Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 12 juillet 2016

Nouvelle visite vaticane à l’université Al-Azhar

La Croix -G.V. avec Radio Vatican, le 12/07/2016 à 17h02
Dans le sillage de la rencontre entre le pape François et le grand imam Al-Tayyeb, le secrétaire du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, se rendra une nouvelle fois à l’université du Caire, mercredi 13 juillet.
Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, se rendra mercredi 13 juillet en fin de matinée, à l’université Al-Azhar du Caire, considérée comme la plus haute autorité de l’islam sunnite. Accompagné du nonce apostolique en Égypte, Mgr Bruno Masuro, il rencontrera le directeur du centre pour le dialogue de l’université, Mahmoud Hamdi Zakzouk.
Une rencontre annoncée dans un communiqué, mardi 12 juillet, et que le Saint-Siège situe clairement dans la continuité de « la rencontre historique entre le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, le professeur Ahmed Al Tayyeb », qui a eu lieu le 23 mai au Vatican. À l’issue de leur entrevue, le pape et l’imam avaient souligné « la grande signification de cette nouvelle rencontre dans le cadre du dialogue entre l’Église catholique et l’islam ».
Il s’agit donc désormais d’intensifier le dialogue entre l’Église et le monde sunnite. Au cours de ce rendez-vous, indique le communiqué du Saint-Siège, « on évaluera comment entreprendre la reprise du dialogue entre le Conseil pontifical interreligieux et l’université d’Al-Azhar ». L’entretien a été sollicité par le dicastère à la demande expresse du pape François, précise Radio Vatican.
La rencontre entre le pape et l’imam Al-Tayyeb avait marqué le point d’orgue d’un rapprochement entre le Vatican et l’institution sunnite, entamée plusieurs mois plus tôt après plus de quatre années de gel des relations. En février, Mgr Guixot s’était rendu une première fois à l’université Al-Azhar, pour adresser au grand imam l’invitation du pape. Cette nouvelle visite, mercredi 13 juillet, confirme ce climat de détente et la volonté de poursuivre ce qui a été entrepris.
G.V. avec Radio Vatican


http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Nouvelle-visite-vaticane-a-l-universite-Al-Azhar-2016-07-12-1200775405?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20160712&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=244145&PMID=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f


lundi 11 juillet 2016

EGYPTE - Quatre maisons attaquées et incendiées à Kom el Loofy dans le cadre de violences sectaires contre les coptes



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 9 juillet 2016 13:56:48 UTC+3
violence

AFRIQUE/EGYPTE - Quatre maisons attaquées et incendiées à Kom el Loofy dans le cadre de violences sectaires contre les coptes
Samalut (Agence Fides) – Quatre maisons appartenant à des familles coptes ont été attaquées par quelques 300 fanatiques islamistes dans le village de Kom el Loofy, non loin de la ville de Samalut, en Haute Egypte. L'assaut a eu lieu après que se soit propagée la rumeur d'un projet de construction d'une nouvelle église dans la zone et ce malgré les démentis du propriétaire des terrains sur lesquels aurait dû être construit le lieu de culte, démentis qui avaient également été communiqués à la police. Aux violences sectaires du début de semaine, a suivi une tentative de conciliation inspirée par les autorités locales.
Le Diocèse copte orthodoxe de Samalut a cependant contesté dans ce cas la praxis des rencontres de réconciliation, imposées de facto par les forces de sécurité, soulignant la nécessité de poursuivre les comportements criminels en application de la loi en vigueur, et faisant remarquer que, souvent, les victimes de violences sectaires demeuraient dans leur condition de partie offensée sans qu'aucune justice ne soit faite. Entre temps, selon des sources égyptiennes consultées par l'Agence Fides, les représentants locaux de la Maison de la Famille égyptienne, organisme de liaison interreligieux institué voici quelques années comme instrument visant à prévenir et à mitiger les oppositions sectaires, ont lancé une collecte de fonds afin de financer la réparation des maisons attaquées par les fanatiques. (GV) (Agence Fides 09/07/2016)

jeudi 7 juillet 2016

IRAQ - Nouvelles plaintes de chrétiens à propos de l’expropriation de leurs terres situées au Kurdistan



