Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 12 décembre 2013

L’Église maronite a ouvert son premier synode français | La-Croix.com


12/12/2013- « NOUS SOMMES UNE PORTION DU PEUPLE DE DIEU »

Le premier synode de l'éparchie maronite Notre-Dame du Liban de Paris s'est ouvert jeudi 12 décembre à Paris à la paroisse Notre-Dame des Champs, dans le 6e arrondissement de Paris. Une centaine de catholiques maronites y participaient, représentant les 32 paroisses et communautés maronites, venant de 15 pays d'Europe, ainsi que des évêques de la diaspora aux États-Unis et au Canada.


Ce synode, convoqué en février dernier par Mgr Nasser Gemayel, a pour objet de réfléchir à la création de paroisses et à l'avenir de ce diocèse érigé en 2012 et qui compte deux séminaristes en formation.

Pour Mgr Gemayel, ce synode a pour vocation de mieux situer l'identité des fidèles dans un contexte occidental : « Comment puis-je être aujourd'hui maronite en France en particulier et en Europe en général, tout en maintenant un certain équilibre entre ma maronité et mon intégration dans la société d'accueil ? » La France abrite en effet 80 000 fidèles maronites, la plupart arrivés après 1975, au début de la guerre civile libanaise.

Aux yeux de cet évêque, cette identité ne se définit pas « par une terre d'appartenance » mais plutôt par « une foi fidèle aux origines ». Il met d'ailleurs en garde contre toute tentation de repli : « Nous sommes une portion du Peuple de Dieu » et non « une communauté confessionnelle », souligne-t-il. Beaucoup, en effet, parmi ces chrétiens d'Orient en diaspora, redoutent une dilution progressive dans l'Église latine.

Jusqu'ici, en France, il n'y avait que quatre paroisses maronites : Paris, Suresnes, Lyon et Marseille, quatre foyers historiques de la présence libanaise. De nouvelles créations de paroisses sont notamment à l'étude à Marcq-en-Barœul, Strasbourg et Clermont-Ferrand, où l'évêque s'est rendu il y a plusieurs mois.

Interrogé par La Croix au printemps, Mgr Gemayel souhaitait que tous se mobilisent pour dessiner les contours de la nouvelle éparchie : « Ce n'est pas d'abord une affaire administrative », insiste l'évêque. Une ambition qu'il a mise en œuvre en convoquant, le 9 février dernier, ce synode diocésain qui doit se conclure en 2014.

De tradition syriaque, l'Église maronite s'est formée au milieu du Ve siècle autour des disciples de saint Maron, fondateur d'une voie monastique originale : l'anachorétisme ou la vie en plein air.

F.-X. M.


Envoyé de mon Ipad 

Liban : une réunion interchrétienne s'est tenue mercredi à Bkerké (presse) - L'Orient-Le Jour

Liban : une réunion interchrétienne s'est tenue mercredi à Bkerké (presse)

Des représentants des principaux partis politiques chrétiens se sont réunis sous l'égide du patriarche maronite Mgr Béchara Raï et en présence de l'évêque Samir Mazloum, mercredi, à Bkerké. M. Sejaan Kazzi s'est présenté au nom des Kataëb, le ministre Sélim Jreissaty au nom du Courant patriotique libre, le député Elie Kayrouz au nom des Forces libanaises et l'ancien ministre Youssef Saadé au nom des Marada.

Selon le quotidien al-Joumhouriya, plusieurs questions ont été abordées lors de cette réunion, notamment la présence chrétienne dans les administrations publiques, la loi électorale, la question de la vente de terrains chétiens dans plusieurs régions du Liban. Citant des sources des personnalités présentes, al-Joumhouriya rapporte que la réunion a été marquée par une atmosphère positive.


Envoyé de mon Ipad 

Ouverture d’un synode diocésain maronite, aujourd’hui, à Paris - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Ouverture d'un synode diocésain maronite, aujourd'hui, à Paris

Ils sont 85 000 en France, et quelque 130 000 disséminés entre les autres pays d'Europe. Un synode diocésain maronite, le premier du genre hors du Liban, s'ouvre pour eux aujourd'hui, à Paris.
Il sera présidé par Mgr Maroun-Nasser Gemayel, installé évêque du nouveau diocèse maronite de France et visiteur apostolique pour les maronites d'Europe le 30 septembre 2012. Le synode réunira les représentants de 32 paroisses et communautés maronites dans quinze pays d'Europe, ainsi que certains évêques de la diaspora libanaise. Les séances de travail se tiendront à la paroisse Notre-Dame-des-Champs, boulevard Montparnasse.

Dans une conférence de presse tenue au Foyer franco-libanais, rue d'Ulm, « symbole de la présence culturelle et religieuse des maronites en France, mais également de la relation séculaire entre les maronites et la France », le nouvel évêque a donné le sens de ce chantier de réflexion en Église.
« Pourquoi convoquer un synode diocésain ? a dit Mgr Gemayel. À quoi nous engage-t-il et quelles seront ses orientations ? Nous aurons des réponses, progressives, durant les trois jours de la première session, entre le 12 et le 14 décembre 2013 et jusqu'à la date de clôture de ce synode, en décembre 2014. » L'évêque maronite de France soulignait par là que ce temps de réflexion s'étalera sur un an, et que la session actuelle n'en est que le coup d'envoi.

Dans l'esprit de Mgr Gemayel, l'objectif final du synode est d'inviter les fidèles de l'Église maronite résidant en France et en Europe à redécouvrir leur identité ecclésiale orientale, qui peut se déliter au contact de l'Église latine, à se convaincre qu'elle peut être vécue sous tous les cieux et enfin à redécouvrir le sens de leur mission, qui est la même pour toutes les Églises, proclamer Jésus-Christ.
Mais, pour le faire, il faut sortir de sa léthargie, s'organiser, créer des paroisses, être en contact. « Il n'y a pas de temps à perdre, a insisté le nouvel évêque, pour nous, maronites en France et en Europe (...), il est temps de retrouver le fondement du renouvellement de notre appartenance ecclésiale, la conscience de notre vie dans l'Église et de son développement, de créer de nouvelles paroisses et missions maronites et de les fédérer (...). Voilà le premier message de ce synode diocésain. »

En somme, le synode a d'abord un objectif pratique, celui d'aménager la vie rituelle des maronites d'Europe : créer des paroisses, permettre aux Libanais maronites de baptiser leurs enfants, de se marier, d'enterrer leurs morts, de conserver leurs traditions et la spiritualité dans laquelle ils ont grandi et/ou ont grandi leurs parents.

Être maronite en Europe
« L'autre message de ce synode, a poursuivi Mgr Gemayel, consistera à aborder une question fondamentale qui nous concerne : qu'est-ce qu'être maronite en France et en Europe ? Comment adapter et vivre notre "maronité" dans un contexte autre que moyen-oriental ? Sommes-nous condamnés à vivre indéfiniment à l'étranger ? Quelle place accorder aux maronites issus de mariages mixtes, et dont la descendance représente aujourd'hui la troisième, la quatrième ou la cinquième génération ? Et comment concilier la liberté de choix, légitime d'ailleurs, qui peut conduire à épouser diverses destinées nationales ? Au cœur de ce chantier synodal, nous sommes donc appelés à une prise de conscience qui ne sera pas facile à opérer. »
Le nouvel évêque maronite de France a apporté à cette interrogation une ébauche de réponse en affirmant : « C'est son enracinement qui permet au cèdre de croître et de garder sa fière allure, aussi bien en France, en Europe qu'au Liban (...). Je ne crois pas qu'un maronite doit se définir par sa terre d'appartenance ; c'est plutôt par sa foi qu'il se définit : une foi non limitée à un territoire, une foi transnationale et trans-moyen-orientale ! »

La « mission » des maronites
Enfin, Mgr Gemayel a fixé au synode diocésain un troisième objectif : réveiller chez les maronites d'Europe le sens de leur mission. « Cette mission, a-t-il souligné, est simple et ardue à la fois. Simple parce qu'elle vise à la préservation et à l'épanouissement de la foi chez les maronites, en France et en Europe », mais difficile parce qu'elle n'est acquise qu'en Église.
« Si nous ne formons pas une Église, nous ne serons qu'une communauté confessionnelle en proie à toutes les dissensions, a-t-il insisté. Car le sentiment communautaire est fondamentalement un sentiment de repli et de peur. Il est aux antipodes de l'esprit qui insuffle notre Église et nous réunit en synode. Prenons conscience que nous sommes une portion du peuple de Dieu et non pas une communauté anthropologique juxtaposée à d'autres sur le continent européen ou américain ou africain... »

On le voit, Mgr Gemayel s'attaque à une tâche considérable : évangéliser les maronites dans une Europe déchristianisée et indifférente à Dieu, et dépolitiser les maronites venus d'un pays en guerre, ou du moins agir de manière à ce que ce soit leur identité spirituelle qui détermine leurs rapports les uns aux autres, et non leurs choix, appartenances ou affinités politiques spécifiquement libanaises.
Le paradoxe culturel est également évident : facteurs de mobilité dans leur pays, les maronites sont invités à devenir des modèles d'enracinement – dans la foi –, dans leurs pays d'adoption.
Le synode s'ouvrira par une messe dans la chapelle de la Médaille miraculeuse. Une grand-messe est également prévue vendredi en la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Au nombre des intervenants figureront notamment le nonce apostolique en France et Mgr Marwan Tabet, nouvel évêque maronite du Canada, qui parlera de sa jeune expérience canadienne.
Les comités formés durant cette première session de travail se retrouveront deux fois encore : en mai 2014 et en décembre de la même année. Les documents finaux seront proclamés en 2015.

