Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 25 avril 2015

Karékine II à « L’Orient-Le Jour » : L’intention génocidaire a commencé au XIXe siècle - Propos recueillis par Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Karékine II à « L'Orient-Le Jour » : L'intention génocidaire a commencé au XIXe siècle - Propos recueillis par Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

25/4/2015

Karékine II à « L'Orient-Le Jour » : L'intention génocidaire a commencé au XIXe siècle 

L'Orient-Le Jour : Votre Sainteté, l'Arménie commémore le centenaire du génocide, mais il est communément admis que l'intention génocidaire remonte à plus loin. Est-ce bien exact ?
Karékine II : Effectivement. En tant qu'événement historique le génocide des Arméniens va des années 1890 (les massacres hamidiens) jusqu'à 1923. Ce processus a atteint son paroxysme en 1915, dans le cadre de la politique officielle de l'Empire ottoman et du gouvernement Jeune-Turc. À la lumière de l'analyse historique, la commémoration du centenaire comprend donc la date concrète du 24 avril 1915, ainsi que l'intention génocidaire qui a commencé à se manifester à la fin du XIXe siècle et qui, sous la forme de la politique de négationnisme, se poursuit jusqu'à nos jours.

Sur le plan pastoral, en tant que peuple, quelle place faites-vous au pardon à l'égard de ceux qui ont perpétré ce génocide ?
Le pardon est un commandement de Dieu, mais il concerne d'avantage celui qui le demande. Le pardon n'est donc pas en soi-même un but; il doit plutôt servir à la création de valeurs spirituelles. Enfin, d'après la morale chrétienne, la rancune n'est-elle pas aux sources de toute la tragédie humaine ? Il s'ensuit donc que la rancune sans pardon se transforme, au fur et à mesure, en autopunition.

Depuis l'instauration de la République d'Arménie, vous n'êtes plus un peuple errant. Qu'est-ce que ça change dans votre vision du monde ? Dans votre identité ecclésiale ?
Au cours des siècles, en l'absence d'un État indépendant, l'Église était la seule institution nationale arménienne qui pouvait assumer la mission de guide du peuple arménien. C'est avec cette même conscience de l'identité nationale que l'Église apostolique arménienne apporte son concours à la République d'Arménie dans toutes les initiatives nationales.

Mais l'Église arménienne se veut une Église–nation. Comment qualifier les rapports entre l'État et l'Église en Arménie ? On dit que le président arménien ne prend aucune décision importante sans vous consulter d'abord.
En ce qui concerne la dernière partie de votre question, c'est de la pure médisance. Cela dit, nos relations avec le président de la République sont toujours chaleureuses et constructives, et portent sur le développement de la vie de notre peuple en général. Comme nous l'avons déjà mentionné, l'Église arménienne a été la seule institution nationale qui, malgré les vicissitudes et les défis de l'histoire nationale, a continué d'exercer sans cesse sa mission dans la vie du peuple arménien, tout en caressant le rêve de l'instauration d'un État libre et indépendant. Maintenant que l'Arménie libre et indépendante est devenue réalité, il existe une collaboration fructueuse entre l'Église et l'État.
Pour la régulation de cette collaboration, l'Église et l'État ont signé deux accords de coopération dans l'armée et les écoles publiques. Ainsi, une aumônerie existe désormais dans l'armée de la République d'Arménie, et l'histoire de l'Église arménienne est enseignée dans toutes les écoles publiques d'Arménie.
En outre, grâce à un référendum organisé le 25 novembre 2005, l'Église arménienne a été officiellement reconnue comme Église nationale et sa mission exceptionnelle dans la vie spirituelle, culturelle et nationale a été officiellement enregistrée. Cette réforme constitutionnelle très appréciée a permis l'adoption d'une loi spéciale qui régularise les relations de l'Église et de l'État, reflétant l'activité de l'Église dans les différentes sphères publiques.

Quelle est la contribution du catholicosat à la mobilisation marquant le centenaire du génocide ?
Par la sanctification des victimes du génocide arménien ce 23 avril, nous reconnaissons leur martyre et les associons aux autres saints et martyrs de l'Église arménienne. C'est l'un des signes les plus importants de la mobilisation nationale. Sur un plan général, l'Église arménienne est favorable à l'établissement de la vérité. N'oublions pas les milliers d'églises et de monastères vandalisés dont l'état reste toujours déplorable, de clergés martyrisés, un énorme héritage culturel et spirituel violemment pillé et détruit. L'Église arménienne s'est donné pour tâche de partager le destin de son peuple. La victoire de la vérité et de la justice bénéficieront aussi bien aux Arméniens qu'à toute l'humanité.

(Lire aussi : "Nous sommes partis exactement comme nos ancêtres... sans rien")

Quelles relations entretenez-vous avec le catholicosat d'Antélias ? Avec l'Église catholique ? Avec le patriarcat arménien-catholique ?
Aujourd'hui, l'on peut se réjouir du fait que les intentions qui pouvaient jeter de l'ombre sur les relations entre le catholicosat de tous les Arméniens et le catholicosat de la Grande Maison de Cilicie ne sont plus actuelles. Les événements de 1952-56 qui ont eu pour conséquence de ralentir, voire geler nos relations, étaient surtout dus à la situation géopolitique de l'époque. Ce fait a naturellement influencé la vie nationale dans la diaspora arménienne et a fini par ébranler l'esprit d'union et de solidarité nationale.
Nous rendons grâce à Dieu qu'avec l'indépendance de la République d'Arménie nos relations sont entrées dans une nouvelle phase. Nous avons créé, avec notre cher frère spirituel Aram Ier, les comités conjoints pour la sanctification des victimes du génocide, et pour les questions liturgiques et canoniques. Le résultat du travail de ces trois comités conjoints est aujourd'hui visible, et nous sommes pleins d'espoir de pouvoir ensemble relever tous les défis auxquels nous avons à faire face de par notre héritage commun.
En ce qui concerne les relations entre l'Église arménienne et l'Église catholique, elles sont plus chaleureuses et fraternelles que par le passé, et se manifestent par des visites mutuelles et différents projets et événements éducatifs et humanitaires. L'initiative de SS le pape François de célébrer la messe dans la basilique papale Saint-Pierre au Vatican, en commémoration du centenaire du génocide arménien, a été hautement appréciée. C'est notre conviction que la déclaration du pape François qualifiant le Mec'etern (grand désastre) de « premier génocide » du XXe siècle, contribuera grandement au processus de reconnaissance et de condamnation des génocides dans le monde.
Dans nos relations bilatérales, les droits de l'homme occupent une place importante, ainsi que la situation actuelle au Proche-Orient. Enfin, nos relations se développent aussi sur le plan théologique, parallèlement au dialogue théologique entre l'Église catholique et les Églises orthodoxes orientales.
Nos relations avec l'Église catholique arménienne, quant à elles, peuvent êtres qualifiées de fraternelles. L'Église apostolique arménienne salue toujours toutes les initiatives de l'Église catholique arménienne qui contribuent au développement spirituel et à la mobilisation nationale de notre peuple et de notre pays.

Existe-t-il un dialogue avec la Turquie et l'Azerbaïdjan, notamment sur la province du Karabakh ?
La question concernant la République indépendante d'Artsakh (Nagorny-Karabakh) devrait plutôt être adressée aux politiciens. Nous pouvons seulement constater qu'il n'y a et ne pourra y avoir aucun dialogue entre la Turquie et la République d'Arménie.
Avec l'Azerbaïdjan, le dialogue se poursuit depuis deux décennies. Toutefois, la situation actuelle sur la frontière arméno-azérie est triste et regrettable. La présence de tireurs d'élites, d'opérations militaires spéciales de diversion, de bombardements de villages et de déclarations favorables à une solution militaire du gouvernement azéri créent une tension. En conséquence, des soldats et des militaires innocents tombent. Mais il n'y a pas d'alternative à la paix. L'Église apostolique arménienne reste toujours ferme sur le droit des Arméniens du Karabakh à une vie libre. Mais en même temps, nous continuons à participer aux différents programmes et projets favorables à une solution diplomatique et non militaire du conflit. Les chefs spirituels de l'Église apostolique arménienne se sont exprimés à plusieurs reprises en faveur de la demande légitime des Arméniens du Karabakh lors de rencontres multilatérales des chefs spirituels du Caucase du Sud, soulignant l'importance absolue d'une solution non militaire du conflit.

