Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 23 mai 2014

Les maronites en Terre sainte, une présence fragile liée au contexte régional - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Les maronites en Terre sainte, une présence fragile liée au contexte régional - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

olj 21/5/2914-Les maronites en Terre sainte, une présence fragile liée au contexte régional

À la veille du voyage pastoral que le patriarche Raï doit effectuer en Jordanie et en Terre sainte, d'abord pour y accueillir le pape (24-26 mai), ensuite pour une tournée pastorale dans les paroisses maronites de Galilée (à partir du 27 mai), l'évêque maronite de Haïfa et de Terre sainte, Mgr Moussa Hage, a accordé à Télé-Lumière un entretien éclairant sur la situation des maronites en Terre sainte et les défis auxquels ils font face.
L'État d'Israël dans ses frontières d'avant 1967 et la Cisjordanie, territoire occupé, comptent quelque 200 000 chrétiens, dont les deux tiers environ résident au nord d'Israël, en Galilée. C'est là aussi que l'on trouve le gros de la communauté maronite, qui compte quelque 10 000 résidents. Les trois quarts d'entre eux sont installés en Terre sainte depuis au moins le temps de Fakhreddine II, soit depuis le début du XVIIe siècle, et sont comptés comme citoyens d'Israël. Mais ils n'y sont qu'une minorité par rapport aux 130 000 chrétiens qui vivent en Galilée, et appartiennent à égalité aux Églises grecque-orthodoxe et grecque-catholique.

(Lire aussi : Juifs et musulmans attendent François avec des préjugés très favorables)

Haïfa, centre de gravité maronite
Ces maronites-là relèvent du diocèse maronite de Haïfa et de Terre sainte, créé en 1996. Les paroisses en sont réparties de la sorte : Aïn Kynia : église Saint-Georges ; Acre et Maker : église du Rosaire ; Haïfa : église Saint-Louis ; Isfiya : église Saint-Charbel ; Jaffa : église Saint-Antoine ; Jish : deux églises, Notre-Dame et Saint-Maron, et Nazareth : église de l'Annonciation.
Mgr Moussa Hage habite à Haïfa, où réside aussi la moitié des maronites de Galiée, et notamment un bon nombre de réfugiés de Kfar Bar'am, un village rasé par les Israéliens. C'est donc le centre de gravité de la présence maronite en Galilée et en Terre sainte. En fait, cette grande paroisse comprend six communautés paroissiales distinctes et est desservie par 5 prêtres diocésains, deux religieux de l'ordre libanais maronite et neuf religieuses. Quatre jeunes s'y préparent au sacerdoce.

(Repère : Les chrétiens de Terre sainte : communautés diverses dans une région troublée)

Les ex-miliciens de l'ALS
Il existe par ailleurs quelque 2 500 maronites qui font partie des Libanais de toutes les communautés ayant fui leurs villages et la bande frontalière, quand l'armée israélienne s'est retirée du Liban-Sud, en 2 000, et qui étaient soit anciens membres de l'Armée du Liban-Sud, soit en rapport commercial ou autre avec Israël. Ceux-là constituent évidemment une catégorie à part, et la plus grande partie d'entre eux rêvent de rentrer au pays ou de quitter une société étouffante qu'ils rejettent. Au départ, ils étaient quelque 10 000 Libanais à fuir, mais progressivement, plusieurs milliers d'entre eux sont revenus au Liban, certains aux risques d'y purger quelques années de prison. Ceux qui sont restés sont des miliciens qui ont un contentieux d'exactions à se reprocher ou qui sont dans le doute sur leur sort s'ils rentrent au pays.

(Repère : Les grandes étapes du pape François en Terre sainte)

Un arrangement abrogé
Selon l'évêque, le retour au Liban des Libanais en fuite avait fait l'objet d'un arrangement cautionné par toutes les parties politiques, en vertu duquel les peines de prison infligées aux anciens miliciens de l'Armée du Liban-Sud qui voudraient rentrer au pays étaient marquées du signe de la clémence. Cet arrangement n'est plus en vigueur, a indiqué Mgr Hage, sans plus d'explications. Qui plus est, les naissances au sein des familles maronites résidant en Israël, à titre provisoire, ne sont plus enregistrées par l'état civil libanais. De sorte qu'il existe en Israël de nombreux adolescents arbitrairement privés de la nationalité libanaise. « Pour préserver leurs droits, nous les inscrivons dans les registres paroissiaux de leurs familles au Liban », a précisé l'évêque.
Par ailleurs, il existe une présence maronite très clairsemée à Jérusalem, autour de l'église Saint-Maron, proche du Saint-Sépulcre, et à Bethléem, autour de l'église Saint-Charbel. À Jérusalem, qui fait partie d'un archidiocèse comprenant Jérusalem, la Palestine et la Jordanie, on estime le nombre de fidèles à 45 familles, soit 135 personnes, y inclus 4 familles à Bethléem, 7 à Beït Jala, et deux à Beït Sahour et à Ramallah.
Des maronites se sont aussi dispersés dans Abou Dis, Beit Hanina, Sha'fat, Ar-Ram, etc.

Messe de Raï à Beït Sahour
La visite pastorale du patriarche maronite commence après le 26 mai, qui marque la fin de la visite du pape en Terre sainte, a précisé Mgr Moussa Hage. Mardi 27 mai, Mgr Raï célébrera une grand-messe à Beït Sahour qui, avec Bethléem et Beit Jala, est l'épicentre de la présence chrétienne en Cisjordanie et où en fait les maronites sont très peu nombreux. « Il en est ainsi, a commenté l'évêque. Les chrétiens de ces régions-là ont insisté pour que le patriarche leur rende visite. » Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, assistera à la messe, qui sera donc un moment d'affirmation identitaire et éthique autant que chrétienne.
Le patriarche se rendra ensuite pour quelques jours en Galilée, où il visitera les paroisses maronites et écoutera les doléances de leurs fidèles, avant de regagner la Jordanie par la route et de prendre l'avion pour le Liban. Il voyagera avec un passeport de service du Vatican, et sera accompagné de Mgr Boulos Sayah et du porte-parole de Bkerké, Walid Ghayad. La présence de Mgr Sayah aux côtés du patriarche sera précieuse puisque nul mieux que lui ne connait les détails de la présence maronite en Terre sainte. Mgr Sayah cumulait en effet les titres d'archevêque de Haïfa et de Terre sainte, et de vicaire patriarcal maronite de Jérusalem, Palestine et Jordanie, avant l'élection du patriarche Raï.

