Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 3 février 2013

Joseph Yacoub : « L’unité des Églises est une priorité » | La-Croix.com

3/2/2013-Joseph Yacoub : « L'unité des Églises est une priorité » | La-Croix.com

Joseph Yacoub, professeur honoraire de l'université catholique de Lyon

- Spécialiste des droits de l'homme, des minorités ethniques, linguistiques et culturelles, Joseph Yacoub est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les chrétiens d'Orient. Il a publié en 2012 « L'Humanisme réinventé » (Cerf).

- Membre de l'Église chaldéenne, il explique les défis qui attendent Mgr Zako, nouveau patriarche des Chaldéens.

« Dans la période difficile que traversent les chrétiens d'Irak, et particulièrement la communauté chaldéenne, cet homme de grande culture, polyglotte, à la fois historien des Églises d'Orient et pasteur, est une voix qui peut à la fois rassurer et unifier.

En Irak, les chrétiens, et notamment les Chaldéens, qui depuis 2004 souffrent en raison de l'insécurité et des attentats dont ils sont régulièrement victimes, ont besoin d'une voix plus forte, pour faire respecter leurs droits, et permettre aux différentes communautés - chaldéennes, syriaques orthodoxes, assyriennes - actuellement divisées, de s'unir pour parler d'une seule voix.

« La diasporisation de la communauté chaldéenne est inquiétante »

À l'extérieur, la diasporisation de la communauté chaldéenne, liée à l'exode massif des chrétiens, est inquiétante à la fois pour la survie de la communauté mais aussi pour le maintien du dialogue entre les différentes composantes de la société irakienne. Mgr Zako, qui a toujours critiqué cet exode, va aussi devoir trouver une parole forte pour l'endiguer. Récemment, aux États-Unis, j'ai pu constater le risque de dissolution qui menace notre communauté. 

Celle-ci n'a pas les mêmes moyens que d'autres, comme les Maronites, manque de berger et de vision commune de la situation et de l'avenir. L'urgence est la même à Chicago, Détroit, Turlock et Modesto en Californie. On retrouve une situation analogue à Toronto au Canada, en Australie et en Nouvelle Zélande, dans la Caucase, en Arménie, et Géorgie.

« Les Chaldéens ont besoin d'une main protectrice »

Aujourd'hui, où qu'ils se trouvent, les Chaldéens ont besoin d'une main protectrice et rassurante, ainsi que d'une parole unifiante. Ainsi, Mgr Zako va devoir guider l'Église chaldéenne qui est à un tournant de son histoire, tout en rassurant une communauté fragilisée et inquiète.

Mais il devra aussi continuer à œuvrer à la paix pour toute la population irakienne. Pour lui, le dialogue est le moyen le plus adapté pour sortir de la violence. Et il est convaincu que l'avenir du pays dépend de la capacité des chrétiens à agir ensemble et à dialoguer. Il incarne la voie pour défendre l'unité de l'Irak. 

À Kirkouk, ville convoitée à la fois par le Kurdistan irakien et le gouvernement central de Bagdad, et partagée entre les musulmans chiites et sunnites ainsi que la communauté turkmène, il a toujours défendu cette voix audacieuse du dialogue avec les différentes communautés, le gouvernement central irakien et les autorités kurdes. En janvier dernier, on y a inauguré le tout nouveau Centre socioculturel qu'il a fondé pour accueillir toutes les activités de l'évêché en faveur de la coexistence harmonieuse entre les différentes communautés.

Enfin, et il s'agit à mes yeux d'une priorité, il doit réactiver le dialogue entre les deux Églises héritières de l'ancienne Église d'Orient, l'Église assyrienne d'Orient (dite nestorienne) et l'Église chaldéenne. En 1994, l'Église assyrienne avait signé avec Jean-Paul II une déclaration christologique commune reconnaissant que les deux Églises « peuvent désormais proclamer ensemble devant le monde leur foi commune dans le mystère de l'Incarnation » et l'Église catholique accepte, depuis 2001, l'intercommunion entre les deux Églises. Il est urgent aujourd'hui de reprendre le dialogue théologique entre ces deux communautés qui partagent la même langue et la même culture. »



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Là où Dieu pleure_ Chrétiens à Mossoul, Irak by h2onewsfr



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Là où Dieu pleure_ Chrétiens à Mossoul, Irak
35.000 chrétiens environ vivent côte à côte avec les musulmans. Aujourd'hui, ce chiffre est descendu à environ 3.000. Les attaques systématiques, comme le bombardement de 2004 contre la résidence de l'évêque chaldéen, ont ravagé cette ancienne communauté.

