Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 18 mai 2014

Lettre ouverte au patriarche Raï - L'Orient-Le Jour

Lettre ouverte au patriarche Raï - L'Orient-Le Jour

OLJ- 17/5/2014-Lettre ouverte au patriarche Raï

Votre Éminence,
Fort du rôle de rassembleur que le patriarcat maronite a toujours assumé, spécialement dans les étapes délicates qui ont accompagné dans cette région du monde l'histoire des maronites en particulier et des chrétiens en général, et de sa profonde conviction, après la création de la République libanaise en 1943, de la nécessité de toujours respecter les différentes échéances constitutionnelles et de veiller à ce qu'elles se tiennent aux dates prévues, spécialement s'agissant de l'élection présidentielle, le patriarcat maronite a toujours appelé les députés chrétiens sans distinction à se présenter aux dates de convocation à l'Assemblée nationale pour choisir, selon leurs consciences, la personnalité la plus apte à remplir cette fonction de premier plan sur l'échiquier national, et ce en votant de façon effective et en respectant naturellement les choix démocratiques qui sont les leurs. Mais il a toujours été entendu que le blocage de cette élection par certains, par absentéisme ou par un refus prémédité de voter, va à l'encontre des orientations patriarcales fondamentales, et aucune interprétation pour justifier un telle attitude ne peut être tolérée car elle outrepasse les choix constitutionnels, met en danger la perduration de l'élection d'un président maronite et remet en question la solidarité interchrétienne dans son entreprise, bien que les différentes initiatives précédentes aient malheureusement échoué, et malgré la multiplicité des obstacles qui s'érigent face à lui systématiquement, chaque fois qu'il encourage le respect de la « libanisation » des choix constitutionnels.
Partant des considérations susmentionnées, je me permets de suggérer respectueusement et en toute humilité à Votre Éminence que le patriarcat maronite invite les députés chrétiens à se réunir dans les meilleurs délais possibles à Bkerké pour participer à une conférence de quarante-huit heures, à huis clos, afin de débattre exclusivement de l'échéance présidentielle. Le programme consisterait à :
1. choisir une liste exhaustive de candidats à l'élection en question (autant parmi ceux qui se déclarent candidats que parmi ceux qui pourraient être considérés comme présidentiables). Un premier tour choisirait quatre personnalités parmi celles-ci pour participer à un second tour ;
2. tenir ensuite un second tour de scrutin pour choisir deux candidats, les participants à cette conférence se prononçant ensuite, par voie de vote, sur l'une des deux alternatives suivantes :
– le maintien en lice des deux personnes élues au second tour, en leur demandant de se porter candidates officiellement à l'Assemblée nationale à la date prévue pour ladite élection ;
– le maintien uniquement de la personne qui aura obtenu le plus de voix au second tour en lui demandant de se porter candidate à la date prévue pour ladite élection.
J'espère que cette suggestion, bien que très circonscrite, aidera à dénouer les causes (du moins chrétiennes) de ce blocage institutionnel, « libanisera » véritablement l'échéance en question et perpétuera enfin le rôle historique du patriarcat maronite en tant que « conscience morale » et protecteur des valeurs démocratiques et nationales de l'entité du pays du Cèdre.
Respectueusement et filialement vôtre.



Envoyé de mon Ipad 

Sa Sainteté Aram Ier se rendra au Bahreïn et au Vatican

Sa Sainteté Aram Ier se rendra au Bahreïn et au Vatican

Sa Sainteté Aram I partira pour le Bahreïn, où il est le conférencier d'honneur de la conférence sur le « Dialogue des civilisations » lancée par Sa Majesté le Roi Hamad bin Al Khalifa.

La délégation comprendra, Son Excellence l'Archevêque Sebouh Sarkissian, le Père Mesrob Sarkissian, le représentant pour les États arabes Unis, et Mme Teny Pirri-Simonian, la vice-présidente du comité des relations œcuméniques qui présentera également un document.

Le Père Masis Choboyan, le Représentant du Catholicos pour le Koweït et les pays voisins, se joindra à Sa Sainteté pour les réunions avec la Communauté arménienne à Bahreïn.

Fin mai, le catholicos Aram Ier se rendra au Vatican et rencontrera sa Sainteté le Pape François.

samedi 17 mai 2014,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=99864


Envoyé de mon Ipad 

"L'identité melkite, entre deux mondes" Patriarche Gregorios III


L'identité chrétienne plus menacée en Occident qu'en Orient

ROME, 17 mai 2014 (Zenit.org) - L'identité chrétienne est plus menacée en Occident qu'en Orient, estime le patriarchr Grec Melkite Catholique d'Antioche et d etout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, Gregorios III.

Il est en effet intervenu sur ce thème dans le cadre de la deuxxième convention des Melkite d'Europe, qui se tient à Paris (15-18 mai).

Les travaux de la deuxième convention des Melkites d'Europe se sont poursuivis par une journée d'étude à l'Institut Catholique de Paris autour du thème de « L'Identité melkite, entre deux mondes », que le Gregorios III a développé dans sa conférence de clôture.

Gregorios III a commencé par un long développement sur les défis qui se lèvent devant cette identité melkite qu'il définit selon le résumé qu'en avait donné en son temps Mgr Neophytos Edelby (1920-1995) : « Nous sommes une Eglise, nous sommes des chrétiens ; Arabes, mais non musulmans ; Orientaux, mais non orthodoxes ; Catholiques, mais non latins. C'est notre identité spécifique. » ; avant de conclure :

« Nous sommes très jaloux de notre orientalité et de notre catholicité, de notre autonomie intérieure et de notre ecclésiologie, qui a des caractéristiques orientales (nous pourrions dire orthodoxes) et catholiques. On se rappelle les discussions, à la veille de Vatican II, aujourd'hui dépassées: catholicisme ou latinisme? (…)

« Nous sommes ici, en Occident, plus interpellés par notre identité que dans nos pays d'origine au Proche-Orient. Cette identité est, à mon avis, plus menacée en Occident qu'en Orient. (…)

« C'est vraiment une identité, non seulement entre deux mondes, mais aussi entre plusieurs mondes. C'est ce qu'exige le tissu de nos Eglises, de nos institutions, de notre vie quotidienne. C'est à travers tout cela que nous devons mettre à l'épreuve notre identité, qui est notre pain quotidien et notre habit. C'est ainsi que nous chantons: "Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ".

« Mes frères les prêtres, dans ces pays d'émigration de nos fidèles, ont une mission très difficile à cet égard. Ils sont, en effet, les vrais gardiens de notre identité melkite. « En effet, il est plus facile de préserver notre identité melkite dans nos pays d'origine que dans notre nouvelle patrie.

« Je dois exprimer ma profonde reconnaissance à nos prêtres présents en Europe, pour tout le travail qu'ils accomplissent. Ils ont toujours été des pionniers.

« De même, je dois remercier nos fidèles dans les pays d'émigration pour leur fidélité à leur identité. Merci ! Bon courage ! Surtout, je prie pour vous, afin que vous puissiez faire partager cette identité par vos enfants, par la nouvelle génération, par les jeunes qui n'ont pas eu de contacts avec l'Église-Mère dans les pays d'origine.

