Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 16 mai 2014

Radio Vaticana : La vieille ville de Homs évacuée de ses rebelles : le témoignage d'un jésuite sur place » Chrétiens de la Méditerranée

Radio Vaticana : La vieille ville de Homs évacuée de ses rebelles : le témoignage d'un jésuite sur place » Chrétiens de la Méditerranée

RADIO VATICANA : LA VIEILLE VILLE DE HOMS ÉVACUÉE DE SES REBELLES : LE TÉMOIGNAGE D'UN JÉSUITE SUR PLACE

(RV) Entretien- En Syrie les derniers rebelles retranchés dans la vieille ville de Homs ont enfin pu être évacués. Ils ont été emmenés en bus plus au nord de la ville, dans la localité de Dar al-Kabira, avec l'autorisation de prendre une arme légère. En tout, plus de 2000 personnes se sont retirées, parmi lesquelles des civils blessés.

Selon les rebelles, l'accord s'est également traduit par la libération de 40 alaouites -communauté à laquelle appartient le président Bachar al-Assad-, une Iranienne et 30 soldats syriens. Après ce retrait de la vieille ville, il ne restera plus de rebelles dans la cité de Homs que dans le quartier de Waer (au nord-ouest) où vivent plusieurs centaines de milliers de personnes, mais des négociations sont également en cours pour leur départ.

Ce retrait de la rébellion de cette ville symbole est un moment important dans la guerre civile qui ronge le pays. C'est à Homs en effet qu'a été lancée l'insurrection armée après la répression par le régime du mouvement de contestation populaire pacifique lancé le 15 mars 2011 Il montre que localement des solutions peuvent être négociées.

Ce déblocage est même une lueur d'espoir pour l'avenir du pays selon le père jésuite Ziad Hilal. Il est actuellement dans la vieille ville de Homs et a assisté à l'évacuation des dernier rebelles. 23 chrétiens sont encore présent sur place dans la résidence des jésuites. (Avec AFP)

En tant que religieux, il nous a demandé d'accompagner les rebelles de la sortie de la vieille ville jusqu'au nord de Homs qu'on appelle Dar al-Kabira. Chaque bus était rempli de 40 rebelles accompagnés par un prêtre et aussi par la communauté des Nations-Unies. Le personnel de l'ONU n'était pas dans le bus. Seuls les prêtres y étaient. Le contrat, c'était d'évacuer tous les rebelles de la vieille ville avec une arme légère.

On a parlé de rebelles mais on a aussi parlé de civils blessés. Est-ce que vous confirmez cette information ?
C'est ce que j'ai moi-même vu car j'étais tout le temps là-bas. Il y avait 6 femmes et des enfants comme civils. Il y avait également quelques blessés mais je ne sais pas si ce sont des civils ou des rebelles. Ils étaient à peu près 9 personnes.

Tous les rebelles ont été évacués maintenant ?
Tout à fait. Il n'y en a plus dans les vieilles villes. La vieille ville est vide. Il reste quelques civils. Il y a 23 chrétiens qui ont décidé de rester, surtout qu'ils sont dans notre résidence, la résidence du père jésuite ou le père Frans a été assassiné.

Dans quel état d'esprit et de santé sont les 23 chrétiens qui sont restés dans votre résidence ? Ils sont très contents car ce matin, les évêques de France et les religieuses sont venus accompagnés de quelques civils. Hier, pour la première fois, ils ont vu du pain depuis plusieurs années, c'est-à-dire plus de deux ans et demie. C'est la première fois qu'ils ont vu de la nourriture. Ca fait plus d'un an qu'ils n'ont pas gouté de viande. Ils mangent seulement les herbes qui sont plantées à dans les maisons. Ils étaient dans la joie de trouver quelqu'un de l'extérieur qui vienne chez eux.

Père Ziad, est-ce que vous avez l'espoir que quelques chrétiens reviennent dans la vieille ville de Homs ? Depuis hier, le téléphone n'a pas cessé de sonner. La plupart des chrétiens voulaient vraiment revenir mais le problème maintenant, c'est qu'il y a des maisons, des portes et des voitures piégées. Donc, la situation est très délicate. D'abord, il faut que les ingénieurs spéciaux entrent pour nettoyer les ordures de la guerre. Ensuite, les civils pourront rentrer. Mais malheureusement, ce qu'on a vu ce matin, c'est le désordre général. Il y a plein de gens qui sont venus à droite et à gauche. Il y a des voyous qui rentrent pour voler les maisons. Il y a du pillage. Les Églises sont détruites. Pas complètement, on peut les restaurer mais ça va couter beaucoup d'argent et beaucoup de temps.