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 7 juillet 2016 14:05:02 UTC+3
ASIE/IRAQ - Nouvelles plaintes de chrétiens à propos de l'expropriation de leurs terres situées au Kurdistan irakien de la part de clans et intrigants kurdes   Dohuk (Agence Fides) – Des chrétiens syriens, assyriens et irakiens résidant au Kurdistan irakien continuent à dénoncer des expropriations illégales de maisons et de terrains de la part de compatriotes kurdes qui opèrent de manière isolée ou en coordination avec d'autres membres de leur clan tribal d'appartenance. Le dernier recours présenté par des propriétaires expropriés devant les organes judiciaires de la Région autonome du Kurdistan irakien a été déposé à la mi-juin, accompagné de la requête de mettre fin à ce phénomène déplorable.
Selon le Directeur du Centre d'études Ninive, Michael Benjamin, les plaintes déposées devant les autorités de la Région autonome du Kurdistan irakien au cours de ces dernières années n'ont produit aucun changement : les terres expropriées illégalement à des propriétaires chrétiens dans différents villages, zones et villes des provinces de Dohuk et d'Erbil représentent maintenant des milliers d'acres. « Au sein du seul gouvernorat de Dohuk – a déclaré récemment Michael Benjamin au site Internet Monitor – il existe une liste de 56 villages au sein desquels les terrains confisqués représentent 47.000 acres » alors que le Président du groupe parlementaire Rafidain, Yonadam Kanna, a fait remarquer que « il existe plus de 60 villages chrétiens habités par des non chrétiens au sein de la Région autonome du Kurdistan irakien et ceci contribue au changement démographique de la région ».
Le 13 avril dernier (voir Fides 14/04/2016), quelques centaines de chrétiens syriens, chaldéens et assyriens provenant de la région de Nahla, en province de Dohuk, avaient organisé une manifestation devant le Parlement de la Région autonome du Kurdistan irakien afin de protester contre les expropriations illégales de biens immobiliers subies au cours de ces dernières années de la part de notables kurdes influents, expropriations dont ils s'étaient déjà plaints à plusieurs reprises – jusque-là sans résultat – devant les tribunaux compétents.
Les manifestants brandissaient alors des pancartes et des banderoles, dont l'une en anglais, comportant l'inscription « les Etats-Unis et les pays occidentaux sont responsables de ce qui arrive et est perpétré contre notre peuple en Irak ». Les expropriations illégales prennent pour cible en majeure partie des terrains et des maisons appartenant à des chrétiens qui ont quitté la zone, en particulier à compter des années 1980 pour échapper aux conflits régionaux et aux violences sectaires et tribales ayant explosé avec plus de force après les interventions militaires des coalitions internationales. (GV) (Agence Fides 07/07/2016)

mardi 5 juillet 2016

Une veillée de prière pour la paix au Moyen Orient



Expéditeur: "ZENIT" <info@zenit.org>
Date: 4 juillet 2016 23:12:28 UTC+3

Une veillée de prière pour la paix au Moyen Orient a été organisée par la Mission de l'observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, à New-York (Etats-Unis), le lundi 27 juin 2016, à la paroisse de la Sainte Famille, connue pour être la paroisse des Nations Unies, et en raison de sa proximité, annonce un communiqué de la Mission.

Cet événement, accueilli par le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, a vu la participation de Mgr Gregory Mansour de l'éparchie de Saint Maron à Brooklyn, et le cardinal Béchara Boutros Rai, patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, au moment où le pape lui-même invite tous les catholiques à se mobiliser, chacun là où il est pour la paix en Syrie : « la paix est possible », dit-il, dans un message vidéo qui sera publié le 5 juillet.

« Dans une région dont les troubles nous font souvent nous tordre les mains de frustration, nous vous admirons, vous qui tenez vos mains jointes en prière, dont les mains sont élevées pour bénir, dont les mains sont souvent étendues pour arrêter les balles, les bombes et les effusions de sang, et dont les bras embrassent tous et chacun », a déclaré le cardinal Dolan dans son discours au patriarche.

