Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 28 janvier 2013

Caritas Liban est venue en aide à près de 10 500 familles syriennes au Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

28/1/2013
Caritas Liban est venue en aide à près de 10 500 familles syriennes au Liban
Le président de Caritas Liban, le père Simon Faddoul, a tenu samedi une conférence de presse afin de donner le coup d'envoi de la journée de solidarité avec les réfugiés syriens, organisée hier, dimanche, par Caritas dans toutes les églises et institutions religieuses chrétiennes du pays.
Le père Faddoul a rappelé sur ce plan que c'est à l'initiative du Conseil des patriarches et des évêques catholiques du Liban que cette journée a été organisée. Parallèlement aux prières dans les églises, hier, en signe de soutien et de solidarité avec les réfugiés syriens, les montants des collectes récoltées durant les messes dominicales ont été entièrement consacrés aux réfugiés, en sus des donations reçues par diverses associations catholiques.
Évoquant le problème qui se pose sur ce plan, le président de Caritas Liban a tiré la sonnette d'alarme, indiquant qu'entre avril 2011 (début de la révolution en Syrie) et septembre 2012, le commissariat pour les Affaires des réfugiés de l'ONU a enregistré 35 000 réfugiés syriens au Liban. « Mais depuis le mois de septembre (2012) et jusqu'à aujourd'hui, a précisé le père Faddoul, le nombre s'est élevé à 221 189 réfugiés, auxquels viennent s'ajouter près de 20 000 Palestiniens qui ont fui le camp de Yarmouk. Ce chiffre n'est-il pas alarmant ? » s'est-il interrogé.
Le président de Caritas Liban a ensuite exposé la nature de l'aide fournie par Caritas au cours des derniers mois. Il a notamment indiqué que l'association catholique est venue en aide à 10 367 familles de réfugiés syriens, soit près de 51 175 personnes. 
« Entre le 7 et le 20 janvier, a encore précisé le père Faddoul, non moins de 967 nouvelles familles se sont inscrites dans les centres de Caritas afin d'obtenir une aide. »
Et d'ajouter : « L'aide fournie a englobé des produits alimentaires, des détergents et des produits pour la toilette personnelle, des matelas, des couvertures, des chaufferettes, des habits, sans compter une contribution au paiement de loyers dans certains cas, ainsi qu'un soutien psychologique, une assistance médicale, un soutien juridique et une aide pédagogique, à la demande de l'Unicef. »
Le père Faddoul a d'autre part souligné qu'à la suite de la récente tempête qui a frappé le Liban, Caritas Liban, avec l'aide du commissariat pour les réfugiés et de Caritas Suisse, a fourni aux réfugiés syriens près de 1 000 tentes dans les camps de Marj, Delhamieh, Bar Élias et Faour, de même que 553 chaufferettes ont été distribuées aux familles.
Le président de Caritas Liban a indiqué en outre que 4 552 consultations médicales ont été assurées, notamment aux femmes et aux enfants, en plus de l'octroi de médicaments et de vaccins, entre juin 2012 et janvier 2013. Des cliniques ambulantes ont permis de couvrir cette assistance médicale dans plusieurs régions.
Enfin, en collaboration avec l'association « Save the Children », un soutien scolaire a été organisé afin de permettre aux enfants syriens de s'adapter aux programmes libanais, notamment au niveau de l'apprentissage du français et de l'anglais.

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dimanche 27 janvier 2013

Nasrallah : Oui au projet de loi électorale orthodoxe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-26-1-2013

Le Hezbollah a levé hier l'ambigüité qui pouvait encore planer au sujet de ses options législatives en annonçant qu'il votera en faveur du projet de loi électorale dite orthodoxe élaboré par Élie Ferzli et appuyé par le Courant patriotique libre du général Michel Aoun.
Le projet de loi prévoit que chaque communauté votera pour ses propres députés, dans le but de réaliser une parité absolue entre les deux corps electoraux chretien et musulman.


Prenant la parole à l'occasion de la fête du Maouled (la naissance du Prophète), le secrétaire général du Hezbollah a affirmé « comprendre les appréhensions » qui animent les courants chrétiens et les poussent à rechercher une parité parfaite avec les candidats musulmans ».
« Le choix d'une loi électorale dans les circonstances actuelles est très délicat, plus délicat que jamais auparavant, en raison des circonstances que traversent le pays et la région et affectent tout particulièrement le Liban, a dit Hassan Nasrallah. Et tout naturellement, les appréhensions des chrétiens sont plus fortes, en particulier quand ils voient ce qui se passe dans la région, ce qui s'est passé avec les chrétiens d'Irak. Ils ont le droit d'avoir peur et de considérer que les événements sont déterminants et loin d'être ordinaires. C'est pourquoi ils abordent ces élections avec des idées fondatrices. »

(Lire aussi : Loi électorale : ne surtout pas se tromper de bataille ni d'adversaire)


En ce qui concerne la loi électorale, le secrétaire du Hezbollah a déclaré que ce qu'il considère « fondamental », c'est le scrutin proportionnel. Ce mode de scrutin est le plus à même de donner aux forces politiques en présence « leur véritable poids électoral » et de permettre au maximum de forces « significatives » d'accéder au Parlement, a-t-il dit.
Pour Nasrallah, le découpage des circonscriptions importe peu, pourvu que le mode de scrutin proportionnel soit adopté. Et d'ajouter que le parti acceptera tous les projets basés sur ce mode de scrutin, que le Liban soit adopté comme circonscription unique où que le découpage soit au niveau des mohafazats ; il a dit accepter aussi le projet avancé par le ministère de l'Intérieur prévoyant l'élection d'une partie seulement de la Chambre grâce à ce mode de scrutin.
« Une fois que la Chambre sera convoquée, a-t-il indiqué, nous le disons sans détour, nous voterons pour le projet de loi orthodoxe.
Les chrétiens affirment que le projet orthodoxe leur donnera l'occasion d'être représentés pleinement. Offrons-leur, comme musulmans, cette occasion et élisons un Parlement où personne ne pourra affirmer qu'il n'est pas équitablement représenté en fonction de son véritable poids électoral, et ce Parlement offrira peut-être au Liban l'occasion de corriger le système en place. »
Hassan Nasrallah avait rappelé, auparavant, qu'il avait été critiqué pour avoir parlé, il y a quelques mois, d'un « congrès constitutif ».
Il avait par ailleurs protesté contre ceux qui affirment que le projet de loi orthodoxe est « le projet du Hezbollah », y votant « une insulte aux chrétiens et à Bkerké ».

 

(Lire aussi : Une proposition bête, méchante et... dangereuse pour les chrétiens)


Les armes et l'argent
Après avoir contesté que les armes aient été utilisées pour influer sur l'issue du scrutin, en 2009, et avancé que le type d'arme qui peut influer sur un vote « ce ne sont pas les missiles, mais les kalachnikovs qui sont aux mains de tous », Hassan Nasrallah a affirmé qu'il existe, par contre, une arme bien plus significative qui peut fausser le scrutin : celle de l'argent.
Et de préciser avoir entendu « de ma propre oreille » un haut responsable, dont il a tu le nom, affirmer que lors de la campagne de 2009, « l'autre camp a dépensé 3 milliards de dollars ».
Le secrétaire général du Hezbollah a demandé qu'un débat soit ouvert sur la question, ajoutant qu'il doit également comprendre le rôle des médias.
Sur un autre plan, Hassan Nasrallah a demandé aux forces politiques de prendre garde au discours confessionnel et de ne plus parier sur un effondrement du régime syrien.
Nasrallah estime que les conflits qui secouent le monde arabe sont politiques avant tout. « Ne jouons pas avec le feu, ne prenons pas le risque de libérer le génie de la discorde confessionnelle de sa lampe ; nous ne pourrions plus l'y faire rentrer ! »

 

Lire aussi:

Les méfaits des systèmes électoraux de liste, la tribune de Carlos Eddé


Ils ont (encore) dit...