Père Ziad, est-ce que vous avez l'espoir qu'après cet accord entre le régime et les rebelles à Homs, que d'autres situations sur le terrain se débloquent localement et que du coup, un espoir d'une solution négociée puisse petit à petit s'installer dans le pays ?
C'est ce que le Père Frans Van der Lugt a espéré. Il disait toujours « ce n'est pas la force ni les armes qui vont parler. Ce sont les accords ». Ca veut dire la réconciliation. Il n'y a pas d'autres chemins pour nous. Nous l'avons vu, ça fait deux ans et demi à peu près qu'il y a le combat à Homs, dans la vieille ville. Cela ne peut se terminer que par un accord. C'est la seule solution, non seulement pour Homs mais aussi pour toute la Syrie.

Au-delà de cet accord, est-ce que vous avez le sentiment que les deux camps sont prêts à faire de concessions et sont fatigués de cette guerre ?
L'image qu'on a vu hier à propos des frontières entre les rebelles et l'armée officielle, c'était une belle image. Ils se parlent entre eux. Il y a même quelqu'un de l'armée qui donne à manger aux rebelles. Nous ne sommes qu'un seul peuple. Il faut trouver un moyen pour construire la paix. Il y a des ponts à remettre dans ce pays. C'est ça qui est très important à nos yeux et les deux camps sont fatigués. Ils ont perdu tant d'hommes, de femmes et d'enfants à cause de la guerre.

Selon vous, est-ce que cette évacuation de la vieille ville de Homs est un tournant dans la guerre et une porte qui s'ouvre vers un avenir meilleur ?
Oui, bien sûr parce que c'est grâce à l'intervention de l'ONU, à l'intervention des religieux et à l'intervention de la Communauté Internationale pour cesser de délivrer les armes aux mains des syriens. Et j'ai moi-même vu des enfants, des rebelles enfants qui portent des armes. Ça veut dire que si on revient trois ans en arrière, ils avaient quoi ? 13-14-15 ans. Ils ne savent rien. Ils ne savent pas pourquoi ils sont là ni qui ils combattent. Ils ont des idées intégristes. C'est très difficile.

Quel va être désormais l'avenir pour ces rebelles qui ont été évacués ?
Le problème, c'est qu'ils sont allés au nord. Le nord, c'est aussi le combat où ils vont dire qu'il faut avoir un accord avec le gouvernement ou ils vont continuer la guerre jusqu'au bout. Ça veut dire plus d'armes, plus de cadavres et plus de destruction. En même temps, je voudrais vraiment faire un appel à la Communauté Internationale, surtout aux Églises dans le monde afin de reconstruire les Églises et les maisons des gens dans la vieille ville. Ça fait trois ans que l'on voyage à droite et à gauche. On a fait plusieurs rencontres et il y avait toujours cette idée d'aider les syriens, les chrétiens à reconstruire les Églises et les maisons. Et le moment est venu ».

On se souvient que de Homs était parti le début de la guerre, la contestation au pouvoir. C'est de Homs que va pouvoir se reconstruire la Syrie ?
C'est le premier pas. Donc, il ne faut pas avoir peur. Il faut commencer le chemin et marcher.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 15 mai 2014

Le grand mufti du Liban propose un pacte islamo-ch

Le grand mufti du Liban propose un pacte islamo-chrétien pour protéger le pays

http://fr.radiovaticana.va/news/2014/05/14/le_grand_mufti_du_liban_propose_un_pacte_islamo-chrétien_pour_protéger/fr1-799260

Raï : L’idée de vacance du pouvoir présidentiel est impensable ! - L'Orient-Le Jour

Raï : L'idée de vacance du pouvoir présidentiel est impensable ! - L'Orient-Le Jour

Raï : L'idée de vacance du pouvoir présidentiel est impensable !