Pour sa part, le cardinal Rai a affirmé que « l'absence des chrétiens au Moyen Orient ou même l'affaiblissement de leur influence culturelle, appauvrirait les chrétiens comme les musulmans », et que ce serait « dommageable pour la culture du dialogue et de la coexistence dont le monde a désespérément besoin aujourd'hui, si l'on veut promouvoir le multiculturalisme comme un chemin de vie viable, à la fois en Orient et en Occident ».

« Le christianisme est né au Moyen Orient. Nous sommes chargés de sauver cette tradition. Le christianisme est entre nos mains, pour que nous essayons de garder ce trésor vivant », a déclaré le cardinal Rai.

 Avec une traduction de Constance Roques

Raï à Ohio : L’Orient a besoin de la présence chrétienne - L'Orient-Le Jour 4/7/2016

Raï à Ohio : L'Orient a besoin de la présence chrétienne - L'Orient-Le Jour

Raï à Ohio : L'Orient a besoin de la présence chrétienne

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a appelé les émigrés d'origine libanaise aux États-Unis à rester attachés à leur nationalité et à « s'inscrire sur les registres d'état civil auprès des ambassades », dans leur intérêt ainsi que celui de leurs enfants. Cela « revêt une importance à plus d'un niveau, notamment pour préserver leurs droits civils », a ajouté Mgr Raï, qui effectue actuellement une visite paroissiale à Cincinnati, dans l'État d'Ohio, la première effectuée par un patriarche maronite dans cette ville.
« Ensuite, parce que le système politique au Liban est basé sur la démographie », a-t-il poursuivi, au cours d'un dîner donné en son honneur par la paroisse Saint-Antoine de Cincinnati, en coopération avec la paroisse Saint-Ignace à Dayton, à Ohio. « Il n'est donc pas acceptable que les Libanais en général et les chrétiens en particulier négligent de s'inscrire sur les registres d'état civil au Liban », a encore insisté Mgr Raï, réitérant son appel à l'intention des émigrés d'origine libanaise parce que cela leur est utile, comme il « est utile au système libanais, notamment sur le plan politique, sinon nous lui portons préjudice en affaiblissant l'une de ses composantes, à savoir la composante chrétienne ».
Le patriarche a invité les émigrés à coopérer dans ce cadre avec « les missions diplomatiques, les institutions concernées, les évêchés et les paroisses » pour garder « l'équilibre islamo-chrétien pour que la mission de ce pays se poursuive au Moyen-Orient ».
Et le patriarche maronite d'affirmer : « Nous vous assurons qu'au Moyen-Orient nous n'avons peur de rien. Au contraire, nous sommes de plus en plus persuadés que cet Orient, conditionné de nos jours par la guerre, la destruction et la violence, a besoin de la présence chrétienne. Nous sommes convaincus plus que jamais que nous resterons dans cet Orient parce que nous sommes les gardiens de l'Évangile de Jésus-Christ et des racines chrétiennes dans le monde. »
Plus tôt, Mgr Raï avait présidé l'office divin en l'église maronite Saint-Antoine-de-Padoue. Dans son homélie, il a souligné que les chrétiens du Moyen-Orient « sont victimes d'injustice et de violence à cause de leur foi ». « Ils sont victimes de violence et victimes des conflits entre l'Orient et l'Occident, comme de la folie des organisations terroristes », a-t-il conclu.



JTK

vendredi 1 juillet 2016

Le patriarche maronite s’inquiète de l’équilibre démographique et religieux du Liban - La Croix 1-7/2016

Le patriarche maronite s'inquiète de l'équilibre démographique et religieux du Liban - La Croix

Le patriarche maronite s'inquiète de l'équilibre démographique et religieux du Liban

En visite aux États-Unis, le cardinal Bechara Raï a mis en garde contre le risque que représentent 1,5 million de réfugiés au Liban.

Le patriarche maronite Bechara Raï au Vatican, en 2014. / M.MIGLIORATO/CPP/CIRIC/

« Le Liban a accueilli des centaines de milliers de réfugiés de Syrie et d'Irak qui ont fui leur pays à cause de la guerre et l'instabilité politique. Ceux-ci estiment qu'ils peuvent compter sur le pays du Cèdre pour être aidés en cas de besoin. C'est un grand compliment pour le Liban. Mais il n'en reste pas moins que ces réfugiés représentent un lourd fardeau qui menace l'identité et l'avenir du pays. »

Dans son intervention le 28 juin, au siège de l'Association caritative catholique du Proche-Orient (CNEWA) à New York, le patriarche maronite Bechara Raï a souligné qu'une solution permanente de la crise des réfugiés dans l'ensemble du Proche-Orient requérait une paix durable et un rapatriement progressif de ces réfugiés dans leurs pays d'origine.