 

Pour mémoire

Un microscope et des ciseaux..., l'analyse d'Elie Fayad

 

Pas très catholique..., le coup dépingle d'Elie Fayad





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samedi 26 janvier 2013

Egypte : un nouveau Patriarche pour les coptes-catholiques - Le blog de Père Patrice Sabater

L'Eglise copte catholique a un nouveau Patriarche

 Il s'agit de S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, 57 ans, jusqu'ici Evêque de l'Eparchie de Minya. Le Synode des Evêques coptes catholiques, qui s'était réuni au Caire du 12 au 16 janvier, a accueilli la renonciation pour motifs de santé présentée par S.B. le Cardinal Antonios Naguib et, après une journée de retraite spirituelle, a procédé à l'élection de son successeur, qui a ensuite reçu l'Ecclesiastica Communio accordée par Benoît XVI. Patriarche-copte-catholique-SB-Ibrahim-Isaac-Sidrak.jpg

S.B. Ibrahim Isaac Sidrak est né le 19 août 1955 à Beni-Cliker, dans l'Eparchie d'Assiout. Il a étudié la philosophie et la théologie au Grand Séminaire Maadi, au Caire, recevant l'ordination sacerdotale en février 1980. Il a poursuivi ses études à l'Université pontificale grégorienne, obtenant en 1988 une Licence en Théologie dogmatique. Il a été Professeur de Théologie dogmatique puis – de 1990 à 2000 – Recteur du Grand Séminaire Maadi du Caire. Il a également exercé les fonctions de Directeur du Bureau catéchétique de Sakakini, devenant en 2002 Curé de la Cathédrale copte catholique du Caire. En septembre de cette même année, le Synode copte catholique l'a élu Evêque de l'Eparchie de Minya. Dans ce cas également, S.B. Sidrak avait succédé à S.B. Antonios Naguib. Il a été ordonné Evêque le 15 novembre 2002.

L'intronisation du nouveau patriarche se déroulera le 12 mars 2013.

Le Père Andrzej Halemba, responsable des projets au Proche-Orient pour l'AED a évoqué le nouveau patriarche comme un « visionnaire ». « Je le connais comme étant un évêque dynamique, qui pense à l'avenir et voudrait le forger. C'est un bon organisateur. Dans les nouveaux lotissements construits sur le territoire de son diocèse, il s'est par exemple fortement impliqué pour qu'y soient prévus des espaces pour une infrastructure de l'Église. Outre la construction d'églises, il s'engage aussi en faveur de projets sociaux, par exemple pour des jeunes filles en difficultés. Nous avons tout autant soutenu

ses activités sociales que la formation de ses jeunes séminaristes. » (Source/AED)


Voir aussi le Documentaire sur:

http://www.chretiensdelamediterranee.com/article-egypte-entretien-avec-le-nouveau-patriarche-d-alexandrie-des-coptes-catholiques-je-travaillerai-114544058.html


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Lettre de solidarité du patriarche Fouad Twal pour la Syrie souffrante

« Il existe sûrement une issue de sortie »

ROME, 25 janvier 2013 (Zenit.org) - « A toutes les communautés religieuses, à tous les prêtres, à tous ceux qui en Syrie, au péril de leur vie, rendent un service généreux envers les pauvres, les souffrants, les blessés, ceux qui ont besoin d'aide, nous exprimons du fond du cœur notre proximité spirituelle, notre solidarité dans la prière, et toute notre gratitude » : c'est ce qu'écrit Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, dans une lettre de solidarité pour la Syrie souffrante publiée au nom de l'Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) le 24 janvier.

Un message rempli de compassion qui est aussi un appel vibrant à « cesser toute violence » et un appel « à ceux qui peuvent intervenir pour promouvoir un dialogue qui soit enfin constructif » car « il existe sûrement une voie de sortie, si nous avons le courage et la volonté de l'entreprendre par amour de la paix et non pour d'autres intérêts ».

« Le drame des uns et des autres est immense et ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis longtemps, depuis trop longtemps, dure cette situation », écrit le patriarche : « notre humiliation et notre grande souffrance est de se sentir impuissants et incapables d'intervenir pour mettre immédiatement fin à cette violence et aider davantage les victimes ».

Lettre de solidarité du Patriarche Fouad Twal

A toutes les communautés religieuses, à tous les prêtres, à tous ceux qui en Syrie, au péril de leur vie, rendent un service généreux envers les pauvres, les souffrants, les blessés, ceux qui ont besoin d'aide, nous exprimons du fond du cœur notre proximité spirituelle, notre solidarité dans la prière, et toute notre gratitude pour l'infatigable témoignage de charité et de sollicitude fraternelle au milieu de la désolation et de circonstances si difficiles.

Nous sommes conscients que la Syrie et ses habitants vivent en ce moment tragique le drame de la Croix qui peut trouver une lumière seulement dans la Croix et la Passion de notre Seigneur. Notre voix s'élève en mémoire des défunts et pour la défense des vivants, de ceux qui continuent à rester sur leur terre et à tant de ces réfugiés qui ont tout perdu et ont dû quitter leur pays. Le drame des uns et des autres est immense – un drame que j'ai pu ressentir aussi de près lors de ma récente visite pastorale à Mafraq au nord de la Jordanie – et ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis longtemps, depuis trop longtemps, dure cette situation. Notre humiliation et notre grande souffrance est de se sentir impuissants et incapables d'intervenir pour mettre immédiatement fin à cette violence et aider davantage les victimes.

Notre appel à cesser toute violence, et à s'armer au contraire de miséricorde, de pitié et de compassion envers nos chers frères syriens souffrants, se joint à celui du Saint Père. Benoît XVI continue à demander, et nous avec lui, de prier pour la paix afin que "dans les différents conflits hélas en acte, cessent les massacres des civils sans défense, que soit mis fin à tout violence, et que l'on trouve le courage du dialogue et de la négociation."

Je lance un appel à ceux qui peuvent intervenir pour promouvoir un dialogue qui soit enfin constructif. Parce qu'il existe sûrement une voie de sortie, si nous avons le courage et la volonté de l'entreprendre par amour de la paix et non pour d'autres intérêts.

Que la Très Sainte Vierge Marie intercède auprès de son Fils pour ces intentions.

+ Fouad Twal, Patriarche latin,

Moyen Orient: les chrétiens appelés à travailler ensemble,rappelle le Pape



La commission catholique-orthodoxe reçue par le pape

ROME, 25 janvier 2013 (Zenit.org) - Au Moyen Orient, spécialement, les chrétiens sont appelés à travailler ensemble, pour un "avenir de justice et de paix durable" a rappelé le pape Benoît XVI aux membres de la Commisson catholique-orthodoxe.

Le pape a en effet reçu les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Eglise catholique et les Eglises orthodoxes orientales, ce 25 janvier 2013, au Vatican.

La commission, qui célèbre cette année ses 10 ans, a été fondée en janvier 2003, à l'initiative des autorités ecclésiales de la famille des Eglises orthodoxes orientales et du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens.

La réunion entendait entre autres « explorer plus en profondeur la communion et la communication qui existait entre les Eglises dans les cinq premiers siècles de l'histoire chrétienne ».

« Beaucoup d'entre vous viennent de régions où les chrétiens, en tant que personnes et communautés, font face à des épreuves douloureuses et à des difficultés qui sont une source de profonde préoccupation pour nous tous », leur a dit Benoît XVI.

Le pape a donc tenu à transmettre à « tous les fidèles du Moyen-Orient » sa « proximité spirituelle » et sa « prière pour que cette terre, si importante dans le plan de salut de Dieu, puisse être amenée, à travers le dialogue constructif et la coopération, vers un avenir de justice et de paix durable ».

Il a encouragé tous les chrétiens à « travailler ensemble dans l'acceptation et la confiance mutuelle, au service de la cause de la paix et de la justice, dans la fidélité à la volonté du Seigneur ».

Il s'agit notamment de « grandir dans la communion et témoigner devant le monde de la vérité salvifique de l'Évangile », a-t-il ajouté, encourageant « le développement d'un dialogue théologique » entre catholiques et orthodoxes.

Le pape a également souhaité que « l'exemple et l'intercession des innombrables martyrs et saints qui au cours des siècles ont été des témoins courageux du Christ dans toutes nos Eglises, soutiennent et renforcent chacun d'entre nous afin de relever les défis du temps présent avec confiance et espoir en l'avenir que le Seigneur ouvre devant nous ».

Benoît XVI a rendu hommage par ailleurs à des personnalités proches de la Commission, décédées en 2012 : Shenouda III, pape copte orthodoxe d'Alexandrie et patriarche du Siège de Saint-Marc, Abbouna Paulos, patriarche de l'Église éthiopienne orthodoxe Tewahedo, et Mgr Jules Mikhael Al-Jamil, procurateur du patriarcat syro-catholique à Rome.

Liban : les habitants de Lassa ont bloqué pendant plus d'une heure la route Mayrouba-Faraya | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

25/1/2013
Liban : les habitants de Lassa ont bloqué pendant plus d'une heure la route Mayrouba-Faraya
Les habitants du village de Lassa, dans le caza de Jbeil, ont bloqué, vendredi pendant une heure et demi, la route de Mayrouba-Faraya dans les deux sens pour protester contre l'assassinat, jeudi, de deux habitants du village lors d'une dispute dans la région de Wata el-Joz, dans le Kesrouan, a rapporté la chaîne de télévision MTV.
Deux personnes ont été tuées jeudi lorsqu'un accident de la route a dégénéré en dispute entre Ghassan Saïfeddine et son fils Hadi (originaires du village de Lassa, ndlr) d'une part, et Anthony Khalil de l'autre. Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), Anthony Khalil a tiré sur Ghassan et Hadi lorsque ces derniers ont brandi des bâtons. Les deux hommes sont morts sur le champ. Les policiers se sont rendus immédiatement sur les lieux, ont ouvert une enquête et sont à la recherche de l'assaillant.

