Le Père jésuite Paolo Dall'Oglio enlevé en Syrie
par des islamistes
Annoncé par la télévision syrienne et l'Orient le Jour, le jésuite qui soutient le soulèvement contre le régime aurait été enlevé lundi par des islamistes à Raqqa, en Syrie. « C'est avec la plus grande prudence qu'il faut prendre cette nouvelle. Cependant si elle était confirmée, il est anormal que cet ami de la Syrie en révolte ait été enlevé par des islamistes et il faut qu'il soit libéré immédiatement » a déclaré Mgr Pascal Gollnisch, Directeur de l'Œuvre d'Orient.
Le religieux jésuite italien Paolo Dall'Oglio, qui a soutenu le soulèvement contre le Président syrien Bachar el-Assad, a été enlevé lundi par des islamistes à Rakka, dans l'est du pays, a-t-on appris de sources proches de l'opposition.
Le Père Dall'Oglio, expulsé du pays par les autorités de Damas après avoir aidé dans un monastère du massif de l'Anti-Liban les victimes de la répression
gouvernementale, a été kidnappé dans les rues de Rakka, tombée en mars dernier aux mains des jidahistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant, affilié à el-Qaëda.
« Le Père Paolo a été reçu à bras ouverts à Rakka, mais l'Etat islamique semble ne pas avoir bien accepté sa position à propos de Tel al Abiad », a déclaré Abdelrazzak Chlas, un dirigeant de l'opposition à Rakka.
Le religieux a dénoncé des violences commises contre des habitants kurdes à Tel al Abiad, à la frontière avec la Turquie.
Abdelrazzak Chlas a déclaré que le Père Dall'Oglio avait été applaudi dimanche soir lors d'un rassemblement auquel il assistait à Rakka en solidarité avec la ville assiégée de Homs. ... Une vidéo le montre saluant la foule.
Selon un diplomate occidental, le Père Dall'Oglio a traversé la frontière turque pour arriver en Syrie la semaine dernière, ignorant les avertissements de son entourage qui lui déconseillait de se rendre à Rakka, où des islamistes ont capturé plusieurs personnalités du camp libéral ces dernières semaines. « Il a insisté pour y aller », a dit ce diplomate.
Le Père jésuite a servi pendant une trentaine d'années au monastère de Saint-Moïse-l'Abyssin, ou Deïr Mar Moussa, avant son expulsion en 2012.
De Rakka, il écrivait sur sa Page Facebook avant sa disparition: « Je me sens heureux parce que premièrement, je suis dans une ville libérée et deuxièmement, en raison du merveilleux accueil que j'ai reçu. Les gens marchent dans les rues libres et en harmonie. C'est une image de la patrie que je souhaite pour tous les Syriens. »
Source: "L'Orient le Jour. com"
Envoyé de mon iPad jtk
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.