'Occident l'entend.

Q-Selon vous, quels vont être les points les plus saillants sur lesquels l'Evêque de Rome – Successeur de Pierre – va insister dans ce Document post synodal ? La situation géopolitique et interconfessionnelle est très compliquée depuis deux bonnes années au Proche et Moyen-Orient (pour ne relever que ces années en mouvement).
Dans ce contexte particulier, pensez-vous que le Proche-Orient attend quelque chose de cette visite pontificale ?
Pensez-vous que les chrétiens – dans leurs grandes diversités – attendent eux-mêmes quelque chose ? Si oui, quoi ?

-R-En premier lieu, le fait que le Pape vienne au Liban est très important ! En venant, il dit : « Je prends le risque de venir chez vous, et je partage avec vous ce moment difficile que vous vivez ! ». Ensuite, il y a une certaine parenté dans les idées de l'Exhortation apostolique post synodale avec le dit « Printemps arabe ».
On est, je le crois, dans la même ligne eu égard à tout ce que je viens de souligner. Le message chrétien voudrait être celui-ci : « Restez autant que vous le pouvez sans emigrer . Vous avez une Mission !  Vous n'y restez pas seulement par tradition, mais parce que Dieu vous a confié une mission par rapport au Monde arabe et musulman. C'est une Mission de dialogue ; un pont entre les cultures et les religions. C'est une Mission spirituelle : vivre l'Evangile en Témoins de Jésus-Christ ».
Nous vivons depuis des décennies une situation d'inégalité, d'oppression insupportables ; d'où les réactions des jeunes générations. La situation géopolitique est tendue, est mauvaise pour ces raisons. Les chrétiens, et au-delà les populations que compose le Moyen-Orient, peuvent attendre une confirmation. C'est-à dire que ce que les jeunes dans ce « Printemps arabe » cherchent, ce en quoi ils rêvent – et les chrétiens aussi –, c'est bien ce que l'Eglise cherche à réaliser, ce qu'elle désire et recherche dans la justice et la non-violence. C'est une dimension absolument première et fondamentale. On ne peut pas réaliser ces rêves, changer les structures sans prendre les moyens que ceux prônés par l'Eglise catholique : moyens de justice, d'égalité, non-violents, sans discrimination. Le danger du « Printemps arabe » est de retomber dans d'autres formes de dictature… C'est donc un message de soutien que vient donner le Pape Benoît XVI à ce désir. La méthode, quant à elle, ne peut-être – je le redis encore – que non-violente, croyante, non fanatique. C'est d'abord, en collaborant avec les plus proches, géographiquement, entre pays arabes et avec les pays non-arabes (Israël, la Turquie, les Kurdes), puis avec l'Occident et le Monde entier. Il s'agit d'un Projet ouvert sur toutes les cultures, tout en ayant approfondi la nôtre… C'est la recherche, en fin de compte, d'une Société qui donne sa chance à chacun pour pouvoir vivre décemment.

Que faudrait-il faire dès le lendemain de la visite papale pour « recevoir » dans chaque Eglise, dans chaque pays, dans chaque paroisse et mouvement, dans chaque Ordre ou Congrégation religieuse cette Exhortation apostolique post Synodale sur les Eglises Orientales et pour le Proche-Orient ? Quel travail pastoral envisagé ? Quel dialogue avec les religions monothéistes … ? Je proposerais le schéma suivant: Jusqu'à Noël, étudier le Document remis par le Pape à toutes les Eglises orientales et à l'Eglise universelle. Cette étude pourrait se faire par petits groupes qui feraient remonter la quintessence de ce qui a été dit et/ou proposé. Pendant la période de l'Avent, on pourrait organiser un Congrès par Eglise ou par pays pour réfléchir ensemble : qu'est-ce qu'on peut dégager de ce texte ? Que peut-on retenir des remontées ? Qu'est-ce que ça peut vouloir dire avec et pour l'Eglise ? Comment va-t-on se mettre en chemin ? Comment allons-nous nous réformer en partant de tel ou tel aspect de l'Exhortation apostolique ? Comment des équipes pourraient se former pour travailler sur l'ensemble des questions ou sur un domaine particulier ? Chacun le fera selon son charisme propre… Ensuite, il faudrait reprendre tout ceci une fois par an pour vérifier les réalisations faites. C'est un défi pour l'ensemble des Eglises orientales.

Q-Auriez-vous une conclusion provisoire et quelques pistes à nous donner dans l'attente de l'accueil du Pape Benoît XVI ?

R-Les chrétiens ont perdu l'ESPERANCE ; et c'est pour cela qu'ils quittent leur pays, leurs terres. Il faut la retrouver, et voir en chaque domaine comment peut surgir ou ressurgir cette espérance… dans le social, l'œcuménisme, l'Education, les relations inter-religieuses. Je crois qu'il ne faut pas nous « bloquer » sur cette Exhortation. Il nous faut regarder à partir de ce texte bien sûr, mais aussi au-delà. Par exemple, il nous regarder ce qui va se dire à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'ouverture du Deuxième Concile œcuménique du Vatican en octobre prochain. Ce sera également le commencement à Rome du Synode spécial sur « La nouvelle évangélisation ». Il nous faudrait aussi regarder les expériences pastorales similaires faites ailleurs (Maghreb, Afrique sub-saharienne, Amérique latine…, en Europe et au-delà). Oui, je crois que l'Europe aussi peut aider discrètement à la réflexion et à la mise en place de ce projet pour le Moyen-Orient. Au plan matériel, il y a des projets réalisables seulement s'il y a une aide matérielle, une collaboration, des synergies, une collaboration plurielle. On peut nourrir le projet de voir les orientaux de la diaspora réfléchir avec les orientaux restés au Moyen-Orient sur ces sujets. Il y aurait, de toute évidence, une mission particulière par rapport au Monde musulman pour dépasser le blocage Orient/Occident ; qui nous le voyons dérape. Peut-être que nous pourrions apporter, nous chrétiens orientaux, ici ou là, une aide réelle ?!? Voir quels sont les problèmes que les musulmans rencontrent dans l'intégration, les problèmes de spiritualité, de culture… ? Qu'est-ce que les musulmans vivent comme difficultés ? Comment les chrétiens orientaux pourraient les aider ? Réfléchir avec eux sur ces points précis. Le dialogue infléchirait les tendances exacerbées.

