Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 6 août 2013

Raï : L’Occident appuie le fondamentalisme et mine la convivialité | L'Orient-Le Jour- 5/8/2013-

Raï : L'Occident appuie le fondamentalisme et mine la convivialité
« L'Occident appuie, politiquement, financièrement et militairement des fondamentalismes qui minent toutes les forces de la modération et une culture de la convivialité islamo-chrétienne qui a 1400 ans », a affirmé hier le patriarche maronite, Béchara Raï, qui recevait des Libanais venus de divers pays d'Afrique, accompagnés de l'évêque de Jbeil, Michel Aoun.
« Si l'appui de ces pays occidentaux aux fondamentalismes se poursuit, les musulmans seront poussés, entraînés en masse vers l'extrémisme, a-t-il ajouté. C'est effrayant et nous ne cessons de le répéter aux diplomates qui nous rendent visite et aux responsables que nous rencontrons. »
Selon le patriarche, la caste politique est consciente de ce péril, mais il n'est pas en son pouvoir de modifier sa conduite, « chacun recherchant son intérêt politique immédiat ».
« Je regrette de le dire, a-t-il ajouté, et il ne faut pas oublier non plus que beaucoup d'argent est dépensé et beaucoup de promesses sont faites. »
Par ailleurs, le patriarche a redit que le Liban, la Syrie et l'Irak sont les otages d'une rivalité entre les sunnites et les chiites. « Cette adversité est à l'origine de toutes nos crises, a-t-il dit. En Irak, le conflit est sunnito-chiite. En Syrie, il s'agit d'un conflit, en terre syrienne, entre des États sunnites et des États chiites. C'est ce qui a amplifié le conflit chez nous. Ce conflit résume en lui notre crise. Le 14 Mars attend pour agir de voir ce que l'Arabie saoudite pense et le 8 Mars quelle position va prendre l'Iran. »
« Seule l'Égypte échappe à cet axiome, a ajouté le patriarche. En Égypte, le conflit oppose les modérés aux Frères musulmans. »

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jeudi 1 août 2013

SYRIE : des médias du Moyen-Orient annoncent l’enlèvement du Père Paolo Dell’Oglio, sj - Le blog de Père Patrice Sabater

SYRIE : des médias du Moyen-Orient annoncent l'enlèvement du Père Paolo Dell'Oglio, sj - Le blog de Père Patrice Sabater

 

Le Père jésuite Paolo Dall'Oglio enlevé en Syrie

par des islamistes

 

Paolo-dallOglio 1 Annoncé par la télévision syrienne et l'Orient le Jour, le jésuite qui soutient le soulèvement contre le régime aurait été enlevé lundi par des islamistes à Raqqa, en Syrie. « C'est avec la plus grande prudence qu'il faut prendre cette nouvelle. Cependant si elle était confirmée, il est anormal que cet ami de la Syrie en révolte ait été enlevé par des islamistes et il faut qu'il soit libéré immédiatement » a déclaré Mgr Pascal Gollnisch, Directeur de l'Œuvre d'Orient. 

 

 Le religieux jésuite italien Paolo Dall'Oglio, qui a soutenu le soulèvement contre le Président syrien Bachar el-Assad, a été enlevé lundi par des islamistes à Rakka, dans l'est du pays, a-t-on appris de sources proches de l'opposition.

 Le Père Dall'Oglio, expulsé du pays par les autorités de Damas après avoir aidé dans un monastère du massif de l'Anti-Liban les victimes de la répression

Deir-Mar-Musa--Syrie-3-.jpggouvernementale, a été kidnappé dans les rues de Rakka, tombée en mars dernier aux mains des jidahistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant, affilié à el-Qaëda. 

« Le Père Paolo a été reçu à bras ouverts à Rakka, mais l'Etat islamique semble ne pas avoir bien accepté sa position à propos de Tel al Abiad », a déclaré Abdelrazzak Chlas, un dirigeant de l'opposition à Rakka.

Le religieux a dénoncé des violences commises contre des habitants kurdes à Tel al Abiad, à la frontière avec la Turquie.

Abdelrazzak Chlas a déclaré que le Père Dall'Oglio avait été applaudi dimanche soir lors d'un rassemblement auquel il assistait à Rakka en solidarité avec la ville assiégée de Homs. ... Une vidéo le montre saluant la foule.

Deir-Mar-Musa--Syrie--1.jpgSelon un diplomate occidental, le Père Dall'Oglio a traversé la frontière turque pour arriver en Syrie la semaine dernière, ignorant les avertissements de son entourage qui lui déconseillait de se rendre à Rakka, où des islamistes ont capturé plusieurs personnalités du camp libéral ces dernières semaines. « Il a insisté pour y aller », a dit ce diplomate.

Le Père jésuite a servi pendant une trentaine d'années au monastère de Saint-Moïse-l'Abyssin, ou Deïr Mar Moussa, avant son expulsion en 2012.

De Rakka, il écrivait sur sa Page Facebook avant sa disparition: « Je me sens heureux parce que premièrement, je suis dans une ville libérée et deuxièmement, en raison du merveilleux accueil que j'ai reçu. Les gens marchent dans les rues libres et en harmonie. C'est une image de la patrie que je souhaite pour tous les Syriens. »

Source: "L'Orient le Jour. com"



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TERRE SAINTE - Agressions contre un monastère grec orthodoxe et recours des religieuses au Président de l’Autorité palestinienne - Le blog de Père Patrice Sabater

Béthanie (Agence Fides) – Les religieuses du monastère grec orthodoxe de Béthanie ont adressé une lettre au Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, afin d'inviter les autorités à prendre des mesures appropriées permettant de mettre fin à l'escalade d'agressions subies par la maison religieuse ces derniers temps (tirs de pierres,carreaux cassés, vols et mise à sac des propriétés du monastère faisant partie d'une véritable stratégie intimidatrice). « Nous n'excluons pas – a écrit la Mère supérieure, Sœur Ibraxia, dans sa lettre au Président Abbas – le fait que derrière ces attaques se trouvent des personnes désirant fomenter la discorde entre les enfants d'une même nation palestinienne ». Des sources locales indiquent à l'Agence Fides qu'au cours de ces derniers jours, des familles de la zone, tant chrétiennes que musulmanes, ont rendu visite au monastère en signe de solidarité afin de réaffirmer que la population de Béthanie est étrangère à l'agression. « Quelqu'un veut nous faire quitter les lieux - a écrit Sœur Ibraxia dans sa lettre – mais nous ne fuirons pas ».
Par le passé, le monastère grec orthodoxe représentait une oasis de spiritualité dans la ville où Jésus rappela à la vie Lazare, connue aujourd'hui sous le nom arabe de al-Azariyeh et devenue un faubourg de Jérusalem-est. Récemment, toute la zone a subi un processus de décadence fait d'urbanisation désordonnée, de pollution enviromurs Béthanie compresséResurrection-de-Lazare.jpgnnementale et d'augmentation de la délinquance. La construction du mur de séparation entre Israël et les territoires palestiniens a encore détérioré la situation. Le monastère se trouve désormais dans la zonedépendant de l'Autorité palestinienne au sein de laquelle cette dernière ne parvient pas à exercer un contrôle stable, une sorte de zone de non droit où règnent le crime, l'injustice et la corruption. Au cours de ces derniers mois, alors que s'enregistre une augmentation vertigineuse des prix des terrains de la zone, ceux qui appartiennent au monastère avaient été en partie soustraits au contrôle des religieuses par un clan familial musulman qui en réclame la propriété de manière arbitraire. (GV) (Agence Fides 16/07/2013)

    http://www.chretiensdorient.com/article-terre-sainte-agressions-contre-un-monastere-grec-orthodoxe-et-recours-des-religieuses-au-president-119346735.html

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    Pour une initiative chrétienne en faveur de la paix au Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