Les chrétiens, à Mossoul, ont du faire face à une violence inouïe. Beaucoup sont morts pour leur foi. Parmi eux un jeune prêtre, le père Ragheed Ganni, tué par balles en 2007, tout près de son église. En mars 2008, le prédécesseur de Mgr Nona à Mossoul, son excellence Paulos Faraj Rahho, a été enlevé puis tué par des extrémistes islamiques.
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Vient de paraitre: L’INTERMINABLE GUERRE DES SUNNITES ET DES CHIITES
Grasset & Fasquelle, 16 janvier 2013.
lislam-contre-lislam.jpgLorsque les observateurs occidentaux se penchent sur « l’Orient compliqué », ils commettent généralement une erreur en lisant les événements égyptiens, syriens, iraniens ou irakiens à travers la grille « démocrates contre intégristes » – car ce partage est loin d’être pertinent. En vérité, la réelle ligne de fracture qui divise le monde arabo-islamique est celle, fort ancienne, qui sépare les deux branches de l’islam, à savoir le sunnisme et le chiisme. Mais sait-on, au juste, ce qui distingue l’un de l’autre ? Et comment comprendre cette « guerre de religions » qui dure depuis treize siècles?
De façon très pédagogique, cet ouvrage entreprend d’exposer les faits historiques, théologiques et politiques qui, depuis la mort du prophète Mahomet, ont figé le conflit entre une majorité sunnite et une minorité chiite. Il montre comment ce conflit, purement conceptuel au départ, s’est progressivement incarné.
Plusieurs cartes géopolitiques et des graphiques généalogiques permettent ici de mieux comprendre l’enchaînement des faits.
http://antoinesfeir.wordpress.com/2013/01/10/dedicace/
1er février 2013 - Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a estimé hier que plus de 223 000 réfugiés syriens profitent de la protection et de l’aide du gouvernement libanais, des Nations unies ou d’ONG. Le communiqué de l’Agence onusienne précise que quelque 155 000 de ces réfugiés sont inscrits à l’UNHCR, sans compter quelque 67 000 autres qui attendent d’être inscrits. Le texte constate que le rythme d’arrivée de nouveaux réfugiés au Liban est soutenu, la plupart venant de Homs, d’Edleb, de Damas et d’Alep. L’UNHCR continue d’inscrire 1 500 réfugiés environ par jour, dans ses quatre centres répartis sur tout le territoire libanais, ajoute le communiqué. Les réfugiés inscrits se répartissent ainsi dans les différentes mohafazats (ndlr: circonscriptions administratives) : 76 803 au Liban-Nord, 59 411 à la Békaa et 19 176 à Beyrouth et au Liban-Sud.
 http://www.chretiensdorient.com/article-le-nombre-de-refugies-syriens-au-liban-a-depasse-les-223-000-selon-l-onu-114949625.html     lire la suite: le nombre des refugies syriens atteint 223.000

Chrétiens Orient- delitement d'une societe


Objet: Alerte Google - Chrétiens Orient

 Les Chrétiens d'Orient du VIIème au XIIIème siècle - Les clés du ...
Le Proche-Orient est le berceau de naissance du christianisme : il a accueilli la prédication du Christ, a vu se fonder les premières Églises, a (...)
www.lesclesdumoyenorient.com/Les-Chretiens-d-Orient-du-VI...
Chrétiens d'Orient: délitement d'une société | L'information en ...
Chaque famille chrétienne d'Orient fait aujourd'hui l'expérience du départ d'une famille voisine, d'un proche, d'un fils, dont personne ne pourrait jurer qu'il va un ...
info.catho.be/2013/.../chretiens-dorient-delitement-dune-societ...

L’islam dans les Constitutions des pays du monde musulman

L'islam dans les Constitutions des pays du monde musulman

Alors que l'Égypte et la Tunisie réécrivent leur Constitution et cherchent quelle place y donner à l'islam, « La Croix » fait le point sur les formulations actuellement existantes et leurs conséquences pratiques.
QUELLES SONT LES FORMULATIONS LES PLUS COURANTES ?

« Quasiment tous les pays du monde arabo-musulman, sauf le Liban qui est pluriconfessionnel, font référence à l'islam dans leur Constitution, constate Jean-Philippe Bras, professeur de droit public à l'université de Rouen.
Mais on distingue deux groupes :
ceux qui se bornent à faire de l'islam la religion d'État, comme au Maghreb,
et ceux qui, comme au Moyen-Orient, font de la charia, en plus, une ou la source du droit. »

- L'islam est même « religion du peuple et de l'État » en Mauritanie. Et l'État lui-même est « islamique » en Afghanistan, en Iran, à Bahreïn, au Pakistan ou au Yémen.
Hormis le Liban, la Syrie est finalement le seul pays du monde arabe dont la Constitution ne fait pas de l'islam la religion d'État (toutefois, le droit musulman y constitue une source de la législation et le chef de l'État doit être musulman).
-Et en dehors du monde arabe, c'est aussi le cas de l'Indonésie, de la Gambie, de l'Ouzbékistan, et même du Soudan (mais le texte voté en 2005 fait référence aux peines corporelles prévues par le Coran). -Quant à la Turquie, l'Azerbaïdjan et à quelques États africains comme le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal ou le Tchad, ce sont des États explicitement séculiers.

Quelles sont les conséquences de ces mentions ?

Elles diffèrent d'un pays à l'autre, indique Nathalie Bernard-Maugiron, codirectrice de l'Institut d'études de l'islam et des sociétés du monde musulman, spécialiste de droit contemporain des pays arabes, et auteur d'une étude sur « La place de la charia dans la hiérarchie des normes » (1).
-Dans la plupart des cas, elles n'ont pas d'effets concrets sur l'organisation du pouvoir ou des institutions qui fonctionnent sur le modèle d'une séparation plus ou moins absolue de l'État et de la religion. « Dans le monde arabe, on ne trouve guère que l'Arabie saoudite pour affirmer que le roi tire son pouvoir du Coran et de la Sunna, qui s'imposent à lui et où un comité de grands oulémas participe à l'exercice du pouvoir. »
-En Iran, République islamique, le pouvoir politique est même exercé par le clergé chiite.