Comment s'y prendre? Notre Convention est l'expression de notre volonté de travailler à mettre sur pied une certaine stratégie, avec un plan et quelques jalons pour atteindre ce but. »

Les principaux jalons énoncés par Gregorios III sont :

Que les prêtres soient des prêtres missionnaires qui ne cantonnent pas  à leur paroisse

Que dans chaque paroisse soient désignés des laïcs missionnaires qui vont vers les familles qui ne connaissent pas ou ne fréquentent pas la paroisse grecque-melkite catholique la plus proche

Unifier les livres liturgiques selon les traductions validées par la commission liturgique patriarcale

Dresser les listes d'adresse des fidèles et les envoyer au patriarcat pour que chacun puisse recevoir les lettres patriarcales directement

Prévoir des fiches d'inscription

Organiser des conférences régulières sur l'héritage des Eglises orientales et l'Eglise melkite en particulier

Dresser et garder disponible – si possible en ligne sur les sites internet des paroisses – une bibliographie d'ouvrages permettant à chacun de découvrir et d'approfondir l'histoire et l'identité melkite

Créer au sein de chaque paroisse une confrérie. Si possible sous le même vocable… 

La journée d'études à l'Institut catholique a rassemblé une assemblée nombreuse et attentive qui a pu écouter les témoignages d'un panel de conférenciers venus d'horizon divers avec chacun une expérience et un regard différent :

« Le berger, l'usufruitier et le vendeur de souvenirs. Réflexions sur l'appartenance, l'héritage et l'affiliation ». Ramzi Geadea. Professeur universitaire de philosophie morale et directeur du C.I.C.E.R.F

« Témoignage d'un père de famille oriental en France : chrétien entre deux rives ». Farid Aractingi, président de Renault Consulting, président de l'IFACI et paroissien.

« L'Eglise melkite : origine et rôle oecuménique. Expérience d'un évêque dans la diaspora ». S.E. Mgr Issam Darwish, archevêque de Zahlé et de Fourzol, (Liban).

« Parcours d'un diocèse oriental en Europe : Défis, difficultés et visions ». S.E. Mgr Maroun Nasser Gemayel, évêque de l'éparchie Notre-Dame du Liban de Paris des Maronites. Visiteur apostolique des Maronites pour l'Europe septentrionale et occidentale.

« Les Melkites d'Egypte, d'un siècle à l'autre : enracinement et rayonnement ». Robert Sole. Journaliste et écrivain.

« Peut-on reconnaître une identité melkite à travers les interventions de Sa Béatitude Maximos IV au concile Vatican II ? » Maître François Sureau, écrivain et membre du conseil paroissial.

« L'identité melkite : une identité de tension ». Archimandrite Charbel Maalouf b.c., exarque patriarchal, cure de Saint-Julien-le-Pauvre (Paris)

Le texte intégral de l'intervention de S.B. Gregorios III est disponible sur le site internet du patriarcat http://pgc-lb.org/

Melkites: Ni l'Eglise sans les jeunes ni les jeunes sans l'Eglise


Melkites: Ni l'Eglise sans les jeunes ni les jeunes sans l'Eglise
Journée des jeunes de la convention des Melkites d'Europe

Anita Bourdin

ROME, 18 mai 2014 (Zenit.org) - "Ne laissez jamais mourir en vous la flamme de l'espérance!": c'est le message aux jeunes du patriarche grec melkite d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, Gregorios III, à l'occasion de la Deuxième convention des Melkites d'Europe, qui s'est tenue à Paris (15-18 mai). Il insiste sur la place et la responsabilité des jeunes: "Une Eglise sans jeunes est une Eglise sans avenir. Et des jeunes sans Eglise sont des jeunes sans avenir."

La dernière journée a commencé par la Divine Liturgie à Saint-Julien-le-Pauvre, la paroisse grecque-melkite de Paris qui célébrait les 125 ans de son affectation à l'Eglise grecque-melkite catholique.

Elle s'est poursuivie par un rallye-paper à la découverte des églises orientales de Paris avant de s'achever par une rencontre avec le patriarche Gregorios.

Commentant l'épître du jour (actes des apôtres 12) relatant la libération de Saint-Pierre, le patriarche a insisté sur l'importance vitale de la prière: "Ils étaient en prière pour Pierre…  La prière n'est pas facile: c'est difficile. "Que Ta volonté soit faite". Mais acceptons-nous la volonté de Dieu ? Et quelle est cette volonté ?"

Relatant sa visite à Maaloula, ou ailleurs en Syrie dans l'une ou l'autre des 91 églises détruites, Gregorios III a témmoigné: "Nous ne marchions pas sur des dalles ou sur des pavés mais sur des débris…" C'est pourquoi il a insité sur la force de la prière, source d'espérance: "Ne laissez jamais la flamme de l'espoir et de l'espérance s'éteindre en vous… N'ayez pas peur petit troupeau… N'ayez pas peur d'être sel et levain pour vos pays, pour le grand troupeau…"

La rencontre de l'après-midi avec les jeunes, samedi, a commencé par une brève intervention du patriarche autour d'un thème qui lui est cher : "Une Eglise sans jeunes est une Eglise sans avenir. Et des jeunes sans Eglise sont des jeunes sans avenir."

La journée a été marquée par un déjeuner donné en l'honneur de Gregorios III par l'OEuvre d'Orient, ce qui a permis au patriarche de saluer le travail de cette institution des « Chrétiens de France au service des Chrétiens d'Orient ».

Il a spécialement félicité Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'OEuvre d'Orient qui vient d'être nommé vicaire général de l'ordinaire des Catholiques orientaux en France, par le cardinal André Vingt-Trois.

Le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris et ordinaire des Catholiques orientaux en France, s'est adressé à l'assemblée.

Ce dimanche 18 mai, à 15h30, le patriarche préside la messe annuelle de l'OEuvre d'Orient à Notre-Dame de Paris. La Divine liturgie est retransmise en direct par KTO.

La réconciliation scellée à Brih - L'Orient-Le Jour

La réconciliation scellée à Brih - L'Orient-Le Jour

La réconciliation scellée à Brih

Une cérémonie pour marquer la réconciliation et le retour des chrétiens à Brih, dans le Chouf, a eu lieu aujourd'hui samedi sous le patronage du chef de l'État Michel Sleiman, une occasion de rappeler la nécessité d'une réconciliation politique au Liban et celle de l'élection d'un nouveau président dans les délais constitutionnels.

De nombreux responsables politiques, dont le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt, ont assisté à la cérémonie en présence du patriarche maronite Béchara Raï.

La ministre des Déplacés, Alice Chaptini, avait pris le 9 mai une décision visant à évacuer les maisons occupées dans le village de Brih, l'une des dernières localités de la Montagne qui n'était pas englobée dans le processus de retour des déplacés chrétiens du Chouf, à la suite de la "guerre de la Montagne" qui avait opposé les chrétiens aux druzes au début des années 1980.

La Caisse centrale pour les déplacés avait aussi été chargée de payer les indemnités qui reviennent aux occupants, afin que les biens-fonds soient restitués à leurs propriétaires chrétiens. Le village compte quelque 25 à 30 familles chrétiennes.

"Les Libanais ont toujours été les victimes de la guerre des autres. Nos expériences passées nous ont appris à nous tenir à distance des conflits régionaux. Je réitère mon attachement à la Déclaration de Baabda pour protéger le Liban des conflits régionaux et internationaux", a déclaré M. Sleiman dans son discours pour l'occasion.