     31-7-2013-Pour une initiative chrétienne en faveur de la paix au Liban - L'Orient-Le Jour
    La rencontre de Saydet el-Jabal a tenu hier sa réunion annuelle à l'hôtel Alexandre sous le titre « La paix du Liban, une responsabilité nationale commune », en présence des députés Hady Hobeiche, Élie Keyrouz et Nadim Gemayel, du secrétaire général de l'alliance du 14 Mars, Farès Souhaid, et des membres du secrétariat général.
    Un appel a été adopté à l'issue de cette réunion ; il a été lu par l'ancien député Salah Honein. Le voici dans son intégralité :
    « Le Liban vit sous la menace d'une reprise de la guerre civile, une guerre civile qui opposerait cette fois musulmans sunnites et musulmans chiites non seulement au Liban, mais également dans le monde arabe. Cette guerre si elle avait lieu signifierait la fin du Liban. Les chrétiens ont une grande responsabilité dans la bataille à mener pour empêcher la guerre, bâtir un avenir de paix et contribuer avec l'islam à apporter une réponse à la question fondamentale qui se pose aujourd'hui à l'ensemble du monde arabe : comment vivre ensemble, égaux dans nos droits et nos devoirs, différents dans nos multiples appartenances religieuses, culturelles et ethniques, et solidaires dans notre recherche d'un avenir meilleur pour nous tous ? »

    Pionniers

    « Pourquoi les chrétiens sont-ils appelés à mener cette bataille dont l'issue est déterminante pour l'avenir du Liban? Pour cinq raisons.
    - Un : parce que la guerre qui s'annonce les concerne au même titre qu'elle concerne les communautés musulmanes. Les chrétiens, comme le soulignent les patriarches d'Orient, font partie intégrante de l'identité culturelle des musulmans, de la même manière que ces derniers font partie intégrante de l'identité culturelle des chrétiens. Ils sont, de ce fait, responsables les uns des autres devant Dieu et devant l'histoire.
    - Deux : parce qu'ils ont, historiquement, joué un rôle d'avant-garde dans la promotion du vivre-ensemble, et cela en participant activement, dès le XIXe siècle, à la Renaissance arabe et à la définition d'une arabité culturelle qui allait servir de ciment aux peuples de la région, puis en rejetant en 1920 l'idée d'un foyer national chrétien et en réclamant un Grand Liban regroupant des régions à majorité musulmane, et enfin en refusant en 1943 le maintien du mandat français sur le Liban et en luttant pour l'indépendance du pays.
    - Trois : parce qu'ils ont été les premiers, après la rupture occasionnée par la guerre de 1975, à œuvrer en vue de rétablir le vivre-ensemble islamo-chrétien, et cela en jetant, avec le Synode des évêques (1995), les bases d'une sortie de la guerre et d'une nouvelle réflexion sur le rôle et le message du Liban, puis en initiant, avec l'Exhortation apostolique (1997), un travail de purification de la mémoire.
    - Quatre : parce qu'ils ont été les premiers dans ce monde arabe, avec l'appel des évêques maronites (septembre 2000), à mener bataille contre les régimes de dictature, préparant le terrain à la révolution du Cèdre en 2005, premier signe annonciateur du printemps arabe.
    - Cinq : parce qu'ils ont été les premiers dans ce monde arabe à prôner, avec le Synode patriarcal maronite (2006), l'établissement d'un État civil pour refonder le vivre-ensemble aux conditions de l'État et plus aux conditions d'une communauté. »

    ...dite orthodoxe
    « Ce rôle historique est aujourd'hui remis en question par certaines forces politiques chrétiennes pour qui la politique se réduit désormais à une simple lutte pour le pouvoir où les choix politiques n'ont plus pour finalité que de permettre à ceux qui sont engagés dans cette lutte de marquer des points face à leurs adversaires.
    Le revirement d'une partie des chrétiens qui, après avoir mené la bataille de l'indépendance, a rejoint le camp syro-iranien qu'elle avait combattu, le soutien de personnalités politiques et religieuses, au nom de la protection des minorités, à la dictature syrienne, pourtant largement responsable des malheurs que les Libanais, et les chrétiens notamment, ont connus depuis 1975, le choix par la majorité des partis chrétiens d'une loi électorale – dite orthodoxe – qui ramène le pays à la situation qui existait avant la création du Grand Liban illustrent l'ampleur de la régression faite depuis 2005.
    Cette régression expose les chrétiens à des dangers certains. Tout d'abord de passer du statut de communauté concernée par l'avenir du Liban et de toute la région à celui de minorité uniquement intéressée par la défense de ses droits propres. Le danger ensuite d'être assimilés à la dernière des dictatures arabes et de se retrouver ainsi complices d'un crime de masse dénoncé par la communauté internationale. Le danger enfin de se retrouver en marge de l'histoire qui s'écrit aujourd'hui dans le monde arabe et de ne pas avoir de rôle dans ce nouveau monde qui commence à émerger avec le printemps arabe. »

    L'autonomie de l'individu
     « Pour mettre un terme à cette régression et au danger qu'elle représente pour notre avenir au Liban et dans la région, il nous faut revenir au message qui a fondé notre spécificité dans cette partie du monde.
    Nous nous battons depuis bientôt un siècle pour défendre l'idée que nous pouvons vivre ensemble, chrétiens et musulmans, égaux dans nos droits et nos devoirs, et différents dans nos appartenances religieuses. Cette idée, qui est la raison d'être du Liban, nous l'avons défendue contre tous ceux qui prônaient des projets identitaires qui réduisent l'identité de la personne humaine à une de ses composantes, la composante religieuse, au détriment de toutes les autres.
    Nous l'avons également défendue face aux projets idéologiques fondés sur le nationalisme et la religion, projets qui procèdent aussi par réduction : réduction de l'individu au peuple et réduction du peuple à un parti qui s'arroge le droit de le représenter, et enfin réduction du parti au chef qui le dirige. Nous avons réussi à faire du Liban un lieu privilégié du vivre-ensemble entre chrétiens et musulmans, et à développer une qualité de vie qu'il n'était pas facile de retrouver dans les autres pays arabes.
    L'idée du vivre-ensemble est aujourd'hui de nouveau à l'ordre du jour parce que les projets idéologiques, nationalistes et religieux sont aujourd'hui remis en question par le printemps arabe qui a rendu à l'individu arabe son autonomie, c'est-à-dire sa capacité à être l'artisan de sa propre histoire et à participer à définir les choix politiques qui l'engagent. Cette idée est également à l'ordre du jour parce qu'elle permet de faire l'économie de nouvelles violences aussi bien au Liban que dans le monde arabe en faisant de la diversité religieuse et ethnique qui caractérise cette région du monde une source de richesse pour tous et plus une source de conflit. »

    Mobilisation
    « Sur base de ce qui précède, les signataires de cet appel appellent à une mobilisation chrétienne pour faire face au danger d'une reprise de la guerre. Ils les appellent également à œuvrer à l'union entre les Églises chrétiennes pour former cette "Église des Arabes" dont a parlé le P. Youakim Moubarak qui pourrait collaborer avec l'islam à la rénovation de l'Orient chrétien et musulman, et définir, comme les a conviés Benoît XVI lors de sa visite au Liban en septembre 2012, une nouvelle manière de vivre-ensemble, en créant pour cela avec les chrétiens du monde arabe un centre de réflexion et de dialogue qui jetterait les bases d'une nouvelle culture, une culture de la paix et du vivre-ensemble, face à la culture de la violence et de l'exclusion qui demeure dominante.
    Ils appellent enfin à la formation avec les musulmans, qui mènent bataille pour la paix, et les organisations de la société civile qui œuvrent dans ce but d'une structure de coordination – le congrès permanent pour la paix au Liban – dont la fonction essentielle serait de constituer une sorte de "filet de sauvetage" sociétal face au danger de la guerre, et de lancer sur cette base une série d'initiatives dont les objectifs seraient les suivants :
    Un : fonder le vivre-ensemble aux conditions de l'État, et plus aux conditions de partis ou de milices communautaires. Pour cela, l'État doit reprendre le monopole de la force qu'il a perdu depuis 1969 avec l'accord du Caire et se libérer des contraintes communautaires qui le paralysent. L'État du vivre-ensemble doit nécessairement être un État civil où la loi qui est l'expression de la volonté générale est la même pour tous, où la justice est indépendante du pouvoir politique, où le citoyen peut choisir de n'être plus régi par un statut personnel religieux, mais civil, où la religion n'est pas instrumentalisée à des fins politiques, où la femme n'est plus victime de mesures discriminatoires...
    Deux : œuvrer avec les forces démocratiques qui ont émergé avec le "printemps arabe" à jeter les bases d'un Machreq du vivre-ensemble entre les peuples qui le constituent et dont la diversité religieuse et ethnique doit être une source de richesse pour chacun et pour tous, un Machreq capable de renouer avec la tradition historique de la Nahda (renaissance) arabe et de constituer un pôle de renouvellement pour l'ensemble du monde arabe.
    Notons que sur la base de tout cela, un comité a été formé pour préparer la tenue d'un congrès islamo-chrétien et former avec les chrétiens arabes un centre de réflexion pour la promotion d'une culture de la paix et du vivre-ensemble. »