Lire aussi
À la recherche d'une citoyenneté inclusive, par-delà les génocides

« La langue arabe, sésame des Libanais arméniens dans la fonction publique »

Et si la Turquie reconnaissait le génocide arménien...

L'impossible oubli, par Tamar Chamlian TUFENKJIAN



Envoyé de mon Ipad 

Les Arméniens du Liban fortement mobilisés pour la commémoration du génocide - L'Orient-Le Jour

Les Arméniens du Liban fortement mobilisés pour la commémoration du génocide - L'Orient-Le Jour

24/4/2015

Les Arméniens du Liban fortement mobilisés pour la commémoration du génocide

A midi tapante, des milliers de personnes réunies au catholicossat d'Antélias, drapeaux libanais et arménien en main, ont débuté leur marche pour la commémoration du génocide arménien.  

C'est une fanfare qui leur a ouvert la voie sur l'autoroute d'Antélias jusqu'à Bourj Hammoud. Derrière, se tenaient des politiciens, des scouts, des Arméniens de tous les âges, venus de Tripoli, d'Achrafieh, de Bourj Hammoud avec leurs familles et même des nouveaux-nés.

Pour cette marche marquant le centenaire du génocide, un important dispositif sécuritaire a été mis en place et l'autoroute en direction de Beyrouth a été fermée. Une fois n'est pas coutume, le pont de Dora était noir de monde plutôt que de voitures. Des petits commerces et des balcons des immeubles qui donnent sur l'autoroute, les gens sont sortis pour applaudir. 

Chaké, la cinquantaine, est venue accompagnée de son mari Marc. "Nous sommes heureux parce que nous avons un million et demi de saints au paradis", déclare-t-elle, affirmant marcher ces "quelques centaines de mètres heureuse" et en la mémoire "de tous les Arméniens qui ont fui et marché dans le désert durant des jours". Jeudi soir, l'Église arménienne a canonisé les 1,5 million de morts, tués de manière systématique entre 1915 et 1917. Il s'agit de la plus importante canonisation en nombre jamais décidée par une Église chrétienne.

Photo Anne-Marie el-Hage

Un groupe de dames, les drapeaux libanais et arménien en main, déclarent : "nous sommes d'abord Libanais mais aussi arméniennes d'origine. Notre pays est le Liban et nous sommes heureux de pouvoir nous y exprimer librement".

Nombreux parmi les présents portent des pancartes invitant les autorités turques à reconnaitre le génocide. On peut y lire : "Nous n'oublierons jamais" et "La vérité va triompher".  La Turquie a toujours refusé d'admettre le génocide ou toute élimination planifiée, évoquant la mort d'environ 500 000 Arméniens (contre 1,5 million selon l'Arménie) -qui s'étaient rangés pendant la Première guerre mondiale du côté de son ennemie la Russie- lors de combats ou à cause de la famine.

Photo Anne-Marie el-Hage

Lire aussi

Et si la Turquie reconnaissait le génocide arménien...

Karékine II à « L'Orient-Le Jour » : L'intention génocidaire a commencé au XIXe siècle

« La langue arabe, sésame des Libanais arméniens dans la fonction publique »



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 24 avril 2015

À la recherche d’une citoyenneté inclusive, par-delà les génocides - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

À la recherche d'une citoyenneté inclusive, par-delà les génocides - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

À la recherche d'une citoyenneté inclusive, par-delà les génocides

Le mot « compatriote » n'existe malheureusement pas en arabe. Et ceux qui, comme la Jamaa islamiya (branche libanaise des Frères musulmans), ont protesté contre la décision du ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, de fermer les écoles, aujourd'hui, pour commémorer le centenaire du génocide des Arméniens, en 1915, doivent encore lui en trouver l'équivalent. Un effort auquel la Fondation Adyan consacre à partir de ce soir un colloque, dans le souci de voir émerger une citoyenneté qui inclut et valorise les différences culturelles et religieuses, loin de toute « intégration » qui les nivellerait, comme l'on fait les régimes autoritaires arabes tout au long de ce « siècle pour rien » (dixit Ghassan Tuéni) que fut le XXe siècle, inauguré par un génocide.

Dans le communiqué de protestation publié à cette occasion, la Jamaa islamiya a apprécié la décision de la Turquie « d'étudier scientifiquement et objectivement les incidents objets du litige ». Des « incidents » que le peuple arménien a vécus dans sa chair, et que plus d'une vingtaine d'États et de Parlements, l'Église catholique et même, hier depuis Erevan, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, n'hésitent plus à appeler par leur nom : un génocide.
Selon la définition du droit international, rappelle l'un de nos lecteurs, « le génocide ne signifie pas nécessairement la destruction immédiate d'une nation ou d'un groupe national (...) Il vise aussi un plan coordonné d'actions différentes ayant pour but la destruction des bases essentielles de la vie d'un groupe national ».
La Jamaa islamiya n'a pas été le seul parti à protester contre la décision de M. Bou Saab et à décider que ses écoles resteront ouvertes aujourd'hui. Des groupes sunnites à Tripoli et ailleurs l'on imité. Ils restent minoritaires.
En revanche, Walid Joumblatt n'a pas hésité à participer à une cérémonie organisée au Collège Haïgazian pour l'occasion et à déposer un bouquet de roses rouges sur une stèle commémorative. Une gigantesque cérémonie s'est également tenue à l'intérieur du stade Michel Murr.

De leur côté, les ministres Michel Pharaon et Rony Araïgi ont pris la parole au cours d'une soirée du souvenir organisée au siège du patriarcat des arméniens-catholiques, à Achrafieh. « Persister à nier le génocide n'augure rien de bon, au regard des crimes qui se commettent dans la région, a dit M. Pharaon à cette occasion. (...) Une reconnaissance ouvrirait la voie à l'établissement de liens solides qui ne seraient pas bâtis sur les seuls intérêts communs. »
De son côté, le député Nadim Gemayel a rendu un vibrant hommage au peuple arménien qui est parvenu « à s'engager dans la vie sociale et politique des pays qui l'ont accueilli et d'en faire de véritable patries, sans pour autant renoncer à ses racines ni oublier la terre ancestrale. Nous pouvons partager l'amertume ressentie à la catastrophe parce que nous-mêmes y avons goûté, de 1914 à aujourd'hui », a ajouté M. Gemayel, qui a demandé le rétablissement de la fête nationale des Martyrs, le 6 mai, qui commémore la pendaison sur les ordres de Jamal pacha, de patriotes libanais.

Le Parti syrien national social, emboîtant le pas au régime syrien, a également condamné le génocide des Arméniens. Une condamnation qui s'inscrit dans le cadre de l'idéologie de l'alliance des minorités, qui refait surface à l'occasion, selon des observateurs. Ces derniers ne manquent pas de déplorer que la frénésie des massacres semble s'être emparée de plus d'un régime arabe, et de dénoncer « la récupération » de la reconnaissance du génocide et son instrumentalisation.

Sur le plan officiel, fidèle à la « distanciation » qu'il s'est imposée vis-à-vis des axes régionaux, le gouvernement a dépêché en Arménie les ministres Gebran Bassil et Élias Bou Saab, ainsi que le député Arthur Nazarian, pour participer aux cérémonies commémorant le génocide, tandis qu'il déléguait en Turquie les ministres Achraf Rifi et Samir Mokbel pour assister au centenaire de la bataille de Gallipoli, qu'Ankara a « inventé » pour faire diversion.
La commémoration du génocide arménien sera marquée aujourd'hui par une marche entre le catholicossat d'Antelias et le stade de Bourj Hammoud organisée par les partis arméniens.