Les éléments communs que nous partageons portent cette réalité…


Interview réalisée par le Père Patrice Sabater,

le 3 septembre 2012 ©

copyright - chretiensdorient.com






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"Monsieur Vincent: un regard sur l'Homme

et sur le Monde,- une spiritualité au service

de Tout l'Homme".



Entretien donné par le P. Patrice Sabater,

le 23 oct. 2011, à Mejdlaya (Liban)

aux Jeunes adultes vincentiens

de l'Equipe missionnaire de Mejdlaya

Texte intégral sur FAMVIN:  http://famvin.org/fr



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Visite de Benoît XVI: interwiew exclusive du Père Samir Khalil Samir, sj. Expert au Synode d'Octobre 2010
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samedi 8 septembre 2012

الأب دالوليو:المسيحيون مشاركون بالثورة السورية مع كل المواطنين الأشراف


الأب دالوليو:المسيحيون مشاركون بالثورة السورية مع كل المواطنين الأشراف
النشرة -السبت 08 أيلول 2012،   آخر تحديث 09:25

لفت المستشرق والباحث في العالم العربي أندريا فينشنسو غالدي ان "المسيحيين والمسلمين في سوريا كانوا يعيشون بسلام معاً لزمن طويل ومنذ ما قبل سلطة البعث، لكن البعض يوافق، ويا للعجب، مع حملة الحكومة الدعائية القائلة بأن الأقليات هي بحاجة لهذا النظام ان يبقى لكي يحميها".
كلام غالدي جاء خلال حلقة حوار تحت عنوان "دور لبنان في نهضة العالم العربي الجديد" انعقدت في المقر العام لحزب "القوات اللبنانية" في معراب.
واعتبر ان "الاكثرية "الصامتة" في المسيحيين تبدو متجهة الى اختيار ما تعتبره أقل الشرّين: نظام عربي شامل من المفترض ان يكون مدنياً بدلاً من حكومة اسلامية منتخبة من خلال انتخابات نزيهة".
وسأل غالدي "لماذا يحتاج المسيحيون الى أحدٍ ما، كطاغية أو حزب، كي يحميهم؟ هل يخافون فرض الشريعة كما نقرأ في معظم صحافة الغرب؟". وذكّر ان "القوانين المصرية والعراقية والسورية كانت دائمة التجذّر في مبادئ الشريعة فيظل الحكّام القوميين وما خصَّ أخذ الاحتياطات، وقد كان المسيحيون ضحايا العنف الاسلامي طوال تاريخهم في الشرق الأوسط، تماماً كما كان الأوروبيون الصليبيون ومن ثم المستعمرون يهاجمون المسلمين".
ورأى "انه طالما ان المسيحيين يتصورون أنفسهم كياناً بحاجة الى الحماية لا مكوناً مساهماً في دَمَقرطة مجتمعات الشرق الاوسط، فهم سيُشبهون عضواً مزروعاً في النسيج الاجتماعي، ولسوف ينكثون بتراثهم التاريخي المتمثل بمدّ الجسور التواصلية والحضارية والثقافية والتقنية بين اوروبا والعالم العربي، ولسوف يشجعون العودة التعيسة الى استغلال الانشقاقات المذهبية من قبل القوى الغربية، وهذا يعني، في سوريا مثلاً، تقسيم الدولة الى دويلات مسيحية وعلوية ودرزية، تماماً كما كان الامر ابان الانتداب الفرنسي".
وختم "ان المسؤولية في صمت المسيحيين وسط ما يُسمّى بالربيع العربي تقع بدرجة كبيرة على المؤسسات الدينية وميلها العميق الى الأنظمة التسلطية"، مشيرا الى انه "رغم ذلك، كان ان طُردت من سوريا إحدى الشخصيات الدينية القليلة التي عبّرت بوضوح عن انتقادها لممارسات النظام السوري، وهي الأب باولو دالوغليو"، لافتا الى انه "خلاف ذلك، فان معظم رجال الاكليروس السوري، كما البطريرك الماروني بشارة الراعي، اظهروا دعماً واضحاً للفظاعات المرتكبة من الدولة خلال الثورة".