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    Trois églises attaquées au cocktail Molotov en Égypte


    Trois églises attaquées au cocktail Molotov en Égypte

    Samedi dernier, des partisans de Mohamed Morsi, le Président égyptien déposé, ont attaqué au cocktail Molotov les églises coptes orthodoxes d'Al-Azraa et d'Anba Ebram de la ville d'Al-Minya (en Moyenne Égypte). Ils ont aussi tenté d'investir l'église copte orthodoxe d'El-Eslah mais en ont été empêchés par les forces de l'ordre. Il faut souligner que la mobilisation et l'union des musulmans et des chrétiens des quartiers où se situent les deux premières églises, ont permis également de repousser les assaillants et de limiter les dégâts.

    Source : Assyrian International News Service


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    Un village chrétien attaqué en pleine nuit en Syrie


    Un village chrétien attaqué en pleine nuit en Syrie

    Tout le long de la rivière Khabur (ou Habor ou Habur) qui traverse le nord de la Syrie à proximité de la frontière avec la Turquie, se succèdent quelque trente-cinq villages chrétiens habités par des Assyriens. Depuis le début des événements en Syrie, deux de ces villages ont été attaqués par des musulmans. Samedi dernier, vers minuit, ce fut au tour du village de Tel Hormizd de l'être. Une cinquantaine de musulmans armés circulant à moto ont investi le village et ouvert le feu sur les habitations. Deux Assyriens ont été blessés dont l'un est toujours hospitalisés. Réveillés, les Assyriens ont à leur tour ouvert le feu sur les assaillants les forçant à battre en retraite. On ignore s'il y a eu des tués ou des blessés chez ces derniers. Les habitants de Tel Hormizd estiment que ce raid a été organisé par des musulmans de villages voisins dans le but de terroriser les chrétiens et de les forcer à fuir pour récupérer leurs terres. Ce fut l'attaque la plus violente contre un village chrétien de la vallée de la Khabur.

    Source : Assyrian International News Agency


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    mercredi 31 juillet 2013

    Nouvelles peu réjouissantes des chrétiens de Syrie... - Le blog de Père Patrice Sabater

    Nouvelles Peu Réjouissantes Des Chrétiens De Syrie...

    Quatre arméniens se rendant en Arménie

    ont été enlevés au Nord d'Alep    

    Urgence-Syrie.jpg Vendredi 26 Juillet 2013 - Après l'assassinat d'une famille arménienne, hier Jeudi, durant leur exode vers Lattaquieh, nous apprenons qu'aujourd'hui vendredi, quatre hommes arméniens ont été enlevés avec le chauffeur d'un bus, à la sortie nord de la ville d'Alep à proximité de la frontière turque; Les malheureux cherchaient à rejoindre Yérévan la capitale de l'Arménie. En revanche, leurs épouses ont été conduites par les rebelles du Front al-Nosra vers la ville turque de Killis. Les quatre hommes enlevés sont :
    1 - Karikine Hatzakorzian,
    2 - Karou Baboughalian,
    3 - Narik Fardjabidian,
    4 - Sakou Assadourian,

    On s'interroge sur les raisons de telles actions par les rebelles du Front al-Nosra contre les arméniens qui ne seraient pas plus de 50000 à vivre en Syrie.

    Urgent : Alep - Des dizaines de chrétiens arméniens non-armés sont la cible d'une attaque barbare et aveugle.

    Alep - le 24 Juillet 2013 - Nous venons d'apprendre de source sûre, avec images à l'appui, que 941469_174506036042875_466469438_n.jpg des dizaines de chrétiens arméniens de la ville d'Alep ont été la cible d'une attaque de groupes armés appartenant à la mouvance de Djabhat al-Nosra, alors qu'ils tentaient de quitter la ville pour Damas par une route sous contrôle de l'armée arabe syrienne. 

     

    Une dizaine de bus les transportant ont été l'objet de tirs aveugles par mitrailleuses et obus de la part des mercenaires du Front al-Nosra. On dénombre au moins cinq martyrs et de nombreux blessés qui se trouvent dans un état grave. 

     

    La vidéo ci-dessous montre l'attaque des assassins tirant sur des victimes innocentes en clamant "Allahou Akbar" [Dieu est Grand]; pauvre Allah qui est instrumentalisé par ces mercenaires....

     

    A présent, quelle pirouette les régimes occidentaux vont-ils trouver pour démontrer leur non-complicité avec l'opposition syrienne, ses actes terroristes, fanatiques et aveugles, contre l'humanité et contre toutes les règles de la guerre ? 

    (Voir Vidéo sur : http://www.leveilleurdeninive.com/2013/07/urgent-des-dizaines-de-chretiens.html)

    Sortir du silence le massacre de la ville de Khan al-Assal

    205510_490822484325060_1017708915_n-copie-1.jpgDimanche 28 juillet 2013 - Quel est le bilan du massacre de la ville de Khan al-Assal à Alep sur lequel la presse internationale est restée très silencieuse ?

    Pour tout dire, hier, nous faisions une visite à l'hôpital gouvernemental d'Alep. Qu'a-t-on pu voir ? Un premier groupe de 160 cadavres de soldats enlevés et égorgés, au sens propre du terme, par les mercenaires du Front al-Nosra.

    A la vue de cette violence, nous n'avons pu soutenir notre regard face aux atrocités dont ces mercenaires ont été capables : cranes vidés du cerveau, cœurs retranchés, mains et pieds coupés.

    Des corps qui ne méritent que notre respect et la prière du monde entier, ont été transportés dans des camions poubelles sous l'emblème du Croissant-Rouge et de la Croix-Rouge. En revanche, quatre-vingt corps de civils qui ne purent encore être déplacés, seront amenés à l'hôpital ce matin.

    Faut-il que nous spéculions sur la manière dont ces mercenaires, affidés d'Etats étrangers, ont agi ?

    Une des hypothèses développées par le site « Modern News » est que les missiles de type « Milan », de fabrication franco-allemande, vendues à l'Arabie-Saoudite, seraient parvenus aux mains d'Al-Qaïda et du Front al-Nosra, grâce à un don financier saoudien et qatarien. La même source évoque aussi le rôle de la Turquie dans le passage de ces armes. Ces missiles [cf. l'article du blog de Jacques Tourtaux], nous ne sommes déjà plus dans les armes létales promises par la France, seraient en usage en Syrie, depuis quelques mois déjà. ev

    Une autre hypothèse reprise par le site « Modern News » fait mention de la trahison par le commandant et des officiers de la Division chargée de garder la ville de khan al-Assal au Nord d'Alep. La même source rapporte que les officiers furent corrompus pour déplacer les points de contrôle vers des emplacements moins stratégiques, afin de faciliter la prise du quartier par les mercenaires du Front al-Nosra. L'action avait également pour but de diviser et affaiblir la troupe, pour qu'elle soit attaquée plus facilement. Cela aurait donné le résultat que nous connaissons.