Aux yeux de la chercheuse, ces références visent surtout à « se réapproprier le référent religieux pour renforcer la légitimité du régime ».
En pratique, elles ont surtout conduit à une « administration de la religion par l'État et à une fonctionnarisation des imams », note Jean-Philippe Bras.
Autre conséquence : à l'exception de quelques pays, telle l'Égypte, qui reconnaissent explicitement d'autres religions (chrétienne, juive), les citoyens sont considérés a priori comme musulmans.

Quelles sont les autres mentions de l'islam ?

Certains textes réservent les plus hautes fonctions à des musulmans : au président de la République dans plusieurs pays, à l'héritier du trône au Qatar.
- En Jordanie, au Koweït et à Oman, le souverain doit être « de père et de mère musulmans ». « Même si les autres Constitutions ne l'imposent pas expressément, il demeure qu'en pratique la candidature et plus encore l'élection d'un non-musulman est difficilement imaginable », relève par ailleurs Nathalie Bernard-Maugiron.
- Enfin, d'autres pays – Yémen, Égypte – prévoient la prestation d'un serment religieux pour le président de la République, voire les ministres ou les parlementaires. Sans toutefois que cela empêche des non-musulmans d'accéder à ces fonctions.

Enfin, la référence à l'islam est souvent utilisée pour conditionner l'exercice de droits et libertés : le respect des droits de l'homme (en Arabie saoudite), de l'égalité entre l'homme et la femme (en Égypte, Bahreïn ou en Iran) se fait « conformément » ou « sans préjudice des principes de la charia islamique ».
- En Iran et en Arabie saoudite, l'islam oriente également la politique étrangère, qui doit rechercher l'unification de la communauté musulmane (la oumma).

Enfin, certaines institutions islamiques traditionnelles – comme l'aumône ou les peines corporelles prévues par le Coran pour quelques infractions comme le vol, la consommation de vin ou l'apostasie au Soudan – sont parfois mentionnées. « Mais dans la plupart des pays, on n'en est plus là », affirme Jean-Philippe Bras.

Quelles sont les références à la charia ?

Elles sont extrêmement variées. Une dizaine d'États n'y font aucune référence dans leur Constitution : Algérie, Maroc, Tunisie (où, après d'âpres débats, elle ne devrait pas figurer dans le nouveau texte) mais aussi Mali, Niger, Tchad, Indonésie ou encore Turquie.
À l'inverse, en Arabie saoudite, le Coran et la Sunna (la tradition) font office de Constitution, en vertu de la loi fondamentale adoptée par le roi en 1993. Une vingtaine d'autres lui confèrent une valeur normative mais sans toujours préciser sa place par rapport aux autres normes.

- En Iran, la charia prévaut même sur les dispositions constitutionnelles.
- Dans d'autres pays (Émirats arabes unis, Bahreïn ou Koweït), la charia est « une » des sources principales de la législation.
- En Syrie, c'est le fiqh (jurisprudence islamique) qui joue ce rôle, et en Irak « l'islam »…
- Enfin, en Égypte, au Yémen, à Oman ou au Soudan, les principes de la charia sont « la » source principale de la législation.

Par ailleurs, d'autres Constitutions se réfèrent à la charia dans des domaines précis : droit des successions, mariage, divorce, etc. Problème : la plupart de ces textes ne précisent pas de quels principes il s'agit, ni à quelle école juridique il convient de se référer pour les identifier, ni même à qui revient la tâche d'apprécier la conformité de la loi à la charia. L'Égypte représente une exception puisqu'une Cour constitutionnelle a été chargée de ce contrôle, qu'elle a exercé de façon très moderniste, adoptant une conception très restrictive du concept de « principes de la charia ».

Pour cette raison, la nouvelle Constitution égyptienne soumise au référendum en décembre 2012 par le président Mohamed Morsi, qui laisse inchangé l'article 2 sur le rôle de la charia dans la législation, explicite en revanche son contenu dans un article 219 visant clairement à « contrecarrer l'interprétation moderniste de l'article 2 qu'avait adoptée la Haute Cour constitutionnelle », estime Nathalie Bernard-Maugiron.

Si les constituants ont généralement espéré contrebalancer la montée de l'opposition islamiste par la promotion d'un « islam officiel », sans portée juridique réelle, l'arme est à double tranchant, reconnaît la chercheuse : « Les mouvements radicaux de l'islam politique vont en effet l'invoquer eux aussi pour fonder leur contestation du pouvoir. » « Avec la prise du pouvoir de certains partis islamistes, les juges vont peut-être se sentir pousser des ailes pour interpréter plus directement la charia, notamment en droit de la famille », souligne Jean-Philippe Bras.

Anne-Bénédicte HOFFNER

(1) Publiée dans La Charia aujourd'hui, usages de la référence au droit islamique, sous la direction de Baudouin Dupret, Éd. La Découverte, 2012, 301 p., 26 €.