À ses yeux, il faut éviter à tout prix leur installation permanente au Liban, dans des conditions « souvent très précaires et parfois désespérées », faisant de ces réfugiés majoritairement musulmans « un bassin de recrutement potentiel pour des organisations terroristes ».

Plus de 1,5 million de réfugiés syriens

En raison de la guerre en Syrie depuis mars 2011, plus de 1,5 million de Syriens (soit près du tiers des 4 millions d'habitants libanais) ont trouvé refuge au Liban, dont seulement 1,2 million sont enregistrés auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Il faut y ajouter plus de 50 000 Palestiniens et presque autant de Libanais qui, vivant en Syrie, sont arrivés au Liban.

Il faut ajouter encore les quelque 400 000 Palestiniens, descendants de ceux qui ont fui ou ont été chassés de Palestine lors de la création de l'État d'Israël en 1948, et qui n'ont pas la nationalité libanaise.

Selon le cardinal libanais, cette présence massive de réfugiés risque de bouleverser les équilibres et l'identité de la nation libanaise. Déjà, après les attentats-suicides du 27 juin dans la bourgade chrétienne d'Al-Qaa, au nord-est de la plaine de la Békaa, tout près de la frontière syrienne, plusieurs localités ont mis en place des couvre-feux afin de contrôler la circulation des réfugiés syriens installés dans ces localités.

Le ministre libanais des affaires étrangères, Gebran Bassil, a cependant déclaré le 30 juin que tous les réfugiés n'étaient pas des terroristes, ajoutant toutefois que certains terroristes se cachaient bel et bien parmi les réfugiés, rapporte le quotidien libanais L'Orient-Le Jour.

L'indispensable création d'un État palestinien

Le patriarche d'Antioche des maronites a estimé que le conflit israélo-palestinien était « à l'origine des problèmes du Proche-Orient ». Selon le cardinal libanais, ce conflit pourra être résolu « seulement au travers de la création d'un État palestinien aux côtés d'un État israélien, avec le retour des réfugiés palestiniens et le retrait des troupes israéliennes des territoires occupés de Palestine, de Syrie et du Liban ».

Bechara Raï considère que la séparation entre la religion et la politique nationale, « tant pour le judaïsme que pour l'islam », est l'une des conditions fondamentales en vue d'une solution politique permanente dans la région. Et d'affirmer que les problèmes commencent « lorsque l'on discrimine de manière automatique les citoyens qui ne confessent pas la religion de l'État ».

Lançant un appel aux États-Unis, afin qu'ils aident « à arrêter l'hémorragie de l'émigration qui draine hors de notre pays de son potentiel humain », le patriarche maronite a souligné que le Liban a un rôle indispensable à jouer pour la paix et la stabilité de la région, « et dans le renforcement de l'esprit de convivialité entre ses différentes cultures et religions ».

Claire Lesegretain (avec Fides)

Le Vatican forme du personnel humanitaire à l’œuvre en Syrie Marie Malzac,

 La Croix  le 30/06/2016

Le Conseil pontifical Cor Unum, en charge de la solidarité du Saint-Siège, anime du 29 juin au 2 juillet au Liban une session de formation pour les personnels diocésains engagés sur le front de la crise humanitaire dans la Syrie voisine.
En collaboration avec trois organismes catholiques (Catholic Relief Service, Aide à l’Église en détrsse et Missio), le Conseil pontifical Cor Unum a mis en place une session de formation à l’intention des personnes à l’œuvre en Syrie.
Du 29 juin au 2 juillet, les personnels diocésains en Syrie sont réunis non loin de Beyrouth (Liban), aux côtés de onze évêques, mais aussi de représentants de congrégations religieuses, a indiqué le Saint-Siège dans un communiqué diffusé au 2e jour de cette rencontre inédite.
Mgr Giampietro Dal Toso, secrétaire du dicastère et Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, accompagnent les travaux.
Cette formation a été mise en place à la suite d’un souhait formulé par les représentants des organismes de charité et des évêques présents lors d’une réunion sur la crise humanitaire en Syrie, en Irak et dans les pays frontaliers, organisée par Cor Unum en septembre 2015.