Lire aussi

« On ne peut se résigner à un Moyen-Orient sans chrétiens », assure le pape François

Youhanna X Yazigi : Nous sommes là et nous y resterons

Pour le congrès des chrétiens d'Orient, un même danger, les takfiristes !


Envoyé de mon Ipad 

La tentation de prendre les armes est grande pour les chrétiens de Syrie.

Posted: 10 Dec 2013 11:48 PM PST
Al Manar - « Tout jeune chrétien capable de porter les armes devrait le faire pour protéger la Syrie, les églises et les couvents qui font l'objet de destruction par les groupuscules armés », a lancé l'évêque Lucas al-Khoury, l'adjoint patriarcal du Patriarche d'Antioche et de l'Orient pour les Grecs orthodoxes, dans un appel qui est le premier du genre depuis l'éclatement de la crise syrienne.
 
Selon lui, le jeunes insistent pour agir pour face aux agressions méthodiques infligées aux régions chrétiennes et qui ont, d'après lui, pour but d'effacer l'identité culturelle et historique des Chrétiens.

« Nous n'allons pas rester les bras croisés et nous ne sommes pas non plus un souffre-douleur. Nous avons beaucoup de jeunes qui nous ont demandé d'agir. Nous attendons les prescriptions du patriarcat, nous allons attendre deux jours, mais pas plus, pour entamer notre action.... Nous étions un peuple de prière et de paix, mais avec des gens pareils, ni la prière ni la paix n'y font rien », a-t-il ajouté pour le site « al-Zamane » (Le temps). 

« Les Chrétiens ne quitteront la Syrie que de leur plein gré, ils sont attachés à leur terre...Le Christianisme et l'Islam cohabitent ensemble depuis 1600 ans », a-t-il ajouté, demandant aux organisations humanitaires internationales de faire pression sur les pays qui arment et envoient les miliciens. 

Selon lui, les miliciens veulent vider la Syrie non seulement des Chrétiens mais de tous les gens,  et veulent « tuer les gens qui ne les soutiennent pas ».

Révélant que plus de 40 églises et lieux de culte chrétiens ont été détruits et saccagés à travers toute la Syrie, l'évêque Lucas a accusé les organisations internationales  d'être de mèche dans la conspiration contre la Syrie : « Qu'a donc fait l'organisation des Nations Unies pour la Syrie ? Qu'elle s'efforce  de faire cesser le flux d'armes qui arrive dans notre pays et fasse pression sur les pays qui soutiennent les miliciens et les poussent au combat », s'est-il interrogé en allusion à l'Arabie saoudite en particulier.



L'évêque a également douté du témoignage diffusé par quelques unes des 12 nones enlevées du couvent de Mar Takla à Maaloula, sur la chaine de télévision qatari al-Jazeera, estimant qu'elles ont été contraintes à tenir ces propos : « Nous sommes très satisfaites ».

Dans une brève vidéo diffusée vendredi, ces religieuses du monastère grec-orthodoxe ont assuré être sorties de leur plein gré de leur couvent, en répondant aux questions d'un homme qu'on ne voit pas. Certaines baissent la tête au passage de la caméra.

« Un groupe nous a amenées ici et nous a protégées, et nous sommes très très satisfaites d'eux », déclare l'une des religieuses. Une autre explique qu'elles sont installées dans « une très belle villa » !

L'enlèvement des religieuses de leur couvent a été signalée lundi, quand des rebelles du Front Nosra ont pris le contrôle de cette ville chrétienne et y saccagé les églises.

Mardi, des responsables religieux avaient annoncé que les 12 religieuses, accompagnées de trois domestiques, se trouvaient à Yabroud, une localité au nord-est de Maaloula, près de la frontière libanaise. Sur la vidéo, l'une des sœurs parle de 13 religieuses et trois « civils ». Des sources assurent qu'elles ont été enlevées par la milice d'Al-Qaïda du Front a-Nosra.

mercredi 11 décembre 2013

Ban Ki-moon exprime sa préoccupation pour les religieuses enlevées à Maaloula | La-Croix.com



11-12-2013-Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Le secrétaire général de l'ONU s'est déclaré lundi 9 décembre profondément préoccupé par le fait que les lieux de culte ainsi que des représentants de communautés religieuses soient pris pour cible dans le cadre du conflit qui fait rage en Syrie.

« [Il] est d'autant plus préoccupé que, récemment, douze religieuses ont disparu de Mar Takla, un couvent orthodoxe de Maaloula, indique la déclaration transmise par le porte-parole de Ban Ki-moon. Le secrétaire général joint sa voix aux appels lancés pour que la sécurité et le bien-être de ces sœurs soient assurés, de même que pour toutes les personnes détenues contre leur gré en Syrie. »

Ban Ki-moon faisait allusion aux douze religieuses orthodoxes enlevées par des djihadistes syriens dans le monastère Mar Takla, situé aux abords du village majoritairement chrétien de Maaloula.

Le pape François avait lancé mercredi 4 décembre un appel pour ces religieuses et « toutes les personnes enlevées en raison du conflit » dans ce pays. Le kidnapping a été revendiqué par une faction jusqu'ici inconnue, « les Brigades du Qalamoun libre ».

CL.H.


Envoyé de mon Ipad 

Les ambassades étrangères favorisent l'exil des chrétiens d'Orient, dénonce le patriarche de l'Église chaldéenne



Les ambassades étrangères favorisent l'exil des chrétiens d'Orient, dénonce le patriarche de l'Église chaldéenne
En Irak, les ambassades et les consulats étrangers favorisent l'octroi de visas d'asile aux chrétiens irakiens. Un phénomène dénoncé par le patriarche de l'Église chaldéenne Mgr Louis Raphaël Sako. L'octroi de visas d'asile aux chrétiens irakiens par les chancelleries occidentales met en danger l'équilibre, déjà fragile, des communautés chrétiennes du Moyen Orient selon lui.

Mgr Sako est interrogé par Hélène Destombes RealAudioMP3

Lors du synode des évêques catholiques irakiens réunis en conseil extraordinaire à Bagdad le 5 novembre dernier, Mgr Sako s'est élevé contre ce processus de "migration organisée". Le patriarche chaldéen a proposé de consulter les autres Eglises et communautés chrétiennes présentes en Irak afin de répondre par des mesures concrètes et partagées à ce phénomène qui contribue à mettre en danger l'existence même des communautés de baptisés dans les différentes régions du Moyen-Orient.

Garder aussi ses biens et sa terre

L'émigration des chrétiens orientaux est un sujet constant de préoccupation pour les patriarches locaux, une inquiétude qui s'était manifestée notamment lors du synode sur le Moyen-Orient organisé à Rome en octobre 2010. La sixième proposition finale des pères synodaux invitait notamment les chrétiens à garder leurs terres et ne pas céder à la tentation de vendre leurs biens immobiliers.

On se souvient aussi du discours de Benoît XVI aux jeunes Libanais à Bkerké le 15 septembre 2012. Le Pape allemand les avaient alors invité à ne pas « goûter au miel amer de l'émigration », malgré les difficultés, chômage et précarité.