    Source: Le Veilleur de Ninive

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    dimanche 21 juillet 2013

    Fwd: Alerte Google - Chrétiens Orient


    Objet: Alerte Google - Chrétiens Orient

    Les Chrétiens d'Orient à l'honneur tout l'été | Crif - Conseil ...
    De juin à septembre 2013, l'Œuvre d'Orient propose trois expositions dans toute la France. Une occasion de mieux faire connaître les Chrétiens d'Orient.
    www.crif.org/alireavoiraecouter/les-chrétiens...à.../38223
    JMJ : les Chrétiens orientaux sont à Rio | L'Œuvre d'Orient
    Le Brésil accueille les JMJ en ce mois de Juillet 2013, dont le point culminant sera la rencontre du Pape François avec les jeunes, à Rio de Janeiro, du 22 au 28 ...
    www.oeuvre-orient.fr/.../jmj-les-chretiens-orientaux-sont-a-rio...
    De jeunes chrétiens d'Orient participent aux JMJ de Rio | La-Croix.com
    Malgré l'instabilité politique et la violence qui touchent leurs pays, plusieurs centaines de jeunes chrétiens orientaux prendront part aux Journées ...
    www.la-croix.com/.../De-jeunes-chretiens-d-Orient-participent...

    L'observatoire de la Christianophobie | Soudan : dégradation de la situation des chrétiens

    19/7/2013- Soudan : dégradation de la situation des chrétiens

    Intéressante synthèse publiée hier sur le site de l'hebdomadaire La Vie, sur la situation de plus en plus précaire des chrétiens dans la République du Soudan.

    La situation des chrétiens se dégrade au Soudan, avertit Fredrick Nzwili dans un article publié sur le site Religion News. En effet, les chrétiens de ce pays à très forte majorité musulmane, subissent une hostilité grandissante depuis l'indépendance du Sud Soudan, à majorité chrétienne, en 2011.

    Les dirigeants des différentes Églises témoignent tous d'une augmentation des arrestations, des attaques de lieux de culte et de centres religieux, mais aussi de conversions forcées à l'islam. Des missionnaires étrangers sont également expulsés. « Certains craignent que le gouvernement ne tente d'éliminer le christianisme en leur imposant la loi islamique », déclare le révérend James Par Tap, président de l'Église presbytérienne du Soudan. « Beaucoup de chrétiens sont forcés à partir et leurs biens sont confisqués. Même des églises sont saisies. Nous avons essayé de parler au gouvernement, mais ce n'est pas facile. »

    « Notre liberté est d'autant plus menacée que le simple fait de tenir des réunions en plein air sans autorisation est un crime », explique Barnaba Mathias, de l'Église soudanaise du Christ. Nous devons demander la permission pour ce genre de rassemblements, ce qui est souvent refusé. Or nos enfants ne reçoivent pas d'éducation chrétienne dans les écoles, nous devons donc rassembler quelque part le vendredi pour leur apprendre. »

    Plus de 300 000 chrétiens vivraient à Khartoum, le reste habitant principalement dans les régions en conflit des monts Nouba et du Nil Bleu.

    Source : La Vie

    Le Liban chrétien – Enjeux actuels pour les maronites libanais – Partie 2 - Les clés du Moyen-Orient

    LE LIBAN CHRÉTIEN – ENJEUX ACTUELS POUR LES MARONITES LIBANAIS – PARTIE 2 ARTICLE PUBLIÉ LE 17/07/2013

    Les chrétiens du Liban représentent environ aujourd'hui 40% de la population du pays. Ils se composent en majorité des maronites dont le destin libanais est intimement lié à l'influence européenne au Liban.

    Une relation de réciprocité s'établit dès le XIe siècle entre l'Europe, plus précisément entre l'Eglise de Rome puis la France, et la communauté maronite du Liban. La création de l'état libanais en 1920 selon le projet politique porté par les maronites en est le couronnement. Une telle réciprocité, proche de la dépendance, a cependant soulevé de nombreux enjeux pour la communauté maronite à mesure que la puissance mandataire française s'est affaiblie jusqu'à l'indépendance du Liban en 1943, et que l'arabisme est devenu une force politique majeure au Liban.

    Affirmation de l'arabisme et affaiblissement des appuis maronites au Liban 1920-1945

    L'alliance des puissances européennes, et notamment de la France, avec les chrétiens d'Orient, et au Liban avec les maronites, a longtemps été considérée par ces puissances comme un gage de civilisation face à un Islam jugé obscurantiste et fanatique. Mais l'apparition de l'arabisme comme force politique majeure de la région remet en question cette conception et donc le soutien européen, et plus particulièrement français, dont bénéficiaient les maronites au Liban.
    Entre 1920 et 1945, on observe un affranchissement croissant des peuples de l'Orient arabe vis-à-vis des puissances européennes. Parallèlement, la dimension chrétienne de la politique européenne diminue. La France prend ainsi de plus en plus compte des intérêts des populations arabes dont l'importance démographique et politique croît. Conscients que leur occidentalité ne leur assure plus la protection française, les maronites se définissent alors comme étant la seule communauté à porter l'idée d'une patrie libanaise, alors que les communautés musulmanes, mal intégrées au système politique, sont prêtes à rallier la Grande Syrie. Le Liban est ainsi présenté par la communauté maronite comme un foyer national chrétien afin de conserver l'appui de l'Occident et de la France.
    Cependant l'arabisme devient une force politique dominante tandis que le prestige de la France est fragilisé par la défaite de 1940. En 1943 avec le Pacte National, la France retient donc l'option du compromis et de la coopération entre les communautés et notamment entre les chrétiens et la communauté musulmane sunnite majoritaire pour organiser l'Etat libanais.

    Marginalisation politique progressive des maronites 1945-2005

    Après les années fastes suivant 1945 et le succès apparent du modèle libanais de coopération, 1968 et la révolution palestinienne réintroduisent les clivages politiques entre les musulmans et les chrétiens et mènent à la guerre de 1975-1990. Durant la guerre, les chrétiens se constituent en milices et participent à plusieurs massacres. Ils connaissent également de lourdes défaites qui aboutissent à la chute du gouvernement intérimaire du général Aoun le 13 octobre 1990. Au-delà des nombreuses victimes de la guerre, plus de 800 000 personnes sont déplacées, perdant logement, travail et propriétés. Parmi ces déplacés, 80% sont chrétiens et peu d'entre eux reviennent dans leur logement par la suite. Les chrétiens, et notamment les maronites, vaincus, se soumettent à l'accord de Taëf en 1989 qui réduit leur rôle dans le système politique libanais en affaiblissant par exemple drastiquement les pouvoirs du Président de la République, chrétien maronite selon le Pacte National de 1943.
    L'après-guerre est une période de remise en cause de la prééminence maronite qui avait prévalu jusqu'en 1975. Le gouvernement du général Aoun, qui a réussi à mobiliser de nombreux chrétiens mais également des musulmans de diverses communautés contre l'occupation syrienne, tombe le 13 octobre 1990. Jusqu'en 2005 et le départ des troupes syriennes, les partis chrétiens subissent un phénomène de marginalisation politique. L'élite politique chrétienne, et notamment maronite, est décapitée par l'exil, l'emprisonnement ou l'assassinat de plusieurs de ses dirigeants. Cette marginalisation des politiques chrétiens, et notamment maronites, renforce le rôle du Patriarcat maronite qui redevient ainsi le porte-parole des chrétiens. Son discours et ses prises de position ont des conséquences politiques certaines entre 1990 et 2005, notamment dans la mobilisation de la population contre l'occupation syrienne. La position anti-syrienne de la communauté maronite lui vaut d'être marginalisée sur la scène politique libanaise. Cette marginalisation ne s'achève cependant pas en 2005 avec le départ des troupes syriennes puisque le retrait syrien est suivi d'une alliance quadripartite entre Hariri (sunnite), Joumblatt (druze), le mouvement AMAL et le Hezbollah, qui exclut les chrétiens du gouvernement à l'exception de quelques portefeuilles ministériels mineurs.
    Peu à peu, les chrétiens se divisent en deux positions politiques selon leur adhésion au mouvement du « 14 mars » ou au mouvement du « 8 mars ». La famille Gemayel et le parti des Kataëb ainsi que les Forces Libanaises de Samir Geagea représentent les maronites au sein du mouvement du « 14 mars », aux côtés des sunnites. Le général Aoun et Suleiman Frangié représentent quant à eux les maronites dans le camp du « 8 mars », aux côtés du Hezbollah.