L'ancien ministre Farid Haykal el-Kazen a dénoncé le blocage de la route et appelé les forces de sécurité à la rouvrir "comme elles ont fait jeudi, lors de la visite de cheikh Assir à Kfardebian".





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Liban : Les islamistes détenus à Roumieh acceptent de livrer des assassins présumés | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Le cheikh Nabil Rahim, chargé de négocier avec les islamistes détenus à la prison de Roumieh, a annoncé vendredi que ces derniers ont accepté de remettre aux autorités les accusés dans le meurtre du prisonnier palestinien Ghassan al-Kandakli. 

"Les négociations étaient positives, il s'agissait d'un malentendu. Les prisonniers nous ont assuré être prêts à coopérer avec les autorités", a affirmé le cheikh lors d'un point de presse devant la prison de Roumieh.
Et d'ajouter : "Les prisonniers nous ont assuré qu'ils ne sont pas responsables du décès du prisonnier en question. Ils seront demain à la disposition de la justice pour les interrogatoires".

 Ghassan el-Kandakli a été retrouvé mort dans sa cellule le 22 janvier dernier. Dans un premier temps, des médias locaux avaient annoncé qu'il s'était suicidé, mais le quotidien as-Safir a révélé quelques jours plus tard qu'il avait été battu à mort par des prisonniers membres du groupuscule extrémiste Fateh el-Islam.

 Jeudi, l'armée libanaise avait menacé de lancer l'assaut contre le bâtiment B de Roumieh, contrôlé par les islamistes de Fateh el-Islam, si ces derniers ne remettaient pas aux autorités les détenus accusés du meurtre d'el-Kandakli.

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Les fondamemtalismes au Moyen Orient, conference de presse au CCI



"الأصوليات في الشرق الأوسط"
ندوة في المركز الكاثوليكي للإعلام

جل الديب, 25 يناير 2013 (زينيت) - عقدت ظهر اليوم ندوة صحفية في المركز الكاثوليكي للإعلام، بدعوة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام، حول الإرشاد الرسولي: الكنيسة في الشرق الأوسط، تحت عنوان: "الأصوليات في الشرق الأوسط"، شارك فيها مدير المركز الكاثوليكي للإعلام ، رئيس جامعة القديس يوسف، ومدير مركز الدراسات المسيحية الإسلامية في جامعة البلمند .....

مداخلة البروفسور سليم دكاش :

"ما جاء في الإرشاد الرسوليّ لم يكن سوى تأكيد لما قاله قداسته في السابق وقبل أيّام من زيارته إلى لبنان "إنّ الأصوليّة هي دومًا تزيّيفٌ وتحريف للدين"، معتبرًا أنّ الأصوليّة هي خطر يداهم الكنيسة وجميع الأديان داعيًا الجميع إلى نوع من "التطهّر الذانيّ" وإلى إنارة الضمائر وتربيتها للوصول إلى الحوار فالمعالجة والسلام".

تابع"موضوع الأصوليّة في الإرشاد الرسوليّ توقف على نقاط ثلاث:

في المجال الأول "الدوافع التي دَعت قداسته إلى الحديث عن الأصوليّة في الإرشاد، الإشارة إلى المأساة والاضطرابات التي تعيشها تلك "الأرض المباركة والشعوب التي تسكنها (...) وإلى جانب الواقع المأزوم، وبالرغم من انعدام الاستقرار، الحوار بين الأديان بين اليهوديّة والمسيحيّة وبين الإسلام والمسيحيّة هو واقع حيويّ حدّده وبوضوح دستور الكنيسة العقائديّ نور الأمم والإعلان بشأن علاقات الكنيسة مع الديانات غير المسيحيّة، هذا الحوار يرمي إلى أن يكتشف المؤمنون في إطار الديانات الثلاث التوحيديّة الشهادة الجميلة للصفاء والمودّة بين أبناء إبراهيم".

تابع:"والأرشاد واقعي في نظرته إلى العلاقات بين المسلمين والمسيحيّين، فمن ناحية هناك تقليد من العلاقات اليوميّة الجيّدة حيث تفاعل ويتفاعل المسيحيّون مع المسلمين إلاّ أنّ الاختلافات العقائديّة شكّلت "للأسف ذريعة لدى هذا الطرف أو ذاك ليبرّر باسم الدين ممارسات التعصُّب والتميّيز والتهميش وحتّى الاضطهاد. وهكذا فإنّ العلاقات بين المسلمين والمسيحيّين واليهود هي سريعة العطب وإنّ الأصوليّة العنيفة تهدّد هذه العلاقات في الصميم وفي ظلّ تناميّ العنف ونبذ الآخر".

أضاف: "ومن الأسباب التي دَعت الإرشاد إلى نقض الأصوليّة العنيفة، هي تلك النزعة الموجودة عبر التاريخ أن يعامل المسيحيّون كمواطنين أو كمؤمنين من درجة ثانية، فننسى أنّ المسيحيّين هم من أهل البيت وأنّهم كانوا من روّاد النهضة العربيّة الذين حافظوا على التراث العربيّ والإسلاميّ. كما "أنّ المسيحيّين لديهم إحساس خاصّ وعميق لكرامة الشخص البشريّ والحريّة الدينيّة الناجمة عنها وباقي الحقوق الأساسيّة أيضًا. وهذه الحقوق ليست حقوقًا مسيحيّة للإنسان بل إنّها حقوق جميع الناس من دون تفريق".

تابع: "ويعلن الإرشاد أنّ الحريّة الدينيّة هي تاج كلّ الحريّات وهي حقّ مقدّس وغير كامل للتفاوض أكانت حريّة الممارسة أم حريّة الضمير في اختيارالإنسان العاقل لدينه، وذلك من دون أنّ يعرّض حياته وحريّته الشخصيّة للخطر ومن دون إكراه في الدين وهو يتّخذ أشكالاً متعدّدة وخطيرة على الأصعدة الشخصيّة والاجتماعيّة والثقافيّة والإداريّة والسياسيّة، وهذه الحريّة هي أبعد من التسامح المحدود في التطبيق".

أضاف: "يختم الإرشاد سلسلة الأسباب التي تدعو إلى ترك الأصوليّات العنيفة، حيث إنّ منطقة الشرق الأوسط بمسلميها ومسيحيّيها واليهود فيها عليها أنّ تظهر للعالم بأن العيش معًا ليس أمرًا مثاليًّا وإنّ انعدام الثقة والأحكام المسبقة ليست أمرًا حتميًّا (28). والحوار الإسلاميّ المسيحيّ في غناه وحدوده هو أداةٌ من شأنه تعزيز ثقافة العيش المشترك وخدمة الخير العامّ والمساهمة في بناء كلّ شخص وفي بناء المجتمع". و"يشجّع الإرشاد مجهود أهل الحوار على مواصلة عمل السلام هذا مدركين ضرورة دعم كلّ ما من شأنه التعزيز للجهد وتنمية المعرفة. ولا شكّ أنّ الأصوليّين بوجه عامّ يرفضون فكرة الحوار وممارسته وبالتالي يهدّدونه ويهدّدون المشاركين فيه".

وفي المجال الثاني الإرشاد يدين العلمانيّة بوجهها المتطرّف في إلحادها ولا أخلاقيّاتها وهذا النوع من العلمانيّة يدفع إلى تعزيز الأصوليّة الدينيّة العنيفة، والأصوليّة الدينيّة المدانة هي تلك العنيفة التي تستخدم مختلف الأدوات لإيذاء الآخر في جسده وفكره وروحه والتي تدّعي قيامها على أصول دينيّة فتستخدم الدين لمآربها في الوصول إلى  السلطة والتمكّن فيها عبر التسلّط على الآخر وتصويره كأنّه مصدر شرّ ومهدّد الآخر".

تابع: "الأصوليّة تستغلّ الظروف الاقتصاديّة والساسيّة الصعبة، وهي تستفيد من الاستبداد السياسيّ للأنظمة لكيّ تنمو عبر خطاب يدعو إلى إحلال حكم إلهيّ فكان الحكم المدنيّ السياسيّ". وهي "تحيا في إطار اجتماعيّ يقوم البعض فيه بشرح الدين شرحًا ناقصًا يشدّد على التديّن لا على الإيمان والروحانيّة وتقدير خَلق اللـه أجمعين في كرامتهم وأرزاقهم وأرواحهم".