(Lire aussi : Le Hezbollah met Raï en garde contre les « retombées négatives » de sa visite en Terre sainte)

Les habitants de Kfar Bar'am
Les difficultés et défis rencontrés par les maronites en Terre sainte sont immenses, indépendamment des cas des familles ayant fui en Israël après le retrait de l'armée israélienne du Liban-Sud.
Le patriarche aura l'occasion d'écouter les habitants de Kfar Bar'am, dont le village a été rasé et les terres « confisquées » par les Israéliens, mais qui ont obtenu, à force de tenacité, un jugement en faveur de la part de la Haute Cour israélienne. Le caractère raciste du pouvoir politique israélien se manifeste clairement à ce niveau ainsi qu'à celui des délais indéterminés nécessaires pour obtenir, par exemple, un permis de construction quand on n'est pas juif. Tout est donc fait pour décourager les non-juifs et les pousser au départ, dans l'apparent respect de leurs droits civils. Il n'y a donc pas de persécution directe des chrétiens, mais une guerre d'usure qui en tient lieu.

L'esprit missionnaire absent
Par ailleurs, les maronites de Terre sainte n'ont ni écoles, ni dispensaires, ni centres qui leur sont propres, sinon des ébauches, précise Mgr Moussa Hage. Certes, on ne peut occulter le rôle de l'ordre libanais maronite qui, depuis plus d'un siècle, est implanté à Jaffa dont il dessert la paroisse. Il y a construit 50 appartements pour faciliter le logement des familles. Le tout s'est fait sur un terrain de l'ordre. Par ailleurs, les sœurs maronites de Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus sont présentes en Terre sainte (Jérusalem et Jish) depuis 1981. Mais Mgr Hage appelle de ses vœux une présence plus active des ordres religieux maronites en Terre sainte. Il déplore le relâchement de l'esprit missionnaire et l'amour du confort qui les en empêche.

Enracinement et mobilité...
Dans une étude récente, le père Louis Wehbé, du monastère de Latroun (Terre Sainte), le reconnaît : « L''avenir de l'Église maronite en Terre sainte reste fragile. Son devenir dépend essentiellement du sort du reste des chrétiens. Le tout étant viscéralement lié au contexte régional très instable. La présence chrétienne doit y joindre le don de l'enracinement au talent de la mobilité. Elle doit faire preuve à la fois de persévérance, mais aussi de souplesse. Son aptitude à l'adaptation doit l'immuniser face aux dangers des troubles politiques et économiques, comme ceux qui résultent d'une certaine recrudescence des courants fondamentalistes. »

Lire aussi

Sabbah : Le voyage du patriarche Raï en Terre sainte renforcera l'enracinement arabe des chrétiens d'Israël

Maronites en perdition, le bloc-notes d'Abdo Chakhtoura



Envoyé de mon Ipad 

Recension : Chrétiens d'Orient de Pascal Maguesyan » Chrétiens de la Méditerranée

Recension : Chrétiens d'Orient de Pascal Maguesyan » Chrétiens de la Méditerranée

RECENSION : CHRÉTIENS D'ORIENT DE PASCAL MAGUESYAN

Titre : Chrétiens d'Orient 

Sous-titre : ombres et lumières. Carnets de voyages

Auteur : Pascal Maguesyan

Editeur : Thaddée                   Date de parution : 01/10/2013

317 pages de textes – 32 pages de photographies. 25 €

Le lecteur se laisse vite prendre à ces « Carnets de voyages » d'un journaliste photographe qui sillonne l'Orient chrétien depuis plus de dix ans. Nulle prétention d'être exhaustif, mais l'histoire, les conditions sociales et politiques, le dynamisme des communautés ou leurs drames, les traces architecturales… tout cela forme une passionnante mosaïque de portraits, de rencontres, de dialogue.

L'auteur rassemble ici des textes égrenés au cours de voyages effectués de 2000 à 2013. Comme il l'écrit dans son Prologue, l'Orient le « fascine » autant qu'il « l'effraie ».

Car, et c'est la part d'ombre, ses pas le conduisent le plus souvent sur les ruines de ces « peuples racines », ultimes témoins de ce christianisme moyen-oriental né ici il y a deux mille ans.

Que ce soit en Egypte où les Coptes, vieux Egyptiens, subissent les discriminations, ou aux confins de la Syrie où disparaissent les derniers chrétiens syro-chaldéens de langue araméenne, ou encore en Irak et en Iran, et plus encore sur les terres de l'ancienne Arménie… l'auteur assiste à ce qu'il appelle un « omnicide », c'est-à-dire la destruction voulue des communautés chrétiennes considérées comme étrangères, alors que ce sont leurs pays.

L'origine du narrateur, identifiée par son patronyme arménien, explique son désarroi devant les pillages et les destructions qu'il évoque longuement en visitant la Turquie Orientale, comme si le génocide de 1915 n'avait pas tout effacé, comme si déjà les violences anti-chrétiennes de Damas en 1860 (arrêtées grâce à l'émir Abd-el-Kader) et les pogroms du Sultan Rouge Abdul Hamid en 1895, n'avaient pas attenté à la présence chrétienne. C'est que la violence ne date pas d'aujourd'hui… On ne sort guère optimiste d'une telle lecture. Nombre de chrétiens s'exilent, rejoignant leurs diasporas importantes aux Etats-Unis, en Europe, en Australie. Et pourtant, comme l'affirme à l'auteur l'un de ses interlocuteurs, « un Orient sans chrétiens n'aurait pas de goût. »

La saveur qui subsiste constitue justement la part de lumière.

On reste fasciné par la vitalité et la fécondité de ces communautés chrétiennes, dans des lieux que l'auteur décrit avec bonheur : la maternité de Bethléem, le Monastère de Mar Moussa en Syrie, l'oasis spirituelle d'Anaphora en Egypte ou les chiffonniers coptes du Caire, les monastères arméniens, les pèlerinages chaldéens et arméniens de Saint Thaddée en Iran, l'incroyable ténacité des chrétiens d'Irak à Qaraqoch près de Mossoul… Des trésors d'humanité, des lieux de paix et de rencontres, presque partout menacés par la haine. Mais, comme l'affirme l'auteur, « les chrétiens d'Orient sont des résistants. »

On l'a compris : ce long récit ne prétend pas à l'exhaustivité (par exemple, presque rien sur les Maronites du Liban…). Il n'est ni théologique, ni historique, ni philosophique.