Pour l'Église, la présence des chrétiens d'Orient est vitale pour la région, elle qui remonte aux premiers apôtres. Une présence souhaitée aussi par de nombreux musulmans modérés, comme en témoignent les manifestations de soutien le 31 octobre dernier devant l'église Notre Dame du Salut à Bagdad, 3 ans après le sanglant attentat : des dizaines de musulmans irakiens, sunnites et chiites avaient allumé des cierges et brandit des banderoles appelant leurs compatriotes chrétiens à résister à la tentation de l'exil. (Avec Fides et Œuvre d'Orient)

(Photo : Mgr Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens)


Envoyé de mon Ipad 

La Russie nouvelle protectrice des chretiens d'Orient

سند مسيحيي الشرق .. اليوم روسي _ مارسيل عيراني - النشرة الأربعاء 11 كانون الأول 2013، آخر تحديث 11:10 

 في قلب تلك العاصفة التي يصرّ البعض على تسميتها ربيعاً عربياً، يقبع المسيحيون المشرقيون في خيم "الخوف والترقب". فهم باتوا يشعرون اليوم أكثر من أي وقت مضى بأنهم متروكون من العالم كلّه، وخصوصاً من البلدان التي كانت تحميهم أيّام الشدّة، وينتظرون دوراً ما، أو أي شيء، يطمئنهم إلى بقائهم رغم وجودهم وسط أنيابٍ حادة تريد إلتهام هذا الوجود وجعله مجرّد صفحة في كتاب تاريخ بأفضل الأحوال. لكن هذا الإنتظار لم يعد سلبياً. فها هم يتحركون، يقيمون مؤتمرات، يرسلون وفوداً لإجراء مباحثات دبلوماسية، يسعون للخروج من هذا الكابوس بـ"التي هي أحسن"، متحدين تحت هويتهم المشرقية بغض النظر عن طوائفهم. إلا أنهم يدركون جيداً أن ما يجري اليوم في المنطقة لا يمكن مواجهته ببعض التحركات من هنا وهناك، بل يحتاج لدعم من أي "قوّة عظمى"، لا تمنح سفنها لتهجيرهم بل تسعى حقاً لإبقائهم في أرضهم. في هذا الإطار، يشرح مصدر كنسي لـ"النشرة" أن "الكل أدار ظهره لنا، ففرنسا لم تعد تهتم لوضع مسيحيي الشرق، والإبنة البكر للكنيسة الكاثوليكية تخلّت عن كثلكتها وباتت ترتدي ثياب الإلحاد أو ما تريد تسميته بـ"العلمنة"، والولايات المتحدة لا تهتمّ أساساً إلا بمصالحها، وحماية المسيحيين ليست من ضمن أولوياتها، لذلك نشعر اليوم أننا أكثر ضعفاً". لكن المصدر يرفض بشدّة وصف ما يجري اليوم بأنه اندثار للدور المسيحي، ويعتبر أن من يقول ذلك "لديه اندثار في رأسه فقط لأن المسيحيين لم يكونوا يوماً إلا خميرة في عجين هذا الشرق، وهم يحتاجون اليوم إلى تقوية إيمانهم الذي بات ضعيفاً، إذ إننا صمدنا 2000 سنة رغم كل الإضطهادات بسبب إيماننا القوي، ولا يجدر بنا أن يضعف هذا الايمان". ويرى المصدر عبر "النشرة" أن "المسألة بحاجة إلى القليل من العزم والتحليل"، معتبراً أن "التعويل يجب أن يكون على الدعم الروسي والعلاقات مع روسيا لأن لهذا البلد حسا مسيحيا كبيرا، ولأنه يهتم بشكل خاص بمسيحيي الشرق اليوم". ويعيد المصدر الكنسي هذا الإهتمام "للصمود المسيحي الروسي بوجه الشيوعية، حيث أنها لم تتمكن من القضاء عليه، ولقرب روسيا من الشيشان". وتجدر الإشارة إلى انه لوحظت خلال الشهرين الماضيين تحركات عدّة لوفود كنسية روسية رفيعة المستوى زارت الشرق ومن ثم انتقلت إلى الفاتيكان حاملة ملف مسيحيي الشرق إلى الكرسي الرسولي الذي بدوره كان قد أنشأ خلية أزمة خاصة لمتابعة أوضاعهم إثر موجة الهجرة المتعاظمة في المنطقة. فخلال الشهر الماضي، زار مسؤول العلاقات الخارجية في الكنيسة الروسية المتروبوليت هيلاريون لبنان، وأمضى 48 ساعة فيه، التقى خلالها عدداً من المسؤولين السياسيين والكنسيين. وعلمت "النشرة" أنه، وخلال لقاءاته، أكد أن "المسيحيين في الشرق خطا أحمر وأن بلاده تريد الحفاظ على وجودهم". وقد تحدث باسم بطريرك موسكو وسائر روسيا. وخلال حفل أقيم على شرفه في زحلة، أعلن جهاراً تضامن الكنيسة الروسية "تضامناً كاملاً مع المسيحيين في هذه المنطقة". وفي منتصف تشرين الثاني أيضاً، زار وفد كنسي روسي مؤلف من عدد من المطارنة و500 كاهن من مختلف الأبرشيات، و25 رئيسة دير ومجموعة من الرهبان والراهبات، القدس والأراضي المقدسة، للإطلاع على أوضاع المسيحيين هناك، رغم أن سبب الزيارة الرسمي كان يحمل في طابعه حفلاً كنسياً. وفي تشرين الأول، زار وفد كنسي سوري روسيا، ضم عدداً من أساقفة خمس كنائس سورية، وذلك بعد دعوة وجهت له من بطريرك موسكو وعموم روسيا كيريل للإطلاع على تطور الأحداث في سوريا وعلى المساعدات التي يحتاجها الشعب السوري. ومنذ أشهر قليلة، زار وفد قبطي أيضاً الكنيسة الروسية في السياق عينه. وكان نائب وزير الخارجية الروسية لشؤون الشرق الاوسط وشمال أفريقيا ميخائيل بوغدانوف أبدى تخوّفه "على الوجود المسيحي في الشرق لا سيما بعد أحداث سوريا وقطر والعراق" في 9 أيلول الماضي وأشار الى أن "الكنيسة الروسية تتعاون مع كل الكنائس المشرقية لتطبيق ما تسعى اليه بلاده من "جهد فعال للمحافظة على التنوّع الحضاري والحوار بين الحضارات في الشرق وتتحدث مع جميع الشركاء الدوليين حول هذه النقطة". في وقت لم يغب هذا الشعور بالقلق أيضًا على مصير المسيحيين عن وزير الخارجية الروسي سيرغي لافرورف الّذي اعرب أثناء خطابه في جلسة للجمعية الإمبراطورية الأرثوذكسية الفلسطينية في 28 تشرين الثاني الماضي عن قلق بلاده على مصير المسيحيين في بلدان الشرق الأوسط. إذاً، لم يعد الحراك الروسي تحت الطاولة بل بات واضحاً إلى العلن. وهنا، تكشف مصادر مطّلعة لـ"النشرة"، أن المرحلة المقبلة ستشهد تعاظماً للدور الروسي في المنطقة بدءاً من لبنان باتجاه حماية المسيحيين، حيث سيتم انعقاد خلوة مسيحية شاملة برعاية روسية تجمع كل الزعماء المسيحيين للإتفاق على خارطة طريق للمستقبل القريب. وتوضح المصادر أن هذه الخلوة ستكون حلقة من سلسلة تحركات مسيحية ميدانية ستجري قريباً، بدءاً بتحركات أمام السفارة التركية للمطالبة بعودة الراهبات إلى دير معلولا وتحرير المطرانين المخطوفين "لأن الدور التركي في حماية الخاطفين لا يخفى على أحد"، بحسب المصادر التي تكشف أيضاً عن مظاهرات سيشهدها لبنان بعد عيد الميلاد دعماً للمرجعيات الدينية. تفريغ المسيحيين من الشرق لم يعد فزّاعة ولا "خبرية"، بل بات أمراً واقعاً في مصر والعراق مروراً بفلسطين وسوريا، والأعين باتت مسلّطة اليوم على لبنان "الوطن الرسالة" لضخّ الدم من جديد في شرايين الكيان المسيحي المشرقي، علّه يبقى ولا يستسلم إلى حالة الغيبوبة التي وُضع فيها.

La Russie nouvelle protectrice des chretiens d'Orient

سند مسيحيي الشرق اليوم... روسي؟!

Un saint pape originaire de Syrie,Grégoire III ,défenseur des icônes


Anita Bourdin

ROME, 10 décembre 2013 (Zenit.org) - Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire d'un saint pape qui était un Syrien, saint Grégoire III (†741).

Il était originaire de Syrie, mais de sa vie, avant son élection comme Successeur de Pierre, le 18 mars 731, on ne sait qu'une chose: il était prêtre du diocèse de Rome.

Son pontificat vit s'intensifier l'opposition entre Rome et l'empereur de Byzance, Léon III. La vénération des icônes était au centre de la querelle.

Dès le début de son pontificat, le pape demanda à l'empereur de prendre ses distances par rapport à la destruction des images sacrées, sous peine d'excommunication. La lettre déchaîna la colère du souverain: il fit jeter le messager en prison et il envoya une flotte militaire vers l'Italie. Mais les navires sombrèrent au cours d'une tempête. Pourtant, l'empereur ne lâcha pas prise. Il déclara sa domination sur la Sicile, la Grèce et l'Illyrie et il confia les communautés chrétiennes de ces régions à la responsabilité pastorale du patriarche de Constantinople.