ورأى أن "التطرّف في نظر الإرشاد يصيب كلّ الجماعات الدينيّة ويرفض التعايش المدنيّ معًا. وهذا التطرّف الأصوليّ يقوم بالتسلّط على ضمير الآخر وعلى الدين بشكلّ إجماليّ، فيتحوّل الدين من عقيدة تساعد الإنسان على النموّ روحيًّا وعلى اكتساب القيم الأساسيّة التي الإنسان بحاجة إليها وهي قيم الثقة بالذات وبالآخر وبالحريّة والمحبّة، كما هو بحاجة إلى الماء والخبز ليبقى على قيد الحياة".

في المجال الثالث عن الخطوات المساعدة لتجاوز الأصوليّة؟ يوجّه الإرشاد نداء ملحًّا لجميع المسؤولين الدينيّين أوّلاً في الإسلام والمسيحيّة واليهوديّة في منطقة الشرق الأوسط إلى أن يعتمدوا مواقف إنسانيّة واجتماعيّة وروحيّة هي نقيض التطرّف الدينيّ العنيف والمحقّر الذات والآخر. إنّها التربية بالمثل وبالمثال أوّلاً ثمّ بالتعليم ثانية القائم على ما تقوله الأديان عن ضرورة نبذ التطرّف وآثاره، خصوصًا وإنّ هذا التطرّف يرتدّ اليوم على صاحبه وعلى دينه إذ يراه الآخر وخصوصًا المراقبون في الإعلام والمجتمع دينًا متطرّفًا لا يستطيع قبول الآخر والعيش معه".

ورأى أن "الإرشاد لا يترّدد في استخدام كلمة جريمة في نعت الأصوليّة العنيفة لأنّها تقوم على استخدام الوحيّ والكتابات المقدّسة أو اسم اللـه لتبرير مصالحها أو سياساتها أو لتبرير العنف. إنّ التطرّف الدينيّ هو اليوم الخطر الأوّل على بقاء الناس في أوطانهم أو الأداة الفاعلة في تهجير الناس من ديارهم".

وختم دكاش "الأصوليّة العنيفة هي ابتعاد عن أصول الدين وأصول الدين هي الرحمة والمحبّة والعدل وقبول التعدّديّة والحريّة وكرامة الشخص البشريّ وتضامن الجماعة. فلنعمل من أجل رفع قيمة الأصول الإيمانيّة والروحانيّة الصحيحةومرتبتها وتحويلها إلى واقع معيوش، لعلَّ في ذلك أيضًا درءٌ لخطر الأصوليّة العنيفة وتخفيفًا من حدّتها وقوّتها".

واختتمت الندوة بمداخلة الأب الدكتور جورج مسّوح جاء فيها :

"لا يقرّ الفقه الإسلاميّ، قديمًا وراهنًا، بالمساواة في الحقوق والواجبات ما بين مواطني الدولة القائمة على الشريعة الإسلاميّة. وهذا الفقه، وإن زعم تبنّيه المواطنة أساسًا للحكم، ما زال يميّز بين المواطنين على أساس دينيّ ومذهبيّ. أمّا حين يتحدّث بعض الفقهاء والمفكرّين الإسلاميّين عن المواطنة، فتراهم يضعون استثناءات أو تحفّظات تشريعيّة على مشاركة غير المسلمين في الدولة الإسلاميّة".

أضاف: "أمّا في ما يتعلّق بوظائف الدولة التي يمكن "أهل الذمّة" أن يشغلوها، فقد ميّز الفقهاء في هذا الشأن بين الوظائف التي يمكن غير المسلمين أن يتولّوها وبين الوظائف التي لا يمكن إلاّ المسلمين أن يتولّوها. يقول القرضاوي في هذا الصدد: "ولأهل الذمّة الحقّ في تولّي وظائف الدولة كالمسلمين. إلاّ ما غلب عليه الصبغة الدينيّة كالإمامة ورئاسة الدولة والقيادة في الجيش، والقضاء بين المسلمين، والولاية على الصدقات ونحو ذلك".

تابع: "وقد ميّز علماء المسلمين بين ما يسمّى "وزارات التنفيذ" و"وزارات التفويض"، فقالوا بجواز تولّي غير المسلمين لوزارات التنفيذ من دون وزارات التفويض. وذلك لأنّ "وزير التنفيذ يُبلَّغ أوامر الإمام ويقوم بتنفيذها (...) بخلاف وزارة التفويض التي يكل فيها الإمام إلى الوزير تدبير الأمور السياسيّة والإداريّة والاقتصاديّة بما يراه".

أضاف: "يعتبر السيّد محمّد حسين فضل الله أنّ الإسلام دين عبادة ودين مدنيّة، وعلى هذا الأساس يعطي الإسلام لغير المسلمين دورًا في مجتمعه، فيقول: "إنّ الجانب المدنيّ في الإسلام يعطي للمسيحيّين حقّ المواطنيّة كما يعطيها للمسلمين مع بعض التحفّظات التشريعيّة التي لن تنال من كرامة أحد".

تابع: "يدافع فضل الله أيضًا عن تعبير "أهل الذمّة" منطلقًا من كون غير المسلمين "أقلّيّة" في الدولة الإسلاميّة وينطبق عليهم ما ينطبق على غيرهم من الأقلّيّات، سياسيّة أو دينيّة، في أيّ دولة من دول العالم. ويعتبر أيضًا أنّ هذا التعبير لا يسيء إلى "إنسانيّة الإنسان بل يحترم إنسانيّته ويضمن له حقوقه". وإذا تساءل المسيحيّون لماذا لا نستطيع الوصول إلى المناصب العليا للقرار؟ فالجواب عند فضل الله موجود: "فأيّة دولة تقوم على فكر معيّن لا يمكن أن تسمح لأيّ شخص لا يؤمن بهذا الفكر من أن يصل إلى مراكز القرار".

تابع: "غير أنّ القرضاوي يصرّ على إعلاء الرابطة الدينيّة على كلّ ما عداها من الروابط. لذلك، يرفض التسامح القائم على "تمييع" الأديان، بدعوى "الوطنيّة أو القوميّة" معتبرًا أنّه لنفاق زائف إعلاء الرابطة الوطنيّة أو القوميّة على الرابطة الدينيّة، أو إعلاء العلمانيّة على الرابطة الدينيّة. ويرفض، تاليًا، التنازل عن دينه أو تركه بدعوى التسامح أو الانفتاح".

أضاف: "ويرفض محمّد الغزالي، بدوره، مفهوم القوميّة إذا تعارض ذلك مع إيمانه بالإسلام. وهو يعتقد أنّ الوحدة الوطنيّة والقوميّة بين المسلمين والمسيحيّين ينبغي ألاّ تقوم على مبدإ الابتعاد عن الإيمان أو باعتماد العلمانيّة، فيقول: "أمّا أنّنا مصريّون فنحن لا ننكر وطننا ولا نجحده، وأمّا أنّ شرط المصريّة الصميمة الانسلاخ من الإسلام فهذا ما نستغربه. "أيّ غضاضة يا قوم، في أن تكون الوحدة الوطنيّة بين متديّنين لا ملحدين".

ورأى "بالنسبة لوثيقة الأزهر" (حزيران 2011)، التي أعلنها الدكتور أحمد الطيّب شيخ الأزهر، في شأن مستقبل مصر يلاحظ العديد من الأمور الإيجابيّة التي تتضمّنها. وأهمّ هذه الأمور ما ورد في البند الأوّل عن "دعم تأسيس الدولة الوطنيّة الدستوريّة الديموقراطيّة الحديثة"، القائمة على "دستور ترتضيه الأمّة، يفصل بين سلطات الدولة ومؤسّساتها القانونيّة الحاكمة، ويحدّد إطار الحكم، ويضمن الحقوق والواجبات لكلّ أفرادها على قدم المساواة، بحيث تكون سلطة التشريع فيها لنواب الشعب"، ولكن سرعان ما يشعر القارئ بالتناقض حين تشترط الوثيقة أن تكون سلطة التشريع المنوطة بنواب الشعب متوافقة "مع المفهوم الإسلاميّ الصحيح"، وحين تشترط أيضًا "أن تكون المبادئ الكلّيّة للشريعة الإسلاميّة هي المصدر الأساسيّ للتشريع". وينصّب عبر هذه الوثيقة الأزهر نفسه سلطةً عليا فوق سلطة مجلس النواب".

