Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 23 janvier 2013

Le « projet orthodoxe » : ségrégation des Libanais et instauration de la « wilayat al-faqih » dans toutes les communautés ! | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/797369/Le_%3C%3C+projet_orthodoxe+%3E%3E+%3A_segregation_des_Libanais_et_instauration_de_la_%3C%3C+wilayat__al-faqih+%3E%3E_dans_toutes_les_communautes_!.html
Le « projet orthodoxe » : ségrégation des Libanais et instauration de la « wilayat al-faqih » dans toutes les communautés ! | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-23/1/2013

L'adoption par le Courant patriotique libre, les Kataëb, les Forces libanaises et les Marada du projet de loi électorale dit orthodoxe a suscité les réserves du président de la République et d'un certain nombre d'indépendants comme Boutros Harb regroupés sous la bannière du 14 Mars. Le chef de l'État et beaucoup à sa suite soulignent que le fractionnement du corps électoral en entités confessionnelles est « contraire au pacte de coexistence » figurant dans le Préambule de la Constitution ? Qu'en penser ?


« Le Liban, souligne un constitutionnaliste de renom qui tient à l'anonymat, a adopté dès l'origine ce qu'on appelle le principe du collège électoral unique en vertu duquel des candidats de différentes communautés sont élus par des électeurs de différentes communautés. Le but est d'assurer à la fois la représentation nationale et communautaire. 

« Le principe du collège électoral unique comporte des avantage à la fois de coopération dans la compétition électorale, et aussi de modération, du fait que le candidat doit solliciter les voix non seulement de sa communauté, mais aussi d'une autre ou d'autres communautés.


« Les inconvénients du collège électoral unique? Premier inconvénient potentiel : il ressort de l'expérience qu'il y a des cas où le candidat maronite ou grec-orthodoxe... est élu fort majoritairement par des voix d'une communauté autre que la sienne. »

« Deuxième inconvénient potentiel : en favorisant la modération, le principe du collège électoral unique exclut des fois des candidats dits extrémistes qui, en période de crise, émergent hors du Parlement en para-parlements communautaires qui se substituent en pratique au Parlement supposé représenter à la fois la nation et les communautés. »

Renoncer au collège électoral unique ?
Mais faut-il pour autant renoncer au jumelage de la représentation nationale et communautaire ? Faut-il adopter le projet de loi électoral orthodoxe, qui prône des collèges électoraux séparés, ou maintenir le principe du collège électoral unique, mais avec des aménagements plus appropriés quant à la dimension des circonscriptions et quant au partage communautaire au sein des circonscriptions ?


Selon le constitutionnaliste précité, « le projet dit orthodoxe de collèges électoraux séparés en vertu duquel le candidat est élu exclusivement par les membres de sa communauté ne constitue pas un amendement du régime électoral libanais. Il s'agit d'un changement radical des fondements, de la nature et de l'essence du système constitutionnel libanais dans un ensemble. C'est un autre régime politique qui est alors institué au Liban ».
Et d'ajouter : « La réponse à la question posée réside donc dans un travail de redécoupage des circonscriptions en vue d'un meilleur partage communautaire. »


À l'appui de ce point de vue, les arguments suivants sont avancés :
1. La ségrégation. Le nouveau Préambule de la Constitution libanaise, al. 9, dispose, à la lumière de l'expérience des années de démarcations, de barricades et de déplacements de population : « ...Pas de ségrégation (géographique) de la population sur la base de n'importe quelle appartenance... » Ce que les barricades et démarcations armées n'ont pas réussi à ségréguer par la violence, un régime de collèges électoraux séparés va-t-il réussir à l'opérer ? C'est ce qui risque de se produire. C'est donc toute la philosophie des « communautés associées », selon Michel Chiha et les pères de l'indépendance, toute l'organisation des partis, des alliances, des blocs, des courants politiques..., pluricommunautaires ou partiellement pluricommunautaires, qui est ébranlée et sapée à la base. 

Vers un État sans nation
« Je ne veux pas croire que l'irréparable s'est produit, ajoute le constitutionnaliste précité. C'est dans le sens diamétralement opposé que les autorités doivent agir, dans l'esprit de ce qu'écrivait le recteur de l'Université Saint-Joseph, Jean Ducruet, en 1993 : "(...) À l'heure de la reconstitution du Liban, la priorité des tâches est certainement à restaurer les relations sociales affaiblies ou détruites par la guerre. Une guerre, comme celle que nous avons connue quinze années durant, a dispersé les familles, détruit les communautés de village ou de quartier, désagrégé le pays en faisant éclater la capitale, créé et cloisonné des territoires communautaires. Il importe aujourd'hui de consolider les liens familiaux, de restaurer les centres de convivialité à tous les niveaux de la vie sociale, de désenclaver les communautés, de recomposer le territoire, en un mot de reconstituer une société. Faute de cet effort, le Liban qui fut une nation sans État risquerait de devenir demain un État sans nation". Cet avertissement est tiré de son ouvrage L'Université et la Cité. »

 


2. La notion de communauté. Dans le prolongement du point précédent, le projet de loi orthodoxe restreint et appauvrit la notion de communauté. Or, on ne peut réduire la notion de communauté au Liban à sa dimension strictement confessionnelle. Il s'agit dans la vie publique d'une appartenance à la fois de religion (peut-être exclusivement sociologique, et pas nécessairement de foi), de tradition, de culture ou de sous-culture... La Cour permanente de justice internationale a eu l'occasion, le 31 juillet 1930, de préciser la notion de communauté. La définition a une valeur générale et caractérise l'aspect social de la communauté :
« Le critérium de la notion de communauté, a décidé la Cour, est l'existence d'une collectivité de personnes vivant dans un pays ou une localité donnés, ayant une race, une religion, une langue et des traditions qui leur sont propres, et unies par l'identité de cette race, de cette religion, de cette langue et de ces traditions dans un sentiment de solidarité à l'effet de conserver leurs traditions, de maintenir leur culture, d'assurer l'instruction et l'éducation de leurs enfants conformément au génie de leur race et de s'assister mutuellement. »
Réduire la communauté au cours du processus électoral à sa dimension restreinte d'appartenance religieuse au sens confessionnel étroit (maronite, orthodoxe, chiite, druze, sunnite, etc.), c'est inverser le processus démocratique de séparation entre la religion et l'État, et risquer à terme de faire évoluer le système politique vers l'équivalent d'une wilayat al-faqih dans chacune des communautés ! Or, l'article 27 de la Constitution est fort explicite : « Le membre du Parlement représente la nation dans son ensemble... » 

La liberté de croyance
3. Le caractère absolu de la liberté de croyance. En limitant la notion de communauté à sa dimension de foi religieuse, le projet orthodoxe viole l'article 9 de la Constitution : « La liberté de croyance est absolue... » Il en découle qu'il faudra, en cas d'adoption du projet, aménager un espace public neutre d'une communauté de droit commun pour ceux qui n'entendent pas appartenir à une confession déterminée. Et lui désigner un ou plusieurs députés, sous peine de créer une inégalité devant la loi.

 


4. Le poids inégalitaire du vote communautaire. La jurisprudence constitutionnelle constante exige que le vote de chaque électeur aie le même poids. Il n'est pas légitime qu'un électeur vote pour deux candidats dans une circonscription, alors que l'électeur dans une autre circonscription vote pour huit candidats.
Dans le cas du projet orthodoxe, l'électeur orthodoxe ou protestant... aura un poids de vote bien moindre que l'électeur maronite, sunnite, chiite... Le problème se poserait différemment s'il s'agit d'un sénat communautaire où le poids du vote est par nature égalitaire.

 


5. La parité (munâsafa) islamo-chrétienne (articles 24 et 95). Le principe de la parité, qui revêt une dimension nationale, liée au pacte de coexistence et plus largement au patrimoine libanais et au message du Liban, devient injustifié quand la représentation devient exclusivement communautaire. 
Quand le député maronite représente la communauté et toute la nation, par son origine électorale, son appartenance à un parti, ou une alliance ou un courant politique, la parité est alors justifiée parce qu'elle est à la fois communautaire et politique, au sens de la polis, cité. Mais quand l'élu est exclusivement représentatif de sa communauté, c'est alors un problème, à courte ou moyenne échéance, de recensement démographique-communautaire ! 

