Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 24 juillet 2015

E/SYRIE - Prises de responsabilités civiles de la part de l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibe



Envoyé de mon Ipad 

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 21 juillet 2015 13:54:02 UT

Hassaké (Agence Fides) – Dans la ville syrienne d'Hassaké, où la contre-offensive des forces kurdes et de l'armée syrienne a mis en état de siège les faubourgs périphériques de la ville encore occupés par les milices djihadistes du prétendu « Etat islamique », qui avaient attaqué le centre habité à la fin du mois de juin, les urgences sanitaires et alimentaires qui frappent la population civile ont poussé S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo à assumer des responsabilités publiques.
« Je suis devenu responsable du nettoyage, de l'urgence représentée par les ordures, des désinfestations et de tous les services qui sont en relation avec la santé publique » raconte à Fides Mgr Hindo. « Le conflit – ajoute l'Archevêque – expose davantage la population également au risque d'épidémies. Tout devient encore plus compliqué avec la chaleur de l'été. J'ai pris en charge ces besoins parce que je voyais que personne ne le faisait et je coordonne actuellement une équipe de 130 opérateurs – dont près de 100 sont musulmans – qui travaillent dans des quartiers où habitent 400.000 personnes sans demander pour moi aucune récompense. Les gens disent : « l'Evêque est presque devenu maire de la ville ». Nous aurions besoin de camions pour la collecte des ordures, mais maintenant nous ne saurions vraiment pas où les trouver ».
Le récit de l'Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi montre un éloquent exemple des problèmes qui affligent la population syrienne, pressée entre les violences du conflit et la nécessité d'affronter les besoins quotidiens qui ont presque toujours un caractère d'urgence.
En ce qui concerne l'évolution du conflit, Mgr Hindo rejette les clefs de lecture circulant en Occident qui voient dans la guerre civile syrienne un reflet de l'opposition entre chiites et sunnites. « L'Etat islamique – indique à Fides l'Archevêque – est fils de l'idéologie wahhabite et des ressources financières de l'Arabie saoudite qui veut mettre la main sur tout. La grande partie des sunnites n'a rien à voir avec les hommes du Daesh. Leur masse de manœuvre, par chez nous, est constituée par des tribus qui, jusqu'à une date récente, ne connaissaient pas une seule sourate du coran, des familles avec de nombreux enfants qui maintenant s'enrôlent dans les rangs du Daesh et gagnent de la sorte en quelques semaines seulement des sommes qu'elles n'ont jamais vu au cours de toute leur vie. Il s'agit de gens habitués à s'allier avec ceux qui les paient et les commandent. Si en fin de compte devait prévaloir l'armée d'Assad, ils seront prêts à crier à nouveau « Vive Bashar ! » ». ( GV) (Agence Fides 21/07/2015)

mardi 21 juillet 2015

Un prêtre melkite et un laïc disparus en Syrie | La-Croix.com - Monde

Un prêtre melkite et un laïc disparus en Syrie | La-Croix.com - Monde
Un prêtre melkite et un laïc disparus en Syrie

Le P. Antoine Boutros, prêtre grec-melkite et Saïd Al-Abdun, un laïc qui l'accompagnait, sont portés disparus en Syrie depuis dimanche 12 juillet selon des organisations assyriennes engagées dans le domaine des droits fondamentaux.

Les deux hommes se rendaient de Shahba, à 80 km environ au sud-est de Damas, à Sama Hinadat où le P. Boutros devrait célébrer une messe.

Deux enlèvements en dix jours

C'est la deuxième fois en moins de deux semaines que des prêtres sont enlevés en Syrie. Le samedi 4 juillet, le P. Dhiya Azziz, de la Custodie de Terre Sainte, avait été enlevé dans le village de Yacoubieh (nord ouest), par un groupe de miliciens. Il a finalement été libéré vendredi 10 juillet.

Les raisons de leur disparition restent inconnues même si des sources contactées par Fides considèrent plausible qu'ils aient été enlevés par l'une des bandes criminelles ou des formations djihadistes de la zone.