وتسأل الأب مسوح : "أليس تنصيب الأزهر نفسه مرجعًا على الدولة إنّما هو نوع من أنواع الدولة الدينيّة الكهنوتيّة؟ ألم يقع الأزهر، بذا، في الفخّ الذي يحاول تحذير الناس منه؟

ورأى أن "صحيح أنّ الوثيقة تقرّ "لأتباع الديانات السماويّة الأخرى الاحتكام إلى شرائعهم الدينيّة في قضايا الأحوال الشخصيّة"، غير أنّ هذا لا يكفي للقول بأنّ مواطنة غير المسلمين قد أضحت كاملة بفضل هذا الإقرار. فالمسألة ليست في الأحوال الشخصيّة أو في بناء الكنائس أو في سواها من القضايا، بل في المساواة التامّة في الحقوق والواجبات الفرديّة. وما يؤكّد حذرنا هو رأي الدكتور حسن الشافعي مستشار شيخ الأزهر بالدولة الوطنيّة الديموقراطيّة التي هي، وفق قوله، "دولة الدين الإسلاميّ الرئيسيّ للتشريع (...)".

تابع: "فالجميع يجب أن يدرك أنّ تطبيق الشريعة الإسلاميّة هو ضمان للتعدّديّة وحرّيّة الاعتقاد وممارسة العبادات لأصحاب الديانات السماويّة الأخرى، الذين تكفل لهم الشريعة الإسلاميّة أيضًا الاحتكام إلى شريعتهم فيما يتعلّق بشؤونهم وبالأخصّ في الأحوال الشخصيّة". ليست الشريعة الإسلاميّة هي الضمان للتعدّديّة وحرّيّة الاعتقاد... بل الدولة المدنيّة الحقيقيّة التي تحترم الاعتقادات الدينيّة والتي لا سلطة دينيّة تعلو عليها، هي الدولة المدنيّة التي يعود سلطان التشريع إلى الشعب وحده ممثّلاً بنوابه المنتخبين.

أضاف: "مع ظاهر الإيجابيّات التي تتضمّنها الوثيقة الأزهريّة، ثمّة أفخاخ عديدة قد تؤدّي إلى عكس ظاهرها. وليس التأكيد على مرجعيّة الأزهر، الذي يمكن وضعه في سياق قطع الطريق أمام مرجعيّات سلفيّة أو متشدّدة، سوى تأكيد على مأزق الفكر الإسلاميّ في شأن الدولة المستقبلة. متى ستخرج المؤسّسات الدينيّة من الازدواجيّة في الخطاب، ومن الجمع ما بين أمرين لا يجتمعان؟

وختم بالقول: "المواطنة، وفق الأدبيّات الفقهيّة الإسلاميّة، هي مواطنة ينقصها المشاركة في القرارات التشريعيّة والعسكريّة. وأهمّ عامل يمكن التدليل به على المواطنة الصحيحة والمساواة التامّة بين المواطنين إنّما هو المشاركة في شؤون الدولة كلّها ولا سيّما التشريعيّة والعسكريّة بالإضافة إلى السياسيّة. لذلك، يسعنا القول بأنّ ثمّة ظاهرًا وباطنًا في هذه الأدبيّات، فاصطلاح "المواطنة" ليس سوى "ذمّيّة" كامنة تنتظر الظروف المؤاتية لتصبح واقعًا ملموسًا".

vendredi 25 janvier 2013

Benoît XVI assure de sa proximité les chrétiens du Moyen-Orient | La-Croix.com-25/1/2013

Recevant, le 25 janvier, les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Église catholique et les Églises orientales, le pape s'est félicité de l'avancée de ses travaux, qui portent notamment sur « la communion et la communication existant entre les Églises durant les cinq premiers siècles de l'histoire chrétienne ». Il a souhaité un renforcement des liens entre l'Église catholique et les Églises orientales, « notamment à travers les avancées du dialogue théologique ».

Plus largement, Benoît XVI a évoqué, à nouveau, les difficultés et les souffrances des communautés chrétiennes d'Orient. 

Il a assuré « tous les fidèles du Moyen-Orient » de sa « proximité spirituelle » et de sa prière, « afin que cette terre, si importante aux yeux de Dieu dans son plan de salut, puisse être conduite, par le dialogue constructif et la coopération, vers un avenir de justice et de paix durable ».

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Rome/Benoit-XVI-assure-de-sa-proximite-les-chretiens-du-Moyen-Orient-_NP_-2013-01-25-903648


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Benoît XVI a confié les méditations du Vendredi Saint à de jeunes Libanais | La-Croix.com

Benoît XVI a confié les méditations du Vendredi Saint à de jeunes Libanais - Ce choix est un nouveau signe de l'attention portée par le pape au Liban

De jeunes Libanais lors de la rencontre avec Benoît XVI, le 15 septembre 2012 à Bkerké.

François-Xavier Maigre

De jeunes Libanais lors de la rencontre avec Benoît XVI, le 15 septembre 2012 à Bkerké.

Cette année, Benoît XVI a décidé de confier à des jeunes Libanais la rédaction des méditations du chemin de Croix au Colisée, qui se déroulera le soir du Vendredi saint, le 29 mars 2013. Selon le site d'informations religieuses italien Chiesa, ces jeunes ont participé à la veillée de prière à Beyrouth, lors du voyage de Benoît XVI au Liban, mi-septembre 2012. Ce choix du pape est un nouveau signe de l'attention qu'il porte à ce pays, symbole d'un Moyen-Orient multiconfessionnel.

Déjà, en 2012, Benoît XVI avait fait appel à des laïcs pour concevoir les méditations de son Chemin de croix au Colisée. Les auteurs avaient été Danilo et Anna Maria Zanzucchi, membres des Focolari.

Par le passé, Jean-Paul II avait, lui aussi, confié ces méditations à des laïcs – dont des journalistes – mais aussi à des représentants d'autres confessions chrétiennes, tels que le patriarche orthodoxe Bartholomeos Ier de Constantinople ou la religieuse protestante Minke de Vries.

F. M., avec I.Media

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Rome/Benoit-XVI-a-confie-les-meditations-du-Vendredi-Saint-a-de-jeunes-Libanais-_NP_-2013-01-25-903591


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jeudi 24 janvier 2013

« Le discours des communautés chrétiennes au Proche-Orient en période de crise », aujourd’hui à l’USJ | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Colloque Le Centre de recherches et de publications de l'Orient chrétien (Cerpoc), de la faculté des sciences religieuses de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, organise, à partir d'aujourd'hui jeudi et jusqu'au samedi 26 janvier, un colloque international autour du « discours des communautés chrétiennes au Proche-Orient en période de crise ».
L'inquiétude des chrétiens de l'Orient arabe quant à leur sort, leur quête d'un rôle national et leur attachement à la liberté de la culture et de la pensée sont les trois piliers de ce colloque qui se penchera sur l'état de grande confusion qui règne au niveau des positions des autorités chrétiennes religieuses référentielles politiques et culturelles vis-à-vis du mouvement du printemps arabe et de ses conséquences dans certains pays.