"Conformément au pacte national, j'appelle au retour au Liban et à la fin de toute ingérence dans les guerres d'autrui. J'appelle aussi à l'application des décisions du dialogue national durant lequel nous avons souligné la nécessité de poursuivre l'application de l'accord de Taëf en respectant la parité au Parlement", a-t-il ajouté.

Le chef de l'État, dont le mandat expire le 25 mai, a souligné que "seul l'État, notamment l'armée libanaise, a le monopole des armes et peut défendre la patrie".

Prenant la parole, le député Walid Joumblatt a salué le rôle national du président Sleiman.

"Nous refermons la dernière blessure de la guerre des autres sur nos terres, nous tournons une page noire de notre histoire et ouvrons celle de l'avenir, avec vous nous ouvrons une nouvelle page de la coexistence", a indiqué le leader druze.

"En ce jour, vous clôturez un mandat plein de succès, malgré tous les défis et les problèmes. Vous avez fait face aux défis pour empêcher la vacance au Liban et que le pays ne glisse vers l'anarchie", a-t-il dit, soulignant que "le centrisme permet de faire face aux divisions radicales entre les camps politiques".

M. Joumblatt a par ailleurs souligné la nécessité et l'importance de la présence chrétienne dans la région.

Le patriarche maronite a de son coté salué le retour "d'une grande importance" à Brih. "La réconciliation est la meilleure des réalisations pour clore un mandat présidentiel, nous saluons aussi les efforts de M. Joumblatt dans ce but", a affirmé Mgr Raï.

"Nous attendons que le Parlement élise un président avant le 25 mai, conformément à la Constitution. Nous appelons aussi tous les Libanais à renouveler leur volonté de coexistence. Nous voulons un président qui poursuive la route de M. Sleiman, qui sache unir les protagonistes, protéger les institutions de l'État. Un président capable de guider les réconciliations entre les politiques, et de réconcilier les responsables avec la politique", a-t-il martelé.

À cette occasion, la première pierre de deux églises a été posée.

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Envoyé de mon Ipad 

patriarche maronite



Lettre ouverte au patriarche Raï
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Le Hezbollah hostile à la visite du patriarche maronite à Jérusalem | Nouvelles 3 heures
La visite du patriarche maronite Béchara Boutros Raï à Jérusalem, où il doit rencontrerle pape François la semaine prochaine, pourrait avoir des ...
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vendredi 16 mai 2014

ضريح الاب فرانس فاندرلاخت جنة في قلب الدمار ( تيلي لوميار )

la tombe du pere Franz ,un paradis au milieu des décombres

Association Pour Jérusalem - Lettre ouverte au Pape François » Chrétiens de la Méditerranée

Association Pour Jérusalem - Lettre ouverte au Pape François » Chrétiens de la Méditerranée

ASSOCIATION POUR JÉRUSALEM – LETTRE OUVERTE AU PAPE FRANÇOIS

 ASSOCIATION

«POUR  JERUSALEM »

                ***

Présidente

Danielle BIDARD-REYDET, Sénateur honoraire

Vice Présidents

Monique CERISIER-BEN GUIGA, Sénatrice honoraire

Lucien CHAMPENOIS, Ancien Diplomate

André DULAIT, Sénateur

Claude ESTIER, Sénateur honoraire

Danielle TARTAKOWSKY, Présidente d'Université

LETTRE OUVERTE  à

                                                                                                Sa Sainteté,  le PAPE FRANCOIS

                                                                                                Cité du  Vatican

                                                                                                ROME (Italie)

 

Pantin, 5 Mai 2014

Très  Saint  Père,

L'Association « Pour Jérusalem » créée en 1998 à l'initiative d'un groupe de Sénateurs représentant les principales tendances du Parlement  Français  milite depuis cette époque en vue d'une solution du problème de Jérusalem dans le cadre d'un règlement global du conflit israélo-palestinien, conformément à la justice et au Droit International . Elle fait partie de la Plateforme des ONG françaises  pour la Palestine où des Associations laïques et  des Associations d'inspiration chrétienne coopèrent dans ce but.

Notre Association, dès sa création, était fondée  sur l'idée du rôle irremplaçable de Jérusalem  pour les trois religions monothéistes, et , au-delà d'elles , pour le respect universel du Droit International. .

C'est pourquoi nous attachons une importance  très grande au voyage  que Votre Sainteté y effectuera  du 24 au 26 Mai prochains, conscients que ce voyage sera  suivi avec une extrême attention  non seulement par  les Chrétiens , les Juifs et les Musulmans , mais aussi  par l'ensemble des observateurs internationaux . C'est qu'il touche  non seulement  à la coexistence des  religions qui y ont leurs Lieux Saints, ainsi qu'à la survie  des Chrétiens d'Orient, mais aussi  à un problème de justice internationale : celui du droit du peuple palestinien  à une patrie sur la terre de ses ancêtres.

Le conflit israélo-palestinien  déclenché en 1948  a provoqué un déplacement massif de populations palestiniennes dont  les chrétiens ont été victimes comme  leurs compatriotes musulmans. Mais  leur situation de  minoritaires  a en outre entraîné une émigration qui menace  la survie même de ces communautés. Cette tendance s'est accentuée  après l'occupation de la  Cisjordanie ( y compris Jérusalem-Est) en 1967  du fait des spoliations   que subit la population palestinienne  en application de la  politique israélienne de colonisation  .

C'est le cas de Jérusalem-Est , où  selon un document émanant des Chrétiens de Terre Sainte , les autorités  israéliennes  traitent les Palestiniens comme des « immigrés dans leur propre ville »  et manipulent la réglementation du droit de résidence comme un  « outil pour le déplacement silencieux de la population » .

C'est le cas de Bethléem , symbole particulièrement fort pour les chrétiens  et autrefois centre d'une importante population chrétienne ,  dont aujourd'hui le « Mur de Séparation » construit par Israël et la politique de colonisation sont en train d'achever l'étranglement, réduisant sa zone économique  de 32 Km²  jadis à 7 Km²  aujourd'hui . Mais on pourrait en dire autant  d'un certain nombre d'îlots chrétiens  subsistant encore en Cisjordanie. Or ces antiques communautés témoignent  de la continuité du peuplement de la Palestine  depuis l'ère chrétienne, peuplement dont elles sont les authentiques descendantes de même que leurs compatriotes  convertis à l'Islam au cours des siècles suivants.

Le problème israélo-palestinien tel qu'il se présente aujourd'hui  est celui de la création d'un Etat Palestinien  conformément  aux résolutions pertinentes des Nations Unies, alors qu'existe déjà depuis 1948 un Etat d'Israël. Cet Etat, lors de l'armistice de 1949, occupait déjà  78% du territoire de la Palestine  sous mandat de la SDN, ( La Cisjordanie y compris Jérusalem-Est et Gaza n'en représentaient que 22%) . La guerre de 1967 lui a permis d'en occuper la totalité et d'y mener une politique de colonisation qui met en cause aujourd'hui la possibilité même d'un Etat Palestinien. Un tel Etat ne saurait  être viable sans une continuité territoriale  sur l'ensemble de la Cisjordanie, et Jérusalem-Est comme le centre politique, religieux, culturel et économique qu'elle a toujours été. Or l'Etat d'Israël, malgré la loi internationale, continue de considérer cette partie de la ville comme faisant partie de sa capitale.