* En Egypte la Constitution controversée défendue par les islamistes au pouvoir a été approuvée par près de 64 % des votants au terme d'un référendum entaché, selon l'opposition, d'irrégularités.

Source:La Croix -http://www.la-croix.com/Religion/Spiritualite/L-islam-dans-les-Constitutions-des-pays-du-monde-musulman-_NP_-2013-02-01-906436-
1/2/2013



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samedi 2 février 2013

Assemblée générale de la Fondation maronite dans le monde à Bkerké | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

La Fondation maronite dans le monde a tenu hier son assemblée générale au siège patriarcal de Bkerké, en présence du cardinal Béchara Raï. Ce dernier a de nouveau pris fait et cause pour la mission de la Fondation, créée par le patriarche Sfeir et l'ancien ministre Michel Eddé, qui consiste à maintenir le lien légal entre les émigrés et la mère patrie, et à encourager les Libanais d'origine à inscrire leurs mariages et leurs enfants dans les chancelleries libanaises.
S'adressant aux membres de l'assemblée, le patriarche a affirmé : « Il est indispensable que tous les Libanais conservent leur identité d'origine et leurs papiers, puisque le système politique libanais repose sur les données démographiques. Sauvegarder notre identité libanaise revient donc à sauvegarder notre patrie et notre formule politique. Cela permettra à notre présence de continuer d'avoir un poids. Le Liban doit jouer un rôle à la fois comme facteur de stabilité et de paix dans la région, et comme modèle de convivialité pour le monde arabe, dans l'ouverture à la démocratie, à la modernité et aux valeurs. C'est là le rôle du Liban, un rôle que musulmans et chrétiens doivent jouer, car nous avons une seule culture et une seule civilisation. (...) Je le dis donc aux émigrés, en préservant votre nationalité d'origine, c'est le sol libanais que vous préservez pour vous-mêmes et vos enfants. »
« Votre travail est à la dimension de l'histoire, a encore dit le patriarche, et je sais les obstacles auxquels vous vous heurtez ; car il en est qui ne réalisent pas l'importance de ce que vous faites. » « La Fondation maronite dans le monde rend service aussi bien à l'Église qu'au Liban », a-t-il insisté.
Un déjeuner a ensuite été donné en l'honneur des membres et des personnalités proches de la Fondation, en présence notamment des ministres de l'Intérieur, Marwan Charbel, de l'Énergie et de l'Eau, Gebran Bassil, et de la Justice, Chakib Cortbaoui.

Voyage en Amérique latine
Par ailleurs, le patriarche a reçu hier l'ambassadeur du Brésil, Alfonso Massao, accompagné de l'évêque maronite du Brésil, Edgar Madi, venus parler de la visite que le chef de l'Église maronite doit effectuer au Brésil, au printemps.
« Je représente le ministère brésilien des Affaires étrangères à São Paulo, a affirmé le diplomate. Cette ville est le centre de gravité de la présence maronite au Brésil. Notre pays compte quelque 10 millions d'habitants d'origine libanaise. »
L'ambassadeur du Brésil a annoncé qu'il avait soumis au palais Bustros trois projets d'accord portant sur l'octroi de visas prolongés (5 ans) aux hommes d'affaires et touristes libanais se rendant au Brésil, l'élimination des frais de visas pour les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques et enfin le renforcement du dialogue politique entre les deux pays. Et d'annoncer qu'il organisera prochainement une exposition sur la présence libanaise au Brésil.

Brésil et Paraguay
Pour sa part, Mgr Madi devait affirmer : « Nous travaillons avec les ambassadeurs du Brésil et du Paraguay pour préparer cette visite nationale et pastorale en Amérique du Sud. La colonie libanaise au Brésil est la plus importante du monde, et les maronites au Brésil ne viennent pas seulement du Liban. Il en est qui sont d'origine syrienne. Ils vont pouvoir toucher du doigt, grâce à cette visite, la première d'un patriarche maronite au Brésil, que leur Église s'intéresse à leur sort et qu'ils peuvent renouer avec leurs racines libanaises. »

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ZENIT - Arméniens Catholiques de France : Mgr Jean Teyrouz évêque

http://www.zenit.org/article-33351?l=french
ARMÉNIENS CATHOLIQUES DE FRANCE : MGR JEAN TEYROUZ ÉVÊQUE-1/2/2013

Le pape Benoît XVI a nommé, ce samedi 2 février 2013, Mgr Jean Teyrouz évêque pour les Arméniens catholiques de France.

Il était jusqu'à présent évêque titulaire de Mélitène des Arméniens et évêque de la Curie patriarcale.

Le pape avait accepté la démission de Mgr Grégoire Ghabroyan qui était évêque de l'Éparchie de Sainte-Croix de Paris depuis 1984.

Mgr Grégoire Ghabroyan est nommé Administrateur apostolique jusqu'à la prise de possession canonique de son successeur.

« Eparchie », pour les Eglises orientales, est synonyme de « diocèse ».

Agé de 71 ans, Mgr Teyrouz est originaire d'Alep (Syrie).

Séminariste au Grand séminaire de Rome, il a étudié la philosophie puis la théologie à l'Université pontificale Grégorienne de Rome et la sociologie à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth.

Il a été ordonné prêtre de l'Institut patriarcal de Bzommar (Liban) le 24 décembre 1965.