Mais Grégoire III eut aussi la joie de voir la réussite de saint Boniface, archevêque de Mayence, (martyr en 754) dans sa mission chez les Germains. Il le nomma évêque et lui remit le pallium. En 739, Boniface organisait en Bavière les diocèses de Friesing, Passau, Ratisbonne, mais aussi Salzbourg, et bientôt Wurzbourg et Eichstatt.

Parallèlement, le pape intensifia ses rapports avec l'Angleterre. Il serait mort le 10 décembre 741.

mardi 10 décembre 2013

Le patriarche des Chaldéens souhaiterait « un document de l’Église » sur la liberté religieuse et adressé aux musulmans | La-Croix.com

10/12/2013-Mgr Louis Sako, archevêque de Kirkouk (Irak).

Des hommes armés ont attaqué des magasins d'alcool à Bagdad samedi 7 décembre 2013 tuant neuf personnes et en blessant deux autres. Les assaillants ont approché des 8magasins et supermarchés de la capitale irakienne, avant de tirer, rapporte l'agence Reuters. La police a déclaré que la plupart des victimes étaient des membres de la minorité yézidie. En réalité, « cinq des victimes étaient chrétiennes », rapporte Sa Béatitude Louis Raphaël Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens.


Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque, mais les milices chiites musulmanes, qui luttent contre les pratiques qu'elles considèrent comme allant à l'encontre de leur interprétation stricte de l'islam, sont soupçonnées d'avoir été à l'origine des multiples agressions contre les magasins et les cafés vendant de l'alcool constatées tout au long de l'année.

Préparer Noël avec courage et espérance

La violence en Irak est revenue à son plus haut niveau depuis cinq ans, marquée par des attentats et des enlèvements. « Actuellement, le combat est sectaire entre chiites et sunnites », déplorait fin novembre Louis Sako, lors de l'assemblée plénière de la Congrégation pour les Églises orientales à Rome. « Et les mêmes tensions existent sans doute en Syrie. Il y a deux axes : l'Iran, l'Irak, le Liban et la Syrie qui soutiennent les chiites, et l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie qui soutiennent les sunnites. Tous sont musulmans, ils devraient parvenir à un accord et à un dialogue, car cette lutte fratricide est une grande perte. Les gens meurent et les infrastructures sont détruites ».

C'est dans ce contexte difficile que les chrétiens irakiens préparent Noël. « Nous organisons beaucoup de choses pendant cette période de l'Avent », explique encore le patriarche des Chaldéens. « Des retraites, des veillées de prières, des rencontres autour de la méditation de l'Évangile, mais aussi des aides aux familles pauvres (450 cette année). Nous allons fêter Noël avec beaucoup de courage et d'espérance. Ce message se vit dans les difficultés mais il nous apporte un réconfort ».

Les musulmans doivent rejeter la violence

Lors d'une conférence prévue vendredi 13 décembre à l'université Urbanina à Rome – à l'initiative du Projet pour la liberté religieuse du Berkley Center de l'université Georgetown (Washington) – Sa Béatitude Louis Sako devrait à nouveau protester contre « ceux en Occident qui encouragent l'émigration des chrétiens ». « Chaque mois, des familles qui vivent dans de bonnes conditions économiques quittent le pays pour de bon. Beaucoup de jeunes chrétiens, en particulier ceux qui sont bien éduqués, fuient », regrette-t-il, citant l'estimation récente du Haut Comité des Nations unies pour les réfugiés selon laquelle 850 000 chrétiens irakiens ont quitté le pays depuis 2003.

À ses yeux, « il est également essentiel que les musulmans non seulement rejettent la violence contre les chrétiens mais également qu'ils promeuvent la concorde civile et la liberté religieuse dans leurs sociétés. La plupart d'entre eux sont bons et non violents. Ils ne sont pas d'accord avec les extrémistes, mais ils ont également peur d'agir publiquement. Or ils doivent le faire. J'invite nos amis musulmans du Moyen-Orient à participer à une action commune pour « une parole commune ».

Aider les musulmans à comprendre notre foi

Quant aux chrétiens du Moyen-Orient, le patriarche des Chaldéens les appelle à « tenir fermement à leurs terres ancestrales, à maintenir leur présence historique et à ne pas fuir vers l'Occident » pour « poursuivre leur témoignage, et, par leurs difficultés et leurs souffrances, à être un signe d'espérance et de paix pour leurs concitoyens ». « Nous, chrétiens, devons également trouver des réponses aux questions des musulmans comme nos pères l'ont fait au cours des périodes Omeyyades et abbassides », souligne-t-il également. « Nous devons trouver un langage théologique nouveau et plus compréhensible, en arabe, pour aider les musulmans à comprendre notre foi ».

En conclusion, Sa Béatitude Louis Sako « suggère que l'Église produise un nouveau document, adressé aux musulmans, clarifiant à la fois nos peurs et nos espoirs ». « Entre autres choses, ce document doit expliquer, dans un langage compatible avec l'islam, la magnifique doctrine de la liberté religieuse telle qu'elle est formulée dans la Déclaration sur la liberté religieuse du Concile Vatican II », avance le patriarche. « Une telle entreprise peut aider les musulmans à mieux comprendre notre foi, et pourquoi la liberté religieuse est vitale pour chaque personne et chaque société ».

« Il y a deux semaines, le pape François a rencontré dix responsables des Églises du Moyen-Orient. Il nous a dit l'Église catholique romaine "n'accepterait jamais" un Moyen-Orient sans chrétiens. Personne ne devrait accepter un tel résultat catastrophique. L'ensemble de la communauté internationale doit donc insister pour que les chrétiens restent au Moyen-Orient, non pas simplement comme des minorités mais comme citoyens jouissant d'une pleine égalité devant la loi, et donc en mesure de continuer à contribuer à la paix, la justice et la stabilité ».

Anne-Bénédicte HOFFNER  


Envoyé de mon Ipad 

Moniales de Maaloula: le Liban demande la médiation Qatar

Nouvelles diffusée par l'agence vaticane Fides

Rédaction

ROME, 9 décembre 2013 (Zenit.org) - La médiation du Qatar a été demandée par le Liban pour la libération des cinq religieuses orthodoxes du monastère Sainte-Thècle enlevées en Syrie, à Maaloula, la semaine dernière, rapporte l'agence vaticane Fides.

Certaines moniales de Maaloula sont Syriennes, et d'autres viennent du Liban.

Le général Abbas Ibrahim, chef des services de sécurité libanais, s'est rendu au Qatar, à la demande du président libanais, Michel Suleiman, le 7 décembre afin de tenter de trouver une solution à l'enlèvement des moniales.

La mission tient compte des liens existant entre l'Emirat et certaines factions armées en conflit avec l'armée régulière syrienne, précise Fides.

Le général Ibrahim aurait « contacté la chaîne de télévision Al-Jazeera afin de recueillir des informations concernant la source de la vidéo transmise par la chaîne vendredi 6 décembre, dans laquelle les moniales apparaissent, assises sur des divans dans une vaste salle alors que, sollicitées par une voix off masculine, elles prononcent des phrases rassurantes », ajoute Fides.

Elles y présentent leur enlèvement comme « une sorte d'opération humanitaire visant à les soustraire aux dangers après que la ville de Maaloula a été à nouveau occupée par les milices rebelles ».

Fides déplore des « opérations opaques de manipulation de l'information mises en place par les différentes parties impliquées dans le conflit syrien ».

L'agence vaticane rappelle qu'une revendication de la faction rebelle « Qalamun Libre » est parvenue le 6 décembre. Son porte-parole, Mohannad Abu al-Fidaa, a déclaré que les moniales ne seront remises en liberté qu'en échange de la libération de 1.000 femmes détenues dans les prisons syriennes.

Espérer la paix au Proche-Orient: le Christ peut "renverser la situation"!


Homélie du pape François (texte intégral)

Pape François

ROME, 9 décembre 2013 (Zenit.org) - Le pape François dit son espérance dans la paix au Proche-Orient: le "Christ peut renverser la situation"! Il prie spécialement pour l'Egypte, à l'occasion de la venue à Rome du patriarche copte catholique Ibrahim Isaac Sidrak qui, après son élection, a demandé et reçu la « communion ecclésiastique » du pape Benoît XVI, le 18 janvier 2013.

Le patriarche a participé à la messe célébrée par le pape François ce lundi matin 9 décembre, à 7h, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a aussi concélébré.

Le pape a spécialement prié pour que "reprennent rapidement les négociations de paix, souvent paralysées par des intérêts obscurs qui s'y opposent" et pour que la liberté religieuse soit accordée à tous: que "les chrétiens obtiennent aussi le droit de vivre sereinement là où ils sont nés, dans la patrie qu'ils aiment et dont ils sont citoyens depuis deux mille ans, afin qu'ils puissent contribuer comme ils l'ont toujours fait au bien de tous".