Nous sommes persuadés que Votre Sainteté  saura éviter toute démarche ou déclaration  qui pourrait apparaître  comme une reconnaissance indirecte  de la souveraineté israélienne sur  ces territoires, notamment Jérusalem-Est.  Nous formons en outre le vœu  qu'Elle use de son autorité morale  pour rappeler le Droit International, cadre nécessaire de tout règlement négocié ainsi que la nécessaire libération des prisonniers.

Nous espérons enfin qu'Elle soulignera l'urgence d'un tel règlement et appellera l'ensemble des puissances  à y contribuer. Les  violences qui déchirent  l'ensemble du  Proche et Moyen Orient  ne doivent pas faire oublier à quel point ce conflit conditionne la paix  dans cette zone  et  le danger que représente le blocage actuel de la négociation.

Je prie Votre Sainteté de  bien vouloir agréer l'expression de mon profond respect.

 Danielle Bidard-Reydet

Sénateur Honoraire

Présidente



Envoyé de mon Ipad 

Le Point - Le Patriarche latin de Jérusalem réagit aux violences contre les Chrétiens » Chrétiens de la Méditerranée

Le Point - Le Patriarche latin de Jérusalem réagit aux violences contre les Chrétiens » Chrétiens de la Méditerranée

LE POINT – LE PATRIARCHE LATIN DE JÉRUSALEM RÉAGIT AUX VIOLENCES CONTRE LES CHRÉTIENS

De jeunes juifs extrémistes préparent-ils une attaque de grande envergure contre un site catholique durant la visite du pape en Israël et dans les Territoires palestiniens ? À moins de quinze jours de la venue du souverain pontife, cette éventualité suscite l'inquiétude des responsables catholiques de Terre sainte, du Shin Beth et de la police israélienne.

Ce dimanche, monseigneur Fouad Twal, le patriarche latin de Jérusalem, n'a pas caché sa préoccupation. Après avoir déploré la multiplication ces dernières semaines des actes de vandalisme perpétrés contre des sites chrétiens et musulmans, « des actes incontrôlés qui empoisonnent l'atmosphère de coexistence et de coopération », le plus haut dignitaire de l'Église catholique en Terre sainte a reproché aux dirigeants israéliens leur manque de fermeté : « Certes, ces actes font l'objet de condamnations verbales de la part des responsables en Israël, mais il y a peu d'arrestations », a-t-il dit, avant d'ajouter : « Le gouvernement doit s'inquiéter, car cela nuit à l'image de l'État d'Israël à l'étranger. C'est aussi une tache sur la démocratie dont Israël se réclame. »

« Néonazis hébreux »

Ces extrémistes juifs regroupés sous l'appellation de « Tag Mekhir », « le prix à payer » en français, s'en prennent régulièrement aux Palestiniens de Cisjordanie. Incendie de mosquées, de vergers, de champs, destruction de plantations d'oliviers, violences physiques contre les villageois. Il y a un peu plus d'un an et demi, ils sont passés à l'action à Jérusalem-Est et en territoire israélien. Un incident très médiatisé a eu lieu en septembre 2012, avec l'incendie du portail en bois du monastère de Latroun, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Jérusalem, ainsi que des tags sur les murs adjacents. De fait, entre 2011 et la fin du mois de mars de cette année, vingt-deux attaques ont été recensées contre des monastères, couvents, églises et autres biens appartenant au clergé.

Toutefois, depuis un mois, les choses se sont accélérées. Le 27 avril, le jour de la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II, trois actes de vandalisme et de profanation de sites chrétiens ont eu lieu en Galilée, autour du lac de Tibériade. Le même jour, le vicariat patriarcal de Nazareth recevait une lettre d'intimidation demandant à tous les chrétiens de quitter la « Terre d'Israël ». Elle était signée d'un rabbin de la région. Il y a quelques jours, cette fois devant le bureau de l'Assemblée des évêques à Notre-Dame de Jérusalem, une inscription en hébreu menaçait : « Mort aux Arabes, aux chrétiens et à tous ceux qui haïssent Israël. » Le grand écrivain israélien Amos Oz a condamné les auteurs de ces actes racistes en les qualifiant de « néonazis hébreux ». Le terme n'a pas plu au Conseil des colonies de Cisjordanie, qui a déposé une plainte contre son auteur « pour incitation au racisme ». Ambiance.

« Jésus est une ordure »

Une intervention de la police israélienne n'a pas calmé les esprits du côté catholique. Les franciscains ont accroché sur un de leurs bâtiments dans la vieille ville de Jérusalem une affiche géante souhaitant la bienvenue au pape François. « Il faut l'enlever ! » a déclaré un officier de police aux responsables de cette initiative. Motif : « Cela risque d'énerver encore plus les jeunes extrémistes. » Réponse des franciscains : « Si les autorités israéliennes veulent la décrocher, qu'elles le fassent, nous ne nous y opposerons pas. » Pour l'instant, l'affiche est toujours là.

Le principal objet de frictions est ailleurs : sur le mont Sion. Plus précisément à l'emplacement du cénacle. Un bâtiment de deux étages où, selon la tradition, se trouverait la pièce évoquée dans les Évangiles et où aurait eu lieu le dernier repas de Jésus avec les apôtres. Dans le même édifice se trouve ce qui serait le tombeau du roi David, un lieu saint juif. L'Église catholique entend récupérer au moins la salle de la dernière cène, mais nationalistes et religieux israéliens s'y opposent. Des négociations entre le Vatican et le gouvernement Netanyahou seraient sur le point d'aboutir. Le pape François va s'y recueillir. Avant lui, Jean-Paul II, lors de son pèlerinage jubilaire de l'an 2000, avait pu, exceptionnellement, y célébrer une messe. La semaine dernière, un graffiti anti-chrétien a été découvert sur un mur situé à proximité d'une église de la vieille ville signé du « Prix à payer » : « Le roi David, c'est pour les Juifs, et Jésus est une ordure. »

Reconnaissant une hausse des attaques contre des sites chrétiens, musulmans et arabes israéliens, un porte-parole de la police n'a toutefois pas voulu confirmer que le phénomène était lié à la venue du pape. En revanche, les patrons de la police ont demandé à tous leurs commandants de district de renforcer la sécurité autour des sites sensibles. Une présence sécuritaire sur laquelle a ironisé le patriarche latin : « Nous n'avons aucune raison d'avoir peur, car Israël met à notre disposition une dose nécessaire de sécurité, voire une overdose. » Il a donc appelé tous les chrétiens de Terre sainte à venir prier « sans crainte » aux côtés du pape François.

Danièle Kriegel



Envoyé de mon Ipad 

Radio Vaticana : La vieille ville de Homs évacuée de ses rebelles : le témoignage d'un jésuite sur place » Chrétiens de la Méditerranée

Radio Vaticana : La vieille ville de Homs évacuée de ses rebelles : le témoignage d'un jésuite sur place » Chrétiens de la Méditerranée

RADIO VATICANA : LA VIEILLE VILLE DE HOMS ÉVACUÉE DE SES REBELLES : LE TÉMOIGNAGE D'UN JÉSUITE SUR PLACE

(RV) Entretien- En Syrie les derniers rebelles retranchés dans la vieille ville de Homs ont enfin pu être évacués. Ils ont été emmenés en bus plus au nord de la ville, dans la localité de Dar al-Kabira, avec l'autorisation de prendre une arme légère. En tout, plus de 2000 personnes se sont retirées, parmi lesquelles des civils blessés.