Cette actualité a relégué momentanément au second plan, sans les occulter, les dilemmes constitutionnels qui marquent la vie politique, et notamment celui d'un Parlement qui ne parvient pas à se réunir, tant qu'un chef de l'État n'est pas élu, et d'un Conseil des ministres que Michel Aoun menace de boycotter si ses caprices ne sont pas passés.



Envoyé de mon Ipad 

ASIE/TURQUIE - Début de la grève de la faim pour demander la reconnaissance du Génocide arménien



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 24 avril 2015 13:50:11 UTC+3

ASIE/TURQUIE - Début de la grève de la faim pour demander la reconnaissance du Génocide arménien

Istanbul (Agence Fides) – Les chrétiens syriens, assyriens et chaldéens de Midyat, dans la province turque de Mardin, ont entamé une grève de la faim dans le but de donner une importance publique au centenaire des massacres qui décimèrent également en 1915, en Anatolie, les communautés chrétiennes syriennes, assyriennes et chaldéennes, outre les communautés arméniennes. De cette manière, les communautés chrétiennes orientales syriaques demandent à ce que soient également reconnues, outre le Génocide arménien, les atrocités du Génocide assyrien, connu au travers de l'expression en langue syriaque Seyfo (« épée »), qui provoquèrent, selon de sérieuses recherches historiques, plusieurs centaines de milliers de morts. La grève de la faim se poursuivra jusqu'à la fin du mois d'avril et durera 100 heures, pour rappeler les 100 ans passés depuis ces événements tragiques.
Entre temps, ainsi que l'indiquent des sources turques consultées par l'Agence Fides, le Vicaire patriarcal arménien, Aram Ateshian, du Patriarcat arménien de Constantinople, a fait part de sa satisfaction suite au message de condoléances adressé récemment par le bureau du Premier Ministre turc, Ahmet Davutoglu, aux descendants des arméniens morts « durant la déportation de 1915 ». Selon le Vicaire patriarcal – chargé de remplir les fonctions du Patriarche Mesrob II, affecté par un mal inguérissable – le message envoyé par le Premier Ministre est comme « un rameau d'olivier » offert par les gouvernants turcs aux arméniens. Le gouvernement turc avait déjà confirmé la présence de ses représentants à la Messe de suffrage pour les victimes du Grand Mal prévue ce jour à Istanbul en l'église du Patriarcat arménien. (GV) (Agence Fides 24/04/2015)

Moyen-Orient : sauver ne serait-ce qu'une seule personne de la persécution Plaidoyer du Saint-Siège à l'ONU



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 23 avril 2015 21:18:52 UTC+3
Moyen-Orient : sauver ne serait-ce qu'une seule personne de la persécution
Plaidoyer du Saint-Siège à l'ONU

Mgr Bernardito Auza

ROME, 23 avril 2015 (Zenit.org) - « Toute action pour sauver ne serait-ce qu'une seule personne de la persécution et de toute forme d'atrocité n'est pas seulement opportune mais urgente » : c'est l'appel du Saint-Siège pour le Moyen-Orient.

Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, est intervenu lors du débat ouvert du Conseil de sécurité sur le « Moyen-Orient, y compris la question palestinienne », le 21 avril 2015.

« Regarder dans un silence complice les horreurs de nos frères humains persécutés, exilés, tués, brûlés et décapités, uniquement parce qu'ils professent une foi différente ou parce qu'ils appartiennent à un groupe minoritaire, ne peut jamais être une option », a-t-il déclaré.

Il a appelé notamment à la reprise des négociations entre Israël et la Palestine, à la stabilisation politique du Liban. Pour la Syrie, il a demandé d'agir contre « l'immense désastre humanitaire qu'un siège ou une bataille à Alep provoquera à coup sûr ».

A.K.

Discours de Mgr Auza devant le Conseil de Sécurité

Ma délégation désire exprimer sa profonde gratitude pour la décision de la présidence jordanienne ce mois-ci, de tenir un débat ouvert sur le « Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ».

Le Saint-Siège est profondément préoccupé par l'absence totale de progrès des négociations entre la Palestine et Israël. Il est difficile de ne pas partager la frustration exprimée par celui qui était alors le coordinateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Robert Serry, lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité du 27 mars dernier.

Comme il a été reconnu à cette occasion, Israël a des préoccupations réelles et légitimes pour sa sécurité ; toutefois, cette sécurité ne sera pas assurée en s'isolant de ses voisins, mais en faisant partie de ceux-ci à travers une paix négociée avec les Palestiniens à travers l'application de la « Solution de deux États », qui a le soutien du Saint-Siège et de la communauté internationale en général. Le Saint-Siège joint sa voix une fois encore à celle de tous les peuples de paix pour appeler à des négociations sérieuses et concrètes qui renforceront le processus de paix.

Le Saint-Siège ne cesse pas d'encourager les dirigeants du Liban à résoudre l'impasse qui empêche l'élection du président depuis mai 2014, en laissant de côté les intérêts politiques étroits pour le plus grand bien d'un Liban unifié.

Ce vide institutionnel rend la nation plus vulnérable et fragile face à la situation générale au Moyen-Orient. La communauté internationale doit soutenir le Liban par tous les moyens pour qu'il retrouve une normalité et une stabilité institutionnelles. Elle doit aussi aider à s'occuper du très grand nombre de réfugiés sur son territoire, provoquant une situation qui risque de voir des infiltrations extrémistes parmi les malheureux réfugiés.

Le conflit en Syrie, comme l'a défini Valerie Amos dans son exposé au Conseil de sécurité le 26 mars dernier, a atteint des « niveaux de sauvagerie inouïs ». La destruction aveugle des infrastructures de base, comme les installations d'eau et d'électricité, les hôpitaux et les écoles, aggrave le sort des civils chaque jour davantage. La chute d'Idlib, à seulement 37 miles au sud-ouest d'Alep, a semé la panique parmi la population de plus d'un million de personnes à Alep. Les groupes minoritaires ethniques et religieux sont particulièrement angoissés. Le Saint-Siège demande à la communauté internationale d'empêcher l'immense désastre humanitaire qu'un siège ou une bataille à Alep provoquera à coup sûr. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher une nouvelle violation flagrante du droit humanitaire international et des droits humains fondamentaux.

Le Saint-Siège réitère, dans les termes les plus forts, sa condamnation de toutes les attaques et des abus basés sur des motifs ethniques, religieux, raciaux ou autres. Il souhaite rappeler une fois encore que la disparition du Moyen-Orient des groupes minoritaires ethniques et religieux ne serait pas seulement une tragédie religieuse, mais la perte d'un riche patrimoine qui a tant apporté aux sociétés auxquelles ils appartiennent. Le fait que ces groupes soient menacés d'extinction est cause d'angoisse et de douleur insondables.

Le mois dernier à Genève, devant le Conseil des droits humains des Nations Unies, soixante-cinq pays ont signé une Déclaration de soutien des droits humains des chrétiens et des autres communautés, en particulier au Moyen-Orient. Cette déclaration attire l'attention sur le fait que l'instabilité et le conflit au Moyen-Orient menacent sérieusement l'existence même de nombreuses communautés religieuses, en particulier les chrétiens. Il demande à tous les États de se réunir pour remédier à cette situation alarmante.

Lorsque nous évoquons ceux qui ont déjà perdu la vie, ou ceux qui ont déjà été chassés de leur maison et même de leur pays, toute action arriverait déjà trop tard. Mais à partir de maintenant, toute action pour sauver ne serait-ce qu'une seule personne de la persécution et de toute forme d'atrocité n'est pas seulement opportune mais urgente.