Appartenance communautaire et représentativité
Et le constitutionnaliste susmentionné de conclure en renvoyant à la réalité de la représentation effective chrétienne. Pour lui, et en substance, depuis le printemps de Beyrouth en 2005, il n'y a pas de problème majeur de représentativité « chrétienne » au Parlement. Certes, parmi les 64 députés aux sièges des chrétiens (on ne dit pas « députés chrétiens »), plusieurs sont élus par une majorité d'électeurs musulmans. Mais que recherchent les communautés chrétiennes ? Un appui de nature religieuse ou un soutien politique à une politique de souveraineté ? Or des députés aux sièges musulmans (et on ne dit pas « députés musulmans ») clament aujourd'hui « Liban d'abord » et défendent l'indépendance au risque de leur vie. En fait, le problème de la représentativité aux sièges chrétiens pourrait être amplifié à dessein pour détourner l'attention de communautés chrétiennes des alliances contre-nature engagées par des personnalités politiques chrétiennes avec des organisations subordonnées à des stratégies étrangères.

 

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mardi 22 janvier 2013

Un Avenir De Paix Pour Le Moyen-Orient


Leonardo Sandri Mgr L'invitation à redécouvrir la foi dans le travail caritatif a été adressée par le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, aux participants à la rencontre de la Catholic Near East Welfare Association (CNEWA), qui s'est conclue vendredi 18 janvier. Le Cardinal a célébré dans la matinée la Messe sur la tombe de l'apôtre Pierre dans les Grottes du Vatican, avant la conclusion des travaux, qui a eu lieu dans l'après-midi.

Auparavant, Mgr John E. Kozar, Secrétaire Général de la CNEWA avait tracé un tableau ample et détaillé de l'engagement caritatif de l'Association, en rappelant surtout la situation de certaines populations qui bénéficient des aides : les pauvres de Gaza qui tentent de conserver une lueur d'espérance ; les plus d'un million d'Irakiens ayant fui leur patrie à cause des persécutions ; les familles coptes cherchant un  travail en Egypte ; les Syriens qui aspirent à la paix. Mgr-Kozar.jpg

Après avoir rappelé que la CNEWA s'occupe avec la Congrégation pour les Eglises orientales d'assister les communautés ecclésiales de la zone – à travers également les écoles ouvertes à tous jusque dans les zones les plus reculées, l'aide aux enfants abandonnés et aux personnes âgées seules, aux malades et aux victimes des guerres civiles, aux séminaristes et aux novices – le prélat a souligné que  la collaboration avec le Dicastère s'étend à de nombreux pays : Egypte, Liban, Jordanie, Syrie, Irak ,Israël, et Palestine. En dehors des frontières du Moyen-Orient, la CNEWA est active et soutient les Eglise orientales en Erythrée, Inde,  Arménie, Biélorussie, Ukraine et Ethiopie. Partout, a dit le rapporteur, où les Eglises orientales « souffrent et demandent notre aide, la CNEWA répond, en collaboration avec la Congrégation ».

Source : Osservatore Romano

(22 janvier 2013) 


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Egypte: des "défis décisifs" attendent le patriarche copte catholique

Décryptage de l'évêque d'Assiout pour l'Aide à l'Eglise en détresse

ROME, 22 janvier 2013 (Zenit.org) - « Prudence, sagesse et courage »: tels sont, pour l'évêque d'Assiout, Mgr Kyrillos William Samaan, les qualités qui seront les plus nécessaires au nouveau patriarche copte catholique, élu le 15 janvier dernier. L'Eglise est spécialement préoccupée par la condition des femmes.

L'évêque d'Assiout est administrateur patriarcal des coptes catholiques depuis février dernier, en raison des graves problèmes de santé du cardinal Antonios Naguib. Dans une conversation avec l'Aide à l'Eglise en détresse, il commente l'élection du nouveau patriarche d'Alexandrie des coptes, Ibrahim Isaac Sidrak: « Aujourd'hui, nous assistons à l'islamisation de notre pays. Sa Béatitude devra faire face à des défis décisifs et gérer une situation compliquée et très peu claire ».

L'évêque égyptien ne cache pas son appréhension pour le sort de l'Egypte, encore accrue depuis l'approbation de la nouvelle Constitution. Faisant siennes les critiques exprimées par l'évêque de Luxor, Mgr Joannes Zakaria, et par l'évêque de Giza, Mgr Antonios Aziz Mina, Mgr William a défini le texte comme « une attaque contre les droits de l'homme qui ne préserve que les prérogatives des musulmans extrémistes »: « Nous attendions un texte qui représente tous les citoyens, déclare-t-il à l'Aide à l'Eglise en détresse, mais nous constatons qu'au contraire, l'orientation religieuse de la nouvelle Constitution pose les bases d'un califat islamique ».

De nombreuses clauses rappellent la conformité à la loi coranique. C'est une référence constante à la charia qui, pour l'évêque, invalide la crédibilité même de l'article 3, qui garantit aux chrétiens et aux juifs des droits égaux à ceux des musulmans: « C'était déjà compliqué du temps de Moubarak pour obtenir un permis de construire de nouvelles églises ; maintenant ce sera encore plus difficile. Et pourtant, notre situation n'est pas aussi grave que celle des chiites, des baha'is, des bouddhistes et des autres groupes religieux qui ne sont même pas reconnus sur le plan de la Constitution ».

Ce qui préoccupe l'Eglise catholique, c'est aussi la condition des femmes. On craint l'imposition du voile, même aux non-musulmanes, et la légitimation des mariages de jeunes filles à peine adolescentes. Un article de la nouvelle carte permet en effet aux femmes « mûres sexuellement » de se marier, autorisant ainsi ce genre d'unions.

Une tâche qui n'est pas simple pour le nouveau patriarche de l'Eglise copte catholique « à qui, assure Mgr William, notre soutien et nos prières ne feront pas défaut ».

Des vœux particuliers sont aussi parvenus de la part du responsable pour l'Egypte de l'Aide à l'Eglise en détresse, le père Andrzej Halemba, qui a longtemps collaboré avec le patriarche Sidrak lorsque celui-ci était évêque de Minya: « C'est un homme qui voit loin, se souvient-il, et un évêque dynamique qui a de grandes capacités d'organisation. Il s'est beaucoup dépensé, dans son diocèse, tant pour la construction de nouvelles églises que pour la réalisation de nombreux projets sociaux, comme l'aide fournie aux jeunes filles abandonnées ».  

Traduction d'Hélène Ginabat

La Turquie restitue un important terrain au séminaire orthodoxe de Halki | La-Croix.com-22/1/2013

La Turquie restitue un important terrain au séminaire orthodoxe de Halki
Le séminaire de Halki, sur l'île d'Heybeliada, au large d'Istanbul.

Nicolas Senèze

Le séminaire de Halki, sur l'île d'Heybeliada, au large d'Istanbul.

La Direction générale turque des fondations a restitué au Patriarcat œcuménique de Constantinople un vaste terrain boisé de 190 ha entourant le séminaire de Halki et confisqué en 1943 au monastère de la Sainte-Trinité qui abritait le séminaire fermé en 1971 par le gouvernement turc.

Il s'agit du deuxième plus grand terrain restitué depuis que le gouvernement conservateur a modifié une loi de 1936 qui avait entraîné la confiscation de nombreux biens appartenant aux communautés religieuses non-musulmanes. Cette loi obligeait à restituer à leurs propriétaires d'origine les biens qui n'avaient pas été vendus à un tiers.

Cette restitution intervient quelques jours seulement après la mort du journaliste Mehmet Ali Birant, fervent défenseur des minorités qui avait consacré son dernier article à Halki et à cette forêt. Il était « une voix vibrante qui défendait nos droits à un moment où personne en Turquie n'osait les défendre, sensibilisant les jeunes journalistes à la défense des droits civils », a salué le patriarche œcuménique Bartholomeos Ier lors de ses obsèques, vendredi 19 janvier dernier.