Il a ensuite exercé différents ministères : dans l'enseignement à Alep et au Liban et en paroisse, au Liban.

Économe interne et autres charges au Couvent Notre-Dame de Bzommar, il a été également vice-recteur puis recteur du petit séminaire.


Curé au Venezuela, d'avril à octobre 1982, il est rentré au Liban, chargé de plusieurs associations de pastorale des jeunes, notamment du mouvement scout.

Ordonné évêque titulaire de Mélitène des Arméniens et auxiliaire du diocèse patriarcal de Beyrouth, le 25 mars 2001.
 Il a été élu évêque de la Curie patriarcale, le 7 octobre 2007.

L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.



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Sondage : 51% des Libanais seraient favorables au mariage civil facultatif | À La Une | L'Orient-Le Jour

1/2/2013- Sondage : 51% des Libanais seraient favorables au mariage civil facultatif

Une majorité de Libanais souhaiteraient la légalisation du mariage civil au Liban, selon un sondage publié par le centre de recherche "Information International", basé à Beyrouth.

Le sondage a été réalisé les 29 et 30 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 500 personnes - toutes confessions confondues - présenté comme représentatif de la population libanaise âgée de 18 ans et plus.

 Près de 51% des personnes interrogées affirment soutenir le mariage civil au Liban s'il est facultatif, alors que 46% disent préférer que seul le mariage religieux soit possible au Liban. Les sunnites représentent la communauté la plus opposée à la légalisation de l'union civile (66%), suivis des minorités chrétiennes (chaldéens, assyriens, coptes-orthodoxes…, avec 60%), des chiites (55%), des alaouites (50%), des orthodoxes (41%), des druzes (30%), des maronites (28%), des catholiques (22%), et des arméniens (20%).

 Par ailleurs, parmi ceux qui souhaitent que le mariage civil soit rendu obligatoire au Liban (18% des sondés), les catholiques viennent en tête avec 41% de "oui", suivis par les druzes (37%), les orthodoxes (31%), les alaouites et les arméniens (25%), les maronites (23%), les chiites (13%) et les sunnites (5%).

 Toujours selon l'étude du centre "Information International", les chrétiens sont plus nombreux que les musulmans à soutenir le mariage civil au Liban avec 42% contre 27%.

 42% des sondés dénoncent les menaces proférées par le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, contre tout fidèle soutenant la légalisation du mariage civil, alors que 26% des personnes interrogées ont salué ces propos. 22% des personnes interrogées se disent indifférentes, alors que 10% ont refusé de répondre.

 Lundi, cheikh Kabbani a affirmé que "tout responsable musulman qui approuverait la légalisation du mariage civil au Liban serait considéré comme apostat et traître à la religion musulmane". "Il ne sera ni lavé (après sa mort), ni mis dans un linceul, et ne recevra pas les prières après son décès, et il ne sera pas enterré dans les tombes des musulmans", a-t-il ajouté, à l'issue d'une réunion extraordinaire portant sur le mariage civil à Dar el-Fatwa, en présence d'ulémas.

 L'Orient-Le Jour a également posé la question de la légalisation du mariage civil au Liban à ses internautes. Sur les 1.791 personnes ayant répondu à ce sondage mis en ligne le 21 janvier dernier, 85,5% sont pour le mariage civil au Liban, 11,4 contre et 3,1 sans opinion.

 Dans un Liban comprenant 18 communautés religieuses, les mariages, divorces et questions d'héritage sont du ressort des autorités religieuses propres à chaque communauté. La loi libanaise n'autorise que les unions religieuses mais reconnaît les mariages civils contractés à l'étranger. Quand les couples sont mixtes, l'un des deux époux se convertit à la religion de l'autre, ou les deux fiancés optent pour le mariage civil à l'étranger, souvent dans l'île de Chypre voisine, puis font reconnaître leur union au Liban.

L'ancien président Elias Hraoui avait proposé en 1998 une loi qui aurait permis le mariage civil au Liban. Acceptée par le gouvernement, elle avait néanmoins été retirée face à la levée de boucliers des autorités religieuses.

 Le centre "Information International" rappelle qu'en moyenne, plus de 35.650 mariages sont enregistrés au Liban chaque année. Près de 800 de ces unions, soit 2,2%, ont été conclues sur la base d'un mariage civil à l'étranger.

 Le débat sur le mariage civil a été récemment relancé après que Khouloud Sukkarieh et Nidal Darwiche, un jeune couple chiite et sunnite, se sont symboliquement mariés civilement au Liban et ont officiellement demandé au ministère de l'Intérieur de reconnaître leur union, une première au Liban. Le ministère a toutefois rejeté cette demande.

 L'affaire a pris de l'ampleur quand le président de la République, Michel Sleiman, a indiqué dans un tweet être favorable à l'instauration du mariage civil au Liban. Autre son de cloche du côté du Premier ministre, Nagib Mikati, qui a déclaré que "la question n'a pas à être soulevée actuellement". Il a même ajouté qu'elle ne le serait pas "tant que je serai Premier ministre".