Le pape François demande à la communauté internationale de « ne pas rester muette et inerte devant un crime aussi inacceptable » et de « ne pas fermer les yeux sur tout cela ». Regarder dans un silence complice les horreurs de nos frères humains persécutés, exilés, tués, brûlés et décapités, uniquement parce qu'ils professent une foi différente ou parce qu'ils appartiennent à un groupe minoritaire, ne peut jamais être une option.

Traduction de Zenit, Constance Roques

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres »

Le député de Beyrouth, Michel Pharaon, s'est rendu hier au catholicossat de Cilicie des arméniens-orthodoxes à Antélias pour faire part de sa solidarité avec la cause arménienne et la revendication du droit à la reconnaissance du génocide. « Le silence et le déni desserviront cette cause, alors que la reconnaissance du génocide permettra d'en faire une cause de paix », a-t-il dit, évoquant les bouleversements en Syrie et en Irak, et « les persécutions dont sont victimes les chrétiens dans la région ». Le catholicos Aram Ier a assuré pour l'occasion que « la raison du génocide arménien est politique. Il n'y avait pas d'arrière-pensées religieuses derrière les massacres », a-t-il précisé. Il a également invité les autorités turques « à rendre justice, suite au génocide d'un million et demi d'Arméniens, sans compter les assyriens, les Grecs, les syriaques et les Libanais ». Il a enfin remercié les pays arabes, et plus particulièrement la Syrie et le Liban, pour avoir accueilli les Arméniens.

L'hommage de Samir Geagea
À Maarab, où s'est déroulée une cérémonie sur le thème « Le droit reste un droit, même s'il a plus de 100 ans », le chef des Forces libanaises Samir Geagea a affirmé que « la vérité finit toujours par triompher et que la justice finit toujours par être rendue ». M. Geagea n'a pas manqué de rendre un vibrant hommage à la communauté arménienne du Liban et à son attachement au pays du Cèdre. Rappelant les « conditions tragiques » de l'arrivée des Arméniens au Liban, le chef des FL a évoqué « le caractère pacifique » de ce peuple et « son travail acharné » pour se reconstruire, « noblement et légalement ». « Il a cru dans un Liban souverain, libre et indépendant, et n'a pas essayé de voler les deniers de l'État, mais il a donné de sa chair pour lui », a-t-il martelé. « Il est vrai qu'une patrie appelée Arménie a perdu un nombre important de son peuple, dans les massacres horribles et barbares. Mais une autre patrie nommée Liban a gagné une partie de ce peuple », a-t-il encore souligné, devant un important parterre de personnalités arméniennes.
Pour sa part, le comité estudiantin des Forces libanaises a qualifié le génocide arménien de « période noire de l'histoire de l'humanité ». « Cent ans ont passé depuis le génocide commis par l'Empire ottoman contre des peuples dont le seul tort était d'avoir une opinion différente de celle des autorités », a-t-il indiqué dans un communiqué. S'adressant aux autorités turques, il a déploré que « les petits-fils de l'oppresseur n'aient pas osé, cent ans après, dénoncer leurs ancêtres ».
De son côté, le député Kataëb, Samy Gemayel, a affirmé que « les Libanais ont le devoir de se solidariser avec la cause arménienne, d'autant que cette communauté fait partie intégrante de la société libanaise ». Il s'est adressé aux Arméniens du Liban et du monde dans leur langue, affirmant qu'il « reconnaît le génocide et appelle à la justice pour les Arméniens dans le monde ».

Indemniser les Arméniens
Quant au président de l'ordre des journalistes, Élias Aoun, qui s'est « incliné en mémoire des victimes », il a insisté sur le fait qu'un tel génocide ne peut être perpétré sans que « des comptes soient rendus, même si les années ont passé ».
Dans une interview recueillie par l'Ani, le patriarche de Cilicie des arméniens-catholiques Nerses Bedros XIX a invité la Turquie « à reconnaître le génocide arménien et indemniser » les victimes. Il a qualifié les propos du pape François en ce sens de « sages et pleins de tact ». Le catholicos a rappelé que l'objectif de l'Empire ottoman était « de décimer le peuple arménien qui avait brillé dans les domaines du commerce, de l'industrie et de l'art ». Et de préciser que « ce plan a été exécuté durant la Première Guerre mondiale sans l'intervention des autres pays qui étaient en guerre ».
Le député Jean Oghassabian a également mis en garde contre « ce chapitre du génocide auquel on assiste aujourd'hui au Moyen-Orient, car des peuples et des minorités risquent d'être décimés ». « De même, le patrimoine chrétien et d'autres patrimoines sont en train d'être détruits », a-t-il dit à l'Ani. « Tant que ceux qui ont perpétré le génocide arménien ne rendront pas des comptes, nous assisterons à d'autres massacres », a-t-il martelé.
Enfin, le député Hagop Pakradounian a souligné que la commémoration du génocide arménien est « une invitation à travailler en commun et raviver la mémoire collective libanaise arménienne, afin que le droit et la justice triomphent face aux crimes contre l'humanité et face à toute forme de génocide ».

Depuis l'Arménie, Raï appelle les Libanais à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban

Le patriarche maronite Béchara Raï est arrivé hier en Arménie pour une visite de quatre jours à l'invitation du patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, Karékine II. Après avoir salué la mémoire de tous les martyrs arméniens, tombés il y a cent ans, et mis l'accent sur l'importance de l'aspect religieux de cette commémoration, Mgr Raï a invité les Libanais « musulmans et chrétiens à jouer leur rôle : bâtir un État civil démocratique, qui respecte les droits de l'homme et les libertés publiques ». Il a également appelé les Libanais « à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban, car nous ne pouvons pas vivre dans la discorde et les inimitiés. Le Liban est une mosaïque merveilleuse et complète. Il est impossible de sacrifier la moindre de ses parties, c'est ce qui fait sa valeur, et nous devons le préserver », a-t-il souligné à ce propos. « Notre richesse est cet homme qui vit avec son frère dans le respect et la solidarité, même s'il est différent, par sa religion », a-t-il conclu.



Envoyé de mon Ipad 

LA VISITE EN FRANCE DU PATRIARCHE RAI | Elie (ou Elias) MASBOUNGI

LA VISITE EN FRANCE DU PATRIARCHE RAI | Elie (ou Elias) MASBOUNGI

LA VISITE EN FRANCE DU PATRIARCHE RAI

LA VISITE EN FRANCE DU PATRIARCHE RAI : DES ENTRETIENS SUR LA CRISE LIBANAISE, LA VACANCE PRESIDENTIELLE  ET LES CHRETIENS D'ORIENT

Béchara-Raï

La visite pastorale que doit effectuer en France à partir de samedi le Cardinal Béchara-Boutros Raï est également politique puisque le chef de l'église maronite sera reçu à l'Elysée  lundi pour un entretien avec le Président François Hollande qui porterait sur la crise au Liban et en premier lieu la vacance présidentielle et deuxièmement sur la situation des chrétiens d'orient et en particulier en Irak et en Syrie.

Au niveau politique également Mgr Raï pourrait se rendre au Palais du Luxembourg pour y rencontrer le Président du Sénat, M. Gérard Larcher et des membres du groupe d'amitié France-Liban. Là aussi, des discussions sur la situation au Liban et dans la région figureraient à l'ordre du jour, selon  Mgr Maroun Nasser Gemayel, évêque de l'éparchie maronite N.D. du Liban à Paris qui a donné il y a quelques jours une conférence de presse au nouveau siège de son évêché à Meudon, près de Paris.

D'autres temps forts de ce séjour en France du Patriarche-Cardinal, une conférence que donnera samedi à l'Unesco, une réception à l'ambassade du Liban à l'invitation du chargé d'affaires Ghady El-Khoury, une rencontre avec l'Archevêque de Paris, le cardinal André vingt trois et une visite à la conférence des évêques de France.