LA RÉOUVERTURE DE HALKI SOUVENT ÉVOQUÉE

« Le retour des 190 ha de terrain boisé à l'École théologique de Halki, écrivait Mehmet Ali Birant dans son dernier article, confirme qu'Ankara est en train de réévaluer les différentes questions relatives aux minorités ». Il constatait que l'AKP, le parti au pouvoir, « a fait d'énormes progrès dans le domaine des minorités ».

Le 27 mars 2012, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé la réouverture prochaine du séminaire orthodoxe de Halki, près d'Istanbul. Fondé en 1844, l'institut de théologie de Halki, situé sur l'île d'Heybeliada, au large d'Istanbul, a été le principal centre d'éducation religieuse orthodoxe en Turquie pendant plus d'un siècle, avant d'être fermé par les autorités turques en 1971, en vertu d'une loi plaçant les universités sous le contrôle de l'État.

Les États-Unis comme l'Union européenne demandent depuis longtemps la réouverture de ce séminaire. Des responsables turcs s'y disent régulièrement favorables tout en invoquant des problèmes procéduraux, l'établissement ne correspondant à aucune catégorie existant au sein du système d'enseignement turc.

N. S. (avec AsiaNews)

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/La-Turquie-restitue-un-important-terrain-au-seminaire-orthodoxe-de-Halki-_NP_-2013-01-22-902303/(CRX_ARTICLE_ACCESS)/ACCESS_CONTENT

Les catholiques français invités à s’engager pour la paix en Terre sainte | La-Croix.com-22/1/2013

Les chrétiens français sont invités à agir pour plus de justice en Palestine et Israël, à soutenir ceux qui œuvrent sur place et à interpeller les responsables politiques français et européens à ce sujet, ont insisté lundi matin 21 janvier le Secours catholique, le CCFD-Terre solidaire, Justice et Paix et Pax-Christi, à l'occasion de la présentation d'une brochure intitulée Le défi de la paix.

En ouverture de la conférence de presse de présentation, lundi matin à Paris, Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, a rappelé que Benoît XVI a, lors de son discours au Corps diplomatique, le 7 janvier dernier, souhaité qu'« Israéliens et Palestiniens s'engagent pour une cohabitation pacifique dans le cadre de deux États souverains, où le respect de la justice et des aspirations légitimes des deux peuples sera préservé et garanti ».

« Ce fascicule a un double objectif, a déclaré Guy Aurenche, président du CCFD-Terre Solidaire. Expliquer à un public large de chrétiens les enjeux d'une question complexe et sensible, mais surtout les appeler à l'engagement pour notamment desserrer l'étau de la colonisation et du blocus de Gaza ». En effet, selon François Soulage, président du Secours catholique-Caritas France , « la situation actuelle ne peut durer, car elle ne respecte pas la dignité du peuple palestinien et entraîne le peuple israélien dans une impasse, celle de l'isolement ».

« Ouvrir une brèche dans la fatalité »

Denis Viénot, secrétaire général de Justice et Paix, est revenu notamment sur le sort des réfugiés palestiniens : « L'absence de perspectives pour les cinq millions de réfugiés palestiniens, l'annexion de Jérusalem-Est ainsi que l'occupation du Golan syrien, de la Cisjordanie et la situation à Gaza, sont depuis longtemps des facteurs d'instabilité pour tout le Proche-Orient. »

Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, président de Pax Christi-France, a affirmé à propos du Kairos , l'appel des chrétiens de Terre Sainte, lancé en 2010 aux chrétiens du monde entier : « C'est un texte fondateur qui répond à un objectif spirituel : ouvrir une brèche dans la fatalité qui est si forte sur cette question de la paix entre Israël et la Palestine, et convertir les esprits et les cœurs vers la paix. »

Le défi de la paix a également reçu le soutien du réseau Chrétiens de la Méditerranée, de la Délégation catholique à la coopération et de l'Œuvre d'Orient. D'une approche volontairement accessible au plus grand nombre, cette brochure est destinée à servir de base pour une réflexion individuelle ou collective pour des chrétiens qui souhaitent approfondir leur analyse sur ce conflit et souhaitent s'engager pour faire avancer la paix dans cette région.

Tiré à 75 000 exemplaires, Le défi de la paix est le quatrième numéro d'une série de brochures consacrées à une prise de parole d'associations chrétiennes pour témoigner et inviter d'autres chrétiens à agir pour un monde plus juste. Brochures déjà parues : Chemins de fraternité, à la découverte de l'encyclique l'Amour dans la Vérité, Au service du bien commun, au nom de leur foi les chrétiens s'engagent pour plus de justice fiscale , A la rencontre du frère venu d'ailleurs, au nom de leur foi des chrétiens s'engagent pour un autre regard sur les migrations .

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JORDANIE – Témoignage du Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem : l’Eglise prie pour tous les candidats aux… | Chrétienté Info

http://www.chretiente.info/201301210111/jordanie-temoignage-du-vicaire-patriarcal-pour-la-jordanie-du-patriarcat-latin-de-jerusalem-leglise-prie-pour-tous-les-candidats-aux/
JORDANIE – Témoignage du Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem : l'Eglise prie pour tous les candidats aux…
Amman (Agence Fides) – L'Eglise catholique en Jordanie offre ses prières pour tous les candidats mais n'en soutient aucun en particulier. C'est ainsi que S. Exc. Mgr Maroun Lahham, Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem, résume pour l'Agence Fides l'approche ecclésiale des élections parlementaires jordaniennes prévues pour le 23 janvier. « Le Patriarche latin de Jérusalem, S. B. Fouad Twal – rappelle l'Archevêque – a déjà adressé aux chrétiens un message officiel, les invitant à se rendre aux urnes. Naturellement, je m'y rendrai moi aussi. Ces derniers jours, différents candidats, y compris des musulmans, sont venus nous trouver. Nous avons promis à tous nos prières et nos bénédictions. Mais l'Eglise ne fait campagne pour aucun candidat en particulier ». Les citoyens jordaniens appelés à voter sont environ 2,3 millions et 1.425 candidats dont 191 femmes se disputeront les 150 sièges de la Chambre basse du Parlement. Neuf des sièges sont réservés à des candidats chrétiens et des candidats appartenant à différentes réalités ecclésiales sont présents dans les différentes listes. Les élections en question ont été boycottées par le Front d'action islamique, la formation liée aux Frères musulmans qui représente la principale force d'opposition. Parmi les candidats, abondent les partisans de la monarchie hachémite et les hommes d'affaires. Selon Mgr Lahham, « on attend de voir si le nouveau Parlement sera vraiment en mesure de mettre en chantier les réformes dont le pays a besoin ». L'Archevêque juge significatif le fait que le Premier Ministre soit nommé pour la première fois parmi les groupes de candidats qui auront obtenus la majorité et non pas par le Roi. La nouvelle sévérité démontrée à l'égard de l'achat de voix est, elle aussi, selon Mgr Lahham, un signal éloquent. Entre temps, pour toute évaluation des possibles évolutions du cadre politique, il convient de tenir compte de certains facteurs déterminants pour le profil du pays : « le rappel le plus important pour l'agrégation du consensus politique – fait remarquer l'Archevêque – demeure le cadre tribal. Le choix du vote se fait en faveur d'un membre en vue de la tribu du votant. Les dynamiques claniques, tribales et familiales ont un grand poids. Aujourd'hui encore, les journaux racontent l'histoire d'une candidate contrainte au divorce par son mari après qu'elle se soit refusée de retirer sa candidature aux élections pour favoriser un candidat appartenant à la famille de son mari ». (GV) (Agence Fides 21/01/2013)


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promotion des recherches academiques au centre de l'Orient Chretien a l'USJ - Annahar 21/1/2013 - c

تعزيز البحوث الأكاديمية في مركز الشرق المسيحي في اليسوعية أبو جودة: مهمته التنقيب عن التراث وإبراز مضمونه الغني

تربية و شباب

أبو جوده خلال حديثه لـ"النهار".