Selon les rebelles, l'accord s'est également traduit par la libération de 40 alaouites -communauté à laquelle appartient le président Bachar al-Assad-, une Iranienne et 30 soldats syriens. Après ce retrait de la vieille ville, il ne restera plus de rebelles dans la cité de Homs que dans le quartier de Waer (au nord-ouest) où vivent plusieurs centaines de milliers de personnes, mais des négociations sont également en cours pour leur départ.

Ce retrait de la rébellion de cette ville symbole est un moment important dans la guerre civile qui ronge le pays. C'est à Homs en effet qu'a été lancée l'insurrection armée après la répression par le régime du mouvement de contestation populaire pacifique lancé le 15 mars 2011 Il montre que localement des solutions peuvent être négociées.

Ce déblocage est même une lueur d'espoir pour l'avenir du pays selon le père jésuite Ziad Hilal. Il est actuellement dans la vieille ville de Homs et a assisté à l'évacuation des dernier rebelles. 23 chrétiens sont encore présent sur place dans la résidence des jésuites. (Avec AFP)

En tant que religieux, il nous a demandé d'accompagner les rebelles de la sortie de la vieille ville jusqu'au nord de Homs qu'on appelle Dar al-Kabira. Chaque bus était rempli de 40 rebelles accompagnés par un prêtre et aussi par la communauté des Nations-Unies. Le personnel de l'ONU n'était pas dans le bus. Seuls les prêtres y étaient. Le contrat, c'était d'évacuer tous les rebelles de la vieille ville avec une arme légère.

On a parlé de rebelles mais on a aussi parlé de civils blessés. Est-ce que vous confirmez cette information ?
C'est ce que j'ai moi-même vu car j'étais tout le temps là-bas. Il y avait 6 femmes et des enfants comme civils. Il y avait également quelques blessés mais je ne sais pas si ce sont des civils ou des rebelles. Ils étaient à peu près 9 personnes.

Tous les rebelles ont été évacués maintenant ?
Tout à fait. Il n'y en a plus dans les vieilles villes. La vieille ville est vide. Il reste quelques civils. Il y a 23 chrétiens qui ont décidé de rester, surtout qu'ils sont dans notre résidence, la résidence du père jésuite ou le père Frans a été assassiné.

Dans quel état d'esprit et de santé sont les 23 chrétiens qui sont restés dans votre résidence ? Ils sont très contents car ce matin, les évêques de France et les religieuses sont venus accompagnés de quelques civils. Hier, pour la première fois, ils ont vu du pain depuis plusieurs années, c'est-à-dire plus de deux ans et demie. C'est la première fois qu'ils ont vu de la nourriture. Ca fait plus d'un an qu'ils n'ont pas gouté de viande. Ils mangent seulement les herbes qui sont plantées à dans les maisons. Ils étaient dans la joie de trouver quelqu'un de l'extérieur qui vienne chez eux.

Père Ziad, est-ce que vous avez l'espoir que quelques chrétiens reviennent dans la vieille ville de Homs ? Depuis hier, le téléphone n'a pas cessé de sonner. La plupart des chrétiens voulaient vraiment revenir mais le problème maintenant, c'est qu'il y a des maisons, des portes et des voitures piégées. Donc, la situation est très délicate. D'abord, il faut que les ingénieurs spéciaux entrent pour nettoyer les ordures de la guerre. Ensuite, les civils pourront rentrer. Mais malheureusement, ce qu'on a vu ce matin, c'est le désordre général. Il y a plein de gens qui sont venus à droite et à gauche. Il y a des voyous qui rentrent pour voler les maisons. Il y a du pillage. Les Églises sont détruites. Pas complètement, on peut les restaurer mais ça va couter beaucoup d'argent et beaucoup de temps.

Père Ziad, est-ce que vous avez l'espoir qu'après cet accord entre le régime et les rebelles à Homs, que d'autres situations sur le terrain se débloquent localement et que du coup, un espoir d'une solution négociée puisse petit à petit s'installer dans le pays ?
C'est ce que le Père Frans Van der Lugt a espéré. Il disait toujours « ce n'est pas la force ni les armes qui vont parler. Ce sont les accords ». Ca veut dire la réconciliation. Il n'y a pas d'autres chemins pour nous. Nous l'avons vu, ça fait deux ans et demi à peu près qu'il y a le combat à Homs, dans la vieille ville. Cela ne peut se terminer que par un accord. C'est la seule solution, non seulement pour Homs mais aussi pour toute la Syrie.

Au-delà de cet accord, est-ce que vous avez le sentiment que les deux camps sont prêts à faire de concessions et sont fatigués de cette guerre ?
L'image qu'on a vu hier à propos des frontières entre les rebelles et l'armée officielle, c'était une belle image. Ils se parlent entre eux. Il y a même quelqu'un de l'armée qui donne à manger aux rebelles. Nous ne sommes qu'un seul peuple. Il faut trouver un moyen pour construire la paix. Il y a des ponts à remettre dans ce pays. C'est ça qui est très important à nos yeux et les deux camps sont fatigués. Ils ont perdu tant d'hommes, de femmes et d'enfants à cause de la guerre.

Selon vous, est-ce que cette évacuation de la vieille ville de Homs est un tournant dans la guerre et une porte qui s'ouvre vers un avenir meilleur ?
Oui, bien sûr parce que c'est grâce à l'intervention de l'ONU, à l'intervention des religieux et à l'intervention de la Communauté Internationale pour cesser de délivrer les armes aux mains des syriens. Et j'ai moi-même vu des enfants, des rebelles enfants qui portent des armes. Ça veut dire que si on revient trois ans en arrière, ils avaient quoi ? 13-14-15 ans. Ils ne savent rien. Ils ne savent pas pourquoi ils sont là ni qui ils combattent. Ils ont des idées intégristes. C'est très difficile.

Quel va être désormais l'avenir pour ces rebelles qui ont été évacués ?
Le problème, c'est qu'ils sont allés au nord. Le nord, c'est aussi le combat où ils vont dire qu'il faut avoir un accord avec le gouvernement ou ils vont continuer la guerre jusqu'au bout. Ça veut dire plus d'armes, plus de cadavres et plus de destruction. En même temps, je voudrais vraiment faire un appel à la Communauté Internationale, surtout aux Églises dans le monde afin de reconstruire les Églises et les maisons des gens dans la vieille ville. Ça fait trois ans que l'on voyage à droite et à gauche. On a fait plusieurs rencontres et il y avait toujours cette idée d'aider les syriens, les chrétiens à reconstruire les Églises et les maisons. Et le moment est venu ».

On se souvient que de Homs était parti le début de la guerre, la contestation au pouvoir. C'est de Homs que va pouvoir se reconstruire la Syrie ?
C'est le premier pas. Donc, il ne faut pas avoir peur. Il faut commencer le chemin et marcher.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 15 mai 2014

Le grand mufti du Liban propose un pacte islamo-ch

Le grand mufti du Liban propose un pacte islamo-chrétien pour protéger le pays

http://fr.radiovaticana.va/news/2014/05/14/le_grand_mufti_du_liban_propose_un_pacte_islamo-chrétien_pour_protéger/fr1-799260

Raï : L’idée de vacance du pouvoir présidentiel est impensable ! - L'Orient-Le Jour

Raï : L'idée de vacance du pouvoir présidentiel est impensable ! - L'Orient-Le Jour

Raï : L'idée de vacance du pouvoir présidentiel est impensable !