    Qu'en est-il des forces traditionnelles des maronites aujourd'hui ?

    Pendant longtemps, la communauté maronite a pu se reposer sur quatre forces principales pour compter sur la scène sociale et politique libanaise. Elle bénéficiait tout d'abord d'une prépondérance dans le système politique national, le Président de la République, obligatoirement chrétien maronite depuis le Pacte National de 1943, concentrant une grande partie des pouvoirs. Cependant, les accords de Taëf réduisent ses pouvoirs au profit du gouvernement et de son chef, obligatoirement sunnite. En outre, les maronites sont composés à partir du XIXe siècle d'une classe moyenne très impliquée dans le secteur bancaire, industriel et dans le commerce. Pendant longtemps paysans isolés dans les montagnes libanaises, ils émigrent à Beyrouth à partir du XIXe siècle et deviennent un élément moteur dans la vie économique de la capitale jusqu'à la guerre en 1975. Cependant, leur classe moyenne, comme celle de tout le pays, peine aujourd'hui à se reconstruire. Les maronites sont également à l'origine d'une réseau d'institutions éducatives, de santé, de centres sociaux étendu dans tout le pays, et ouvert à toutes les communautés, qui est encore aujourd'hui un pilier du pouvoir maronite au Liban. Enfin, l'ancienne domination démographique des maronites, observable à partir du XVIIIe siècle, n'existe plus. Les maronites sont aujourd'hui fragilisés par leur infériorité démographique par rapport aux communautés musulmanes. Leur taux de natalité est faible et leur taux d'émigration très fort. Face à cet affaiblissement démographique, ils cherchent à intégrer leur diaspora forte de 4 millions de personnes au système politique national en revendiquant par exemple le droit de vote pour les Libanais de l'étranger.

    Pour Ray Mouawad [1], professeur à l'université libanaise américaine de Beyrouth et spécialiste des maronites, l'avenir des maronites et plus largement des chrétiens au Liban dépend de la stabilité des institutions libanaises. Ils pourraient être amenés à jouer un rôle de liant entre les différentes communautés libanaises tout en consolidant leur statut d'intermédiaire entre le Liban et l'Occident, et plus largement entre l'Islam et l'Occident comme le développe notamment l'intellectuel et politique libanais Ghassan Tuéni dans Enterrer la haîne et la vengeance, un destin libanais.

    A LIRE EGALEMENT :
    - Le Liban chrétien – Bref historique des maronites libanais – Partie 1
    - Le Liban à l'épreuve de la révolution syrienne
    - Le Hezbollah Partie 1, Origines et fondements du « Parti du Dieu », à partir de l'ouvrage de Walid Charara et Frédéric Domont, Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste
    - Le Hezbollah – Partie 2 – un mouvement politique armé. A partir de l'ouvrage de Walid Charara et de Frédéric Domont, Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste

    Bibliographie

    - Henry Laurens, Le Liban et l'Occident, récit d'un parcours, 1991.
    - Boutros Labaki, Les chrétiens du Liban (1943-2008), Prépondérance, marginalisation et renouveau, Confluences Méditerranée, 2008.
    - Interview de Ray Mouawad, professeur à l'université libanaise américaine de Beyrouth et spécialiste des maronites, Le Monde des religions, propos recueillis par Matthieu Mégevand, 2011.

    [1Interview de Ray Mouawad, professeur à l'université libanaise américaine de Beyrouth et spécialiste des maronites, Le Monde des religions, propos recueillis par Matthieu Mégevand, 2011.



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    jeudi 18 juillet 2013

    Une revue sur les chrétiens d’Orient, Témoignage chrétien

    Une revue sur les chrétiens d’Orient, Témoignage chrétien, 11.07.2013

    Publiée par l’Œuvre d’Orient, la revue annuelle Perspectives & Réflexions apporte un éclairage géopolitique, historique et théologique sur les communautés chrétiennes orientales.
    temoignage chre
    Des difficultés vécues –notamment en Irak et en Égypte– projettent les chrétiens d’Orient dans les médias et dans la presse française, donnant lieu à des réflexions diverses, pour d’aucunes sérieuses, pour certaines superficielles et pour d’autres inopportunes. Leur situation, leur présent et leur avenir se situent au centre de l’activité de l’Œuvre d’Orient, qui appuie depuis 1856 des communautés chrétiennes orientales, et qui les fait connaître en France. Ainsi, cette association organise conférences, prix littéraire, cours et expositions, édite bulletins, lettres d’informations, brochures, livres et site internet, et envoie ses représentants parler des chrétiens d’Orient auprès de moult instances universitaires, ecclésiastiques, diplomatiques, politiques et journalistiques

    mercredi 17 juillet 2013

    Trois coptes font leur entrée dans le nouveau gouvernement égyptien | La-Croix.com

    17/7-2013-L'Egypte a un nouveau gouvernement

    Objet de prêches enflammés d'islamistes les accusant de conspiration avec les militaires, les coptes – qui ont contribué au mouvement qui a emporté la présidence Morsi, renversé le 3 juillet par l'armée le 3 juillet, après des manifestations massives réclamant son départ – sont depuis victimes d'actes de représailles : en 15 jours, six coptes ont été tués, selon l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR). L'une des victimes a été retrouvée morte, décapitée, dans la péninsule du Sinaï, où les troubles sécuritaires se sont accentués depuis la chute de Mohamed Morsi.


    Malgré cela, la communauté, qui représente entre 6 % et 10 % des 84 millions d'Égyptiens veut voir l'avenir avec plus d'optimisme.

    Trois coptes au gouvernement

    D'après le vice-président du parti social-démocrate, Emad Gad, le départ du pouvoir des Frères musulmans offre ainsi l'opportunité de garantir davantage les droits de la communauté chrétienne, à laquelle il appartient par ailleurs. « On peut s'attendre à des attaques djihadistes, salafistes contre les coptes. Mais nous sommes prêts à payer le prix pour construire notre État démocratique, affirme-t-il à l'AFP. Nous demandons la citoyenneté, l'égalité et les droits de l'homme. Nous sommes prêts à jouer un rôle dans la construction du nouveau régime. »

    Mardi 16 juillet, trois coptes ont pris place au sein du gouvernement provisoire (avec les portefeuilles de la recherche, du commerce et de l'industrie, et de l'environnement) qui doit mener le pays jusqu'à de nouvelles élections, législatives et présidentielle. L'Église copte a exprimé son soutien à ce plan de transition présenté par le général Abdel-Fattah al-Sissi, le nouvel homme fort du pays, au côté duquel le patriarche copte Tawadros II est apparu le 3 juillet, de même que le grand imam sunnite d'al-Azhar, cheikh Ahmed al-Tayyeb, tenant d'un islam modéré.

    Certains veulent toutefois rester prudents

    « Les coptes voient des motifs d'encouragement, ils vont soutenir le gouvernement et jouer un rôle positif pour l'État », estime Nabil Samuel Abadir, ancien responsable d'une ONG copte du Caire.

    Avec la présidence Morsi, en seulement une année, les sujets de tensions ont été nombreux. En avril, le patriarche Tawadros II avait ainsi accusé Mohammed Morsi de « négligence », à la suite d'affrontements devant la cathédrale Saint-Marc du Caire, qui avaient fait deux morts et 89 blessés.

    Certains veulent toutefois rester prudents, et font valoir que la situation n'a pas non plus été rose durant l'année de transition militaire, entre la chute de Hosni Moubarak début 2011 et l'arrivée de Mohamed Morsi au pouvoir mi-2012.

    En octobre 2011, une manifestation de coptes avait été violemment réprimée par les forces de l'ordre dans le secteur de Maspero, dans le centre du Caire, faisant 28 morts et des centaines de blessés. Les manifestants protestaient contre l'incendie d'une église dans le gouvernorat d'Assouan (sud).

    « Le prix à payer pour notre liberté »

    Dernièrement, si les coptes ont avant tout été la cible de la colère islamiste, l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR) a critiqué le peu d'empressement des autorités à assurer leur sécurité.