يطرح مركز الشرق المسيحي للبحوث والمنشورات التابع لكلية العلوم الدينية في جامعة القديس يوسف في مؤتمره الدولي عن "خطاب الجماعات المسيحية  في الشرق الأوسط في زمن الأزمات" اسئلة رئيسية أضحت فاضحة في أعقاب الربيع العربي، وهي حال الإرتباك والتضارب الملحوظ  في الخطاب المسيحي. 

يرعى رئيس الجمهورية ميشال سليمان إفتتاح هذا المؤتمر الساعة 4،30 بعد ظهر الخميس 24المقبل ويستمر إلى السبت 26 الجاري وذلك في قاعة  فرنسوا باسيل في حرم الإبتكار والرياضة في طريق الشام بمشاركة خبراء وأكاديميين ورجال دين محليين ودوليين، وفي مقدمتهم رئيس الجامعة الأب سليم دكاش اليسوعي، ورئيس إدارة شؤون الأديان في وزارة الخارجية الفرنسية الدكتور جوزف مايلا والمفكر الفرنسي الدكتور أوليفيه روا ورئيس المعهد الملكي للدراسات الدينية في الأردن الدكتور كامل أبو جابر ممثلاً الأمير الحسن بن طلال ورئيس أساقفة حلب للكلدان المطران أنطوان أودو وراعي أبرشية بيروت للموارنة المطران بولس مطر، مدير مركز عصام فارس للشؤون اللبنانية الدكتور عبد الله بو حبيب وغيرهم. 

"التحديات الراهنة"

للمناسبة ، تحدث مدير المركز الأب صلاح أبو جودة لـ"النهار" عن أهمية المؤتمر الذي يأتي في "إطار مشروع أطلقناه رسمياً في نيسان من العام الماضي في ندوة عقدت في الجامعة". وإعتبر أن "فكرته أتت من ملاحظتنا وجود إرتباك وتناقض في خطاب المرجعيّات المسيحية الثقافية والدينية والسياسية في أثناء حدث الربيع العربي وفي أعقابه. وقال: "كانت الفكرة في أن ننكب على تحليل هذا الخطاب لنتبين خلفياته وعناصره ونتائجه، وبالتالي نساهم في توضيح مسألة ستساعد المسيحيين بلا شك في اعتماد خطاب منسجم مع غايتهم في العيش معاً مع مواطنيهم".
بكلمتين، رأى أبو جودة أن "هذا المؤتمر يمثل محطة مهمة في البحث، لأنه سيسمح لعدد من أصحاب التخصص في أن يعطوا رأيهم بهذه الظاهرة تبعًا لمحاور محددة مقررة مسبقاً: تاريخي، وديني وسياسي وثقافي، إضافة إلى محور "التحديات الراهنة" والمقصود بها أوضاع دول الربيع العربي".
ولفت إلى أنه" سيكون في المرحلة التالية التي ستشهد أيضًا بحوثاً ميدانية وتوثيق معلومات، ومن ثم عملاً تحليلياً. وبالطبع، سيكون في نهاية البحث الذي أتوقع أن يكون بعد سنتَين، ندوة تعرض فيها النتائج".
وحدد أبو جودة مهمات المركز الذي "أبصر النور" في كانون الثاني 2012 في أنه يتطلع إلى "التنقيب" في تراث الجماعات المسيحية وإبراز مضمونه الغني للرأي العام". أشار إلى "أن هذا المركز يدخل في إطار عمل مراكز البحوث في الجامعة الموزعة على مجمل كلياتها والتي تعمل دائماً على تطوير نفسها والحفاظ على مستوى علمي رفيع معترف به دولياً".
لكن أبو جودة، يعتبر أن "هذا المركز هو محاولة للحفاظ على العراقة والريادة اللتين طبعتا دور المسيحيين في الشرق لأن المركز تأسس بهدف مساعدة مسيحييي الشرق على فهم أنفسهم وفهم تراثهم ومحيطهم لكي يساهموا مع مواطنيهم في شكل أفضل في خدمة بلدانهم وتسيير شؤونها".
والأهم بالنسبة إليه، "التمسك بمبدأ المشاركة الفاعلة مع الآخرين، وتعزيز روح التضامن وحس المسؤولية المشترك بإزاء متطلبات التقدّم والخير العام".
على صعيد آخر، إنتقد لجوء البعض إلى إستخدام مصطلح الأقليات عند الإشارة إلى مسيحيي الشرق، معتبراً أن "مقاربتنا للجماعات الدينية، مسيحية كانت أو غير مسيحية، لا تتم انطلاقًا من حسابات عددية". وقال: "ينطوي التصنيف على تقسيم مجتمعي غير سليم لأنه لا يقوم على أساس أولوية الولاء للوطن وتفضيل الخير العام، بل أولوية الانتماء الديني". 
وعما إذا كان المركز سيغطي في المستقبل بحوثاً تقارب مواضيع إنسانية ودينية وحياتية خاصة بالجماعات المسيحية، قال: "إن الغاية من تأسيس المركز هي مساعدة مسيحيي الشرق على فهم أنفسهم وفهم تراثهم ومحيطهم، وتفترض في الوقت عينه مقاربة متعددة التخصصات، ومتعددة المواضيع". ويقول ببساطة: "نفكر في الوقت الحالي بعدد من المشاريع تشمل هذه النواحي ، ولكن الوقت لا يزال باكراً لعرضها".
لكنه شدد على أن تطور عملية البحوث تتخذ وجهة الاستفادة من المنهجيات والبحوث والدراسات التي جرت في الجامعات ومراكز البحوث الأخرى في لبنان والشرق والعالم عن الموضوع أو ما يشبهه أو يتصل بجانب من جوانبه المتعددة وصولاً إلى ايجاد خطة عمل متكاملة تجمع المقاربات المختلفة الضروريّة لإجراء البحث". 
ختاماً، أكد أبو جودة أن كيفية مقاربة موضوع تدريب الكوادر الجامعية لا ينحصر بكلية محددة بل يشمل الجامعة كلها. وبالنسبة إليه، إن كل طالب مؤهل بالتالي لكي يكون باحثًا وينمو في هذا المضمار، مشيراً إلى أنه "من الثابت أن متخرجين يبرعون في البحوث التي تسند إليهم في وظائفهم، أكان ذلك في لبنان أو في خارجه".

rosette.fadel@annahar.com.lb


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Discours du Patriarche Rai au congres biblique tenu au couvent de Notre Dame de la Montagne


كلمة البطريرك الراعي في افتتاح مؤتمر البيبلي – سيدة الجبل في 20 كانون الثاني 2013
"روح الربّ عليَّ مسحني وأرسلني لأبشّر المساكين"

بكركي, 21 يناير 2013 (زينيت) - 1. يسعدني أن أفتتح معكم، باسم مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان، المؤتمر البيبلي الثالث عشر، في رحاب دير سيدة الجبل – أدما لراهبات العائلة المقدّسة المارونيّات، بموضوع: سفر أشعيا، وشعار " روح الربّ عليَّ مسحني وأرسلني لأبشّر المساكين". مؤتمر يدوم خمسة أيام، تتناولون خلالها أيّها المحاضرون، وأنتم باحثون معروفون وبينكم شرق أوسطيّون وغربيّون، قراءات علميّة ولاهوتيّة وروحيّة لسفر أشعيا. إنّني أحيّيكم وأشكركم على مساهماتكم العلميّة والكتابيّة، وبخاصّة المحاضر الرئيسي البروفسور الأب جاك فارمايلان (Vermeylen). ويطيب لي أن احيّيكم أنتم أعضاء الرابطة الكتابيّة في أقليم الشرق الأوسط، الآتون من مصر وسوريّا والأردنّ والأراضي المقدّسة وفلسطين والعراق وإيران ولبنان، والمعاهد البيبليّة المشارِكة، بخاصّة جامعة الروح القدس الكسليك حيث تتّخذ الرابطة مركزًا لها، ومعهد القديس يوحنّا الدمشقيّ في جامعة البلمند الذي يستضيف يومًا من أيام كلِّ مؤتمر.

