Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 9 décembre 2012

Fwd: لبنان ودّع البطريرك هزيم وسليمان منحه...le Liban fait ses adieux au Patriarche Ignace Hazim


Objet: لبنان ودّع البطريرك هزيم وسليمان منحه...le Liban fait ses adieux au Patriarche Ignace Hazim


لبنان ودّع البطريرك هزيم وسليمان منحه وسام الأرز

لبنان الآن - ‏‏
ودّع لبنان والكنيسة الأرثوذكسية البطريرك اغناطيوس الرابع هزيم، فأقيمت صلاة لراحة نفسه، الثانية عشرة ظهر اليوم في كاتدرائية القديس نيقولاوس في الأشرفية، بمشاركة رسمية وشعبية، ومنحه رئيس الجمهورية ميشال سليمان وسام الأرز الوطني من رتبة الوشاح الأكبر. ترأس الصلاة القائمقام البطريرك المطران اسبر سابا، عاونه المطارنة الأرثوذكس اعضاء المجمع المقدس وممثلو مختلف الكنائس الأرثوذكسية. ورثا المتروبوليت جورج خضر الفقيد بكلمة جاء فيها: "فيما كانت كنيسة الارض تأخذ منك جهدًا كثيرًا، استدعاك ربك الى عرس الحمل والى كنيسة ...

وصول جثمان البطريرك هزيم إلى الكاتدرائية المريمية في دمشق

الأوسط - ‏‏
وصل جثمان بطريرك إنطاكيا وسائر المشرق للروم الأرثوذكس إغناطيوس الرابع هزيم إلى الكاتدرائية المريمية في دمشق. وقبل نقل جثمان البطريرك هزيم الى دمشق حيث سيوارى الثرى, شارك رئيس الجمهورية العماد ميشال سليمان في خدمة جنازالبطريرك هزيم، الذي اقيم ظهر اليوم في كاتدرائية القديس نيقولاوسفي الأشرفية. وحضر الجنّاز، الى ذوي الفقيد، رئيس الحكومة نجيب ميقاتي وكبار اركان الدولة، اضافة الى بطاركة الشرق وحشد من الأساقفة والسفراء المعتمدين لدى لبنان ورجال الدين والمؤمنين. كما حضرت وفود رسمية وممثلون لعدد من رؤساء الدول وبطاركة ...

وصول جثمان البطريرك هزيم الى دمشق بعد تأبينه في بيروت

روسيا اليوم - ‏‏
... انطاكية وسائر المشرق اغناطيوس الرابع هزيم; 05.12.201218:01 الكنيسة الارثوذكسية الروسية تعزي بوفاة بطريرك أنطاكية وسائر الشرق إغناطيوس الرابع هزيم; 05.12.201212:34 وفاة بطريرك أنطاكيا وسائر المشرق للروم اﻷرثوذكس إغناطيوس الرابع هزيم إثر تعرضه لجلطة دماغية; 05.12.201218:01 صور فوتوغرافية تعكس مشاهد من حياة غبطة بطريرك أنطاكية وسائر المشرق إغناطيوس الرابع هزيم. وصل جثمان اغناطيوس الرابع هزيم بطريرك انطاكيا وسائر المشرق للروم الأرثوذكس الى الكاتدرائية المريمية في دمشق بعد ظهر الاحد 9 ديسمبر/كانون الاول.

بيروت تشيّع البطريرك هزيم ودمشق تحتضن جثمانه

قناة المنار - ‏قبل 3 ساعات‏
أقيم الاحد جناز لبطريرك انطاكيا وسائر المشرق للروم الأرثوذكس اغناطيوس الرابع هزيم في كاتدرائية القديس نيقولاوس في منطقة الأشرفية في العاصمة اللبنانية بيروت. وقد شارك في الجناز رئيس الجمهورية اللبنانية ميشال سليمان بحضور أهل البطريرك الراحل ورئيس الحكومة اللبنانية نجيب ميقاتي وحشد كبير من اهل السياسة ورجال الدين وبطاركة الشرق وحشد من الأساقفة والسفراء المعتمدين لدى لبنان والمواطنين. وقد ترأس خدمة الجناز قائمقام البطريرك المطران اسبر سابا بمعاونة المطارنة الارثوذكس اعضاء المجمع المقّدس وممثلو مختلف الكنائس ...

جريدة الأنباء الكويتية | جثمان البطريرك هزيم من بيروت إلى دمشق

جريدة الأنباء الكويتية - ‏قبل 20 دقيقة‏
اقيمت جنازة رسمية حاشدة للبطريرك الارثوذكسي اغناطيوس الرابع هزيم في كاتدرائية مارنقولا في الاشرقية، في بيروت قبل ظهر امس، بحضور رئيس الجمهورية ميشال سليمان ورئيس الحكومة نجيب ميقاتي والوزراء والنواب ورؤساء البعثات الدينية والديبلوماسية، وسط حداد رسمي عام شمل مختلف وسائل الاعلام. وقد منح الرئيس سليمان للبطريرك هزيم وسام الارز من رتبة الوشاح الاكبر. وبعد القداس الوداعي نقل جثمانالبطريرك هزيم الى الكنيسة المريمية في دمشق تمهيدا لدفنه في مدافن البطاركة الارثوذكس في سورية.

https://news.google.fr/news/story?hl=ar&client=safari&q=%D8%A7%D9%84%D8%A8%D8%B7%D8%B1%D9%8A%D8%B1%D9%83+%D8%A7%D8%BA%D9%86%D8%A7%D8%B7%D9%8A%D9%88%D8%B3+%D8%A7%D9%84%D8%B1%D8%A7%D8%A8%D8%B9+%D9%87%D8%B2%D9%8A%D9%85&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.&bpcl=39650382&biw=1024&bih=644&um=1&ie=UTF-8&ncl=d90TxKMymTpCEWMjTyQ6nSeooDLyM&sa=X&ei=f-PEUPn9Osb0sga0poDYCA&ved=0CD4QqgIwAw


Envoyé de mon iPad jtk

Les chiites libanais ne sont pas tous partisans du Hezbollah | La-Croix.com- 9/12/2012

Au Liban, des chiites cherchent à exister hors des partis traditionnels de leur communauté.

Certains prennent leurs distances par rapport au soutien du Parti de Dieu au régime syrien.

L'affaire Okab Saqr vient de secouer l'échiquier politique libanais. Député du Bloc du futur, de l'ancien premier ministre Saad Hariri, Saqr a reconnu mercredi 5 décembre avoir participé à des livraisons d'armes en faveur des rebelles syriens. Mis en cause par le quotidien progouvernemental Al-Akhbar à travers une série d'enregistrements de conversations téléphoniques, lui, le chiite, s'est défendu et a surtout tenu à disculper son chef de file sunnite.

L'arrivée d'Okab Saqr dans le paysage politique libanais lors des législatives de juin 2009 avait déjà fait beaucoup de bruit. Car les chiites pro-14 Mars (la coalition alors au pouvoir composée de sunnites proches Hariri, des druzes de Walid Joumblatt et de plusieurs partis chrétiens) se comptent alors sur les doigts de la main. Et Saqr se retrouve en première ligne lors de la bataille électorale.

« La diversité politique et la démocratie sont aussi importantes chez les chiites que dans n'importe quelle communauté, explique-t-il alors. Les gens ont le droit de pouvoir voter pour les deux grands partis de cette communauté, Amal et le Hezbollah, mais ils ont aussi le droit de ne pas être d'accord avec eux. » Les analystes politiques le voient alors prendre la place de l'inamovible chef du mouvement Amal au perchoir du Parlement, Nabih Berri. Ce qui n'arrivera pas.

Les chiites libanais ne soutiennent pas le Hezbollah

Depuis la fin de la guerre civile en 1990, la communauté chiite se partage politiquement entre Amal et Hezbollah, le second ayant supplanté le premier en termes d'influence et d'armement. Allié du régime de Bachar Al Assad et soutenu par l'Iran, le parti de Hassan Nasrallah a fait main basse sur l'opinion publique chiite. Pourtant, tous les chiites libanais ne soutiennent pas le Hezbollah.