Pascal Maguesyan, qui s'adresse à tout public, est un témoin qui entre en complète empathie avec ce « petit reste » de chrétiens du Moyen-Orient. Il donne simplement visage et chair à ceux qu'on serait tenté d'oublier. C'est déjà beaucoup, et c'est bienvenu.

Claude Popin



Envoyé de mon Ipad 

OLJ - Pleurs et prières autour de la tombe du père Frans, le « saint » de Homs » Chrétiens de la Méditerranée

OLJ - Pleurs et prières autour de la tombe du père Frans, le « saint » de Homs » Chrétiens de la Méditerranée

OLJ 17/5/2014 – PLEURS ET PRIÈRES AUTOUR DE LA TOMBE DU PÈRE FRANS, LE « SAINT » DE HOMS

Dans le couvent des pères jésuites, un coin de paradis au cœur du Vieux Homs dévasté, des habitants se recueillent devant la tombe du père Frans, prêtre néerlandais à la bonté légendaire abattu il y a un mois dans la cité syrienne.

Sa sépulture bien entretenue dans un petit carré de jardin, là même où il aimait s'asseoir, est devenue un lieu de pèlerinage pour tous ceux qui ont connu ou entendu parler de Frans Van der Lugt. Le prêtre, âgé de 75 ans lorsqu'il a été tué par un inconnu le 7 avril, avait choisi de rester avec les civils pendant les deux ans de siège de la Vieille Ville par le régime, malgré les privations et les raids. Il avait même lancé un appel à l'aide internationale pour la population en détresse dans une vidéo sur YouTube. « Il était un saint tellement il était serviable, assure Kinan Mitri, chargé par le couvent de recueillir des témoignages en vue d'un ouvrage sur le jésuite, seul prêtre et seul Occidental à être resté dans le Vieux Homs assiégé. Il s'est sacrifié pour les autres. »

Les visiteurs, qui affluent par dizaines tous les jours, n'arrivent pas à contenir leurs larmes. Certains font le signe de croix, d'autres sont plongés dans une triste méditation. « Il prenait sur son vélo mon père malade à l'hôpital (de campagne des rebelles) malgré les bombardements », se rappelle, ému, un homme qui n'a pas souhaité s'identifier. « Il répétait « Je ne suis pas syrien, mais j'aime la Syrie comme mon propre pays. Je serai le dernier à quitter les lieux ». » À l'AFP qui l'a contacté en février via Skype, il avait confié vouloir « partager » la peine du peuple qui lui a « tant donné ».

« Symbole de l'humanité »

Près de la tombe ornée de fleurs se dresse un grand portrait de lui souriant, un enfant s'accrochant à sa jambe. Sur le livre de condoléances, on peut lire : « Paix soit à ton âme, toi, symbole de l'humanité. » Même les plus jeunes gardent un souvenir indélébile du prêtre qui, durant ses 50 ans en Syrie, avait lancé des projets agricoles en faveur des démunis et célébré des prières entre chrétiens et musulmans. « Pour la fête des Rameaux en 2012, il est allé sous les bombes, du couvent ici à Boustane al-Diwane, jusqu'à chez nous à Bab al-Sebaa pour célébrer la messe car tous les prêtres étaient partis », raconte Charbel, un jeune roux de 15 ans, en référence à deux ex-quartiers rebelles.

Dans le couvent en pierre datant du XIXe siècle, sa petite chambre toute simple est restée telle quelle, avec un matelas pour dormir, un portrait de la Vierge et l'Enfant, et une étagère remplie de livres. Une des images que les gens gardent en mémoire est celle du prêtre distribuant à vélo des bidons d'eau et du pain aux familles terrées chez elles. Il était également à l'écoute des personnes souffrant de forte dépression, ayant suivi une formation de psychothérapeute. « Je lui confiais mes secrets et il me consolait, c'était un père pour moi », affirme Joumana, une musulmane accueillie avec sa sœur et leurs enfants dans le couvent pendant des mois. « Il ne faisait aucune distinction entre chrétiens et musulmans, et on célébrait toutes les fêtes ensemble », dit cette femme de 35 ans au voile noir qui a perdu son mari dans un raid. « Une fois, il a cherché pour les enfants une petite piscine gonflable ici dans le patio. Il était fou de joie à les voir barboter dans l'eau, se rappelle-t-elle. Quand ils pleuraient à cause des raids, il inventait des jeux pour les distraire. »

Il « nous manque »

Au début du siège, il accueillait dans le couvent un grand nombre de déplacés avant que la majorité ne quitte en février. Son meurtre n'a pas été élucidé ; on parle d'un homme encagoulé venu frapper à sa porte avant de l'abattre et de fuir. Des voisins l'ont découvert baignant dans son sang, une balle dans la tête. Régime et rebelles se sont accusés mutuellement d'avoir commandité l'assassinat.
Après sa mort, une poignée de gens sont restés, dont Marie, qui faisait la cuisine avant de connaître la disette durant le siège. D'ex-locataires s'avancent vers elle et l'un d'eux lui lance affectueusement : « T'as bonne mine maintenant », avant de lui remettre du pain. « Grâce à Dieu, répond-elle. Mais c'est le père Frans qui nous manque. » Les yeux se rougissent dans un silence pesant.



Envoyé de mon Ipad 

Les réfugiés syriens chrétiens demandent au pape de les aider à rentrer chez eux - Le Nouvel Observateur

Les réfugiés syriens chrétiens demandent au pape de les aider à rentrer chez eux - Le Nouvel Observateur

Les réfugiés syriens chrétiens demandent au pape de les aider à rentrer chez eux

Une Jordanienne musulmane devant une affiche représentant le pape François en train de serrer la main au roi de Jordanie Abdallah II, le 22 mai 2014 à Amman  (c) Afp

Amman (AFP) - Les chrétiens syriens réfugiés en Jordanie comptent profiter de la venue du pape pour lancer un appel au secours et l'exhorter à ramener la paix dans leur pays ravagé par trois ans de guerre.

Samedi, le pape François rencontrera des réfugiés en Jordanie, première étape de son voyage en Terre Sainte, où sont accueillis quelque 600.000 personnes ayant dû fuir leurs foyers.