Formation à la gestion de projet

Le programme inclut une partie théologique et des rencontres avec les évêques et religieux, mais aussi des sessions plus pratiques de gestion de projet, appliquées au domaine humanitaire, avec le déroulé des différentes étapes : programmation, planification, mise en place, conclusion et bilan.
« La crise en Syrie (…) est toujours au centre des préoccupations du Saint-Siège et de la communauté internationale », assure le communiqué, qui fait état de 400 000 victimes depuis 2011 et de près de deux millions de blessés. Plus de douze millions de personnes ont besoin d’aide en Syrie, huit millions en Irak. Ils seraient 6 millions de réfugiés internes en Syrie, 3 millions en Irak, et 4 millions répartis entre la Turquie, le Liban et la Jordanie.
Selon la première enquête sur l’aide humanitaire de l’Église en Syrie et en Irak pour l’année 2014-2015, réalisée par Cor Unum, l’Église a mobilisé cette année-là 150 millions de dollars pour près de 5 millions de bénéficiaires, dans des domaines comme l’éducation, l’aide alimentaire, la santé et le logement. L’enquête pour 2015-2016 est en cours.
Marie Malzac

https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://t.bayard.jeunesse.bayardweb.com/r/?id%3Dh6253707e,bfec762,bfec767%26p1%3Dnewsletter__crx_urbi%26p2%3D20160630%26p3%3Dnewsletter__crx_urbi%26p4%3D20160630%26p5%3D20160630%26p6%3Dnewsletter__crx_urbi%26p7%3D218148%26p8%3D197ec60227781c490e5f147c1975ad4f&source=gmail&ust=1467466856681000&usg=AFQjCNE-FEqVT5Oex3DX8JKjlzMtV3ojYw

mardi 28 juin 2016

Liban:Réactions des Pasteurs de l’Eglise catholique après les attentats suicides perpétrés à Qaa

 
Qaa (Agence Fides) – La série de quatre attentats suicides perpétrée à l’aube du 27 juin dans le village libanais de Qaa, habité en majorité par des grecs melkites (catholiques), a fait cinq morts et au moins 15 blessés. Les représentants des institutions et des forces politiques libanaises ont fait part de leur indignation et de leur condamnation alors que des condoléances sont parvenues des Ordinaires des Eglises locales.
S.Exc. Mgr Elias Rahal, Archevêque gréco melkite de Baalbek et originaire de Qaa, a demandé à l’Etat libanais de « prendre ses responsabilités », faisant remarquer qu’autour du village vivent quelques 30.000 réfugiés syriens, desquels aucune institution publique ne s’occupe.
De son côté, S.B. Grégoire III Laham, Patriarche d’Antioche des grecs melkites, s’est déclaré « horrifié » par l’attaque de Qaa et a rendu hommage aux victimes qui appartiennent aux Paroisses de l’Archidiocèse de Baalbek des grecs melkites.
 Le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, actuellement en visite pastorale aux Etats-Unis, a souhaité pour sa part que ce « crime sans nom » pousse, lui aussi, les libanais à retrouver l’unité nationale et à la défendre contre les plans des terroristes. (GV) (Agence Fides 28/06/2016)

Actualités – Chrétiens de la Méditerranée

Au moins cinq personnes ont été tuées et 15 autres blessées lundi dans une série d'attentats-suicides perpétrée par des kamikazes dans un village de l'est du Liban, proche de la frontière syrienne.