 Jeudi, le ministre libanais de l'Intérieur Marwan Charbel a annoncé avoir demandé à des experts juridiques d'oeuvrer pour une solution consensuelle à la question de la législation sur le mariage civil, une solution qui "satisferait toutes les parties". Selon Marwan Charbel, changer le système politique confessionnel au Liban pourrait ouvrir la voie à une solution aux crises qui rongent actuellement le pays.

 Sur les réseaux sociaux, les Libanais en faveur d'une loi pour le mariage civil se mobilisent. Un groupe créé il y a deux jours sur Facebook appelle à la tenue d'un sit-in, lundi 4 février, pour soutenir la cause. Jusqu'à présent, plus de 1.000 personnes ont confirmé leur présence au rassemblement qui se tiendra Place de l'Étoile, au centre-ville de Beyrouth à 15 heures précises.

 Pour mémoire

Khouloud Succariyeh Darwiche : Notre mariage est légal "à 100%"

 

L'avant-premier « mariage civil » au Liban d'un point de vue légal

 

Dossier

À quand une loi libanaise sur le statut personnel ?

 

 





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Le siège patriarcal de Bkerké se dote de structures administratives | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le siège patriarcal maronite s'est doté de structures administratives, conformément à des orientations prises par le patriarche Béchara Raï au moment de son élection. L'inauguration des bureaux de la nouvelle administration patriarcale a eu lieu jeudi soir, à Zouk Mikaël, au cours d'une cérémonie placée sous la présidence du patriarche.
Les bureaux occupent une aile d'un bâtiment jouxtant les tribunaux religieux maronites et abritant déjà le Centre maronite de développement et de la recherche (CMDR), une institution qui a déjà plusieurs publications à son actif, dont la Revue patriarcale maronite, une publication de niveau universitaire présente dans les principales bibliothèques universitaires et les « think tanks » du monde.

La cérémonie d'inauguration s'est tenue en présence d'un grand nombre de personnalités religieuses, laïcs et chercheurs associés à Bkerké, et notamment des chefs des différents bureaux dépendant de Bkerké, qui travailleront sous la supervision de Mgr Boulos Sayah, numéro deux du siège patriarcal, assisté sur le plan exécutif par l'abbé Antoine Khalifé.
Nous en sommes encore à la période d'installation, a affirmé Mgr Sayah dans une courte allocution, mais nous nous engageons à concrétiser ces structures, conformément à la vision qui a été dessinée pour eux par le synode patriarcal maronite (2003-2006).
Les bureaux inaugurés abriteront les responsables des commissions suivantes : synode patriarcal maronite, pastorale de la famille, pastorale des jeunes, pastorale des affaires de la femme, commission des affaires liturgiques, du dialogue œcuménique, du dialogue interreligieux, du travail et du développement, de l'émigration, commission sacerdotale, commission des rapports entre les diocèses et les ordres religieux, commission des biens culturels, commission des affaires internes et externes, commission des relations avec l'État libanais et les ambassades accréditées. Ces bureaux sont appelés à incarner la dimension collégiale du travail de l'Église maronite.
Présent à la cérémonie, Mgr Camille Zeidan, ancien directeur du CMDR, a rendu hommage au Dr Nizar Younès pour sa contribution à l'équipement du bâtiment. Mgr Zeidan, apprend-on, a passé la main à Mgr Saïd Saïd, ancien directeur du Foyer franco-libanais de Paris, après son élection et son affectation au diocèse d'Antélias.
Sur un autre plan, on apprend que le patriarche Raï vient d'être nommé par Benoît XVI dans quatre institutions de la curie romaine : la Congrégation des Églises orientales, le Tribunal de la signature ecclésiastique, la Congrégation pour la pastorale des migrants et enfin la Congrégation pour les communications sociales. Ces engagements ne font que confirmer l'engagement pris par le patriarche Raï à assister le pape dans la conduite des affaires de l'Église universelle, ce qui rendra normalement plus fréquentes ses absences du pays.


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Le Vatican parle de l'«État de Palestine» pour la première fois | Europe

Le Vatican parle de l'«État de Palestine» pour la première fois- 1/2/2013

Pour la première fois, le Saint-Siège a employé officiellement le terme d'«Etat... (Photo archives Reuters)

Évoquant les négociations qui se sont tenues à Ramallah le 30 janvier entre des délégations de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du Saint-Siège, un comuniqué officiel du Saint-Siège, publié jeudi, a évoqué à trois reprises «l'État de Palestine».

«Après la session de l'Assemblée générale (de l'ONU) qui a reconnu le nouveau statut de la Palestine, c'est sa dénomination officielle, le Saint-Siège l'accepte et l'utilise», a déclaré vendredi le porte-parole du Saint-Siège, le jésuite Federico Lombardi, interrogé par des journalistes.

La négociation portait sur un projet d'accord en discussion depuis des années entre l'Autorité palestinienne et le Vatican.

La délégation du Saint-Siège était emmenée par Mgr Ettore Ballestrero, sous-secrétaire pour les relations avec les États, qui s'était réuni la veille avec ses partenaires israéliens à Jérusalem dans le cadre des négociations visant à parvenir à la signature d'un accord juridico-financier.

Le Saint-Siège a offert à la Palestine une contribution de 100 000 euros pour la restauration du toit de la Basilique de la Nativité à Bethléem.