وأُحيّي بنوعٍ خاص الأب أيّوب شهوان منسّق الرابطة الكتابيّة في لبنان والشرق الأوسط، الذي يقوم بمهمّته هذه منذ عشر سنوات بكثير من الجهد والتفاني والمعرفة. إنّك تستحقّ حقّاً كلّ الشكر والتكريم من الرابطة الكتابيّة ومنّا جميعًا. ويطيب لي أيضًا أن أُوجّه كلمة تقدير وشكر للعزيزَين الخوراسقف بولس فغالي والأب بيوس عفّاص، اللذين تكرّمهما الرابطة في مناسبة يوبيلهما الكهنوتي الذهبي. نسأل الله أن يُبارك خدمتهما الكهنوتيّة، ولاسيّما خدمة الكلمة، للكثير من السنين، نحو اليوبيل الماسي، إن شاء الله.

2. وإنّي، باسم مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان، أودُّ الإعراب عن الامتنان والشكر لكلّ ما تقدّمه الرابطة الكتابية من بحث وتعليم وتبشير ونشاط راعوي من اجل إعلان كلمة الله. كما نقدِّر كلَّ التقدير الدورات الكتابيّة التي تنظّمها في بلداننا الشرق أوسطيّة، ومنشوراتها المتعدّدة ذاكرين منها محاضرات المؤتمرات البيبليّة المنشورة في سلسلة "دراسات بيبليّة"، ومحاضرات الأيّام البيبليّة في سلسلتَي "محطّات كتابيّة" و "دراسات بيبليّة"، فضلاً عن مؤلّفات الخوراسقف بولس الفغالي ضمن سلسلة الدراسات البيبليّة، وسلسلة على هامش الكتاب، وسلسلة امتداد، وسلسلة الآباء، وسلسلة القراءة الربّيّة، ويفوق عدد هذه التآليف المئة. ويُزاد عليها أعداد جريدة بيبليا منذ سنة 1990، وعلى مدى اثنتين وعشرين سنة. وإنّ لأعضاء الرابطة مقالات قيّمة فيها وفي غيرها من المجللاّت المسيحيّة. ولا ننسى محتويات موقع الرابطة الالكتروني الذي للسيد رولان سعد أتعاب مجّانية يُشكر عليها من الصميم، وما لأعضائها من منشورات في كل من جامعة الكسليك والبلمند والانطونيّة وسيدة اللويزة والحكمة، وفي معهد القديس بولس حريصا، وكلّيّة اللاهوت للشرق الأوسط. إنّنا نشكر الله معكم على هذا الإنتاج الكبير في نشر كلمة الله وتفسيرها باللغة العربيّة، التي أصبحت كمعين فيّاض يغرف منه المسيحيون والمسلمون وسواهم.

3. إنَّ الرابطة الكتابيّة تحقّق، في نشاطاتها المتنوّعة ومنشوراتها، مَثَلَ الزارع في الإنجيل إذ تزرعُ كلمة الله في كلِّ اتجاه، فتقع في كلّ بيئة ومجتمع ومحيط، وتفعل فعلها الخلاصيِّ في النفوس، وهو معروف من الله. بل أنتم تواصلون عمل أشعيا النبيّ، وهو موضوع مؤتمركم الثالث عشر، أعني عمل "خلاص الله" الذي يعنيه أيضًا اسمه "يْشَعْيَهو" وقد دعاه الله لإعلان كلمته الخلاصيّة في رؤياه. فمن بعد أن أعلن أشعيا خطيئته، ومسّ الربُّ بالجمرة شفتَيه فأُزيلَ اثمُه وكُفِّرَت خطيئتُه، نادى الله بصوته العظيم: "مَن أُرسِل ومَن ينطلق لنا؟". فأجاب أشعيا: "هاءنذا فأرسلني". فقال له الربّ: إذهب وكلّم هذا الشعب بهذا الكلام"(أش 6: 5-9).

4. إنّكم مثل أشعيا تصغون لكلمة الله، فيرسلكم لتعلنوها نوراً وهداية في الظلمة والضياع، وتعزيةً في الكآبة والحزن، ورجاءً في اليأس والقنوط، وإيماناً في الشك والتردّد، وتأنيباً في الخطأ، وتهديداً في ارتكاب المعاصي، وخلاصاً للتائبين، وتشديداً للركب الواهنة. والكلمة هي أيّاها يسوع المسيح فادي الإنسان ومخلّص العالم الذي أعلنه أشعيا قبل التجسّد بسبعماية سنة مولوداً من العذراء البتول، فكان عمّانوئيل "الله معنا". فاستحقَّ هذا النبي من كبار أنبياء العهد القديم لقب "أوّل الانجيليّين"، كما سمّاه القديس إيرونيموس.

5. أنتم مثل أشعيا، في كتاباتكم ونشاطاتكم البيبليّة، ترسمون لشعب الشرق الأوسط، وبخاصّة في سنة الإيمان التي نعيشها، وفي زمن الإرشاد الرسولي "الكنيسة في الشرق الأوسط شركة وشهادة" التي نعمل على تطبيقها، ترسمون الطريق المؤدّي الى الله، وبالتالي الى التآخي والسلام، والى المحبّة والغفران، وإلى الحقيقة والحريّة، فإلى العدالة والإنصاف.

أجلّ، أنتم كلّكم بمسحة المعموديّة والميرون، وبعضكم بمسحة الكهنوت، والبعض الآخر بتكريس النذور الرهبانية، تلتزمون بمسحتكم مثل أشعيا الذي أعلن: "روح الربّ عليَّ مسحني وأرسلني لأبشّر المساكين، وأجبر منكسري القلوب، وأُنادي للأسرى بالإفراج، وللنازحين بالعودة، وأُعلن زمنًا مرضيًّا للرب"(أش 61: 1).

ففي زمن الانحرافات والكبرياء والنزاعات والفساد والالتواء، أنتم مثل أشعيا صوتُ منادٍ: "في البريّة أعدّوا طريق الرب واجعلوا سبله في الصحراء قويمة، فالمنخفض يرتفع، والمنعرج يتقوّم، والطريق الوعر يصير سهلاً، فيتجلّى مجدُ الربّ، ويعاينه كلُّ بشر"(أش 40: 3-5). ووسط الحروب وموجات العنف والقتل والدمار التي تجتاح بعضًا من بلدان هذا الشرق العربي، أنتم تواصلون كلمة أشعيا المعزّية لشعبه المُبدّد: "عزّوا، عزّوا شعبي... قولوا لمدنه: هوذا إلهُكم... يرعى قطيعه كالراعي، يجمع الحملان بذراعه، ويحملها في حضنه، ويسوق المرضعات رويدًا... كلُّ شيء يفنى وييبس كالعشب... أما كلمة إلهنا فتبقى إلى الأبد"(أش 40: 1، 6-11).

6. أمّا الذين يتمادَون في الخطيئة والشر من دون رادع ولا من صوت الضمير، فتنذرونهم مثل أشعيا: "يا جميع موقدي النار، أدخلوا في لهيبِ ناركم، وفي اللهيب الذي أضرمتم. هذا لكم من يدي، إنّكم في الألم تضّجعون"(أش 50: 11). وفي الوقت عينه تدعونهم للتوبة، بكلمات أشعيا: إنَّ المسيح خادم الفداء "طُعنَ بسبب معاصينا، وسُحق بسبب آثامنا، ونزل به العقاب من اجل سلامِنا، وبجرحه شُفينا... لقد حمل خطايا الكثيرين، وشفع في معاصيهم"(أش 53: 5 و 12). وتدعونهم "لينظروا إلى الذي طعنوه"(زك 12: 10، يو 19: 37).