Médiateur

Le P. Boutros, âgé de 50 ans, est curé de la paroisse Saint Philippe Apôtre de Shahba. Il est connu également pour ses initiatives caritatives et humanitaires. Il a souvent fait la médiation entre des factions en lutte.



Envoyé de mon Ipad 

ASIE/SYRIE - Confirmation de l’enlèvement du Père Antoine Boutros et de son collaborateur



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 17 juillet 2015 13:42:16 UTC+3
Destinataire: Agence International FIDES <fidesnews-fr@fides.org>

ASIE/SYRIE - Confirmation de l'enlèvement du Père Antoine Boutros et de son collaborateur de la part de l'Archevêque gréco-melkite de Bosra et Hauran

Khabab (Agence Fides) – « Je peux confirmer que le Père Antoine Boutros et son collaborateur, Said Al-Abdun, disparus Dimanche dernier, ont été effectivement arrêtés et séquestrés par l'un des nombreux groupes armés rebelles présents dans la zone. Depuis le moment de leur disparition, nous n'avons pas de nouvelles d'eux pas plus que ne nous sont parvenues de requêtes de la part des ravisseurs ». C'est en ces termes que S.Exc. Mgr Nicolas Antiba, Archevêque gréco-melkite de Bosra et Hauran, confirme à l'Agence Fides l'hypothèse de l'enlèvement ayant circulé dès les premières heures suivant la disparition du Père Boutros et de son collaborateur laïc (voir Fides 16/07/2015). Les deux hommes, à bord d'une voiture, étaient en voyage de Shahba à Sama Hinadat, où le prêtre aurait dû célébrer la Messe dominicale.
Le Père Antoine Boutros, 50 ans, marié et père d'une fille, Curé de la Paroisse Saint Philippe Apôtre de la ville de Shahba, sise à quelques 80 Km au sud-est de Damas, est connu également pour ses initiatives caritatives et humanitaires coordonnées dans la province de Suwayda et pour avoir contribué à conserver dans la zone une relative paix civile, en s'impliquant dans des processus de médiation entre les différentes factions en lutte. « L'ensemble des vingt prêtres de l'Archidiocèse sont des artisans de paix et cherchent toujours à œuvrer pour la réconciliation et au profit de tous, dans la situation de souffrance et de douleur vécue par le peuple syrien » souligne à Fides Mgr Antiba. (GV) (Agence Fides 17/07/2015)

ASIE/SYRIE - Disparition d’un prêtre melkite en province d’al-Suwayda



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 16 juillet 2015 14:26:38 UTC+
ASIE/SYRIE - Disparition d'un prêtre melkite en province d'al-Suwayda

Shahba (Agence Fides) – Depuis Dimanche dernier, on est sans nouvelle du Père Antoine Boutros, prêtre grec-melkite, et du laïc Said Al-Abdun qui l'accompagnait sur le parcours de la ville de Shahba à celle de Sama Hinadat, où le prêtre aurait dû célébrer le Saint Sacrifice de la Messe. La nouvelle de leur disparition a été diffusée par des organisations assyriennes engagées dans le domaine des droits fondamentaux. Les circonstances et les raisons de cette dernière demeurent inconnues mais des sources consultées par l'Agence Fides considèrent plausible que les deux hommes aient été enlevés par l'une des bandes criminelles ou des formations djihadistes qui opèrent sur zone.
Agé de 50 ans, Curé de la Paroisse Saint Philippe Apôtre de la ville syrienne de Shabba – sise à 80 Km environ au sud-est de Damas – le Père Antoine Boutros est également connu pour ses initiatives caritatives et humanitaires coordonnées dans la province de Suwayda et pour avoir contribué à maintenir dans cette zone une relative paix civile, s'impliquant dans des processus de médiation entre les différentes faction en lutte.
Le 4 juillet dernier, dans le village de Yacoubieh en province d'Idlib, dans le district de Jisr al-Chougour, avait été enlevé le Père Dhiya Azziz OFM, de la Custodie de Terre Sainte (voir Fides 07/07/2015). Dans un premier temps, l'enlèvement avait été attribué au groupe djihadiste Jabhat al-Nusra qui avait ensuite démenti toute implication. Le religieux aurait été victime de l'un des nombreux groupes de miliciens qui infestent la région et perpètrent des enlèvements pour obtenir des rançons. L'enlèvement du Père Azziz s'est conclu par sa libération, intervenue le 10 juillet dernier. (GV) (Agence Fides 16/07/2015)

jeudi 16 juillet 2015

Le synode arménien-catholique réuni à Bzoummar pour élire un nouveau patriarche - L'Orient-Le Jour