Le patriarche maronite a une fois de plus placé les blocs parlementaires et les députés, pris individuellement, devant leur « devoir national », celui d'élire un nouveau président de la République, dans les délais constitutionnels.
Il l'a fait au cours de la cérémonie de clôture d'un congrès organisé au Hilton de Horch Tabet, à l'initiative de l'ancien député Farid Haykal el-Khazen, sur « Le Mémoire de Bkerké, projet de patrie », en présence du chef de l'État et d'une pléiade de personnalités politiques.
Le patriarche maronite a jugé « impensable » l'idée même de « vacance » de la fonction présidentielle, et a confié au nouveau président la tâche de « poursuivre l'œuvre du président Sleiman qui a su gagner pour le Liban le respect de la communauté arabe et internationale ».
Le patriarcat maronite, a précisé le patriarche Raï, « agit en concertation totale avec l'autorité politique », pour consolider « les trois piliers de la convivialité : la liberté, la participation à égalité à la décision politique et la préservation du pluralisme ».
Rappelant que le chef de l'État est la seule personnalité de l'appareil politique qui « prête serment » (article 50 de la Constitution), le patriarche Raï a rendu hommage au président Sleiman, dont le mandat expire dans douze jours.
La vacance au niveau de la présidence de la République « prive la composante chrétienne d'un pouvoir dont elle jouit en vertu du pacte national, et cela est inadmissible, fût-ce pour un seul jour », a insisté le patriarche.
« Nous faisons assumer à ceux qui seraient responsables d'une telle vacance la pleine responsabilité de ses catastrophiques conséquences historiques. La dignité du Liban et des Libanais est en jeu : les portes du palais présidentiel ne doivent pas être fermées au jour du 25 mai. (...) Le Parlement n'a pas le droit de frustrer ainsi les espoirs d'un peuple, sous prétexte d'une lutte pour le pouvoir et des axes régionaux qui paralysent l'État. »
Pour sa part, Farid Haykal el-Khazen a jugé qu'une vacance au niveau présidentiel « classe le Liban dans la catégorie des États qui ne méritent pas de se gouverner eux-mêmes ».
« Est-il donc imaginable, s'est écrié l'ancien parlementaire, que nous échouions à être fidèles à notre passé démocratique et à notre civilisation, et que nous poussions tous les États du monde à s'ingérer dans nos affaires internes, pour la seule raison que nous n'avons su gérer nos propres affaires ? »
Une vacance, a-t-il jugé, « met en danger la démocratie, le pacte national et la formule libanaise ».
Le Liban a besoin d'un nouveau chef de l'État, « ne serait-ce que pour relever les défis que lancent les réfugiés syriens, la crise économique et sociale, l'exode des jeunes et la crise sécuritaire », a-t-il encore analysé.



Envoyé de mon Ipad 

cloture du congrés " Memorandum de Bkerke " , Annahar

سليمان حضر اختتام مؤتمر "مذكرة بكركي - مشروع وطن" الراعي: نرفض الفراغ في الرئاسة لأنه يُقصي المكوّن المسيحي - النهار

سليمان حضر اختتام مؤتمر "مذكرة بكركي - مشروع وطن" الراعي: نرفض الفراغ في الرئاسة لأنه يُقصي المكوّن المسيحي

النهار 15 نوار 2014

وضع البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي " نواب الأمة أمام واجبهم الوطني الخطير الذي يطالب ضميرهم المسؤول، أفرادا وكتلا، بأن ينتخبوا رئيسا للجمهورية في موعده الحاسم".
احتفاء بالذكرى السنوية الثالثة لانتخاب البطريرك الراعي، وفي حضور رئيس الجمهورية ميشال سليمان، اختتمت اعمال مؤتمر " مذكرة بكركي - مشروع وطن " الذي انعقد مدى يومين في فندق "هيلتون – الحبتور". واقيم عشاء في المناسبة تقدمه الرئيس سليمان والبطريرك الراعي وحشد من الوزراء والنواب والمطارنة والشخصيات.
وألقى الوزير السابق فريد هيكل الخازن كلمة قال:" فخامة الرئيس على مسافة زمنية لا تتعدى الأيام العشرة، تقفون وأنتم على استعداد لمغادرة القصر الجمهوري بعد سنوات ست شهدت ما شهدته من صفحات في تاريخ الوطن، منها مراحل صعبة طويناها غير آسفين عليها، ومنها مشرقة طويناها متحسرين على انقضائها. ويبقى الأسف الأكبر خشيتنا كما خشية العديد من اللبنانيين أن نرى كرسي الرئاسة اللبنانية شاغراً حتى إشعار آخر، مما يضعنا في خانة الدول التي لا تستحق أن تحكم ذاتها بذاتها (...) لبنان في حاجة إلى رئيس جديد، لا من أجل الميثاقية فحسب، بل أيضا من اجل مواجهة تحديات كبرى ليس أقلها تحدي النازحين السوريين، والمحنة الإقتصادية والإجتماعية، وهجرة الشباب والأزمة الأمنية، فما نفع أن تبقى حكومة وأن يبقى نواب وأن يبقى رئيس إذا خسرنا لبنان؟"