Il faut rappeler que depuis la clôture du dossier de la « question orientale », suite à la chute de l'Empire ottoman, et avec le début des mandats, les chrétiens de l'Orient arabe ont fait face aux situations les plus critiques qu'ils aient connues dans l'histoire moderne et contemporaine. Ce dossier a été clos lorsque les affrontements idéologiques entre les partisans de la création d'un État nationaliste, ceux du nationalisme laïc, d'une part, et les partisans de la restauration de l'islam politique, de l'autre, n'ont pu mener à la cristallisation d'une conception de gouvernement viable, accepté par la majorité des composantes des territoires ottomans et qui acquirent ultérieurement leur indépendance.
Suite à la création des États nationaux au Moyen-Orient sous le mandat et à la promulgation de Constitutions inspirées de Lois fondamentales européennes, les chrétiens sont entrés efficacement dans le champ politique et national, aux côtés des forces musulmanes locales ayant adopté le libéralisme. Mais cette expérience s'est soldée par un échec lamentable. En fait, ceux qui ont joué un rôle politique de premier plan dans ces pays appartenaient à une classe politique aisée représentée par le parti al-Wafd et le Parti national en Égypte, le parti « al-'Ahd », le Parti national, le parti de la Renaissance et les chefs des tribus en Irak, le Bloc national et les grands hommes d'affaires en Syrie. Mais à cette classe libérale manquait un programme politique et national qui lui conférait une certaine crédibilité et qui renforçait la citoyenneté et la démocratie. Son action politique était surtout marquée par une lutte pour le pouvoir et par l'incapacité des gouvernements successifs à gérer, d'une façon efficace, les affaires publiques, la fraude électorale, la corruption, ainsi que par les intérêts personnels qui l'emportaient sur l'intérêt public.
Des régimes militaires s'y sont ainsi substitués. Ils choisirent l'orientation socialiste antioccidentale en s'opposant à cette classe libérale et à certains milieux chrétiens marqués par l'image du colonialisme, en particulier à l'issue de la défaite de 1967. Le Liban est resté le seul pays à avoir maintenu un système qui ralliait, d'une manière complexe et fragile, les principes de l'État national et le système confessionnel qui, lui, était à la base de toutes les crises vécues au Mont-Liban sous la domination ottomane. Cependant, l'identité du Liban est restée floue, reflétant à la fois la méfiance d'une grande partie des chrétiens vis-à-vis de leur environnement islamique arabe et leur ouverture à l'Occident et à sa culture, ainsi que la méfiance des musulmans vis-à-vis de l'Occident et leur adhésion à leur environnement et à ses causes.
Sous les régimes militaires autoritaristes qui ont accusé une large incapacité à faire face aux défis régionaux et internationaux et à améliorer leurs situations internes, tout en réussissant dans l'exercice d'un contrôle inflexible des sociétés, le monde arabe a commencé à connaître une renaissance des courants islamistes modérés et fondamentalistes en même temps. Ces courants se renforcèrent en particulier, en même temps que l'apprivoisement total de la résistance palestinienne en dehors de la Palestine, qui se présentait comme l'héritière du dernier mouvement révolutionnaire nationaliste et de la révolution islamique en Iran. Ces courants se sont présentés comme substituts aux régimes autoritaristes, brandissant le slogan : « L'islam est la solution ». Quant aux milieux chrétiens, ils adoptèrent une multitude de positions. Des voix chrétiennes s'étaient ainsi élevées pour s'opposer à la tyrannie, surtout dans les pays de la diaspora, mais la majorité avait préféré se soumettre au fait accompli, tout comme la majorité des concitoyens musulmans.
Cependant, cette position n'a pas tout à fait conféré aux chrétiens l'égalité, la sécurité et la stabilité qu'ils souhaitaient, du moins en Irak et en Égypte. En Égypte, les coptes ont continué à sentir qu'ils étaient des citoyens de seconde classe, et leurs églises et quelques-unes de leurs institutions ont continué à être les cibles, par intermittence, d'attaques attribuées aux salafistes. Certains coptes immigrés accusaient explicitement le régime d'en être le principal bénéficiaire, prenant ces attaques comme excuse pour échapper aux réformes démocratiques et maintenir une politique d'oppression. En Irak, les chrétiens ont connu des mouvements de grande migration pendant la guerre entre l'Irak et l'Iran, et après la nationalisation de vastes terrains qu'ils possédaient dans la plaine de Ninive puis, suite à la première guerre déclenchée au Golfe, lorsque le pouvoir a annoncé « la campagne de la foi » et la transformation du parti Baas en mouvement islamiste. Cependant, la grande tragédie des chrétiens d'Irak a commencé en 1992 quand ils ont été livrés au terrorisme tantôt sous prétexte d'avoir fait un compromis avec l'armée américaine, tantôt pour se venger des injustices infligées aux musulmans dans d'autres pays, et parfois sans aucune raison. Il en résulta qu'au moins un demi-million de chrétiens irakiens quittèrent le pays.
Aujourd'hui, c'est le sort de l'ensemble de la communauté chrétienne du Moyen-Orient qui soulève des inquiétudes. Ainsi, en Égypte, 42 000 coptes auraient quitté le pays depuis le succès de la révolution du « 12 Janvier ». Les événements de Syrie ont provoqué une anarchie croissante qui menace tout le monde y compris les chrétiens qui se trouvent pris entre la brutalité du régime et une révolution dont personne ne sait sur quoi elle va déboucher.
L'Exhortation apostolique, signée par le pape Benoît XVI en septembre dernier au Liban, rappelle aux chrétiens qu'ils bénéficient des mêmes droits et devoirs que leurs concitoyens.
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Un nouveau patriarche arménien pour Jérusalem | Patriarcat latin de Jérusalem

Nourhan Manougian

JERUSALEM – (AFP) L'archevêque Nourhan Manougian, 65 ans, a été élu 97ème patriarche arménien apostolique (orthodoxe) de Jérusalem, un des cinq custodes des lieux saints, a appris l'AFP jeudi auprès de la communauté arménienne dans la Ville sainte.

Sa Béatitude Nourhan 1er Manougian, qui était grand sacristain de la fraternité monastique arménienne de Jérusalem, de facto le numéro deux chargé du protocole, succède à Torkom II Manougian, décédé le 12 octobre à l'âge de 93 ans.

Il dirigera les communautés arméniennes orthodoxes d'Israël, des Territoires palestiniens et de Jordanie.

A l'issue de deux sessions de vote, mercredi et jeudi, Nourhan Manougian a été élu par 17 voix contre 15 au "locum tenens" (suppléant), l'archevêque Aris Shirvanian, qui remplaçait temporairement le patriarche décédé. Deux des 34 membres de la fraternité monastique se sont abstenus, a précisé une source arménienne.

Le nouveau patriarche arménien de Jérusalem est né à Alep (Syrie) en 1948. Ordonné prêtre à Jérusalem en 1971, il a fait des études à Genève avant d'exercer son ministère aux Etats-Unis, à New York et au Texas.

Il est revenu à en 1999 à Jérusalem où il été élu grand sacristain de la fraternité monastique arménienne.

Le nouvel élu doit être approuvé par Israël et le roi de Jordanie.

L'Eglise arménienne orthodoxe se partage la garde des lieux saints avec l'Eglise grecque orthodoxe et l'Eglise latine (catholique romaine), les plus importantes, ainsi que les Eglises syriaque et copte.

Le nombre des Arméniens vivant à Jérusalem est évalué aujourd'hui à 2.000. Selon des estimations, ils étaient 16.000 en 1948, au moment de la création de l'Etat d'Israël. Présente en Terre sainte depuis le 5e siècle, cette communauté cultivée, industrieuse et commerçante vit dans l'un des quatre quartiers de la Vieille Ville de Jérusalem.

Sources : AFP

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Terre Sainte: Point de vue du Patriarche sur les élections en Israël et en Jordanie - Le blog de Père Patrice Sabater

Terre Sainte: Point De Vue Du Patriarche Sur Les Élections En Israël Et En Jordanie. Benjamin Netanyahu, affaibli après les élections en Israël le 22 janvier, a tendu hier la main au centriste Yaïr Lapid, en promettant d'accorder la priorité au social mais il pourrait être obligé aussi de lâcher du lest sur la question palestinienne. Les Jordaniens quant à eux ont voté mercredi 23 janvier pour choisir les membres d'un Parlement aux pouvoirs élargis. Le nouveau Parlement choisira le premier ministre et gérera les affaires courantes, des pouvoirs qui étaient auparavant réservés au roi Abdallah II.La politique étrangère et les questions de sécurité restent sous le contrôle du roi. Les premiers résultats sont attendus aujourd'hui.Interview avec le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal.>1/ Que pensez-vous du résultat des législatives en Israël Je veux d'abord souligner un principe. Nous respectons totalement la liberté du peuple  israélie de choisir les hommes politiques en qui il a confiance pour diriger le pays. Nous espérons que l'alliance déjà annoncée entre le Likoud-Beïtenou (droite) du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le nouveau parti centriste Yesh Atid  de Yaïr Lapid, soit franchement un pas en avant vers plus d'entente, vers une solution de paix que tous attendent. Nous espérons qu'il s'agisse là d'un vrai progrès. Avez-vous un message à faire passer aux élus Je souhaite aux dirigeants qui sont élus avec leur programme, qu'ils prennent en considération deux réalités qu'ils ne doivent ni éviter et encore moins omettre. Je rappelle d'une part qu'il y a un Etat qui s'appelle Palestine et d'autre  part qu'il existe un peuple palestinien. Au début de cette nouvelle année, je redis nos souhaits et nos prières pour plus de paix passant par plus de justice et de confiance mutuelles.Les élections en Jordanie sont-elles un test pour le régime.Nous avons toujours dit que le régime jordanien avait entamé des réformes avant et pendant le « Printemps arabe ». Il a su contenir les manifestations qui auraient pu dégénérer et conduire au pire. Il est vrai que les Frères Musulmans ont boycotté ces élections dans un but clair et net de faire tomber le régime. Malgré ce boycott de l'opposition islamiste, plus de la moitié des électeurs jordaniens se sont rendus hier aux urnes, conscients de leurs droits et leurs devoirs. On estime pour ces législatives un taux de participation de 56,5 % des 2,3 millions d'électeurs inscrits. Il s'agit là de citoyens qui ont à cœur le bien pour leur pays.Je forme l'espoir que les Frères Musulmans repensent leur politique et montent dans le bon train en prenant leurs responsabilités. Je dois dire que nous admirons la patience du Roi qui arrive à écouter et à faire face aux  mécontentements. Dans un contexte régional, social et économique troublé, comment la Jordanie continue de faire face ..Des milliers de syriens arrivent dans le pays et il faut dire que la Jordanie affronte des manques en matière d'électricité, d'eau et de carburant. De plus la vie devient chère. Le pays accueille toujours plus de réfugiés qui du Nord commencent à se déplacer vers le Sud du pays. Certains apportent  leurs savoir-faire et constituent une bonne main d'œuvre  mais beaucoup d'autres sont blessés, fatigués et malades. Je veux donner un mot de gratitude pour l'armée jordanienne qui a mis à la disposition des réfugiés toutes ses infrastructures pour accueillir tous ces malheureux. La situation en Syrie nous afflige et dans

15 millions de coptes en Égypte, selon l’Église copte-orthodoxe | La-Croix.com-23/1/2013

15 millions de coptes en Égypte, selon l'Église copte-orthodoxe

L'évêque Youannes, responsable de l'action sociale de l'Église copte-orthodoxe, a estimé, dimanche 20 janvier à Alexandrie (nord de l'Égypte), à 15 millions le nombre de coptes vivant en Égypte. Un chiffre auquel il ajoute 1,5 million de coptes vivant à l'étranger.