Le synode arménien-catholique réuni à Bzoummar pour élire un nouveau patriarche - L'Orient-Le Jour
15/7/2015- Le synode arménien-catholique réuni à Bzoummar pour élire un nouveau patriarche

Le synode des évêques arméniens-catholiques est réuni depuis hier au couvent de Bzoummar, siège du patriarcat arménien-catholique, pour l'élection d'un successeur au patriarche Nersès Bedros XIX Tarmouni, décédé le 25 juin dernier à l'âge de 75 ans.
Le synode est présidé par l'éparque émérite de la Sainte Croix à Paris, Mgr Krikor Ghabroyan, conformément au code de droit canon des Églises orientales. Mgr Ghabroyan est en effet le plus ancien des évêques membres du synode permanent et assure, à ce titre, les fonctions d'administrateur de l'Église patriarcale et organise l'élection du nouveau patriarche. Né à Alep en Syrie, l'ancien évêque des Arméniens de France est âgé de 80 ans. Il s'est retiré en 2013.
La première journée, tenue en présence d'un représentant de la congrégation des Églises orientales, était consacrée à la prière. L'élection d'un nouveau patriarche commence effectivement aujourd'hui. Ce dernier doit obtenir les deux tiers des voix des treize évêques du synode. Si aucun candidat n'obtient ce nombre de voix au terme d'un nombre limité de tours de scrutin, le vote départagera les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix. Aussitôt après l'élection, une lettre est adressée au Saint-Siège dans laquelle le candidat élu demande la communion. Une date est ensuite fixée à l'intronisation du nouvel élu.
On rappelle que le patriarche Nersès Bedros avait été la cheville ouvrière de l'importante célébration du 12 avril dernier dans la basilique Saint-Pierre, en mémoire des Arméniens massacrés sous l'Empire ottoman. Pendant cette célébration, le pape François avait proclamé docteur de l'Église saint Grégoire de Narek, le grand théologien et poète arménien du Xe siècle, et ouvertement reconnu en public le génocide des Arméniens.



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Une seconde église est transformée en mosquée à Mossoul | La-Croix.com - Monde

Une seconde église est transformée en mosquée à Mossoul | La-Croix.com - Monde
Une seconde église est transformée en mosquée à Mossoul

L'église chaldéenne Saint-Joseph de Mossoul a été transformée en mosquée par les responsables de Daech, maîtres des lieux depuis juin 2014. La nouvelle est parvenue à Fides grâce au site Internet ankawa.com, qui dispose de nombreux contacts dans la ville de Mossoul.

Une église dépouillée et débaptisée

Selon ankawa.com, l'église a été dépouillée de sa croix et de ses images. Sa coupole a été repeinte en noir, couleur de Daech. Débaptisée, elle serait maintenant intitulée à Abu Abdulrahman al-Bilawi, un officier de Daech tué par la police irakienne le 4 juin 2014.

C'est la deuxième église qui est ainsi transformée en mosquée sous le régime de Daech. En juin 2015, l'organisation islamiste annonçait l'ouverture de la « mosquée des moudjahiddines », qui n'est autre que l'église syro-orthodoxe Saint-Ephrem, reconvertie en lieu de culte islamique.