Autre figure chiite du paysage politique libanais, Ibrahim Chamseddine a été ministre d'État au développement administratif entre 2008 et 2009, dans un gouvernement dirigé par Fouad Siniora, ex-bras droit de Rafic Hariri, assassiné en 2005. Fils de l'ancien chef du Conseil supérieur chiite, défait lors des législatives de 2005 par un candidat du Hezbollah, il est considéré comme un modéré, proche du 14 Mars.

D'autres chiites indépendants se sont également unis au sein du Rassemblement civil libanais. En octobre dernier, plusieurs d'entre eux – Yasser Ibrahim, Karim Mroué, Rached Hamadé… –, ont dénoncé les campagnes médiatiques visant à les discréditer et orchestrées par le même quotidien, Al-Akhbar, qui vient de révéler l'affaire Okab Saqr. Deux mois plus tôt, des intellectuels chiites avaient également signé un texte commun, publié par le quotidien d'opposition An-Nahar, soutenant l'aspiration du peuple syrien « à la liberté et à la justice ».

Une troisième voie, loin du Hezbollah et de Amal

Dans la banlieue de Beyrouth, dans le quartier à majorité chiite de Chiyah, des citoyens ne cachent plus leur défiance vis-à-vis du Hezbollah. « J'ai toujours soutenu le Parti de Dieu dans sa résistance contre Israël, explique Wadih Darwiche, un médecin généraliste. Mais son soutien au régime de Damas est insupportable. J'ai pris mes distances. Certes le Hezbollah est très puissant, comme le prouve sa capacité à mobiliser les foules. Mais il serait intéressant de creuser dans une autre direction, plus laïque. »

Une référence à la laïcité motivée par le parcours de son propre père, combattant communiste du sud du Liban à la fin des années 1970. « Il ne faut pas oublier que le Hezbollah est un parti relativement jeune, explique-t-il. Avant, les chiites libanais étaient très impliqués dans d'autres formations nationalistes. Aujourd'hui, même si le Hezbollah a pris soin d'écarter la concurrence, celle-ci ne manque que d'un vrai tribun pour se faire entendre. »

De nombreux chiites libanais commencent à chercher une troisième voie, loin du Hezbollah et de Amal. Une option soutenue aussi par des figures religieuses chiites de premier plan, comme cheikh Hani Fahs : « Il existe chez les chiites des velléités de créer un nouveau mouvement, moins sectaire, plus modéré. Plus en phase avec l'idée d'arabisme. »


mercredi 5 décembre 2012

Décès du patriarche Ignace IV, voix de la sagesse en Syrie | La-Croix.com , 5/12/2012

Ignace IV en 2010.

Alors que la situation en Syrie apparaît chaque jour plus chaotique, la communauté orthodoxe d'Antioche a perdu hier son patriarche, Ignace IV, victime d'une attaque cérébrale dans sa 92e année. Il est décédé à l'hôpital Saint-Georges, à Beyrouth, dans la matinée. Aussitôt, le Liban a décrété un jour de deuil national pour ses obsèques, dont la date n'a pas été précisée.

Dans un communiqué, l'Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) a salué la mémoire de celui qui fut l'une des « figures dirigeantes les plus marquantes » du Patriarcat d'Antioche. Héritière de la pentarchie originelle, cette Église orthodoxe autocéphale, l'une des plus anciennes du christianisme, compte 200 000 fidèles dans le Golfe, 400 000 au Liban, et surtout 1 300 000 en Syrie, où se trouve son siège patriarcal de Damas.

C'est dire si cette disparition intervient à un moment délicat pour les chrétiens de Syrie, pris en étau entre une dictature finissante et une opposition comptant dans ses rangs des islamistes radicaux. Dans ce contexte, le patriarche Ignace IV avait su se tenir sur un fil, composant avec le régime sans jamais se compromettre. Sa boussole, c'était l'éthique qu'imposait à ses yeux la foi chrétienne.

« Position médiane »

En octobre dernier, à Balamand, au nord du Liban, le saint-synode du Patriarcat d'Antioche avait adopté une déclaration de principe sur la situation au Moyen-Orient et en Syrie, appelant à la paix et mettant l'accent sur le devoir de citoyenneté et l'égalité de tous devant la loi. Ce faisant, explique Carol Saba, porte-parole de l'AEOF, « Ignace IV renvoyait tout le monde dos à dos, invitant les chrétiens à s'engager dans la vie de la cité comme partenaires de leurs concitoyens musulmans. Cette position médiane faisait sa force ».

Le patriarche, à la fois ascète et pasteur doué d'un langage théologique accessible, était né en 1921 à Mhardeh, dans la province de Hama, à l'ouest de la Syrie. Dans les années 1940, Habib Hazim – son nom d'état civil – étudie la philosophie à l'Université américaine de Beyrouth, avant de suivre une formation liturgique à l'Institut Saint-Serge à Paris. À son retour, il fonde l'institut de liturgie orthodoxe à l'Université de Balamand.

Consacré évêque en 1962, il est élu 157e patriarche d'Antioche en 1979. En 2006, il avait déploré l'intervention américaine en Irak, qui avait mis à mal l'« équilibre fragile » des confessions, exprimant par ailleurs son « inquiétude » après le discours de Benoît XVI à Ratisbonne. Interrogé par La Croix en 2008, Ignace IV insistait sur la nécessaire convivialité entre musulmans et chrétiens au Proche-Orient, ignorant alors que le Printemps arabe rendrait cette exigence plus cruciale encore.

Envoyé de mon iPad jtk

Syrie: décès du patriarche orthodoxe Ignatius IV Hazim (patriarcat) | L'Orient-Le Jour 5/12/2012


Syrie: décès du patriarche orthodoxe Ignatius IV Hazim (patriarcat)

Le chef de l'église grecque-orthodoxe de Syrie, Ignatius IV Hazim, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, est décédé mercredi au Liban à l'âge de 92 ans des suites d'un accident vasculaire cérébral, a annoncé le patriarcat orthodoxe.

Le patriarche Hazim est né dans le village de Mhardé près de Hama, dans le centre de la Syrie, le 4 avril 1920. "Il est décédé (mercredi matin) à l'hôpital Saint-Georges à Beyrouth d'un accident vasculaire cérébral", a indiqué à l'AFP le patriarcat grec-orthodoxe basé à Damas.

Le Liban, qui compte une importante minorité orthodoxe, a décrété un jour de deuil national pour ses obsèques, dont la date n'a pas été précisée.

Monseigneur Hazim a suivi des études de philosophie à l'Université américaine de Beyrouth en 1945, puis s'est rendu en France en 1949 pour des études de liturgie. A son retour, il a fondé l'institut de liturgie orthodoxe à l'Université de Balamand (Liban-nord).

Devenu évêque en 1962, il est élu patriarche le 2 juillet 1979, et intronisé dans l'église de Marie à Damas, devenant le 157e patriarche d'Antioche, selon un portrait fourni par le patriarcat à Damas.

En mars 2012, un an après le début du soulèvement populaire contre le régime syrien, Monseigneur Hazim, cité par le quotidien syrien al-Watan, proche du régime, avait mis en garde contre toute ingérence étrangère en Syrie, estimant que cela aurait des répercussions négatives "aussi bien sur les chrétiens que sur les musulmans".

L'église grecque-orthodoxe d'Antioche est l'une des 14 églises autocéphales rassemblées au sein de la Communion orthodoxe orientale. Elle compte environ un million de fidèles, soit la vaste majorité des chrétiens de Syrie.

Forte de 1,8 million d'âmes, la communauté chrétienne syrienne est restée globalement à l'écart du mouvement de contestation qui a éclaté en mars 2011 contre le régime du président Bachar al-Assad.

Envoyé de mon iPad jtk

Syrie- lettre de Mgr Samir Nassar,la famille syrienne prise en tenailles


        A QUELLE HEURE NOUS ALLONS MOURIR?