"Le pape devrait se rendre en Syrie qui a désespérément besoin de paix", estime Norma, originaire de Maaloula, une localité au nord de Damas, autrefois un important site de pèlerinage chrétien, emportée dans le conflit en raison de sa situation stratégique, sur une route reliant Damas au Liban.

"Il doit constater la situation des chrétiens en Syrie. Il doit voir ce que le terrorisme leur a fait à eux et à leur patrimoine", ajoute cette femme de 30 ans, des larmes coulant derrière ses lunettes noires.

Les chrétiens représentent environ 10% de la population syrienne, et nombre d'entre eux ont pris le parti du président Bachar al-Assad par crainte de l'islamisme prôné par certains groupes rebelles.

"Sous le régime de Bachar al-Assad et de son père Hafez al-Assad, il n'y avait pas de bain de sang, de destructions, et de déplacements" de population, ajoute la jeune femme qui a fui Maaloula en septembre.

"Maintenant les chrétiens syriens sont en danger", ajoute-t-elle.

En septembre, le patriarche syrien de l'église catholique melkite Grégoire III Laham avait estimé à quelque 450.000 le nombre de chrétiens syriens ayant dû fuir en raison du conflit qui dure depuis trois ans.

- 'Persécution religieuse' -

"Nous voulons que le pape attire l'attention sur la souffrance et l'agonie des Syriens", déclare Roula Hajjar, une chrétienne de 26 ans qui a quitté Alep, dans le nord de la Syrie, il y a sept mois.

Les chrétiens jordaniens -catholiques et orthodoxes- représentent environ 250.000 personnes sur un total de sept millions d'habitants. La visite du pape permettra de donner du royaume l'image d'une oasis de paix dans une région marquée par le "sang, les guerres et la répression", a estimé le Premier ministre jordanien Abdallah Nsour.

"La visite du pape représentera un soutien pour les chrétiens de toute la région", estime le père Rifat Bader, directeur général du Centre catholique d'études et des médias et porte-parole pour la visite papale en Jordanie.

"Les chrétiens de la région sont menacés depuis la guerre en Irak en 2003", assure-t-il, affirmant que "deux millions de chrétiens ont quitté le Moyen-Orient" au cours des 10 dernières années fuyant les "violences et la persécution religieuse".

- Le pape 'ne fait pas assez' -

Au cours de sa visite éclair en Jordanie, le pape François rencontrera le roi Abdallah II et célébrera une messe dans le principale stade de la capitale, avant de se rendre à Wadi al-Kharrar, ou Béthanie, dans la vallée du Jourdain, connu comme étant le site du baptême de Jésus-Christ.

"Les chrétiens syriens sont sans défense. Ils ont fui leur pays qu'ils aiment à cause du terrorisme rampant", déclare Samer, originaire du nord-est de la Syrie, qui accueillera le pape dans le stade avec d'autres jeunes.

"Nous espérons qu'il entendra notre message" pour la paix en Syrie, explique l'alépin Jaber, 32 ans, qui se prépare à partir en France rejoindre ses frères.

Mais certains sont plus critiques et jugent que le pape n'en fait pas assez pour les chrétiens.

"Le pape et les responsables religieux chrétiens (...) ne font pas assez pour défendre leurs droits et les protéger", juge Nadi Daoud, 59 ans, un copte égyptien qui était restaurateur en Syrie et attend devant une église d'Amman de recevoir un bon d'aide de la part d'une association caritative.

"Ils doivent exercer une forte pression pour mettre fin à ce qui se passe en Syrie. Nous voulons que les les chrétiens puissent vivre ne paix", ajoute-t-il.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 22 mai 2014

Israël courtise les chrétiens arabes face au monde musulman | The Times of Israël

Israël courtise les chrétiens arabes face au monde musulman | The Times of Israël

Israël courtise les chrétiens arabes face au monde musulman

Mgr Michel Sabbah (Crédit : capture d'écran Daily Motion)

Israël, qui s'apprête à recevoir le pape François, cultive sa minorité arabe chrétienne pour la convertir à sa cause face aux musulmans, majoritaires dans un Moyen-Orient en proie à des conflits confessionnels.

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Cette offensive de charme s'est récemment cristallisée sur les appels à la conscription volontaire lancés pour la première fois par l'armée auprès des jeunes Arabes chrétiens. Les chrétiens seulement, pas les musulmans.

Elle s'est aussi traduite par une loi controversée qui, initiative sans précédent en Israël, établit une subdivision entre citoyens arabes de confession musulmane et chrétienne face aux discriminations à l'emploi.

« Nous avons beaucoup en commun avec les chrétiens. Ils sont nos alliés naturels, un contrepoids aux musulmans qui veulent détruire le pays de l'intérieur », a expliqué le parrain de cette législation, Yariv Levin, député du parti Likud du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Un discours qui s'inspire de la rhétorique néo-conservatrice du « choc des civilisations », à laquelle est sensible Benjamin Netanyahu, proche de la droite républicaine aux Etats-Unis et ami des évangélistes sionistes.

Ce n'est pas la première fois qu'Israël tente de s'allier aux minorités dans une région dominée par l'islam, comme en témoigne son soutien passé, au Liban, aux phalangistes maronites et à l'Armée du Liban Sud (ALS). La venue du patriarche maronite libanais Bechara Raï, pour accueillir le pape François, a d'ailleurs déclenché l'ire du Hezbollah chiite.

« Il y a de fait une dégradation significative de la condition des chrétiens au Moyen-Orient », remarque le professeur Gabriel Ben-Dor, directeur du Centre d'études de sécurité nationale à l'Université de Haïfa.

« C'est donc le bon moment pour Israël d'améliorer le sort de sa minorité chrétienne, car celle-ci est aujourd'hui davantage motivée à coopérer avec l'Etat juif. Et cela améliorerait grandement la réputation internationale d'Israël », dit-il à l'AFP.

Diviser pour régner

La réaction des Eglises ne s'est pas fait attendre, au moment où le Saint-Père –soucieux du sort des chrétiens d'Orient– accomplit son premier pèlerinage, œcuménique mais aussi politique, en Terre sainte.

Au nombre d'1,4 million de personnes, dont 130.000 chrétiens, la minorité arabe représente 20% de la population.