Un lieu de culte historique

L'église Saint-Joseph, située dans le quartier Maidan, au centre-ville de Mossoul, était un lieu de pèlerinage, notamment durant les fêtes de saint Joseph. Après la prise de Mossoul par les djihadistes, tous les chrétiens ont fui la ville. Beaucoup vivent à Ankawa, faubourg d'Erbil, dans le Kurdistan irakien. Mgr Amel Shamon Nona, archevêque chaldéen de Mossoul, a été transféré à l'Éparchie chaldéenne en Australie. Son successeur ne sera pas nommé avant que la ville ne soit reprise aux djihadistes.

L'Église chaldéenne est sous la juridiction du patriarche Louis Sako, dont le siège est à Bagdad. Le patriarche ne ménage aucun effort pour l'unité des Églises d'Orient et pour la sauvegarde de la présence chrétienne dans la région.



Envoyé de mon Ipad 

Les coptes d’Égypte encore discriminés au quotidien | La-Croix.com - Monde

Les coptes d'Égypte encore discriminés au quotidien | La-Croix.com - Monde
Les coptes d'Égypte encore discriminés au quotidien

Le président Sissi multiplie pourtant les gestes symboliques à l'égard des chrétiens.

Le site de l'église des Martyrs d'Al-Aour est déjà cerné de hauts murs. À leur sommet, des tiges en métal doivent accueillir du fil barbelé. Le chantier est à peine commencé mais le lieu a déjà l'air d'un camp retranché. À quelques dizaines de mètres, les premières maisons de ce village pauvre du gouvernorat de Minya, en Moyenne-Égypte, apparaissent. La route qui y mène longe la future église, plantée au milieu des champs verdoyants.

Pour les Égyptiens, Al-Aour est associée au massacre de 21 coptes par Daech en Libye en février dernier : 13 d'entre eux en étaient originaires. Dans la cour de l'ancienne église, une immense photographie tirée de la vidéo diffusée par Daech rappelle le drame. Une petite dizaine de policiers armés de kalachnikovs gardent l'entrée. « Je suis heureux que l'État ait décidé la construction d'une nouvelle église : nous pourrons commémorer la mémoire des martyrs, et l'ancienne église était bien trop petite », assure le P. Makkar, le prêtre du village.

> À lire : En Égypte, dévoilement de la première icône des 21 martyrs coptes de Libye

Comité de conciliation avec chrétiens et musulmans

En Égypte, la construction d'églises est soumise notamment à un décret présidentiel. Le président Sissi a autorisé la construction de l'église des Martyrs à Al-Aour juste après le massacre. Un geste contesté par des islamistes locaux dès le mois de mars. « Des musulmans venus d'autres villages ont manifesté. C'étaient surtout des jeunes peu éduqués, estime le P. Makkar. Ils disaient qu'une église était suffisante. La police est arrivée rapidement pour calmer la situation. »

Craignant que les troubles n'empirent, le gouverneur a établi un comité de conciliation réunissant notables chrétiens et musulmans. « Ils ont décidé de déplacer l'église », indique le prêtre copte-orthodoxe, qui assure ne plus avoir peur pour la sécurité des chrétiens, qui représentent presque la moitié du village. Pourquoi, alors, des murs et des barbelés ? Le P. Makkar reste vague : « Pour prévenir d'éventuels problèmes ». La présence policière l'empêchant de parler librement, difficile de savoir si les troubles se poursuivent.

Forte influence des salafistes et Frères musulmans

« Nous prions le même Dieu ! Comment un lieu de mémoire peut-il énerver autant ces gens ? », déplore Malak Choukri, frère d'un des martyrs. « Mais avec l'aide de Dieu, cette église sera construite ». L'armée est chargée du chantier, elle doit finir l'église pour le premier anniversaire du drame. Un pèlerinage y sera organisé chaque année.

Contrairement à ce qui se passe dans les grandes villes du pays, la police et l'armée sont peu présentes à la campagne et les islamistes – salafistes et Frères musulmans – y conservent une forte influence. « Ils ont attisé les frustrations des résidents locaux de ces zones pauvres. Ils leur ont dit que de plus en plus d'églises étaient construites », explique Mohamed Hamdouli. Ces derniers mois, ce dirigeant d'une ONG locale de droits de l'homme a recensé dans la région quatre incidents confessionnels aux conséquences graves.