7. وللّذين من شعوب بلداننا المشرقيّة وقعوا ضحايا الحرب والعنف والإرهاب، ويتألّمون من جراء التهجير والنزوح، تقولون لهم، مثل أشعيا، أنّ آلامهم تحمل قوّة خلاص وفداء، فليتعزّوا ويتشجّعوا وليشركوها بآلام المسيح الفادي، "المزدرى والمتروك من الناس، رجل الأوجاع والعارف بالألم، الذي حمل آلامنا واحتمل أوجاعنا" (أشعيا 53: 3و4). وتقولون لهم مع بولس الرسول أنهم "يكمّلون في أجسادهم ما نقص من آلام المسيح، من أجل الكنيسة" (كولوسي1: 24)، وتكشفون لهم أنّ آلامهم، مثل آلام المسيح، أصبحت "آلام مخاض" (يو16: 21)، ولا بدّ من أن يولد منها الخير والسلام.

8. إنّنا لعلى يقين من أنّ ثمار مؤتمركم ستكون وافرة، وستشكّل سنداً مقوّياً لأبناء كنائسنا في سنة الإيمان، ومصدراً للشركة يبنونها فيما بينهم وللشهادة، يؤدّونها في بلدان الشرق الأوسط. ونرجو من الله أن يجعل منها "ربيعاً مسيحيّاً"، يسهم في بزوغ "ربيع عربي" تنعم فيه الشعوب العربية بالسلام والعدالة والإخاء، وتتحوّل أنظمتها إلى أنظمة ديموقراطية تفصل بين الدين والدولة، وتعزّز الحريات العامّة وحقوق الإنسان، وتحترم الآخر المختلف، وتعتمد التنوّع في الوحدة. وعندئذٍ تتمّ نبوءة أشعيا: "إهتفي أيتها السماوات، وابتهجي أيتها الأرض، واندفعي بالهتاف أيتها الجبال، فإنّ الربّ قد عزّى شعبه، ورحم بائسيه" (أشعيا 49: 31).

lundi 21 janvier 2013

Raï prône un « printemps chrétien » qui contribuerait au printemps arabe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Raï prône un « printemps chrétien » qui contribuerait au printemps arabe

21/01/2013

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a inauguré hier au couvent Notre-Dame de la Montagne, à Adma, le 13e congrès biblique, qui se tient jusqu'au 24 janvier, en présence de nombreux chercheurs et experts du Liban, du monde arabe et de certains pays étrangers.
Mgr Raï a prononcé à cette occasion une allocution dans laquelle il a mis l'accent sur l'importance d'un tel congrès, plus particulièrement dans les circonstances présentes que traverse la région. Il a prôné dans ce cadre un « printemps chrétien » qui contribuerait à paver la voie à « un printemps arabe permettant aux peuples arabes de bénéficier d'un climat de paix, de justice et de fraternité ». 
Le patriarche maronite a en outre émis l'espoir que les régimes arabes « se transforment en régimes démocratiques qui devraient dissocier la religion de l'État, renforcer les libertés publiques et les droits de l'homme, respecter le droit à la différence, et opter pour la diversité dans l'unité ».


Journée de solidarité avec les réfugiés syriens
Sur un tout autre plan, le patriarche Raï a évoqué, dans son homélie dominicale, hier, à Bkerké, les développements en cours sur la scène locale, notamment en ce qui concerne le dossier des réfugiés syriens et les tractations en cours en vue d'aboutir à une nouvelle loi électorale.
« Le peuple libanais attend des responsables politiques qu'ils planchent sur deux questions fondamentales, à savoir la nouvelle loi électorale et l'accueil réservé aux réfugiés syriens au Liban, a déclaré Mgr Raï. Ces deux questions sont liées à la sauvegarde de la culture libanaise et de l'entité libanaise, conformément au pacte national et à la Constitution. La nouvelle loi électorale n'a pas pour but d'accroître le nombre de sièges à telle ou telle faction ni de raviver le confessionnalisme et le sectarisme, mais d'aboutir à une véritable démocratie qui a toujours caractérisé le Liban et qui est fondée sur l'égalité entre chrétiens et musulmans, sur la parité au niveau du pouvoir et de l'administration, et sur le droit des citoyens à choisir leurs représentants grâce à leur propre voix, en toute liberté. »
Après avoir prôné l'émergence d'une « culture du dialogue, de l'entente, de l'ouverture et de la neutralité positive, qui ferait siennes les causes de la paix et des droits de l'homme », Mgr Raï a abordé le cas des réfugiés syriens, soulignant à ce propos que « l'accueil des frères exilés de Syrie est un devoir humanitaire et correspond aux coutumes et à la culture des Libanais ». Il a indiqué à cet égard que l'association Caritas-Liban organisera dimanche prochain une journée de solidarité avec les réfugiés syriens. Mgr Raï a toutefois invité à ce propos l'État libanais à « contrôler le flux de réfugiés afin d'éviter une exploitation confessionnelle, sectaire ou politique » de ce dossier. 
http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=797198


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Mariage civil au Liban : quand le président sonde les citoyens sur le Web | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Mariage civil au Liban : quand le président sonde les citoyens sur le Web

Rania Massoud | 21/01/2013

« Très belle photo ! » a commenté le président libanais Michel Sleiman sous cette photo datant d'avril 2010.  Jamal Saidi/Reuters
« Très belle photo ! » a commenté le président libanais Michel Sleiman sous cette photo datant d'avril 2010.  Jamal Saidi/Reuters
La célébration il y a quelques jours du premier « mariage civil » au Liban pousserait-elle le gouvernement libanais à réfléchir sérieusement à l'adoption d'une loi moderne sur le statut personnel des Libanais ?

L'histoire de Khouloud Succariyeh et de Nidal Darwiche, « mariés civilement » au Liban le 10 novembre 2012, qui a fait du bruit – sur le Web, comme dans les salons –, aurait pu, comme d'autres histoires qui l'ont précédée, s'éteindre sans laisser de trace. Car dans un pays où les problèmes sociaux, financiers, sécuritaires et politiques ne manquent pas, il est difficile de s'attarder sur un sujet aussi épineux qui divise aussi bien la population que la classe politique. Et pourtant... Une simple photo vient de bouleverser la donne, relançant en grande pompe le débat sur le mariage civil au Liban, même dans les plus hautes sphères du pouvoir.


La photo en question est celle d'une jeune fillette, portée sur les épaules de son père, brandissant une pancarte sur laquelle est écrit : « Le mariage civil, pas la guerre civile ». Bien qu'ancienne, cette photo, qui a été prise lors d'une manifestation contre le système confessionnel au Liban en avril 2010, fait aujourd'hui sensation sur les réseaux sociaux. La raison derrière ce soudain engouement est le message et la signature l'accompagnant : « Nous devons travailler sur la mise en place d'une nouvelle loi sur le mariage civil. C'est une étape très importante pour éradiquer le confessionnalisme et renforcer l'unité nationale. Qu'en pensez-vous? » 


Un message sur Facebook et sur Twitter signé « MS », les initiales du président de la République libanaise Michel Sleiman.


Le message, qui a eu l'effet d'une bombe, a attiré des centaines de réactions d'internautes de milieux différents. En effet, quatre heures après sa publication, plus de 1 700 personnes avaient « aimé » cette déclaration sur la page Facebook du chef de l'État où de nombreux commentaires la saluaient.


Sur Twitter, le président libanais a demandé à ses abonnés de donner leur avis. Voici, quelques-unes des réponses :
– Marwan el-Amine : « Toutes les religions appellent à l'amour entre les être humains (...) Le mariage civil est le résultat d'un amour né entre deux personnes, peu importe leur religion. »


http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=797175


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« Assez, assez, assez » : le cri de Mgr Sako en Irak | La-Croix.com

Inaugurant dimanche 20 janvier au matin un nouveau centre socio-culturel chaldéen dans sa ville de Kirkouk, au nord de l'Irak, Mgr Louis Sako s'est vigoureusement élevé contre la recrudescence des attentats-suicides

Il alerte aussi sur la situation « misérable » des réfugiés syriens, confrontés à un hiver particulièrement rude

« Assez, assez, assez ». C'est par ces mots que Mgr Louis Sako, évêque de Kirkouk (ville pétrolifère du Nord de l'Irak, réclamée à la fois par le gouvernement central de Bagdad et les autorités du Kurdistan irakien autonome) a inauguré dimanche 20 janvier 2013 un tout nouveau Centre socio-culturel. Destiné à l'organisation de rencontres et de congrès, ce lieu vise à accueillir « toutes les activités de l'évêché en faveur de la coexistence harmonieuse » des différentes communautés composant la province.