Ce chiffre avancé par l'Église copte-orthodoxe est très largement supérieur aux 6 millions déclarés par le gouvernement égyptien, en l'absence de tout recensement impartial. Mais il est plus proche des chiffres avancés ces dernières par plusieurs chercheurs coptes qui se fondent sur les registres debaptême.

Selon l'évêque Youannes, « un très grand nombre de coptes a émigré ces derniers temps, mais nous n'avons aucune statistique précise ».

Ces déclarations interviennent alors que des responsables coptes se sont montrés très réservés sur l'idée lancée par un activiste de réserver des sièges à des députés chrétiens aux prochaines élections législatives ainsi que de créer un parti copte. « Nous refusons de diviser la nation sur une base religieuse au travers d'une quelconque proposition légale », ont protesté plusieurs d'entre eux.

ATTAQUES CONTRE LES COPTES

Par ailleurs, des affrontements ont opposé vendredi la police égyptienne à une foule de musulmans en colère qui ont tenté de prendre d'assaut une église copte de Qena (sud) après avoir affirmé qu'un commerçant copte avait tenté d'abuser sexuellement d'une fillette musulmane de six ans, ont indiqué des sources des services de sécurité.

Plusieurs dizaines de musulmans ont détruit deux commerces appartenant à des coptes, puis se sont dirigées vers l'église afin de la prendre d'assaut. La police a utilisé du gaz lacrymogène pour les disperser, ont ajouté ces sources. Le commerçant copte ainsi que dix musulmans qui ont pris part aux émeutes et lancé des pierres sur les policiers ont été arrêtés.

Les attaques de ce type se sont accrues depuis la chute du président Hosni Moubarak en février 2011, aggravant leur sentiment d'insécurité malgré les assurances des autorités. Élu en juin, le président égyptien Mohamed Morsi, issu du mouvement islamiste des Frères musulmans, a promis d'être « le président de tous les Égyptiens », sans distinction de religion, mais de nombreux coptes craignent pour leur avenir.

N. S. (avec Al-Masry Al-Youm, Fait-religieux.com et AFP)

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/15-millions-de-coptes-en-Egypte-selon-l-Eglise-copte-orthodoxe-_NP_-2013-01-23-902720


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Des manifestants tentent d’empêcher cheikh Assir d’accéder aux pistes à Faraya | À La Une | L'Orient-Le Jour

Des manifestants du village libanais de Kfardebian, dans la montagne du Kesrouan, ont bloqué jeudi la route menant aux pistes de ski de Faraya pour tenter d'empêcher le cheikh salafiste Ahmed el-Assir et ses partisans d'y accéder.

 

L'armée libanaise est intervenue pour disperser les manifestants provoquant des échauffourées. Des bouchons se sont formés sur les routes menant aux pistes de ski.

 

Le chef de la municipalité de Kfardebian, Jean Akiki, a déclaré à la Voix du Liban (93,3) que les manifestants craignaient les "conséquences négatives d'une telle visite sur la saison touristique".

 

Le cheikh salafiste a indiqué qu'il voulait se rendre à Faraya avec ses partisans à l'occasion de la fête du Maouled.

Selon les médias, les bus transportant quelque 500 partisans du cheikh Assir, ont été bloqués par une chaîne humaine.

 

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a appelé les manifestants à rouvrir la route, soulignant vouloir éviter "un nouveau bus de Aïn el-Remmaneh" en allusion à l'attaque d'un bus de Palestiniens qui avait déclenché la guerre civile libanaise en 1975.

 

Cheikh Assir est connu pour ses positions radicales. Il avait organisé de nombreuses manifestations et sit-in hostiles au Hezbollah chiite.

 


 


 





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mercredi 23 janvier 2013

Les rebelles syriens accusés d’avoir détruit et pillé des lieux de culte | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/Les-rebelles-syriens-accuses-d-avoir-detruit-et-pille-des-lieux-de-culte-_NP_-2013-01-23-902700    - 23/1/2013
« LES COMBATTANTS DE L'OPPOSITION ONT LA RESPONSABILITÉ DE PROTÉGER LES SITES RELIGIEUX »

Human Rights Watch (HRW) a accusé mercredi 23 janvier des groupes rebelles d'avoir délibérément pillé deux églises et détruit un lieu de culte chiite dans des villages du Nord-ouest de la Syrie où coexistent plusieurs communautés religieuses. L'organisation de défense des droits de l'Homme a documenté la destruction d'un lieu de culte chiite dans la province d'Idleb (nord-ouest), où HRW avait auparavant dénoncé la destruction d'une mosquée sunnite par les troupes régulières, ainsi que le pillage de deux églises dans la province de Lattaquié, sur la côte.

« La destruction de sites religieux accentue les craintes concernant les minorités religieuses et aggrave la tragédie que vit le pays, avec des dizaines de milliers de personnes tuées, a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient. La Syrie perdra sa diversité culturelle et religieuse si les groupes armés ne respectent pas les lieux de culte. Les dirigeants des deux parties (régime et rebelles, NDLR) doivent faire passer le message que ceux qui attaquent ces sites devront rendre des comptes. »

Selon des témoins et des résidents du village de Zarzour, majoritairement sunnite, les troupes régulières utilisaient le lieu de culte chiite à des fins militaires avant que les rebelles ne s'emparent du village, rapporte HRW. « Cependant, cela n'exempte pas l'opposition de se plier à l'obligation de ne pas endommager le lieu de culte une fois qu'il n'a plus été un objectif militaire », poursuit l'ONG.

Une vidéo mise en ligne a montré des rebelles célébrant leur victoire à Zarzour alors que le lieu de culte brûlait en arrière-plan. L'un des combattants annonce la « destruction des repaires des chiites et des rafida », un terme péjoratif pour désigner cette minorité.

Dans le cas des deux églises, la motivation pourrait être le vol plutôt qu'une attaque confessionnelle, note HRW, car les habitants des deux villages de Ghasaniyeh et de Jdeideh ont affirmé entretenir de bons rapports avec les rebelles. Mais « les combattants de l'opposition ont la responsabilité de protéger les sites religieux dans les zones sous leur contrôle de tout vol ou dégât intentionnel », souligne l'ONG.

La Syrie possède un important patrimoine archéologique et historique et sa capitale, Damas, est une des plus anciennes villes du monde. Depuis le début le 15 mars 2011 d'une révolte populaire devenue guerre civile, plus de 60 000 personnes ont péri en Syrie dans les violences, selon l'ONU.



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Une prière pour les journalistes pour la Saint-François de Sales | La-Croix.com

À l'occasion de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes, jeudi 24 janvier, Mgr Bruno Forte, théologien et évêque de Chieti-Vasto (sud de l'Italie), a proposé une « prière des journalistes ». En voici le texte :

« Seigneur, Tu m'as appelé à servir les autres à travers les moyens d'information.

Accorde-moi de le faire toujours dans l'obéissance à la vérité, avec le courage de payer de ma personne afin qu'elle ne soit jamais trahie.

Aide-moi aussi à conjuguer la vérité avec la charité, pour ne jamais blesser la dignité de qui que ce soit et de promouvoir en tout, autant que je le peux, la justice et la paix.

Que je ne fasse pas preuve de favoritisme et sache proposer mes idées avec humilité, honnêteté et liberté de cœur.

Accorde-moi ainsi d'être un témoin de l'amour qui vient de Toi, de cette vérité qui libère et qui sauve. 

Toi qui vis et règnes avec Dieu le Père, pour les siècles des siècles.