Le patriarche maronite a une fois de plus placé les blocs parlementaires et les députés, pris individuellement, devant leur « devoir national », celui d'élire un nouveau président de la République, dans les délais constitutionnels.
Il l'a fait au cours de la cérémonie de clôture d'un congrès organisé au Hilton de Horch Tabet, à l'initiative de l'ancien député Farid Haykal el-Khazen, sur « Le Mémoire de Bkerké, projet de patrie », en présence du chef de l'État et d'une pléiade de personnalités politiques.
Le patriarche maronite a jugé « impensable » l'idée même de « vacance » de la fonction présidentielle, et a confié au nouveau président la tâche de « poursuivre l'œuvre du président Sleiman qui a su gagner pour le Liban le respect de la communauté arabe et internationale ».
Le patriarcat maronite, a précisé le patriarche Raï, « agit en concertation totale avec l'autorité politique », pour consolider « les trois piliers de la convivialité : la liberté, la participation à égalité à la décision politique et la préservation du pluralisme ».
Rappelant que le chef de l'État est la seule personnalité de l'appareil politique qui « prête serment » (article 50 de la Constitution), le patriarche Raï a rendu hommage au président Sleiman, dont le mandat expire dans douze jours.
La vacance au niveau de la présidence de la République « prive la composante chrétienne d'un pouvoir dont elle jouit en vertu du pacte national, et cela est inadmissible, fût-ce pour un seul jour », a insisté le patriarche.
« Nous faisons assumer à ceux qui seraient responsables d'une telle vacance la pleine responsabilité de ses catastrophiques conséquences historiques. La dignité du Liban et des Libanais est en jeu : les portes du palais présidentiel ne doivent pas être fermées au jour du 25 mai. (...) Le Parlement n'a pas le droit de frustrer ainsi les espoirs d'un peuple, sous prétexte d'une lutte pour le pouvoir et des axes régionaux qui paralysent l'État. »
Pour sa part, Farid Haykal el-Khazen a jugé qu'une vacance au niveau présidentiel « classe le Liban dans la catégorie des États qui ne méritent pas de se gouverner eux-mêmes ».
« Est-il donc imaginable, s'est écrié l'ancien parlementaire, que nous échouions à être fidèles à notre passé démocratique et à notre civilisation, et que nous poussions tous les États du monde à s'ingérer dans nos affaires internes, pour la seule raison que nous n'avons su gérer nos propres affaires ? »
Une vacance, a-t-il jugé, « met en danger la démocratie, le pacte national et la formule libanaise ».
Le Liban a besoin d'un nouveau chef de l'État, « ne serait-ce que pour relever les défis que lancent les réfugiés syriens, la crise économique et sociale, l'exode des jeunes et la crise sécuritaire », a-t-il encore analysé.



Envoyé de mon Ipad 

cloture du congrés " Memorandum de Bkerke " , Annahar

سليمان حضر اختتام مؤتمر "مذكرة بكركي - مشروع وطن" الراعي: نرفض الفراغ في الرئاسة لأنه يُقصي المكوّن المسيحي - النهار

سليمان حضر اختتام مؤتمر "مذكرة بكركي - مشروع وطن" الراعي: نرفض الفراغ في الرئاسة لأنه يُقصي المكوّن المسيحي

النهار 15 نوار 2014

وضع البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي " نواب الأمة أمام واجبهم الوطني الخطير الذي يطالب ضميرهم المسؤول، أفرادا وكتلا، بأن ينتخبوا رئيسا للجمهورية في موعده الحاسم".
احتفاء بالذكرى السنوية الثالثة لانتخاب البطريرك الراعي، وفي حضور رئيس الجمهورية ميشال سليمان، اختتمت اعمال مؤتمر " مذكرة بكركي - مشروع وطن " الذي انعقد مدى يومين في فندق "هيلتون – الحبتور". واقيم عشاء في المناسبة تقدمه الرئيس سليمان والبطريرك الراعي وحشد من الوزراء والنواب والمطارنة والشخصيات.
وألقى الوزير السابق فريد هيكل الخازن كلمة قال:" فخامة الرئيس على مسافة زمنية لا تتعدى الأيام العشرة، تقفون وأنتم على استعداد لمغادرة القصر الجمهوري بعد سنوات ست شهدت ما شهدته من صفحات في تاريخ الوطن، منها مراحل صعبة طويناها غير آسفين عليها، ومنها مشرقة طويناها متحسرين على انقضائها. ويبقى الأسف الأكبر خشيتنا كما خشية العديد من اللبنانيين أن نرى كرسي الرئاسة اللبنانية شاغراً حتى إشعار آخر، مما يضعنا في خانة الدول التي لا تستحق أن تحكم ذاتها بذاتها (...) لبنان في حاجة إلى رئيس جديد، لا من أجل الميثاقية فحسب، بل أيضا من اجل مواجهة تحديات كبرى ليس أقلها تحدي النازحين السوريين، والمحنة الإقتصادية والإجتماعية، وهجرة الشباب والأزمة الأمنية، فما نفع أن تبقى حكومة وأن يبقى نواب وأن يبقى رئيس إذا خسرنا لبنان؟"