Le Patriarcat latin (catholique romain) de Jérusalem est également monté au créneau contre la décision de l'armée qui espère attirer bientôt un millier de recrues chrétiennes dans ses rangs, contre une centaine actuellement.

« Le principal problème, c'est que ces chrétiens sont palestiniens », a souligné le patriarche émérite Mgr Michel Sabbah, premier Palestinien à diriger l'Eglise catholique de Jérusalem (1988-2008).

« Si on s'accepte comme palestinien, on ne va pas dans une armée qui maintient l'occupation ou qui tue des Palestiniens », a jugé Mgr Sabbah.

« Il faut être un bon citoyen à l'intérieur d'Israël, mais être un bon citoyen n'implique pas d'obéir à un ordre de tuer ses frères, qui sont palestiniens », a-t-il tranché.

La droite nationaliste au pouvoir en Israël joue la carte du « sectarisme » au sein d'un même peuple, entre chrétiens et musulmans, dans le conflit israélo-palestinien, selon ses opposants.

« Il s'agit clairement d'une tentative de diviser la minorité arabo-palestinienne en Israël », déclare à l'AFP l'analyste politique Wadie Abou Nassar, qui prédit « un succès très limité » de cette politique.

Quant à la « stabilité dans un Moyen-Orient agité » que fait miroiter Israël aux chrétiens, tentés par l'exil, elle repose sur une fausse sécurité, argue cet ancien porte-parole de l'épiscopat catholique de Terre sainte.

« Israël fait une erreur stratégique en ne répondant pas à l'instabilité régionale par des gestes positifs », plaide M. Abou Nassar: « Faire la paix avec les Palestiniens et offrir la pleine égalité à tous ses citoyens sont les meilleures garanties pour l'avenir d'Israël dans la région ».



Envoyé de mon Ipad 

mardi 20 mai 2014

France: mobilisation du Quai d'Orsay pour Maryam Yahya

Appel à la liberté religieuse

Anita Bourdin

ROME, 19 mai 2014 (Zenit.org) - Au nom de la liberté de conscience, de la liberté religieuse et du refus de la peine de mort, le Quai d'Orsay se mobilise en faveur de la jeune femme médecin condamnnée à la pendaison au Soudan pour s'être déclarée chrétienne.

"La France condamne la décision de la justice soudanaise d'infliger la peine de mort à une jeune femme pour apostasie. Notre ambassade à Khartoum a suivi ce procès et assisté au verdict. Nous continuerons de suivre avec la plus grandeattention la suite de la procédure judiciaire", dit un communiqué du porte-parole du Ministère français des Affaires étrangères ce 19 mai.

Il insiste sur la liberté de conscience: "Cette décision, qui heurte les consciences, suscite une émotion légitime au sein de la communauté internationale."

"La France, continue le comuniqué, appelle les autorités soudanaises à garantir la liberté de religion ou de conviction, principe fondamental contenu dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Soudan."

Pour la peine de mort, le Quai d'Orsay rappelle: "Elle rappelle également son engagement déterminé et constant contre la peine de mort, en tous lieux et toutes circonstances."

"Je suis chrétienne", a déclaré Maryam Yahya Ibrahim, Soudanaise, médecin, 27 ans, enceinte de huit mois, devant un tribunal islamique de Khartoum, rapportent les agences et les télévisions internationales.

Elle a été condamnée hier, jeudi 15 mai, à la peine capitale pour apostasie, et auparavant à subir à 100 coups de fouet pour adultère. Son cas suscite un tollé en Italie.

Son père était musulman, mais il l'a abandonnée quand elle était encore enfant. Eduquée par une mère orthodoxe, Ethiopienne, elle a épousé un chrétien du Soudan du Sud. Pour cela, elle est accusée d'avoir renié la foi musulmane, ce qui est passible de mort, par pendaison.

A un représentant musulman entré derrière les barreaux pour essayer de la convaincre de « revenir à l'islam », elle déclare : "Je n'ai jamais été musulmane, je n'ai donc pas apostasié".

Et comme elle est considérée comme musulmane, son mariage avec un chrétien n'est pas reconnu par la loi, et elle est accusée d'adultère.

C'est un voisin qui a dénoncé son mariage avec un chrétien du Soudan du Sud, fondé en juillet 2011. Elle a été arrêtée en août 2013 pour « adultère » en vertu de l'article 146 du code pénal du Soudan.

Au cours du procès, en février dernier, elle s'est déclarée chrétienne : l'accusation d'apostasie aurait dû tomber selon l'article 126.

Son exécution est renvoyée pour lui laisser le temps de mettre au monde l'enfant qu'elle attend et de l'allaiter, soit deux ans, selon le droit islamique. Elle a déjà un autre enfant, âgé de 20 mois.

De nombreux Soudanais sont descendus dans la rue avec des calicots réclamant le respect de la liberté religieuse : "Non au procès aux religions", "Non à la contrainte en matière religieuse", "Respectez la liberté religieuse".

Des ambassades occidentales ont signé un communiqué conjoint réclamant le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme et sa libération immédiate. Des associations de défense des droits de l'homme nationales et internationales se sont mobilisées, ainsi que les étudiants des universités, qui ont été fermées. Des journalistes couvrant le procès ont été arrêtés.

Devant les pressions de l'opinion publique internationale, la sentence pourrait être commuée en détention à vie, ce qui ne respecterait pas davantage la liberté religieuse ni la liberté de conscience.


Terre Sainte : les trois dimensions du dialogue, par le card. Koch
Oecuménisme, dialogue avec le judaïsme et avec l'islam

Anne Kurian

ROME, 19 mai 2014 (Zenit.org) - Le dialogue du pape François lors de son voyage en Terre Sainte (24-26 mai) aura trois dimensions : « œcuménisme, rencontre avec le judaïsme, et dialogue interreligieux avec les musulmans », explique le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, au micro de Radio Vatican. Il fera partie de la suite du pape.

« Le temps sera relativement court », cependant « tout est très important et doit être souligné », ajoute le cardinal. Il évoque trois « dimensions » de dialogue.

Tout d'abord, « la dimension œcuménique, à travers la rencontre avec le patriarche Bartholomaios et la célébration œcuménique, avec les autres patriarches : le patriarche gréco-orthodoxe de Jérusalem et celui de l'Église apostolique arménienne ».