كما كانت شهاد مصوّرة للأب باولو دالوليو اليسوعي، معلنا انه "ملتزم مع بعض الأصدقاء في صوم من أجل الحرية والديمقراطية وحقوق الانسان في سوريا، وأيضاً نصلي من أجل زيارة البابا بنديكتوس السادس عشر الى لبنان"، معتبراً ان "البابا يزور بيروت بصوت واضح يُنادي بحقوق الانسان الذي يجب ان يُحترم كشخص بشري له حقوقه ووجوب احترام حق الشعوب بالحصول على الديمقراطية الناضجة، فنحن في الشرق لسنا بشراً درجة ثانية بل نحن ينبوع حضارة المتوسط، وزيارة البابا ستكون بشارة وعلامة انتهاء هذه الأزمة الأليمة، فاللبنانيون يستقبلون الباب باسم كل مسيحيي الشرق والطوائف".
وأضاف "نحتاج مجتمعاً دينياً في أصالته ومدنياً في قراره واختياره، فالمجتمع الديمقراطي نريده لأنفسنا، والديمقراطية هي آلية لتدبير النزاعات البشرية دون اللجوء الى بحر من الدماء في كل مرة وفي كل أزمة"، لافتاً الى ان "سوريا حُرمت هذه الديمقراطية على مدى 40 عاماً وقد آن الوقت لتحصل عليه".
ورفض دالوليو اعتبار المسيحيين أقلية، معتبراً ان "المسيحيين والمسلمين واليهود بنوا معاً الحضارة العربية، فنحن كمسيحيين نؤمن بحقوق الفلسطينيين ونريد شرق أوسط يتسع لكلّ الناس، ونحن نريد بناء مستقبلاً متناغماً مع احترامنا لحقوق بعضنا البعض، فالمسيحيون مشاركون في الثورة السورية مع كل المواطنين الأشراف لخير كل المجتمع".
ورأى ان "الكفاح من أجل الحرية في سوريا لا حدود له، فالمسيحيون في حلب يحاربون الى جانب المسلمين لأجل حريتهم، ولا بد من كل الذين يكافحون ان يحترموا حقوق المدنيين ولا يجوز المس بهم كما يفعل النظام الذي يقصف الناس بالمدافع والطائرات والهيليكوبتر، فهذا قصف جبان من قبل جيش النظام السوري غير الأخلاقي الذي طرد المسيحيين من مدينة حمص".
وتوجّه الى المسيحيين في سوريا بالقول "لم نُخلق لكي نعيش خداماً لنظام استبدادي قاتل للناس والحريات، نحن مسيحيون لأجل الوطن ككل ولأجل جميع الناس الذين يعيشون فيه، والشعوب الناضجة تتغلب على المؤامرات بالتلاحم بين المواطنين ونحن نُشكّلُ وطناً مع جيراننا المسلمين، بالطبع هناك صعوبات ولكن أي مجتمع لم يواجه صعوبات؟ علينا اليوم ان نواجه صعوباتنا بجرأة مع نظرة صحيحة نحو المستقبل".
وختم دالوليو "نحن امام خيار تارخي، علينا ان نختار سوريا الحرية والديمقراطية، وعلينا ان نتحالف يداً بيد مع المسلمين الناضجين لكي نبني الوطن الذي نريده، فالتآخي الاسلامي-المسيحي لا يأتي من نظام من فوق بل هو خيار القاعدة الشعبية الديمقراطية، والحرية لا تأتي من المستبد بل من جارك المسلم الذي يقتنع معك بما نريده سوياً لسوريا، فأنا طُردت من سوريا وآسف لذلك لأنني لو لم أُطرد لكنتُ الى جانب إخوتي المسلمين والمسيحيين وأُعاني معهم لأجل سوريا المصالحة والحرية والديمقراطية،".
 
Envoyé de mon iPad jtk

توصيات سينودس كنائس الشرق الاوسط les propositions du Synode pour les eglises du Moyen Orient - resume en arabe

توصيات سينودس كنائس الشرق الاوسط
 
اختتم السينودس الخاص بكنائس الشرق الوسط الذي انعقد في روما في تشرين الاول ٢٠١٠  ب ٤٤ توصية او اقتراح ستكون في صلب الارشاد الرسولي الذي سيقدمه البابا الى مسيحيي المنطقة اثناء زيارته الى لبنان في ١٤-١٥١-١٦ ايلول الجاري .
ومن  اهم هذه التوصيات التي جاءت في ثلاثة فصول  ما يلي :