الراعي
وقال البطريرك الراعي مخاطباً رئيس الجمهورية:" إن التزامنا الوطني المشترك والمتجدد يقتضي منا أن نضع نواب الأمة أمام واجبهم الوطني الخطير الذي يطالب ضميرهم المسؤول، أفرادا وكتلا، بحكم الميثاق الوطني والدستور، بأن ينتخبوا رئيسا للجمهورية في موعده الحاسم، رئيسا ينطلق من حيث بلغ فخامة الرئيس سليمان بالبلاد إلى مكانة محترمة في الأسرتين العربية والدولية، وقد لاقت منهما الدعم والتأييد. إننا نرفض بالمطلق الفراغ في سدة الرئاسة، لأنه يقصي المكون المسيحي عن السلطة الميثاقية ولو ليوم واحد، ويعطل الدستور. إننا نحمل المتسببين به نتائجه التاريخية الوخيمة. إنني، في هذا الالتزام، أستحضر هؤلاء الأسلاف الستة والسبعين من البطريرك الأول القديس يوحنا مارون إلى غبطة أبينا البطريرك مار نصرالله بطرس صفير. أستحضر أمانتهم وتضحياتهم، ثوابتهم ودفاعهم، صمودهم ومعاناتهم، نجاحاتهم وخيباتهم، تأييدهم ومخالفتهم، حبهم واضطهادهم، إيمانهم ورجاءهم ومحبتهم، وعدم تزعزعهم.
لقد قادوا المسيرة الطويلة التي بلغت هدفها مع البطريرك الكبير خادم الله الياس بطرس الحويك الذي ترأس الوفد اللبناني إلى مؤتمر السلام في فرساي سنة 1919 ونال من المجتمع الدولي إقرار دولة لبنان الكبير المستقل الذي تم إعلانه في أول أيلول 1920، واكتملت مكونات الدولة مع البطريرك انطون بطرس عريضة بالاستقلال الكامل وجلاء الجيوش الأجنبية، وتوجت في سنة 1943 بالميثاق الوطني في عهد المغفور لهما الشيخ بشاره الخوري رئيس الجمهورية، ورياض الصلح رئيس الحكومة. فكان، كما ردد أحد المفكرين اللبنانيين المسلمين، تقي الدين الصلح: "للمسلمين الفضل في استقلال لبنان عن العالم العربي، وللموارنة فضل الحفاظ على الحرية والديموقراطية". أين نحن اليوم من جمال البدايات؟
ومنذ ذلك الحين والبطريركية المارونية تدعم الجمهورية اللبنانية في مسيرتها كيانا وشعبا ومؤسسات، وعلمتْ أبناءها الموارنة الولاء الكامل للبنان من دون أي بلد سواه". واضاف الراعي: "تعاون بطاركتنا مع رجال قادة حققوا الآمال ووصلوا بلبنان إلى تكوينه وعزته وازدهاره، وإلى خصوصيته ونموذجيته ورسالته، في الأسرتين العربية والدولية. واليوم أمام واقعنا المتقهقر على كل صعيد، نتساءل مع أحد المفكرين وكتاب التاريخ: "هل انتهى عهد الكبار؟".
هل نأمل في رجالات دولة كبار يدركون أن لبنان "الوطن النهائي لجميع أبنائه، الواحد أرضا وشعبا ومؤسسات"، كما نقرأ في أول سطر من مقدمة الدستور، يعني الضمانة لبقاء كيانه ورسالته، ولمصلحة شعبه ومصلحة العالم العربي، وحتى لمصلحة جوانب كثيرة من العالم الإسلامي، كما كتب المغفور له الإمام محمد مهدي شمس الدين في كتيبه "الوصايا"؟ هل من رجالات دولة كبار يؤمنون بأن لبنان "وطن حداثة الإنسان ورقيه"، كما قال سماحته؟ (...)
إن المؤتمر الأول الذي نظمته، بشكل راق ورفيع، "الهيئة المدنية لدعم مذكرة بكركي الوطنية" ونحن نحتفل الآن باختتامه، قد أغنى، مشكورا جدا، هذه المذكرة بمداخلات المحاضرين الكبار. فتوسعوا بمضامينها".



Envoyé de mon Ipad 

Syrie : souffrance de la population



Syrie : la souffrance de la population a dépassé toutes les limites
Veillée de prière pour la paix à Rome

Anita Bourdin

ROME, 14 mai 2014 (Zenit.org) - En Syrie, « la souffrance de la population a dépassé toutes les limites » c'est pourquoi une veillée de prière est organisée à Rome, demain, 15 mai, pour « la fin de l'horreur de la guerre et de la violence et la libération de toutes les personnes enlevées ».

L'évêque auxiliaire de Rome, Mgr Matthew Zuppi, présidera cette veillée de prière à 19h30, en l'église Saint-Robert Bellarmin.

L'initiative est promue par le Centre pour la Coopération Missionnaire entre les Eglises et le Bureau de la pastorale des migrants du diocèse de Rome avec cette paroisse, les communautés catholiques orientales de Rome.

L'animation est confiée à la communauté grecque-melkite, au Collège pontifical arménien et à la communauté syrienne d'Antioche de Rome.