Sur le plan paroissial, Mgr Raï présidera à l'inauguration de l'Eparchie à Meudon (La Villa des Cèdres) et inaugurera une exposition sur la présence maronite en France qui sera suivie d'une catéchèse à la chapelle N.D. de l'Assomption à Meudon.

Au dernier jour de sa visite en France, c'est-à-dire  le 28 courant, le patriarche  donnera une conférence de presse pour dresser le bilan de son séjour et ses entretiens et lancer les « Journées culturelles de Beit Maroun », des manifestations mensuelles qui porteront sur divers thèmes.

INAUGURATION DU BUREAU DE LA FONDATION LIBANAISE CHRETIENNE

Egalement au programme du patriarche maronite, l'inauguration en France et plus précisément à la « Maison des Cèdres » de Meudon, du bureau français  de la Fondation Maronite dans le Monde (rebaptisée « Fondation Libanaise Chrétienne »).

Cette Fondation avait été créée par décret patriarcal en 2006 et fondée par le patriarche Nasrallah Sfeir et l'ancien ministre Michel Eddé.

Avec pour but de renforcer les liens  avec les Libanais de France en les aidant notamment à sauvegarder  le droit   de leurs descendants à la nationalité libanaise.

L'action de la Fondation s'est concrétisée depuis 2008 par l'ouverture  d'un réseau international comprenant 14 bureaux dans des pays à  forte présence libano-chrétienne.

Le bureau de Paris sera dirigé par Mme Souad Rizkallah-Gomez avec le soutien et l'aide effective de Mgr Maroun-Nasser Gemayel.

 

Envoyé de mon Ipad 

«Le centième anniversaire du génocide arménien permet de faire bouger les lignes» | La-Croix.com - Monde

«Le centième anniversaire du génocide arménien permet de faire bouger les lignes» | La-Croix.com - Monde

«Le centième anniversaire du génocide arménien permet de faire bouger les lignes»

Le choix de l'Allemagne qui a reconnu sa responsabilité propre dans ces événements prouve cependant que, cent ans après, les lignes bougent. Trois questions à Jacques Semelin, historien spécialiste des génocides.

Entretien avec Jacques Semelin, historien spécialiste des génocides.

 Pourquoi les États-Unis refusent-ils encore de reconnaître la nature génocidaire du massacre des Arméniens ? 

 Jacques Semelin : Si Barack Obama a refusé d'utiliser dans son discours le terme de génocide*, c'est tout simplement pour des raisons diplomatiques. La Turquie fait partie de l'Otan et c'est un précieux allié des Américains au Moyen-Orient. Les États-Unis y ont des bases militaires, et le pays est un pilier majeur pour la lutte contre le développement du terrorisme.

Sans compter qu'il existe des enjeux économiques. Pour les mêmes raisons, Israël refuse aussi de reconnaître le génocide arménien. On aurait pourtant pu croire ce pays plus habilité à le faire, au vu de son histoire. Mais il s'agit ici de politique, non de morale. Voilà pourquoi c'est vraiment courageux de la part de François Hollande d'aller célébrer le 24 avril à Erevan.

 > À lire aussi : L'Arménie commémore le génocide  

 L'Allemagne vient de lancer un message important en reconnaissant non seulement le génocide, mais aussi sa responsabilité dans les événements en 1915. Peut-on préciser la nature de cette responsabilité ? 

 J.S. : À l'époque des faits, la Turquie était alliée de l'Allemagne. Lors de massacres à grande échelle, comme ce fut le cas à partir de 1915, il y a souvent une puissance tutélaire qui laisse faire. La responsabilité de Berlin est difficile à situer. Toujours est-il que sur place, les officiers allemands ont fermé les yeux.

Dans tous les cas, la reconnaissance allemande est un élément nouveau à saluer. Elle prouve que ce centième anniversaire du génocide permet de faire bouger les lignes, de parler des Arméniens.

 > À voir, l'interview vidéo de l'historien Michel Marian : « Il serait bon que l'ONU reconnaisse le génocide arménien »  

 D'autres pays se sont récemment engagés dans la voie de la reconnaissance ? 

 J.S. : Le 22 avril, l'Autriche, elle aussi alliée de l'Empire Ottoman en 1915, a franchi le pas. En avril aussi, le parlement européen a réaffirmé sa reconnaissance du génocide, et a invité Ankara à faire de même.

Le Vatican a aussi reconnu la nature génocidaire des massacres à travers une allocution, le 12 avril, du pape François, premier pontife à tenir des propos de ce genre. On peut d'ailleurs se demander pourquoi l'Église n'a pas réagi plus tôt, d'autant que l'Arménie est le premier pays christianisé de l'Histoire.

Il ne faut cependant pas oublier que le véritable enjeu, aujourd'hui, concerne l'Arménie elle-même. Sa frontière avec la Turquie est complètement bloquée. Pour sortir de cette situation, il faudrait que la Turquie reconnaisse le génocide, ce qui impliquerait une nouvelle équipe au pouvoir. Mais nous n'en sommes pas encore là.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 23 avril 2015

Le cardinal Koch représente le pape aux commémorations du génocide arménien | La-Croix.com - Rome

Le cardinal Koch représente le pape aux commémorations du génocide arménien | La-Croix.com - Rome

Le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, représente le pape François aux commémorations organisées en Arménie pour le centenaire du génocide, du mercredi 22 au vendredi 24 avril. Au premier jour de ces manifestations, Radio Vatican a indiqué que le cardinal suisse participerait notamment à la commémoration solennelle qui verra la participation de plusieurs chefs d'État.

Dans la matinée du mercredi 22 avril, le cardinal Kurt Koch a participé à Erevan, la capitale, à une conférence internationale sur le génocide de 1915. Jeudi 23 avril, au siège de l'Église apostolique arménienne à Etchmiadzine, il devait assister à la liturgie au cours de laquelle le patriarche Karékine II a canonisé le 1,5 million de victimes du massacre.

En plus de la participation à des concerts et à une célébration catholique, l'envoyé du pape sera présent vendredi 24 avril à la cérémonie commémorative organisée au mémorial dédié aux victimes du génocide arménien, à Erevan. Parmi les invités, se trouveront les présidents russe Vladimir Poutine et français François Hollande.

Une page noire du XXe  siècle

Cet imposant mémorial, qui comprend notamment 12 stèles en basalte, penchées sur une flamme éternelle, et une flèche de 44 mètres de haut symbolisant la renaissance du peuple arménien, a été inauguré en 1967, deux ans après des manifestations de masse à Erevan réclamant pour la première fois la reconnaissance du génocide. Le 24 avril deviendra pour les chrétiens apostoliques la fête des saints martyrs du génocide.

« Le massacre ayant coûté la vie à un nombre incalculable d'Arméniens en 1915, à la fin de l'Empire ottoman, est l'une des pages les plus noires du XXe siècle », rappelle Radio Vatican avant de relever qu'une vingtaine de pays ont reconnu le génocide, alors que la Turquie évoque pour sa part une guerre civile doublée d'une famine et conteste toute volonté d'extermination systématique.

Le pape François a suscité la colère de la Turquie en employant le terme de génocide lors d'une messe pour les Arméniens, dimanche 12 avril au Vatican. Ankara a rappelé son ambassadeur près le Saint-Siège.

» Lire aussi : La Turquie dénonce l'évocation du génocide arménien par le Pape François



Envoyé de mon Ipad 

الراعي من ارمينيا: إذا لم تعترف الاسرة الدولية بالابادة فإن إبادات أخرى سترتكب من جديد

الراعي من ارمينيا: إذا لم تعترف الاسرة الدولية بالابادة فإن إبادات أخرى سترتكب من جديد
Le patriarche maronite déclarant à Yerevan Arménie: si la communauté internationale ne reconnait pas le génocide alors de nouveaux génocides seront perpétrés !! 
http://www.althaer.com/

الراعي من ارمينيا: إذا لم تعترف الاسرة الدولية بالابادة فإن إبادات أخرى سترتكب من جديد

"الثائر"

يواصل البطريرك الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي مشاركته في اعمال ونشاطات الذكرى المئوية الاولى للمجازر الارمنية وقد افتتحت رسميا امس بالمنتدى العالمي بعنوان: "ضد جريمة الابادة الجماعية"، بحضور رئيس الجمهورية الارمنية سيرج سركيسيان وكاثوليكوس عموم الارمن كاركين الثاني الى جانب رؤساء الكنائس وحشد كبير من المدعوين الرسميين الاجانب.