Le cardinal souligne les « espérances » attendues de cette dimension oecuménique, qui est aussi « le premier motif de la visite », cinquante ans après la première rencontre entre le patriarche Athénagoras et le pape Paul VI à Jérusalem.

« J'espère que les bonnes relations que nous avons pu expérimenter ces cinquante dernières années, pourront être encore approfondies afin d'accomplir de nouveaux pas à l'avenir », poursuit-il. Si « le dialogue de la vérité n'est pas particulièrement simple sur les questions théologiques », cependant « il ne fonctionne pas sans le dialogue de l'amour et cette rencontre représente un événement très important dans ce sens ».

Deuxième dimension : « l'accent mis sur le judaïsme, avec les visites officielles. Et puis, naturellement, la visite au Mur des Lamentations, au Yad Vashem, la visite sur la tombe de Herzl… ce sont toutes des rencontres importantes. »

Le cardinal explique que ces rencontres « se situent sur deux plans » : « D'abord, les rencontres avec les représentants de l'État, le président, le premier ministre et les Autorités de l'État, qui ont pour objectif de consolider et d'approfondir les rapports entre le Vatican et Israël ; de l'autre côté, une rencontre est prévue avec le grand-rabbin à Jérusalem. Cela contribuera certainement aussi à l'approfondissement des relations avec le Grand-Rabbinat de Jérusalem. »

Enfin, il évoque « la rencontre avec le grand-mufti de Jérusalem », qui représente « la dimension interreligieuse » du voyage, en particulier « avec l'Islam ».


Bahreïn : le pape reçoit le roi Hamad bin Isa Al-Khalifa
Plaidoyer pour l'engagement en faveur de la paix au Moyen-Orient

Anne Kurian

ROME, 19 mai 2014 (Zenit.org) - Le pape François a reçu le roi du Bahreïn, Hamad bin Isa Al-Khalifa, ce lundi matin, 19 mai 2014, au Vatican. La rencontre a été l'occasion de plaider pour l'engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient.

Le souverain a aussi rencontré le cardinal Secrétaire d'État Pietro Parolin, et Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les États.

D'après un communiqué du Saint-Siège, les entretiens « cordiaux » ont évoqué « des thèmes d'intérêt commun », avec « un accent particulier sur l'engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, ainsi que sur la promotion du dialogue et de la coexistence pacifique entre toutes les composantes de la société ».

La « contribution positive » de la minorité chrétienne du pays et l'attention du roi « pour les besoins de la communauté catholique locale » ont été soulignées.

Les chrétiens représentent près de 9% (et les catholiques 5%) de la population à majorité musulmane (84%), l'Islam étant religion d'Etat. D'après l'Aide à l'Église en détresse (AED), la conversion de l'Islam aux autres religions "est rendue très difficile par les discriminations sociales".

Le pape François avait écrit au roi en janvier dernier, encourageant à renforcer les relations bilatérales. Hamad bin Isa Al-Khalifa avait salué « le rôle du pape dans la promotion de l'esprit de tolérance et de coexistence dans le monde » (cf. Zenit du 5 février 2014).

Les relations bilatérales ont effectué en 2008 des progrès significatifs, après l'arrivée du premier ambassadeur et la rencontre entre Benoît XVI et le souverain du Bahreïn (cf. Zenit du 9 juillet 2008 et Zenit du 7 juillet 2009).

un nouveau livre sur l'Eglise Catholique en Jordanie

صدر صباح كتاب جديد يحمل عنوان "الكنيسة الكاثوليكية في الأردن"، عن المركز الكاثوليكي للدراسات والإعلام، وهو يتحدث عن الكنيسة الكاثوليكية في العالم ونبذة عن حياة قداسة البابا فرنسيس الذي يأتي حاجاً لأول مرة إلى الأرض المقدسة، وكذلك عن الكنائس الكاثوليكية في المملكة، ومدى إسهامها في حياة المواطنين الروحية والفكرية والصحية وغيرها من مظاهر الخدمة، والإسهام الذي يقدمه المسيحيون بأفرادهم ومؤسساتهم لمجتمعهم الأردني.

وتتحدّث صفحات الكتاب عن الكنائس الكاثوليكية المتواجدة في المملكة وهي اللاتين والروم الكاثوليك والسريان والموارنة والكلدان والأرمن الكاثوليك.

وفي الكتاب صفحات عن تواريخ العلاقات المميّزة بين المملكة الأردنية الهاشمية والكرسي الرسولي – الفاتيكان، بمناسبة مرور خمسين عاما على اول زيارة بابوية للبابا بولس السادس عام 1964، وكذلك مرور عشرين عاما على انشاء العلاقات الرسمية بين البلدين الصديقين .  بالإضافة إلى حديث حول الحوار الإسلامي المسيحي وصولا الى الحديث عن المواطنة الصالحة في الوطن العربي، وكلمة جلالة الملك عبدالله الثاني في مؤتمر التحديات التي تواجه المسيحيين العرب، والذي دعا إليه جلالته ورعاه في عمّان في أيلول الماضي.

وتعزز الصفحات الأخيرة صوراً للزيارات البابوية الثلاث السابقة إلى المملكة، وتختتم بحديث مطول عن موقع معمودية السيد المسيح – المغطس، من كتاب "الآثار المسيحية في الأردن" للمطران المتقاعد سليم الصائغ.

أشرف على الكتاب المطران مارون لحام ، النائب البطريركي للاتين في الاردن ، وقدم له الأب رفعـت بدر، بصفته مديراً عاماً للمركز الكاثوليكي للدراسات والإعلام وناطقاً رسمياً باسم الكنيسة لزيارة البابا إلى الأردن. ويقول في المقدمة: " تستعد الاسرة الاردنية الواحدة لاستقبلا قداسة البابا فرنسيس ، في اول زيارة يختارها بنفسه منذ اعتلائه الكرسي البابوي في آذار 2013، ضمن زيارة الحج الى الارض المقدسة التي تتخذ شعار " ليكنوا واحدا " وسيتراس قدساته قداسا حبريا سيحيي الحضور العربي المسيحي في الاردن وفي الشرق العزيز . وهو حضور مشرف في مستوايته الروحية والثقافية والخدماتية اليت تقدمها الكنيسة في الاردن لكل أطياف الشعب الاردني العزيز كما ان الوقفة التي سيقوم بها البابا فرنسيس قرب مياه نهر الاردن سوف تسلط اضواء العالم من من جديد على أهمية الموقاع الدينية السياحية في بلدنا العزيز وبخاصة الى موقع المعمودية – المغطس ، الذي يعد واحدا من أهم المواقع التاريخية المقدّسة"".