الراعي
وقال البطريرك الراعي مخاطباً رئيس الجمهورية:" إن التزامنا الوطني المشترك والمتجدد يقتضي منا أن نضع نواب الأمة أمام واجبهم الوطني الخطير الذي يطالب ضميرهم المسؤول، أفرادا وكتلا، بحكم الميثاق الوطني والدستور، بأن ينتخبوا رئيسا للجمهورية في موعده الحاسم، رئيسا ينطلق من حيث بلغ فخامة الرئيس سليمان بالبلاد إلى مكانة محترمة في الأسرتين العربية والدولية، وقد لاقت منهما الدعم والتأييد. إننا نرفض بالمطلق الفراغ في سدة الرئاسة، لأنه يقصي المكون المسيحي عن السلطة الميثاقية ولو ليوم واحد، ويعطل الدستور. إننا نحمل المتسببين به نتائجه التاريخية الوخيمة. إنني، في هذا الالتزام، أستحضر هؤلاء الأسلاف الستة والسبعين من البطريرك الأول القديس يوحنا مارون إلى غبطة أبينا البطريرك مار نصرالله بطرس صفير. أستحضر أمانتهم وتضحياتهم، ثوابتهم ودفاعهم، صمودهم ومعاناتهم، نجاحاتهم وخيباتهم، تأييدهم ومخالفتهم، حبهم واضطهادهم، إيمانهم ورجاءهم ومحبتهم، وعدم تزعزعهم.
لقد قادوا المسيرة الطويلة التي بلغت هدفها مع البطريرك الكبير خادم الله الياس بطرس الحويك الذي ترأس الوفد اللبناني إلى مؤتمر السلام في فرساي سنة 1919 ونال من المجتمع الدولي إقرار دولة لبنان الكبير المستقل الذي تم إعلانه في أول أيلول 1920، واكتملت مكونات الدولة مع البطريرك انطون بطرس عريضة بالاستقلال الكامل وجلاء الجيوش الأجنبية، وتوجت في سنة 1943 بالميثاق الوطني في عهد المغفور لهما الشيخ بشاره الخوري رئيس الجمهورية، ورياض الصلح رئيس الحكومة. فكان، كما ردد أحد المفكرين اللبنانيين المسلمين، تقي الدين الصلح: "للمسلمين الفضل في استقلال لبنان عن العالم العربي، وللموارنة فضل الحفاظ على الحرية والديموقراطية". أين نحن اليوم من جمال البدايات؟
ومنذ ذلك الحين والبطريركية المارونية تدعم الجمهورية اللبنانية في مسيرتها كيانا وشعبا ومؤسسات، وعلمتْ أبناءها الموارنة الولاء الكامل للبنان من دون أي بلد سواه". واضاف الراعي: "تعاون بطاركتنا مع رجال قادة حققوا الآمال ووصلوا بلبنان إلى تكوينه وعزته وازدهاره، وإلى خصوصيته ونموذجيته ورسالته، في الأسرتين العربية والدولية. واليوم أمام واقعنا المتقهقر على كل صعيد، نتساءل مع أحد المفكرين وكتاب التاريخ: "هل انتهى عهد الكبار؟".
هل نأمل في رجالات دولة كبار يدركون أن لبنان "الوطن النهائي لجميع أبنائه، الواحد أرضا وشعبا ومؤسسات"، كما نقرأ في أول سطر من مقدمة الدستور، يعني الضمانة لبقاء كيانه ورسالته، ولمصلحة شعبه ومصلحة العالم العربي، وحتى لمصلحة جوانب كثيرة من العالم الإسلامي، كما كتب المغفور له الإمام محمد مهدي شمس الدين في كتيبه "الوصايا"؟ هل من رجالات دولة كبار يؤمنون بأن لبنان "وطن حداثة الإنسان ورقيه"، كما قال سماحته؟ (...)
إن المؤتمر الأول الذي نظمته، بشكل راق ورفيع، "الهيئة المدنية لدعم مذكرة بكركي الوطنية" ونحن نحتفل الآن باختتامه، قد أغنى، مشكورا جدا، هذه المذكرة بمداخلات المحاضرين الكبار. فتوسعوا بمضامينها".



Envoyé de mon Ipad 

Syrie : souffrance de la population



Syrie : la souffrance de la population a dépassé toutes les limites
Veillée de prière pour la paix à Rome

Anita Bourdin

ROME, 14 mai 2014 (Zenit.org) - En Syrie, « la souffrance de la population a dépassé toutes les limites » c'est pourquoi une veillée de prière est organisée à Rome, demain, 15 mai, pour « la fin de l'horreur de la guerre et de la violence et la libération de toutes les personnes enlevées ».

L'évêque auxiliaire de Rome, Mgr Matthew Zuppi, présidera cette veillée de prière à 19h30, en l'église Saint-Robert Bellarmin.

L'initiative est promue par le Centre pour la Coopération Missionnaire entre les Eglises et le Bureau de la pastorale des migrants du diocèse de Rome avec cette paroisse, les communautés catholiques orientales de Rome.

L'animation est confiée à la communauté grecque-melkite, au Collège pontifical arménien et à la communauté syrienne d'Antioche de Rome.

Mgr Zuppi explique les raisons de cette intiatives : "Face à la tragédie qui se déroule en Syrie qui a provoqué la fuite de milliers de réfugiés , dont beaucoup sont ensuite morts dans des bateaux de l'espoir, le pape Francis et le diocèse de Rome ne se lassent pas d'invoquer le don de la paix. La souffrance de la population a dépassé toutes les limites et l'ensemble de la Syrie est devenue un champ de bataille."

Il invite à entendre leur « appel à l'aide », et leur « quête de justice », pour réclamer, avec toutes les communautés chrétiennes orientales de Rome « la fin de l'horreur de la guerre et de la violence et la libération de toutes les personnes enlevées ».

Mgr Zuppi est responsable de la coopération missionnaire entre les Eglises du diocèse de Rome, il invite les catholiques à participer à la veillée.

«Je ne me lasse pas de prier pour eux », confie-t-il expliquant que tous les aspects de la démocratie, les droits humains, la liberté, la citoyenneté, ont été perdus dans l'indifférence générale, comme le déplore le patriarche Gregorios III Laham, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des Melkites.

Il rappelle que « la crise en Syrie a tué des milliers de civils, de soldats, de membres de l'opposition, hommes, femmes, enfants, clercs musulmans et chrétiens prêtres » que « tout a été détruit : le monde du travail, l'innocence des enfants, les familles, les maisons, les écoles, les lieux de culte, les hôpitaux ».

« Cette petite nation qui porte le lourd fardeau de l'image de Jésus en Croix, a besoin de notre sympathie et nos prières », ajoute-t-il.

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Témoignage


Syrie: crise de l'eau, une situation humanitaire dramatique à Alep
Nouvelles du terrain

Anita Bourdin

ROME, 14 mai 2014 (Zenit.org) - L'eau est coupée dans la ville d'Alep, à plus de 300 km au Nord de Damas, depuis plus d'une semaine, la centrale étant occupée, et les habitants s'empoisonnent en buvant de l'eau polluée. Un témoin qui souhaite garder l'anonymat tire le signal d'alarme auprès de Zenit.

Les habitants commencent à "désespérer": rien pour se laver, pour les lessives, ménages… Et rien surtout pour boire. Le prix des bouteilles d'eau est devenu exorbitant.
Le gouvernement a demandé aux mosquées et aux églises qui ont des puits de faire des distributions gratuites. Les queues s'en finissent pas, avec de maigres résultats.
Les hôpitaux sont surchargés de gens rendus malades par de l'eau polluée: la situation est "dramatique".

Ceux qui bénéficient d'un puits artésien réduisent leur consommation au maximum, par solidarité, et parce que les puits ne sont pas intarissables, après plus d'un an de sécheresse, elle aussi dramatique, et que les moteurs qui tirent l'eau doivent être ménagés.

A Pâques, la situation s'est encore dégradée, avec de violents combats notamment dans le quartier de l'université. Les routes ayant été coupées à l'entrée de la ville, les denrées alimentaires ne passaient plus. Les prix ont grimpé, laissant les pauvres "de plus en plus désemparés"… Les coupures d'électricité ont repris, parfois pour plusieurs jours, comme au moment du triduum pascal.

Mais la même source décrit aussi la solidarité des habitants pour accueillir les familles de réfugiés et évoque des "témoignages de foi, de pardon, d'entraide rayonnent, discrètement mais efficacement, témoignant de la charité qui anime un nombre infini de cœurs".

Le Jeudi Saint qui a été "très violent dans les quartiers chrétiens d'Alep et des célébrations ont dû être supprimées", mais les autres jours ont été "assez calmes et les foules sont revenues dans les églises".

Le Frans van der Lugt, jésuite d'origine néerlandaise, assassiné à Homs le 7 avril, "reste pour tous un bel exemple" déclare la même source: "jusqu'au bout, le Père Frans a voulu être un témoin de paix et de réconciliation : puisse son sacrifice, joint à ceux d'innombrables personnes, connues ou inconnues, qui offrent leur vie pour le pays, donner enfin, unis au Sacrifice rédempteur du Christ, des fruits de paix et de vie pour cette chère Syrie".