Une série d'attentats suicide menés par plusieurs kamikazes a coûté la vie à au moins cinq personnes lundi 27 juin dans un village à majorité chrétienne de l'est du Liban, une région troublée en raison de sa proximité avec la Syrie en guerre.
Plus tôt dans la journée, le village avait déjà été la cible d'une série d'attaques menées par quatre kamikazes qui avaient fait cinq morts et 15 blessés.
Quelques heures plus tard, dans la soirée, le village était de nouveau frappé par trois attaques suicide commises par des kamikazes à moto, selon une source sécuritaire. Il y a "de nombreux blessés", a déclaré la Croix-Rouge libanaise à la télévision libanaise LBC.
Ces attaques sont survenues quelques heures après que le groupe État islamique (EI) a revendiqué un attentat suicide perpétré en Jordanie à la frontière syrienne, ayant fait sept morts et 13 blessés mardi.
Attentats simultanés
Les premières attaques du matin se sont produites selon le même mode opératoire : kamikazes et attentats simultanés. Une méthode typique des organisations jihadistes comme l'EI et Al-Qaïda. "Le premier assaillant a frappé à la porte de l'une des maisons, mais face à la méfiance des habitants, il a déclenché sa ceinture explosive", a indiqué une source militaire.
Alertés, les habitants se sont rassemblés sur les lieux, à une centaine de mètres de l'église, et c'est à ce moment là que les trois autres kamikazes sont entrés en action, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que chaque ceinture contenait deux kilos d'explosifs et des boulons.
Le maire d'Al-Qaa, Bachir Matar, a indiqué que deux des kamikazes s'étaient fait exploser lorsque "les habitants se sont réunis pour soigner les blessés". "Nous avons poursuivi le quatrième assaillant et tiré sur lui avant qu'il ne se fasse sauter".
"Idéologie terroriste et obscurantiste"
Cette attaque a été condamnée par le mouvement chiite libanais Hezbollah, très présent dans la Bekaa et dont les hommes combattent aux côtés du régime syrien de Bachar al-Assad contre les rebelles et les jihadistes. "Ce crime est un acte de l'idéologie terroriste et obscurantiste qui se répand dans la région et menace le Liban et toutes ses composantes", a déclaré cette organisation.
Pour le Premier ministre libanais Tammam Salam, cette opération montre "les plans funestes visant le Liban et les risques qui menacent le pays". Le chef de l'armée, le général Jean Kahwaji, a de son côté rendu hommage à al-Qaa et aux autres villages frontaliers qui "représentent la première ligne de défense du Liban face au terrorisme".
La coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Sigrid Kaag, a "condamné" cette attaque et appelé la communauté internationale à "améliorer les capacités de l'armée libanaise face aux défis sécuritaires, dont les menaces terroristes".
Avec AFP

Au moins cinq personnes ont été tuées et 15 autres blessées lundi dans une série d'attentats-suicides perpétrée par des kamikazes dans un village de l'est du Liban, proche de la frontière syrienne.

Une série d'attentats suicide menés par plusieurs kamikazes a coûté la vie à au moins cinq personnes lundi 27 juin dans un village à majorité chrétienne de l'est du Liban, une région troublée en raison de sa proximité avec la Syrie en guerre.
Plus tôt dans la journée, le village avait déjà été la cible d'une série d'attaques menées par quatre kamikazes qui avaient fait cinq morts et 15 blessés.
Quelques heures plus tard, dans la soirée, le village était de nouveau frappé par trois attaques suicide commises par des kamikazes à moto, selon une source sécuritaire. Il y a "de nombreux blessés", a déclaré la Croix-Rouge libanaise à la télévision libanaise LBC.
Ces attaques sont survenues quelques heures après que le groupe État islamique (EI) a revendiqué un attentat suicide perpétré en Jordanie à la frontière syrienne, ayant fait sept morts et 13 blessés mardi.
Attentats simultanés
Les premières attaques du matin se sont produites selon le même mode opératoire : kamikazes et attentats simultanés. Une méthode typique des organisations jihadistes comme l'EI et Al-Qaïda. "Le premier assaillant a frappé à la porte de l'une des maisons, mais face à la méfiance des habitants, il a déclenché sa ceinture explosive", a indiqué une source militaire.
Alertés, les habitants se sont rassemblés sur les lieux, à une centaine de mètres de l'église, et c'est à ce moment là que les trois autres kamikazes sont entrés en action, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que chaque ceinture contenait deux kilos d'explosifs et des boulons.
Le maire d'Al-Qaa, Bachir Matar, a indiqué que deux des kamikazes s'étaient fait exploser lorsque "les habitants se sont réunis pour soigner les blessés". "Nous avons poursuivi le quatrième assaillant et tiré sur lui avant qu'il ne se fasse sauter".
"Idéologie terroriste et obscurantiste"
Cette attaque a été condamnée par le mouvement chiite libanais Hezbollah, très présent dans la Bekaa et dont les hommes combattent aux côtés du régime syrien de Bachar al-Assad contre les rebelles et les jihadistes. "Ce crime est un acte de l'idéologie terroriste et obscurantiste qui se répand dans la région et menace le Liban et toutes ses composantes", a déclaré cette organisation.
Pour le Premier ministre libanais Tammam Salam, cette opération montre "les plans funestes visant le Liban et les risques qui menacent le pays". Le chef de l'armée, le général Jean Kahwaji, a de son côté rendu hommage à al-Qaa et aux autres villages frontaliers qui "représentent la première ligne de défense du Liban face au terrorisme".
La coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Sigrid Kaag, a "condamné" cette attaque et appelé la communauté internationale à "améliorer les capacités de l'armée libanaise face aux défis sécuritaires, dont les menaces terroristes".
Avec AFP