    Les violences actuelles sont « le prix à payer pour notre liberté », veut croire Bichoy Tamri, un membre fondateur de l'Union des jeunes de Maspero, qui rassemble des militants coptes.

    Sameh Fawzy, un ancien parlementaire, voit pour sa part comme un bon présage la présence de hauts gradés de l'armée lors de la dernière célébration de la Pâque orthodoxe, quand Mohamed Morsi s'était contenté d'envoyer un simple représentant. « Si certaines choses sont arrivées avec l'armée, il faut reconnaître que cela s'inscrivait dans un contexte globalement incontrôlable », ajoute-t-il, en référence notamment au drame d'octobre 2011.

    Des musulmans ont également été tués lors d'opérations de répression, ce qui démontre que l'armée « ne fait manifestement pas de discrimination entre musulmans et chrétiens », assure-t-il.



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    Fides dénonce la violence contre les civils et l'embargo sur les vivres

    ROME, 16 juillet 2013 (Zenit.org) - La population civile d'Alep paie le plus lourd tribut des affrontements qui embrasent la ville, dénonce l'agence vaticane Fides au moment où la nouvelle que 9 enfants seraient victimes d'un bombardement. L'embargo sur les vivres affame la ville.

    Au cours de ces trois derniers jours, plus de 150 obus de mortier ont frappé des zones résidentielles faisant 15 morts et plus de 75 blessés. Des sources locales de Fides indiquent qu'une bombe est tombée sur un magasin qui vend du pain dans le quartier de Sulaimaniyeh. Parmi les personnes faisant la queue pour se procurer du pain, ont été enregistrés un mort et huit blessés dont deux enfants.

    Ainsi que la communauté chrétienne locale l'indique à Fides, parmi les victimes des bombardements de ces derniers jours se trouvent deux enfants chrétiens. L'un est mort. Agé de 13 ans, Georgio Rabbat était le fils unique d'une famille syro catholique. Il s'agissait d'un jeune brillant auquel plaisait les études. Il rêvait d'avoir les meilleures notes aux examens afin d'aller à l'université. Il jouait dans la rue avec d'autres jeunes dans le quartier où vit la communauté syriaque lorsqu'un tir de mortier tombé dans les environs l'a frappé. Une fillette de quatre ans, Pamela Dekermanji, fille d'une famille syro orthodoxe, a été touchée par des éclats à la tête et se trouve dans des conditions critiques.

    A Alep, depuis dix jours, les légumes, les fruits, la viande ont disparu alors que le pain commence à manquer. La population mange du riz et des céréales du fait de l'embargo imposé par les rebelles qui étranglent la ville, embargo qui a de graves conséquences sur la population civile demeurée sur place. Selon des sources de Fides, si le blocus devait se poursuivre, « une crise humanitaire s'approche ». Les civils sont de plus également des victimes « collatérales » des tirs croisés intéressant les zones résidentielles.

    Syrie: un prêtre catholique pris de mire par les djihadistes

    L'agence vaticane Fides lance un signal d'alarme

    ROME, 16 juillet 2013 (Zenit.org) - Le Père Daniel Maes, Prémontré, originaire de Belgique, se trouve pris pour cible par les groupes djihadistes qui entendent l'éliminer et envahir le monastère Saint-Jacques-le-mutilé de Qara, à 90 Km au nord de Damas, dénonce l'agence vaticane Fides, ce 16 juillet 2013.

    Pourtant la même nouvelle avait été démentie le 8 juillet par le prêtre belge dans les colonnes de l'agence Belga. « Il n'y a pas de menace spécifique dirigée contre moi », a déclaré en substance le père Maes, prémontré de l'Abbaye de Postel, résidant au Monastère Saint-Jacques-le-Mutilé (Mar Yakub), « mais bien une menace généralisée ».

    Le monastère, qui appartient au diocèse gréco-catholique d'Homs, se trouve dans une zone de frontière entre les groupes belligérants et pourrait être occupé afin de devenir une base logistique militaire des rebelles.

    Après la mort du Père François Mourad, la communauté chrétienne de Syrie est fortement préoccupée. Toutes les lignes de communication avec le monastère sont interrompues.

    L'alarme est parvenue à l'Agence Fides par l'intermédiaire d'un certain nombre de responsables catholiques syriens et de parents des moines résidant au Monastère Saint-Jacques, qui sont de neuf nationalités différentes, y compris européennes.

    Le Père Maes a enseigné la Théologie morale en Belgique pendant 20 ans et réside au monastère Saint-Jacques depuis 2010, où il est directeur du séminaire. Le monastère Saint-Jacques de Qara est une structure antique remontant au V° siècle après J.-C. Y réside une communauté monastique féminine, placée sous la conduite d'une religieuse palestinienne, Sœur Agnès Mariam de la Croix, qui s'est enrichie au fil du temps d'une communauté religieuse masculine et de familles de laïcs chrétiens, sunnites et alaouites.

    Au cours de ces derniers mois, le monastère s'est trouvé au centre d'affrontements violents et a été touché et endommagé par des bombardements effectués par des hélicoptères de l'armée régulière qui, probablement, entendaient frapper des dépôts d'armes se trouvant dans les galeries et les fossés proches du monastère, utilisés à l'époque byzantine pour accumuler des provisions d'eau.

    Ces derniers temps, le monastère accueille et assiste des familles de réfugiés, indépendamment de leur appartenance religieuse. Le Père Maes a des contacts étroits avec des groupes de syriens se trouvant en France, en Belgique et aux Pays-Bas qui, au travers d'associations de bénévolat, envoient des aides humanitaires destinées aux évacués.

    Le prêtre a dénoncé la « purification ethnique » perpétré à l'encontre des chrétiens à Qusayr, lorsque la petite ville a été prise par les rebelles et les groupes djihadistes. « Les villages chrétiens environnants ont été détruits et tous les fidèles qui pouvaient être capturés ont été tués suivant une logique de haine sectaire », a-t-il écrit au cours de ces dernières semaines à l'Agence Fides.

    « Pendant des décennies, chrétiens et musulmans ont vécu en paix en Syrie. Si des bandes criminelles peuvent cavalcader et terroriser les civils, ceci n'est-il pas contraire aux lois internationales ? Qui protégera les innocents et pourra garantir l'avenir de ce pays ? » affirme le prêtre. Le Père Maes décrit ainsi la situation sociale actuelle en Syrie : « Les jeunes sont déçus parce que les puissances étrangères leur dictent les priorités. Les musulmans modérés sont préoccupés parce que les salafistes et les fondamentalistes veulent imposer une dictature totalitaire de type religieux. Les citoyens sont terrorisés parce qu'ils sont les victimes innocentes de bandes armées ».

    Selon lui, « le régime syrien avait depuis longtemps perdu toute crédibilité. Aujourd'hui, il est urgent de faire survivre la Syrie. Le peuple syrien lui-même doit réformer le pays, selon un processus de vraie démocratie : un peuple qui, de manière autonome, garantit l'égalité de traitement à tous ».

    « Syrie, ça suffit ! »

    Les chrétiens payent "l'aveuglement de la politique occidentale"

    Annie Laurent

    ROME, 16 juillet 2013 (Zenit.org) - Pour les lecteurs de Zenit, Annie Laurent a mis à jour sa tribune de Radio Espérance du 26 juin dernier et nous la publions avec l'aimable autorisation de Radio Espérance (http://www.radio-esperance.fr).

    *** 

    Les chrétiens de Syrie continuent de payer cher l'aveuglement et l'obstination de la politique occidentale dans la crise qui secoue leur malheureux pays depuis mars 2011. Les violences qui les visent sont étrangères à la lutte contre le régime de Bachar El-Assad. Leurs auteurs sont surtout des combattants islamistes étrangers qui arrivent par milliers en Syrie pour pratiquer le djihad, la guerre sainte, avec le soutien actif du monde sunnite, notamment les riches monarchies arabes comme l'émirat de Qatar et l'Arabie-Séoudite.