> À lire : « En Égypte, nous, chrétiens, ne nous sentons plus citoyens de seconde zone »

Deux ans presque jour pour jour après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée, et malgré les gestes du président Sissi, les chrétiens d'Égypte sont toujours sur le fil du rasoir. « L'État veut montrer qu'il soutient les chrétiens. Mais les autorités travaillent au cas par cas. Il n'y a aucune stratégie pour s'attaquer à la discrimination sociale : la faute supposée d'un chrétien retombe toujours sur l'ensemble de la communauté », explique Ishak Ibrahim, spécialiste des violences sectaires à l'ONG Initiative égyptienne pour les droits individuels.

Au village de Kafr Darwish

Dans le gouvernorat de Beni Suef, entre Minya et Le Caire, le village de Kafr Darwish vit toujours sous haute tension. Au mois de mai, Ayman, un jeune originaire du village qui travaille en Jordanie, postait sur son compte Facebook une image interprétée comme une insulte au prophète Mohammed. « Nous l'avons tout de suite appelé : il nous a assuré que ça ne pouvait être lui, qu'il avait perdu son portable au moment du post », indique Emad Youssef, son frère. Un comité de conciliation a été établi : la famille a dû payer 50 000 livres (5 800 €) pour des projets communs dans le village.

La famille a aussi été expulsée temporairement, sur demande de la sécurité d'État. « C'est injuste, proteste le P. Hator, prêtre copte-orthodoxe à Kafr Darwish. Chacun doit être considéré comme innocent jusqu'à preuve du contraire. L'Église a proposé de payer la somme, pas pour le crime, mais pour calmer les esprits. » Comme à Al-Aour, c'est la peur des représailles qui a fait céder les chrétiens.

Comme l'Église ne parvenait pas à réunir l'argent, des manifestants ont attaqué les maisons chrétiennes dont celle du prêtre avec des cocktails Molotov. « Ils brisent les vitres de nos voitures, volent notre bétail, ravagent nos champs », décrit-il. Plusieurs habitants auraient été blessés. Les habitants déplorent le fait que la police ne fasse rien pour arrêter les suspects des violences, apparemment connus de tous. À Kafr Darwish comme Al-Aour, l'État égyptien est encore loin d'avoir tenu ses promesses d'égalité entre chrétiens et musulmans.



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mercredi 15 juillet 2015

Fwd: Chrétiens de la Méditerranée » Actualités



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Expéditeur: Chrétiens de la Méditerranée <chretiensdelamediterranee@gmail.com>
Date: 14 juillet 2015 12:02:38 UTC+3

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Chrétiens de la Méditerranée » Actualités

Voici votre sélection hebdomadaire

Radio Vaticana – Syrie : le cri désespéré de religieuses trappistes

14/07/15

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AFP – OLJ : La citadelle d'Alep endommagée par une explosion

13/07/15

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L'Orient Le Jour – « Chrétiens d'Orient : victimes collatérales de logiques qui les dépassent »

12/07/15

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AFP – Le pape demande la fin du « génocide » des chrétiens au Moyen-Orient

11/07/15

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Le Monde – Mgr Sako : « Il ne faut pas vider l'Irak de ses chrétiens »

10/07/15

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La Croix – Crise grecque, les évêques appellent à plus de démocratie

09/07/15

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RV – Une réunion dédiée aux Chrétiens d'Orient au Parlement européen

08/07/15

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Raï invite les chrétiens à se départir de leurs « positions obstinées » - L'Orient-Le Jour

Raï invite les chrétiens à se départir de leurs « positions obstinées » - L'Orient-Le Jour

13/7/2015-Raï invite les chrétiens à se départir de leurs « positions obstinées »