Bâti dans un complexe protégé incluant un jardin d'enfant, un centre sportif et une toute nouvelle école primaire chrétienne, le centre doit accueillir, dans une dizaine de jours, une première conférence sur le thème de « La coexistence pacifique entre les différentes composantes de la ville de Kirkouk ».

Devant le gouverneur et l'ensemble des responsables de la province, devant le clergé chrétien et musulman (chiite et sunnite), et alors qu'un nouvel attentat-suicide en pleine rue avait causé la mort mercredi 16 janvier de 30 personnes et en avait blessé 185 autres, Mgr Louis Sako s'est insurgé contre « ce sang versé, ces gens qui pleurent, ces morts innocents… » « On ne voit pas l'horizon », reconnaît-il, visiblement éprouvé par ce regain de violences.

Dimanche après-midi, il s'est rendu pour une visite de condoléances chez la famille d'un chrétien décédé dans cette attaque, auprès de sa veuve et de ses deux enfants de 10 et 7 ans. Jeudi, à la mosquée chiite, il avait assisté à une veillée organisée en mémoire de deux autres victimes. « Jusqu'à quand devrons-nous attendre ? Quand le Seigneur nous donnera-t-il la paix ? », a-t-il volontairement questionné l'imam.

Les chrétiens, « sel de la terre »

Dimanche, durant la cérémonie d'inauguration du centre, la chorale chaldéenne a entonné l'hymne national, suivis de trois chants « para-liturgiques » en faveur de la paix. « Les gens ont été touchés par cette spiritualité. Ils me disent : vous les chrétiens, vous êtes autre chose », a reconnu Mgr Sako, qui appelle volontiers ses fidèles à être ce « ferment », ce « sel de la terre » cités par les Évangiles.

« Il faudrait qu'eux aussi fassent pareil. Le problème est qu'ils ne bougent pas mais attendent toujours que nous prenions l'initiative. Depuis trois semaines, au lieu de dialoguer, de collaborer entre eux pour le bien du pays, ils restent chez eux, écrasés ».

À ses yeux, les violences récentes ne sont pas liées aux tensions intra-communautaires à Kirkouk même – « toute la famille de Kirkouk était là » – mais plutôt aux tensions entre le gouvernement central et le Kurdistan irakien, et aux tensions très fortes actuelles entre sunnites et chiites. « Aux musulmans que je vois, je demande : 'quels sont ces musulmans capables de tels actes ?' Eux aussi en ont assez de ce terrorisme ». Les politiques occidentales « qui ne regardent toujours qu'une moitié du problème, qui n'ont pas de vision globale », portent elles aussi leur part de responsabilité, selon lui.

Essayer jusqu'au bout

Inlassable défenseur du dialogue, Mgr Louis Sako doit reconnaître que beaucoup, en Irak, mais aussi en Égypte, en Syrie, « sont découragés ». « La situation des réfugiés syriens est misérable, surtout avec cet hiver très froid. Pourquoi sont-ils obligés de quitter leurs maisons, leur travail leur famille ? Sans doute y a-t-il une lueur à la fin, mais comment la voir ? » Lui refuse toutefois de baisser les bras. « Quand on me demande 'Jusqu'à quand essayer ?, je réponds 'jusqu'au bout'». 

En décembre, il avait invité le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, en visite en Irak, à venir à Kirkouk et notamment à s'exprimer dans la grande mosquée de la ville, située en face de l'évêché.

« Nous ne le savions pas mais tous nos discours étaient retransmis dans la rue, via les haut-parleurs du minaret », raconte Mgr Sako. « Le cardinal Sandri a redit qu'ensemble, chrétiens et musulmans, devaient être artisans de paix, que le pape leur demandait de faire le bien de leurs concitoyens ».

Lundi 21 janvier, l'Église chaldéenne entame les trois jours du jeûne de Ninive, une sorte de « grand Carême national », selon la formule de Mgr Sako. Les Chaldéens vont prier pour la paix, la stabilité du pays, mais aussi pour le synode de leur Église qui doit s'ouvrir à Rome le 28 janvier et qui verra l'élection d'un nouveau patriarche. « Nous avons besoin d'un chef qui nous aide à voir l'avenir, et qui rapproche les gens entre eux », estime l'évêque de Kirkouk.



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La recrudescence des viols en Syrie a un fondement légal islamique : Observatoire de l'islamisation

"Au cours de trois enquêtes réalisées par l'IRC au Liban et en Jordanie, des Syriens ont cité le viol comme raison principale de leur fuite du pays avec leur famille", a indiqué l'ONG dans son rapport. En lire plus sur ce rapport.

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Mais qui osera dire que le viol des femmes issues du butin de guerre est licite en islam en vertu d'un enseignement du prophète Muhammad ?

    Au cours du jihâd, la femme de l'ennemi fait partie du butin. A ce titre, le musulman dispose de son corps une fois qu'il l'a réduit en esclavage. Le rite malékite, officiel au Maroc et en Algérie, choisi par l'Institut de théologie de la Grande mosquée de Paris, se base sur un ouvrage fondamental : Al-Muwatta'  "synthèse pratique de l'enseignement islamique" de Abdu-llah Mâlik, jurisconsulte médinois du septième siècle appelé communément, excusez du peu, "l'imam des imams". Al-Muwatta' est tellement populaire chez les musulmans qu'il s'en vend à la Fnac et au Virgin Mégastore, ainsi qu'à la "librairie-boutique" de l'Institut du Monde Arabe.  Voici ce qu'on peut y lire à la page 450 de la traduction de Muhammad Diakho des éditions Albouraq : 

   (1262) 95- « Ibn Muhayriz a rapporté : « j'entrai à la mosquée et à la vue de Abû Sa'îd al-Khudrî, je m'assis près de lui et je lui demandai au sujet de l'éjaculation en dehors de l'utérus. Il me répondit : « Nous quittâmes Médineavec Mahomet dans une expédition contre les Banû al-Muçtaleq. Nous prîmes pour captives les meilleures femmes arabes. Comme nous les désirions, et que nous souffrions de notre célibat, nous avions voulu avancer des rançons en échange des captives, puis de cohabiter avec elles en éjaculant en dehors de l'utérus. Alors, nous nous dîmes : « Ferons nous cela sans le demander à Mahomet qui est parmi nous ? » En le lui demandant il répondit : « Il n'y a pas de mal à faire cela » »

Le lundi 17 décembre 2007, Rima Elkoury, journaliste canadienne au magazine 

La Presse, dans un article intitulé Du voile et du viol

 

 s'étranglait de ce qu'on enseigne dans les « centres culturels musulmans »:

 

 "

 

Mets un voile, sinon tu pourrais être violée. C'est ce que l'on recevait comme message jusqu'à tout récemment sur le site Internet du Centre communautaire musulman de Montréal, sous une rubrique visant à informer l'internaute non voilée des supposés dangers liés à sa condition"

 

Lire la suite de l'article

 
 
http://www.islamisation.fr/archive/2013/01/15/la-recrudescence-des-viols-en-syrie-a-un-fondement-islamique.html


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Plumbly : Préserver la présence chrétienne dans la région et la pluralité au Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Plumbly : Préserver la présence chrétienne dans la région et la pluralité au Liban