Saint-Siège et islam en Jordanie : "Relever les défis actuels par l'éducation"
Adoption d'un "Décalogue culturel" pour l'éducation des jeunes

Anita Bourdin

ROME, 14 mai 2014 (Zenit.org) - Le Saint-Siège et l'Institut Royal des Etudes interreligieuses (Amman) appelle à la libération immédiate des lycéennes enlevées au Nigeria, ils condamnent « toutes les formes de violence » et promeuvent « l'éradication de la pauvreté » et « la dimension spirituelle et morale de la vie ». Ils proposent un « Décalogue culturel » pour toutes les personnes engagées dans l'éducation des jeunes.

Sous le patronage conjoint du Prince El Hassan bin Talal et du cardinal Jean- Louis Tauran, l'Institut Royal des Etudes interreligieuses (Amman, Jordanie ) et le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (Cité du Vatican) ont tenu leur troisième colloque à Amman les 13 et 14 Mai 2014.

Le thème était : « Relever les défis actuels par l'éducation ». Une rencontre significative à la veille de la visite du pape François en Jordanie, le 24 mai : « c'est une source d'espoir pour tous les peuples de la Terre Sainte et dans la région », fait observer un communiqué final conjoint.

Il précise que la réunion a débuté par une prière silencieuse pour invoquer « l'aide et la bénédiction de Dieu ».

Les participants ont « fermement condamné toutes les formes de violence », et plus récemment l'enlèvement des jeunes lycéennes du Nigeria et ils appellent à leur « libération immédiate, afin qu'elles puissent revenir dans leurs familles et dans leur école ».

Ils ont également préconisé « des solutions pacifiques à tous les conflits en cours ».

Les religions sources de paix

La discussion a eu lieu « dans une atmosphère de cordialité et d'amitié » et elle a permis aux participants de s'entendre sur les sept points suivants :

- les institutions fondamentales pour l'éducation des enfants et les jeunes sont la famille et l'école ;

- l'importance d'une éducation religieuse adéquate, en particulier pour la transmission des valeurs religieuses et morales ;

- la nécessaire prise en compte de la dignité de la personne humaine, en particulier dans les établissements d'enseignement ;

- le respect des dispositions internationales visant à garantir le respect effectif des droits humains fondamentaux, en particulier la liberté religieuse ;

- les défis les plus urgents à satisfaire comprennent la résolution pacifique des conflits actuels, l'éradication de la pauvreté et la promotion de la dimension spirituelle et morale de la vie ;

- la conviction que la cause des conflits n'est pas la religion, mais plutôt l'inhumanité et l'ignorance ; l'éducation intégrale est par conséquent essentielle ;

-  les religions, bien comprises et pratiquées, ne sont pas causes de la division et des conflits, mais plutôt un facteur indispensable pour la réconciliation et la paix .

« En tant que croyants, nous espérons que la sagesse humaine serait toujours répondre à la sagesse de Dieu », ajoutent les signataires.

L'humilité intellectuelle

Enfin, considérant que « l'avenir de l'humanité est entre les mains des jeunes générations », ils proposent le « Décalogue culturel » suivant pour toutes les personnes impliquées dans l'éducation:

1) Ne jamais renoncer à la curiosité intellectuelle ;

2 ) Avoir un courage intellectuel au lieu de la lâcheté intellectuelle ;

3 ) Etre humble et non pas intellectuellement arrogant ;

4 ) Pratiquer l'empathie intellectuelle au lieu de la fermeture d'esprit ;

5 ) Respecter l'intégrité intellectuelle ;

6 ) Garder son autonomie intellectuelle ;

7 ) Persévérer face à la superficialité environnante ;

8 ) Avoir confiance dans la raison ;

9 ) Etre impartial et non pas intellectuellement injuste ;

10 ) Considérer le pluralisme comme une richesse et non comme une menace .

« Si Dieu le veut, nous allons poursuivre notre dialogue fructueux à travers des colloques à venir et d'autres initiatives », conclut le communiqué final.

mercredi 14 mai 2014

La visite de Raï en Terre sainte vise à "dépasser les frontières" - L'Orient-Le Jour 14/5/2014-

La visite de Raï en Terre sainte vise à "dépasser les frontières" - L'Orient-Le Jour

La visite de Raï en Terre sainte vise à "dépasser les frontières"

La visite du patriarche maronite libanais Mgr Béchara Raï en Terre sainte la semaine prochaine vise à affirmer l'identité chrétienne dans la région et "dépasser les frontières", a déclaré mercredi un haut dignitaire maronite en Israël.

La visite de Mgr Raï, patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, qui doit accompagner le pape François pour son premier pèlerinage en Terre sainte, a soulevé des critiques au Liban, toujours techniquement en guerre avec Israël.
Les Libanais qui se rendent en Israël peuvent être poursuivis pour haute trahison. Mais selon un accord tacite avec les autorités libanaises, les hommes et femmes de religion sont autorisés à aller "en mission" en Terre sainte.

"Cette visite a pour but d'assurer et de confirmer la présence et l'identité des chrétiens face à toutes les tentatives de l'affaiblir au Moyen-Orient, là où le christianisme a éclos et s'est propagé", a affirmé Mgr Moussa El Hage, archevêque maronite de Terre sainte, lors d'une conférence de presse à Haïfa dans le nord d'Israël. "Sa Béatitude le cardinal Béchara Raï a pour objectif de dépasser les frontières", a ajouté l'archevêque libanais.

(Lire aussi: Un pèlerinage politique et semé d'embûches pour François en Terre sainte)


Le patriarche maronite sera présent pour accueillir le pape François lors de son pèlerinage en Terre sainte -Jordanie, Territoires palestiniens et aussi en Israël -, du 24 au 25 mai, une première pour un dignitaire religieux libanais de ce rang depuis la création d'Israël en 1948.
Mgr Raï, qui prolongera sa visite de cinq jours après le pèlerinage papal, visitera deux villages maronites dont les habitants ont été chassés par l'armée israélienne en 1948, lors de la première guerre israélo-arabe, a ajouté Mgr El Hage.
Il rencontrera également des anciens membres chrétiens de l'Armée du Liban Sud (ALS, milice formée et financée par Israël), qui se sont installés dans ce pays après le retrait militaire israélien du Liban-Sud en 2000.

(Pour mémoire : Raï ne fait pas partie de la délégation officielle qui se rend en Terre sainte, rappelle le Vatican)


Mgr Raï avait expliqué début mai à l'AFP à Beyrouth que sa visite était religieuse et non politique: "Le pape va dans le diocèse du patriarche, c'est normal que le patriarche l'accueille".

L'Eglise maronite trouve son origine au IVe siècle avec le moine Saint Maron, qui trouva refuge dans la vallée de la Qadicha, dans le nord de l'actuel Liban, après avoir fui les persécutions byzantines.

Lire aussi
Sabbah : Le voyage du patriarche Raï en Terre sainte renforcera l'enracinement arabe des chrétiens d'Israël

Raï à « L'OLJ » : Le pape vient en Terre sainte rappeler l'enracinement des chrétiens depuis 2 000 ans...

La Jordanie veut promouvoir son tourisme religieux grâce à la visite papale



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