 

Entre Noël et la tempête, la famille syrienne est prise en tenailles…D'un côté le chant des anges pour la Paix et de l'autre

une tempête sans merci..

La tempête sauvage et cruelle propose:

1)  la mort sous les bombes.

2)   les balles des francs-tireurs.

3)  Les voitures piégées

4)   L'enlèvement et échange de rançons.

5)  L'insécurité des routes.

6)  L'inflation et tout genre de pénuries.

7)   l'Embargo et l'étouffement de l'économie.

8)  La vie en nomades sans domicile.

9)   Année scolaire perdue, écoles fermées...

10) Vivre l'hiver sans vêtements chauds ni chauffage.

11)  Mourir loin des parents, de paroisse, et des caveaux familiaux.  

12)  Sans travail ni ressources, attendre l'aumône irrégulier.

 

Cette litanie interminable de souffrances et de misères se prolonge chaque jour devant le silence mondial..Même les aideshumanitaires n'arrivent qu'à une minorité des millions deréfugiés et familles sinistrés abandonnées à leur triste sort.

 

Devant cette crise sans issue et sans merci, la famille syrienne porte seule ses lourds fardeaux et se tourne vers la Crèche Divine

pour trouver refuge auprès de la SAINTE FAMILLE, prier en silence et écouter la symphonie des Anges:

GLOIRE A DIEU…ET PAIX SUR LA TERRE…

 

Ecoutant les bombes tomber sur le quartier, un enfant de quatre ans collé à  sa maman les larmes aux yeux, lui interrogeait

toute la journée: maman à quelle heure nous allons mourir?

ENFANT DIVIN, ROI DE PAIX…PRENDS PITIE

Noël 2012                                 +Samir NASSAR

                                        Archevêque Maronite de Damas

(Texte confidentiel)

 

 

 

 

mardi 4 décembre 2012

40 بالمئة من المسيحيين يغردون خارج سرب 8 و14 آذار..من هم هؤلاء!



٤٠ بالمئة من المسيحيين يغردون خارج سرب ٨ و ١٤ اذار . من هم هؤلاء!

جريدة الاخبار ٤- ١٢-٢٠١٢
نحو 40 في المئة من المسيحيين، بحسب استطلاعات عدة أجريت أخيراً، يقولون أن لا أحد يمثلهم. ويقولون كلاماً كبيراً عن طرفي الصراع على الساحة المسيحية، وخصوصاً عن حلفائهم على الساحة اللبنانية. ماذا يقول هؤلاء، ولماذا يؤكدون أن لا أحد يمثلهم؟

تظهر استطلاعات عدة أخيرة أن المسيحيين في لبنان لم يعودوا مقسومين بين نصفين، نصف مؤيد للحكومة الحالية، ونصف ثان مصطفّ خلف المسيحيين المعارضين لها. بل باتوا موزعين على ثلاثة أقسام: من هم مع الحكومة، ومن هم مع المعارضة، ومن هم خارج أي تأييد للطرفين المتناقضين. والأبرز في تلك الاستطلاعات أنها تعطي القسم الثالث أكثرية نسبية بين المسيحيين. أي بنسبة أكبر من نسبة أي من الفريقين المتصارعين. بحيث تراوح نسبة «الخيار المسيحي الثالث» بين 37 و40 في المئة، بحسب الاستطلاعات المذكورة.

معطى جديد لافت في مؤشراته. وإن يكن حتى اللحظة غير ظاهر في موازين السياسة المحلية. وهو ما يدفع إلى الذهاب بحثاً عن هؤلاء، وعن خطابهم السياسي، ومشروعية امتعاضهم أو مشروع تموضعهم الرفضي الجديد، وعما يمكن أن يكون «مانيفستو لا حزبهم» الأكثري المستجد. بين طالب جامعي وباحث اجتماعي، وبين موظف ومثقف، تطول لائحة البنود التي تسمعها وترصدها. لتصير نوعاً من بيان معارضة مسيحية أخرى، هذه أبرز موضوعاتها:

بداية تسأل هؤلاء، لماذا يعارضون مسيحيي الحكومة الراهنة؟ جوابهم الفوري: نتيجة أعباء حلفائهم عليهم وعلينا وعلى البلد. منذ البداية لنكن صريحين، نحن مع مقاومة حزب الله. ونحن معها لا حتى تحرير كل أرضنا والدفاع عن كل ثرواتنا وحسب، بل أيضاً حتى تأمين حل عادل للاجئين الفلسطينيين، أقله المقيمين على الأرض اللبنانية. وذلك انطلاقاً من هاجس المسيحيين التاريخي ــــ والعنصري ربما ــــ حيال خطر التوطين، كما من ذاكرتنا ــــ المريضة ربما ــــ بمشهد اندلاع حرب العام 1975. هذا موقفنا الواضح. لكن مع ذلك، ومنذ مدة غير قصيرة، باتت لنا تساؤلات كثيرة حول بيئة حزب الله. من نوع: لماذا معظم الفضائح التي تضرب مقوّمات البلد تنبت في هذه البيئة؟ لماذا حوادث الإفلاس المريبة الكبرى في هذه البيئة؟ لماذا الأدوية المزورة في هذه البيئة؟ لماذا المخدرات زراعة وتهريباً؟ لماذا عصابات سرقة السيارات؟ لماذا إذا خطفت الدكتورة كنج، تبين أنها أُخذت إلى الضاحية؟ ولماذا جوزف صادر اختفى هناك أيضاً؟ ولماذا إذا هُددت محطة لمؤسسة كهرباء لبنان، كانت هذه المحطة إما في الزهراني وإما في بعلبك؟ ولماذا إذا خُطف راهب ماروني لبناني، لأن فتاة جاءت تسأله عن يسوع، تبين أن خطفَ الراهب وخاطفيه في تلك البيئة أيضاً؟ فضلاً عن مافيات الجمارك في المرفأ والمطار، وعن التهريب في لبنان وخارجه وعن وضع اليد على الأراضي... نحن أبناء البلد أيضاً، ونعرف كل ما فيه. مع إدراكنا أن لا علاقة للمقاومة بذلك. لكننا بتنا نرى أن وجود المقاومة في بيئتها، يترافق مع اندثار الدولة في تلك البيئة نفسها. وهذا أمر خطير، لا يمكن للبنان أن يعيش في ظله، ولا يمكن للمسيحيين أن يتعايشوا معه.

أكثر من ذلك، وانطلاقاً أيضاً من كوننا مع المقاومة، لكن في الآونة الأخيرة أيضاً، أثيرت لدينا تساؤلات أكثر تعقيداً. مثل، ما معنى أن يدعو السيد حسن نصرالله إلى حملة تحت شعار «لبيك يا رسول الله»، بحجة شريط سينمائي سخيف موجود قبل الحملة بأشهر طويلة على شبكة الإنترنت، ولم يشاهده في الصالة الوحيدة التي عرضته إلا نحو عشرة اشخاص؟ ألم يجيِّر السيد هالته كقائد للمقاومة التي ندعم ونؤيد من أجل حملة دينية؟ ما علاقة المقاومة بالقضية الدينية؟ إذا لم تكن ثمة علاقة، لماذا هذا الدمج؟ وإذا كان العكس صحيحاً، فهذا يعني أن مشروع المقاومة هو أيضاً مشروع ديني مذهبي وتيوقراطي، على الطريقة الإيرانية تماماً، ووفق نموذج الثورة الإيرانية بالذات، التي بدأت ثورة غير دينية، وانتهت نظاماً تيوقراطياً بامتياز. إنها مسألة تعيدنا إلى أكثر من تساؤل حول منع شرب الكحول في بعض المناطق، وحول تفجيرات صور، وحول هذا «الغموض الخلاق» بين مشروع المقاومة ومشروعيتها، وبين مشروع حزب الله ومقوّمات كل من الاثنين.