بعد كلمات الافتتاح عقدت جلسة ثانية اقتصرت على رؤساء الكنائس وممثليهم من الاساقفة، وافتتح قداسة البابا تواضروس الثاني الجلسة بالصلاة من أجل راحة أنفس شهداء ليبيا الأقباط والأثيوبيين. ثم ألقى الكاثوليكوس كاركين الثاني كلمة عن نتائج الإبادة وخسائرها الكبيرة وتحويل الأماكن المقدسة وإلغاء معالم الكنائس والأديرة والمراكز الثقافية من اجل ازالت كل أثر للشعب الذي تعرض للابادة وثقافته وحضارته.

ودعا "المجتمع الدولي وأصحاب النوايا الحسنة إلى الاعتراف بالإبادة"، مقارنا ذلك ب"الاعتراف بالخطيئة ومراحلها الثلاث من اعتراف فتوبة فكفارة". كما عبر "عن مخاوفه من حصول جرائم مشابهة في العالم وخاصة في الشرق الأوسط لافتا الى ما حصل للاقباط والأثيوبيين في ليبيا".

أما البابا تواضروس، فتوقف في مداخلته "عند الشهادة ومعناها وأهمية إقامة تذكار الشهداء في الكنيسة".

من جهته، طلب البطريرك مار إغناطيوس أفرام الثاني من المشاركين "الصلاة من أجل عودة المطرانين المخطوفين يوحنا إبراهيم وبولس يازجي، خاصة وأن اليوم يصادف مرور سنتين تماما على اختطافهما". وتحدث عن "الرابط بين ما جرى منذ 100 عام خلال الإبادة الأرمنية والسريانية – سيفو – وخطف المطرانين، كتعبير عن مشيئة واحدة للقضاء على شعب ذنبه أنه مسيحي شجاع".

ودان قتل "الأقباط والأثيوبيين في ليبيا وقتل وطرد الأشوريين من الخابور في سوريا"، مشيرا إلى أن "أملنا هو في المسيح القائم من بين الأموات، ويجب أن نتمسك بأرض الآباء والأجداد رغم الاضطهادات والضيقات".

الراعي

ثم كانت مداخلة للبطريرك الراعي جاء فيها: "اود ان اقول نحن في جلسة كنسية اذا روحية لاهوتية لا في جلسة قضائية، لان القانون بحاجة الى روح واللاهوت هو روح. فبعد مئة سنة تبحث الاسرة الدولية عن اسم للابادة الارمنية ويخافون ان يسمونها ابادة بسبب نتائجها القانونية، اما نحن فننظر اليها لاهوتيا. نحن هنا في هذه الذكرى لنتذكر من اجل ثلاثة اهداف: اولا واساسا لننطلق من جديد بصيغة جديدة فنحن ابناء الموت الذي تليه قيامة، وكلنا ندرك ان الشعب الارمني انطلق بقوة اكبر. وعندما مات المسيح وقام، ولدت الكنيسة. نحن هنا لنقول للشعب الارمني ولكل الشعوب التي تتألم بالابادة، بالمجازر وبالاعتداءات، ان هذه دعوة لنا لكي ننطلق من جديد وبصيغة جديدة. الهدف الثاني هو لنقر اننا امام جريمة تسمى ابادة، لا لكي نثأر، ونحن نرفض الثأر، انما لكي نتجنب حصول امثال هذه الابادة. فإذا لم تعترف الاسرة الدولية بالابادة فإن ابادات اخرى سترتكب من جديد، والبرهان ان الابادات والمجازر ترتكب والاسرة الدولية صامتة. الهدف الثالث من الذكرى هو ان نعترف بأن هناك خطيئة قتل من اجل التوبة كي لا نعود الى ما ارتكبنا. فلا الابادة ولا المجازر ولا الاعتداءات يمكن تبريرها لأي أسباب أكانت سياسية أم اقتصادية كما يجري اليوم. لذلك يجب الاعتراف بالخطيئة من اجل التوبة والتعويض، ومن يريد ان يكون كبيرا حقا عليه ان يعترف بخطئه، ولان الله كبير فهو يرحم ويصالح، والكبير هو الذي يعرف ان يسامح بدوره، فان اكبر فعل شجاعة وحرية يقوم به انسان هو عندما يقر بأنه أخطأ".

وختم: "لقد تمزقت قلوبنا حين شاهدنا صور المجازر ولكننا نعرف تماما انهم نالوا اكليل القداسة في اللحظة التي سقطوا فيها عام 1915، واستشهدوا لكي نحيا نحن حياة جديدة".

بعد ذلك قرأ ممثلو البطريرك الروسي كيريل، وبطريرك أورشليم ثاوفيلوس الثالث، ورئيس أساقفة قبرص خريزوستوموس الثاني رسائلهم عن الإبادة الأرمنية، وكانت مداخلات لممثل الكنيسة الأنغليكانية ومطران زيمبابوي للروم الأرثوذكس سيرافيم.

بعد انتهاء الجلسة توجه المشاركون لزيارة المتحف الخاص بالابادة الارمنية والذي يجسد بالصور والنصوص والوثائق فظاعة المجازر ويظهر المأساة الحقيقية التي عاشها الشعب الارمني والخسائر التي تكبدها بالارواح والممتلكات.



Envoyé de mon Ipad 

Nouvelles d'Arménie en Ligne

Nouvelles d'Arménie en Ligne

Nouvelles d'Arménie en Ligne

ARMENIE

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, en Arménie



Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a pris l'avion hier pour l'Arménie, où il représentera les patriarches d'Orient aux cérémonies marquant le centenaire du génocide arménien, avant de gagner Paris pour l'inauguration du siège du nouveau diocèse maronite de France, à Meudon (banlieue parisienne).

On sait que la cérémonie marquant le centenaire du génocide se tient à Erevan, capitale de l'Arménie, et comprendra la canonisation de tous les martyrs du génocide des Arméniens perpétré par le gouvernement « Jeune-Turc », en 1915. Comme devait le souligner le patriarche, cette canonisation devrait s'étendre aussi aux victimes des Églises syriaque et assyrienne dans le cadre du même génocide.

mercredi 22 avril 2015,
Stéphane ©armenews.com



CET ARTICLE VOUS A PLU ?  POUR AIDER LE SITE A VIVRE...



Envoyé de mon Ipad 

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour
La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres »

Le député de Beyrouth, Michel Pharaon, s'est rendu hier au catholicossat de Cilicie des arméniens-orthodoxes à Antélias pour faire part de sa solidarité avec la cause arménienne et la revendication du droit à la reconnaissance du génocide. « Le silence et le déni desserviront cette cause, alors que la reconnaissance du génocide permettra d'en faire une cause de paix », a-t-il dit, évoquant les bouleversements en Syrie et en Irak, et « les persécutions dont sont victimes les chrétiens dans la région ». Le catholicos Aram Ier a assuré pour l'occasion que « la raison du génocide arménien est politique. Il n'y avait pas d'arrière-pensées religieuses derrière les massacres », a-t-il précisé. Il a également invité les autorités turques « à rendre justice, suite au génocide d'un million et demi d'Arméniens, sans compter les assyriens, les Grecs, les syriaques et les Libanais ». Il a enfin remercié les pays arabes, et plus particulièrement la Syrie et le Liban, pour avoir accueilli les Arméniens.