الفصل الاول  من التوصية ١ الى ١٥: 
- لفت انتباه العالم بأسره إلى الوضع المأساويّ الذي تعاني منه بعض الجماعات المسيحيّة في الشرق الأوسط التي تتحمّل كلّ أنواع الصعوبات التي تصل أحيانا إلى حد الاستشهاد.ه
- خلق مشاريع تعمل على استثمار الأرض، ليتمكّن أصحابها من البقاء فيها بكرامة والسعي الى استرجاع المفقود منها والمؤمّم. وليرافق هذا الجهد تفكيرٌ عميق حول معنى الحضور المسيحيّ ورسالته في الشرق الأوسط.
-الادارة المالية  - حتّى تتأمّن الشفافيّة، يجب اعتماد نظام مراقبة وتدقيق في شؤون الكنيسة الماليّة، والتمييز بوضوح بين ما هو ملك لها وما يعود للأشخاص العاملين فيها. كما تجب المحافظة على أملاك الكنيسة وخيراتها ومؤسّساتها
- تشجيع الحجّ المقدّس
-الالتزام بالعدالة والسلام والمطالبة بتطبيق توصيات الامم المتحدة : 
"تلتزم كنائسُنا الصلاة والعمل لأجل العدالة والسلام في الشرق الأوسط، وتدعو إلى تنقية الذاكرة، مفضِّلةً لغة السلام والرجاء على لغة الخوف والعنف. وهي تطالب السلطات المدنية المسؤولة بتطبيق توصيات الأمم المتّحدة الخاصّة بالمنطقة، ولا سيّما تلك المتعلّقة بعودة اللاجئين، والوضع الخاصّ بمدينة القدس والأراضي المقدّسة."
 الترسيخ في الارض -المشاركة والتنشئة وتعزيز روح التضامن:   
يجب على كنائسنا أن تُنشئ مكتبًا أو لجنة تُكلَّف بدراسة ظاهرة الهجرة ودوافعها، وذلك لإيجاد الوسائل لمواجهتها:
1. العمل على توعية المهاجرين لتعزيز روح التضامن والمشاركة لديهم مع بلدان المنشأ، وذلك بالمساهمة في المشاريع الراعويّة، والتنمية الثقافيّة، والتربويّة، والاجتماعية، والاقتصاديّة.
2. تربية مسيحيي المهجر على المحافظة بأمانةٍ على تقاليدهم الأصليّة.
3. تقوية رباط الشركة بين المهاجرين والكنيسة الأم
الهجرة والتنشئة
-نوصي كنائس البلدان المضيفة أن تتعرّف على لاهوت الشرقيّين وتقاليدهم، وتراثاتهم، وتحترمها في أنظمتها وممارستها الأسراريّة والإداريّة. فهذا الأمر يعزّز التعاون مع الكنائس الشرقيّة المتواجدة في بلدان المهجر، في ما يختصّ بتنشئة مؤمنيها ورعايتهم.

الهجرة إلى بلدان الشرق الأوسط

إنّ أوضاع العمّال الوافدين إلى الشرق الأوسط، مسيحيّين وغير مسيحيّين، ولا سيّما النساء، هي مسألة تعنينا بشكل كبير. فالكثيرون منهم يعانون من أوضاع صعبة تنال من كرامتهم.

ندعو السينودسات البطريركيّة، ومجالس الأساقفة، والمؤسّسات الخيريّة الكاثوليكيّة، ولا سيّما رابطة كاريتاس، والمسؤولين السياسيّين، والناس ذوي الإرادة الصالحة، أن يعملوا كل ما تسمح به صلاحيّاتهم، من أجل احترام الحقوق الأساسيّة للمهاجرين التي أقرّتها الشرائع الدوليّة، بغض النظر عن جنسيّة هؤلاء أو انتمائهم الدينيّ. ونحثّهم على ضرورة مدّ يد العون لهم في المجالين الإنسانيّ والقانونيّ. وينبغي على كنائسنا أن تسهر على تأمين المؤازرة الروحيّة الواجبة كعلامةٍ بيّنة للضيافة المسيحيّة والشركة الكنسيّة.

كنائس الإستقبال
في نطاق حسن استقبال المهاجرين إلى منطقتنا ومرافقتهم، تسعى كنائس الوطن الأم إلى التواصل المستمرّ مع كنائس البلدان المضيفة من أجل مساعدتها على توفير البنى الضروريّة لأبنائها، من رعايا ومدارس وأمكنة للتلاقي وغيرها.
_____________

الفصل الثاني من التوصية ١٦ الى ٢٩ 

الشركة الكنسية
أولاً: الشركة داخل الكنيسة الكاثوليكيّة

توصية رقم 16 : الشركة في الكنيسة الكاثوليكيّة
 1. خلق لجنة للتعاون بين الأساقفة الكاثوليك في الشرق الأوسط، تكلَّف بتعزيز الخطط الراعويّة المشتركة، وبنشر معرفة التقاليد المتنوّعة، وإنشاء معاهد متعدّدة الطقوس، ومؤسّسات خيريّة مشتركة.

2. تنظيم لقاءات دوريّة ومنتظمة بين السلطات الكنسيّة الكاثوليكيّة في الشرق الأوسط.

3. ممارسة التضامن المادّي بين الأبرشيّات الغنيّة والأقل غنىً.

4. إنشاء جمعيّة كهنوتيّة Fidei Donum لتشجيع التعاون المتبادل بين الأبرشيّات والكنائس.

توصية رقم 17 الحركات الكنسيّة الجديدة

يعترف العديد من الآباء بدور الحركات الكنسيّة الجديدة ذات التقليد الغربي المتواجدة أكثر فأكثر في كنائس الشرق الأوسط ويعتبرونها عطيّة من الروح القدس للكنيسة بأسرها....... ومن المستحسن أن تتخذ السلطة الكاثوليكية في كل بلد من بلدان الشرق الأوسط موقفًا رعويًّا موحّدًا بالنسبة لهذه الحركات واندماجها ونشاطها الرعوي.

توصية رقم 18- ولاية البطاركة
....يتمنّى الآباء أن يتمّ بحث مسألة امتداد ولاية البطاركة الشرقيّين على الأشخاص التابعين لكنائسهم أينما وجدوا في العالم، وذلك من أجل اتخاذ التدابير الملائمة.

توصية رقم 19- أوضاع المؤمنين الكاثوليك في بلدان الخليج

نرغب، بروح الشركة ولخير المؤمنين، أن تُنشأ لجنة تضمّ ممثلين عن دوائر الكرسي الرسولي المختصّة، والنوّاب الرسوليّين في المنطقة، والكنائس ذات الشرع الخاصّ المعنيّة، لتتولّى دراسة أوضاع المؤمنين الكاثوليك في بلدان الخليج ومسألة الولاية الكنسيّة فيها، واقتراح الحلول على الكرسيّ الرسوليّ ليقدّر جدواها، في سبيل تعزيز العمل الراعويّ.