En novembre, le Vatican avait «salué» la décision de l'ONU d'accorder un statut d'observateur non membre à la Palestine tout en jugeant que ce n'était «pas une solution suffisante aux problèmes de la région».



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vendredi 1 février 2013

Plan en quatre points de Hariri pour contrer le projet orthodoxe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/798883/Plan_en_quatre_points_de_Hariri_pour_contrer_le_projet_orthodoxe.html
Plan en quatre points de Hariri pour contrer le projet (électoral) orthodoxe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-1/2/2013

Invité hier soir à Paris de l'émission Kalam el-Nass de Marcel Ghanem, sur la LBCI, l'ancien Premier ministre Saad Hariri a créé la surprise en annonçant qu'il était en faveur de l'adoption du mariage civil optionnel au Liban, mais après un dialogue avec les hiérarchies religieuses qui s'y opposent.

 Sur le plan politique, M. Hariri a proposé un chantier institutionnel sans précédent depuis Taëf, destiné essentiellement à rassurer les communautés chrétiennes tout en contrant la proposition de loi électorale présentée par le Rassemblement orthodoxe.

« Je suis né politiquement le jour où une religieuse chrétienne faisait le signe de la croix aux côtés d'un musulman récitant le Coran devant le mausolée de Rafic Hariri », a lancé le chef du courant du Futur aux yeux duquel le projet orthodoxe ramène le Liban à l'an 1840 (Les deux caïmacamats). « C'est la politique du diviser pour régner », a-t-il dit, avant de s'interroger : « En 2020, le Grand-Liban célèbrera son centenaire. Est-ce ainsi que nous allons aborder cette commémoration.

« Certes, il y a une injustice dans la représentation chrétienne et je trouve que les chrétiens ont raison d'être inquiets. Mais il faut traiter ces inquiétudes par la bonne solution, pas par la mauvaise. Notre devoir est de pousser l'opinion dans le sens de la modération et non pas vers l'extrémisme », a-t-il souligné. 

 (Pour mémoire : A la recherche d'une parité sans sectarisme)


M. Hariri a lancé à cet égard un plan en quatre points incluant une loi électorale et un chantier institutionnel allant largement dans le sens des doléances chrétiennes telles qu'exprimées depuis la fin de la guerre civile.
En vertu de ce plan, M. Hariri propose en premier lieu que « les élections à la Chambre des députés se déroulent dans les délais prévus sur la base des petites circonscriptions » et à la majoritaire. Ce point est pour lui une « priorité », en ce sens que les autres points peuvent être convenus dès à présent, mais mis en œuvre avant ou après le scrutin.
Le deuxième point porte sur la création du Sénat pour représenter les familles confessionnelles du pays, à élire selon le projet orthodoxe. À ce stade, M. Hariri propose un amendement de la Constitution supprimant la simultanéité voulue par Taëf entre la création du Sénat et le déclenchement du processus de déconfessionnalisation, de sorte que la mise en place de la Commission nationale pour l'abolition du confessionnalisme soit ajournée.
Le troisième point proposé est la mise en œuvre de la décentralisation administrative poussée, également prévue par Taëf et défendue par les milieux politiques chrétiens.
Enfin, dans le quatrième point, M. Hariri propose l'inclusion de la déclaration de Baabda dans le préambule de la Constitution. Cette déclaration avait été mise au point par le président de la République au printemps dernier. Elle insiste principalement sur la neutralité du Liban dans la politique des axes régionaux. 

 (Lire aussi: La République ajournée, l'analyse d'Elie Fayad)

Sur la loi électorale, M. Hariri s'est montré assez souple. « Nous n'allons pas nous disputer avec nos alliés (chrétiens). Nous sommes d'accord avec le projet des 50 circonscriptions ou toute autre formule similaire. Nous sommes disposés à faire des sacrifices, a-t-il dit, mais il faut aussi tenir compte des inquiétudes de Walid Joumblatt. » Il a rappelé que le chef du CPL, le général Michel Aoun, affirmait lui-même il y a quelques années que les petites circonscriptions étaient les meilleures pour la représentation chrétienne.
À l'argument selon lequel le projet orthodoxe réunit d'ores et déjà une majorité à la Chambre, contrairement à toutes les autres formules, l'ancien Premier ministre a répliqué : « Et alors ? À quoi cela servirait-il puisque le président de la République a d'ores et déjà annoncé que si ce projet devenait loi, il l'attaquerait devant le Conseil constitutionnel ? »
Tout en reconnaissant que les divergences de vues sur la loi électorale entre les composantes du 14 Mars sont « importantes », M. Hariri a assuré que « nul ne pourrait semer la zizanie entre alliés ». 