Mgr Zuppi explique les raisons de cette intiatives : "Face à la tragédie qui se déroule en Syrie qui a provoqué la fuite de milliers de réfugiés , dont beaucoup sont ensuite morts dans des bateaux de l'espoir, le pape Francis et le diocèse de Rome ne se lassent pas d'invoquer le don de la paix. La souffrance de la population a dépassé toutes les limites et l'ensemble de la Syrie est devenue un champ de bataille."

Il invite à entendre leur « appel à l'aide », et leur « quête de justice », pour réclamer, avec toutes les communautés chrétiennes orientales de Rome « la fin de l'horreur de la guerre et de la violence et la libération de toutes les personnes enlevées ».

Mgr Zuppi est responsable de la coopération missionnaire entre les Eglises du diocèse de Rome, il invite les catholiques à participer à la veillée.

«Je ne me lasse pas de prier pour eux », confie-t-il expliquant que tous les aspects de la démocratie, les droits humains, la liberté, la citoyenneté, ont été perdus dans l'indifférence générale, comme le déplore le patriarche Gregorios III Laham, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des Melkites.

Il rappelle que « la crise en Syrie a tué des milliers de civils, de soldats, de membres de l'opposition, hommes, femmes, enfants, clercs musulmans et chrétiens prêtres » que « tout a été détruit : le monde du travail, l'innocence des enfants, les familles, les maisons, les écoles, les lieux de culte, les hôpitaux ».

« Cette petite nation qui porte le lourd fardeau de l'image de Jésus en Croix, a besoin de notre sympathie et nos prières », ajoute-t-il.

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Témoignage


Syrie: crise de l'eau, une situation humanitaire dramatique à Alep
Nouvelles du terrain

Anita Bourdin

ROME, 14 mai 2014 (Zenit.org) - L'eau est coupée dans la ville d'Alep, à plus de 300 km au Nord de Damas, depuis plus d'une semaine, la centrale étant occupée, et les habitants s'empoisonnent en buvant de l'eau polluée. Un témoin qui souhaite garder l'anonymat tire le signal d'alarme auprès de Zenit.

Les habitants commencent à "désespérer": rien pour se laver, pour les lessives, ménages… Et rien surtout pour boire. Le prix des bouteilles d'eau est devenu exorbitant.
Le gouvernement a demandé aux mosquées et aux églises qui ont des puits de faire des distributions gratuites. Les queues s'en finissent pas, avec de maigres résultats.
Les hôpitaux sont surchargés de gens rendus malades par de l'eau polluée: la situation est "dramatique".

Ceux qui bénéficient d'un puits artésien réduisent leur consommation au maximum, par solidarité, et parce que les puits ne sont pas intarissables, après plus d'un an de sécheresse, elle aussi dramatique, et que les moteurs qui tirent l'eau doivent être ménagés.

A Pâques, la situation s'est encore dégradée, avec de violents combats notamment dans le quartier de l'université. Les routes ayant été coupées à l'entrée de la ville, les denrées alimentaires ne passaient plus. Les prix ont grimpé, laissant les pauvres "de plus en plus désemparés"… Les coupures d'électricité ont repris, parfois pour plusieurs jours, comme au moment du triduum pascal.

Mais la même source décrit aussi la solidarité des habitants pour accueillir les familles de réfugiés et évoque des "témoignages de foi, de pardon, d'entraide rayonnent, discrètement mais efficacement, témoignant de la charité qui anime un nombre infini de cœurs".

Le Jeudi Saint qui a été "très violent dans les quartiers chrétiens d'Alep et des célébrations ont dû être supprimées", mais les autres jours ont été "assez calmes et les foules sont revenues dans les églises".

Le Frans van der Lugt, jésuite d'origine néerlandaise, assassiné à Homs le 7 avril, "reste pour tous un bel exemple" déclare la même source: "jusqu'au bout, le Père Frans a voulu être un témoin de paix et de réconciliation : puisse son sacrifice, joint à ceux d'innombrables personnes, connues ou inconnues, qui offrent leur vie pour le pays, donner enfin, unis au Sacrifice rédempteur du Christ, des fruits de paix et de vie pour cette chère Syrie".


Saint-Siège et islam en Jordanie : "Relever les défis actuels par l'éducation"
Adoption d'un "Décalogue culturel" pour l'éducation des jeunes

Anita Bourdin

ROME, 14 mai 2014 (Zenit.org) - Le Saint-Siège et l'Institut Royal des Etudes interreligieuses (Amman) appelle à la libération immédiate des lycéennes enlevées au Nigeria, ils condamnent « toutes les formes de violence » et promeuvent « l'éradication de la pauvreté » et « la dimension spirituelle et morale de la vie ». Ils proposent un « Décalogue culturel » pour toutes les personnes engagées dans l'éducation des jeunes.