A.B.

Homélie du pape François

Béatitude, Éminence,

Vénérés frères dans l'épiscopat et le sacerdoce,

Chers frères et sœurs,

C'est la première fois que j'ai la joie, comme évêque de Rome, d'accueillir un nouveau patriarche venu accomplir un geste important de communion avec le Successeur de Pierre. En acceptant l'élection canonique, Votre Béatitude a aussitôt demandé la « communion ecclésiastique » avec « l'Église qui préside à la charité universelle ». Mon vénéré prédécesseur l'a volontiers accordée, en mémoire du lien avec le Successeur de Pierre que l'Église d'Alexandrie des coptes catholiques a toujours maintenu tout au long de son histoire. Vous êtes l'expression de la prédication de saint Marc l'évangéliste : et c'est précisément cet héritage qu'il vous a laissé en bon interprète de l'apôtre Pierre.

Dans la première Lecture, le prophète Isaïe (cf. 35,1-10) a réveillé en nos cœurs l'attente du retour glorieux du Seigneur. Nous entendons cet encouragement donné « aux cœurs défaillants », à ceux qui, sur cette terre bienaimée d'Égypte, font l'expérience de l'insécurité et de la violence, parfois en raison de leur foi chrétienne. « Courage, ne craignez pas ! » : voilà les paroles consolatrices qui trouvent leur confirmation dans la solidarité fraternelle. Je rends grâce à Dieu pour cette rencontre qui me permet de fortifier votre espérance et la nôtre, parce que c'est la même espérance : « … la terre brûlée… et le pays de la soif – en effet – se changeront en eaux jaillissantes » et s'ouvrira enfin « la voie sacrée », la voie de la joie et du bonheur, « et la douleur et les plaintes cesseront ». Voilà notre espérance, l'espérance commune de nos deux Églises.

L'Évangile (cf. Lc 5,17-26) nous présente le Christ vainqueur des paralysies de l'humanité. Il décrit la puissance de la miséricorde divine qui pardonne et délie tout péché lorsqu'elle rencontre une foi authentique. Les paralysies des consciences sont contagieuses. Avec la complicité des pauvretés de l'histoire et de notre péché, elles peuvent se répandre et entrer dans les structures sociales et dans les communautés, au point de bloquer des peuples entiers. Mais le commandement du Christ peut renverser la situation : « Lève-toi et marche ! »

Prions avec confiance pour que, en Terre sainte et dans tout le Moyen-Orient, la paix puisse toujours se relever des coups d'arrêt récurrents et parfois dramatiques qui lui sont portés. Que se taisent pour toujours les inimitiés et les divisions. Que reprennent rapidement les négociations de paix, souvent paralysées par des intérêts obscurs qui s'y opposent. Que de réelles garanties de liberté religieuse soient enfin accordées à tous, et que les chrétiens obtiennent aussi le droit de vivre sereinement là où ils sont nés, dans la patrie qu'ils aiment et dont ils sont citoyens depuis deux mille ans, afin qu'ils puissent contribuer comme ils l'ont toujours fait au bien de tous. Que le Seigneur Jésus, qui a connu la fuite avec la Sainte famille, et qui a été hébergé sur votre généreuse terre, veille sur les Égyptiens qui cherchent dignité et sécurité sur les routes du monde.

Continuons notre marche, en cherchant le Seigneur, en cherchant de nouvelles routes, de nouvelles voies pour nous approcher de lui. Et, s'il s'avérait nécessaire de faire un trou dans le toit pour que tous puissent s'approcher du Seigneur, que la charité créative de notre imagination nous y aide : il s'agit de trouver et construire des routes pour la rencontre, des routes de fraternité, des routes de paix.

Quant à nous, nous désirons « glorifier Dieu », en remplaçant nos craintes par notre étonnement : aujourd'hui encore, nous pouvons voir des « prodiges ». Le prodige de l'Incarnation du Verbe et, donc, de l'absolu de Dieu qui se fait proche de l'humanité : c'est là que se situe le mystère de l'Avent. Que votre père Athanase le Grand, si proche de la Chaire de Pierre dans la basilique du Vatican, intercède pour nous, avec saint Marc et saint Pierre, et surtout avec la Mère de Dieu, l'Immaculée et la Toute-Sainte. Qu'ils nous obtiennent du Seigneur la joie de l'Évangile, donnée en abondance aux disciples et aux témoins. Ainsi soit-il.

Traduction d'Hélène Ginabat

Et les chrétiens du Liban ? - Nagib AOUN - L'Orient-Le Jour-9/12/2013

Et les chrétiens du Liban ?

Que l'islam soit en crise, qu'il traverse aujourd'hui la période la plus sombre de son existence, plus personne ne songerait à le nier. La situation est d'autant plus dangereuse qu'elle englobe inévitablement les États de la région et se traduit par des conflits aigus entre régimes d'obédiences communautaires opposées. Avec, en toile de fond, une hydre jihadiste tentaculaire qui menace autant les sunnites que les chiites.

La tragédie syrienne a constitué, en quelque sorte, une boîte de Pandore révélatrice : de ses tréfonds ont surgi tous les malentendus, toutes les haines accumulées au fil des siècles, une explosion dont les éclats ne pouvaient qu'atteindre le Liban à l'équilibre confessionnel fragile.

C'est là précisément notre propos : l'implication du Hezbollah chiite dans la guerre syrienne aux côtés des forces du régime et l'appui fourni par les courants sunnites à la rébellion ont révélé la profondeur des divergences qui meurtrissent l'islam libanais et l'importance des allégeances à l'Iran et à l'Arabie saoudite qui en découlent.

Une fracture qui met à mal le projet de société issu du pacte national qui a forgé l'indépendance du Liban et dont les chrétiens ont été les initiateurs, les grands défenseurs. Non au chant des sirènes occidentales, non au chant des sirènes arabes, tous unis dans une même entité, le Liban : voilà la formule sur laquelle s'étaient entendus chrétiens et musulmans en 1943 et qui était supposée préserver le pays du Cèdre des influences et pressions externes. Où en sommes-nous 70 ans plus tard ? Une société pulvérisée, des communautés qui s'épient en chiens de faïence et une implication suicidaire dans la guerre syrienne où chiites et sunnites enterrent les derniers rêves d'un islam tolérant et ouvert sur le monde.

Il y a quelques décennies, le maronitisme politique était accusé de tous les maux, soupçonné de nourrir de noirs desseins. Les années se sont écoulées, les crises ont succédé aux crises et qu'ont offert, entre-temps, le sunnisme et le chiisme politiques? Des divisions supplémentaires, une exacerbation du communautarisme, l'assujettissement à des agendas étrangers et la neutralisation de l'État par un parti qui s'est arrogé le droit de décider de la guerre ou de la paix et qui s'est fourvoyé dans la guerre civile syrienne. Conséquence naturelle : les jihadistes prennent tout le monde en otages, sunnites et chiites réunis, et, dans la foulée, se déchaînent contre les chrétiens, spectateurs et victimes d'un conflit et de haines qui les dépassent.

Le naufrage est tel qu'au sein même des communautés musulmanes des voix commencent à s'élever pour insister sur le rôle fondamental des chrétiens du Liban, garants d'une formule fondatrice seule susceptible de protéger le pays de la barbarie qui le talonne.

Pas de Liban possible sans les chrétiens, entend-on ainsi dire dans des milieux autant sunnites que chiites effrayés par l'ampleur du désastre. Mais les chrétiens, eux, englués dans leurs propres divisions, sont-ils encore à même d'en tirer les conclusions à quelques mois de l'échéance présidentielle ?



Envoyé de mon Ipad 

lundi 9 décembre 2013

L’enlèvement des religieuses de Maaloula revendiqué par « les Brigades du Qalamoun libre » | La-Croix.com

Des religieuses de Maaloula prises en otage par les rebelles syriens

Le Liban tente de trouver auprès du Qatar un appui pour la libération des religieuses orthodoxes du monastère Mar Takla de Maaloula, près de Damas, enlevées lundi 2 décembre par des rebelles islamistes. C'est dans ce cadre que le général Abbas Ibrahim, chef des services de sécurité libanais, s'est rendu à Doha, samedi 7 décembre, à la demande du président libanais Michel Sleiman, rapporte l'agence Fides.

La mission du général Ibrahim tient compte des liens existant entre l'Émirat du Golfe Persique et certaines factions armées en conflit avec l'armée régulière syrienne. Le général aurait également contacté la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira afin de recueillir des informations sur la source de la vidéo transmise à la chaîne par les ravisseurs et diffusée vendredi 6 décembre. Le document montre les religieuses assises sur des divans dans une vaste salle. Sollicitées par une voix masculine hors-champ, elles prononcent des phrases rassurantes sur leurs conditions de détention et sur leur enlèvement, présenté comme une mise à l'abri des combats.