Dans une allusion évidente aux événements de la semaine dernière, et pour empêcher « la paralysie du gouvernement, ultime institution constitutionnelle active », le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a invité les camps politiques en présence, qu'il n'a pas nommés, à abandonner leurs « positions obstinées et régler leurs différends « dans un esprit de justice et d'équité (...) plaçant l'intérêt du pays et le bien commun au-dessus de toute autre considération », et « évitant toute confrontation religieuse ». Autant d'allusions, croit-on savoir, aux positions en flèche prises par le Courant patriotique libre.
S'exprimant à Dimane (Liban-Nord), dans le cadre de son homélie dominicale, le patriarche a jugé qu'il est proprement « scandaleux » que « les camps politiques chez nous (au sein du camp chrétien) prétendent chacun que lui seul a raison, faute d'une instance de recours absolue qui donnerait la mesure de leurs droits relatifs ».
« Cette instance de recours, a-t-il expliqué, c'est l'État et ses institutions, avec à leur tête le président de la République, le bien commun et les affaires touchant au peuple. »

Question d'interprétation
Le chef de l'Église maronite a également jugé « malheureux et honteux » que « chaque camp politique interprète des articles de la Constitution à sa guise, que ce soit au service de ses intérêts ou pour masquer une entorse à la Loi fondamentale ».
L'interprétation de la Constitution a ses principes (...) qui se résument en deux règles essentielles : premièrement, comprendre la Constitution « suivant la terminologie propre du texte et à la lumière du texte tout entier », et deuxièmement, si le sens demeure incertain ou obscur, l'interpréter à la lumière de textes analogues, s'ils existent, et surtout « conformément à l'intention du législateur et aux circonstances qui ont dicté les dispositions en question ».
Le siège patriarcal de Bkerké, en prévision du centenaire de la naissance du Grand Liban (1920-2020), a élaboré deux mémorandums destinés à servir de feuille de route, un mémorandum politique et un mémorandum économique, a poursuivi en substance Mgr Raï, qui a invité les dirigeants à s'en inspirer, sachant que l'élection d'un nouveau chef de l'État a la priorité absolue, sinon le Liban « serait comme un homme qui a bâti une maison sans toit ».
Le patriarche a ensuite invité chaque camp « à désigner clairement son candidat sur la base d'un programme bien défini, à charge qu'il soit accepté par l'autre et ne soit pas un candidat de défi imposé par la force ». Et de rappeler enfin qu'au moment où la Chambre avait voté pour la prorogation de son mandat pour la deuxième fois, les députés s'étaient engagés, toutes affaires cessantes, à élire un président et élaborer une nouvelle loi électorale dans un délai de 6 mois. « Et nous voilà toujours sans président, et, hélas, toujours sans initiative claire, alors que le délai de six mois est passé depuis longtemps », a-t-il déploré.



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mardi 14 juillet 2015

Les évêques latins des régions arabes appellent au dialogue et à la réconciliation | La-Croix.com - Monde

Les évêques latins des régions arabes appellent au dialogue et à la réconciliation | La-Croix.com - Monde
12/7/2015-Les évêques latins des régions arabes appellent au dialogue et à la réconciliation

« Nous, évêques, participons aux souffrances de notre peuple de la région, où règne une grande instabilité politique. Plus d'un an a passé depuis la guerre de Gaza, la prise de Mossoul, et un conflit au Yémen déclaré par la coalition arabe dure depuis cinq mois sans nous laisser entrevoir une lueur d'espoir ».

C'est dans un contexte critique que les évêques de Syrie, du Liban, de la Jordanie, de Palestine, d'Israël, de la Péninsule arabique, de Chypre, de Djibouti et de Somalie se sont réunis, du 6 au 9 juillet 2015, pour l'assemblée annuelle de la Conférence épiscopale des évêques latins des régions arabes (CELRA). Leur soixante-cinquième rencontre s'est tenue au couvent franciscain de Sainte-Croix à Nicosie (Chypre).

Le site Internet du Patriarcat latin de Jérusalem publie le texte de leur déclaration finale, datée du 9 juillet. Elle porte sur les quatre thèmes placés à l'ordre du jour : la vie consacrée, l'avenir de la communauté chrétienne au Moyen-Orient, la famille et le Jubilé de la miséricorde.