توصية رقم 20 - راعويّة الدعوات

تقتضي راعويّة الدعوات الأمور التالية :
.......
3. أن تعدّ برنامج تنشئة روحيّة معمّقة للشباب الملتزمين في الحركات الرسوليّة

5. أن تحافظ على المدارس الإكليريكيّة الصغرى أو تُنشِئها، حيث أمكن ذلك.
6. أن تدعو الكهنة والرهبان والراهبات إلى تقديم شهادة متناسقة بين حياتهم وخطابهم.

وفي سبيل تعزيز راعويّة الدعوات، نوصي بتقوية الشركة الكنسيّة الكهنوتيّة التي تستلزم انفتاحًا على الحاجات الراعويّة المتنوّعة للأبرشيّات لمؤازرتها في ما ينقصها من كهنة.

7. إنّ مثال الحياة الروحيّة العميقة المشعّة والفرحة هو وسيلة ناجعة لاجتذاب الشباب إلى الحياة المكرّسة.

توصية رقم 21 -اللغة العربيّة

لقد بيّنت خبرة السينودس من أجل الشرق الأوسط أهميّة اللغة العربيّة، لا سيّما وأنّها لعبت دورًا بارزًا في تطوّر الفكر اللاهوتيّ والروحيّ للكنيسة الجامعة، وتحديدًا تراث الأدب العربيّ المسيحيّ.

نقترح أن تُستخدم اللغة العربيّة بشكلٍ أوفر في دوائر الكرسيّ الرسوليّ واجتماعاته الرسميّة، حتّى يُتاح للمسيحيين ذوي الثقافة العربيّة الحصول على المعلومات الصادرة عن الكرسيّ الرسوليّ بلغتهم الأم.

ثانيًا: الشراكة بين الأساقفة والكهنة والمؤمنين

توصية رقم 22 - معيشة الإكليروس

في سبيل تأمين حياة كريمة ودخلٍ لائق للكهنة، ولاسيّما للكهول والمسنّين من بينهم، يجب:

1. اعتماد نظام تعاضديّ يؤمّن لهم جميعًا، عاملين ومتقاعدين، المدخول الماليّ نفسه، وذلك استنادًا إلى أحكام النصوص القانونيّة.

2. العمل على تأمين نظام حماية اجتماعيّة، يستند إلى ما هو معتمدٌ في كلّ بلد، ويشمل أيضًا الرهبان والراهبات وزوجات الكهنة وأولادهم القاصرين.

توصية رقم 23- الكهنة المتزوّجون (خارج الرقعة البطريركية)

لطالما كانت العزوبيّة الكنسيّة مقدّرة ومستحسنة في الكنيسة الكاثوليكيّة، في الشرق كما في الغرب. مع ذلك، وتسهيلاً لخدمة المؤمنين الراعويّة حيثما حلّوا، واحترامًا للتقاليد الشرقيّة، نتمنّى أن تُدرس إمكانيّة قيام كهنة متزوّجين بالخدمة خارج الرقعة البطريركيّة.

توصية رقم 24 - (دور العلمانيين)
.... لقد اعترف المجمع الفاتيكاني الثاني بدور العلمانيين ورسالتهم، في القرار حول رسالة العلمانيّين.....، لا سيّما أنّ  العلمانيّين في الشرق لعبوا دائمًا دورًا في حياة الكنيسة. وهم يريدون إعطاءهم دورًا أكبر من خلال المشاركة في مسؤوليّات الكنيسة، وتشجيعهم ليكونوا رسلاً في بيئتهم الحياتيّة، وليشهدوا للمسيح في العالم حيث يعيشون.

توصية رقم 25 - تنشئة الطلاّب الإكليريكيّين

في سبيل تعميق الوحدة في التنوّع، لا بدّ من تنشئة الطلاّب الإكليريكيّين كلٍّ في إكليريكيّة كنيسته الخاصّة على أن يحصّل تنشئته اللاهوتيّة في كلّيّة كاثوليكيّة مشتركة. وفي بعض الأماكن، ولأسبابٍ راعويّة وإداريّة، يُستحسن قيام مدرسةٍ إكليريكيّة واحدة لكنائس متنوّعة.

توصية رقم 26 - الحياة المكرّسة

إن الحياة المكرّسة الرسوليّة، والديريّة والنسكيّة، هي في قلب الكنيسة. .....
وتقرّ كنائسنا بأهميّة رسالة المكرّسات في مجتمعنا، لأجل شهادتهنّ للإيمان، وخدمتهنّ المجّانيّة، ومساهمتهنّ الكبيرة في "حوار الحياة" مع المسلمين واليهود.

توصية رقم 27 - النساء والأولاد
..... ودعم احترام المرأة وصون كرامتها ودورها وحقوقها. ولا بدّ من تقدير ما تبذله المرأة بكفاءة وسخاء في خدمة الحياة والعائلة والتربيّة والخدمات الصحيّة تقديرًا جليًّا. وتجهد كنائسنا في تعزيز انخراطها ومشاركتها في العمل الراعويّ، والإصغاء بانتباهٍ إليها.