 (Lire aussi: Gemayel minimise les divergences au sein du 14 Mars et plaide pour la neutralité positive)

À la question de savoir ce qu'il fera si le 14 Mars remporte à nouveau le scrutin, M. Hariri a dit : « Si nous gagnons, nous tendrons la main parce que je crois que le pays ne peut voler que de ses deux ailes. Mais que personne ne s'avise à croire que nous accepterons des tiers de blocage ou des unions nationales à la manière précédente », a-t-il souligné, assurant que l'équation « armée-peuple-résistance » n'aura plus droit de cité.
« Tout ce que fait le gouvernement actuel, nous ferons exactement le contraire. Je n'ai pas de bâton magique, mais notre histoire est une histoire de croissance économique. Que ceux qui sont contents de ce gouvernement votent pour ces gens. Je respecte le verdict des urnes », a-t-il dit.
Il a en outre accusé le Hezbollah d'être devenu un parti spécialisé dans la « dissimulation des prévenus et des témoins ».
Interrogé sur la date de son retour au Liban, il a déclaré : « J'y serai certainement avant les élections. Mais je choisirai le moment. »


Sur la polémique au sujet du mariage civil, l'ancien Premier ministre s'est déchaîné contre la position du mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani. « Jeter l'anathème sur les gens est inacceptable. En Indonésie, en Turquie et ailleurs, il y a 700 millions de musulmans qui vivent avec le mariage civil. Le mufti voudrait-il en faire des apostats ? »
« Moi je représente tous les Libanais, pas seulement ceux qui pensent comme moi. C'est pourquoi je suis d'accord avec l'adoption du mariage civil, mais après un vrai dialogue entre ses défenseurs et les hiérarchies religieuses musulmanes et chrétiennes qui le rejettent », a lancé M. Hariri.

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Vers un accord historique Israël-Vatican - La Matinale - La Vie

-Vers un accord historique Israël-Vatican

Aymeric Christensen
Créé le 31/01/2013 /


  Ce sont des négociations longues de 14 ans qui pourraient bientôt prendre fin entre Israël et le Saint-Siège. Les deux Etats seraient en effet sur le point d'aboutir à un accord sur les contentieux relatifs aux biens de l'Eglise catholique en Terre sainte, selon des déclarations du vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, rapportées par le Jerusalem Post. Celui-ci a toutefois précisé que, si les deux parties étaient bien « sur le point de signer », la concrétisation de l'accord serait de la responsabilité du prochain gouvernement issu des élections législatives du 22 janvier dernier en Israël.

« Au cours des quatre dernières années, nous avons couvert beaucoup de terrain, et après de longues, intensives et sérieuses négociations, nous avons surmonté presque tous, sinon tous, les obstacles qui ont empêché la signature de cet accord pendant si longtemps », a-t-il ajouté.

Le Vatican réclame la reconnaissance des droits juridiques et patrimoniaux de l'Eglise et des congrégations religieuses catholiques en Israël, ainsi que le rétablissement des exemptions fiscales dont elles bénéficiaient au moment de la naissance de l'Etat hébreux en 1948. Les deux Etats avaient repris des négociations en 1999.


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"Agenzia Fides - AFRIQUE/LIBYE - Deux communautés religieuses contraintes à abandonner la Cyrénaïque. Selon le Vicaire apostolique de Tripoli, « dans les prochains jours, des moments difficiles sont à prévoir »

http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=34782&lan=fra
AFRIQUE/LIBYE - Deux communautés religieuses contraintes à abandonner la Cyrénaïque. Selon le Vicaire apostolique de Tripoli, « dans les prochains jours, des moments difficiles sont à prévoir »
Tripoli (Agence Fides) – « Deux communautés religieuses quittent la Cyrénaïque après avoir subi des pressions de la part des fondamentalistes » dénonce à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli, qui indique que, dans l'est de la Libye, « la situation est critique ».
« Le 20 février, sont prévues d'imposantes manifestations dans toute la Cyrénaïque, raison pour laquelle le Vicaire apostolique de Bengazi s'est vu signifier de quitter l'église à compter du 13 février et de se mettre à l'abri » poursuit Mgr Martinelli.
Le Vicaire apostolique de Tripoli trace un cadre de la situation de l'Eglise en Cyrénaïque. « Au cours de ces derniers jours, la Congrégation de la Sainte Famille de Spolète a été contrainte à abandonner Derna où elle se trouvait depuis près d'un siècle et un prêtre salésien polonais a quitté cette même ville après avoir subi des mauvais traitements de la part d'un certain nombre de fondamentalistes. A Beida, une autre communauté de religieuses s'est retirée même si dans ce cas la décision a été motivée par des raisons internes. A Barce, les Sœurs franciscaines de l'Enfant Jésus quitteront leur maison dans les prochains jours ».
« Ici, à Tripoli, la situation est pour l'heure assez tranquille mais en Cyrénaïque, l'atmosphère est très tendue » affirme Mgr Martinelli qui ajoute : « Nous sommes désolés de devoir réduire nos activités dans cette zone parce que nous avons construit un rapport très beau et très intense, fait de témoignage et d'amitié, avec le peuple libyen qui malheureusement, ces derniers temps, ressent de la présence des fondamentalistes. Ces derniers ne représentent pas l'identité du peuple libyen mais est l'une des expressions de la société libyenne d'aujourd'hui ».
« En tant qu'Eglise, nous prendrons nos précautions mais nous ne pouvons abandonner les chrétiens qui demeurent sur place. Demeureront deux communautés de religieuses à Bengazi, une petite communauté à Tobrouk et enfin une autre petite communauté de religieuses indiennes à Beida » déclare Mgr Martinelli qui conclut : « Nous restons, appauvris mais plein d'espérance dans le fait qu'un jour nos communautés reprendront vigueur ». (LM.) (Agence Fides 31/01/2013)


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Nouvelles de Terre Sainte


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