Sous le patronage conjoint du Prince El Hassan bin Talal et du cardinal Jean- Louis Tauran, l'Institut Royal des Etudes interreligieuses (Amman, Jordanie ) et le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (Cité du Vatican) ont tenu leur troisième colloque à Amman les 13 et 14 Mai 2014.

Le thème était : « Relever les défis actuels par l'éducation ». Une rencontre significative à la veille de la visite du pape François en Jordanie, le 24 mai : « c'est une source d'espoir pour tous les peuples de la Terre Sainte et dans la région », fait observer un communiqué final conjoint.

Il précise que la réunion a débuté par une prière silencieuse pour invoquer « l'aide et la bénédiction de Dieu ».

Les participants ont « fermement condamné toutes les formes de violence », et plus récemment l'enlèvement des jeunes lycéennes du Nigeria et ils appellent à leur « libération immédiate, afin qu'elles puissent revenir dans leurs familles et dans leur école ».

Ils ont également préconisé « des solutions pacifiques à tous les conflits en cours ».

Les religions sources de paix

La discussion a eu lieu « dans une atmosphère de cordialité et d'amitié » et elle a permis aux participants de s'entendre sur les sept points suivants :

- les institutions fondamentales pour l'éducation des enfants et les jeunes sont la famille et l'école ;

- l'importance d'une éducation religieuse adéquate, en particulier pour la transmission des valeurs religieuses et morales ;

- la nécessaire prise en compte de la dignité de la personne humaine, en particulier dans les établissements d'enseignement ;

- le respect des dispositions internationales visant à garantir le respect effectif des droits humains fondamentaux, en particulier la liberté religieuse ;

- les défis les plus urgents à satisfaire comprennent la résolution pacifique des conflits actuels, l'éradication de la pauvreté et la promotion de la dimension spirituelle et morale de la vie ;

- la conviction que la cause des conflits n'est pas la religion, mais plutôt l'inhumanité et l'ignorance ; l'éducation intégrale est par conséquent essentielle ;

-  les religions, bien comprises et pratiquées, ne sont pas causes de la division et des conflits, mais plutôt un facteur indispensable pour la réconciliation et la paix .

« En tant que croyants, nous espérons que la sagesse humaine serait toujours répondre à la sagesse de Dieu », ajoutent les signataires.

L'humilité intellectuelle

Enfin, considérant que « l'avenir de l'humanité est entre les mains des jeunes générations », ils proposent le « Décalogue culturel » suivant pour toutes les personnes impliquées dans l'éducation:

1) Ne jamais renoncer à la curiosité intellectuelle ;

2 ) Avoir un courage intellectuel au lieu de la lâcheté intellectuelle ;

3 ) Etre humble et non pas intellectuellement arrogant ;

4 ) Pratiquer l'empathie intellectuelle au lieu de la fermeture d'esprit ;

5 ) Respecter l'intégrité intellectuelle ;

6 ) Garder son autonomie intellectuelle ;

7 ) Persévérer face à la superficialité environnante ;

8 ) Avoir confiance dans la raison ;

9 ) Etre impartial et non pas intellectuellement injuste ;

10 ) Considérer le pluralisme comme une richesse et non comme une menace .

« Si Dieu le veut, nous allons poursuivre notre dialogue fructueux à travers des colloques à venir et d'autres initiatives », conclut le communiqué final.

mercredi 14 mai 2014

La visite de Raï en Terre sainte vise à "dépasser les frontières" - L'Orient-Le Jour 14/5/2014-

La visite de Raï en Terre sainte vise à "dépasser les frontières" - L'Orient-Le Jour

La visite de Raï en Terre sainte vise à "dépasser les frontières"

La visite du patriarche maronite libanais Mgr Béchara Raï en Terre sainte la semaine prochaine vise à affirmer l'identité chrétienne dans la région et "dépasser les frontières", a déclaré mercredi un haut dignitaire maronite en Israël.

La visite de Mgr Raï, patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, qui doit accompagner le pape François pour son premier pèlerinage en Terre sainte, a soulevé des critiques au Liban, toujours techniquement en guerre avec Israël.
Les Libanais qui se rendent en Israël peuvent être poursuivis pour haute trahison. Mais selon un accord tacite avec les autorités libanaises, les hommes et femmes de religion sont autorisés à aller "en mission" en Terre sainte.