الأولاد...... فيجب أن يُبذَل الجهد الكافي لتعزيز المحافظة على حقوقهم البشريّة الطبيعيّة منذ لحظة الحمْل بهم، وتأمين العناية الصحّيّة والتربية المسيحيّة لهم.

توصية رقم 28 - الحركة المسكونيّة

.....نتمنّى رؤية كنائسنا تجدّد التزامها المسكونيّ من خلال المبادرات العمليّة التالية :

1. دعم مجلس كنائس الشرق الأوسط

2. توفير التنشئة على الروح المسكونيّة في الرعايا والمدارس والمعاهد الإكليريكيّة التي تبرز قيمة إنجازات الحركة المسكونيّة.

3. وضع الاتفاقات الراعويّة الموقّعة قيد التنفيذ حيثما وُجدت.

4. تنظيم لقاءات بين المؤمنين والرعاة للصلاة معًا والتأمّل في كلمة الله والتعاون في المجالات كافّة.

5. تبنّي التعريب الموحّد للصلاة الربّية وقانون الإيمان النيقاويّ-القسطنيطينيّ.

6. العمل على توحيد تاريخ الاحتفال بعيدي الميلاد والفصح.

...الكنائس الشرقيّة الكاثوليكيّة، يشجّع آباء السينودس هذه الكنائس على إقامة حوارٍ مسكونيّ على المستوى المحليّ. ويوصون أيضًًا بإشراك أكبر للكنائس الشرقيّة الكاثوليكيّة في لجان الحوار العالميّة قدر المستطاع.

توصية رقم 29 - عيد الشهداء

تأسيس عيد سنويّ مشترك لشهداء كنائس الشرق، والطلب إلى كلّ كنيسة شرقيّة إعداد لائحة بأسماء شهدائها، شهود الإيمان.
__________________

الفصل الثالث من التوصية ٣٠ الى ٤٢- 
الشهادة المسيحيّة- شهود القيامة والحب

أولاً: التنشئة المسيحيّة

توصية رقم 30 
نوصي.... بإنشاء مراكز للتعليم المسيحيّ حيث يقتضي الأمر ذلك. ولا بدّ من التشديد على التنشئة المستمرة وعلى التعاون بين الكنائس المتنوّعة فيما يتعلّق بالعلمانيّين والإكليريكيّات والجامعات.
 كما يجب على تلك المراكز أن تُبقي أبوابها مشرّعة على جميع الكنائس. وعلى الأخص، يجب إعداد معلّمي التعليم المسيحيّ إعدادًا جيّدًا في سبيل تنشئة ملائمة تأخذ بعين الاعتبار المشكلات والتحدّيات الراهنة.

..... وإنّه لمن المهمّ جدًّا أن تتضمّن التنشئة التدرّب على التقنيّات الاعلامية الحديثة
 وعلى المستوى الجامعيّ، نشجّع على إنشاء رابطة تضمّ معاهد التعليم العالي، مع إيلاء أهمّية خاصّة لتعليم الكنيسة الاجتماعيّ.

توصية رقم 31
العاملون في الحقل الراعويّ

من أجل تنشئة العاملين في الحقل الراعويّ في مجالاته المتنوّعة، نقترح تأسيس وتطوير مراكز تنشئة مشتركة بين كنائس البلد الواحد. ونوصي كذلك أن تستخدم هذه المراكز وسائل الاتصال السمع-بصرية الحديثة، وأن تَنشر المواد التي تُنتجها على شبكة الانترنت، وبواسطة الأقراص المُدمَّجة، لتكون أوسع انتشارًا وأقلّ كلفة.

توصية رقم 32- المدارس والمؤسسات التربويّة الكاثوليكيّة

يشجّع آباء السينودس المدارس والمؤسسات التربويّة الكاثوليكيّة على أن تبقى أمينة لرسالتها في تربية الأجيال الصاعدة على روح المسيح والقيم الإنسانيّة والإنجيليّة، وعلى أن تعزز ثقافة الانفتاح والعيش المشترك والاهتمام باستقبال الفقراء والذين يعانون من الأعاقة.
 وبالرغم من الصعوبات، يدعوها الآباء إلى التمسّك برسالة الكنيسة التربويّة، وإلى تشجيع تطوّر كفاءات الشباب الذين هم مستقبل مجتمعاتنا. ويذكّر الآباء المسؤولين بضرورة مساندة هذه المؤسسات نظرًا لأهمية دورها من أجل الخير العام.

توصية رقم 33 - وسائل الإعلام

أشار الآباء إلى أهميّة وسائل الإعلام الحديثة في التنشئة المسيحيّة في الشرق الأوسط، كما في إعلان الإيمان.
 فهي تشكّل شبكة اتصال مميّزة لنشر تعاليم الكنيسة.
 ويوصون كذلك، من الناحية العمليّة، بمساعدة البنى المتوفّرة في هذا المجال، مثل تيلي- لوميار- نورسات، وإذاعة صوت المحبّة وغيرها، ودعمها بشتّى الوسائل لتحقّق الأهداف، التي أنشئت من أجلها بروحٍ كنسيّة.
وقد تمنّى بعضهم دعم إنشاء مدينة إعلاميّة لنورسات الإقليميّة والعالميّة.

كما يوصي الآباء بحرارةٍ المسؤولين عن المؤسّسات السمع-بصريّة في كنائسنا:

1. أن يؤلّفوا فريقًا مختصًّا في المجال اللاهوتيّ والتقنيّ

2. أن يعدّوا برنامج تنشئة كتابيّة بهدفٍ راعويّ

3. أن يعتمدوا الترجمة إلى اللغتين التركيّة والفارسيّة للمسيحيّين في تركيا وإيران.

