Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 6 octobre 2016

Les évêques maronites appellent à "l'élection d'un président sans conditions préalables"


Selon le chef du Législatif, Nabih Berry, la déclaration des évêques ne contredit pas sa proposition de package deal. 

OLJ

   05/10/2016 
Les évêques maronites ont apporté mercredi leur soutien au patriarche Béchara Raï suite à ses déclarations  concernant le rejet de tout package deal proposé par le président du Parlement, Nabih Berry, pour aboutir à un accord sur la présidentielle.
"Les évêques soutiennent les déclarations du patriarche maronite en ce qui concerne le respect de la Constitution et l'élection d'un président de la République sans que lui soient imposées des conditions préalables", peut-on lire dans un communiqué publié à l'issue de la réunion mensuelle du conseil des évêques.
Les prélats ont ainsi rappelé l'article 49 de la Constitution libanaise : "Le président de la République est le chef de l’État et le symbole de l'unité de la Patrie. Il veille au respect de la Constitution et à la sauvegarde de l'indépendance du Liban, de son unité et de l'intégrité de son territoire conformément aux dispositions de la Constitution (...)". "Afin que le président puisse remplir son rôle, il doit être libre de toute restriction", a souligné l'assemblée des évêques qui précise que cela permettra de voir accéder à la présidence un chef de l'Etat qui serait "un président-arbitre" et "non pas un président partisan ou de pure forme".  
Les évêques ont aussi affirmé leur attachement au Pacte national, "qui est l'âme de la Constitution", et ont salué les efforts entrepris en vue de débloquer la présidentielle.


"Le package deal est devenu nul"Le président de la Chambre avait lancé il y a plusieurs semaines une initiative visant à aboutir à un accord sur la présidentielle, la présidence du gouvernement et l'adoption d'une nouvelle loi électorale. Dans son homélie du dimanche, le patriarche avait critiqué la proposition de M.Berry. "Comment un candidat à la présidence digne et conscient de ses responsabilités pourrait-il accepter de se voir dépouillé de ses prérogatives constitutionnelles en se faisant imposer un package de conditions non constitutionnelles ?", avait demandé Mgr Raï.
Le lendemain, M. Berry avait répondu aux propos tenus par le patriarche maronite. "Entre le package de personnes que vous avez proposées et le package d'idées que j'ai présenté lors du dialogue national, l'histoire jugera lequel des deux est constitutionnel et bénéfique", a rétorqué M. Berry. Mais mardi, le chef du Législatif a affirmé qu'il soutient le communiqué des évêques. Selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information, M. Berry a affirmé que ce communiqué ne contredit pas le package deal proposé.
Commentant la réaction du président du Parlement, des sources à Bkerké, citées par la LBC, ont affirmé que "tant que M.Berry est d'accord avec notre appel, cela signifie qu'il ne met pas de conditions à l'élection d'un président de la République et que le package deal est devenu nul".

Sur un autre plan, les évêques ont appelé à "l'élaboration d'une loi électorale permettant la bonne représentation". Ils ont dans ce contexte appelé la société civile "à mettre la pression pour qu'une loi électorale juste soit adoptée". Les leaders politiques et les commissions parlementaires mixtes n'ont toujours pas réussi à s'entendre sur le mode de scrutin et la loi à adopter avant les élections législatives, prévues en principe dans moins d'un an. Un débat auquel se greffe celui de la primauté du scrutin présidentiel ou législatif.
Les évêques ont également salué l'armée et son rôle dans le combat contre le terrorisme et appelé à "éloigner les institutions militaires des tiraillements politiques".
Abordant le marasme économique dans lequel est plongé le pays, les évêques maronites se sont demandés "comment les forces politiques peuvent se permettre de perpétuer le blocage qui a épuisé le pays et qui a provoqué le recul de tous les indices économiques". 



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