وصولاً إلى الأحداث السورية. نعم نحن نعتقد بأن حزب الله بات متورطاً فيها. لا نعرف منذ أي تاريخ ولا بأي وسائل أو إلى أي حد. لكن تورطه ثابت. وهو تورط يعني بالنسبة إلينا أمراً واحداً: استدراج الحرب الأهلية السورية إلى الداخل اللبناني عاجلاً أم آجلاً...

المشكلة أيضاً مع مسيحيي المعارضة، حلفاؤهم، يجيبون. أوليسوا بداية هم أنفسهم من حكم في زمن الاحتلال السوري سعيداً من دون حرج ولا رفّة عين؟ ما هذه المصادفة في أن يكون هؤلاء مع الاحتلال عندما يؤمّن وجودهم في السلطة، وضده بعد جلائه، إذا ما ضمن هذا الموقف بقاءهم في السلطة أيضاً؟ أليس في ذلك انتهازية سياسية واضحة، ثابروا على ممارستها بالازدواجية نفسها، مع حزب الله للبقاء في السلطة سنة 2005، وللبقاء في السلطة ايضاً زمن الـ «س/س» سنة 2009؟ كيف تصدق إذاً ما يطرحونه للحاضر والمستقبل؟ يقولون لنا تفنيداً لهذا الاتهام انهم دفعوا شهداء ثمناً لمواقفهم هذه؟ تريد صراحة أكثر؟ نحن نرى إنها حفلة تصفيات بين عصابتين، بين مافيتين، في بيروت والشام، على مغانم نهب وطننا وسرقة ثرواته. فمتى رأيت ضحايا حرب آل كورليوني وآل تاتاليا يتحولون إلى شهداء؟

ثم نسأل مسيحيي المعارضة: أوليس حلفاؤكم هؤلاء هم أنفسهم مصدر الخطر الأول على نظامنا التوافقي الميثاقي، في مقوماته البنيوية الأساسية، أمس واليوم وحتماً غداً؟ نسألكم في الديمغرافيا، أليسوا هم من أضاف بشطبة قلم نحو 8 في المئة من مجموع اللبنانيين عبر صفقة التجنيس بينهم وبين عبد الحليم خدام سنة 1994؟ وبأي خلفية وموازين وحسابات تمت تلك الإضافة؟ هل تنقصكم قرائنها الثابتة في لوائح الشطب وفي دائرة زحلة وفي عشرات البلدات والبلديات المنقلبة على هوياتها الأصلية؟ ثم نسألكم في الجغرافيا: أليس حلفاؤكم هؤلاء هم أنفسهم من طبلتم آذاننا طيلة عقد بأنهم من يغير هوية الأرض بعد السكان؟ أليسوا هم من احتكروا كل قصور رؤساء الجمهوريات السابقين، واشتروها مجموعة تحف أثرية في محفظتهم التجارية، من أجل محو ذاكرتكم وذاكرتنا، كما كنتم تقولون لنا؟ أليسوا هم من قال عنهم الكاردينال صفير، الموثوق عندكم، في الأول من حزيران 2007، أن «هناك فئة لبنانية على ما يبدو تقبل بالتوطين»؟ ثم نسألكم في الاقتصاد: أليس حلفاؤكم هم أنفسهم من عمل طيلة عقد كامل على ضرب قطاعاتنا الوطنية الإنتاجية، في الزراعة والصناعة، لأنها قطاعات لبنانية، والبعض يقول مسيحية، ومن ثم عملوا على السيطرة على القطاع المصرفي، ونسف هويته؟ أليسوا هم من أفقر الدولة بشكل منهجي مدروس، فانتهوا إلى ربط المواطن والخزينة، بقطاع مصرفي مرتهن لخارج خليجي، هو الخارج الذي يقودهم ويرتهنون له؟ ثم نسألكم في نظامنا التوافقي: أليس حلفاؤكم هم أيضاً خصومكم الوحيدين في أي سلطة تنفيذية لبنانية؟ أليسوا هم من يمنع رئيس الجمهورية الذي يمثلكم، من ممارسة أي صلاحية دستورية، عبر محاصرته في مجلس الوزراء وبما يسمى الأمين العام لذلك المجلس وبجدول أعماله وصياغة مقرراته الاستنسابية، وباختزال الدولة بأكثر من 60 مؤسسة عامة أساسية صارت تابعة لرئيس الحكومة، خلافاً لأي دستور أو ميثاق؟ أليسوا هم أنفسهم من فرض هذا الأمر الواقع طيلة عقد ونيف، حتى وضعوا يدهم على كل مقومات البلد، من قلب العاصمة إلى بريدها ومطارها وهاتفها، لولا «غدرات الزمن»؟ هل تتصورون مستقبل البلد معهم في غياب توازن حزب الله، أو في ظل ما بعد «حكم الإخوان»؟

وصولاً هنا أيضاً إلى الحرب السورية: ماذا يفعل حليفكم سعد الدين الحريري في تلك الحرب؟ أي دور يؤدي هناك وبأي وسائل ولصالح من؟ هل اللعب على خطوط الجهاديين والدم وأسلحة القتل والإبادة والتصفيات، هو من ضمن قواعد «لبنان أولاً»؟ كلنا يعلم أن ما من شخص واحد بيننا مغروماً بالنظام السوري. لا بل نحن أول وأكثر من عرف ظلمه وعسفه وقهره وجوره. لكن بالصراحة نفسها نقول، انه لو سقط بشار الأسد قبل سنة ونصف، لكانت أمام سوريا فرصة مماثلة لما هو اليوم في تونس: شيء من تحالف دقيق بين «إخوان» وليبراليين ويساريين، مفتوح على تنافس شبه ديموقراطي. ولو سقط الأسد قبل ستة اشهر، لربما كانت سوريا على موعد مع شيء من التجربة المصرية: أرجحية «إخوانية» في صراع مع الآخرين. أما من اليوم فصاعداً، فكلنا ندرك أن سقوط النظام يعني فتح سوريا على تجربة تراوح بين أفغانستان طالبان، وبين صومال الفوضى المطلقة. وها هي نُذر ذلك من إمارات تيوقراطية قد بدأت في حلب. فماذا يفعل ابن الحريري حليفكم هناك؟ ألا تدركون أنه إذا انتصر وتركه حلفاؤه حياً، سيكون مضطراً لحكمكم وحكمنا باسم توجهاتهم الأصولية نفسها؟ وإذا انتصر وتحول حطب ثورة الجهاديين، ولم يبقوه بالتالي حياً في السياسة، ألستم متأكدين أنهم عندها سيحكمونكم هم مباشرة، بظاهرة عصرية حديثة ما بين «الدقماقية» و«الأسيرية»؟ وإذا لم ينتصر، ألا تكون النتيجة تحول كل الجهاديين واللاجئين عندنا إلى قنابل موقوتة لتفجير الوضع اللبناني برمته، عن قصد أو نتيجة ميكانيكية لحركة الواقع اللبناني الهش؟ ماذا تفعلون إذاً، وكيف لنا أن نكون في صفكم المتهوّر والانتحاري؟

... بعد مطالعتين اتهاميتين متقابلتين، تسأل أصحاب الخيار المسيحي الثالث: ولماذا لا تحاولون التصحيح؟ فيجيبونك فوراً: وكيف نصحح؟ عبر أي مؤسسات حزبية وبواسطة أي آليات ديمقراطية؟ ألا ترى أن كل تشكيلاتنا الحزبية المسيحية ديكتاتوريات موقوفة وقفاً لشخصانيات صنمية وعائلية، ولأنصاف آلهة وأولياء وأنبياء؟ من منهم أجرى انتخاباً شكلياً واحداً في تركيبته؟ من منهم أقام ديمقراطية داخلية ولو صُورية، او أوجد حلقة واحدة لتواصل وتفاعل ديمقراطي تمثيلي حقيقي بين رأس هرمه وقاعدته؟ لا مجال لتصحيح أي شيء، فصرنا خارج كل شيء، ننتظر ونتابع ونترقب فرص الإنقاذ...
كلام مسيحي خطير، وأخطر ما فيه، أن الاستطلاعات تعطيه أكثرية مسيحية نسبية


Envoyé de mon iPad jtk

lundi 3 décembre 2012

À Lyon, le deuxième forum islamo-chrétien s’est penché sur les « tentations extrémistes » | La-Croix.com

Près de cinquante responsables catholiques, protestants et musulmans se sont réunis les samedi 1er et dimanche 2 décembre à Lyon, au domaine Saint-Joseph, dans le cadre du deuxième Forum islamo-chrétien, pour échanger sur « les tentations extrémistes ».