توصية رقم 34- الرسالة

تحتاج كنائسنا الشرقيّة الكاثوليكيّة، وريثة الزخم الرسوليّ الذي حمل البشرى السّارة إلى أقاصي الأرض، إلى تجديد الروح الرسوليّة فيها، بالصلاة والتنشئة والإرسال الرّسولي، تحثّها إلى ذلك، الحاجة الرسوليّة الملحّة، نحو الذين في داخلها والذين في خارجها. هذا الزخم الرسوليّ تلهمه محبّة الفقراء.

توصية رقم 35- الأسرة

تحتاج الأسرة، الخليّة الأساسيّة و"الكنيسة البيتيّة"، إلى المرافقة، والمساندة في مشاكلها وصعوباتها ولا سيّما في المدن. لذلك يتوجّب علينا دعم مراكز الإعداد للزواج، ومراكز الإصغاء والتوجيه، وتأمين المرافقة الروحيّة والإنسانيّة للأزواج الجدد، والمتابعة الراعويّة للعائلات، لا سيّما تلك التي تواجه أوضاعًا صعبة (صراعات داخليّة، حالة إعاقة، مخدّرات، إلخ.)، وإعادة إحياء زيارة الرعاة للعائلات، وتشجيعها على إنجاب الأولاد، وحسن تربيتهم.

توصية رقم 36- الشباب

"الشباب هم مستقبل الكنيسة"، كما كان يقول البابا يوحنا بولس الثاني. ويستمرّ صاحب القداسة البابا بندكتس السادس عشر في تشجيعهم: "على الرغم من الصعوبات، لا تهبط عزيمتكم ولا تتخلّوا عن أحلامكم! على العكس من ذلك  إزرعوا في قلوبكم رغبات كبيرة في الأخوّة والعدالة والسلام. إنّ المستقبل هو بين أيدي الذين يعرفون كيف يبحثون عن المعاني القويّة للحياة والرجاء، ويجدونها." (رسالة بمناسبة الايام العالميّة ال25 للشبيبة، 28 آذار/مارس 2010، رقم 7). ويدعوهم من جهة أخرى  إلى ان يكونوا مرسلين وشهودًا في مجتمعهم وفي بيئتهم الحياتيّة.

يلتزم آباء السينودس بـ:

1. أن يصغوا إليهم ليُجيبوا عن تساؤلاتهم وحاجاتهم.

2. أن يؤمّنوا لهم التنشئة الروحيّة واللاهوتيّة الضروريّة التي تساعدهم في عملهم.

3. أن يبنوا معهم جسورًا للحوار لكي يُسقطوا جدران الانقسام والانفصال في المجتمعات.

4. أن يعملوا على الاستفادة من إبداعهم ومهاراتهم، ليضعوها في خدمة المسيح، وأترابهم من الشبّان الآخرين، ومجتمعهم.

توصية رقم 37 - البشارة الجديدة

يدعو الآباء الكنائس الموكولة إليهم إلى الدخول في آفاق البشارة الجديدة بالإنجيل آخذةً بعين الاعتبار قرائن الواقع الثقافيّ والاجتماعيّ الذي يعيش ويعمل ويجاهد فيه الإنسان المعاصر. ومثل هذا الأمر يستلزم توبةً عميقة وتجدّدًا على ضوء كلمة الله، والأسرار، ولا سيّما سرَّي المصالحة الإفخاريستيّا.

توصية رقم 38-  تعليم الكنيسة الاجتماعيّ

يوصي آباء السينودس بنشر تعليم الكنيسة الاجتماعيّ المغيَّب في بعض الأحيان، وذلك لأنّه جزءٌ لا يتجزّأ من التنشئة على الإيمان. وإنّ التعليم المسيحيّ الخاصّ بالكنيسة الكاثوليكيّة ومختصر تعليم الكنيسة الاجتماعيّ يشكّلان مصادر مهمّة في هذا المضمار.

ويطلب آباء السينودس من جمعية الأساقفة في كلّ بلد تشكيل لجنة أسقفيّة لتهيئة خطاب الكنيسة الإجتماعي ونشره مستندين إلى تعليمها ومواقف الكرسي الرسوليّ حول المشكلات الراهنة والظروف الواقعيّة التي يمرّ بها كلّ بلد.

ويوصي الآباء الكنائس الشرقيّة بالاعتناء بالمسنّين والوافدين الأجانب واللاجئين وفق احتياجاتهم الاجتماعيّة المختلفة، وإيلاء المعوَّقين اهتمامًا خاصًّا وإيجاد المؤسّسات المناسبة لأوضاعهم، وتشجيع اندماجهم في المجتمع.

بالأمانة لله الخالق، يتفانى المسيحيّون في حماية الطبيعة والبيئة. وهم يهيبون بالحكومات وجميع الناس ذوي الإرادة الحسنة أن يوحّدوا جهودهم في سبيل الحفاظ على الخليقة.

ثانيًا: الليتورجيا

توصية رقم 39 - الليتورجيا

إن الغنى الكتابي واللاهوتيّ لليتورجيّاتنا الشرقيّة يوفّرخدمة روحيّة للكنيسة الجامعة. ولكن، من المهمّ والمفيد أن نجدّد النصوص والاحتفالات الليتورجيّة حيث تقتضي الحاجة، لكي تتلاءم بطريقةٍ أفضل مع احتياجات المؤمنين وانتظاراتهم. ومثل هذا التجديد يكون على أساس المعرفة المتعمّقة للتقليد شرط أن يتناسب ولغة العصر، وفئات المؤمنين بحسب أعمارهم.