Le kidnapping a été revendiqué par une faction jusqu'ici inconnue, « les Brigades du Qalamoun libre ». Le porte-parole du groupe, Mohannad Abu al-Fidaa, a déclaré que les moniales ne seront remises en liberté qu'en échange de la libération de 1 000 femmes détenues dans les prisons syriennes.

Avec Apic et Fides


Envoyé de mon Ipad 

Le pape encourage les chrétiens d’Égypte | La-Croix.com

CEUX « QUI, DANS VOTRE TERRE ÉGYPTIENNE AIMÉE, EXPÉRIMENTENT INSÉCURITÉ ET VIOLENCE, PARFOIS À CAUSE DE LEUR FOI CHRÉTIENNE »

Le pape François a concélébré lundi 9 décembre la messe avec le patriarche des Coptes catholiques d'Alexandrie, Ibrahim Isaac Sidrak, plaidant à nouveau pour le maintien des chrétiens en Orient et encourageant les Égyptiens qui vivent « insécurité et violence en raison de leur foi chrétienne ».

Lors de son homélie, le pape a demandé « la reprise rapide des entreprises de paix souvent paralysées par des oppositions et d'obscurs intérêts, et des garanties réelles de liberté religieuse pour tous, en même temps que le droit pour les chrétiens de vivre sereinement là où ils sont nés, dans la patrie qu'ils aiment, comme citoyens depuis deux mille ans, pour contribuer comme toujours au bien de tous ».

Les coptes-orthodoxes et catholiques en Égypte sont parfois perçus comme des alliés des militaires contre les Frères musulmans.

Les relations entre le Vatican et les autorités sunnites de l'université Al-Azhar du Caire se sont récemment réchauffées et le pape François a multiplié les déclarations de respect envers l'islam.

Le pape a déploré le sort de ceux « qui, dans votre terre égyptienne aimée, expérimentent insécurité et violence, parfois à cause de leur foi chrétienne », et de ceux qui choisissent de « chercher la dignité et la sécurité en partant sur les routes du monde » rejoignant la vaste diaspora sur les cinq continents.

« Prions avec confiance pour que la paix en Terre Sainte et dans tout le Proche-Orient puisse toujours se relever des coups d'arrêt récurrents et parfois dramatiques qui lui sont portés », a-t-il ajouté.

De son côté, le patriarche Sidrak a rappelé l'épisode célèbre de la fuite en Égypte, rapportée par les Évangiles, où Joseph, Marie et Jésus fuient « les persécutions d'Hérode » en Judée. « Ce coin de terre entre le désert et le Nil a connu et connaît encore le douloureux drame de tant de personnes désireuses d'être écoutées et accueillies », a-t-il dit. Une allusion semble-t-il à la fois aux Égyptiens chrétiens persécutés et aux immigrants, comme les Érythréens, qui fuient leur pays en passant par l'Égypte.

Les catholiques coptes égyptiens sont évalués à 250 000 fidèles. L'Église orthodoxe copte, la plus grande d'Orient, rassemble entre 6 et 7 millions de fidèles.

Avec AFP et Radio Vatican


Envoyé de mon Ipad 

As-Safir Newspaper - محمد بلوط : رئيس الاستخبارات الفرنسية السابق: بندر يسلح «الجهاديين» في لبنان

L'ex chef des services des renseignements francais : le prince saoudien Bandar arme les jihadistes au Liban 

As-Safir Newspaper - محمد بلوط : رئيس الاستخبارات الفرنسية السابق: بندر يسلح «الجهاديين» في لبنان