L'hommage de Samir Geagea
À Maarab, où s'est déroulée une cérémonie sur le thème « Le droit reste un droit, même s'il a plus de 100 ans », le chef des Forces libanaises Samir Geagea a affirmé que « la vérité finit toujours par triompher et que la justice finit toujours par être rendue ». M. Geagea n'a pas manqué de rendre un vibrant hommage à la communauté arménienne du Liban et à son attachement au pays du Cèdre. Rappelant les « conditions tragiques » de l'arrivée des Arméniens au Liban, le chef des FL a évoqué « le caractère pacifique » de ce peuple et « son travail acharné » pour se reconstruire, « noblement et légalement ». « Il a cru dans un Liban souverain, libre et indépendant, et n'a pas essayé de voler les deniers de l'État, mais il a donné de sa chair pour lui », a-t-il martelé. « Il est vrai qu'une patrie appelée Arménie a perdu un nombre important de son peuple, dans les massacres horribles et barbares. Mais une autre patrie nommée Liban a gagné une partie de ce peuple », a-t-il encore souligné, devant un important parterre de personnalités arméniennes.
Pour sa part, le comité estudiantin des Forces libanaises a qualifié le génocide arménien de « période noire de l'histoire de l'humanité ». « Cent ans ont passé depuis le génocide commis par l'Empire ottoman contre des peuples dont le seul tort était d'avoir une opinion différente de celle des autorités », a-t-il indiqué dans un communiqué. S'adressant aux autorités turques, il a déploré que « les petits-fils de l'oppresseur n'aient pas osé, cent ans après, dénoncer leurs ancêtres ».
De son côté, le député Kataëb, Samy Gemayel, a affirmé que « les Libanais ont le devoir de se solidariser avec la cause arménienne, d'autant que cette communauté fait partie intégrante de la société libanaise ». Il s'est adressé aux Arméniens du Liban et du monde dans leur langue, affirmant qu'il « reconnaît le génocide et appelle à la justice pour les Arméniens dans le monde ».

Indemniser les Arméniens
Quant au président de l'ordre des journalistes, Élias Aoun, qui s'est « incliné en mémoire des victimes », il a insisté sur le fait qu'un tel génocide ne peut être perpétré sans que « des comptes soient rendus, même si les années ont passé ».
Dans une interview recueillie par l'Ani, le patriarche de Cilicie des arméniens-catholiques Nerses Bedros XIX a invité la Turquie « à reconnaître le génocide arménien et indemniser » les victimes. Il a qualifié les propos du pape François en ce sens de « sages et pleins de tact ». Le catholicos a rappelé que l'objectif de l'Empire ottoman était « de décimer le peuple arménien qui avait brillé dans les domaines du commerce, de l'industrie et de l'art ». Et de préciser que « ce plan a été exécuté durant la Première Guerre mondiale sans l'intervention des autres pays qui étaient en guerre ».
Le député Jean Oghassabian a également mis en garde contre « ce chapitre du génocide auquel on assiste aujourd'hui au Moyen-Orient, car des peuples et des minorités risquent d'être décimés ». « De même, le patrimoine chrétien et d'autres patrimoines sont en train d'être détruits », a-t-il dit à l'Ani. « Tant que ceux qui ont perpétré le génocide arménien ne rendront pas des comptes, nous assisterons à d'autres massacres », a-t-il martelé.
Enfin, le député Hagop Pakradounian a souligné que la commémoration du génocide arménien est « une invitation à travailler en commun et raviver la mémoire collective libanaise arménienne, afin que le droit et la justice triomphent face aux crimes contre l'humanité et face à toute forme de génocide ».

Depuis l'Arménie, Raï appelle les Libanais à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban

Le patriarche maronite Béchara Raï est arrivé hier en Arménie pour une visite de quatre jours à l'invitation du patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, Karékine II. Après avoir salué la mémoire de tous les martyrs arméniens, tombés il y a cent ans, et mis l'accent sur l'importance de l'aspect religieux de cette commémoration, Mgr Raï a invité les Libanais « musulmans et chrétiens à jouer leur rôle : bâtir un État civil démocratique, qui respecte les droits de l'homme et les libertés publiques ». Il a également appelé les Libanais « à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban, car nous ne pouvons pas vivre dans la discorde et les inimitiés. Le Liban est une mosaïque merveilleuse et complète. Il est impossible de sacrifier la moindre de ses parties, c'est ce qui fait sa valeur, et nous devons le préserver », a-t-il souligné à ce propos. « Notre richesse est cet homme qui vit avec son frère dans le respect et la solidarité, même s'il est différent, par sa religion », a-t-il conclu.



Envoyé de mon Ipad 

Obama aussi refuse de parler de "génocide" arménien - Le Point

Obama aussi refuse de parler de "génocide" arménien - Le Point

Obama aussi refuse de parler de "génocide" arménien

Barack Obama a appelé à une reconnaissance "pleine, franche et juste" des "atrocités de 1915", se gardant bien d'utiliser le mot "génocide".

La Turquie n'est pas seule dans son entêtement à refuser l'évocation de tout "génocide" concernant le massacre de 1,5 million d'Arméniens sous l'Empire ottoman. Elle est suivie en ce sens par son plus grand allié au sein de l'Otan : les États-Unis. En prévision des commémorations du centenaire des massacres vendredi en Arménie, Barack Obama a appelé à une reconnaissance "pleine, franche et juste" des "atrocités de 1915", selon un communiqué de la Maison-Blanche publié mardi. Mais comme les années précédentes, le président américain a pris soin de ne pas prononcer le mot tabou.

Pour le plus grand plaisir de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. "Je n'aimerais pas entendre Obama dire quelque chose comme ça et je ne m'y attends pas de toute façon", s'est réjoui dans la foulée le président turc. "Pour la Turquie, la position américaine est très claire, elle est contre" la reconnaissance du génocide. "Tout au long de ces six années depuis qu'il est président, nous avons longuement parlé de cette question et convenu qu'elle devait être laissée aux historiens, pas aux dirigeants politiques", a-t-il ajouté.

Message d'apaisement de la Turquie

Profitant des commémorations à venir pour lancer un message d'apaisement, Ankara a néanmoins indiqué "partager les souffrances des enfants et des petits-enfants" des Arméniens et présenté ses "condoléances" aux descendants des victimes, selon un communiqué du bureau du Premier ministre Ahmet Davutoglu. Mais soucieux de ne pas entacher la mémoire des fondateurs de la Turquie moderne avec un terme qui les placerait sur le même plan que les nazis, le gouvernement turc persiste à évoquer des "massacres mutuels" survenus lors du démantèlement de l'Empire ottoman, dont elle est l'héritière.

À ce sujet, Barack Obama tenait pourtant un tout autre discours du temps où il était sénateur de l'Illinois. En campagne pour la présidence de 2008, le candidat démocrate parlait volontiers de "génocide", promettant même de prononcer ce mot à la Maison-Blanche s'il était élu. Mais arrivé au pouvoir, le président américain a été rattrapé par la realpolitik. Dans un souci de ne pas heurter son allié au Moyen-Orient, pilier oriental de l'Otan avec lequel les États-Unis sont liés en vertu d'un partenariat stratégique, Barack Obama s'est tu. À contrecoeur.

Promesse de campagne

À en croire plusieurs hauts responsables américains cités par l'agence de presse Associated Press, de vastes débats auraient agité Washington au cours de la semaine passée sur l'occasion de briser le tabou en cette année de centenaire. Et ainsi emboîter le pas au pape, qui a provoqué la fureur d'Erdogan la semaine dernière en osant parler pour la première fois de "génocide" arménien.

D'un côté, des responsables de la Maison-Blanche et du département d'État, davantage spécialisés sur les questions relatives aux droits de l'homme, ont enjoint au président de profiter de l'occasion pour honorer sa promesse de campagne. C'est le cas de Samantha Power, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, qui avait exhorté en janvier 2008 la communauté arménienne des États-Unis à voter pour le candidat démocrate en échange de l'évocation publique du "génocide" arménien.