ثالثًا: الحوار بين الأديان

توصية رقم 40 - الحوار بين الأديان

يُدعى مسيحيّو الشرق الأوسط إلى متابعة الحوار مع مواطنيهم من الديانات الأخرى، كونه يقرّب بين الأذهان والقلوب. لذلك يجدر بهم مع شركائهم تدعيم الحوار الدينيّ، وتنقية الذاكرة، والغفران المتبادل عن الماضي، والبحث عن مستقبل مشتركٍ أفضل.

وهم يبحثون، في حياتهم اليوميّة، عن القبول المتبادل بعضهم لبعض على الرغم من الاختلاف، ويجهدون في بناء مجتمعٍ جديد، حيث يُحترَم التعدد الديني ويُنبَذُ التطرّف والتعصّب.

ويوصي آباء السينودس بإعداد خطّة للتنشئة على الحوار في المؤسّسات التربويّة وفي المعاهد الإكليريكيّة وفي بيوت الإبتداء، لتعزيز ثقافة الحوار المبنيّة على روح التعاضد.

توصية رقم  41 - اليهودية

تحتل اليهوديّة مركزًا مرموقًا في المرسوم حول علاقة الكنيسة الكاثوليكيّة بالديانات غير المسيحيّة الذي أصدره المجمع الفاتيكاني الثاني. وإنّنا نشجّع مبادرات الحوار والتعاون القائمة مع اليهود، لكي نعمّق القيم الإنسانيّة والدينيّة، والحريّة، والعدالة، والسلام، والأخوّة. إنّ قراءة العهد القديم، والتعمّق في التقاليد اليهوديّة، يساعدان على معرفة أكبر لهذه الديانة. وإننا نرفض العداء للساميّة والعداء لليهودية، مميّزين بين الدين والسياسة.

توصية رقم 42 - الإسلام

وضع المجمع الفاتيكانيّ الثاني في المرسوم حول العلاقات بين الكنيسة الكاثوليكيّة والديانات غير المسيحيّة، وكذلك رسائل بطاركة الشرق الكاثوليك الراعويّة، أسس علاقة الكنيسة الكاثوليكيّة مع المسلمين. وقد أعلن قداسة البابا بندكتوس السادس عشر : " لا يمكن للحوار الدينيّ والثقافيّ بين المسيحيّين والمسلمين أن يقتصر على خيارٍ عابر لأنّه في الواقع حاجة حياتيّة يرتبط بها مستقبلنا ارتباطًا كبيرًا" (البابا بندكتوس السادس عشر، لقاء مع ممثّلي المسلمين، كولونيا، في 20، 8، 2005).

يتشارك المسيحيّون والمسلمون معًا في الشرق الأوسط في الحياة والمصير. ومعًا يبنون المجتمع. لذلك من المهم تعزيز مفهوم المواطنة، وكرامة الشخص البشريّ، والمساواة في الحقوق والواجبات، والحريّة الدينيّة التي تتضمّن حريّة العبادة وحريّة الضمير.

على المسيحيّين في الشرق الأوسط أن يثابروا على حوار الحياة المثمر مع المسلمين. ولذلك ينظرون إليهم نظرة تقدير ومحبّة، رافضين كلّ أحكامٍ سلبية مسبقة ضدّهم. وإنّهم مدعوّون إلى أن يكتشفوا معًا القيم الدينيّة عند بعضهم البعض، وهكذا يقدّمون للعالم صورة عن اللقاء الإيجابيّ وعن التعاون المثمر بين مؤمني هاتين الديانتين من خلال مناهضتهم المشتركة لكلّ أنواع الأصوليّة والعنف باسم الدين.

الخلاصة- توصية رقم 43 - متابعة السينودس

إنّ الكنائس التي شاركت في السينودس مدعوّة لأن تلجأ إلى الوسائل الكفيلة بتأمين متابعة السينودس، وذلك بالتعاون مع مجلس البطاركة الكاثوليك في الشرق، والمؤسّسات الرسميّة في الكنائس المعنيّة. وعليها أيضًا أن تُفعّل مشاركة الكهنة والخبراء من العلمانيّين والرهبان.

توصية رقم 44 - مريم العذراء

إن مريم، عذراء الناصرة، هي المثال الأسمى لسماع كلمة الله، وهي بنت مباركة من أرضنا. منذ مطلعِ التاريخ المسيحيّ، ساهم الفكر اللاهوتي في كنائسنا في الشرق مساهمة حاسمة في تعريف مريم بالاسم العظيم، Theotokos، والدة الله.

في ليتورجيات كنائسنا، تحتل مريم مركزًا مرموقًا، وهي محاطة بالمحبة من قبل شعب الله.

إنّها بنت أرضنا، التي يسمّيها الجميع مباركة، ويتوجّهون إليها بحقّ كأم للكنيسة، خاصة بعد المجمع الفاتيكاني الثاني.

وبتصميم إلهي، واعِين للروابط الخاصة التي تجمعنا بأم يسوع، نقترح أن تكرّس كل كنائسنا المجتمعة، في فعل واحد، كل الشرق الأوسط ونعهده لحماية العذراء


 



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