Dans une déclaration commune, publiée à l'issue de leur rencontre et intitulée Vivre ensemble, en amitié et en dialogue , ils reconnaissent que « plusieurs défis sont à relever sans tarder ».

« Le défi de l'interprétation de nos Écritures et d'une lecture commune pour nous ouvrir à l'autre et au sens qu'il donne à ses propres textes spirituels ; le défi spirituel où notre être intérieur sera vivifié par une écoute en vérité et un dialogue constructif avec l'autre ; le défi de la formation des responsables religieux et des acteurs de la vie publique et sociale dans un contexte de laïcité » et enfin « le défi politique pour qu'une éducation à la citoyenneté permette à chacun d'être également respecté et de vivre pleinement toutes les dimensions de la vie humaine dans les différents champs de la vie sociale. »

ENSEIGNEMENTS ET PRÉDICATIONS

« Avant de nous quitter, nous avons pris les uns et les autres un engagement : dans nos enseignements et nos prédications, parler de l'autre croyant d'une manière qu'il puisse toujours se sentir respecté et pris en compte dans ce qu'il est profondément », précise encore le communiqué final.

Une cinquantaine de participants – musulmans et chrétiens à parité – ont répondu à l'invitation d'Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne, et du P. Vincent Feroldi, délégué épiscopal aux relations avec l'islam dans le diocèse de Lyon. Côté musulman, étaient présents de nombreux imams ou responsables d'associations, un directeur d'établissement scolaire (Al Kindi à Décines), des aumôniers de prison, et enfin des représentants des institutions musulmanes (conseil régional du culte musulman de Rhône-Alpes, Rassemblement des musulmans de France – proche du Maroc –, Union des organisations islamiques de France – branche française des Frères musulmans –). « Certains d'entre eux nous ont dit le plaisir qu'ils avaient à se retrouver alors qu'ils ne s'étaient pas vus depuis plus d'un an, compte tenu des tensions existant au sein du Conseil français du culte musulman », note le P. Vincent Feroldi.

EN LEUR NOM PERSONNEL

Côté catholique, outre Mgr Michel Dubost, évêque d'Évry et président du Conseil pour les relations interreligieuses de la Conférence des évêques de France, étaient présents plusieurs délégués aux relations avec l'islam, des théologiens des divers instituts de sciences et de théologie des religions. Deux pasteures protestantes ont également participé aux échanges.

« L'invitation émanait de deux personnes et non pas de deux institutions et elle s'adressait à des personnes venues en leur nom personnel », précise le P. Vincent Feroldi. L'objectif était ainsi de favoriser l'établissement « d'un climat de confiance » et des discussions « de manière libre », dans un contexte difficile, marqué à la fois par la crise économique, « la crainte des chrétiens, leur perception que des chrétiens sont persécutés dans certaines régions du monde », mais aussi par l'existence de « groupes minoritaires » de musulmans extrémistes. « Nous avons passé beaucoup de temps notamment sur le défi de la formation, car si l'on veut que des jeunes vivent en France un islam spirituel et profond, cela suppose des imams de culture française et non pas seulement envoyés par les pays d'origine », souligne le P. Feroldi.

UN SCANDALE POUR LES INCROYANTS ET POUR TOUS

Dans le message qu'il a adressé aux participants, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a reconnu que ces tentations extrémistes « provoquent des violences, parfois meurtrières, ce qui est l'objet d'un grand scandale pour les incroyants, et pour nous tous. Elles font aussi naître des peurs qui risquent de paralyser nos rencontres et notre dialogue. »

« En même temps, le travail de ce forum et la valeur des intervenants vous permettront sans doute de voir pourquoi certains de nos frères dans la foi s'égarent dans de telles attitudes », a-t-il poursuivi. « En comprenant l'autre et les causes de violence qui l'habite, on parvient à déjouer des pièges, on trouve plus aisément les paroles qui pourraient le toucher et le faire changer. En outre, si vous découvrez en eux des attentes légitimes, et s'il y a quelque chose à convertir en nous pour y répondre, il est important pour nous de le voir et de nous réformer énergiquement. »

FAIRE FACE AUX PEURS

De son côté, le recteur de la mosquée de Villeurbanne, Azzedine Gaci a estimé que « les musulmans de France doivent faire face à ces peurs (NDLR : liées à l'influence et « l'excès de visibilité » de l'islam et des musulmans) de façon digne et répondre à ces questions de façon responsable ». Et notamment se confronter aux questions suivantes : « Que disent les textes fondateurs de l'islam sur la guerre, la violence et le respect de l'autre ? Quels sont les facteurs qui poussent certains jeunes à adopter les lectures littéralistes les plus fermées ? La présence coercitive de l'État dans certains quartiers, les discriminations raciale et ethnique, la paupérisation et toutes les formes d'injustice expliquent-elles et alimentent-elles les tentations extrêmes ? »

Le principe d'un « troisième Forum national islamo-chrétien » a été adopté à l'unanimité, sans doute élargi au grand public. « Ce que nous avons réussi à vivre, c'est ce qu'il faut promouvoir. Il y a urgence pour que les communautés puissent le vivre », conclut le P. Feroldi.

A.-B. 

3/12/12 - 15 H 15

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/France/A-Lyon-le-deuxieme-forum-islamo-chretien-s-est-penche-sur-les-tentations-extremistes-_NP_-2012-12-03-883084


Envoyé de mon iPad jtk

vendredi 30 novembre 2012

Le cardinal Béchara Raï. Peut-il devenir pape?

Interrogé par Magazine, le doyen de la faculté des Sciences religieuses (FSR) de l'USJ, Thom Sicking, explique que «la nomination de Raï est plus une formalité qu'une approbation politique. Pour moi, accorder le cardinalat au patriarche maronite est une façon de reconnaître sa position».
Le cardinal Béchara Raï. Peut-il devenir pape?

Par la consécration cardinale du patriarche maronite, le pape Benoît XVI entend sacraliser la présence des chrétiens dans la région, conformément à la feuille de route adoptée par le Saint-Siège, édictée pour faire face à l'instabilité de la région et à la dérive communautaire du Printemps arabe. Elevé à la dignité de «prince de l'Eglise», Mgr Béchara Raï pourra-t-il un jour devenir pape?


En s'invitant ostensiblement aux cérémonies vaticanes - à Rome, les responsables du protocole s'en souviennent encore - le personnel politique libanais et ses gesticulations ont fini par dénaturer la véritable portée de la nomination du patriarche. Le fait que nos élus se soient battus de manière feutrée pour apparaître sur la photo avec le nouveau cardinal signifie aussi que le chef de l'Eglise maronite a su faire l'unanimité autour de lui. Il est le rassembleur, le visage d'une mosaïque communautaire qui brave les tempêtes régionales, le porte-voix déterminé d'une communauté éprouvée et encore menacée. Pour comprendre la signification du cardinalat du patriarche Raï, il faut se placer dans le regard du souverain pontife. Pour Benoît XVI, la nomination du prélat libanais couronne un mouvement qu'il a impulsé, il y a deux ans au dernier synode pour le Moyen-Orient, et poursuivi au Liban lors de sa dernière visite. Sur un plan historique plus large, elle s'inscrit dans la plus pure des traditions.