Face à eux se sont dressés d'autres officiels beaucoup plus réalistes, tant au département d'État qu'au Pentagone. Ils ont souligné au contraire qu'une telle décision pouvait sérieusement nuire aux relations bilatérales entre les deux pays, à un moment où les États-Unis ont cruellement besoin de l'aide turque dans la lutte contre l'organisation État islamique. Toujours selon les hauts responsables cités par Associated Press, la sécurité des 1 500 soldats américains présents en Turquie a également été évoquée. Au pied du mur à la veille de la date fatidique, Barack Obama a finalement tranché.

"Sauver des vies dans le présent" (haut responsable américain)

Aucun mot ni référence aux massacres d'Arméniens ou aux commémorations du 24 avril n'a été publiquement prononcé par le secrétaire d'État américain John Kerry et son homologue turc Mevlut Cavusoglu, à l'occasion de la visite de ce dernier à Washington mardi. Toutefois, la Maison-Blanche a précisé dans son communiqué que la conseillère de Barack Obama pour les affaires de sécurité, Susan Rice, avait encouragé le chef de la diplomatie turque à lancer un dialogue ouvert en Turquie sur les "atrocités de 1915". Interrogé par Associated Press, un haut responsable américain a défendu cette décision "aussi bien pour la reconnaissance du passé, que pour notre capacité à travailler avec des partenaires régionaux pour sauver des vies dans le présent", autrement dit au Moyen-Orient.

Tandis que la France et la Russie, qui font partie de la vingtaine de pays au monde reconnaissant le génocide arménien, s'apprêtent à envoyer leur président à Erevan vendredi, les États-Unis se contenteront de leur secrétaire au Trésor, Jack Lew.



Envoyé de mon Ipad 

Le cardinal Koch à Erevan pour commémorer le centenaire du martyr des ArméniensRadio Vatican

Le cardinal Koch à Erevan pour commémorer le centenaire du martyr des ArméniensRadio Vatican
Le cardinal Koch à Erevan pour commémorer le centenaire du martyr des Arméniens

Le mémorial du génocide arménien à Erevan - AFP

(RV) Un haut responsable du Saint-Siège participera aux cérémonies du centenaire du martyre des arméniens, la « Grande catastrophe ». Le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, représente le Pape François aux commémorations qui se tiennent ces jours-ci en Arménie. Le patriarche maronite Béchara Rai représente, quant à lui, les patriarches d'Orient. Après une conférence internationale, à Erevan, la capitale, l'essentiel des célébrations se déroulera à Etchmiadzin, siège de l'Eglise apostolique arménienne. C'est là que se trouve la cathédrale-mère, le plus ancien édifice chrétien arménien, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Jeudi soir, au cours d'une liturgie, le patriarche Karekin II canonisera toutes les victimes du massacre, tués pour leur foi et pour leur pays, tandis qu'une commémoration solennelle est prévue vendredi matin au mémorial du génocide, inauguré en 1967. Des centaines de milliers de personnes y sont attendues, dont des invités de marque comme le président français François Hollande et son homologue russe Vladimir Poutine. Les Etats Unis seront représentés par le Secrétaire au Trésor. Ce mémorial imposant comprend douze stèles en basalte penchées sur une flamme éternelle ainsi qu'une flèche symbolisant la renaissance du peuple arménien. Le 24 avril deviendra pour les chrétiens apostoliques la fête des saints martyrs du génocide. 

La Turquie célèbre la bataille de Gallipoli

Le massacre ayant coûté la vie à un nombre incalculable d'Arméniens en 1915, à la fin de l'Empire ottoman est l'une des pages les plus noires du XX° siècle. Une vingtaine de pays, parmi lesquels la France, ont reconnu le génocide alors que la Turquie évoque pour sa part une guerre civile doublée d'une famine et conteste toute volonté d'extermination systématique. Ankara a d'ailleurs suscité une polémique en programmant les célébrations en grande pompe du centenaire de la Bataille de Gallipoli le 24 avril, le même jour que celui où l'Arménie se souviendra de ses victimes.

Une vingtaine de dirigeants du monde entier sont annoncés sur les rives du détroit des Dardanelles. Le Pape François a suscité la colère de la Turquie en employant le terme de génocide lors d'une messe pour les arméniens, le 12 avril. Ankara a rappelé son ambassadeur au Vatican. Au grand désespoir de la diaspora arménienne des Etats Unis, Barak Obama a décidé de ne pas employer le mot génocide lors des commémorations du centenaire.



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 22 avril 2015

Solidarité avec l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Vatican Information Service - Français <visnews_fr@mlists.vatican.va>
Date: 21 avril 2015 15:12:20 UTC

Solidarité avec l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie

Cité du Vatican, 21 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a adressé hier un message à SS Abunas Matthias, Patriarche orthodoxe d'Ethiopie, pour lui exprimer sa consternation et sa solidarité à la nouvelle d'une nouvelle violence religieuse. Vingt huit fidèles éthiopiens ont été assassinés en Libye par leurs ravisseurs: Je sais, écrit-il, que "vous souffrez profondément des atrocités dont vos fidèles sont victimes, assassinés du simple fait d'être chrétiens... Je prie devant le martyre permanent si cruellement infligé aux chrétiens, en Afrique, au proche et moyen Orient ou en Asie. Il n'y a pas de différences entre catholiques, copte, orthodoxes et protestants qui témoignent tous du Christ. Le sang de nos frères et soeurs est un message qui doit être entendu de tous ceux qui savent distinguer le bien du mal, et plus encore par les dirigeants du monde". Cette année, notre joie pascale "est assombrie par la peine, même si nous savons que vivre dans l'amour miséricordieux du Père est plus fort que la souffrance des chrétiens, de ces hommes et femmes de bonne volonté appartenant aux diverses confessions".

AFRIQUE/EGYPTE - Promotion de la « culture de la rencontre » de la part d’imams et de prêtres visitant ensemble les écoles de Minya



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 22 avril 2015 14:42:52 UTC+

Agence International FIDES
AFRIQUE/EGYPTE - Promotion de la « culture de la rencontre » de la part d'imams et de prêtres visitant ensemble les écoles de Minya

Minya (Agence Fides) – C'est aujourd'hui que débute la « mission » collective d'un groupe nombreux d'imams lié à l'université d'al-Azhar et de prêtres coptes, qui, pendant un certain nombre de jours, rendront visite ensemble aux écoles de la province égyptienne de Minya pour y rencontrer les élèves et promouvoir, dans le cadre de conférences et de débats, la culture de la rencontre et de la paix, la valorisant en tant que base d'une coexistence sociale et religieuse pacifique. L'initiative, soutenue par le grand imam d'al-Azhar, Ahmad al-Tayyeb, et par le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, vise à renforcer le tissu de la solidarité nationale et à promouvoir la tolérance réciproque fondée sur le partage de valeurs communes, à commencer par la compassion et la solidarité envers les compatriotes en difficulté.
« Les rencontres dans les écoles – indique à l'Agence Fides l'Archevêque copte catholique de Minya, S.Exc. Mgr Botros Fahim Awad Hanna – se déroulent sous l'égide de la Maison de la famille égyptienne, l'organisme de liaison interreligieux créé voici des années par le grand imam d'al-Azhar et par le Patriarche copte orthodoxe et revitalisé ces derniers temps en tant qu'instrument destiné à prévenir et mitiger les oppositions sectaires, à un moment où une nouvelle explosion de sectarisme fondamentaliste semblait devoir mettre en danger l'unité nationale elle-même. Les imams et les prêtres concernés sont une quarantaine et oeuvrent tous dans notre région. Une initiative analogue a déjà eu lieu voici quelques semaines dans un certain nombre d'écoles du Caire ». Le programme vise à impliquer progressivement les écoles dans d'autres zones du pays affligées – comme la province de Minya – par des conflits sectaires. (GV) (Agence Fides 22/04/2015)