19/01/2013

Le patriarche Raï en compagnie de l'émissaire de Ban Ki-moon au Liban, Derek Plumbly. Photo ANI
Le patriarche Raï en compagnie de l'émissaire de Ban Ki-moon au Liban, Derek Plumbly. Photo ANI
Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a reçu hier le représentant du secrétaire général de l'ONU au Liban, Derek Plumbly, qui a déclaré avoir évoqué avec le cardinal Raï la situation en général, insistant sur l'importance de préserver la présence chrétienne dans la région et la pluralité au Liban, « qui est l'une des principales caractéristiques du Liban par rapport aux autres pays de la région », a-t-il souligné.
M. Plumbly a aussi indiqué avoir discuté avec le patriarche maronite de la situation en Syrie et des chrétiens (syriens) en particulier. « Nous avons passé en revue le cas des déplacés syriens et nous avons insisté sur la nécessité d'une coopération entre le gouvernement, les ONG et les Nations unies pour répondre à leurs besoins humanitaires, a déclaré le responsable onusien. Ce sujet a aussi été soulevé avec le Premier ministre. Le secrétaire général de l'ONU y attache une grande importance et il compte présider la conférence des pays donateurs consacrée à ce dossier, qui se tiendra au Koweït à la fin du mois. »

M. Plumbly a encore affirmé avoir évoqué avec le cardinal Raï la conjoncture politique interne. Il a exprimé à cet égard sa satisfaction à la suite de la reprise des débats sur la loi électorale, insistant sur l'importance de respecter les échéances constitutionnelles en organisant les élections à la date prévue parce que le Liban est, selon lui, « un modèle de démocratie et de vie politique dynamique dans la région ». 
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/797002/Plumbly+%3A_Preserver_la_presence_chretienne_dans_la_region_et_la_pluralite_au_Liban.html


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Raï prône un « printemps chrétien » qui contribuerait au printemps arabe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a inauguré hier au couvent Notre-Dame de la Montagne, à Adma, le 13e congrès biblique, qui se tient jusqu'au 24 janvier, en présence de nombreux chercheurs et experts du Liban, du monde arabe et de certains pays étrangers.
Mgr Raï a prononcé à cette occasion une allocution dans laquelle il a mis l'accent sur l'importance d'un tel congrès, plus particulièrement dans les circonstances présentes que traverse la région. Il a prôné dans ce cadre un « printemps chrétien » qui contribuerait à paver la voie à « un printemps arabe permettant aux peuples arabes de bénéficier d'un climat de paix, de justice et de fraternité ». Le patriarche maronite a en outre émis l'espoir que les régimes arabes « se transforment en régimes démocratiques qui devraient dissocier la religion de l'État, renforcer les libertés publiques et les droits de l'homme, respecter le droit à la différence, et opter pour la diversité dans l'unité .

Journée de solidarité avec les réfugiés syriens
Sur un tout autre plan, le patriarche Raï a évoqué, dans son homélie dominicale, hier, à Bkerké, les développements en cours sur la scène locale, notamment en ce qui concerne le dossier des réfugiés syriens et les tractations en cours en vue d'aboutir à une nouvelle loi électorale.
« Le peuple libanais attend des responsables politiques qu'ils planchent sur deux questions fondamentales, à savoir la nouvelle loi électorale et l'accueil réservé aux réfugiés syriens au Liban, a déclaré Mgr Raï. Ces deux questions sont liées à la sauvegarde de la culture libanaise et de l'entité libanaise, conformément au pacte national et à la Constitution. La nouvelle loi électorale n'a pas pour but d'accroître le nombre de sièges à telle ou telle faction ni de raviver le confessionnalisme et le sectarisme, mais d'aboutir à une véritable démocratie qui a toujours caractérisé le Liban et qui est fondée sur l'égalité entre chrétiens et musulmans, sur la parité au niveau du pouvoir et de l'administration, et sur le droit des citoyens à choisir leurs représentants grâce à leur propre voix, en toute liberté. »
Après avoir prôné l'émergence d'une « culture du dialogue, de l'entente, de l'ouverture et de la neutralité positive, qui ferait siennes les causes de la paix et des droits de l'homme », Mgr Raï a abordé le cas des réfugiés syriens, soulignant à ce propos que « l'accueil des frères exilés de Syrie est un devoir humanitaire et correspond aux coutumes et à la culture des Libanais ». Il a indiqué à cet égard que l'association Caritas-Liban organisera dimanche prochain une journée de solidarité avec les réfugiés syriens. Mgr Raï a toutefois invité à ce propos l'État libanais à « contrôler le flux de réfugiés afin d'éviter une exploitation confessionnelle, sectaire ou politique » de ce dossier.

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Plus de 212 000 réfugiés syriens au Liban, selon l’UNHCR | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le nombre des réfugiés syriens bénéficiant de la protection et de l'aide du gouvernement libanais, des Nations unies et des ONG partenaires a dépassé les 212 000, a précisé l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) dans son rapport hebdomadaire.
Selon l'agence, 147 000 de ces réfugiés ont été inscrits à ce jour. Plus de 64 000 autres devraient être inscrits dans les plus brefs délais, a-t-elle précisé, indiquant que la majorité des réfugiés sont originaires de Homs, Edleb, Damas et Alep.

L'UNHCR a noté dans son rapport que près de 1 500 réfugiés sont inscrits au quotidien dans ses quatre centres d'inscriptions, précisant que d'autres centres seront ouverts.
Également selon le rapport, 73 970 réfugiés sont au Liban-Nord, 56 284 dans la Békaa et 17 404 au Liban-Sud.

Distribution des aides
Par ailleurs, sur instruction du ministre Waël Bou Faour, une équipe du ministère des Affaires sociales s'est rendue samedi au camp palestinien de Aïn el-Héloué où elle a rencontré la famille de Mohammad Melsi, un Syrien dont les conditions de vie l'ont mené au suicide, abandonnant son épouse et ses quatre filles. M. Bou Faour a demandé d'assurer une aide sociale, médicale et psychique à la famille et appelé les médias à préserver son intimité.
Sur le plan social également, la campagne nationale saoudienne pour le secours des Syriens a distribué hier 6 000 couvertures en laine aux réfugiés syriens dans la région de l'Iqlim el-Kharroub.
De son côté, des équipes du Croissant-Rouge saoudien ont distribué, en coordination avec la Croix-Rouge libanaise, des aides humanitaires aux réfugiés syriens.
Le comité d'aide aux réfugiés à Aley a quant à lui distribué plus de 1 000 lots alimentaires aux réfugiés syriens à Aley et les environs.

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dimanche 20 janvier 2013

Le président libanais pour la légalisation du mariage civil | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=797104
Le président libanais pour la légalisation du mariage civil
Le président libanais Michel Sleimane s'est prononcé dimanche en faveur du mariage civil, actuellement illégal dans le pays, régi par un système politique confessionnel .
"Nous devons travailler sur une loi encadrant le mariage civil. C'est un pas important pour éradiquer le confessionnalisme et consolider l'unité nationale", a écrit le chef d'Etat sur sa page Facebook.

M. Sleimane avait également posté la photo d'une fillette portant une pancarte "Le mariage civil, pas la guerre civile", une allusion au conflit qui a déchiré de 1975 à 1990 le Liban, toujours en proie à de forts clivages confessionnels.

Quatre heures après sa publication, plus de 1.700 personnes avaient "aimé" cette déclaration sur la page Facebook où de nombreux commentaires la saluaient.

Sur Twitter, le président libanais a demandé à ses abonnés de donner leur avis et plusieurs stars se sont prêtées au jeu.

La chanteuse Elissa a ainsi appelé à ce "que le mariage civil encourage nos politiciens à ne pas se cacher derrière leur petit doigt et à enrichir la diversité de notre pays bien aimé".

L'ancien président Elias Hraoui avait proposé en 1998 une loi similaire qui avait été acceptée par le gouvernement mais avait ensuite été retirée face à une levée de boucliers des autorités religieuses.

Au Liban, pays considéré comme relativement libéral dans une région plutôt conservatrice, la religion occupe une place de premier plan. Dans ce pays qui réunit 18 communautés religieuses, l'Etat est régi par un système complexe de partage du pouvoir entre les différentes confessions.

En 2011, le ministre de l'Intérieur a autorisé ceux qui le souhaitaient à ne pas préciser leur religion sur les documents officiels.

Mais pour ceux qui souhaitent un mariage civil, ils doivent le faire à l'étranger, souvent dans l'île de Chypre voisine.

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