Au moins cinq personnes ont été tuées et 15 autres blessées lundi dans une série d'attentats-suicides perpétrée par des kamikazes dans un village de l'est du Liban, proche de la frontière syrienne.

Une série d'attentats suicide menés par plusieurs kamikazes a coûté la vie à au moins cinq personnes lundi 27 juin dans un village à majorité chrétienne de l'est du Liban, une région troublée en raison de sa proximité avec la Syrie en guerre.
Plus tôt dans la journée, le village avait déjà été la cible d'une série d'attaques menées par quatre kamikazes qui avaient fait cinq morts et 15 blessés.
Quelques heures plus tard, dans la soirée, le village était de nouveau frappé par trois attaques suicide commises par des kamikazes à moto, selon une source sécuritaire. Il y a "de nombreux blessés", a déclaré la Croix-Rouge libanaise à la télévision libanaise LBC.
Ces attaques sont survenues quelques heures après que le groupe État islamique (EI) a revendiqué un attentat suicide perpétré en Jordanie à la frontière syrienne, ayant fait sept morts et 13 blessés mardi.
Attentats simultanés
Les premières attaques du matin se sont produites selon le même mode opératoire : kamikazes et attentats simultanés. Une méthode typique des organisations jihadistes comme l'EI et Al-Qaïda. "Le premier assaillant a frappé à la porte de l'une des maisons, mais face à la méfiance des habitants, il a déclenché sa ceinture explosive", a indiqué une source militaire.
Alertés, les habitants se sont rassemblés sur les lieux, à une centaine de mètres de l'église, et c'est à ce moment là que les trois autres kamikazes sont entrés en action, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que chaque ceinture contenait deux kilos d'explosifs et des boulons.
Le maire d'Al-Qaa, Bachir Matar, a indiqué que deux des kamikazes s'étaient fait exploser lorsque "les habitants se sont réunis pour soigner les blessés". "Nous avons poursuivi le quatrième assaillant et tiré sur lui avant qu'il ne se fasse sauter".
"Idéologie terroriste et obscurantiste"
Cette attaque a été condamnée par le mouvement chiite libanais Hezbollah, très présent dans la Bekaa et dont les hommes combattent aux côtés du régime syrien de Bachar al-Assad contre les rebelles et les jihadistes. "Ce crime est un acte de l'idéologie terroriste et obscurantiste qui se répand dans la région et menace le Liban et toutes ses composantes", a déclaré cette organisation.
Pour le Premier ministre libanais Tammam Salam, cette opération montre "les plans funestes visant le Liban et les risques qui menacent le pays". Le chef de l'armée, le général Jean Kahwaji, a de son côté rendu hommage à al-Qaa et aux autres villages frontaliers qui "représentent la première ligne de défense du Liban face au terrorisme".
La coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Sigrid Kaag, a "condamné" cette attaque et appelé la communauté internationale à "améliorer les capacités de l'armée libanaise face aux défis sécuritaires, dont les menaces terroristes".
Avec AFP