"Cette visite a pour but d'assurer et de confirmer la présence et l'identité des chrétiens face à toutes les tentatives de l'affaiblir au Moyen-Orient, là où le christianisme a éclos et s'est propagé", a affirmé Mgr Moussa El Hage, archevêque maronite de Terre sainte, lors d'une conférence de presse à Haïfa dans le nord d'Israël. "Sa Béatitude le cardinal Béchara Raï a pour objectif de dépasser les frontières", a ajouté l'archevêque libanais.

(Lire aussi: Un pèlerinage politique et semé d'embûches pour François en Terre sainte)


Le patriarche maronite sera présent pour accueillir le pape François lors de son pèlerinage en Terre sainte -Jordanie, Territoires palestiniens et aussi en Israël -, du 24 au 25 mai, une première pour un dignitaire religieux libanais de ce rang depuis la création d'Israël en 1948.
Mgr Raï, qui prolongera sa visite de cinq jours après le pèlerinage papal, visitera deux villages maronites dont les habitants ont été chassés par l'armée israélienne en 1948, lors de la première guerre israélo-arabe, a ajouté Mgr El Hage.
Il rencontrera également des anciens membres chrétiens de l'Armée du Liban Sud (ALS, milice formée et financée par Israël), qui se sont installés dans ce pays après le retrait militaire israélien du Liban-Sud en 2000.

(Pour mémoire : Raï ne fait pas partie de la délégation officielle qui se rend en Terre sainte, rappelle le Vatican)


Mgr Raï avait expliqué début mai à l'AFP à Beyrouth que sa visite était religieuse et non politique: "Le pape va dans le diocèse du patriarche, c'est normal que le patriarche l'accueille".

L'Eglise maronite trouve son origine au IVe siècle avec le moine Saint Maron, qui trouva refuge dans la vallée de la Qadicha, dans le nord de l'actuel Liban, après avoir fui les persécutions byzantines.

Lire aussi
Sabbah : Le voyage du patriarche Raï en Terre sainte renforcera l'enracinement arabe des chrétiens d'Israël

Raï à « L'OLJ » : Le pape vient en Terre sainte rappeler l'enracinement des chrétiens depuis 2 000 ans...

La Jordanie veut promouvoir son tourisme religieux grâce à la visite papale



Envoyé de mon Ipad 

La colère du patriarche... - Scarlett HADDAD - L'Orient-Le Jour 14/5/2014-

La colère du patriarche... - Scarlett HADDAD - L'Orient-Le Jour

La colère du patriarche...

Avis de tempête à Bkerké. À mesure que la fin du mandat de l'actuel président se rapproche, la colère du patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, est en train de monter. Il voit le vide arriver à grand pas en dépit de toutes ses déclarations pour le condamner et de ses tentatives de le rayer du dictionnaire, alors que les autres composantes du pays ne cessent de lui rappeler que la balle est dans le camp des chrétiens qui ne parviennent pas à s'entendre.

Les visiteurs du siège patriarcal maronite rapportent ainsi que lors de sa rencontre lundi avec le chef de cabinet de Saad Hariri, son cousin Nader, Mgr Raï était très embarrassé, notamment lorsque son interlocuteur lui a affirmé que le courant du Futur est pour la tenue de l'élection présidentielle dans les délais constitutionnels mais il attend que les pôles chrétiens se mettent d'accord sur un même candidat et il sera alors prêt à l'adopter. Le même embarras a été ressenti avec le patriarche maronite en recevant une délégation du Hezbollah qui lui a pratiquement tenu le même langage. Tout comme d'ailleurs le président de la Chambre Nabih Berry lorsqu'il l'a rencontré à Aïn el-Tiné. Seul le mufti Mohammad Rachid Kabbani a été plus en mesure de comprendre la gêne du patriarche, lui qui n'a pas réussi à réunir les pôles sunnites qui ne se sont entendus que pour le déloger de son poste. En vain par ailleurs, mais c'est une autre histoire.

Toujours selon ses visiteurs, le patriarche maronite estime avoir tout essayé pour pousser les pôles chrétiens à s'entendre, en leur faisant prendre conscience de l'importance de l'enjeu présidentiel, mais il n'a visiblement pas réussi à les convaincre. Au contraire, chacun campe sur ses positions et se cache derrière le bloc sunnite ou chiite pour clamer son impuissance, alors que ces deux blocs se déclarent prêts à accepter tout candidat sur lequel les parties chrétiennes seraient d'accord.

Qui utilise l'autre ? La question ne se pose même plus pour le patriarche qui, selon ses visiteurs des deux derniers jours, fait assumer la responsabilité du blocage de l'élection présidentielle aux pôles chrétiens. Selon lui, cette bipolarisation est en train d'anéantir la participation chrétienne effective à l'appareil de l'État et à l'exercice du pouvoir provoquant une sorte de désespoir chez les chrétiens. Si le blocage présidentiel se poursuit, le patriarche songerait sérieusement à dénoncer publiquement les pôles chrétiens alors que ses visiteurs, en tête desquels l'ancien ministre Abdallah Farhat qui ne souhaite pas que le linge sale maronite soit lavé publiquement, cherchent à le calmer et lui demandent de patienter et de continuer à déployer des efforts en vue de parvenir à une entente.