Amen. »



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Le « projet orthodoxe » : ségrégation des Libanais et instauration de la « wilayat al-faqih » dans toutes les communautés ! | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/797369/Le_%3C%3C+projet_orthodoxe+%3E%3E+%3A_segregation_des_Libanais_et_instauration_de_la_%3C%3C+wilayat__al-faqih+%3E%3E_dans_toutes_les_communautes_!.html
Le « projet orthodoxe » : ségrégation des Libanais et instauration de la « wilayat al-faqih » dans toutes les communautés ! | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-23/1/2013

L'adoption par le Courant patriotique libre, les Kataëb, les Forces libanaises et les Marada du projet de loi électorale dit orthodoxe a suscité les réserves du président de la République et d'un certain nombre d'indépendants comme Boutros Harb regroupés sous la bannière du 14 Mars. Le chef de l'État et beaucoup à sa suite soulignent que le fractionnement du corps électoral en entités confessionnelles est « contraire au pacte de coexistence » figurant dans le Préambule de la Constitution ? Qu'en penser ?


« Le Liban, souligne un constitutionnaliste de renom qui tient à l'anonymat, a adopté dès l'origine ce qu'on appelle le principe du collège électoral unique en vertu duquel des candidats de différentes communautés sont élus par des électeurs de différentes communautés. Le but est d'assurer à la fois la représentation nationale et communautaire. 

« Le principe du collège électoral unique comporte des avantage à la fois de coopération dans la compétition électorale, et aussi de modération, du fait que le candidat doit solliciter les voix non seulement de sa communauté, mais aussi d'une autre ou d'autres communautés.


« Les inconvénients du collège électoral unique? Premier inconvénient potentiel : il ressort de l'expérience qu'il y a des cas où le candidat maronite ou grec-orthodoxe... est élu fort majoritairement par des voix d'une communauté autre que la sienne. »

« Deuxième inconvénient potentiel : en favorisant la modération, le principe du collège électoral unique exclut des fois des candidats dits extrémistes qui, en période de crise, émergent hors du Parlement en para-parlements communautaires qui se substituent en pratique au Parlement supposé représenter à la fois la nation et les communautés. »

Renoncer au collège électoral unique ?
Mais faut-il pour autant renoncer au jumelage de la représentation nationale et communautaire ? Faut-il adopter le projet de loi électoral orthodoxe, qui prône des collèges électoraux séparés, ou maintenir le principe du collège électoral unique, mais avec des aménagements plus appropriés quant à la dimension des circonscriptions et quant au partage communautaire au sein des circonscriptions ?


Selon le constitutionnaliste précité, « le projet dit orthodoxe de collèges électoraux séparés en vertu duquel le candidat est élu exclusivement par les membres de sa communauté ne constitue pas un amendement du régime électoral libanais. Il s'agit d'un changement radical des fondements, de la nature et de l'essence du système constitutionnel libanais dans un ensemble. C'est un autre régime politique qui est alors institué au Liban ».
Et d'ajouter : « La réponse à la question posée réside donc dans un travail de redécoupage des circonscriptions en vue d'un meilleur partage communautaire. »


À l'appui de ce point de vue, les arguments suivants sont avancés :
1. La ségrégation. Le nouveau Préambule de la Constitution libanaise, al. 9, dispose, à la lumière de l'expérience des années de démarcations, de barricades et de déplacements de population : « ...Pas de ségrégation (géographique) de la population sur la base de n'importe quelle appartenance... » Ce que les barricades et démarcations armées n'ont pas réussi à ségréguer par la violence, un régime de collèges électoraux séparés va-t-il réussir à l'opérer ? C'est ce qui risque de se produire. C'est donc toute la philosophie des « communautés associées », selon Michel Chiha et les pères de l'indépendance, toute l'organisation des partis, des alliances, des blocs, des courants politiques..., pluricommunautaires ou partiellement pluricommunautaires, qui est ébranlée et sapée à la base. 

Vers un État sans nation
« Je ne veux pas croire que l'irréparable s'est produit, ajoute le constitutionnaliste précité. C'est dans le sens diamétralement opposé que les autorités doivent agir, dans l'esprit de ce qu'écrivait le recteur de l'Université Saint-Joseph, Jean Ducruet, en 1993 : "(...) À l'heure de la reconstitution du Liban, la priorité des tâches est certainement à restaurer les relations sociales affaiblies ou détruites par la guerre. Une guerre, comme celle que nous avons connue quinze années durant, a dispersé les familles, détruit les communautés de village ou de quartier, désagrégé le pays en faisant éclater la capitale, créé et cloisonné des territoires communautaires. Il importe aujourd'hui de consolider les liens familiaux, de restaurer les centres de convivialité à tous les niveaux de la vie sociale, de désenclaver les communautés, de recomposer le territoire, en un mot de reconstituer une société. Faute de cet effort, le Liban qui fut une nation sans État risquerait de devenir demain un État sans nation". Cet avertissement est tiré de son ouvrage L'Université et la Cité. »

 


2. La notion de communauté. Dans le prolongement du point précédent, le projet de loi orthodoxe restreint et appauvrit la notion de communauté. Or, on ne peut réduire la notion de communauté au Liban à sa dimension strictement confessionnelle. Il s'agit dans la vie publique d'une appartenance à la fois de religion (peut-être exclusivement sociologique, et pas nécessairement de foi), de tradition, de culture ou de sous-culture... La Cour permanente de justice internationale a eu l'occasion, le 31 juillet 1930, de préciser la notion de communauté. La définition a une valeur générale et caractérise l'aspect social de la communauté :
« Le critérium de la notion de communauté, a décidé la Cour, est l'existence d'une collectivité de personnes vivant dans un pays ou une localité donnés, ayant une race, une religion, une langue et des traditions qui leur sont propres, et unies par l'identité de cette race, de cette religion, de cette langue et de ces traditions dans un sentiment de solidarité à l'effet de conserver leurs traditions, de maintenir leur culture, d'assurer l'instruction et l'éducation de leurs enfants conformément au génie de leur race et de s'assister mutuellement. »
Réduire la communauté au cours du processus électoral à sa dimension restreinte d'appartenance religieuse au sens confessionnel étroit (maronite, orthodoxe, chiite, druze, sunnite, etc.), c'est inverser le processus démocratique de séparation entre la religion et l'État, et risquer à terme de faire évoluer le système politique vers l'équivalent d'une wilayat al-faqih dans chacune des communautés ! Or, l'article 27 de la Constitution est fort explicite : « Le membre du Parlement représente la nation dans son ensemble... » 

La liberté de croyance
3. Le caractère absolu de la liberté de croyance. En limitant la notion de communauté à sa dimension de foi religieuse, le projet orthodoxe viole l'article 9 de la Constitution : « La liberté de croyance est absolue... » Il en découle qu'il faudra, en cas d'adoption du projet, aménager un espace public neutre d'une communauté de droit commun pour ceux qui n'entendent pas appartenir à une confession déterminée. Et lui désigner un ou plusieurs députés, sous peine de créer une inégalité devant la loi.

 


4. Le poids inégalitaire du vote communautaire. La jurisprudence constitutionnelle constante exige que le vote de chaque électeur aie le même poids. Il n'est pas légitime qu'un électeur vote pour deux candidats dans une circonscription, alors que l'électeur dans une autre circonscription vote pour huit candidats.
Dans le cas du projet orthodoxe, l'électeur orthodoxe ou protestant... aura un poids de vote bien moindre que l'électeur maronite, sunnite, chiite... Le problème se poserait différemment s'il s'agit d'un sénat communautaire où le poids du vote est par nature égalitaire.

 


5. La parité (munâsafa) islamo-chrétienne (articles 24 et 95). Le principe de la parité, qui revêt une dimension nationale, liée au pacte de coexistence et plus largement au patrimoine libanais et au message du Liban, devient injustifié quand la représentation devient exclusivement communautaire. 
Quand le député maronite représente la communauté et toute la nation, par son origine électorale, son appartenance à un parti, ou une alliance ou un courant politique, la parité est alors justifiée parce qu'elle est à la fois communautaire et politique, au sens de la polis, cité. Mais quand l'élu est exclusivement représentatif de sa communauté, c'est alors un problème, à courte ou moyenne échéance, de recensement démographique-communautaire ! 

Appartenance communautaire et représentativité
Et le constitutionnaliste susmentionné de conclure en renvoyant à la réalité de la représentation effective chrétienne. Pour lui, et en substance, depuis le printemps de Beyrouth en 2005, il n'y a pas de problème majeur de représentativité « chrétienne » au Parlement. Certes, parmi les 64 députés aux sièges des chrétiens (on ne dit pas « députés chrétiens »), plusieurs sont élus par une majorité d'électeurs musulmans. Mais que recherchent les communautés chrétiennes ? Un appui de nature religieuse ou un soutien politique à une politique de souveraineté ? Or des députés aux sièges musulmans (et on ne dit pas « députés musulmans ») clament aujourd'hui « Liban d'abord » et défendent l'indépendance au risque de leur vie. En fait, le problème de la représentativité aux sièges chrétiens pourrait être amplifié à dessein pour détourner l'attention de communautés chrétiennes des alliances contre-nature engagées par des personnalités politiques chrétiennes avec des organisations subordonnées à des stratégies étrangères.

 

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