Meilleure coexistence avec nos frères musulmans

« Malgré la situation de désespoir de notre communauté en Syrie et en Irak, nous insistons sur le fait que notre avenir dépend de la qualité de notre foi et de notre confiance dans le dialogue interreligieux qui peut contribuer à une meilleure coexistence avec nos frères musulmans », écrivent les évêques, rappelant que « de nombreuses personnes de bonne volonté s'élèvent contre le fondamentalisme et l'intolérance en respectant la liberté de conscience et le pluralisme religieux ».

> À lire aussi : Les évêques latins des régions arabes réunis au Vatican

Dans une région en proie à la violence, ils réaffirment dans ce texte qu'« il est impossible de tuer au nom de Dieu, (et que) la religion ne peut pas être instrumentalisée à des fins politiques et économiques », et réitèrent leur « appel de l'an dernier » : « Il n'y a pas de paix sans justice et pas de justice sans respect des droits humains, sociaux et religieux. Il n'y a pas de paix sans pardon et sans réconciliation. »

Apprendre davantage la langue locale

À propos de la vie consacrée, célébrée cette année par l'Église universelle, les évêques des régions arabes soulignent que leurs membres « réalisent un travail très apprécié », en particulier dans « les communautés qui continuent d'opérer pour la paix et la réconciliation dans les zones de conflit ».

Au passage, ils les appellent toutefois « en vue d'offrir un meilleur apostolat, à apprendre davantage la langue locale, à entrer dans la culture des peuples qu'elles désirent servir et s'adapter avec amour à la pastorale locale »…

Enfin, ils s'engagent, au cours de ce Jubilé de la miséricorde annoncé par le pape François et qui s'ouvrira le 8 décembre prochain, à faire « un effort particulier pour redécouvrir pleinement et valoriser la beauté du sacrement de la réconciliation et la pratique des œuvres de miséricorde ».

> À lire aussi : Le pape annonce un « Jubilé de la Miséricorde »



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Première réponse de l’Église assyrienne à la proposition d’unité avec les Chaldéens | La-Croix.com - Monde

Première réponse de l'Église assyrienne à la proposition d'unité avec les Chaldéens | La-Croix.com - Monde
13/7/2015-Première réponse de l'Église assyrienne à la proposition d'unité avec les Chaldéens

Dans un communiqué rendu public jeudi 25 juin 2015 et intitulé « L'unité de l'Église d'Orient », le patriarche de Babylone des Chaldéens, Louis Raphaël Ier Sako, a tendu la main à ses deux Églises « sœurs » : l'Église assyrienne d'Orient, et l'ancienne Église d'Orient qui s'en est séparée en 1968. Il leur proposait de reconstituer l'antique Église d'Orient, dont elles sont toutes les trois héritières.

» Lire aussi : Le patriarche Sako propose de réunifier l'antique « Église d'Orient »

Le site orthodoxe OCP News publie deux réponses, toutes deux défavorables : l'une est une lettre de deux pages signée du secrétaire et porte-parole de l'OCP, George Alexander et adressée au métropolite d'Inde et membre du Saint-Synode de l'Église assyrienne ; l'autre – intitulée « L'Authenticité dans l'unité » – est une « longue réflexion personnelle » signée de Mar Awa Royel, évêque du diocèse de Californie de l'Église assyrienne.

Un réel amour

Dans cette déclaration de 7 pages, Mar Awa Royel « remercie » Mgr Sako pour sa proposition qui « procède d'un réel amour et d'un authentique désir d'unité » mais la rejette fermement, non sans avoir rappelé que l'histoire de l'Église regorge « d'exemples de tentatives d'union prématurée qui ont entraîné des divisions plus profondes encore ».

« Nous sommes l'Église d'Orient », répond-il plus fondamentalement au patriarche de Babylone des Chaldéens. « Par une volonté divine qui dépasse la compréhension humaine, l'Église d'Orient est la continuation autocéphale et canonique de l'ancienne Église (NDLR : de Perse), d'Inde, d'Asie centrale et de Chine. Ce serait une violation de la foi orthodoxe et catholique, manifestée à travers les âges, que de considérer que cette tradition appartient au Siège romain ou à tout autre siège ou juridiction étranger ».