    Mais les islamistes armés et endoctrinés viennent aussi de pays voisins tels que la Turquie, l'Irak, la Jordanie, l'Egypte et le Liban (au pays du Cèdre s'activent aussi des groupes sunnites radicaux) ainsi que de contrées plus éloignées, comme l'Afghanistan, le Pakistan, la Tchétchénie, la Libye, et même l'Europe. Beaucoup de ces extrémistes agissent sous l'étiquette d'un mouvement affilié à l'organisation terroriste El Qaïda, en l'occurrence le Jabat El Nosra, nom qui signifie « le Front des Partisans de la victoire ».

    D'autres appartiennent à l'Armée syrienne libre dont le combat n'est officiellement motivé que par la chute du président Assad. Or, ils ont à leur actif plusieurs destructions, profanations et pillages d'églises et de monastères. Peut-être cherchent-ils ainsi à « punir » les chrétiens pour leur refus de participer à une rébellion violente. 

    L'entreprise de ces militants qui veulent purifier l'espace proche-oriental de toute présence non islamique est facilitée par la vulnérabilité des chrétiens, ceux-ci n'étant pas armés et ne bénéficiant d'aucune protection, ni locale ni internationale. Il faudra faire un jour le bilan des souffrances qu'ils endurent à cause de leur foi et de leur identité chrétienne. En attendant, voici un aperçu des dernières agressions dont ils ont été victimes. 

    Au début du mois de juin, l'armée régulière syrienne a repris le contrôle de Qousseir, localité proche de la frontière libanaise. Cette victoire a permis de constater que les 3 000 chrétiens qui coexistaient auparavant avec les musulmans dans cette ville de 30 000 habitants ont tous été contraints de quitter leurs foyers sous la menace des djihadistes, maîtres des lieux depuis plus d'un an. Ces derniers ont aussi profané et saccagé plusieurs édifices chrétiens, notamment le monastère grec-orthodoxe Saint-Elie. La plupart des icônes et des statues de l'église ont été détruites ou mutilées, signe d'une action planifiée. 

    Le 19 juin, à Deir Ez-Zor, important centre urbain du nord-est, des terroristes ont mis le feu à une église syriaque contre laquelle ils avaient déjà lancé une voiture piégée. Il ne reste rien du sanctuaire. 

    Et puis, le dimanche 23 juin, à Gassanié, ville située sur les rives de l'Oronte, dans le nord-ouest de la Syrie, un religieux franciscain, François de l'Enfant-Jésus Mourad, âgé de 49 ans, a été assassiné dans le couvent relevant de la Custodie de Terre Sainte dont le siège est à Jérusalem. Le Père Mourad s'y était réfugié après l'attaque à l'arme lourde d'un autre monastère de la même localité, dédié à saint Siméon le Stylite, monastère qu'il avait lui-même construit pour le compte de l'Eglise syriaque-catholique dont il était issu. Comme bien d'autres fidèles d'Eglises orientales, le Père Mourad était devenu latin en entrant chez les franciscains - jusqu'en juillet 2012, il allait célébrer la messe dominicale au Carmel d'Alep - mais il restait attaché à son rite d'origine.

    En apprenant la mort du prêtre, Mgr Jacques Hindo, titulaire de l'archéparchie syriaque-catholique de Hassaké, dont dépend Gassanié, a déclaré à l'agence Fides : « Toute l'histoire des chrétiens du Moyen-Orient est marquée et rendue féconde par le sang des martyrs des nombreuses persécutions. Ces derniers temps, le Père Mourad m'avait fait parvenir un certain nombre de messages dans lesquels il se montrait conscient de vivre dans une situation dangereuse et où il offrait sa vie pour la paix en Syrie et dans le monde entier ». 

    Enfin, on est toujours sans la moindre nouvelle des deux évêques titulaires des sièges métropolitains grec-orthodoxe et syriaque-orthodoxe d'Alep, Mgr Paul Yazigi et Mgr Jean Ibrahim, enlevés ensemble le 22 avril dernier. Sur place, l'absence de revendication et de demande de rançon est perçue comme un mauvais signe. 

    Dans un éditorial courageux publié lundi 24 juin dans la Lettre de l'Aide à l'Eglise en Détresse, le directeur de cette institution, Marc Fromager, se demande pourquoi la France s'aligne sur les Etats-Unis et les pays sunnites en acceptant la livraison d'armes à la rébellion. Il rappelle que notre pays, « de par ses liens historiques avec la Syrie et les chrétiens d'Orient, avait une double responsabilité et donc des devoirs particuliers sur ce dossier ». Après la Syrie, souligne-t-il, « comment ne pas entrevoir la dislocation du Liban ? Là aussi, est-ce la disparition des chrétiens que l'on cherche ? » Je m'associe au cri indigné de Marc Fromager : « Syrie, ça suffit ! » 

    | Bombardements sur Alep : deux enfants chrétiens victimes

    16/7/20-3-Bombardements sur Alep : deux enfants chrétiens victimes

    La situation est critique pour les habitants restés à Alep, et notamment pour les chrétiens. Entre les islamistes qui l'étranglent et empêchent le ravitaillement et l'armée gouvernementale syrienne qui veut reprendre cette ville, le danger est maximum pour la population.

    La population civile d'Alep [Syrie] paie le plus lourd tribut des affrontements qui embrasent la ville. Au cours de ces trois derniers jours, plus de 150 obus de mortier ont frappé des zones résidentielles faisant 15 morts et plus de 75 blessés. Des sources locales de Fides indiquent qu'une bombe est tombée sur un magasin qui vend du pain dans le quartier de Sulaimaniyeh. Parmi les personnes faisant la queue pour se procurer du pain, ont été enregistrés un mort et huit blessés dont deux enfants. Ainsi que la communauté chrétienne locale l'indique à Fides, parmi les victimes des bombardements de ces derniers jours se trouvent deux enfants chrétiens. L'un est mort. Agé de 13 ans, Georgio Rabbat était le fils unique d'une famille syro catholique. Il s'agissait d'un jeune sujet brillant auquel plaisaient les études. Il rêvait d'avoir les meilleures notes aux examens afin d'aller à l'université. Il jouait dans la rue avec d'autres jeunes dans le quartier où vit la communauté syriaque, lorsqu'un tir de mortier tombé à proximité l'a frappé. Une fillette de quatre ans, Pamela Dekermanji, fille d'une famille syro orthodoxe, a été touchée par des éclats à la tête et se trouve dans des conditions critiques.
    À Alep, depuis dix jours, les légumes, les fruits, la viande ont disparu alors que le pain commence à manquer. La population mange du riz et des céréales du fait de l'embargo imposé par les rebelles qui étranglent la ville, embargo qui a de graves conséquences sur la population civile demeurée sur place. Selon des sources de Fides, si le blocus devait se poursuivre, « une crise humanitaire surviendra ». Les civils sont de plus également des victimes "collatérales" des tirs croisés intéressant les zones résidentielles.

    Source : Agence Fides


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    L'observatoire de la Christianophobie | Un monastère de religieuses intimidé par des musulmans dans les Territoires Palestiniens

    16/7/2013-Un monastère de religieuses intimidé par des musulmans dans les Territoires Palestiniens

    Nous connaissons bien cette technique en France : rendre insupportable la vie d'un commerçant, le contraindre à cesser ses activités pour racheter sa boutique à vil prix…

    Les religieuses du monastère grec orthodoxe [Marie, Marthe et Lazare] de Béthanie ont adressé une lettre au Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, afin d'inviter les autorités à prendre des mesures appropriées permettant de mettre fin à l'escalade d'agressions subies par la maison religieuse ces derniers temps (jets de pierres, carreaux cassés, vols et mise à sac des propriétés du monastère faisant partie d'une véritable stratégie intimidatrice). « Nous n'excluons pas, a écrit la Mère supérieure Sœur Ibraxia, dans sa lettre au Président Abbas, le fait que derrière ces attaques se trouvent des personnes désirant fomenter la discorde entre les enfants d'une même nation palestinienne ». Des sources locales indiquent à l'Agence Fides qu'au cours de ces derniers jours, des familles de la zone, tant chrétiennes que musulmanes, ont rendu visite au monastère en signe de solidarité afin de réaffirmer que la population de Béthanie est étrangère à l'agression. « Quelqu'un veut nous faire quitter les lieux, a écrit Sœur Ibraxia dans sa lettre, mais nous ne fuirons pas ».
    Par le passé, le monastère grec orthodoxe représentait une oasis de spiritualité dans la ville où Jésus rappela à la vie Lazare, connue aujourd'hui sous le nom arabe de al-Azariyeh et devenue un faubourg de Jérusalem-Est. Récemment, toute la zone a subi un processus de décadence fait d'urbanisation désordonnée, de pollution environnementale et d'augmentation de la délinquance. La construction du mur de séparation entre Israël et les Territoires palestiniens a encore détérioré la situation. Le monastère se trouve désormais dans la zone dépendant de l'Autorité palestinienne au sein de laquelle cette dernière ne parvient pas à exercer un contrôle stable, une sorte de zone de non droit où règnent le crime, l'injustice et la corruption. Au cours de ces derniers mois, alors que s'enregistre une augmentation vertigineuse des prix des terrains de la zone, ceux qui appartiennent au monastère avaient été en partie soustraits au contrôle des religieuses par un clan familial musulman qui en réclame la propriété de manière arbitraire.