Formalité et reconnaissance
Interrogé par Magazine, le doyen de la faculté des Sciences religieuses (FSR) de l'USJ, Thom Sicking, explique que «la nomination de Raï est plus une formalité qu'une approbation politique. Pour moi, accorder le cardinalat au patriarche maronite est une façon de reconnaître sa position». Le collège cardinalice, qui regroupe l'ensemble des cardinaux, seuls habilités à élire le pape, comporte trois ordres qui établissent entre eux une hiérarchie. Dans l'ordre croissant, on trouve les cardinaux-diacres, les cardinaux-prêtres et en tête, les cardinaux-évêques. Depuis une ordonnance du pape Paul VI en 1965, les patriarches des Eglises catholiques orientales peuvent être nommés cardinaux. Le rang honorifique de patriarche se situe au moins au niveau des cardinaux-évêques.  
Agé de moins de 80 ans, le cardinal Mar Béchara Boutros Raï fait partie d'office du collège des cardinaux électeurs. Si, dans les huit ans à venir, le pape devait abandonner ses fonctions, il aurait la possibilité de voter pour son successeur. Mais peut-il, lui, devenir pape? «Théoriquement, tout est possible, explique Sicking. N'importe quel chrétien peut devenir pape. Mais traditionnellement, ce n'est pas ainsi que ça se passe. Béchara Raï fait partie des électeurs possibles mais, à mon avis, il est très improbable qu'il soit élu pape. L'Eglise orientale est un territoire très particulier au vu du reste du monde. Dans l'Histoire, la grande majorité des papes est italienne. Cela a commencé à changer avec Jean-Paul II, un Polonais, à qui a succédé un Allemand. Pour l'instant, le pape est européen. Il pourrait être américain ou africain. A l'échelle de la planète, les fidèles de l'Eglise orientale ne sont que très peu nombreux».
La signification de la désignation de Mgr Raï est à chercher ailleurs, notamment du côté de ceux qui ont été nommés en même temps que lui lors du dernier consistoire. Benoît XVI cherche à bâtir une Eglise jeune, moderne, en phase avec son époque tortueuse. Après sa nomination, l'archevêque indien Baselios Cleemis est devenu, à 53 ans, le plus jeune des cardinaux. A 72 ans, Raï est même le plus âgé des derniers nommés. Autre signe fort, parmi les six nouveaux cardinaux, quatre sont confrontés à des conflits qui les concernent directement. L'archevêque de Bogota, Ruben Salazar Gomez, subit la rébellion des FARC; l'archevêque de Manille, Luis Antonio Tagle, fait face à une guérilla islamiste dans l'île philippine de Mindanao; l'archevêque d'Abuja, John Onaiyekan, est en première ligne des troubles interreligieux déclenchés par la secte Boko Haram au Nigeria et le patriarche maronite doit gérer le même type de situation. Tous jouent les conciliateurs et les messagers de paix dans leurs zones respectives.

Le guide des chrétiens d'Orient
 «Par le cardinalat du patriarche Raï, je désire accompagner particulièrement la vie et la présence des chrétiens au Moyen-Orient où ils doivent pouvoir vivre leur foi librement», a solennellement déclaré Benoît XVI dans la
 salle Paul VI.
«Il apparaît clairement que Benoît XVI est très préoccupé par la situation globalement difficile des chrétiens d'Orient. Ceci étant, le Liban est, pour l'instant, le pays où les chrétiens ont encore le plus de liberté de mouvement. S'il veut parler aux chrétiens d'Orient, c'est ici qu'il vient», indique Sicking. C'est cela que Benoît XVI a tenu à sacraliser. Les «très bonnes relations entre Béchara Raï et le pape» sont l'un des moteurs essentiels des intentions de l'Eglise. Certes, le cardinalat du patriarche vient récompenser «la vision pluraliste du Liban» que les deux hommes ont en commun, voire la médiation politique du chef de l'Eglise maronite pour son pays. «S'il y avait de gros conflits au Liban, il n'aurait probablement pas été nommé cardinal», explique Thom Sicking. Mais c'est avant tout, selon lui, son action pour les chrétiens d'Orient que le cardinalat vient honorer.    
«On l'oublie assez souvent, lorsque le pape est venu au Liban, son exhortation s'adressait avant tout aux Eglises d'Orient. Les prises de position du patriarche Raï montrent qu'il veut étendre son rôle sur l'ensemble des Eglises d'Orient. Il est allé dans les pays du Golfe, il voudrait aller en Egypte. Il estime avoir quelque chose à apporter pour le dialogue dans l'ensemble de la région». A ce titre, le cardinal libanais «a une voix à porter au sein du collège des cardinaux. Aussi petit que soit le Liban, le pays est très avancé sur la question du dialogue islamo-chrétien. Et au vu de la situation européenne, où il y a pas mal de défis à ce niveau-là, on s'intéresse de près à ce qui se passe au Liban».
La multiplicité des conflits qui embrasent la région sont des défis que l'Eglise prend très à cœur. Désormais coiffé de sa barrette rouge, de l'anneau et du titre de «prince de l'Eglise», Béchara Raï a une mission universelle à accomplir. De retour au Liban, faisant fi du fracas qu'ont causé ses propos sur la nécessité du non-report des prochaines élections, quitte à ce qu'elles soient organisées sous le régime de la loi de 1960, le nouveau cardinal a déclaré que «la place du patriarche est dans l'Eglise. Il n'est pas un chef politique et n'a pas d'ambitions politiques». Une mise au point salutaire.

Julien Abi-Ramia

 


Les papes orientaux
L'histoire de l'Eglise catholique est jalonnée de papes venus d'Orient. Le premier d'entre eux est Anicet, un évêque originaire de Homs, qui aurait régné entre 155 et 166. On a très peu d'informations sur le 11e évêque de Rome, le titre équivalant à celui de pape n'apparaîtra qu'au
IIIème siècle. On sait juste qu'il a conduit des négociations non abouties entre les Eglises de Rome et d'Asie pour fixer la date de Pâques.
Cinq siècles plus tard, apparaît Jean V, le premier chef de l'Eglise issu de la papauté byzantine, dont l'empire dirigé par Constantin IV se réconcilie avec la ville de Rome, qui élit le prélat né à Antioche. Deux ans plus tard, en 687, Serge Ier, également originaire d'Antioche, prend la suite. En 708, Sisinnus, né à Tyr, ne règnera que vingt jours. Lui succède Constantin, né lui aussi à Tyr. En 710, il se rend à Constantinople auprès du tyrannique empereur Justinien II pour régler des questions religieuses. Il y est accueilli en triomphe. Tentant de se rétracter, l'empereur est assassiné.
 Le dernier oriental en date à avoir accédé à ces fonctions est Grégoire III, originaire de Syrie, qui régna de 731 à 741. Lui aussi, fera face aux intentions de l'empire byzantin.




Entre les maronites et Rome
«L'Eglise maronite est la seule Eglise unifiée. Elle ne connaît pas de scission entre catholiques et orthodoxes. Malgré quelques tensions dans l'Histoire, il y a toujours eu des relations très ouvertes, très bonnes entre le Vatican et l'Eglise maronite», explique Thom Sicking.
Apparu au IVème siècle avec saint Maron, l'Eglise maronite intensifie ses relations avec Rome au temps des Croisades. Elle professa ouvertement sa soumission au pape en 1182. Ces relations se relâchèrent sous la domination des Mamelouks (1291–1516) mais reprirent et se renforcèrent sous le régime ottoman. Le collège maronite de Rome, fondé en 1584, aida à la formation des évêques et de la hiérarchie.
 Aux XVIe et XVIIe siècles, de nombreux éléments du rite latin furent introduits dans le rite maronite. Aujourd'hui, l'Eglise maronite compte 23 diocèses et deux vicariats.



Envoyé de mon iPad jtk

Saint Siege et vote pour un Etat palestinien Observateur

29- novembre 2012 (VIS). 

Voici la Déclaration en sept points du Saint-Siège relative au vote par lequel hier à New York l'Assemblée Générale des Nations-Unies a approuvé à la majorité la Résolution faisant de la Palestine un Etat Observateur non membre:

"1. Le Saint-Siège a suivi de près et avec attention les étapes qui ont mené à cette décision importante, en s'efforçant de rester au-dessus des parties et d'agir conformément à sa nature religieuse et à la mission universelle qui le caractérise, et en tenant compte de l'attention spécifique qu'il accorde à la dimension éthique des problématiques internationales.