Ce n'est que lors du déménagement aux États-Unis du siège du Patriarcat – sous le mandat de Mar Eshai Shimoun XXIII, mort en 1975 – que son Église a ajouté l'adjectif « assyrienne » (et ce, alors qu'une partie non négligeable de ses fidèles se trouve aujourd'hui hors d'Irak). Il n'en reste pas moins qu'à ses yeux, le Saint-Synode de l'Église assyrienne a « seul la prérogative et le devoir de défendre » cet héritage qu'il a reçu « des apôtres eux-mêmes ».

Une « latinisation » de l'Église chaldéenne

Plus que tout, c'est donc l'union avec Rome que l'évêque de Californie refuse catégoriquement. « Toute union authentique et acceptable ne peut se faire sous la juridiction d'un évêque occidental », écrit-il, semblant confondre Église latine et Occident. Aujourd'hui, l'Église chaldéenne est « administrée par la curie romaine », écrit-il plus loin, évoquant aussi la « latinisation dont elle a souffert comme d'une persécution spirituelle ».

« Si une telle union se produit, je crains que l'Église assyrienne ne passe sous l'autorité du pontife romain », écrit également le secrétaire général de l'OCP dans sa lettre. Or, cette « fausse union » avec Rome, menant en réalité à « la communion », serait selon lui synonyme de « destruction de l'histoire, des traditions et de la foi de l'Église assyrienne ». Et au passage, affirme ce responsable, elle « n'améliorera pas la situation des chrétiens en Irak ».

Selon le modèle apostolique ancien

Dans la deuxième partie de son texte, l'évêque californien inverse finalement la proposition, invitant les Chaldéens à « une vraie renaissance spirituelle de leur liturgie, de leur droit canonique, de leur vie spirituelle et de leur théologie » à la lumière des pères de l'Église d'Orient. Une fois ceci réalisé seulement, l'union pourrait être envisagée mais sous la bannière de l'Église assyrienne, écrit en substance Mar Awa Royel, autrement dit « selon le modèle apostolique ancien », celui d'Églises autocéphales, et non pas selon le modèle latin.

En tout état de cause, conclut-il, aucune décision ne devrait être prise avant l'élection d'un nouveau patriarche en septembre, le successeur de Mar Dinkha IV décédé en mars.

La déclaration de Mar Awa Royel ne vaut « certainement celle d'un Synode », avance l'auteur du blog Baghdadhope, très bien informé sur les Églises d'Orient. Mais il sera difficile pour l'un des évêques de l'Église assyrienne de s'opposer au « poids de la tradition » représentée par l'évêque de Californie, estime-t-il.



Envoyé de mon Ipad 

Syrie : le frère Dhiya Aziz a été libéréRadio Vatican

Syrie : le frère Dhiya Aziz a été libéréRadio Vatican
10/7/2015-Syrie : le frère Dhiya Aziz a été libéré

Le frère Dhiya Aziz, franciscain irakien de 41 ans, enlevé le 4 juillet dernier. - RV

(RV) Une bonne nouvelle qui arrive de Syrie : le frère Dhiya Aziz, franciscain irakien enlevé le 4 juillet dernier, à Yaacoubiyé, dans le nord--ouest de la Syrie, par des hommes armés, a finalement été libéré, c'est ce qu'annonce ce vendredi la Custodie de Terre Sainte, dont dépend le religieux de 41 ans.

Plusieurs sources avaient indiqué que l'enlèvement avait été opéré par le front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda ; mais le groupe avait démenti toute implication. « Il y a pléthore de groupes opérant dans cette région », a expliqué la custodie de Terre sainte, ajoutant que le frère Aziz aurait été « bien traité durant sa captivité ».

Rappelons que le sort de plusieurs chrétiens enlevés en Syrie depuis le début de la guerre reste inconnu, parmi eux : Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe d'Alep, Youhanna Ibrahim, le métropolite syriaque orthodoxe de la même ville, et le prêtre italien jésuite Paolo Dall'Oglio.



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