Raï : L'Occident appuie le fondamentalisme et mine la convivialité
« L'Occident appuie, politiquement, financièrement et militairement des fondamentalismes qui minent toutes les forces de la modération et une culture de la convivialité islamo-chrétienne qui a 1400 ans », a affirmé hier le patriarche maronite, Béchara Raï, qui recevait des Libanais venus de divers pays d'Afrique, accompagnés de l'évêque de Jbeil, Michel Aoun.
« Si l'appui de ces pays occidentaux aux fondamentalismes se poursuit, les musulmans seront poussés, entraînés en masse vers l'extrémisme, a-t-il ajouté. C'est effrayant et nous ne cessons de le répéter aux diplomates qui nous rendent visite et aux responsables que nous rencontrons. »
Selon le patriarche, la caste politique est consciente de ce péril, mais il n'est pas en son pouvoir de modifier sa conduite, « chacun recherchant son intérêt politique immédiat ».
« Je regrette de le dire, a-t-il ajouté, et il ne faut pas oublier non plus que beaucoup d'argent est dépensé et beaucoup de promesses sont faites. »
Par ailleurs, le patriarche a redit que le Liban, la Syrie et l'Irak sont les otages d'une rivalité entre les sunnites et les chiites. « Cette adversité est à l'origine de toutes nos crises, a-t-il dit. En Irak, le conflit est sunnito-chiite. En Syrie, il s'agit d'un conflit, en terre syrienne, entre des États sunnites et des États chiites. C'est ce qui a amplifié le conflit chez nous. Ce conflit résume en lui notre crise. Le 14 Mars attend pour agir de voir ce que l'Arabie saoudite pense et le 8 Mars quelle position va prendre l'Iran. »
« Seule l'Égypte échappe à cet axiome, a ajouté le patriarche. En Égypte, le conflit oppose les modérés aux Frères musulmans. »
« Si l'appui de ces pays occidentaux aux fondamentalismes se poursuit, les musulmans seront poussés, entraînés en masse vers l'extrémisme, a-t-il ajouté. C'est effrayant et nous ne cessons de le répéter aux diplomates qui nous rendent visite et aux responsables que nous rencontrons. »
Selon le patriarche, la caste politique est consciente de ce péril, mais il n'est pas en son pouvoir de modifier sa conduite, « chacun recherchant son intérêt politique immédiat ».
« Je regrette de le dire, a-t-il ajouté, et il ne faut pas oublier non plus que beaucoup d'argent est dépensé et beaucoup de promesses sont faites. »
Par ailleurs, le patriarche a redit que le Liban, la Syrie et l'Irak sont les otages d'une rivalité entre les sunnites et les chiites. « Cette adversité est à l'origine de toutes nos crises, a-t-il dit. En Irak, le conflit est sunnito-chiite. En Syrie, il s'agit d'un conflit, en terre syrienne, entre des États sunnites et des États chiites. C'est ce qui a amplifié le conflit chez nous. Ce conflit résume en lui notre crise. Le 14 Mars attend pour agir de voir ce que l'Arabie saoudite pense et le 8 Mars quelle position va prendre l'Iran. »
« Seule l'Égypte échappe à cet axiome, a ajouté le patriarche. En Égypte, le conflit oppose les modérés aux Frères musulmans. »
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