2. Il estime en outre que ce vote doit se situer dans le cadre des efforts visant à trouver une solution définitive, avec le soutien de la communauté internationale, à la question déjà abordée par la Résolution 181 du 29 novembre 1947 par l'Assemblée Générale. Ce texte a posé les bases juridiques de l'existence de deux états. Si un des deux a déjà vu le jour, l'autre n'a pas été créé au cours les soixante-cinq années qui ont suivi.

3. Le 15 mai 2009, à l'aéroport international de Tel Aviv, à la fin de son pèlerinage en Terre Sainte, Benoît XVI s'était exprimé en ces termes: Plus de sang versé! Plus de combats! Plus de terrorisme! Plus de guerre! Au contraire, engageons-nous à briser le cercle vicieux de la violence. Que règne une paix durable basée sur la justice, et que viennent une réconciliation authentique et une pacification ! Puisse être reconnu universellement que l'Etat d'Israël a le droit d'exister, de jouir de la paix et de la sécurité à l'intérieur de frontières reconnues internationalement! De même puisse être reconnu le droit du peuple palestinien à une patrie souveraine et indépendante pour y vivre dans la dignité et se déplacer librement. Puisse la solution des deux états devenir une réalité, et ne pas demeurer seulement un rêve.

4. Dans le sillage de cet appel, le Secrétaire pour les rapports avec les états, Mgr.Dominique Mamberti, dans une intervention devant l'Assemblée Générale en 2011, a souhaité que les organes compétents des Nations-Unies prennent une décision qui permette la réalisation concrète d'un tel objectif.

5. Le vote du 29 novembre 2012 exprime les sentiments de la majorité des membres de la communauté internationale et accorde aux palestiniens une présence plus significative au sein des Nations-Unies. Dans le même temps, le Saint-Siège est convaincu que ce résultat ne représente pas, à lui seul, une solution suffisante aux problèmes de la région. Pour y répondre de manière adéquate il faudra, en effet, s'engager résolument en faveur de la construction de la paix et de la stabilité dans la justice et dans le respect des aspirations légitimes, aussi bien des israéliens que des palestiniens.

6. C'est pour cette raison que le Saint-Siège a invité, à plusieurs reprises, les responsables des deux peuples à reprendre les négociations en toute bonne foi et à éviter d'accomplir des actions ou de poser des conditions en contradiction avec les déclarations de bonne volonté et la recherche sincère de solutions offrant les fondements solides d'une paix durable. En outre, le Saint-Siège a adressé un appel pressant à la communauté internationale pour qu'elle renforce son engagement et stimule sa créativité, afin de prendre les initiatives permettant d'instaurer une paix durable dans le respect des droits des israéliens et des palestiniens. La paix a besoin de décisions courageuses.

7. A la lumière du résultat du vote de l'Assemblée générale de ce 29 novembre, et pour encourager la communauté internationale et en particulier les parties directement concernées, à une action incisive en vue des objectifs exposés ci-dessus – le Saint-Siège salue la décision de l'Assemblée générale faisant de la Palestine un Etat Observateur non membre des Nations Unies. L'occasion est propice pour rappeler également la position commune exprimée par le Saint-Siège et l'OLP dans leur accord fondamental du 15 février 2000, en faveur de la reconnaissance d'un statut spécial internationalement garanti pour la ville de Jérusalem, dans le but, en particulier, de préserver la liberté de religion et de conscience, l'identité et le caractère de Jérusalem en tant que Ville Sainte, ainsi que le respect des Lieux Saints qui s'y trouvent et l'accès à ces mêmes Lieux Saints".


Envoyé de mon iPad jtk

mercredi 28 novembre 2012

SYRIE : Selon l’Evêque chaldéen d’Alep, le conflit a défiguré la ville

Mercredi 28 novembre 2012

Mgr Audo

Alep (Agence Fides) – Au cours de ces derniers jours, le fracas des armes, qui était perçu au centre même d'Alep, semble s'être atténué. Et c'est dans le cadre de cette phase que s'enregistrent le plus nettement les effets dévastateurs du conflit sur la vie quotidienne de celle qui a été l'une des villes les plus florissantes et les plus c osmopolites de tout le Moyen-Orient. « Ici, maintenant, tout semble enveloppé par un sens de ruine et de décadence » raconte à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Antoine AudoEvêque chaldéen d'Alep.
En tant que responsable de la Caritas Syrie, Mgr Audo se mesure chaque jour aux conséquences à long terme du conflit sur le quotidien. Il explique à Fides : « Dans la zone d'Alep, se trouvent des centaines de milliers d'évacués, entassés dans les écoles et dans des camps improvisés comme les quelques 5.000 qui dorment à la belle étoile dans les jardins de la cité universitaire. Mais les gens ne travaillent pas et tous sont devenus pauvres. Même ceux qui vivent encore dans leurs maisons. Les zones industrielles des périphéries ont été bombardées et saccagées. Depuis des semaines, les ordures ne sont plus collectées et l'air devient irrespirable dans les rues ».
Les cinq centres Caritas de la ville assistent directement 2.400 familles, distribuant des médicaments, des vêtements et des denrées alimentaires. Ces jours derniers, les prêtres et les bénévoles coopérant au sein du réseau Caritas ont rencontré Mgr Audo afin d'étudier les programmes en vue de l'hiver. Dans ce qui avait gagné le titre de « Capitale culturelle du monde islamique » en 2006, le conflit a ouvert les portes également aux fantômes du froid, de la faim et des maladies. (GV) (Source: Agence Fides 26/11/2012)

http://www.chretiensdorient.com/article-syrie-selon-l-eveque-chaldeen-d-alep-le-conflit-a-defigure-la-ville-112927167.html


Envoyé de mon iPad jtk

حكاية بلدتَي القصير وربلة تختصر مآزق مسيحيي سورية - Drame des deux localites chretiennes sur les frontieres syro- libanaises ,Rableh et Ksayr

Annahar 28/11/2012
تستحق بلدتا القصير وربلة الواقعتان قرب الحدود اللبنانية – السورية في منطقة القاع ان تروي قصة المسيحيين فيهما، ومن افضل من ابناء هاتين البلدتين المنكودتي الحظ لكي يروي ما جرى فيهما وحولهما من احداث تكاد تشكل نموذجاً لما يصيب السوريين المسيحيين هذه الايام الواقعين بين نار النظام من جهة ونار اقلية متعصبة من الثوار لا كلهم مع التشديد على كلمتي "لا كلهم"، اضافة الى تخاذل السلطات الكنسية وتخليها عن القيام بواجباتها تجاه شعبها البسيط الصابر، والذي يفتقد ادنى وجوه القيادة السياسية بعد القمع الذي انزله حزب "البعث" بمختلف الجماعات المكونة للتنوع السوري، خصوصا ان الطلب الملح الى عموم المسيحيين وقيادتهم الكنسية والرهبانية باتخاذ موقف سياسي علني معارض للنظام يحتمل الكثير من التساؤلات.

في رواية النازحين من ربلة والقصير والذين تعج بهم البيوت والاديرة المسيحية في البقاع، ان عدد سكان القصير يبلغ حوالى 50 الف نسمة وان 20 في المئة من طائفة الروم الكاثوليك، وهم يعارضون في غالبيتهم النظام السوري اصلا ونزل بعضهم الى الشارع للتظاهر مع المعارضين عندما كانت الثورة سلمية، باستثناء فئة ضئيلة لا تتعدى نسبتها الـ10 في المئة من عائلة كاسوحا من مؤيدي النظام الذين استمروا على موقفهم وتلقوا الكثير من التهديدات نتيجة ذلك. ولكن التحولات التي طرأت على الثورة السلمية والتي ادت بها الى حمل السلاح دفاعا عن النفس جعلت الامور تتطور الى مستوى انفصال الحي الذي تسكنه عائلة كاسوحا عن البلدة، وتحوله الى موقع عسكري مؤيد للنظام بعدما حمل افراد العائلة السلاح واقاموا المتاريس مع جيرانهم.