وكذلك هنالك كلمة لسعادة السفير البابوي لدى المملكة المطران جورجيو لينغوا، ويقول فيها : "ان قداسة البابا يأتي حاجا للمحبة ، لتعزيز روابط الصداقة مع جلالة الملك عبدالله الثاني ابن الحسين المعظم، ومن خلاله مع كل الشعب الاردني ، وبخاصة مع الذين يتألمون أكثر من غيرهم والذس يريد قدساته ان يجتمع معهم في موقع المعمودية – المغطس . ونيابة عن قداسة البابا يقدم السفير البابوي خاص الشكر الى الذين عملوا بتفان ومهارة لجعل هذه الزيارة ممكنة ، ولا سيما الى اللجنة المنظمة والديوان الملكي الموقر".

الكتاب متوفر في المركز الإعلامي المخصص لزيارة قداسة البابا في المركز الثقافي الملكي، وفي المركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام. وقال الأب بدر أنه يوزع بالمجان على كل الأخوة والزملاء الصحفيين والإعلاميين الراغبين بمواكبة حدث استقبال قداسة البابا فرنسيس، ليتم الحديث بالتواريخ والحقائق والأرقام عن إسهام المسيحيي جنباً إلى جنب مع إخوتهم في المواطنة ومن أجل رفعة مجتمعهم وتقدمه وازدهاره.

للاستفسار :

الاب رفعت بدر

المدير العام للمركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام

الناطق الاعلامي الرسمي لزيارة قداسة البابا

0797551190- 0795573261

بهاء علمات 0797551187

نانسي طوباسي 0797551186

Abouna.org@gmail.com

L’esprit d’Assise à Bkerké - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour 19/5/2014-

L'esprit d'Assise à Bkerké - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

L'esprit d'Assise à Bkerké

À l'initiative des pères lazaristes et de la fondation Adyan, et sur le thème « Jean-Paul II et son message pour le Liban », une émouvante rencontre interreligieuse s'est tenue hier à Bkerké, autour d'une relique du nouveau saint , à laquelle le président Michel Sleiman a tenu à s'associer de bout en bout. Les discours y ont alterné avec des chants religieux exécutés par la chorale interreligieuse des enfants de Hammana.
Dans l'esprit de la rencontre interreligieuse d'Assise (1986), la rencontre a permis aux chefs religieux musulmans et chrétiens de réaffirmer, loin de la langue de bois politique, « la solidarité spirituelle » qui les lie entre eux, au sein d'une patrie nommée Liban. Une patrie que Jean-Paul II, dont le sang contenu dans une ampoule était le témoin silencieux de cette rencontre, a une fois pour toutes qualifiée de « message de tolérance et de pluralisme pour l'Orient et l'Occident ».


La rencontre a clôturé une « visite » de ces reliques au Liban, entamée vendredi dernier. La relique consiste en une ampoule contenant un sang recueilli la veille de sa mort, lors d'un examen sanguin.
Tour à tour, le mufti Mohammad Rachid Kabbani, le mufti jaafarite Ahmad Kabalan, le cheikh Akl druze, Naïm Hassan, le pasteur Habib Badre , le provincial des pères lazaristes, Jacques Haddad, Mgr Kayyal, représentant du patriarche orthodoxe Youhanna X Yazigi, le représentant du patriarche des syriaques orthodoxes et le nonce apostolique, Gabriele Caccia, ont pris la parole pour redire en profondeur ce qu'ils doivent et ce que le Liban doit à l'action inlassable déployée par Jean-Paul II pour sauver le pays de la disparition et en préserver vivante la vocation historique.

(Repère : Les chrétiens de Terre sainte : communautés diverses dans une région troublée)

Vivant dans la conscience
C'est ainsi que le mufti a rappelé le souvenir d'un homme « toujours vivant dans nos consciences de Libanais et qui gardait le Liban dans sa conscience, sa raison et son cœur, aux jours les plus noirs de la discorde et de la guerre, et qui nous a rendu visite (1997) après s'être assuré que nos différends étaient retombés ».
« Le Liban est sans valeur sans la culture d'un partenariat véritable entre ses communautés respectueuses des droits, et parmi ces droits, celui de la liberté religieuse », a encore dit le mufti, en se référant explicitement à l'exhortation apostolique « Une espérance pour le Liban », qui semble plus vivante dans l'esprit de certains chefs musulmans que dans celui de beaucoup de chrétiens engagés.
Et d'appeler à un Liban « modèle de l'unité dans la diversité dans le monde arabe », qui doit servir de modèle à un projet de « pacte moral » islamo-chrétien qui doit commencer par le Liban et s'étendre au monde arabe.
Avec une éloquence qu'on ne lui connaissait pas, le mufti jaafarite devait affirmer que le Liban, ce n'est pas la pierre solide « mais l'homme, qui est relique de Dieu ».

(Repère : Les grandes étapes du pape François en Terre sainte)

Pacte entre l'Église et la Mosquée
« L'Église et la Mosquée doivent produire l'homme de l'amour, du partage et de la communion, c'est un pacte que le Liban doit sceller », a encore lancé avec beaucoup de profondeur cheikh Kabalan, qui a conclu ainsi : « La vie commune entre musulmans et chrétiens doit s'incarner dans l'élection d'un nouveau président qui doit en préserver l'esprit, avant même d'en préserver les institutions. »
Ce même attachement aux valeurs morales à dimension sociale et au Liban comme école du vivre-ensemble entre hommes de traditions religieuses différentes, était évident dans le discours de cheikh Naïm Hassan, qui a exalté avec force les valeurs de la famille.