Toutefois, les visiteurs du patriarche maronite rapportent son peu d'espoir de provoquer un sursaut chez les pôles candidats, déclarés ou non. D'autant qu'il est convaincu que la division verticale entre 14 et 8 Mars n'a plus de raison d'être et, selon lui, il ne s'agit plus de la victoire d'un camp politique sur l'autre, mais de la marginalisation définitive des chrétiens, sous couvert de projet politique. Les visiteurs de Bkerké révèlent ainsi que le patriarche Raï serait pratiquement hors de lui et il reviendrait sur les conséquences négatives pour les chrétiens de l'attitude de ces pôles depuis presque un quart de siècle. Leurs dissensions et la lutte ouverte à laquelle ils se sont livrés depuis la fin des années 80 ont permis aux autres communautés de marquer des points et de marginaliser les chrétiens.

Aujourd'hui, ceux-ci étaient devant une chance rare de reprendre l'initiative et de se poser en partenaires effectifs des autres communautés, mais leurs divisions internes et leur ralliement les uns aux chiites et les autres aux sunnites sont en train de brader cette occasion. D'autant que le conflit ouvert entre les sunnites et les chiites, qui pourrait permettre aux chrétiens de jouer un rôle décisif dans la gestion du pays et comme facteur d'apaisement entre ces deux grandes communautés, ne va pas s'éterniser. Ce qui serait forcément bénéfique pour tout le monde certes et pour l'ensemble de la région en général. Mais si les chrétiens restent divisés, ils perdront toute influence sur les décisions importantes et sur la gestion du pouvoir au Liban, le seul pays de la région où ils ont encore un poids politique réel. Face à toutes ces appréhensions, le patriarche maronite estime qu'il faut à tout prix élire un nouveau président avant le 25 mai pour éviter le symbolisme négatif de la fermeture du palais de Baabda alors que les autres institutions du pays continueront à fonctionner normalement, au point que l'on pourrait presque oublier que le poste de président de la République est vacant...

Les échos de cette colère patriarcale sont certes parvenus aux pôles chrétiens qui n'ont pourtant pas modifié leurs positions. Le chef des Forces libanaises maintient sa candidature en n'acceptant de la retirer que s'il y a une entente sur un autre candidat du 14 Mars, sachant pourtant que dans le rapport actuel des forces, on voit mal pourquoi le 8 Mars et ses alliés accepteraient de voter pour un candidat qui leur est hostile. De plus, le CPL et ses alliés estiment qu'il existe une chance réelle pour le général Michel Aoun de convaincre le courant du Futur de l'accepter comme candidat d'entente, d'abord parce que les pourparlers entre les deux parties progressent sérieusement et ensuite parce que les relations régionales vont vers la détente.

D'une part, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil s'est rendu lundi soir à Riyad en principe pour participer à un forum, mais il a rencontré son homologue saoudien qui a confié combien le Liban lui manque (il faut rappeler à cet égard, qu'il y a deux semaines, Bassil a dû se rendre à Paris pour rencontrer le chef du courant du Futur, Riyad ayant souhaité que l'entretien entre les deux hommes n'ait pas lieu sur son territoire pour que cela ne soit pas interprété comme une position saoudienne sur le dossier présidentiel...) et ensuite le ministre saoudien des Affaires étrangères connu pour son hostilité à l'Iran a adressé hier une invitation à son homologue iranien Mohammad Jawad Zarif pour se rendre à Riyad. Or il est de notoriété publique qu'un dialogue entre Téhéran et Riyad ne peut qu'avoir des conséquences positives pour le Liban et pour le dossier présidentiel. Ce que le CPL et ses alliés considèrent comme un développement en faveur de leur candidat non déclaré, le général Aoun. Ils ne veulent donc pas laisser passer cette chance, même s'il faut pour cela attendre un peu, le temps que ces indices positifs se concrétisent... Pour toutes ces raisons, les deux camps ne sont pas prêts à répondre à l'appel du patriarche...

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Envoyé de mon Ipad 

mardi 13 mai 2014

Le Patriarche Yaziji pose la premiére pierre d.une eglise orthodoxe à Abou Dhabi




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Fwd: visite du patriarche Yaziji à Abou Dhabi


Objet: visite du patriarche Yaziji à Abou Dhabi




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le patriarche Yaziji poursuit sa visite pastorale à Dubai




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