ويروي ابناء البلدة المسيحيون المهجرون ان كاهن القصير اسعد نايف بذل كل ما في استطاعته من أجل ابعاد الكأس المرة عن بلدته وتجنب الاقتتال بين الموالين للنظام والمعارضين، وساعده في ذلك ضابط سوري منشق من القصير برتبة رائد يدعى احمد يحي الجمرك، ورست الامور على ضبط الوضع وعدم تحميل المسيحيين تبعة ما يقوم به المتعاملون مع النظام. لكن الرائد الجمرك سقط قتيلا ودبت الفوضى من بعده ودخلت استخبارات الجيش السوري على الخط واخذت تشيّع ان الجيش النظامي سيدخل القصير لاجلاء المسلحين عنها، فغادر من غادر ليندلع القتال بعد ذلك بين الثوار ومؤيدي النظام من عائلة كاسوحا وينتهي الامر بسقوط قتلى وجرحى منها وجلاء جميع المسيحيين عن البلدة.

ويشير ابناء العائلة المهجرون من مؤيدي النظام السوري، انهم تورطوا في القتال ولم يتدخل الجيش النظامي لمساعدتهم على رغم ان ما يسمى "المفرزة" المزودة دبابات وناقلات جند لا تبعد اكثر من 600 متر عن البلدة. والمؤامرة في رأيهم على المسيحيين ومن اجل الفرز الطائفي بدأت بتوريط اقلية منهم في النزاع ثم تركهم لقمة سائغة، في حين ان اكثرية مسيحيي القصير تعارض النظام ولا تؤيده، بدليل القصف الصاروخي والمدفعي العنيف الذي كان ينصب على احياء القصير من دون تمييز بين منزل مسلم او مسيحي ما ادى الى تدميرها وهجرة جميع الاهالي، مسيحيين ومسلمين، ليبقى فيها حوالى خمسة آلاف نسمة لا غير ممن انقطعت بهم السبل.

الى ربلة
بعد انهاء موقعة القصير، انتقل التوتر الى بلدة ربلة المجاورة الواقعة عند منتصف الطريق بين القصير والاراضي اللبنانية، ويبلغ عدد سكانها 12 الفا غالبتيهم من الروم الكاثوليك ويقال ان 69 في المئة منهم يعارضون النظام، واشتهر عنهم عند بداية الثورة مساندتهم للمعارضة السورية وتسهيل حركة انتقال الدعم اللوجستي ومساعدة جرحى الثوار ونقلهم عبر اراضيها الى لبنان. لكن ذلك الوضع تغير (والكلام لمهجرين السوريين المسيحيين) حين قام الجيش السوري والميليشيات العلوية الموالية من آل العريوطي وقوجة ومعهم مجموعة عمار فياض (مسيحي من ربلة) بالتصدي لحركة الثوار السوريين ومحاولة قطع خطوط امدادهم بزرع الالغام ونصب الكمائن، وبلغ التوتر ذروته بين ربلة ومحيطها بعد اقدام الثوار على خطف 200 مزارع من ابناء البلدة مطالبين الاهالي بطرد عملاء النظام. فكان ان رد الاهالي بأن لا طاقة لهم على التصدي للجيش النظامي والميليشيات. وبعد اخذ ورد أطلق الثوار المخطوفين الـ200 لترتسم خطوط تماس حقيقية بين تلك القرى والبلدات المتداخلة، وليبدأ الكر والفر وعمليات القصف والهجمات المتبادلة.

فرق تسد
يؤكد العقلاء من مسيحيي ربلة والقصير ان النظام السوري يستخدم بذكاء سياسة "فرق تسد" التي اتبعها في لبنان بتسعير القتال وعرض السلاح على المسيحيين والأقليات الاخرى، الامر الذي تستغله قوى سلفية في المعارضة بهدف اثارة "الهيجان الطائفي" وتزكية المشاعر من خلال وضع المسيحيين والاقليات جميعاً في سلة النظام الواحدة والمطالبة بالقضاء عليهم. ويشدد العقلاء المسيحيين على أن من قاد الثورة منذ بداياتها هم العلمانيون والضباط العلمانيين الاحرار او الاسلاميون الليبراليون وغالبيتهم اصبحوا في "الجيش السوري الحر" وهم يرفضون التمييز بين السوريين ويتفهمون ظروف المسيحيين، كما يدركون ان مفتي سوريا احمد حسونة لا يزال مؤيداً للنظام السوري، اضافة الى شريحة كبيرة من السنة. ويؤكد العقلاء ان "الجيش السوري الحر" بمختلف فصائله انما دفع ولا يزال ثمنا غالياً لاطلاق الثورة ومواجهة قوات النظام ميليشياته في حين ان بعض المجموعات السلفية تكدس السلاح وتنفق الاموال بسخاء بهدف استقطاب الثائرين والسيطرة على الارض في ما يناقض اهداف الثورة. وفي اختصار يجزم المهجرون من القصير وربلة ان المسيحيين عالقون بين نيران عدة وان سياسة توريطهم في الحرب التي انتهجها بعض مؤيدي النظام من المسيحيين سترتد بكارثة تاريخية على مسيحيي سوريا، لأن الامور اصبحت على درجة كبيرة من الخطورة.


Envoyé de mon iPad jtk

mardi 27 novembre 2012

Fwd: VISnews121127


LE CARDINAL TAURAN Au Centre Roi A.B.Abdelaziz pour le Dialogue Interreligieux

Cité du Vatican, 27 novembre 2012 (VIS). Hier à Vienne (Autriche), le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, est intervenu lors de la cérémonie d'inauguration du Centre Roi Abdallah ben Abdelaziz pour le Dialogue Interreligieux et Interculturel (KAICIID):

J'ai le privilège de porter à cette assemblée le salut de Benoît XVI, ainsi que ses vœux de succès des activités de ce centre de dialogue. Le monde attend honnêteté, vision et crédibilité "de cette initiative lancée par le Roi Abdallah, soutenue par les gouvernements d'Autriche et d'Espagne, et avec l'aide du Saint-Siège en tant qu'observateur fondateur. Ce centre représente une nouvelle occasion de dialoguer ouvertement sur tant de sujets, y compris ceux concernant les droits fondamentaux de l'homme, en particulier la liberté religieuse dans tous ses aspects, pour chacun, pour chaque communauté, partout. A cet effet, vous comprendrez que le Saint-Siège soit particulièrement attentif au sort des communautés chrétiennes dans des pays où une telle liberté n'est pas suffisamment garantie. L'information, de nouvelles initiatives, des aspirations, et peut-être aussi des échecs seront portés à notre attention. Ce sera ensuite la tâche du Centre, et quand cela sera possible, avec la coopération d'autres organisations, de vérifier leur authenticité et d'agir en conséquence, afin que nos contemporains ne soient pas privés de la lumière et des ressources que la religion apporte au bonheur de chaque être humain. Les croyants doivent travailler pour cela et pour soutenir tout ce qui favorise la personne humaine dans ses aspirations matérielles, morales et religieuses. Trois attitudes sont ainsi requises:

1.Le respect de l'autre dans sa spécificité.

2.La connaissance réciproque et objective de la tradition religieuse des uns et des autres, particulièrement grâce à l'éducation.

3.La collaboration afin que notre pèlerinage vers la Vérité soit réalisé en toute liberté et en toute sérénité.

Pour conclure, et en citant le Pape, j'aimerais vous assurer de la coopération de l'Eglise catholique: Par sa présence, sa prière et ses différentes œuvres de miséricorde, spécialement dans le domaine éducatif et sanitaire, elle souhaite donner ce qu'elle a de meilleur. Elle veut se montrer proche de celui qui est dans le besoin, de celui qui cherche Dieu. C'est dans cet esprit de fraternité et d'amitié que nous devons travailler!".