    Source : Agence Fides  Précédent Bombardements sur Alep : deux enfants chrétiens victimes


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    Le Figaro.fr: Syrie : un afflux de réfugiés inédit depuis le génocide rwandais

    Syrie : un afflux de réfugiés inédit depuis le génocide rwandais
    Par Sunniva Rose, 17/07/2013 
    (Crédits photo: Hussein Malla/ASSOCIATED PRESS)
    Le conflit syrien, qui tue 5000 personnes par mois, pourrait déstabiliser la région entière. Il y aurait 1.8 million de réfugiés à l'extérieur du pays et 4 millions de déplacés à l'intérieur des frontières.

    En Syrie, 5000 personnes meurent chaque mois, soit plus de 150 par jour. La population syrienne fuit en masse cette guerre meurtrière, qui dure depuis plus de deux ans. Ce qui a poussé Antonio Guterres, Haut commissaire aux réfugiés aux Nations-Unies, à pousser un cri d'alarme devant le Conseil de Sécurité, mardi à New York. Il a comparé la crise des réfugiés syriens à celle qu'a connue le Rwanda, lors du génocide de 1994. Plus de deux millions de Rwandais avaient alors fui le pays.

    Selon M. Guterres, environ 6000 personnes fuient la Syrie chaque jour, et l'ONU a recensé 1.8 million de réfugiés syriens dans les pays voisins: le Liban, la Jordanie et la Turquie. Cela fait craindre l'embrasement de la région entière, comme l'a confirmé l'ambassadeur du Liban à l'ONU. «Les tirs et les incursions de plus en plus nombreuses de la Syrie au Liban menacent la sécurité et la stabilité de mon pays», a-t-il indiqué.

    En Jordanie, l'autre pays qui accueille en masse les réfugiés, les Syriens sont aujourd'hui vus d'un mauvais œil. Le royaume, qui compte six millions d'habitants, héberge un demi-million de réfugiés. «Ils prennent les boulots les plus faciles, et il nous reste les plus durs. Ils acceptent tout pour parfois deux euros de moins. Du coup, ils prennent les emplois des Jordaniens. Et puis tout est devenu cher. Les loyers ont doublé», s'indignait en juin un habitant local au micro de RFI. Des émeutes secouent régulièrement le camp de Za'atari, qui accueille 120.000 réfugiés, comme l'explique l'IRIN (agence de presse rattachée à l'ONU).

    Les humanitaires confrontés à des «restrictions considérables»

    Plusieurs hauts fonctionnaires de l'ONU, dont Valérie Amos, responsable des affaires humanitaires, ont appelé les Nations-Unies à prendre des mesures plus fortes pour contrer cette guerre qui a fait plus de 100.000 morts. Un chiffre critiqué par l'ambassadeur de la Syrie à l'ONU, Bachar Jaafari. Il estime qu'il est «sourcé de manière non professionnelle».

    Selon Mme Amos, il manque encore 3.1 milliards de dollars pour financer les opérations humanitaires en Syrie et hors de Syrie d'ici la fin de l'année. Elle a ajouté que les agences humanitaires sont confrontées à des «restrictions considérables», établies par le régime et les rebelles. Comme solution, du moins temporaire, Mme Amos a évoqué la nécessité de mener des opérations transfrontalières pour acheminer l'aide à l'intérieur de la Syrie et d'instaurer des «routes humanitaires prioritaires».

    Des civils brûlés par des cuisinières

    Médecins Sans Frontières (MSF) fait partie des agences humanitaires qui opèrent en Syrie, malgré l'interdiction du régime de Damas. Rentré récemment de Syrie, le Dr. Janssens, coordinateur médical pour MSF, s'alarme du nombre de victimes indirectes des combats, un phénomène qui accentue l'exode des populations. «L'attention est portée par la guerre dans les villes, mais il y a aussi la guerre dans les campagnes. Les déplacés sont obligés de bricoler des cuisinières, qui explosent et brûlent des familles entières très sévèrement», explique-t-il. Sur un mois, MSF a traité 600 cas de brûlures et 5000 personnes en consultation externe (diarrhées, fièvres, etc.).

    Les déplacements internes dûs aux combats, couplés avec la pauvreté et le chômage, coupent les civils du système de santé déclinant. N'ayant plus accès à leurs médicaments, ils sont plus enclins à faire des AVC ou des complications liées au diabète, par exemple. «Ils se retrouvent à la campagne, dans des tentes précaires sous les oliviers», poursuit le Dr. Janssens. «Il est difficile de leur apporter une aide véritable parce qu'il faudrait construire des vrais camps, avec des puits et des latrines», conclut-il. Les déplacés internes avoisineraient les 4 millions, selon l'ONU.


    Se... http://www.lefigaro.fr/international/2013/07/17/01003-20130717ARTFIG00255-syrie-un-afflux-de-refugies-inedit-depuis-le-genocide-rwandais.php



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    Liban : Bkerké tente de réunir les pôles chrétiens | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

    16/7/2013-Liban : Bkerké tente de réunir les pôles chrétiens

    Le patriarcat maronite de Bkerké tente de réunir les pôles chrétiens du Liban, sous la houlette du patriarche Mgr Béchara Raï, afin de discuter des derniers développements sur la scène locale. Selon le quotidien al-Joumhouria, Bkerké s'efforce de garantir la présence du chef des Kataëb, Amine Gemayel, du chef du Courant Patriotique Libre, Michel Aoun, du chef des Forces Libanaises, Samir Geagea, et du chef des Marada Sleimane Frangié.

     Citant des sources informées, al-Joumhouria précise que plusieurs responsables ont demandé que les évêques maronites clarifient leur dernier communiqué sur la propagation des armes au Liban avant de décider de leur participation ou non à la réunion. Le quotidien ajoute qu'une réunion préliminaire pourrait se tenir vers la fin du mois de juillet et à laquelle prendront part des représentants des quatre principaux partis chrétiens pour préparer la rencontre de leurs chefs.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     





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    mardi 16 juillet 2013

    Raï reçoit à Dimane des délégations d’émigrés | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

    16/7/2013-Raï reçoit à Dimane des délégations d'émigrés


    Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Raï, s'est entretenu hier, à Dimane, avec une délégation de la diaspora libanaise au Mexique qui était accompagnée de l'évêque Georges Abi Younès.
    Il s'est également réuni avec une délégation de la diaspora libanaise au Brésil accompagnée de l'évêque Edgar Madi.
    Mgr Raï s'est aussi entretenu avec une délégation de la fondation du patriarche Estephan Doueihy qui œuvre pour la béatification de ce dernier. Il s'est réuni également avec Roy Issa el-Khoury et Saïd Tok. M. Issa el-Khoury, qui a dénoncé les critiques faites à l'armée, a appelé à la formation d'un gouvernement.
    Le patriarche maronite a reçu, en outre, des enfants d'Ehmej accompagnés du curé du village, Tanios Abi Ramia. Le groupe était en pèlerinage à Dimane et dans la vallée sainte.

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