«في لبنان يظهر أن كل المجموعات الجهادية التي بايعت القاعدة، المتمركزة في المخيمات الفلسطينية قرب صيدا وطرابلس، تتلقى تمويلها بشكل أساسي من الأمير بندر بن سلطان. (رئيس الاستخبارات السعودية) الذي يقود سياسته الإقليمية منفرداً ومستقلاً عن أشقائه وأبناء عمومته». 
غيض من فيض من كتاب «الاستخبارات الفرنسية: الرهانات الجديدة» الصادر قبل أيام. كاتبه ليس رجلاً عادياً. برنار سكاوارسيني انتظر انصراف نيف وعام على مغادرته رأس الإدارة المركزية للاستخبارات الفرنسية الداخلية، كي يخلع قفازات التحفظ والصمت الذي يفرضه المنصب، ويجاهر تحت الضوء بما كان الجواسيس يهمسون به في الظل ضد السياسة الفرنسية في سوريا والتحالف مع قطر والسعودية، وتعرجات الأليزيه الخطرة في تسليح المعارضة السورية. سكاوارسيني «يروي حرب الجميع ضد الجميع»، في أجهزة الاستخبارات الغربية من اجل الأسواق والصفقات الكبيرة، لكنه يتناول هواجس الاستخبارات بعودة المئات من الأوروبيين المقاتلين في سوريا أحياءً. 
وأيضا يأتي على الأدوار السعودية والقطرية، حيث يحضر بندر بن سلطان في دعم الجماعات «الجهادية»، في قوس الأزمات الممتد من أفغانستان فالمتوسط السوري اللبناني، فمصر، فشمال أفريقيا: «فقطر الشريك التجاري والسياسي الكبير لفرنسا متهمة بتمويل إذا لم نقل بتسليح الجماعات الإسلامية المقاتلة في أفريقيا، ضد الجيش الفرنسي». وتستخدم قطر الجمعيات غير الحكومية، لإخفاء وتمرير الدعم اللوجستي وتجنيد وتدريب الجماعات «الجهادية». 
وأبعد من المعسكرات التركية والأردنية تعمل هذه الإستراتيجية على رفد جبهات «الجهاد» العالمي بالمقاتلين، الأكثر انضباطاً وحماساً، وخصوصاً سوريا «نعلم جيداً اليوم أن الجنوب الليبي، قرب مدينة سبها، أصبح عمقاً إستراتيجياً للجماعات الجهادية، يحتضن معسكرات تدريب يشرف عليها باكستانيون ومصريون ويمنيون، وقد تحولت إلى حصن لجماعات لا تقاتل في أفريقيا وحدها، وإنما في سوريا والعراق». 
السعوديون لهم دورهم تمويلاً وتدريباً. ولتنظيم «الجهاد» السوري عاد السعوديون إلى وصفاتهم القديمة التي استخدموها في أفغانستان والبوسنة «ففي 22 آذار العام 2013 نظمت الاستخبارات الهولندية والبريطانية والبلجيكية والفرنسية اجتماعاً في دبلن لإطلاق صافرة الإنذار. ورأى المجتمعون أن أعداد مواطنيهم المقاتلين في سوريا يعد بالمئات في صفوف الجماعات الأكثر تطرفاً. في لندن وفي بروكسل بعثت الشبكات نفسها التي استخدمت في الجهاد الأفغاني والبوسني والشيشاني. إن مخاوف الاستخبارات تنبعث من احتمال عودة هؤلاء إلى أوروبا. في هذا السياق كيف يمكن تقييم ما تقوم به قطر والسعودية، وممالك نفطية أخرى، اعتادت هي الأخرى تمويل الإرهاب؟ هل يمكن وصف هذه البلدان بالصديقة، بينما تعمل موضوعياً ضد المصالح الفرنسية؟». 
ويضيف «نحن نعلم منذ 20 عاماً أن مصارف سعودية ومصرية وكويتية مولت الجماعات الإسلامية في مصر والجزائر. وكانت حقائب الأوراق النقدية تمر بجنيف ولوغانو وميلان عبر منظمات غير حكومية إنسانية وشركات تجارية وهمية. ولكننا نشهد اليوم إعادة تشكيل شبكات التمويل بشكل أكثر تعقيداً وكمالاً. البعض منها يأتي من السعودية والبعض الآخر من قطر الأكثر حماساً. وقد تحولت قطر إلى معلمة كبيرة في أساليب الهندسة المالية العالمية التي تمر عبر صناديق مالية أو استثمارات، لكنها تصب كلها في النهاية في خدمة شبكات من الجمعيات التي تتصل بجماعات مسلحة». 
يظهر سكاوارسيني، في كتابه، عمق الخلافات بين وزارة الخارجية الفرنسية والأجهزة الأمنية الفرنسية. وتتضح الآن أسباب التعرجات التي سلكتها الديبلوماسية الفرنسية خلال الربيع الماضي. قدم الرئيس فرنسوا هولاند تعهدات بتسليح المعارضة، أقواها في آذار الماضي، ثم تراجع عنها لاحقاً، تحت ضغط الأجهزة الأمنية التي حذرت من تركيبة المعارضة السورية وهيمنة الجماعات «الجهادية» مبكراً على العمل العسكري وعلاقة نواتها «الجهادية» بشبكة عابرة للقارات، تهدد المصالح الفرنسية. 
سكاوارسيني عمل على تفكيك الديبلوماسية الفرنسية إزاء سوريا والرهانات الخطأ على سقوط النظام، وتفسير الاندفاعة الكبيرة التي قام بها وزير الخارجية لوران فابيوس نحو قطع أي اتصال ديبلوماسي وأمني بدمشق، وحرمان الأجهزة الفرنسية من تفقد الأرض ومتابعة الأحداث، والتعاون مع الاستخبارات السورية ضد الإرهاب في فرنسا. ويقول «منذ وصول لوران فابيوس إلى الخارجية قطعت كل الجسور مع دمشق، لأن باريس كانت تراهن على سقوط سريع للنظام. كانت تلك حسابات محفوفة بالمخاطر، لم يبق (الرئيس) بشار الأسد في موقعه فحسب بل إنه خرج أقوى من السابق، بعد أزمة الكيميائي، بمعية حليفه الروسي. إن إدارة الديبلوماسية الفرنسية للأزمة السورية، يتناقض مع كل منطق، لم نتمكن من فهم الدوافع التي تعمل من خلالها ديبلوماسيتنا، وخصوصا ما الفائدة منها». 
ويغامر سكاوارسيني بتقديم إجابة «فالسياسة الخارجية اليوم ما عادت حكراً على الدولة والحكومة، إذ تعبرها كلها الجمعيات غير الحكومية والمجموعات الإعلامية الكبرى، وهي مجموعات لم يعد محور عملها الإعلام، وإنما التأثير الإيديولوجي والإستراتيجي». 
ويبدو أن سكاوارسيني يشير إلى الدور الكبير الذي لعبته صحيفة «اللوموند» في التحريض على الحرب ضد سوريا وفي دفعها الخارجية الفرنسية إلى تبني تحقيق صحافي عن استخدام الكيميائي في ريف دمشق، وتحويل «ريبورتاج» إلى مادة مرافعة قانونية ضد النظام السوري ودلائل تضاف إلى الملف الاتهامي، ورفعه إلى الأمم المتحدة. ولعبت الصحيفة الفرنسية دوراً بارزاً في الضغط لتسليح المعارضة. ويروي سكاوارسيني مأزق الجواسيس الفرنسيين في التفتيش عن الإبرة العلمانية السورية المعارضة، في تلة القش «الجهادية» و«القاعدية» لكي يتاح لهولاند تسليحها. 
ويعيد رئيس الاستخبارات الفرنسية الفضل لجهازه في عودة الديبلوماسية الفرنسية وهولاند عن قرار تسليح المعارضة. ويقول «إنه لا يوجد جهاز أمني، فرنسي أو أجنبي، في هذه المنطقة الرمادية والصفيقة، قادر على تحديد من هو علماني أو ديموقراطي في المعارضة لكي نقوم بتسليحه أو تمويله. علينا أن نتحلى بوضوح الرؤية وبالشجاعة لكي نعترف بأننا أخطأنا كثيراً في الملف السوري، وبأن الحرب الأهلية الإقليمية المستعرة تسمح للقاعدة والجماعات التي تندرج في تيارها بأن تتوسع وتنتشر بطريقة ممنهجة ومتواصلة في الشرق الأوسط. ففي مواجهة الأزمة السورية ينبغي على الاستخبارات الفرنسية أن تستخدم كل معجزاتها. ونحن نعلم تماماً أن بين من يعارضون بشار الأسد بالسلاح يوجد إسلاميون من المغرب، ليبيا، العراق، مصر، أفغانستان، باكستان، والشيشان وداغستان، ومن الممكن أن نحصي بينهم المئات من الفرنسيين. هؤلاء المحاربون المجربون يخوضون حرباً دينية، لاستئصال نظام لا يعجبهم. هل أن دورنا ومصلحتنا هو أن نسلح هؤلاء الناس الذين لا يبدون كبير إعجاب بقيمنا الديموقراطية والعلمانية أيضا؟». 
ويروي المأزق الفرنسي خلال زيارة هولاند إلى الجزائر، العام الماضي، ولقائه الرئيس عبد العزيز بوتفليقة حيث «تحدث هولاند مطولا عن ضرورة التعاون لاحتواء اندفاعة الجهاديين في مالي، وتهديدها منطقة الساحل الأفريقي، فرد عليه بوتفليقة نحن متفقون على مكافحة الجهاديين في الساحل لكن لماذا تحرصون على مساعدتهم وحتى تسليحهم في سوريا؟». 
ويبدو أن النصائح لم تمر من دون مقاومة في الخارجية الفرنسية «تعهد اريك شوفالييه، مدير الملف السوري، لعدة مرات بالإشراف على تسليم الأسلحة، لتصل إلى معارضين معتدلين. بوسعنا أن نسلم أكياس أرز، أرجوكم، لكن لا تخلطوا بين العمل الإنساني الذي يمكن التوسع في الكلام عنه هو أيضاً وبين تسليح جماعات لا يمكن التنبؤ اليوم، بمآلاتها. إن الخلط بينهما يفضي إلى مضاعفة الأخطار في قوس من الأزمات، يكفيه ما فيه من تعقيدات، وفي مناطق مشبعة بالسلاح من كل نوع. فكروا بجنودنا في مالي وفي جنوب لبنان، وبقواعدنا في أبو ظبي، جيبوتي، وأفريقيا السوداء، وبمصالحنا في مصر وليبيا وتونس. إن خطر اشتعال المنطقة واقعي، وينبغي استباقه». 
ولفهم التشديد على إبقاء التعاون الأمني مع النظام السوري الحالي ينبغي النظر إلى سوريا كعنصر تقليدي في منظومة الأمن الداخلي الفرنسي. يقول سكاوارسيني «تمثل سوريا تقليدياً، ليس ركناً مركزياً في نظامنا الأمني في المنطقة بل في إدارة التهديدات الداخلية. فبفضل التعاون المتواصل مع الاستخبارات السورية استطعنا إحباط الكثير من الهجمات التي كانت تستهدف فرنسا، ليس في لبنان فحسب وإنما على الأراضي الفرنسية أيضاً». 
ويروي سكاوارسيني «بناءً على طلب رئيس هيئة الأركان لدى الرئاسة الفرنسية الجنرال بنوا بوغا وللمساعدة على تفادي عدد من الهجمات التقيت مسؤولين كبار في حزب الله، بوساطة من الاستخبارات السورية، ينبغي أن نتذكر على الدوام أن رجال الاستخبارات كالفيلة يتمتعون بذاكرة قوية». 
ما الخطر الإرهابي الذي تواجهه فرنسا، يقول سكاوارسيني «حالياً يأتي التهديد الكبير من الإسلام الرادياكالي السني، من دون أن نهمل البعد الشيعي طبعاً، وحزب الله. لكن الإشارات الإنذارية الأقوى تأتي من حركة متنوعة، جذعها الإيديولوجي حركة الإخوان المسلمين. هل بوسعنا أن نتصدى للظاهرة كفرنسيين؟ بوسعنا أن نشك بذلك، ولكن بمساعدة أجهزة الاستخبارات الأخرى تعلمنا أن نحيط باتساع ذلك التهديد» ومنها طبعا الاستخبارات السورية. 


Envoyé de mon Ipad 

Syrie : L’église d’Orient appelle à prendre les armes ?!!

Mgr Khoury a dit que ces rumeurs sont fausses et qu'il n'a jamais lancé un appel aux chrétiens de prendre les armes. http://www.elnashra.com/news/show/690718/%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%B7%D8%B1%D8%A7%D9%86-%D9%84%D9%88%D9%82%D8%A7-%D8%A7%D9%84%D8%AE%D9%88%D8%B1%D9%8A-%D9%86%D9%81%D9%89-%D9%86%D9%82%D9%84-%D8%B9%D9%86%D9%87-%D8%A8%D8%B4%D8%A3%D9%86-%D8%AF%D8%B9%D9%88%D8%AA%D9%87-%D9%85%D8%B3%D9%8A%D8%AD%D9%8A%D9%8A- Selon son site officiel sur Facebook, il dit: المطران لوقا الخوري ينفي ما نسب اليه من تصريحات لصحيفة " الزمان " و يؤكد على وجوب الحذر من تداول اي خبر بهذا الوقت العصيب الذي تمر به المنطقة و الجدير بالذكر أن المكتب الاعلامي لبطريركية الروم الأرثودوكس كان قد نفى أي أتصال لغبطة البطريرك اليازجي مع قناة BBC في وقت سابق..
Près d'un quart de millions de lecteurs ont deja lu la  nouvelle suivante :
"L'église d'Orient appelle à prendre les armes !"
Lucas al-Khoury, évêque adjoint au Patriarche orthodoxe grec d'Antioche et de tout l'Orient.