(Lire aussi : « Les chrétiens du Moyen-Orient vivent leur période de déclin la plus spectaculaire, et c'est irréversible »)

Raï : Un nouveau président
Prenant la parole en dernier, le patriarche Raï a demandé, par l'intercession de Jean-Paul II, qu'un nouveau président de la République soit élu « avant la fin de la semaine ».
Et d'ajouter : « Le Moyen-Orient a un besoin urgent de réconciliation, a dit le pape Jean-Paul II. Mais une réconciliation véritable ne se fait pas aux dépens des droits. Un échec du Liban serait un échec dramatique de la liberté (...). Nous faisons à nouveau serment de protéger le Liban dans toutes ses composantes et d'y fortifier la convivialité et la coopération, sur la base du respect des libertés et des droits de l'homme, dans la conscience que le Liban est une valeur précieuse qui doit être mise au service du monde arabe et de la communauté internationale. »

Lire aussi
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Envoyé de mon Ipad 

Rencontre islamo-chrétienne à Bkerké en hommage à Jean-Paul II - L'Orient-Le Jour 19/5/2014

Rencontre islamo-chrétienne à Bkerké en hommage à Jean-Paul II - L'Orient-Le Jour

Rencontre islamo-chrétienne à Bkerké en hommage à Jean-Paul II

Une rencontre œcuménique a eu lieu lundi à Bkerké où se trouvaient les reliques du pape Jean-Paul II, canonisé fin avril, en présence du chef de l'État Michel Sleiman et des chefs de toutes les communautés chrétiennes et musulmanes.

Le patriarche maronite Béchara Raï a rappelé à cette occasion que Jean-Paul II prônait toujours "la résolution des conflits libanais par le biais de la réconciliation et du dialogue". "Combien de fois a-t-il appelé à des solutions pacifiques au Liban", a-t-il demandé.

"Nous renouvelons notre engagement à conserver le Liban dans toutes ses composantes et à renforcer le vivre ensemble ainsi que la coopération inter-chrétienne ", a ajouté Mgr Raï. Il a en outre espéré l'élection avant la fin de la semaine d'un président "à la hauteur des espérances du peuple libanais".

"Les Libanais n'ont pas oublié les appels du pape Jean-Paul II à la coexistence", a de son côté déclaré le mufti de la République Cheikh Mohammad Rachid Kabbani présent à la cérémonie. "Les musulmans n'oublieront jamais ces positions à l'égard de l'islam en particulier lors des fêtes religieuses islamiques et son appel permanent au dialogue entre les religions", a-t-il ajouté.

Le mufti jaafari Ahmad Kabalan a, pour sa part, estimé que "la coexistence entre les chrétiens et les musulmans doit se concrétiser avec un président de la République qui les préserve". Il a en outre affirmé que le Liban est "le pays du partenariat religieux et de la solidarité politique".

Quant au cheikh Akl druze Naïm Hassan, il a rendu hommage au pape Jean-Paul II le décrivant comme "une personnalité exceptionnelle à plusieurs niveaux". "Il a dès le départ regardé l'être humain avec respect", a-t-il ajouté.

Les reliques du pape Jean Paul II sont arrivées au Liban le vendredi 16 mai. Elles ont été reçues à la Cathédrale St Georges des maronites au Centre Ville. Une procession a eu lieu du Centre ville jusqu'à la basilique de la Médaille miraculeuse à Achrafieh, où les reliques on été déposées durant deux jours.

Samedi, s'est tenue "la messe des malades". Dimanche, "la messe des jeunes" a rassemblé des milliers de Libanais. Lundi, les reliques ont été transportées à l'école des pères lazaristes à Zouk, puis à l'école Saint-Joseph Antoura. Elles ont ensuite été transférées au siège du patriarcat maronite à Bkerké.



Envoyé de mon Ipad 

lundi 19 mai 2014

Raï : La présidence de la République confère leur légitimité aux autres pouvoirs - L'Orient-Le Jour

Raï : La présidence de la République confère leur légitimité aux autres pouvoirs - L'Orient-Le Jour

Raï : La présidence de la République confère leur légitimité aux autres pouvoirs

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a réitéré dimanche son appel aux députés pour qu'ils assument « leur grave devoir national » en élisant un nouveau président de la République dans les délais constitutionnels prévus.
Dans son homélie prononcée lors de la messe dominicale à Bkerké, le prélat a mis en garde les députés contre leur possible condamnation par l'opinion publique et les gouvernements des pays amis, leur assurant qu'ils s'exposeront à l'opprobre public en cas de vacance à la présidence. « Pour notre part et celle du peuple libanais fidèle à sa patrie, même un seul jour de vacance présidentielle est un jour de trop », a-t-il dit.
« Ce vide est une violation flagrante et condamnable du pacte national puisqu'il isole une composante essentielle du pouvoir au Liban, à savoir la composante chrétienne (...) », a encore expliqué le prélat. Et de rappeler, dans le même contexte, les résultats fâcheux du vide institutionnel entre les années 1988 et 1990.
Selon le patriarche, la présidence de la République confère leur légitimité au Parlement, au gouvernement et aux autres institutions. « Cette instance garantit aussi la stabilité du pays et lui assure sa légitimité internationale », a-t-il affirmé, insistant sur le fait qu'« aucune autre institution ne peut se substituer à la présidence, en faveur de laquelle toutes les considérations individuelles, partisanes et politiques doivent passer au second plan », a-t-il conclu.



Envoyé de mon Ipad 

Les reliques du pape Jean-Paul II au Liban, jusqu'à mardi - L'Orient-Le Jour 19/5/2014

Les reliques du pape Jean-Paul II au Liban, jusqu'à mardi - L'Orient-Le Jour

Les reliques du pape Jean-Paul II au Liban, jusqu'à mardi

Les reliques du pape Jean-Paul II, canonisé fin avril et qui se trouvent au Liban depuis vendredi, seront transférées lundi au siège du patriarcat maronite à Bkerké où une messe sera célébrée en présence du chef de l'État Michel Sleiman.

Les chefs de toutes les communautés chrétiennes et musulmanes ont été conviés à Bkerké pour cette rencontre œcuménique.

A l'arrivée vendredi des reliques, une messe solennelle a été célébrée à l'église de la Médaille miraculeuse (pères lazaristes) à Achrafieh. Les reliques quitteront le Liban mardi.

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Envoyé de mon Ipad 

dimanche 18 mai 2014

Messe de l'Oeuvre d'Orient à Notre Dame de Parsi ,présidée par le patriarche melkite Gregoire III


Objet: KTOTV vient de mettre une vidéo en ligne


KTOTV vient de mettre une vidéo en ligne KTOTV a mis en ligne la vidéo Messe de l'Oeuvre d'Orient. Messe à Notre-Dame de Paris...

                                             
KTOTV a mis en ligne la vidéo Messe de l'Oeuvre d'Orient.
KTOTV