المطران لوقا الخوري نفى ما نقل عنه بشأن دعوته مسيحيي سوريا لحمل السلاح

النشرة- السبت 07 كانون الأول 2013،   آخر تحديث 19:44

نفى المعاون البطريركي في بطريركية انطاكيا وسائر المشرق  للروم الأرثوذكس المطران لوقا الخوري في حديث تلفزيوني ما نقلته عنه صحيفة "الزمان" بشأن دعوته الشباب المسيحي في سوريا لحمل السلاح للدفاع عن المقدسات.
وقال: "ان يدافع الشباب عن بيوتهم هذا حقهم وانا ادافع عن كنيستي بالطريقة التي أجدها مناسبة والشباب لم تعد تتحمل ما يحصل في بيوتها وهذا موقفي الشخصي".
واشار الى ان المعارضة أحرقت البيوت وقامت بهذا العمل المشين في معلولا.

Lucas al-Khoury, évêque adjoint au Patriarche orthodoxe grec d'Antioche et de tout l'Orient.Syrie : L'église d'Orient appelle les siens à prendre les armes pour se défendre !
« Tout jeune chrétien capable de porter les armes pour défendre la Syrie, les églises et les couvents qui font l'objet de destruction au main des groupuscules armés », a lancé l'évêque Lucas al-Khoury, l'adjoint au Patriarche orthodoxe grec d'Antioche et de tout l'Orient, dans un appel qui est le premier du genre depuis l'éclatement de la crise syrienne.
Selon lui, les jeunes insistent pour agir face aux agressions méthodiques infligées aux régions chrétiennes et qui, d'après lui, ont pour but d'effacer l'identité culturelle et historique des Chrétiens.
« Nous n'allons pas rester les bras croisés et nous ne sommes pas non plus un souffre-douleur. Nous avons beaucoup de jeunes qui nous ont demandé d'agir. Nous attendons les prescriptions du patriarcat, nous allons attendre deux jours, mais pas plus pour entamer notre action… Nous étions un peuple de prière et de paix, mais avec des gens pareils, ni la prière, ni la paix n'y font quelque chose », a déclaré l'adjoint.
« Les Chrétiens ne quitteront la Syrie que de leur plein gré, ils sont attachés à leur terre… Le Christianisme et l'Islam cohabitent ensemble depuis 1600 ans », a ajouté le religieux, demandant aux organisations humanitaires internationales de faire pression sur les pays qui arment et envoient les miliciens.
Selon l'évêque al-Khoury, les miliciens veulent vider la Syrie non seulement des Chrétiens mais de tous les gens, ils veulent « tuer les gens qui ne les soutiennent pas ». Plus de 40 églises et lieux de culte chrétiens ont été détruits et saccagés à travers toute la Syrie, ce qui a amené l'évêque à accuser les organisations internationales d'être de mèche dans la conspiration contre la Syrie : « Qu'a donc fait l'organisation des Nations Unies pour la Syrie ? Qu'elle s'efforce de stopper le flux des armes en Syrie et qu'elle fasse pression sur les pays qui soutiennent les miliciens et les poussent au combat ! », s'est interrogé al-Khoury, en allusion à l'Arabie saoudite, en particulier…


Envoyé de mon Ipad 

dimanche 8 décembre 2013

Rappel : L’exode des chrétiens, une souffrance pour les Églises d’Orient »

Les responsables catholiques orientaux sont réunis depuis mardi 19 novembre au Vatican, où le pape les recoit ensemble jeudi, pour la première fois.

Ballottées par l'instabilité du monde arabe et fragilisées par l'exode de nombreux fidèles, ces Églises issues des temps apostoliques s'interrogent sur leur avenir.

Confronté à « un exode de masse », il existe un réel danger « de voir le christianisme disparaître dans certaines régions ». Une fois n'est pas coutume, ce constat n'émane pas d'un spécialiste de l'Orient chrétien mais d'une ministre britannique, qui plus est musulmane.

Dans un long réquisitoire contre les « persécutions » et les « punitions collectives » infligées aux chrétiens en Syrie, en Iran ou au Pakistan, Sayeeda Warsi, chargée des religions au sein du gouvernement britannique, et numéro deux des affaires étrangères, a formulé ce constat la semaine dernière devant l'Université Georgetown à Washington : « Guerres civiles, troubles sociaux, transition politique ou encore terrorisme » contribuent à fragiliser les chrétiens dans ces pays où la foi est trop souvent utilisée « en appui » des divisions, a-t-elle argumenté, en référence aux courants islamistes en plein essor au Proche-Orient.

Assez naturellement, ce thème de l'émigration des chrétiens imprègne la rencontre organisée cette semaine à Rome avec tous les responsables des Églises orientales catholiques, patriarches et archevêques majeurs en tête, similaire à celle qui s'était tenue en 2009 autour de Benoît XVI.

PRÉSERVER LEUR IDENTITÉ EN DIASPORA

« Chaque jour, deux ou trois familles quittent le pays, alertait il y a quelques jours le patriarche chaldéen Louis-Raphaël Sako, sur les ondes de Radio Vatican. Cela signifie que des ambassades étrangères leur donnent des visas. Dans toutes les paroisses, des gens viennent demander des certificats de baptême pour pouvoir partir. Ceux qui sont menacés ont, bien sûr, le droit de se réfugier à l'étranger mais d'autres quittent des régions sûres, dans le Nord de l'Irak parce qu'ils ont peur de l'avenir, de l'instabilité ». Or, leur présence est « vitale » pour l'équilibre du pays, souligne ce primat qui redoute de voir le Moyen-Orient « se vider » de ses chrétiens.

À la tête de l'Église melkite, affaiblie, elle, par l'embrasement de la Syrie, le patriarche Grégoire III Lahham partage cette analyse. Selon lui, 450 000 chrétiens syriens auraient déjà été déplacés par le conflit, dont plus de 40 000 au Liban. Cet exode a pris de telles proportions qu'il risque d'éclipser d'autres sujets forts pour ces Églises, notamment politiques – le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, préside ce matin une messe pour la paix et la réconciliation en Terre Sainte, Syrie, Irak, Égypte – mais aussi pastoraux – c'est par une séance plénière consacrée à l'héritage de Vatican II dans les Églises orientales, en particulier en matière de formation et de liturgie, que s'est ouverte, mardi, la rencontre.

Mais pour beaucoup, les priorités sont ailleurs : un responsable du Patriarcat copte-catholique reconnaît que sa communauté est davantage préoccupée par la « nécessité d'établir de nouvelles paroisses à l'étranger », soucieuse de préserver l'identité copte et égyptienne parmi la diaspora.

OECUMÉNISME ET DIALOGUE INTERRELIGIEUX

Confrontées à des lendemains incertains, ces Églises éprouvées subissent le poids de l'incertitude. « S'agissant de l'avenir de la Syrie, nous ne sommes pas prophètes », témoigne Mgr Maroun Lahham, vicaire patriarcal latin en Jordanie, dont l'Église ne cesse de venir en aide aux réfugiés. « Les vraies décisions, elles, se prennent à Washington et à Moscou, pas à Damas », déplore l'évêque.

Au fond, pour ces Églises, l'enjeu de cette rencontre réside dans une vision commune de leur avenir, même si leurs situations sont loin d'être interchangeables. « L'urgence, c'est la question syrienne, et à travers elle la présence chrétienne au Moyen-Orient », confirme le P. Fadi Daou, chargé de l'œcuménisme et du dialogue interreligieux dans l'Église maronite. « Nous n'attendons pas des solutions toutes faites de la part du Vatican. L'intérêt, c'est aussi que le pape entende d'une manière directe la voix des pasteurs. Ce dialogue peut aboutir à une meilleure connaissance de nos difficultés et à un plus grand soutien en faveur de la présence chrétienne ».

Ce futur, le patriarche Sako le soumet à deux conditions. En premier lieu, une plus grande unité entre catholiques et orthodoxes, liés par un destin commun : « Je fais assumer à tout le monde la responsabilité de la réalisation de cette unité, notamment aux patriarches d'Orient », déclarait-il en septembre, après avoir proposé au primat de l'Église assyrienne d'Orient de conduire ces Églises sœurs vers la pleine communion.

Seconde urgence : renforcer l'unité islamo-chrétienne pour contrer l'intégrisme. « Les condamnations et les protestations ne suffisent plus. Il faut faire en sorte que les chrétiens puissent rester sur cette terre dont ils sont originaires ». Et agir vite, « car le volcan risque d'entraîner tout dans son éruption. »

Anne-Bénédicte Hoffner et François-Xavier Maigre

La Croix



Envoyé de mon Ipad